2 participants
Page 1 sur 2 • 1, 2
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Entre émeraude et azurite
La fin du cours approchait à grands pas, le jeune homme choisit d’approfondir son combat à la lance, une arme qu’il appréciait de par sa légèreté et sa portée plus que suffisante. Il allait mener un duel d’entraînement face à l’un de ses camarades qui utilisait une lance lui aussi. Le combat allait commencer, Destra fixa son adversaire d’un regard noir, il essayait de provoquer la peur chez lui et cela semblait fonctionner. Le corps de son adversaire tremblait, la pression que Destra lui mettait de par son regard lui glaçait le sang. Le jeune combattant s’élança sur Destra, la pointe de son arme dirigée sur le borgne. Ce dernier esquiva puis saisit la lance de son adversaire et la brisa sans difficulté. L’éclat du bois frappant le sol pierreux retentit dans sa tête, cela le faisait vibrer de l’intérieur, ce sentiment de supériorité était insoutenable, il jubilait intérieurement. Destra esquissa un sourire machiavélique, mettant sa main gauche sur sa tête pour recouvrir son visage. L’assaillant dépité, tomba à genoux devant Destra. Le jeune homme à la crinière dorée lui lança un regard méprisant, mais lui tendit sa main pour le relever par respect. Destra quitta le terrain d’entraînement sans délivrer le moindre son.
La corne indiquant la fin du cours retentit, Destra quitta le cours en saluant ses camarades puis se rendit au vestiaire. Il repensa au combat, se demandant pourquoi il était à l’université s’il était capable de battre un adversaire d’un simple regard. Il laissa quelques minutes passer puis se vêtit de sa tenue de civil et d’un bandeau noir faisant ressortir sa chevelure claire, puis il sortit du campus.
Il descendit les marches du vestibule se demandant où aller, il avait besoin de se changer les idées. Il prit la décision de se diriger vers le centre-ville de Kyouji pour s’abreuver. Ce dernier marchait dans les rues abondantes de Kyouji, il sentit le regard interrogatif des enfants sur le bandeau qui recouvrait son œil droit. Ces derniers s’approchèrent de lui en montrant une forte détermination et un courage plus que visible sur leurs visages. Destra les regardait d’un air étonné, se demandant pourquoi des enfants viendraient le voir. Le plus jeune des garçons le questionna sur son œil. Le borgne lui expliqua avec fierté comment la Géomi de six mètres de haut lui arracha l’œil d’un violent coup de patte. Les enfants partirent, ils étaient impressionnés par l’histoire que le jeune étudiant venait de leur conter.
Le jeune homme à la crinière dorée continua d’errer dans la ville frontalière à la République, les cheveux aux vents. Il arriva enfin à destination, une taverne peu connue des étrangers. Ce sont surtout les Reikois qui s’y rendaient. Il s’assit au bar puis commanda une bière et de quoi manger. La bière servie, il la regarda, voyant son reflet dans le liquide. Il se remémorait, comme souvent, le jour où il perdit sa jeune sœur Aiel. Il ne pensait qu’à une seule chose à ce moment-là, la vengeance.
CENDRES
La corne indiquant la fin du cours retentit, Destra quitta le cours en saluant ses camarades puis se rendit au vestiaire. Il repensa au combat, se demandant pourquoi il était à l’université s’il était capable de battre un adversaire d’un simple regard. Il laissa quelques minutes passer puis se vêtit de sa tenue de civil et d’un bandeau noir faisant ressortir sa chevelure claire, puis il sortit du campus.
Il descendit les marches du vestibule se demandant où aller, il avait besoin de se changer les idées. Il prit la décision de se diriger vers le centre-ville de Kyouji pour s’abreuver. Ce dernier marchait dans les rues abondantes de Kyouji, il sentit le regard interrogatif des enfants sur le bandeau qui recouvrait son œil droit. Ces derniers s’approchèrent de lui en montrant une forte détermination et un courage plus que visible sur leurs visages. Destra les regardait d’un air étonné, se demandant pourquoi des enfants viendraient le voir. Le plus jeune des garçons le questionna sur son œil. Le borgne lui expliqua avec fierté comment la Géomi de six mètres de haut lui arracha l’œil d’un violent coup de patte. Les enfants partirent, ils étaient impressionnés par l’histoire que le jeune étudiant venait de leur conter.
Le jeune homme à la crinière dorée continua d’errer dans la ville frontalière à la République, les cheveux aux vents. Il arriva enfin à destination, une taverne peu connue des étrangers. Ce sont surtout les Reikois qui s’y rendaient. Il s’assit au bar puis commanda une bière et de quoi manger. La bière servie, il la regarda, voyant son reflet dans le liquide. Il se remémorait, comme souvent, le jour où il perdit sa jeune sœur Aiel. Il ne pensait qu’à une seule chose à ce moment-là, la vengeance.
CENDRES
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
Messages : 375
crédits : 1144
crédits : 1144
Entre Émeraude et Azurite
Feat Destra Hanet
Kyouji. Voilà un moment qu’Isolde n’était pas rentrée. La ville était son chez elle, son lieu de naissance, de résidence, là où sa famille se trouvait. Pourtant, elle passait la majeure partie de son temps à la capitale. Ikusa possédait le bâtiment principal de l’Université de Drakstrang et c’était sur ce campus qu’elle faisait ses études. Et aussi, menait sa vie, ses quelques liens sociaux y étaient établis, depuis trois ans. Il fallait trois jours à cheval pour se rendre d’Ikusa à Kyouji, il était donc compréhensible qu’elle ne fît pas si souvent le trajet. Sa mère en était triste, elle qui était tellement attachée à ses enfants, si aimante. Isolde appréciait évidemment sa famille, néanmoins, vivre éloignée ne la dérangeait pas. Elle se montrait en retour, à l’aise et épanouie.
Les retrouvailles ne se firent pas attendre, vu qu’elle arrivait en trottinant à cheval, directement sur la propriété familiale. Elle attacha son cheval, le dessella puis lui donna un peu d’eau, avant de se précipiter à l’intérieur. La famille réunie déjeuna ensemble, ils prirent ainsi le temps de se raconter diverses anecdotes.
La brune aux yeux verts eut envie d’aller faire un tour en ville, elle avait quelques emplettes à faire, ce serait l’occasion de flâner dans les ruelles. Elle, qui n’en possédait pas le temps, lorsqu’elle était sur le campus.
La jeune femme foulait le sol de cette ville si chère à son cœur, mais elle lui semblait déjà presque lointaine, comme si elle en était partie depuis bien plus longtemps. La sensation lui paraissait étrange. Elle chassa ce sentiment, s’enivrant de la puissante odeur d’encens, venue lui chatouiller les narines. Quel délice cette odeur, lui rappelant son enfance. Jamais elle ne pourrait l’oublier, peu importe où sa voie la conduirait.
L’esthétique de la Kyouji, teintée de poésie, reflétait les croyances de son peuple, porté sur le Shierak, plus que partout ailleurs. Elle avait hâte que le crépuscule tombe, pour savourer la lueur des bougies, sous ses prunelles émeraudes.
La jeune Malkyn, les bras à présent chargés d’un petit paquet, se posa un instant sur un rocher surélevé, regardant les passants, s’imaginant des histoires à leur sujet. Le paquet contenait quelques nouvelles plumes et de l’encre, pour effectuer ses devoirs.
Après quelques minutes, elle prit la décision d’aller s’hydrater dans une petite taverne, non loin de là.
L’ambiance y demeurait plutôt festive, elle aurait peut-être préféré davantage de calme, mais après tout, pourquoi pas. Cela la changeait de ses habitudes de rigueur et discipline. Elle commanda un verre de vin rouge, à la jolie tenancière à la chevelure flamboyante, puis vint s’asseoir, non loin du bar. Ses jambes étaient croisées, son jupon noir et fluide se baladant sur ses cuisses, jusqu’au sol, accompagné d’une petite étoffe légère, posée négligemment sur ses épaules.
Sirotant une première gorgée du breuvage, elle observait les individus accoudés devant elle. L’un d’entre eux arborait une chevelure dorée, lui descendant dans la nuque. Lorsque ce dernier se tourna, elle put apercevoir un bandeau, qui lui cachait l’œil droit. Blond et borgne, elle en connaissait bien un. S’agissait-il bien de lui ? Elle se pencha un peu plus, le défigurant. Hélas, se sentant certainement observé, le jeune homme lui faisait maintenant face. Elle s’était fait surprendre. Isolde ne se décontenança pas pour autant, elle lui adressa un léger sourire, puis détourna le regard, en reprenant une gorgée de vin.
CENDRES
Les retrouvailles ne se firent pas attendre, vu qu’elle arrivait en trottinant à cheval, directement sur la propriété familiale. Elle attacha son cheval, le dessella puis lui donna un peu d’eau, avant de se précipiter à l’intérieur. La famille réunie déjeuna ensemble, ils prirent ainsi le temps de se raconter diverses anecdotes.
La brune aux yeux verts eut envie d’aller faire un tour en ville, elle avait quelques emplettes à faire, ce serait l’occasion de flâner dans les ruelles. Elle, qui n’en possédait pas le temps, lorsqu’elle était sur le campus.
La jeune femme foulait le sol de cette ville si chère à son cœur, mais elle lui semblait déjà presque lointaine, comme si elle en était partie depuis bien plus longtemps. La sensation lui paraissait étrange. Elle chassa ce sentiment, s’enivrant de la puissante odeur d’encens, venue lui chatouiller les narines. Quel délice cette odeur, lui rappelant son enfance. Jamais elle ne pourrait l’oublier, peu importe où sa voie la conduirait.
L’esthétique de la Kyouji, teintée de poésie, reflétait les croyances de son peuple, porté sur le Shierak, plus que partout ailleurs. Elle avait hâte que le crépuscule tombe, pour savourer la lueur des bougies, sous ses prunelles émeraudes.
La jeune Malkyn, les bras à présent chargés d’un petit paquet, se posa un instant sur un rocher surélevé, regardant les passants, s’imaginant des histoires à leur sujet. Le paquet contenait quelques nouvelles plumes et de l’encre, pour effectuer ses devoirs.
Après quelques minutes, elle prit la décision d’aller s’hydrater dans une petite taverne, non loin de là.
L’ambiance y demeurait plutôt festive, elle aurait peut-être préféré davantage de calme, mais après tout, pourquoi pas. Cela la changeait de ses habitudes de rigueur et discipline. Elle commanda un verre de vin rouge, à la jolie tenancière à la chevelure flamboyante, puis vint s’asseoir, non loin du bar. Ses jambes étaient croisées, son jupon noir et fluide se baladant sur ses cuisses, jusqu’au sol, accompagné d’une petite étoffe légère, posée négligemment sur ses épaules.
Sirotant une première gorgée du breuvage, elle observait les individus accoudés devant elle. L’un d’entre eux arborait une chevelure dorée, lui descendant dans la nuque. Lorsque ce dernier se tourna, elle put apercevoir un bandeau, qui lui cachait l’œil droit. Blond et borgne, elle en connaissait bien un. S’agissait-il bien de lui ? Elle se pencha un peu plus, le défigurant. Hélas, se sentant certainement observé, le jeune homme lui faisait maintenant face. Elle s’était fait surprendre. Isolde ne se décontenança pas pour autant, elle lui adressa un léger sourire, puis détourna le regard, en reprenant une gorgée de vin.
CENDRES
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Entre émeraude et azurite
Destra fixait son verre avec mépris, il était plongé dans ses pensées, concentré sur ses désirs de vengeance les plus profonds. Soudain, il eut le sentiment d’être observé, était-ce encore une personne qui se questionnait sur cet œil ? Il regarda vers la gauche mais ne vit qu’un homme buvant sa pinte sans ronchonner. Il dut tourner complètement sa tête vers la droite pour pouvoir avoir la vision sur les individus assis autour de lui. Il surprit une jeune femme à la chevelure brune et au regard aussi étincellent qu’une émeraude lui arborer un léger sourire. Il reconnut la jeune Isolde au premier coup d’œil, son amie d’enfance avec qui il put passer le plus clair de son temps. Il retourna la tête, bût sa bière, et se demanda ce qu’elle faisait ici. D’après les dernières rumeurs qui lui furent parvenues, Isolde était partie étudier à la capitale.
La jeune Malkyn avait beaucoup changé, Destra put observer de belles courbes se dessiner le long du corps de la brune, elle était encore plus ravissante que lors de leur dernière rencontre. Ses yeux lui faisaient toujours autant d’effet, il se souvint qu’il en était épris. Cette douce amie qui lui donnait tant de délicieux souvenir sur son enfance. Il n’était pas rare que les deux amis se retrouvèrent à l’extérieur de leurs habitations pour jouer dans les différents parcs de Kyouji. Ils aimaient beaucoup s’aventurer sur la berge du lac Rebirth, observant les bateaux partir vers la République. Et puis, ils se complétaient, Destra était du genre à se mettre dans des situations compliquées, lui qui aimait tant se battre. Isolde n’était pas pour la violence, du moins, pas quand c’était son ami. Elle le sortait toujours de situation périlleuse qui lui semblait perdu d’avance.
Destra était hésitant, bien qu’elle lui fît un léger sourire, il ne savait pas si elle l’avait reconnu. Et puis Destra n’était pas du genre à aborder une personne, sauf si cela lui était profitable. Il n’aimait pas la compagnie d’autrui, étant plus jeune, Isolde était sa seule amie. Destra prit la décision d’aller voir cette dernière. Il fît un signe de la main à la tenancière à la chevelure flamboyante pour lui signaler son départ et laissa quelques pièces. Il se leva, et s’approcha doucement de la brune, en portant un regard méprisant sur certains des hommes qui étaient dans le bar, à faire d’étranges activités, certainement la pègre, mais cela ne le regardait pas après tout. Il fut bousculé par un ivrogne qui avait bien du mal à marcher, il avait vraisemblablement trop bu. Destra le prit par le bras et lui dit, en lui lançant un regard menaçant :
« Regarde devant toi quand tu marches, encore une fois et je te brise une jambe. »
Il le lâcha, le laissant s’avachir sur le sol puis continua son chemin. Il espérait ne pas avoir apeuré la brune. Il arriva vers Isolde, la regarda, puis il la salua avec ses quelques mots respectueux.
« Bonjour Isolde, je ne pensais pas que tu fréquentais ce genre d’endroit, je suis heureux de te revoir après tout ce temps. »
Il s’assit à côté d’elle, sans lâcher son regard d’émeraude. Il comprit que son amie d’enfance l’avait reconnu instantanément.
CENDRES
La jeune Malkyn avait beaucoup changé, Destra put observer de belles courbes se dessiner le long du corps de la brune, elle était encore plus ravissante que lors de leur dernière rencontre. Ses yeux lui faisaient toujours autant d’effet, il se souvint qu’il en était épris. Cette douce amie qui lui donnait tant de délicieux souvenir sur son enfance. Il n’était pas rare que les deux amis se retrouvèrent à l’extérieur de leurs habitations pour jouer dans les différents parcs de Kyouji. Ils aimaient beaucoup s’aventurer sur la berge du lac Rebirth, observant les bateaux partir vers la République. Et puis, ils se complétaient, Destra était du genre à se mettre dans des situations compliquées, lui qui aimait tant se battre. Isolde n’était pas pour la violence, du moins, pas quand c’était son ami. Elle le sortait toujours de situation périlleuse qui lui semblait perdu d’avance.
Destra était hésitant, bien qu’elle lui fît un léger sourire, il ne savait pas si elle l’avait reconnu. Et puis Destra n’était pas du genre à aborder une personne, sauf si cela lui était profitable. Il n’aimait pas la compagnie d’autrui, étant plus jeune, Isolde était sa seule amie. Destra prit la décision d’aller voir cette dernière. Il fît un signe de la main à la tenancière à la chevelure flamboyante pour lui signaler son départ et laissa quelques pièces. Il se leva, et s’approcha doucement de la brune, en portant un regard méprisant sur certains des hommes qui étaient dans le bar, à faire d’étranges activités, certainement la pègre, mais cela ne le regardait pas après tout. Il fut bousculé par un ivrogne qui avait bien du mal à marcher, il avait vraisemblablement trop bu. Destra le prit par le bras et lui dit, en lui lançant un regard menaçant :
« Regarde devant toi quand tu marches, encore une fois et je te brise une jambe. »
Il le lâcha, le laissant s’avachir sur le sol puis continua son chemin. Il espérait ne pas avoir apeuré la brune. Il arriva vers Isolde, la regarda, puis il la salua avec ses quelques mots respectueux.
« Bonjour Isolde, je ne pensais pas que tu fréquentais ce genre d’endroit, je suis heureux de te revoir après tout ce temps. »
Il s’assit à côté d’elle, sans lâcher son regard d’émeraude. Il comprit que son amie d’enfance l’avait reconnu instantanément.
CENDRES
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
Messages : 375
crédits : 1144
crédits : 1144
Entre Émeraude et Azurite
Feat Destra Hanet
Isolde fut surprise de l’intervention de son ancien ami, elle perçut l’emprise sur le bras du vieil homme, puis elle le vit s’écrouler au sol, sous les menaces du guerrier. Elle resta de marbre sur l’instant, ne le regardant pas directement. Elle attendait simplement qu’il la rejoigne, ce qui ne tarda pas.
- « Bonjour. » Répondit-elle, simplement, d’un ton un peu sec.
La brune daigna relever les yeux vers lui seulement après quelques secondes, puis l’observa, avec lassitude, s’installer à ses côtés.
- « Et toi, je ne pensais pas que tu aimais encore autant te donner en spectacle. » piqua-t-elle, rejetant toute son attention vers son verre de vin.
Elle s’était montrée bourrue, nul doute là-dessus. Pourtant, il l’avait mérité. Elle n’appréciait guère les individus qui attiraient l’attention sur eux, ostensiblement. Le comportement du jeune homme démontrait de la bêtise simplement et si peu de retenue. Enfin, il était ainsi dans ses souvenirs et semblait avoir conservé ce fâcheux trait de caractère.
L’étudiante se souvenait d’une fois, parmi tant d’autres, où elle avait assisté à une de ses frasques. Une bagarre, encore une. Ils étaient tous deux assis en bordure de la ville de Kouyji, ville de leur enfance. Le soleil déclinait, ce qui annonçait un début de soirée doux et tranquille. Pourtant, rien ne se passa comme prévu. Un homme arriva, manifestement ivre. Il leur demanda une pièce ou deux, pour continuer à acheter son mauvais vin, très certainement. Et Destra se montra agressif dès les premières secondes. Certes, l’homme était dérangeant, mais le guerrier devait toujours exagérer et amplifier la situation, si bien que cela en devenait encore plus dérangeant. Ainsi, les épaules tendues comme un coq de combat, le front presque contre celui de l’ivrogne -Destra étant relativement grand pour son âge-, le voici qui se mettait à vociférer tant de menaces et d’insultes. Lorsqu’il se mit à frapper le pauvre homme, cela en était trop pour la jeune fille. Non pas qu’elle se souciait éperdument du sort de la pauvre âme… En revanche, le comportement de rustre sans cervelle de son ami la rebutait. Elle décida alors de rentrer chez elle, de fermer la porte de sa demeure, ainsi que celle de son histoire avec le jeune Hanet. Ce fut pour ainsi dire, ce qui marqua la fin de leur amitié. De surcroît, ils avaient choisi chacun un campus différent, ce qui creusa l’écart entre eux.
Enfin, tout cela appartenait à un passé révolu. La providence opéra pour les rassembler, alors autant profiter de ce moment. Elle s’était rendue en cette modeste taverne pour changer d’atmosphère et se détendre un peu. Alors, elle changea de ton, adoptant une voix plus calme et posée, bien que taquine.
- « Effectivement, nous nous sommes pas croisés depuis un long moment. J’ai appris pour ton œil. » dit-elle en observant le cache-œil noir de son interlocuteur. « Je t’épargnerais ainsi les détails de cette histoire, qui, j’en suis sûre, est absolument trépidante. » ajouta-t-elle, accompagné d’un léger rictus. « Dis-moi plutôt comment se déroulent tes études, j’espère que la rigueur et la discipline ont su s’ancrer dans ton cœur. »
Sur ces paroles espiègles, elle prit une nouvelle gorgée de vin, ses ongles longs faisant tinter le verre, puis le termina.
CENDRES
- « Bonjour. » Répondit-elle, simplement, d’un ton un peu sec.
La brune daigna relever les yeux vers lui seulement après quelques secondes, puis l’observa, avec lassitude, s’installer à ses côtés.
- « Et toi, je ne pensais pas que tu aimais encore autant te donner en spectacle. » piqua-t-elle, rejetant toute son attention vers son verre de vin.
Elle s’était montrée bourrue, nul doute là-dessus. Pourtant, il l’avait mérité. Elle n’appréciait guère les individus qui attiraient l’attention sur eux, ostensiblement. Le comportement du jeune homme démontrait de la bêtise simplement et si peu de retenue. Enfin, il était ainsi dans ses souvenirs et semblait avoir conservé ce fâcheux trait de caractère.
L’étudiante se souvenait d’une fois, parmi tant d’autres, où elle avait assisté à une de ses frasques. Une bagarre, encore une. Ils étaient tous deux assis en bordure de la ville de Kouyji, ville de leur enfance. Le soleil déclinait, ce qui annonçait un début de soirée doux et tranquille. Pourtant, rien ne se passa comme prévu. Un homme arriva, manifestement ivre. Il leur demanda une pièce ou deux, pour continuer à acheter son mauvais vin, très certainement. Et Destra se montra agressif dès les premières secondes. Certes, l’homme était dérangeant, mais le guerrier devait toujours exagérer et amplifier la situation, si bien que cela en devenait encore plus dérangeant. Ainsi, les épaules tendues comme un coq de combat, le front presque contre celui de l’ivrogne -Destra étant relativement grand pour son âge-, le voici qui se mettait à vociférer tant de menaces et d’insultes. Lorsqu’il se mit à frapper le pauvre homme, cela en était trop pour la jeune fille. Non pas qu’elle se souciait éperdument du sort de la pauvre âme… En revanche, le comportement de rustre sans cervelle de son ami la rebutait. Elle décida alors de rentrer chez elle, de fermer la porte de sa demeure, ainsi que celle de son histoire avec le jeune Hanet. Ce fut pour ainsi dire, ce qui marqua la fin de leur amitié. De surcroît, ils avaient choisi chacun un campus différent, ce qui creusa l’écart entre eux.
Enfin, tout cela appartenait à un passé révolu. La providence opéra pour les rassembler, alors autant profiter de ce moment. Elle s’était rendue en cette modeste taverne pour changer d’atmosphère et se détendre un peu. Alors, elle changea de ton, adoptant une voix plus calme et posée, bien que taquine.
- « Effectivement, nous nous sommes pas croisés depuis un long moment. J’ai appris pour ton œil. » dit-elle en observant le cache-œil noir de son interlocuteur. « Je t’épargnerais ainsi les détails de cette histoire, qui, j’en suis sûre, est absolument trépidante. » ajouta-t-elle, accompagné d’un léger rictus. « Dis-moi plutôt comment se déroulent tes études, j’espère que la rigueur et la discipline ont su s’ancrer dans ton cœur. »
Sur ces paroles espiègles, elle prit une nouvelle gorgée de vin, ses ongles longs faisant tinter le verre, puis le termina.
CENDRES
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Entre émeraude et azurite
Destra réagit sèchement aux quelques piques que lui lança son amie d’enfance. Il n’appréciait pas cela, la manière taquine de converser de la jeune brune ne manquait pas à Destra, bien qu’il sût que ce n’était pas méchant. Enfin, il n’avait jamais réellement réussi à lire en elle, c’était assez difficile.
« Je vois que tu es toujours aussi taquine Isolde. » dit-il d’un ton brut en fixant la jeune Malkyn de son œil droit. « Eh bien, mes études se passent très bien, j’ai trouvé un lieu où je peux me battre sans affoler les foules. Je suis en train de suivre un diplôme multidisciplinaire, qui me permettra de devenir espion ou autres. » Dit-il à son interlocutrice. Destra était un enfant turbulent, il ne se battait pas qu’à l’entrainement avec son paternel, il aimait aussi se battre avec la première personne venue qui osait l’importuner. Cela pouvait être lassant pour son entourage, mais Destra n’en avait que faire, tant qu’il pouvait frapper à sa guise. Il se souvint de sa dernière soirée avec la belle brune, il ne sut jamais si c’était à cause de son comportement qu’il ne l’avait pas revu, mais il s’en doutait au fond de lui. Il avait été particulièrement violent ce soir-là, ça ne lui avait pas déplu, bien au contraire.
Destra commanda à la demoiselle aux cheveux flamboyants deux verres de vin pour lui et la jeune mage, il avait remarqué à quel point son amie d’enfance appréciait ce délicieux liquide pourpre, au goût si atypique. D’autant plus que la région de Kyouji possédait d’excellents vins. Destra adorait partager un verre de vin avec des personnes qu’il appréciait, mais c’était assez rare puisque ces dernières se comptaient sur les doigts d’une main. C’était bien l’un des seuls moments où il appréciait la présence d’autrui.
« Et toi Isolde ? J’ai appris que tu étais partie étudier la magie noire à Ikusa, c’est assez loin d’ici. La ville ne te manque pas trop ? » dit-il à la jeune Malkyn. « Oh et j’espère que tu ne comptes pas me lancer de sort » ajouta-t-il en laissant s’échapper un léger rictus. Destra n’y connaissait pas grand-chose en magie. Pour dire vrai, ce n’était pas vraiment son fort. Destra était plutôt une brute qu’une tête pensante, mais il n’était pas idiot pour autant, du moins depuis son entrée à l’université. Il avait toujours une envie coriace d’approfondir ses connaissances, ça ne lui faisait pas de mal après tout, la magie pouvait aussi être un art de combat utilisé par les armées. C’est toujours bon de savoir se défendre contre cette dernière.
CENDRES
« Je vois que tu es toujours aussi taquine Isolde. » dit-il d’un ton brut en fixant la jeune Malkyn de son œil droit. « Eh bien, mes études se passent très bien, j’ai trouvé un lieu où je peux me battre sans affoler les foules. Je suis en train de suivre un diplôme multidisciplinaire, qui me permettra de devenir espion ou autres. » Dit-il à son interlocutrice. Destra était un enfant turbulent, il ne se battait pas qu’à l’entrainement avec son paternel, il aimait aussi se battre avec la première personne venue qui osait l’importuner. Cela pouvait être lassant pour son entourage, mais Destra n’en avait que faire, tant qu’il pouvait frapper à sa guise. Il se souvint de sa dernière soirée avec la belle brune, il ne sut jamais si c’était à cause de son comportement qu’il ne l’avait pas revu, mais il s’en doutait au fond de lui. Il avait été particulièrement violent ce soir-là, ça ne lui avait pas déplu, bien au contraire.
Destra commanda à la demoiselle aux cheveux flamboyants deux verres de vin pour lui et la jeune mage, il avait remarqué à quel point son amie d’enfance appréciait ce délicieux liquide pourpre, au goût si atypique. D’autant plus que la région de Kyouji possédait d’excellents vins. Destra adorait partager un verre de vin avec des personnes qu’il appréciait, mais c’était assez rare puisque ces dernières se comptaient sur les doigts d’une main. C’était bien l’un des seuls moments où il appréciait la présence d’autrui.
« Et toi Isolde ? J’ai appris que tu étais partie étudier la magie noire à Ikusa, c’est assez loin d’ici. La ville ne te manque pas trop ? » dit-il à la jeune Malkyn. « Oh et j’espère que tu ne comptes pas me lancer de sort » ajouta-t-il en laissant s’échapper un léger rictus. Destra n’y connaissait pas grand-chose en magie. Pour dire vrai, ce n’était pas vraiment son fort. Destra était plutôt une brute qu’une tête pensante, mais il n’était pas idiot pour autant, du moins depuis son entrée à l’université. Il avait toujours une envie coriace d’approfondir ses connaissances, ça ne lui faisait pas de mal après tout, la magie pouvait aussi être un art de combat utilisé par les armées. C’est toujours bon de savoir se défendre contre cette dernière.
CENDRES
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
Messages : 375
crédits : 1144
crédits : 1144
Entre Emeraude et Azurite
Feat Destra Hanet
Son ancien ami prenait la taquinerie de la brune relativement bien, il en avait l’habitude par le passé, Isolde conservait son caractère, tout comme lui. Il ne se vexait pas pour un rien et il supportait remarquablement bien son tempérament.
- « Un espion ? Tiens donc. Et, dis-moi, la plus belle qualité d’un espion ne serait-elle pas la discrétion ? » Elle marqua une pause, le temps de le laisser analyser ses propos. « Ce n’est tout de même pas malin d’avouer en plein milieu d’une taverne, ton futur métier d’espion. » Reprit-elle, presque en riant.
Elle trouvait la situation grotesque. Destra, en espion. Elle n’y croyait pas une seule seconde, comment ce rustre serait-il capable de faire profil bas.
La mage noire fut, cependant, intéressée par le nouveau verre de vin qui se déposa devant elle. La tenancière les servit avec grâce, laissant délicatement flotter le parfum enivrant de ses boucles rousses. La taverne demeurait plutôt miteuse, cela dit, elle comprenait les clients fidèles à la vue des courbes généreuses de sa gérante. Isolde porta la coupe à ses lèvres, se délectant de cet exquis nectar, qui colorait très légèrement sa langue et rosissait ses pommettes. Elle rabattit sa longue chevelure vers l’arrière, jetant un discret regard autour d’elle. Certains hommes se retournaient aussi en sa direction, la tenancière avait un peu de concurrence en ce début de soirée. L’idée l’amusait. L’étudiante reporta alors son attention sur son interlocuteur.
- « J’apprécie mes brefs retours à Kyouji. Cela dit, non, la ville ne me manque pas. Je n’ai pas vraiment la possibilité de ressentir ce manque. Les études me prennent beaucoup de temps, comme tu le sais très certainement. » Elle fit une pause, le temps de reprendre une petite gorgée de vin. « Je suis déterminée et très concentrée, pas de temps à perdre avec des frivolités. Quant aux sorts… me craindrais-tu, Destra ? » Répondit-elle, en le fixant du regard, le ton provocant.
Elle sourit, avant de se rasseoir confortablement contre son dossier. Les anciens camarades conversèrent ainsi, le temps de terminer leurs boissons respectives. Isolde refusa un troisième verre, elle tolérait avoir une quantité raisonnable d’alcool dans le sang, mais pas l’ivresse. Elle appréciait garder le contrôle total sur son esprit. Et sur celui des autres… Il lui vint une idée, après tout, Destra l’avait un peu titillée…
- « As-tu envie de poursuivre cette soirée en ma compagnie, Destra ? » Lui demanda-t-elle, en lui adressant un ravissant sourire. « Je te propose de flâner un peu dans les ruelles de la ville, le ciel s’y prête à merveille. »
La nuit tombée, les lueurs des bougies éclairant les rues de Kyouji, il était agréable de se balader. À l’extérieur de la taverne, la jeune Malkyn posa la main, avec douceur, sur le bras du guerrier, avant de lui accrocher le bras pour marcher à ses côtés. La petite idée dans son esprit avait germé et voilà qu’il était temps d’opérer ! La mage noire avait bien l’intention de mettre ses nouveaux apprentissages à l’épreuve. Elle possédait un don inné pour la séduction, puis, disons qu’avec Destra, le terrain semblait assez propice à cela. Avec un soupçon de magie, pour renforcer son pouvoir de séduction, elle allait tenter de se jouer un peu du guerrier… Elle le regarda dans les yeux, lui sourit, se concentrant sur sa propre aura, son pouvoir. Normalement, elle faisait cela en toute discrétion, son geste paraissait naturel. Si Destra ne se méfiait pas d’elle, le charme devrait opérer… Elle ricanait intérieurement et avait hâte de découvrir les passions et sentiments enfouis du bagarreur.
CENDRES
- « Un espion ? Tiens donc. Et, dis-moi, la plus belle qualité d’un espion ne serait-elle pas la discrétion ? » Elle marqua une pause, le temps de le laisser analyser ses propos. « Ce n’est tout de même pas malin d’avouer en plein milieu d’une taverne, ton futur métier d’espion. » Reprit-elle, presque en riant.
Elle trouvait la situation grotesque. Destra, en espion. Elle n’y croyait pas une seule seconde, comment ce rustre serait-il capable de faire profil bas.
La mage noire fut, cependant, intéressée par le nouveau verre de vin qui se déposa devant elle. La tenancière les servit avec grâce, laissant délicatement flotter le parfum enivrant de ses boucles rousses. La taverne demeurait plutôt miteuse, cela dit, elle comprenait les clients fidèles à la vue des courbes généreuses de sa gérante. Isolde porta la coupe à ses lèvres, se délectant de cet exquis nectar, qui colorait très légèrement sa langue et rosissait ses pommettes. Elle rabattit sa longue chevelure vers l’arrière, jetant un discret regard autour d’elle. Certains hommes se retournaient aussi en sa direction, la tenancière avait un peu de concurrence en ce début de soirée. L’idée l’amusait. L’étudiante reporta alors son attention sur son interlocuteur.
- « J’apprécie mes brefs retours à Kyouji. Cela dit, non, la ville ne me manque pas. Je n’ai pas vraiment la possibilité de ressentir ce manque. Les études me prennent beaucoup de temps, comme tu le sais très certainement. » Elle fit une pause, le temps de reprendre une petite gorgée de vin. « Je suis déterminée et très concentrée, pas de temps à perdre avec des frivolités. Quant aux sorts… me craindrais-tu, Destra ? » Répondit-elle, en le fixant du regard, le ton provocant.
Elle sourit, avant de se rasseoir confortablement contre son dossier. Les anciens camarades conversèrent ainsi, le temps de terminer leurs boissons respectives. Isolde refusa un troisième verre, elle tolérait avoir une quantité raisonnable d’alcool dans le sang, mais pas l’ivresse. Elle appréciait garder le contrôle total sur son esprit. Et sur celui des autres… Il lui vint une idée, après tout, Destra l’avait un peu titillée…
- « As-tu envie de poursuivre cette soirée en ma compagnie, Destra ? » Lui demanda-t-elle, en lui adressant un ravissant sourire. « Je te propose de flâner un peu dans les ruelles de la ville, le ciel s’y prête à merveille. »
La nuit tombée, les lueurs des bougies éclairant les rues de Kyouji, il était agréable de se balader. À l’extérieur de la taverne, la jeune Malkyn posa la main, avec douceur, sur le bras du guerrier, avant de lui accrocher le bras pour marcher à ses côtés. La petite idée dans son esprit avait germé et voilà qu’il était temps d’opérer ! La mage noire avait bien l’intention de mettre ses nouveaux apprentissages à l’épreuve. Elle possédait un don inné pour la séduction, puis, disons qu’avec Destra, le terrain semblait assez propice à cela. Avec un soupçon de magie, pour renforcer son pouvoir de séduction, elle allait tenter de se jouer un peu du guerrier… Elle le regarda dans les yeux, lui sourit, se concentrant sur sa propre aura, son pouvoir. Normalement, elle faisait cela en toute discrétion, son geste paraissait naturel. Si Destra ne se méfiait pas d’elle, le charme devrait opérer… Elle ricanait intérieurement et avait hâte de découvrir les passions et sentiments enfouis du bagarreur.
CENDRES
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Entre émeraude et azurite
Destra aimait beaucoup musarder en sillonnant les rues de la cité de Kyouji. Il haïssait être importuné pendant qu’il déambulait dans la ville, si bien que lorsque cela arrivait, par la simple demande d’un mendiant, il ne pouvait pas retenir ses pulsions sanguinaires et était guidé par ses poings déjà bien écorchés par les différentes bagarres de rue auxquelles il participait. En présence d’Isolde, il se promit de tout faire pour retenir ses pulsions. Il l’avait déjà déçue une fois, il ne voulait pas que cela recommence. D’autant plus qu’il se sentait particulièrement affriolé par la jeune brune ce soir-là. Il se demanda même si elle ne l’avait pas envouté, c’était une tâche si simple à accomplir sur Destra, lui qui n’était pas très assidu en cours de magie et qui, en plus, éprouvait déjà une certaine attirance envers son amie d’enfance.
Destra regarda la brune dans les yeux, passa sa main dans ses cheveux, remettant la mèche qui tombait devant ses yeux dans sa douce toison brune. Destra lui dit, d’une voix paisible et tranquille.
« Tu es resplendissante ce soir Isolde. Ta chevelure est tellement douce et soyeuse. La lumière de la lune se reflète à merveille dans tes magnifiques yeux émeraudes. Et ton parfum enivrant m’emplit de bonheur. »
Le jeune guerrier avait une folle envie de s’énerver, de hurler sur Isolde mais une force invisible le retenait. Il savait au fond de lui que quelque chose n’allait pas mais il était impuissant face à cela. Sa parole et ses mouvements n’étaient plus sous son commandement. Il croisa son bras avec celui de sa bien-aimée et ils continuèrent de voguer dans les rues de Kyouji. Ils croisèrent un pauvre homme miséreux, à l’apparence bien repoussante et à l’odeur plus que désagréable. Ce dernier était venu mendier une petite pièce au jeune Destra, certainement pour s’acheter de quoi se nourrir et s’abreuver. Destra avait une forte envie de lui infliger une rouste, mais au lieu de cela il lui tendit un sac de pièce, en serrant de toutes ses forces sa seconde main, comme si son poing était prêt à décoller.
« Tenez mon brave, voici quelques pièces dont vous en ferez bon usage j’en suis certain. Et prenez aussi cette dague, vous pourrez vous défendre contre les malotrus qui vous agresseront lors de votre quête. »
Le jeune homme venait de donner une bonne partie des pièces qu’il portait sur lui, mais aussi la dague qu’il avait fabriquée lui-même deux semaines plus tôt. La colère commençait à grandir en lui, mais rien à faire, il restait de marbre, incapable de déverser cette haine hors de lui. Les deux jeunes amis continuèrent leurs routes, allant en direction de l’un des restaurants les plus onéreux de la ville.
« Isolde ! Allons manger dans ce restaurant, c’est l’un des meilleurs de la ville, tu vas adorer. Et inutile de préciser que c’est moi qui t’invite. »
Les deux reikois entrèrent dans le restaurant, Destra aida sa dulcinée à s’installer, puis s’installa à son tour en face d’elle. Il commanda une bouteille de vin, la plus chère de la carte. Il regarda Isolde droit dans les yeux et lui dit d’une voix paisible ce qu’il avait sur le cœur.
« Tu sais Isolde, cela fait aujourd’hui des années que je pense à toi, tu me manques énormément. Je ne me vois pas faire ma vie sans toi. »
Une magnifique bouteille remplie de ce délicieux liquide pourpre arriva, Destra servit sa douce avec un sourire lui allant jusqu’aux oreilles.
CENDRES
Destra regarda la brune dans les yeux, passa sa main dans ses cheveux, remettant la mèche qui tombait devant ses yeux dans sa douce toison brune. Destra lui dit, d’une voix paisible et tranquille.
« Tu es resplendissante ce soir Isolde. Ta chevelure est tellement douce et soyeuse. La lumière de la lune se reflète à merveille dans tes magnifiques yeux émeraudes. Et ton parfum enivrant m’emplit de bonheur. »
Le jeune guerrier avait une folle envie de s’énerver, de hurler sur Isolde mais une force invisible le retenait. Il savait au fond de lui que quelque chose n’allait pas mais il était impuissant face à cela. Sa parole et ses mouvements n’étaient plus sous son commandement. Il croisa son bras avec celui de sa bien-aimée et ils continuèrent de voguer dans les rues de Kyouji. Ils croisèrent un pauvre homme miséreux, à l’apparence bien repoussante et à l’odeur plus que désagréable. Ce dernier était venu mendier une petite pièce au jeune Destra, certainement pour s’acheter de quoi se nourrir et s’abreuver. Destra avait une forte envie de lui infliger une rouste, mais au lieu de cela il lui tendit un sac de pièce, en serrant de toutes ses forces sa seconde main, comme si son poing était prêt à décoller.
« Tenez mon brave, voici quelques pièces dont vous en ferez bon usage j’en suis certain. Et prenez aussi cette dague, vous pourrez vous défendre contre les malotrus qui vous agresseront lors de votre quête. »
Le jeune homme venait de donner une bonne partie des pièces qu’il portait sur lui, mais aussi la dague qu’il avait fabriquée lui-même deux semaines plus tôt. La colère commençait à grandir en lui, mais rien à faire, il restait de marbre, incapable de déverser cette haine hors de lui. Les deux jeunes amis continuèrent leurs routes, allant en direction de l’un des restaurants les plus onéreux de la ville.
« Isolde ! Allons manger dans ce restaurant, c’est l’un des meilleurs de la ville, tu vas adorer. Et inutile de préciser que c’est moi qui t’invite. »
Les deux reikois entrèrent dans le restaurant, Destra aida sa dulcinée à s’installer, puis s’installa à son tour en face d’elle. Il commanda une bouteille de vin, la plus chère de la carte. Il regarda Isolde droit dans les yeux et lui dit d’une voix paisible ce qu’il avait sur le cœur.
« Tu sais Isolde, cela fait aujourd’hui des années que je pense à toi, tu me manques énormément. Je ne me vois pas faire ma vie sans toi. »
Une magnifique bouteille remplie de ce délicieux liquide pourpre arriva, Destra servit sa douce avec un sourire lui allant jusqu’aux oreilles.
CENDRES
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
Messages : 375
crédits : 1144
crédits : 1144
Entre Émeraude et Azurite
Feat Destra Hanet
Les deux étudiants de Drakstrang marchaient bras dessus bras dessous, flânaient à présent dans les ruelles sinueuses de Kyouji. Isolde riait toujours intérieurement, elle avait hâte d’assister à la parade amoureuse du guerrier. Et ce dernier s’exécuta, à merveille. À vrai dire, la mage en resta médusée, elle n’imaginait pas que Destra pût changer à ce point et elle se félicitait elle-même d’en être arrivée là ! Ceci restait un magnifique entraînement au sortilège de séduction. Elle ne put s’empêcher de rire lorsqu’elle sentit la main de son ancien ami dans ses cheveux. Le rustre se montrait à présent attentionné, quelle vaste blague ! Mais le meilleur était encore à venir, puisqu’il s’adonnait, après cela, à la poésie. Isolde demeurait amusée, et il fallait bien le reconnaître, assez stupéfaite de ses prouesses.
L’attitude du blond changea complètement, il paraissait méconnaissable, il traitait les individus qu’il croisait avec respect et bienveillance. Son altruisme s’avérait totalement irréel.
La mage accepta son invitation dans une auberge, elle utilisa le sort de séduction pour s’amuser, mais si elle pouvait en profiter davantage, elle n’allait pas s’en priver. Il avait l’air d’humeur généreuse. Isolde commanda un plat original et affreusement onéreux, à base de viande et de légumes parfaitement cuisinés. Elle prit aussi le meilleur vin disponible de cette remarquable auberge.
- « L’environnement est beaucoup plus agréable que la taverne miteuse où nous nous trouvions précédemment. C’est un véritable délice. Je te remercie, Destra, pour tant de générosités à mon encontre. » Dit-elle, en se pavanant.
Néanmoins, elle écarquilla les yeux suite à la révélation qu’il venait de lui faire. Son ancien ami demeurait, certes, prisonnier d’un sort. Mais, cette déclaration semblait sortir de son cœur. Possédait-il réellement des sentiments enfouis pour la brune et la magie contribuait à lui apporter le courage dont il manquait pour lui avouer… Non. Impossible. Isolde ria, puis balaya cette idée. Le guerrier savait parfaitement utiliser ses poings et toute sorte d’arme ; mais, parler sérieusement avec son âme et se montrer romantique et courtois, voilà qui ne faisait pas partie de ses qualités.
Le décor, raffiné et fastueux, plaisait à l’étudiante. Bien que la situation eût paru ubuesque, elle passait une soirée plutôt agréable. La lumière tamisée des bougies éclairait chaleureusement leur table, une douce musique régalait ses oreilles. Le vin l’enivrait doucement, elle dérogeait légèrement à ses principes. Aussi, cela aurait été offensant pour le divin nectar, de ne point s’en délecter.
- « Destra, tu sais, j’apprécie énormément la poésie. Saurais-tu me réciter de jolis poèmes, je te sens l’âme romantique et inspirée ce soir. » Lui dit-elle, en minaudant un peu. « Cela me ferait tant plaisir. » Certes, la mage abusait de la situation, elle s’attendait à un possible retour de bâton, alors autant jouer le jeu pleinement.
CENDRES
L’attitude du blond changea complètement, il paraissait méconnaissable, il traitait les individus qu’il croisait avec respect et bienveillance. Son altruisme s’avérait totalement irréel.
La mage accepta son invitation dans une auberge, elle utilisa le sort de séduction pour s’amuser, mais si elle pouvait en profiter davantage, elle n’allait pas s’en priver. Il avait l’air d’humeur généreuse. Isolde commanda un plat original et affreusement onéreux, à base de viande et de légumes parfaitement cuisinés. Elle prit aussi le meilleur vin disponible de cette remarquable auberge.
- « L’environnement est beaucoup plus agréable que la taverne miteuse où nous nous trouvions précédemment. C’est un véritable délice. Je te remercie, Destra, pour tant de générosités à mon encontre. » Dit-elle, en se pavanant.
Néanmoins, elle écarquilla les yeux suite à la révélation qu’il venait de lui faire. Son ancien ami demeurait, certes, prisonnier d’un sort. Mais, cette déclaration semblait sortir de son cœur. Possédait-il réellement des sentiments enfouis pour la brune et la magie contribuait à lui apporter le courage dont il manquait pour lui avouer… Non. Impossible. Isolde ria, puis balaya cette idée. Le guerrier savait parfaitement utiliser ses poings et toute sorte d’arme ; mais, parler sérieusement avec son âme et se montrer romantique et courtois, voilà qui ne faisait pas partie de ses qualités.
Le décor, raffiné et fastueux, plaisait à l’étudiante. Bien que la situation eût paru ubuesque, elle passait une soirée plutôt agréable. La lumière tamisée des bougies éclairait chaleureusement leur table, une douce musique régalait ses oreilles. Le vin l’enivrait doucement, elle dérogeait légèrement à ses principes. Aussi, cela aurait été offensant pour le divin nectar, de ne point s’en délecter.
- « Destra, tu sais, j’apprécie énormément la poésie. Saurais-tu me réciter de jolis poèmes, je te sens l’âme romantique et inspirée ce soir. » Lui dit-elle, en minaudant un peu. « Cela me ferait tant plaisir. » Certes, la mage abusait de la situation, elle s’attendait à un possible retour de bâton, alors autant jouer le jeu pleinement.
CENDRES
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Entre émeraude et azurite
« Ta voix angélique me fait rêver Isolde, elle est d’autant plus belle que dans les lointains souvenirs que nous partageons ensemble, aussi merveilleux soient-ils. Laisse-moi y trouver l’inspiration dont j’ai désespérément besoin pour te dédicacer un poème qui tente tant bien que mal d’égaler l’éclat scintillant de ta beauté, mon amour. »
Destra était lui-même étonné par les paroles qu’il venait de prononcer. La mage était puissante, mais tout de même, c’était un guerrier sans cervelle, où avait-il appris à s’exprimer de la sorte ? Isolde allait indéniablement avoir son poème. Destra n’était pas très brillant lorsqu’il s’agissait de s’exprimer tout en poésie, ni même de s’exprimer avec autre chose que ses allonges, mais il pouvait bien faire un effort pour élaborer les plus beaux éloges pour sa tendre. Il était épris d’Isolde depuis son plus jeune âge, la belle brune lui faisait beaucoup d’effet pendant leur jeunesse, mais ça, elle ne le sut pas, en tout cas pas officiellement.
Destra ressentit un mal de crâne grandissant. Les ondes sonores provoquées par les instruments ambiançant la salle de l’auberge reikoise résonnaient dans sa tête, tel l’écho sourd provoqué par une avalanche dans les vallées du Grand Nord. La lumière qui émanait des bougies lui semblait de plus en plus agressive, telle une boule de feu grandissante, plus éblouissante encore que le soleil. Destra dérailla totalement et tint un discours incompréhensible, le regard terrifiant, la paupière inférieure formant une poche sombre et la voix beaucoup plus âcre que précédemment.
« Tu sais Isolde, j’ai toujours rêvé de ce moment, du moins, par le passé. Ce jour-là, j’étais pour ainsi dire mort, la scène que je venais de vivre m’avait rendu totalement inerte, incapable de faire le moindre mouvement, je tremblais. À mon réveil, je me suis juré de tuer ces barbares, tous jusqu’au dernier, je veux les anéantir. Ainsi peut-être arrêtera-t-elle de me hanter. C’est la promesse que je lui ai faite après tout. Mon désir de vengeance me ronge, je ne suis devenu qu’un horrible monstre sans cœur, une bête sauvage incapable de ressentir le moindre sentiment, emprisonné dans ce corps d’humain. Plongé au fond de l’abime, dans les profondeurs du désespoir,
Pourquoi a-t-il décidé de la pourfendre, que dis-je, c’était bien plus horrible que cela, c’était inhumain. Il l’a éventré à en faire ressortir ses boyaux, il a arraché des lambeaux de chair à ses os, la rependant au sol, morceau par morceau, devant mon regard, devant le garçon qui se prenait pour un guerrier alors qu’il était totalement impuissant face à tant d’horreur. Pourquoi a-t-elle dû mourir, elle ne méritait pas de mourir. Pourquoi a-t-il fait cela ?
Ces effluves de chair putride qui émanent de ses mains ne mentent pas, ce chien est un meurtrier. Je vais le tuer, il ne mérite pas sa place. Je vais lui donner une mort aussi atroce que celle que ma sœur a subie par sa faute. Je suis certain que ça la rendrait heureuse, je vais lui offrir sa tête ! Je le jure sur tout ce qui m’est de plus cher. Je commencerai par lui arracher les yeux, afin de… »
Le guerrier était légèrement dérangé. Il n’était pas rare que ce dernier ait des phases quelque peu extrêmes. Sa rancœur envers ce barbare, et surtout, son empereur pouvait parfois prendre le dessus sur lui, comme si ce n’était plus la même personne. Après tout c’était indirectement de la faute de l’empereur actuel que sa sœur avait perdu la vie durant le siège de Kyouji. Il restait cependant d’une loyauté extrême envers son dirigeant, il savait très bien que sa vie reposait sur la personne qui était assise sur le trône et donc, qu’il devait tout faire pour le maintenir dessus. Lorsque ce genre de phase lui arrivait, Destra ne gardait aucun souvenir des derniers instants, comme si pour lui, rien ne s’était passé. Depuis le tragique jour qui frappa sa famille, Destra était hanté par le fantôme de feu sa petite sœur Aiel. Il ne s’en était jamais vraiment remis.
Destra se stoppa net dans sa tirade insoutenable. Son regard s’éclaircissait de nouveau, sa voix redevint douce et paisible. L’ambiance tamisée de cette auberge était très romantique, habituellement ça ne plairait pas à Destra, mais ce soir c’était fort différent. Hormis cet égarement, il était d’un romantisme inexpugnable. Son regard était plongé dans les yeux émeraude de sa bien-aimée. Ses mains tentaient farouchement de cajoler tendrement celle de sa belle. Le repas fut servi rapidement, deux énormes pièces d’origine bovine, tendres et rouges, tout ce que Destra appréciait. Une fois le plat principal fini, Destra se leva et alla aux côtés d’Isolde, il s’agenouilla, prit sa main et, d’un élan de courage, se lança à la conquête du cœur de la brune.
Dans le doux éclat de tes yeux verts
Isolde, une étoile parmi les ténèbres
Ta beauté brune, mystère profond,
Éveille en moi un doux frisson.
Comme l’ombre d’une nuit étoilée
Ton regard ensorcelle mon âme égarée
Les ténèbres de la nuit ne m’effrayent point
La lumière de tes yeux les dissipant au loin
Pour toi mon amour, je serais prêt à tout
Gravir le mont Kazan, durant son courroux
Franchir le berceau, mer intérieure
Traverser le désert du Reike, souffrant de sa chaleur
Durant tant d’année tu as été mon amie
Puis nous nous sommes perdus dans l’oublie
Aujourd’hui je t’ai retrouvé, toi Isolde Malkyn
Je l’avoue aujourd’hui je rêve que tu me câlines
CENDRES
Destra était lui-même étonné par les paroles qu’il venait de prononcer. La mage était puissante, mais tout de même, c’était un guerrier sans cervelle, où avait-il appris à s’exprimer de la sorte ? Isolde allait indéniablement avoir son poème. Destra n’était pas très brillant lorsqu’il s’agissait de s’exprimer tout en poésie, ni même de s’exprimer avec autre chose que ses allonges, mais il pouvait bien faire un effort pour élaborer les plus beaux éloges pour sa tendre. Il était épris d’Isolde depuis son plus jeune âge, la belle brune lui faisait beaucoup d’effet pendant leur jeunesse, mais ça, elle ne le sut pas, en tout cas pas officiellement.
Destra ressentit un mal de crâne grandissant. Les ondes sonores provoquées par les instruments ambiançant la salle de l’auberge reikoise résonnaient dans sa tête, tel l’écho sourd provoqué par une avalanche dans les vallées du Grand Nord. La lumière qui émanait des bougies lui semblait de plus en plus agressive, telle une boule de feu grandissante, plus éblouissante encore que le soleil. Destra dérailla totalement et tint un discours incompréhensible, le regard terrifiant, la paupière inférieure formant une poche sombre et la voix beaucoup plus âcre que précédemment.
« Tu sais Isolde, j’ai toujours rêvé de ce moment, du moins, par le passé. Ce jour-là, j’étais pour ainsi dire mort, la scène que je venais de vivre m’avait rendu totalement inerte, incapable de faire le moindre mouvement, je tremblais. À mon réveil, je me suis juré de tuer ces barbares, tous jusqu’au dernier, je veux les anéantir. Ainsi peut-être arrêtera-t-elle de me hanter. C’est la promesse que je lui ai faite après tout. Mon désir de vengeance me ronge, je ne suis devenu qu’un horrible monstre sans cœur, une bête sauvage incapable de ressentir le moindre sentiment, emprisonné dans ce corps d’humain. Plongé au fond de l’abime, dans les profondeurs du désespoir,
Pourquoi a-t-il décidé de la pourfendre, que dis-je, c’était bien plus horrible que cela, c’était inhumain. Il l’a éventré à en faire ressortir ses boyaux, il a arraché des lambeaux de chair à ses os, la rependant au sol, morceau par morceau, devant mon regard, devant le garçon qui se prenait pour un guerrier alors qu’il était totalement impuissant face à tant d’horreur. Pourquoi a-t-elle dû mourir, elle ne méritait pas de mourir. Pourquoi a-t-il fait cela ?
Ces effluves de chair putride qui émanent de ses mains ne mentent pas, ce chien est un meurtrier. Je vais le tuer, il ne mérite pas sa place. Je vais lui donner une mort aussi atroce que celle que ma sœur a subie par sa faute. Je suis certain que ça la rendrait heureuse, je vais lui offrir sa tête ! Je le jure sur tout ce qui m’est de plus cher. Je commencerai par lui arracher les yeux, afin de… »
Le guerrier était légèrement dérangé. Il n’était pas rare que ce dernier ait des phases quelque peu extrêmes. Sa rancœur envers ce barbare, et surtout, son empereur pouvait parfois prendre le dessus sur lui, comme si ce n’était plus la même personne. Après tout c’était indirectement de la faute de l’empereur actuel que sa sœur avait perdu la vie durant le siège de Kyouji. Il restait cependant d’une loyauté extrême envers son dirigeant, il savait très bien que sa vie reposait sur la personne qui était assise sur le trône et donc, qu’il devait tout faire pour le maintenir dessus. Lorsque ce genre de phase lui arrivait, Destra ne gardait aucun souvenir des derniers instants, comme si pour lui, rien ne s’était passé. Depuis le tragique jour qui frappa sa famille, Destra était hanté par le fantôme de feu sa petite sœur Aiel. Il ne s’en était jamais vraiment remis.
Destra se stoppa net dans sa tirade insoutenable. Son regard s’éclaircissait de nouveau, sa voix redevint douce et paisible. L’ambiance tamisée de cette auberge était très romantique, habituellement ça ne plairait pas à Destra, mais ce soir c’était fort différent. Hormis cet égarement, il était d’un romantisme inexpugnable. Son regard était plongé dans les yeux émeraude de sa bien-aimée. Ses mains tentaient farouchement de cajoler tendrement celle de sa belle. Le repas fut servi rapidement, deux énormes pièces d’origine bovine, tendres et rouges, tout ce que Destra appréciait. Une fois le plat principal fini, Destra se leva et alla aux côtés d’Isolde, il s’agenouilla, prit sa main et, d’un élan de courage, se lança à la conquête du cœur de la brune.
Dans le doux éclat de tes yeux verts
Isolde, une étoile parmi les ténèbres
Ta beauté brune, mystère profond,
Éveille en moi un doux frisson.
Comme l’ombre d’une nuit étoilée
Ton regard ensorcelle mon âme égarée
Les ténèbres de la nuit ne m’effrayent point
La lumière de tes yeux les dissipant au loin
Pour toi mon amour, je serais prêt à tout
Gravir le mont Kazan, durant son courroux
Franchir le berceau, mer intérieure
Traverser le désert du Reike, souffrant de sa chaleur
Durant tant d’année tu as été mon amie
Puis nous nous sommes perdus dans l’oublie
Aujourd’hui je t’ai retrouvé, toi Isolde Malkyn
Je l’avoue aujourd’hui je rêve que tu me câlines
CENDRES
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
Messages : 375
crédits : 1144
crédits : 1144
Entre Émeraude et Azurite
Feat Destra Hanet
Tandis que Destra continuait ses louanges envers la brune, celle-ci fut une nouvelle fois surprise par les mots employés par le guerrier. Elle trouvait de la poésie dans son langage et prenait plaisir, étonnement, à l’écouter. Après, Isolde, bien que mélancolique, ne s’attardait pas avec le romantisme exacerbé. Néanmoins, de temps en temps, profiter de ce genre de situation et entendre l’ode faite à sa personne, ne pouvait que l’enchanter. Elle sourit légèrement, puis commença le repas servi par l’aubergiste. À peine eut-elle prit une bouchée, que ses papilles se ravirent. Un mets délicieux et raffiné, qu’elle accompagna avec le vin, un doux plaisir.
Puis, de manière inattendue, Destra vint troubler le dîner de la brune. S’ensuivit une longue tirade, dont Isolde peinait à en comprendre le sens. Elle le regardait fixement, cherchant à analyser les mots qui sortaient de sa bouche. Les barbares ? Mais de quoi parlait-il, d’une attaque qu’il avait vécue lors d’une mission dans les terres du Nord peut-être… Elle ne savait pas exactement en quoi consistait les entraînements des guerriers assassins de Drakstrang. Ce qui en ressortait, c’était un lourd désir de tuer. Elle ne lui connaissait pas ce trait de caractère. Les deux jeunes gens avaient été si longtemps éloignés, évidemment, chacun avait changé, mûri et évolué avec sa propre histoire. Cela dit, celle de Destra semblait avoir été bien sombre. Même tragique, en entendant la suite de son discours. Une femme le hantait, mais qui cela pouvait-il bien être, Isolde l’ignorait, là encore. Elle restait totalement perdue, l’écoutant, cependant, attentivement. Les mots de son ancien ami, auparavant teintés d’un certain lyrisme, devenaient à présent morbides. Des phrases lugubres sortaient de la bouche du guerrier, tranchant complètement avec cet agréable début de soirée. Une personne était morte et il s’en voulait, visiblement. Plus encore, Destra ressentait un fort désir de vengeance. Isolde ne savait plus comment agir à cet instant, elle restait déroutée. Elle aurait apprécié couper court à cette situation gênante. Pour autant, elle voulait savoir le fin mot de l’histoire. Oh ! Il parlait de sa sœur. Isolde l’apercevait de temps en temps, ils n’allaient pas chez l’un ou chez l’autre, la brune ne connaissait que très peu l’entourage du guerrier. Mais qui voulait-il faire payer, quel était l’homme responsable de la mort de sa petite sœur… Elle ne savait absolument rien de cette sinistre histoire.
L’étudiante tenta de rassembler ses pensées, faire le tri dans tout ce qu’elle venait d’entendre, de manière à lui répondre, à dire quelque chose. N’importe quoi. Mais aucun mot ne sortait de sa bouche. La jeune Malkyn ne comprenait absolument pas ce qu’il venait de se passer. Elle jeta des regards inquiets vers l’assemblée autour d’eux, craignant qu’il fût entendu. Par chance, cela ne fut pas le cas. La musique jouée par les troubadours se chargeait de camoufler le bruit de leur conversation.
Alors qu’elle allait sortir de son mutisme, Destra se leva. Isolde le suivait d’un regard inquiet s’approcher d’elle. Elle le laissa prendre sa main, alors que suite à ce qu’il venait de se passer, elle n’en avait pas la moindre envie. Et écouta les mots suivants s’élever à son adresse. Le poème. Avec tout ceci, elle avait totalement oublié la requête qu’elle lui avait précédemment formulée. Elle écoutait, les vers semblaient jolis, le rythme désordonné, mais peu importait. Cela dit, même cette ode à son encontre ne permettait pas d’effacer l’évènement précédent.
La mage attendit que Destra eût repris sa place, que les regards ne fussent plus tournés vers eux, avant de prendre la parole.
- « Je te remercie pour le poème, il est très réussi. » Elle sourit faiblement, avant de poursuivre. « C’était une magnifique soirée et un délicieux repas, Destra. À présent, je vais te laisser retourner à tes occupations. Un homme tel que toi a, j’en suis certaine, des milliers de choses à faire ! »
Ce n’était pas courageux de la part de l’étudiante, effectivement. Cependant, son ancien ami l’inquiétait, il semblait plutôt dérangé. Son petit tour de magie noire n’avait peut-être pas arrangé les choses. Elle se leva alors, souriant une dernière fois, par simple politesse, avant de tenter de prendre congé de Destra, par la ruelle.
Elle désirait le fuir au plus vite, dès lors que leur lien serait brisé, le sort n’allait plus opérer. Et un Destra, tel qu’elle l’avait vu et de plus, contrarié… Isolde préférait ne pas avoir à l’affronter. Elle pressait alors le pas, s’engouffrant plus profondément dans la ruelle, ne pressentant pas que le guerrier se trouvait presque sur ses talons.
CENDRES
Puis, de manière inattendue, Destra vint troubler le dîner de la brune. S’ensuivit une longue tirade, dont Isolde peinait à en comprendre le sens. Elle le regardait fixement, cherchant à analyser les mots qui sortaient de sa bouche. Les barbares ? Mais de quoi parlait-il, d’une attaque qu’il avait vécue lors d’une mission dans les terres du Nord peut-être… Elle ne savait pas exactement en quoi consistait les entraînements des guerriers assassins de Drakstrang. Ce qui en ressortait, c’était un lourd désir de tuer. Elle ne lui connaissait pas ce trait de caractère. Les deux jeunes gens avaient été si longtemps éloignés, évidemment, chacun avait changé, mûri et évolué avec sa propre histoire. Cela dit, celle de Destra semblait avoir été bien sombre. Même tragique, en entendant la suite de son discours. Une femme le hantait, mais qui cela pouvait-il bien être, Isolde l’ignorait, là encore. Elle restait totalement perdue, l’écoutant, cependant, attentivement. Les mots de son ancien ami, auparavant teintés d’un certain lyrisme, devenaient à présent morbides. Des phrases lugubres sortaient de la bouche du guerrier, tranchant complètement avec cet agréable début de soirée. Une personne était morte et il s’en voulait, visiblement. Plus encore, Destra ressentait un fort désir de vengeance. Isolde ne savait plus comment agir à cet instant, elle restait déroutée. Elle aurait apprécié couper court à cette situation gênante. Pour autant, elle voulait savoir le fin mot de l’histoire. Oh ! Il parlait de sa sœur. Isolde l’apercevait de temps en temps, ils n’allaient pas chez l’un ou chez l’autre, la brune ne connaissait que très peu l’entourage du guerrier. Mais qui voulait-il faire payer, quel était l’homme responsable de la mort de sa petite sœur… Elle ne savait absolument rien de cette sinistre histoire.
L’étudiante tenta de rassembler ses pensées, faire le tri dans tout ce qu’elle venait d’entendre, de manière à lui répondre, à dire quelque chose. N’importe quoi. Mais aucun mot ne sortait de sa bouche. La jeune Malkyn ne comprenait absolument pas ce qu’il venait de se passer. Elle jeta des regards inquiets vers l’assemblée autour d’eux, craignant qu’il fût entendu. Par chance, cela ne fut pas le cas. La musique jouée par les troubadours se chargeait de camoufler le bruit de leur conversation.
Alors qu’elle allait sortir de son mutisme, Destra se leva. Isolde le suivait d’un regard inquiet s’approcher d’elle. Elle le laissa prendre sa main, alors que suite à ce qu’il venait de se passer, elle n’en avait pas la moindre envie. Et écouta les mots suivants s’élever à son adresse. Le poème. Avec tout ceci, elle avait totalement oublié la requête qu’elle lui avait précédemment formulée. Elle écoutait, les vers semblaient jolis, le rythme désordonné, mais peu importait. Cela dit, même cette ode à son encontre ne permettait pas d’effacer l’évènement précédent.
La mage attendit que Destra eût repris sa place, que les regards ne fussent plus tournés vers eux, avant de prendre la parole.
- « Je te remercie pour le poème, il est très réussi. » Elle sourit faiblement, avant de poursuivre. « C’était une magnifique soirée et un délicieux repas, Destra. À présent, je vais te laisser retourner à tes occupations. Un homme tel que toi a, j’en suis certaine, des milliers de choses à faire ! »
Ce n’était pas courageux de la part de l’étudiante, effectivement. Cependant, son ancien ami l’inquiétait, il semblait plutôt dérangé. Son petit tour de magie noire n’avait peut-être pas arrangé les choses. Elle se leva alors, souriant une dernière fois, par simple politesse, avant de tenter de prendre congé de Destra, par la ruelle.
Elle désirait le fuir au plus vite, dès lors que leur lien serait brisé, le sort n’allait plus opérer. Et un Destra, tel qu’elle l’avait vu et de plus, contrarié… Isolde préférait ne pas avoir à l’affronter. Elle pressait alors le pas, s’engouffrant plus profondément dans la ruelle, ne pressentant pas que le guerrier se trouvait presque sur ses talons.
CENDRES
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Entre émeraude et azurite
« J’ai beaucoup aimé ce moment passé à tes côtés Isolde, ce fut très agréable et enrichissant. Tu es toujours aussi ravissante que par le passé. J’espère sincèrement que l’on se retrouvera. »
Destra fit un grand sourire à son amie d’enfance et la regarda partir. Il était plongé dans ses pensées, ce moment qu’il venait de passer en compagnie de la jeune Malkyn allait être inoubliable, mais pas pour les raisons qu’il imaginait. En cet instant, il était fou amoureux de la brune, peut-être allait-il la demander en mariage dans les jours à venir. Il se posait tant de questions, mais il était tant d’aller payer. Destra se leva et se dirigea, heureux, vers l’aubergiste.
À l’instant où Isolde franchit la porte, Destra ressentit une sensation étrange, la voix de la brune résonnait dans sa tête, comme si elle était en train de lui murmurer des ordres, mais la belle était déjà partie. Le guerrier resta une dizaine de secondes sans faire un mouvement, puis, reprit le contrôle total de son corps et de son esprit. Il comprit que la jeune mage noire venait de se jouer de lui à l’aide d’un sortilège. Elle l’avait transformé selon ses désirs, et avait profité de son argent pour obtenir un délicieux repas, ainsi que de lui pour se divertir. Il se doutait qu’Isolde était capable de tels actes à l’encontre des personnes qu’elle rencontrait, mais il était loin d’imaginer qu’elle le lui ferait le jour de leur retrouvaille, après tant d’années passées sans se voir. Destra commençait à sentir la rage monter en lui. Il garda tout de même son calme pour s’adresser à l’aubergiste. Il avait besoin de ce derniers pour connaitre tous les détails de ses échanges avec Isolde. Il prit donc la parole avec un grand sourire et une voix calme.
« Bonsoir, le repas était excellent. »
« Bonsoir monsieur Hanet, je suis vraiment ravi de l’entendre. »
« Je n’ai jamais été aussi romantique, j’ai même récité un poème à cette jeune femme, que j’ai moi-même crée. »
« Effectivement ce n’est pas dans vos habitudes, c’est la première fois que vous venez accompagné d’une ravissante femme. »
« Je dois rattraper cette femme, combien vous dois-je ? »
« Les deux repas, vingt-trois pièces d’argents. Notre meilleure bouteille de vin, treize pièces d’argents. Ce qui fait un total de trente-six pièce d’argent s’il vous plaît »
« C’est extrêmement cher, elle s’est bien régalée. J’arrondi à quatre pièces d’or, dites-moi ou elle est partie s’il vous plaît. »
« Bien sûr, elle est partie dans une ruelle à droite de la sortie »
« Je vous remercie, bonne continuation »
« Merci, vous de même »
Le jeune guerrier quitta précipitamment l’auberge. Ayant une grande connaissance de la ville, le borgne se dirigea dans une ruelle adjacente à celle empruntée par Isolde. Destra était un jeune homme très rapide, il usa de ce pouvoir pour passer devant Isolde et ainsi surgir devant elle. Il voulait savoir pourquoi la jeune femme avait usé de sa magie sur lui. Mais lui posé simplement la question serait trop simple. Il repensait au moment où la jeune Malkyn le quitta, elle avait l’air d’être en détresse. Qu’avait-il fait pour cela ? Le jeune homme n’en savait rien, mais il comptait bien l’effrayer encore plus. Destra avait beau être très bagarreur, jamais il ne frapperait une femme, en tout cas pas si sa vie n’était pas mise en danger. Après quelques minutes à parcourir la petite ruelle, Destra tourna en direction d’Isolde. Il surgit devant elle, la regarda et lui adressa la parole avec un regard terrifiant et une voix extrêmement légère et posée.
« Tu es contente de me revoir Isolde ? Tu voulais me séduire après tout non ? C’est bien l’objectif que tu avais en tête lorsque tu m’as ensorcelé ? C’est dommage, j’avais déjà une certaine affection envers toi. Tu m’as tourné en ridicule en public, ma réputation risque d’être terni par ta faute. Enfin, vois le bon côté des choses, tu voulais que je te désirs, et bien maintenant c’est chose faite. Je ne vais plus te lâcher, je vais te suivre partout Isolde. »
CENDRES
Destra fit un grand sourire à son amie d’enfance et la regarda partir. Il était plongé dans ses pensées, ce moment qu’il venait de passer en compagnie de la jeune Malkyn allait être inoubliable, mais pas pour les raisons qu’il imaginait. En cet instant, il était fou amoureux de la brune, peut-être allait-il la demander en mariage dans les jours à venir. Il se posait tant de questions, mais il était tant d’aller payer. Destra se leva et se dirigea, heureux, vers l’aubergiste.
À l’instant où Isolde franchit la porte, Destra ressentit une sensation étrange, la voix de la brune résonnait dans sa tête, comme si elle était en train de lui murmurer des ordres, mais la belle était déjà partie. Le guerrier resta une dizaine de secondes sans faire un mouvement, puis, reprit le contrôle total de son corps et de son esprit. Il comprit que la jeune mage noire venait de se jouer de lui à l’aide d’un sortilège. Elle l’avait transformé selon ses désirs, et avait profité de son argent pour obtenir un délicieux repas, ainsi que de lui pour se divertir. Il se doutait qu’Isolde était capable de tels actes à l’encontre des personnes qu’elle rencontrait, mais il était loin d’imaginer qu’elle le lui ferait le jour de leur retrouvaille, après tant d’années passées sans se voir. Destra commençait à sentir la rage monter en lui. Il garda tout de même son calme pour s’adresser à l’aubergiste. Il avait besoin de ce derniers pour connaitre tous les détails de ses échanges avec Isolde. Il prit donc la parole avec un grand sourire et une voix calme.
« Bonsoir, le repas était excellent. »
« Bonsoir monsieur Hanet, je suis vraiment ravi de l’entendre. »
« Je n’ai jamais été aussi romantique, j’ai même récité un poème à cette jeune femme, que j’ai moi-même crée. »
« Effectivement ce n’est pas dans vos habitudes, c’est la première fois que vous venez accompagné d’une ravissante femme. »
« Je dois rattraper cette femme, combien vous dois-je ? »
« Les deux repas, vingt-trois pièces d’argents. Notre meilleure bouteille de vin, treize pièces d’argents. Ce qui fait un total de trente-six pièce d’argent s’il vous plaît »
« C’est extrêmement cher, elle s’est bien régalée. J’arrondi à quatre pièces d’or, dites-moi ou elle est partie s’il vous plaît. »
« Bien sûr, elle est partie dans une ruelle à droite de la sortie »
« Je vous remercie, bonne continuation »
« Merci, vous de même »
Le jeune guerrier quitta précipitamment l’auberge. Ayant une grande connaissance de la ville, le borgne se dirigea dans une ruelle adjacente à celle empruntée par Isolde. Destra était un jeune homme très rapide, il usa de ce pouvoir pour passer devant Isolde et ainsi surgir devant elle. Il voulait savoir pourquoi la jeune femme avait usé de sa magie sur lui. Mais lui posé simplement la question serait trop simple. Il repensait au moment où la jeune Malkyn le quitta, elle avait l’air d’être en détresse. Qu’avait-il fait pour cela ? Le jeune homme n’en savait rien, mais il comptait bien l’effrayer encore plus. Destra avait beau être très bagarreur, jamais il ne frapperait une femme, en tout cas pas si sa vie n’était pas mise en danger. Après quelques minutes à parcourir la petite ruelle, Destra tourna en direction d’Isolde. Il surgit devant elle, la regarda et lui adressa la parole avec un regard terrifiant et une voix extrêmement légère et posée.
« Tu es contente de me revoir Isolde ? Tu voulais me séduire après tout non ? C’est bien l’objectif que tu avais en tête lorsque tu m’as ensorcelé ? C’est dommage, j’avais déjà une certaine affection envers toi. Tu m’as tourné en ridicule en public, ma réputation risque d’être terni par ta faute. Enfin, vois le bon côté des choses, tu voulais que je te désirs, et bien maintenant c’est chose faite. Je ne vais plus te lâcher, je vais te suivre partout Isolde. »
CENDRES
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
Messages : 375
crédits : 1144
crédits : 1144
Entre Émeraude et Azurite
Feat Destra Hanet
Isolde pressait le pas, bien décidée à en finir avec cette soirée, en même temps qu’avec tout potentiel lien avec son ancien ami. Elle le trouvait vraiment déséquilibré, quelque chose n’allait pas chez lui. Une attitude bien plus que versatile. Le pire dans cette situation, c’était qu’il ne semblait même pas s’en être rendu compte… Comment une personne pouvait tenir ce genre de discours, haineux et féroce, sans même en avoir un quelconque souvenir. Cela semblait insensé. Isolde pouvait, bien entendu, comprendre que la perte de sa petite sœur, devant ses yeux de plus, fut un évènement tragique. Elle ne parvenait pas à se mettre complètement à sa place, cependant, dans une certaine mesure, elle imaginait ce qu’il pouvait endurer, ayant un frère. Elle n’imaginait pas qu’il puisse lui arriver une chose aussi terrible. Mais, de là à en perdre totalement la raison et vociférer des choses absolument aberrantes, dans un lieu public, non. Cela, elle ne le tolérait pas. La retenue et la bienséance, des qualités que ne possédaient aucunement Destra. Le mental du guerrier s’en trouvait affaiblit et disposé aux divagations.
Alors que la brune décidait de chasser de son esprit, tant bien que mal, l’évènement précédent, elle fut surprise de ressentir comme une présence, non loin d’elle. Elle se retourna doucement, mais personne à l’horizon. Étrange. Elle se dépêcha plus encore, de manière à gagner le prochain croisement et retomber sur l’artère principale du quartier. Lorsque soudainement, Destra fit son apparition devant elle. Il s’était montré incroyablement rapide, hormis son léger ressenti et cette sensation d’être suivie, elle ne l’avait pas vu s’approcher. Sans doute avait-il un pouvoir particulier concernant la vitesse amplifiée.
Le regard du guerrier lui faisait froid dans le dos. Sa voix, quant à elle, demeurait incroyablement calme, presque impassible. Pourtant, elle sentait qu’il désirait la menacer, l’affoler. Et à vrai dire, elle ne se sentait pas sereine. Elle n’était pas totalement apeurée, mais les mots rudes de son ancien ami, sonnaient comme un avertissement.
- « Me suivre partout ? Ne sois pas ridicule, Destra. Comment ferais-tu avec l’Université ? Dois-je te rappeler que Kyouji est à six jours, à cheval, de mon campus ? Non, ce n’est pas sérieux. » Dit-elle, dans un petit rire provocateur. Évidemment, l’étudiante n’en menait pas large. Pour autant, elle ne voulait rien lui montrer de sa faiblesse. Sinon, c’était lui donner ce qu’il voulait, le laisser gagner, en plus de lui offrir un moyen de pression sur elle. « Néanmoins, tu as raison. J’ai mal agi. À vrai dire, je voulais juste te faire une petite farce, entre anciens amis, se rappeler du bon vieux temps, vois-tu. » Reprit-elle, en essayant d’adopter l’expression la plus franche possible. « Toutefois, navrée si la blague ne t’a pas plu. »
Elle espérait que ses quelques excuses, -non sincères, mais cela, il n’était pas censé le savoir- pouvaient apaiser le cœur du guerrier. La mage souhaitait également lui reparler de ce qu’il avait dit, du moins en partie. Lui apporter ses condoléances pour sa sœur. Seulement, elle ignorait si le moment était approprié. Elle attendait déjà de savoir si ses paroles le calmaient un peu. Elle tenta, dans un même temps, de regagner l’artère, en marchant délicatement vers celle-ci, sans avoir l’air de fuir.
- « Je te rembourserai, bien évidemment, le prix de l’auberge puis celui du vin. L’objectif n’étant pas de profiter de toi, je te l’assure. » Elle mentait, encore une fois. Mais après tout, elle aussi, possédait de l’argent. C’était simplement pour elle un moyen de prouver qu’elle pouvait obtenir ce qu’elle voulait. Et non, de recueillir l’aumône, elle n’en avait pas besoin.
CENDRES
Alors que la brune décidait de chasser de son esprit, tant bien que mal, l’évènement précédent, elle fut surprise de ressentir comme une présence, non loin d’elle. Elle se retourna doucement, mais personne à l’horizon. Étrange. Elle se dépêcha plus encore, de manière à gagner le prochain croisement et retomber sur l’artère principale du quartier. Lorsque soudainement, Destra fit son apparition devant elle. Il s’était montré incroyablement rapide, hormis son léger ressenti et cette sensation d’être suivie, elle ne l’avait pas vu s’approcher. Sans doute avait-il un pouvoir particulier concernant la vitesse amplifiée.
Le regard du guerrier lui faisait froid dans le dos. Sa voix, quant à elle, demeurait incroyablement calme, presque impassible. Pourtant, elle sentait qu’il désirait la menacer, l’affoler. Et à vrai dire, elle ne se sentait pas sereine. Elle n’était pas totalement apeurée, mais les mots rudes de son ancien ami, sonnaient comme un avertissement.
- « Me suivre partout ? Ne sois pas ridicule, Destra. Comment ferais-tu avec l’Université ? Dois-je te rappeler que Kyouji est à six jours, à cheval, de mon campus ? Non, ce n’est pas sérieux. » Dit-elle, dans un petit rire provocateur. Évidemment, l’étudiante n’en menait pas large. Pour autant, elle ne voulait rien lui montrer de sa faiblesse. Sinon, c’était lui donner ce qu’il voulait, le laisser gagner, en plus de lui offrir un moyen de pression sur elle. « Néanmoins, tu as raison. J’ai mal agi. À vrai dire, je voulais juste te faire une petite farce, entre anciens amis, se rappeler du bon vieux temps, vois-tu. » Reprit-elle, en essayant d’adopter l’expression la plus franche possible. « Toutefois, navrée si la blague ne t’a pas plu. »
Elle espérait que ses quelques excuses, -non sincères, mais cela, il n’était pas censé le savoir- pouvaient apaiser le cœur du guerrier. La mage souhaitait également lui reparler de ce qu’il avait dit, du moins en partie. Lui apporter ses condoléances pour sa sœur. Seulement, elle ignorait si le moment était approprié. Elle attendait déjà de savoir si ses paroles le calmaient un peu. Elle tenta, dans un même temps, de regagner l’artère, en marchant délicatement vers celle-ci, sans avoir l’air de fuir.
- « Je te rembourserai, bien évidemment, le prix de l’auberge puis celui du vin. L’objectif n’étant pas de profiter de toi, je te l’assure. » Elle mentait, encore une fois. Mais après tout, elle aussi, possédait de l’argent. C’était simplement pour elle un moyen de prouver qu’elle pouvait obtenir ce qu’elle voulait. Et non, de recueillir l’aumône, elle n’en avait pas besoin.
CENDRES
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Entre émeraude et azurite
Isolde était légèrement provocatrice avec Destra, elle n’avait pas l’air de le prendre au sérieux, au vu de sa réaction aux paroles du borgne. Ce dernier était pourtant très sérieux. Il ne voulait évidemment pas lui faire de mal, mais lui mettre un coup de pression, ou éventuellement l’apeurer. Le guerrier aimait avoir le dessus sur ses interlocuteurs, surtout dans le cas où il cherchait à obtenir des réponses. Généralement un simple regard menaçant suffisait, mais cela n’avait pas l’air de fonctionner sur la jeune Malkyn. Il lui répondit en gardant sa voix calme, malgré les tentatives de provocation de la mage noire. Dans le même temps, il se rapprocha d’elle.
« Je le sais que Kyouji est à six jours de ton campus Isolde. En revanche, je n’ai jamais émis l’idée de te laisser partir ma chère. Tu vas rester ici avec moi, j’imagine que c’est ce que tu souhaitais pour m’avoir ensorcelé. Cette farce comme tu le dis, va se transformer en ton pire cauchemar. Je vais t’enfermer dans ma demeure, t’enchaîner telle une esclave. Et tu auras beau crier à l’aide, personne ne viendra te chercher Isolde, non, personne. »
Le guerrier cherchait simplement à apeurer la jeune Isolde, il ne voulait pas la séquestrer, ni même passer plus de temps avec elle, bien qu’il appréciât toujours autant sa compagnie. Il avait mieux à faire, lui aussi étudiait à l’université de Drakstrang, qui lui demandait énormément de temps. La jeune Malkyn lui proposa, dans le même temps, un remboursement, mais Destra n’y fit pas attention, il n’en avait que faire de l’argent. Ce n’est pas ce qui l’intéressait ici. Ce qui l’intéressait, c’était de savoir pourquoi elle s’était jouée de lui, et pour cela, il fallait lui parler calmement et gentiment.
« Tu sais Isolde, ce qui m’intéresse en ce moment même, c’est d’abord de savoir pourquoi tu m’as ensorcelé, penses-tu réellement en avoir besoin sur moi ? Je te trouve si belle, si intelligente. Tu as toujours été gentille avec moi durant notre jeunesse. Ce sort était d’une telle inutilité, sauf si ton objectif n’était pas d’avoir un délicieux repas gratuitement. »
Il vit la jeune Malkyn tentée de regagner la rue principale, Destra ne voulait pas non plus l’affoler totalement sur le coup, il ne fallait pas la laisser partir, ni la laisser appeler à l’aide. Le borgne fit une dernière tentative pour empêcher la femme aux yeux émeraude de partir, il devait la mettre dans une impasse, c’était le seul moyen. Destra passa rapidement devant elle, en un battement de cile, il était face à elle. Il regarda la jeune mage noire dans les yeux, d’un regard doux, il fit un sourire charmeur, se rapprocha d’elle, lui prit une de ses mains, et d’une voix paisible, il se livra à elle.
« Isolde, reste avec moi s’il te plaît, j’éprouve de réels sentiments pour toi, je ne veux pas que tu partes. Et ne te refuse pas à moi, sinon je te ferai rester de force. »
Évidemment, Destra ne disait pas toute la vérité. Il n’éprouvait aucun sentiment pour elle, il voulait juste tenter de se jouer d’Isolde pour obtenir l’information qu’il souhaitait. Malheureusement, Destra n’était pas un grand charmeur, il n’aimait pas cela. Il espérait simplement que cela suffise pour la faire rester.
CENDRES
« Je le sais que Kyouji est à six jours de ton campus Isolde. En revanche, je n’ai jamais émis l’idée de te laisser partir ma chère. Tu vas rester ici avec moi, j’imagine que c’est ce que tu souhaitais pour m’avoir ensorcelé. Cette farce comme tu le dis, va se transformer en ton pire cauchemar. Je vais t’enfermer dans ma demeure, t’enchaîner telle une esclave. Et tu auras beau crier à l’aide, personne ne viendra te chercher Isolde, non, personne. »
Le guerrier cherchait simplement à apeurer la jeune Isolde, il ne voulait pas la séquestrer, ni même passer plus de temps avec elle, bien qu’il appréciât toujours autant sa compagnie. Il avait mieux à faire, lui aussi étudiait à l’université de Drakstrang, qui lui demandait énormément de temps. La jeune Malkyn lui proposa, dans le même temps, un remboursement, mais Destra n’y fit pas attention, il n’en avait que faire de l’argent. Ce n’est pas ce qui l’intéressait ici. Ce qui l’intéressait, c’était de savoir pourquoi elle s’était jouée de lui, et pour cela, il fallait lui parler calmement et gentiment.
« Tu sais Isolde, ce qui m’intéresse en ce moment même, c’est d’abord de savoir pourquoi tu m’as ensorcelé, penses-tu réellement en avoir besoin sur moi ? Je te trouve si belle, si intelligente. Tu as toujours été gentille avec moi durant notre jeunesse. Ce sort était d’une telle inutilité, sauf si ton objectif n’était pas d’avoir un délicieux repas gratuitement. »
Il vit la jeune Malkyn tentée de regagner la rue principale, Destra ne voulait pas non plus l’affoler totalement sur le coup, il ne fallait pas la laisser partir, ni la laisser appeler à l’aide. Le borgne fit une dernière tentative pour empêcher la femme aux yeux émeraude de partir, il devait la mettre dans une impasse, c’était le seul moyen. Destra passa rapidement devant elle, en un battement de cile, il était face à elle. Il regarda la jeune mage noire dans les yeux, d’un regard doux, il fit un sourire charmeur, se rapprocha d’elle, lui prit une de ses mains, et d’une voix paisible, il se livra à elle.
« Isolde, reste avec moi s’il te plaît, j’éprouve de réels sentiments pour toi, je ne veux pas que tu partes. Et ne te refuse pas à moi, sinon je te ferai rester de force. »
Évidemment, Destra ne disait pas toute la vérité. Il n’éprouvait aucun sentiment pour elle, il voulait juste tenter de se jouer d’Isolde pour obtenir l’information qu’il souhaitait. Malheureusement, Destra n’était pas un grand charmeur, il n’aimait pas cela. Il espérait simplement que cela suffise pour la faire rester.
CENDRES
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
Messages : 375
crédits : 1144
crédits : 1144
Entre Émeraude et Azurite
Feat Destra Hanet
Voilà que le guerrier repartait sur une note très sombre, la séquestrer, la rendre en esclavage ? Mais pour qui se prenait-il ?
- « Je me suis excusée, si j’avais su qu’une simple blague te rendrait aussi cinglé, sois-en certain que je n’aurais jamais fait ça... »
Cinglé, c’était bien le mot qui pouvait qualifier son ancien ami, ou complètement malade, fêlé, dérangé, déséquilibré… Enfin, un tas de mots et d’adjectifs lui venaient à l’esprit en cet instant. Elle avait même envie de le secouer, pour le faire redescendre un peu. Quel abject personnage il était devenu, plus rien à voir avec l’adolescent qu’elle avait connu. Il dégageait de la méchanceté, une aura mauvaise l’entourait. La brune n’était pas un exemple d’amour et de charité, elle en était consciente. Mais parler tel qu’il l’avait fait, non. Parler de la réduire en esclavage, tout de même. Isolde demeurait abasourdie. Hélas, le pire restait à venir, elle ne semblait pas au bout de ses peines avec ce rustre.
Il se mettait à vanter ses mérites, son physique élégant, son esprit vif… Elle savait déjà tout cela, évidemment. Mais elle ne comprenait toujours pas où il voulait en venir. L’étudiante se contenta alors de lever ses prunelles émeraudes vers le ciel, soufflant légèrement par la même occasion, douée pour montrer son agacement et sa lassitude. Il lui tardait réellement de mettre un terme à cette soirée désastreuse.
Lorsqu’il usa à nouveau de ses pouvoirs de rapidité, pour se mettre face à elle et bloquer sa tentative de fuite, Isolde explosa. Elle tenta de repousser le guerrier de toutes ses forces, même prête à lui coller une énorme gifle au visage s’il ne se bougeait pas de son passage. Elle lui jetait un regard noir, visiblement irritée, et apte, elle aussi, à en découdre. Une nouvelle fois, il la menaça, c’en était trop ! La mage noire allait également faire appel à ses pouvoirs. Il utilisait sa rapidité, sa force. Alors elle utiliserait aussi ses pouvoirs magiques sur lui. Non plus pour l’amuser ou se prouver des choses, mais bien pour attaquer. Elle désirait lui faire mal, après toutes les menaces reçues. Une attaque mentale, voilà tout ce qu’il méritait…
La mage dirigea son regard vers celui de son adversaire, elle le regardait avec intensité, la rage envahissait son corps. Elle désirait le voir souffrir, que son esprit fût hanté. Elle s’était déjà entraînée plusieurs fois à l’Université, mais jamais encore pour se défendre ou chercher à nuire délibérément. Contrairement au sort de séduction, qu’elle maîtrisait à merveille. Elle se concentra sur sa cible, ne clignant pas des yeux, ne détachant pas ses prunelles des siennes. Elle sentit le sort agir, lui offrant pour commencer, une belle migraine. Puis, elle monta en intensité, elle voulait qu’il souffrît davantage et qu’il ressentît la haine qu’elle détenait. Les dégâts mentaux se percevaient, elle ne rompit pas le lien, le laissant endurer les sévices.
- « J’espère que tu sauras retenir la leçon, ne t’avise plus de me menacer. Je ne vois qu’un esclave ici et c’est toi. » lui cracha-t-elle au visage, alors qu’il semblait connaître mille souffrances.
Isolde, le plus souvent, semblait douce et délicate. Pour autant, il ne fallait pas la contrarier, Destra en avait fait les frais cette nuit.
CENDRES
- « Je me suis excusée, si j’avais su qu’une simple blague te rendrait aussi cinglé, sois-en certain que je n’aurais jamais fait ça... »
Cinglé, c’était bien le mot qui pouvait qualifier son ancien ami, ou complètement malade, fêlé, dérangé, déséquilibré… Enfin, un tas de mots et d’adjectifs lui venaient à l’esprit en cet instant. Elle avait même envie de le secouer, pour le faire redescendre un peu. Quel abject personnage il était devenu, plus rien à voir avec l’adolescent qu’elle avait connu. Il dégageait de la méchanceté, une aura mauvaise l’entourait. La brune n’était pas un exemple d’amour et de charité, elle en était consciente. Mais parler tel qu’il l’avait fait, non. Parler de la réduire en esclavage, tout de même. Isolde demeurait abasourdie. Hélas, le pire restait à venir, elle ne semblait pas au bout de ses peines avec ce rustre.
Il se mettait à vanter ses mérites, son physique élégant, son esprit vif… Elle savait déjà tout cela, évidemment. Mais elle ne comprenait toujours pas où il voulait en venir. L’étudiante se contenta alors de lever ses prunelles émeraudes vers le ciel, soufflant légèrement par la même occasion, douée pour montrer son agacement et sa lassitude. Il lui tardait réellement de mettre un terme à cette soirée désastreuse.
Lorsqu’il usa à nouveau de ses pouvoirs de rapidité, pour se mettre face à elle et bloquer sa tentative de fuite, Isolde explosa. Elle tenta de repousser le guerrier de toutes ses forces, même prête à lui coller une énorme gifle au visage s’il ne se bougeait pas de son passage. Elle lui jetait un regard noir, visiblement irritée, et apte, elle aussi, à en découdre. Une nouvelle fois, il la menaça, c’en était trop ! La mage noire allait également faire appel à ses pouvoirs. Il utilisait sa rapidité, sa force. Alors elle utiliserait aussi ses pouvoirs magiques sur lui. Non plus pour l’amuser ou se prouver des choses, mais bien pour attaquer. Elle désirait lui faire mal, après toutes les menaces reçues. Une attaque mentale, voilà tout ce qu’il méritait…
La mage dirigea son regard vers celui de son adversaire, elle le regardait avec intensité, la rage envahissait son corps. Elle désirait le voir souffrir, que son esprit fût hanté. Elle s’était déjà entraînée plusieurs fois à l’Université, mais jamais encore pour se défendre ou chercher à nuire délibérément. Contrairement au sort de séduction, qu’elle maîtrisait à merveille. Elle se concentra sur sa cible, ne clignant pas des yeux, ne détachant pas ses prunelles des siennes. Elle sentit le sort agir, lui offrant pour commencer, une belle migraine. Puis, elle monta en intensité, elle voulait qu’il souffrît davantage et qu’il ressentît la haine qu’elle détenait. Les dégâts mentaux se percevaient, elle ne rompit pas le lien, le laissant endurer les sévices.
- « J’espère que tu sauras retenir la leçon, ne t’avise plus de me menacer. Je ne vois qu’un esclave ici et c’est toi. » lui cracha-t-elle au visage, alors qu’il semblait connaître mille souffrances.
Isolde, le plus souvent, semblait douce et délicate. Pour autant, il ne fallait pas la contrarier, Destra en avait fait les frais cette nuit.
- Lancer de dé:
- 1 à 6 = Le sort échoue
7 à 14 = Le sort réussit, mais Destra garde une certaine capacité de réflexion, il se souviendra du sort
15 à 20 = le sort réussit complètement, il n'en garde aucun souvenir
Résultat du dé = 14.
CENDRES
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Entre émeraude et azurite
Destra vit la jeune Malkyn le fixer de ses magnifiques yeux émeraude, mais, ce dernier perçut la rage à travers ses prunelles. Le borgne avait compris à ce moment-là que la belle Isolde fut irritée par les paroles du guerrier. Il commençait à ressentir une migraine extrême, il n’avait jamais ressenti autant de douleur que durant l’instant présent. C’était comme si des pieux dentés lui rentrait dans le crâne, pénétrait son esprit, sans jamais s’arrêter, rentraient dents par dents. La pupille noire du guerrier rétrécissait, laissant place à un océan de bleu azur dans l’œil du borgne. Il était impossible pour lui d’agir, aucun mouvement n’était possible. Il était bloqué dans une position debout, fixant la jeune mage noire. Il tenta tout de même de communiquer avec son bourreau.
« I… Isolde… qu’est-ce que… tu… fais… »
Des larmes commençaient à couler de son œil azur. Son bandeau devenait humide, des larmes en coulaient également. La douleur était telle, mais, si c’était le seul problème. Destra commençait à entendre de multiples voix, des voix très familières. Ces dernières étaient celle des membres de sa famille, mais aussi de son ami à cause duquel il perdit son œil.
« Destra, tu dois rester fidèle au trône, quoi qu’il arrive. C’est le seul moyen de rester en vie dans ce monde. »
« S’il m’arrive quelque chose, promet moi de protéger ta mère et ta sœur, tu es le seul capable de te battre dans cette maison. »
« Je vous en supplie, non ne faites pas ça, ce n’est qu’une enfant ! Je vous en supplie ! »
Les douleurs de Destra se transformèrent en tristesse. Un véritable cauchemar éveillé. Sa vision commençait à se troubler, à tels points qu’il ne vit plus rien, qu’un voile noir devant son regard apeuré. Il tomba à genoux, mains au sol devant son bourreau qui lui avait causé un traumatisme de plus. Le jeune guerrier, prit de douleur, perdit le contrôle durant quelques secondes. Mais cette fois-ci, il n’allait pas parler, mais une voix dans sa tête s’adressait directement à lui.
Destra se retrouva dans une pièce totalement noire, les ténèbres régnaient sur cet endroit. Le guerrier était équipé d’une armure noire, couvrant l’entièreté de son corps. Une entaille bleue en forme de croix ornait le pectoral où était tatoué son signe d’appartenance à la citoyenneté du Reike. Les plis des articulations de l’armure étaient bleus, elle était ornée d’une cape elle aussi bleue, incrémentée du symbole du Reike en son centre. Une fourrure épaisse noire et grise recouvrait ses épaules et sa nuque, descendant de quelques centimètres, jusqu’au symbole de l’empire. C’était l’armure de guerrier combattant de son père. Destra était à genoux, la cape glissait le long du sol. Une lance était au sol à ses côtés, elle était noire, ornée d’une pointe en os arrondie et tranchante et d’un renvoi plus tranchant encore que la pointe. Une pierre rouge et orange, certainement magique, était incrustée au centre de la pointe, la faisant briller d’une couleur sanguine lorsque Destra la touchait. C’était la lance favorite de son père, elle détenait effectivement des pouvoirs magiques.
Devant lui, une chaise surplombant le guerrier etait éclairée par un léger rayon de soleil. Sur cette dernière était assise une petite fille, frêle et blonde. Elle possédait des prunelles orange et un petit sourire parcourait son visage de droite à gauche. Elle était vêtue d’une robe blanche lui allant jusqu’au pied, cette dernière était déchirée au bas des jambes et au niveau des manches. Cette petite fille était Aiel, la petite sœur de Destra, vêtue de sa tenue de défunte. Mais pourquoi était-elle là ? et pourquoi ses magnifique yeux azurs n’étaient plus ? La petite fille s’adressa au jeune guerrier avec une voix douce et rassurante.
« Bonjour grand frère »
« Aiel… Où sommes-nous ? »
« Mais enfin, nous sommes chez nous » dit-elle en souriant
« C’est impossible ! Tu es morte. Tu ne devrais pas être ici »
« Morte ? Que veux-tu dire ? J’ai toujours été là, je vis à travers toi mon frère. Tu ne m’as pas oublié j’espère ? Tu n’as pas oublié le jour où tu m’as regardé mourir, sans essayer d’arrêter le barbare » dit-elle, en se levant de sa chaise.
« J’étais impuissant, je suis désolé Aiel. Tout ça me ronge, j’y pense chaque seconde de ma vie. Si j’avais été plus fort je… »
« Tais-toi Destra, tu étais incapable de nous protéger. Père a fait une erreur te concernant. Tu n’es qu’un misérable petit soldat. Si tu ne laisses pas ta rage t’envahir totalement, tu ne seras jamais capable de protéger les personnes que tu aimes. Et elles finiront comme ta petite sœur. » dit-elle en tournant autour du borgne.
« Je ne suis pas un misérable petit soldat, je suis devenu bien plus fort que tous les élèves de Drakstrang. Je te le jure Aiel, je te vengerai »
« La vengeance ? Pourquoi veux-tu venger une défunte ? Crois-tu que cela me soulagera ? Je ne suis plus là Destra, il faut t’y faire. Sa tête ne me ramènera pas. » dit-elle, d’une voix plus inquiétante encore. Elle saisit la lance de son père, celle-ci voyant sa pointe virée à l’orange pâle, le même orange que ses yeux.
« Bien sûr que tuer ton assassin te soulagera Aiel, tu verras. Et une fois que tu seras soulagée, je pourrai mourir en paix et venir vous retrouver papa et toi. »
« Tu ne comprends décidément rien à rien Destra. Tu n’es qu’une pauvre âme mortelle, ton existante n’est rien. Tu n’es qu’un grain de sable dans l’immensité de l’univers. Tu es insignifiant Destra. Arrête de vouloir te venger » aboya-t-elle, se plaçant face au guerrier.
« Pourquoi me dire tout cela, qu’attends-tu de moi ? Je t’en supplie dit le moi ! J’ai besoin de toi, de te retrouver. Tu me manques Aiel. Je n’y arrive pas sans toi. » dit-il d’une voix calme, fondant en larmes devant sa petite sœur.
« Ce que je veux Destra ? Laisse-moi t’aider à libérer ta colère. Ne t’impose plus de limite dans les situations critiques. Et surtout protège Sael et maman. Tu es le seul à pouvoir le faire. Devient plus fort. » dit-elle d’une voix paisible
« Je deviendrai plus fort. Je te le promets Aiel. Il n’arrivera plus aucun malheur sur notre famille. Je suis désolé de ne pas avoir su te protéger. Mais j’ai tant de question à te poser ma sœur. »
« Si tu veux me les poser, alors retrouve-moi. » lança la jeune Hanet à son frère. Ses yeux commencèrent à briller, son visage se décomposait petit à petit pour laisser place à une lumière éblouissante. « Maintenant, Réveille-toi ! » Hurla-t-elle en embrochant le cœur de son frère à l’aide de sa lance en os.
Destra s’écroula au sol devant Aiel. Puis il commença à retrouver la jeune Malkyn, devant lui. Le voile noir quitta son regard petit à petit. Il était allongé sur le ventre devant la jeune Isolde, les bras longeant son corps. Des larmes de douleur continuaient de s’échapper de ses yeux, alors totalement ouvert. La douleur était telle, qu’à ce moment-là, Destra souhaitait mourir. Il était incapable de réfléchir à ce qu’il venait de lui arriver. Ou était-il ? Pourquoi Aiel était devant lui ? Et d’où lui venait ses yeux orange pâle ? Tant de questions qui allaient rester sans réponse, car dans l’instant présent, le guerrier était inerte, incapable de bouger. Il commença à hurler de douleur, la voix plus grave que jamais implorant la jeune Isolde d’arrêter.
« Isolde je t’en supplie arrête ce massacre, je n’en peux plus ! » Hurla-t-il, alors accompagné de ses cris de douleur.
CENDRES
« I… Isolde… qu’est-ce que… tu… fais… »
Des larmes commençaient à couler de son œil azur. Son bandeau devenait humide, des larmes en coulaient également. La douleur était telle, mais, si c’était le seul problème. Destra commençait à entendre de multiples voix, des voix très familières. Ces dernières étaient celle des membres de sa famille, mais aussi de son ami à cause duquel il perdit son œil.
« Destra, tu dois rester fidèle au trône, quoi qu’il arrive. C’est le seul moyen de rester en vie dans ce monde. »
« S’il m’arrive quelque chose, promet moi de protéger ta mère et ta sœur, tu es le seul capable de te battre dans cette maison. »
« Je vous en supplie, non ne faites pas ça, ce n’est qu’une enfant ! Je vous en supplie ! »
Les douleurs de Destra se transformèrent en tristesse. Un véritable cauchemar éveillé. Sa vision commençait à se troubler, à tels points qu’il ne vit plus rien, qu’un voile noir devant son regard apeuré. Il tomba à genoux, mains au sol devant son bourreau qui lui avait causé un traumatisme de plus. Le jeune guerrier, prit de douleur, perdit le contrôle durant quelques secondes. Mais cette fois-ci, il n’allait pas parler, mais une voix dans sa tête s’adressait directement à lui.
Destra se retrouva dans une pièce totalement noire, les ténèbres régnaient sur cet endroit. Le guerrier était équipé d’une armure noire, couvrant l’entièreté de son corps. Une entaille bleue en forme de croix ornait le pectoral où était tatoué son signe d’appartenance à la citoyenneté du Reike. Les plis des articulations de l’armure étaient bleus, elle était ornée d’une cape elle aussi bleue, incrémentée du symbole du Reike en son centre. Une fourrure épaisse noire et grise recouvrait ses épaules et sa nuque, descendant de quelques centimètres, jusqu’au symbole de l’empire. C’était l’armure de guerrier combattant de son père. Destra était à genoux, la cape glissait le long du sol. Une lance était au sol à ses côtés, elle était noire, ornée d’une pointe en os arrondie et tranchante et d’un renvoi plus tranchant encore que la pointe. Une pierre rouge et orange, certainement magique, était incrustée au centre de la pointe, la faisant briller d’une couleur sanguine lorsque Destra la touchait. C’était la lance favorite de son père, elle détenait effectivement des pouvoirs magiques.
Devant lui, une chaise surplombant le guerrier etait éclairée par un léger rayon de soleil. Sur cette dernière était assise une petite fille, frêle et blonde. Elle possédait des prunelles orange et un petit sourire parcourait son visage de droite à gauche. Elle était vêtue d’une robe blanche lui allant jusqu’au pied, cette dernière était déchirée au bas des jambes et au niveau des manches. Cette petite fille était Aiel, la petite sœur de Destra, vêtue de sa tenue de défunte. Mais pourquoi était-elle là ? et pourquoi ses magnifique yeux azurs n’étaient plus ? La petite fille s’adressa au jeune guerrier avec une voix douce et rassurante.
« Bonjour grand frère »
« Aiel… Où sommes-nous ? »
« Mais enfin, nous sommes chez nous » dit-elle en souriant
« C’est impossible ! Tu es morte. Tu ne devrais pas être ici »
« Morte ? Que veux-tu dire ? J’ai toujours été là, je vis à travers toi mon frère. Tu ne m’as pas oublié j’espère ? Tu n’as pas oublié le jour où tu m’as regardé mourir, sans essayer d’arrêter le barbare » dit-elle, en se levant de sa chaise.
« J’étais impuissant, je suis désolé Aiel. Tout ça me ronge, j’y pense chaque seconde de ma vie. Si j’avais été plus fort je… »
« Tais-toi Destra, tu étais incapable de nous protéger. Père a fait une erreur te concernant. Tu n’es qu’un misérable petit soldat. Si tu ne laisses pas ta rage t’envahir totalement, tu ne seras jamais capable de protéger les personnes que tu aimes. Et elles finiront comme ta petite sœur. » dit-elle en tournant autour du borgne.
« Je ne suis pas un misérable petit soldat, je suis devenu bien plus fort que tous les élèves de Drakstrang. Je te le jure Aiel, je te vengerai »
« La vengeance ? Pourquoi veux-tu venger une défunte ? Crois-tu que cela me soulagera ? Je ne suis plus là Destra, il faut t’y faire. Sa tête ne me ramènera pas. » dit-elle, d’une voix plus inquiétante encore. Elle saisit la lance de son père, celle-ci voyant sa pointe virée à l’orange pâle, le même orange que ses yeux.
« Bien sûr que tuer ton assassin te soulagera Aiel, tu verras. Et une fois que tu seras soulagée, je pourrai mourir en paix et venir vous retrouver papa et toi. »
« Tu ne comprends décidément rien à rien Destra. Tu n’es qu’une pauvre âme mortelle, ton existante n’est rien. Tu n’es qu’un grain de sable dans l’immensité de l’univers. Tu es insignifiant Destra. Arrête de vouloir te venger » aboya-t-elle, se plaçant face au guerrier.
« Pourquoi me dire tout cela, qu’attends-tu de moi ? Je t’en supplie dit le moi ! J’ai besoin de toi, de te retrouver. Tu me manques Aiel. Je n’y arrive pas sans toi. » dit-il d’une voix calme, fondant en larmes devant sa petite sœur.
« Ce que je veux Destra ? Laisse-moi t’aider à libérer ta colère. Ne t’impose plus de limite dans les situations critiques. Et surtout protège Sael et maman. Tu es le seul à pouvoir le faire. Devient plus fort. » dit-elle d’une voix paisible
« Je deviendrai plus fort. Je te le promets Aiel. Il n’arrivera plus aucun malheur sur notre famille. Je suis désolé de ne pas avoir su te protéger. Mais j’ai tant de question à te poser ma sœur. »
« Si tu veux me les poser, alors retrouve-moi. » lança la jeune Hanet à son frère. Ses yeux commencèrent à briller, son visage se décomposait petit à petit pour laisser place à une lumière éblouissante. « Maintenant, Réveille-toi ! » Hurla-t-elle en embrochant le cœur de son frère à l’aide de sa lance en os.
Destra s’écroula au sol devant Aiel. Puis il commença à retrouver la jeune Malkyn, devant lui. Le voile noir quitta son regard petit à petit. Il était allongé sur le ventre devant la jeune Isolde, les bras longeant son corps. Des larmes de douleur continuaient de s’échapper de ses yeux, alors totalement ouvert. La douleur était telle, qu’à ce moment-là, Destra souhaitait mourir. Il était incapable de réfléchir à ce qu’il venait de lui arriver. Ou était-il ? Pourquoi Aiel était devant lui ? Et d’où lui venait ses yeux orange pâle ? Tant de questions qui allaient rester sans réponse, car dans l’instant présent, le guerrier était inerte, incapable de bouger. Il commença à hurler de douleur, la voix plus grave que jamais implorant la jeune Isolde d’arrêter.
« Isolde je t’en supplie arrête ce massacre, je n’en peux plus ! » Hurla-t-il, alors accompagné de ses cris de douleur.
CENDRES
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum