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Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
Messages : 598
crédits : 1575
crédits : 1575
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
Les réflexions de l'étudiante étaient intéressantes. Non pas fondamentalement car Deydreus les estimait comme mauvaises, mais plutôt car il était satisfait de la voir s'exprimer sur la chose, tout en restant respectueuse. Quand elle lui demanda s'il n'était pas croyant du Shierak, le vampire hésita à répondre à la brune afin d'apporter plusieurs nouveaux éléments mais se ravisa finalement. Peut-être n'était-ce pas le meilleur endroit pour commencer à philosopher sur les dérives du fanatisme ou, pour sa part, sur les variantes potentielles du culte reikois. Dans quel engrenage exactement pouvait-il placer la Mère des Corbeaux? Même si cette dernière était une variante de la Lune, le reikois n'était pas certain que les membres des Stellaires voient cela d'un bon œil.
Quand elle évoqua ensuite sa fierté d'appartenir à la nation du dragon, Deydreus esquissa un léger sourire. Il était heureux de constater qu'autant de monde était patriote dans cet Empire militariste. Tout comme il se satisfaisait de voir l'influence de ce dernier grandir d'avantage. Les mortels avaient besoin d'une structure unie. De chefs puissants. Et c'était via le Reike qu'ils pourraient y arriver. Tout du moins, Deydreus ferait en sorte que ce soit le cas. L'espace d'un instant, le bretteur hésita également à dévoiler son propre tatouage, trouvant la similitude de l'emplacement amusante mais il changea d'avis. Après tout, rares pouvaient être les personnes qui remettraient en cause l'appartenance de la Griffe à l'Empire. Néanmoins, il comprenait la fierté qu'éprouvait la nécromancienne vis à vis de cette marque enchantée. Pour le reste, le vampire écouta attentivement ses propos concernant ses cours à Drakstrang. S'il n'avait jamais été véritablement près des modules de magie noire, le guerrier à l'armure d'ébène se remémorait silencieusement les quelques cours auxquels il avait assisté depuis sa nomination. L'être aux yeux hétérochromes n'était pas du genre à "juger" un pouvoir quel qu'il soit. Pour lui, la magie n'était que cela. Seul l'usage qu'on en faisait pouvait déterminer si la chose était mauvaise ou non. Sous couvert de son propre compas moral, évidemment. Aussi, et bien qu'elle ne savait pas encore vers où elle irait, le bretteur hocha doucement la tête lorsqu'elle décrivit ses activités. Il n'allait pas chercher spécifiquement plus loin, la situation ne s'y prêtant à nouveau pas.
Pourtant, lorsqu'elle se releva doucement, le regardant avec un sourire tandis qu'elle évoquait une chose particulière, le sourcil de Deydreus se leva doucement. Ainsi qu'un sourire au coin de ses lèvres. A plusieurs reprises depuis le début de leur discussion, le chevalier sombre avait eu comme des flashs. Comme des images rémanentes de situations passées. Et c'était au départ ce qu'il avait pris pour de la simple similitude. Mais, à présent, il comprenait que ce qui traversait son esprit n'était pas lié à son passé, mais bien à son présent, et la jeune femme. Souriant donc, l'armure d'ébène se releva et s'approcha d'Isolde, se plaçant près d'elle et venant simplement murmurer à son oreille.
- Forcez-moi. Je n'ai pas pour habitude de changer mes idées. Surtout avec de telles proies.
Les derniers mots avaient été lâchés dans un léger souffle, accompagné d'une très légère touche de son cou par ses doigts gantés. Le chef des armées s'amusait de la situation, et était tout à fait partant pour se lancer dans cette danse. Dans ce jeu d'esprit, et de corps. Pourtant, quelque chose attira rapidement le regard hétérochrome du dirigeant des Serres Pourpres. Dans la nuit, de nouvelles formes se dessinaient parmi les ombres. Reprenant alors son sérieux, le chevalier dégaina rapidement ses deux lames et vint se placer instinctivement devant Isolde.
- Chef!
- Je les ai vus. Quatre individus. Ils nous observent pour le moment. Isolde, restez près de moi.
Avançant doucement vers la ligne de sécurité, la Griffe plissa un peu plus les yeux, détaillant les silhouettes en question. Vêtus de grands vêtements amples, typiques du désert reikois, les individus semblaient tenter de se dissimuler, tout en évitant les mouvements brusques. S'ils se savaient à présent repérés, ils ne semblaient pas vouloir non plus se détourner de leurs positions.
- Mitch, va dire aux arbalétriers de se préparer, ça ne va pas tarder. Il marqua une pause, tournant légèrement la tête vers l'étudiante. Je crains que vous ne deviez de nouveau user de vos pouvoirs. Nous allons être attaqués.
Il n'y avait aucun doute dans les mots du bretteur. Il avait déjà vu ce scénario des centaines de fois. Les premières silhouettes étaient des éclaireurs, présents pour déterminer les nombres exacts et les positions des individus visés. Parmi eux, il y avait probablement un ou deux télépathes capables de servir de relais. Par la suite, ces éclaireurs seraient rejoints par la principale force de frappe et tenteraient de submerger les lignes armées. Et enfin, les forces de chocs viendraient tenter de profiter du chaos pour faire mal. Si une majorité du village était réellement partisan du culte, alors ils allaient être en sous nombre et devraient faire le tri entre simple partisans et réels acteurs. Même si, pour le vampire, la ligne n'existait pas véritablement. Derrière lui, les hérétiques semblaient avoir cessés d'hurler. Leurs corps, brûlés jusqu'à l'os, pendaient à présent sur les bûchers tandis que les flammes continuaient leur purification ardente. La prêtresse, elle, semblait également avoir remarqué les nouveaux arrivants puisqu'elle avait rassemblé ses fidèles dans un cercle relativement restreint, priant avec eux.
- Mouvement, rue de l'Est!
Tournant son regard vers la rue en question, le vampire remarqua alors la multitude de tâches qui couraient vers eux. Armés de fourches, gourdins à pics et autres petites lames, une foule de cultistes semblaient bien décidés à se jeter sur la barrière des Serres Pourpres. Sans doute, ces troubles fêtes pensaient faire face à des troupes de maintient de l'ordre habituelles. Ils avaient torts. Quand les premiers cultistes arrivèrent au niveau des Serres, ces derniers vinrent lancer leur contre offensive dans un balai d'épée parfaitement organisé et travaillé. Les fourches s'écrasèrent sur les parois, tandis que les lames vinrent creuser dans les poitrines des assaillants. Le sang coulait de nouveau en cette soirée. Et Deydreus n'en était pas spécialement déçu. Après tout, les responsables de l'attentat venaient d'eux même se jeter sur le glaive de la justice reikoise.
C'est alors que plusieurs assaillants parvinrent à passer la ligne de défense, bondissant presque entièrement par dessus les petites maisons de terre pour pénétrer dans le périmètre de sécurité. Ne laissant nullement l'occasion à ces derniers de réagir, Deydreus s'élança sur eux tandis qu'il demandait à Isolde de l'assister. Une fois arrivé à leur niveau, le vampire commença à balayer ses deux lames jumelles autour de lui, déclenchant un véritable balai sanglant. Chaque mouvement, chaque feinte, venait faire danser Silence et Hurlement pour trancher et démembrer les imbéciles qui faisaient l'erreur de venir s'en prendre à l'autorité du Reike. Le sable, préalablement asséché par l'ardeur des bûchers, se mit à boire les goutelettes de sang qui tombaient dessus. Deydreus, lui, sentit le sang qui commençait à asperger son heaume, et son visage. Et sa soif adorait ça. Dans un sourire carnassier, le bretteur continua ainsi ses gestes jusqu'à ce qu'il ne reste plus des intrus que des corps effondrés et sanguinolents. Se redressant, le bretteur fit un signe de tête à Isolde, avant de bondir à toute vitesse sur elle. Quand il parvint à son niveau, le bretteur déploya ses ailes et reçut de plein fouet une violente boule de feu. L'éclat illumina la nuit, et fit passer les bûchers pour de simples bougies. Pour la nécromancienne, quelques braises passèrent la protection corporelle du chevalier pour venir danser autour d'elle et l'illuminer quelques instants, alors qu'elle pouvait voir les effets des flammes sur le corps de la Griffe.
A plusieurs endroits, le feu avait percé l'acier et était venu brûler le vampire. Renforcées par la faiblesse caractéristique de sa race, les flammes étaient venus creuser dans la chair de l'être aux yeux vairons. Toussotant, ce dernier étira un sourire léger à l'étudiante, alors que sa régénération s'activait. Et de là où elle était, elle put alors voir les plaies se refermer à grande vitesse, laissant échapper une grande fumée noire épaisse, similaire au manteau nocturne. Une fois certain que le danger était "écarté", le vampire se retourna et replia ses ailes. Plus loin, derrière les lignes de cultistes venant s'écraser sur les barrières des Serres Pourpres, trois mages semblaient observer la scène. Et parmi eux, se trouvait l'auteur de l'attentat, Deydreus en était certain.
A présent, il s'agissait de le neutraliser.
Quand elle évoqua ensuite sa fierté d'appartenir à la nation du dragon, Deydreus esquissa un léger sourire. Il était heureux de constater qu'autant de monde était patriote dans cet Empire militariste. Tout comme il se satisfaisait de voir l'influence de ce dernier grandir d'avantage. Les mortels avaient besoin d'une structure unie. De chefs puissants. Et c'était via le Reike qu'ils pourraient y arriver. Tout du moins, Deydreus ferait en sorte que ce soit le cas. L'espace d'un instant, le bretteur hésita également à dévoiler son propre tatouage, trouvant la similitude de l'emplacement amusante mais il changea d'avis. Après tout, rares pouvaient être les personnes qui remettraient en cause l'appartenance de la Griffe à l'Empire. Néanmoins, il comprenait la fierté qu'éprouvait la nécromancienne vis à vis de cette marque enchantée. Pour le reste, le vampire écouta attentivement ses propos concernant ses cours à Drakstrang. S'il n'avait jamais été véritablement près des modules de magie noire, le guerrier à l'armure d'ébène se remémorait silencieusement les quelques cours auxquels il avait assisté depuis sa nomination. L'être aux yeux hétérochromes n'était pas du genre à "juger" un pouvoir quel qu'il soit. Pour lui, la magie n'était que cela. Seul l'usage qu'on en faisait pouvait déterminer si la chose était mauvaise ou non. Sous couvert de son propre compas moral, évidemment. Aussi, et bien qu'elle ne savait pas encore vers où elle irait, le bretteur hocha doucement la tête lorsqu'elle décrivit ses activités. Il n'allait pas chercher spécifiquement plus loin, la situation ne s'y prêtant à nouveau pas.
Pourtant, lorsqu'elle se releva doucement, le regardant avec un sourire tandis qu'elle évoquait une chose particulière, le sourcil de Deydreus se leva doucement. Ainsi qu'un sourire au coin de ses lèvres. A plusieurs reprises depuis le début de leur discussion, le chevalier sombre avait eu comme des flashs. Comme des images rémanentes de situations passées. Et c'était au départ ce qu'il avait pris pour de la simple similitude. Mais, à présent, il comprenait que ce qui traversait son esprit n'était pas lié à son passé, mais bien à son présent, et la jeune femme. Souriant donc, l'armure d'ébène se releva et s'approcha d'Isolde, se plaçant près d'elle et venant simplement murmurer à son oreille.
- Forcez-moi. Je n'ai pas pour habitude de changer mes idées. Surtout avec de telles proies.
Les derniers mots avaient été lâchés dans un léger souffle, accompagné d'une très légère touche de son cou par ses doigts gantés. Le chef des armées s'amusait de la situation, et était tout à fait partant pour se lancer dans cette danse. Dans ce jeu d'esprit, et de corps. Pourtant, quelque chose attira rapidement le regard hétérochrome du dirigeant des Serres Pourpres. Dans la nuit, de nouvelles formes se dessinaient parmi les ombres. Reprenant alors son sérieux, le chevalier dégaina rapidement ses deux lames et vint se placer instinctivement devant Isolde.
- Chef!
- Je les ai vus. Quatre individus. Ils nous observent pour le moment. Isolde, restez près de moi.
Avançant doucement vers la ligne de sécurité, la Griffe plissa un peu plus les yeux, détaillant les silhouettes en question. Vêtus de grands vêtements amples, typiques du désert reikois, les individus semblaient tenter de se dissimuler, tout en évitant les mouvements brusques. S'ils se savaient à présent repérés, ils ne semblaient pas vouloir non plus se détourner de leurs positions.
- Mitch, va dire aux arbalétriers de se préparer, ça ne va pas tarder. Il marqua une pause, tournant légèrement la tête vers l'étudiante. Je crains que vous ne deviez de nouveau user de vos pouvoirs. Nous allons être attaqués.
Il n'y avait aucun doute dans les mots du bretteur. Il avait déjà vu ce scénario des centaines de fois. Les premières silhouettes étaient des éclaireurs, présents pour déterminer les nombres exacts et les positions des individus visés. Parmi eux, il y avait probablement un ou deux télépathes capables de servir de relais. Par la suite, ces éclaireurs seraient rejoints par la principale force de frappe et tenteraient de submerger les lignes armées. Et enfin, les forces de chocs viendraient tenter de profiter du chaos pour faire mal. Si une majorité du village était réellement partisan du culte, alors ils allaient être en sous nombre et devraient faire le tri entre simple partisans et réels acteurs. Même si, pour le vampire, la ligne n'existait pas véritablement. Derrière lui, les hérétiques semblaient avoir cessés d'hurler. Leurs corps, brûlés jusqu'à l'os, pendaient à présent sur les bûchers tandis que les flammes continuaient leur purification ardente. La prêtresse, elle, semblait également avoir remarqué les nouveaux arrivants puisqu'elle avait rassemblé ses fidèles dans un cercle relativement restreint, priant avec eux.
- Mouvement, rue de l'Est!
Tournant son regard vers la rue en question, le vampire remarqua alors la multitude de tâches qui couraient vers eux. Armés de fourches, gourdins à pics et autres petites lames, une foule de cultistes semblaient bien décidés à se jeter sur la barrière des Serres Pourpres. Sans doute, ces troubles fêtes pensaient faire face à des troupes de maintient de l'ordre habituelles. Ils avaient torts. Quand les premiers cultistes arrivèrent au niveau des Serres, ces derniers vinrent lancer leur contre offensive dans un balai d'épée parfaitement organisé et travaillé. Les fourches s'écrasèrent sur les parois, tandis que les lames vinrent creuser dans les poitrines des assaillants. Le sang coulait de nouveau en cette soirée. Et Deydreus n'en était pas spécialement déçu. Après tout, les responsables de l'attentat venaient d'eux même se jeter sur le glaive de la justice reikoise.
C'est alors que plusieurs assaillants parvinrent à passer la ligne de défense, bondissant presque entièrement par dessus les petites maisons de terre pour pénétrer dans le périmètre de sécurité. Ne laissant nullement l'occasion à ces derniers de réagir, Deydreus s'élança sur eux tandis qu'il demandait à Isolde de l'assister. Une fois arrivé à leur niveau, le vampire commença à balayer ses deux lames jumelles autour de lui, déclenchant un véritable balai sanglant. Chaque mouvement, chaque feinte, venait faire danser Silence et Hurlement pour trancher et démembrer les imbéciles qui faisaient l'erreur de venir s'en prendre à l'autorité du Reike. Le sable, préalablement asséché par l'ardeur des bûchers, se mit à boire les goutelettes de sang qui tombaient dessus. Deydreus, lui, sentit le sang qui commençait à asperger son heaume, et son visage. Et sa soif adorait ça. Dans un sourire carnassier, le bretteur continua ainsi ses gestes jusqu'à ce qu'il ne reste plus des intrus que des corps effondrés et sanguinolents. Se redressant, le bretteur fit un signe de tête à Isolde, avant de bondir à toute vitesse sur elle. Quand il parvint à son niveau, le bretteur déploya ses ailes et reçut de plein fouet une violente boule de feu. L'éclat illumina la nuit, et fit passer les bûchers pour de simples bougies. Pour la nécromancienne, quelques braises passèrent la protection corporelle du chevalier pour venir danser autour d'elle et l'illuminer quelques instants, alors qu'elle pouvait voir les effets des flammes sur le corps de la Griffe.
A plusieurs endroits, le feu avait percé l'acier et était venu brûler le vampire. Renforcées par la faiblesse caractéristique de sa race, les flammes étaient venus creuser dans la chair de l'être aux yeux vairons. Toussotant, ce dernier étira un sourire léger à l'étudiante, alors que sa régénération s'activait. Et de là où elle était, elle put alors voir les plaies se refermer à grande vitesse, laissant échapper une grande fumée noire épaisse, similaire au manteau nocturne. Une fois certain que le danger était "écarté", le vampire se retourna et replia ses ailes. Plus loin, derrière les lignes de cultistes venant s'écraser sur les barrières des Serres Pourpres, trois mages semblaient observer la scène. Et parmi eux, se trouvait l'auteur de l'attentat, Deydreus en était certain.
A présent, il s'agissait de le neutraliser.
- Utilisations de pouvoirs:
Utilisés ce tour (tour 8 ) :
- Nyctalopie
- Super Vitesse P2
- Régénération P2
Total:
P1: 9 / ∞
P2: 4/ 18
P3: 0 / 9
P4: 0 / 2
- Apparence des épées de Deydreus:
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
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crédits : 1258
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[PA] - Les larmes étoilées
Feat Deydreus
Isolde fut soulagée que le guerrier ne lui posât pas plus de questions. Il ne cherchait pas à pousser sa curiosité et ainsi, évita à la jeune femme d’user de mensonges pour mettre un terme à ses interrogations. Lorsqu’elle se leva, le sombre chevalier en fit de même, puis vint murmurer à son oreille, en frôlant son cou. L’étudiante, amusée, sourit légèrement, avant de se concentrer sur la situation qui l’exigeait.
Les cultistes arrivèrent bientôt en nombre, les soldats d’élite ne semblaient pas avoir beaucoup de mal à canaliser les attaques ennemies. Les assaillants ne possédaient pas les mêmes armes, les leurs demeuraient beaucoup plus rudimentaires que celles de l’armée reikoise. Pourtant, certains réussirent à franchir leur barrière. Il fallait agir rapidement, sans leur permettre de trop avancer dans le périmètre de sécurité et se déployer. Leurs cibles principales restaient les Stellaires. Isolde ne souhaitait pas les voir massacrer, alors qu’elle trouvait leur cause juste.
La griffe lui demandait également assistance, elle hocha rapidement la tête, se préparant déjà à lancer sa première attaque mentale. Le sort partit vers un petit groupe de cultistes, qui se trouvaient vers le chevalier, afin de les ralentir et faciliter le travail des soldats. Et puis un deuxième, vers l’assaillant qui courait vers elle, se constituant sa propre cible. L’attaque psychique était forte, puissante. La sombre magie s’introduisant insidieusement dans l’esprit de l’enfant des Ombres. Sa course fut aussitôt ralentie, Isolde en profita pour se glisser rapidement derrière lui, attraper sa tête afin de la basculer en arrière. De sa main libre, la reikoise saisit sa petite lame bien aiguisée, dissimulée sous ses vêtements, puis trancha la gorge de sa victime. Sans émotions. Sans pitié. Ce n’était pas la première fois qu’elle tuait. Elle n’y prenait pas goût pour autant. Elle faisait ce qui devait être fait. Toutefois, l’idée de lécher la lame ensanglantée lui parcourut l’esprit. Elle se ravisa, l’essuyant hâtivement sur sa cape.
Ce léger instant de flottement, permit à l’un des cultistes, un mage, de lancer une boule de feu dans sa direction. Le coup était violent, il l’aurait touchée de plein fouet, si le chef des Serres pourpres ne s’était pas interposé, la protégeant de son corps et de ses ailes vampiriques. Les braises étincelantes dansaient autour d’elle, alors que les flammes envahissaient le corps du chevalier et commençaient à brûler sa peau. Une légère lueur d’inquiétude passa dans les prunelles de la brune. Cependant, elle contempla le visage du guerrier, ses traits s’étiraient déjà en un sourire. En effet, son corps se guérissait, sous l’effet d’une magie régénératrice et ombreuse. Elle lui sourit également, avant d’observer vers l’endroit où il se retournait en repliant ses ailes membranées.
- « Au milieu des trois, le mage qui a tenté de me toucher avec la boule de feu, c’est sûrement celui qui maniait si bien les formes incandescentes pendant l’attentat. » énonça-t-elle.
L’auteur présumé du drame infâme restait sous leurs yeux. Il fallait agir, il ne pouvait pas rester impuni.
- « Vu leur niveau de magie, je crains que mes attaques mentales ne soient pas assez fortes pour percer leur bouclier psychique. Mais… Je peux essayer quelque chose. Focalisez-vous sur le mage de feu, je vais divertir les deux autres. Couvrez-moi. »
Sur ses paroles, elle ne lui laissa pas le choix et se mit à courir dans la nuit. Elle se dissimula dans la pénombre et les bosquets, s’écartant de la scène de combat. Elle visait les corps des villageois tombés, plus loin. Elle sortit à la hâte quelques pierres magiques de sa sacoche, qu’elle positionna sur les corps des défunts. Les braises incandescentes lui serviraient à former un cercle, elle les déplaça avec l’une des pierres de la scène de lapidation précédente. Elle récita quelques paroles dans une langue inconnue, caractéristique de son art obscur. Puis, les corps se levèrent. Les paupières s’ouvrirent, révélant une blancheur inquiétante. Ses pantins de chair se dressèrent aux côtés de la nécromancienne.
Il fallait maintenant contourner toute cette scène sanglante, passer par derrière, afin de les surprendre. Bien sûr, elle comptait sur les soldats, menés par leur chef, pour utiliser leur force de frappe sur le mage de feu. Ses créatures étant sensibles à cette magie élémentaire, elle ne devait viser que les deux autres mages, possédant une magie psychique, dont les créations funèbres restaient immunisées.
Isolde resta alors cachée, sa magie s’étant beaucoup amenuisée, elle ne pouvait pas se permettre actuellement de lancer d’autres attaques pour se protéger. Le groupe de morts-vivants allait s’en charger à sa place. Elle leur ordonna de saisir les deux mages, de les éloigner du combat et de les maintenir par la force. Les créatures des ténèbres s’exécutèrent rapidement, blessant à plusieurs endroits les deux mages, leur arrachant des bouts de chair et étouffant leurs cris. Il était dangereux de laisser les deux vivants. Elle en laissa un volontairement en vie, de manière à l’interroger possiblement plus tard. L’autre fut livré en pâture à ses marionnettes sanglantes, déchiquetant sa chair et broyant ses organes.
- Pouvoirs:
Pouvoirs utilisés dans ce tour :
Attaque mentale x2 P2
Nécromancie P1
P1 = 4 / ∞
P2 = 3/10
CENDRES
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
Messages : 598
crédits : 1575
crédits : 1575
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
Quand Isolde s'élança, Deydreus fit de même. Cherchant à accaparer l'attention des assaillants, et notamment du mage pyromancien, le bretteur ordonna à ses hommes de se regrouper pour commencer à avancer. Si la défense tenait, il était à présent temps de faire une contre charge pour disperser la foule. De force. Quand il arriva au niveau du mur de boucliers, le vampire dégaina ses lames et commença à trancher. Encore, et encore, dans les différents cultistes qui venaient s'écraser contre la ligne des Serres Pourpres. Ces derniers, rongés par la rancœur à l'égard des Stellaires et leur volonté de vengeance, ne tenaient même plus compte de leurs camarades qui tombaient. Ils étaient pris d'un tel fanatisme et d'une telle haine de l'autre que, pour eux, la condamnation de leur village importait peu. Pour quelques vies à prendre, ils étaient prêts à tout sacrifier. Et Deydreus, actuellement, était prêt à céder à leur requête.
Rapidement, les fantassins d'élite commencèrent à gagner du terrain. Malgré son assaut fulgurant quelques minutes plus tôt, le mage cultiste sembla faire la moue en apercevant la Griffe qui continuait d'avancer, toujours debout. Aussi, ce dernier tenta un léger mouvement de recul, probablement dans le but de s'enfuir, avant de se retrouver bloqué par des barrages de carreaux en provenance des toits. Les arbalétriers des Serres faisaient un énorme travail, harcelant tout fuyard pour le rabattre sur les hommes en armes. C'était une battue, organisée pour massacrer ceux qui avaient osé s'en prendre à Apresol et sa cérémonie puis, à présent, à l'autorité impériale.
- Attention!
Une violente langue de feu vint alors s'écraser contre les pavois, forçant les soldats d'élite à s'abriter quelques instants derrière leurs protections d'acier. Visiblement, le pyromancien avait repris du poil de la bête. Peu importait, le temps était en train d'agir en la faveur des loyalistes reikois. Bondissant par dessus la barrière de ses hommes, Deydreus leur ordonna de continuer à battre le sable et de progresser tandis que le second groupe escortait quant à lui les différents Stellaires. Autour du vampire, une myriade de cultistes déchainés tentèrent de venir s'en prendre à lui. Dans de grands balayages et gestes techniques, le bretteur venait nourrir ses lames du sang des impurs. Il n'y avait aucune pitié dans la danse du chevalier sombre. Aucune clémence pour celles et ceux qui osaient s'aventurer sur le chemin périlleux de l'insurrection. Plus que jamais, le bretteur jugeait leurs actes comme stupides et inconscients. Le Mal s'était éveillé depuis Sable d'Or, et la survie de tous était en jeu. Alors, les agissements comme ceux-ci ne méritait aucune gentillesse. Aucun pardon. En s'en prenant au peuple reikois, ces cultistes avait commis le pire des crimes. Ils avaient tenté de déstabiliser une nation qui se préparait à une guerre dantesque pour le salut de tous. Et de fait, ils n'étaient alors que des insectes à écraser.
Continuant de répandre les entrailles d'une énième victime, le vampire du néanmoins se jeter sur le côté pour effectuer une roulade, un nouveau fouet ardent venant vitrifier le sable se trouvant là où il était quelques secondes plus tôt. Le pyromancien le prenait pour cible, ignorant la progression dans les ombres de l'étudiante ou de ses créatures. Parfait.
- Vous ne comprenez rien! Les Ombres sont notre salut! Seuls les Gardiens nous sauverons!
Grognant presque, Deydreus esquiva une nouvelle attaque avant de s'élancer vers son adversaire qui, dans un mouvement vif, dressa un mur de feu pour ralentir la progression du chevalier. Pestant, ce dernier observa les flammes avec dégout tandis que de l'autre côté le cultiste semblait tenter une nouvelle invocation. Mais.. C'est alors que sortirent les morts-vivants réanimés par Isolde. Ajoutant du chaos à une scène préalablement problématique, l'intervention des macchabés eut le mérite de faire son œuvre. Attrapant les deux mages qui accompagnaient le pyromancien, elle offrit une distraction suffisante pour que le vampire lance lui même son attaque. Rengainant subitement Silence et Hurlement, le bretteur laissa son pouvoir élémentaire envahir la zone, faisant serpenter tout le sang verser vers lui. Dans ces rivières de sang, le raisiné se souleva soudainement pour venir entourer l'être aux yeux vairons, reprenant la forme de son bras cristallin pour s'étendre à tout son corps, créant une armure entièrement sanguine dans un grand tourbillon vermillon.
Rapidement, les fantassins d'élite commencèrent à gagner du terrain. Malgré son assaut fulgurant quelques minutes plus tôt, le mage cultiste sembla faire la moue en apercevant la Griffe qui continuait d'avancer, toujours debout. Aussi, ce dernier tenta un léger mouvement de recul, probablement dans le but de s'enfuir, avant de se retrouver bloqué par des barrages de carreaux en provenance des toits. Les arbalétriers des Serres faisaient un énorme travail, harcelant tout fuyard pour le rabattre sur les hommes en armes. C'était une battue, organisée pour massacrer ceux qui avaient osé s'en prendre à Apresol et sa cérémonie puis, à présent, à l'autorité impériale.
- Attention!
Une violente langue de feu vint alors s'écraser contre les pavois, forçant les soldats d'élite à s'abriter quelques instants derrière leurs protections d'acier. Visiblement, le pyromancien avait repris du poil de la bête. Peu importait, le temps était en train d'agir en la faveur des loyalistes reikois. Bondissant par dessus la barrière de ses hommes, Deydreus leur ordonna de continuer à battre le sable et de progresser tandis que le second groupe escortait quant à lui les différents Stellaires. Autour du vampire, une myriade de cultistes déchainés tentèrent de venir s'en prendre à lui. Dans de grands balayages et gestes techniques, le bretteur venait nourrir ses lames du sang des impurs. Il n'y avait aucune pitié dans la danse du chevalier sombre. Aucune clémence pour celles et ceux qui osaient s'aventurer sur le chemin périlleux de l'insurrection. Plus que jamais, le bretteur jugeait leurs actes comme stupides et inconscients. Le Mal s'était éveillé depuis Sable d'Or, et la survie de tous était en jeu. Alors, les agissements comme ceux-ci ne méritait aucune gentillesse. Aucun pardon. En s'en prenant au peuple reikois, ces cultistes avait commis le pire des crimes. Ils avaient tenté de déstabiliser une nation qui se préparait à une guerre dantesque pour le salut de tous. Et de fait, ils n'étaient alors que des insectes à écraser.
Continuant de répandre les entrailles d'une énième victime, le vampire du néanmoins se jeter sur le côté pour effectuer une roulade, un nouveau fouet ardent venant vitrifier le sable se trouvant là où il était quelques secondes plus tôt. Le pyromancien le prenait pour cible, ignorant la progression dans les ombres de l'étudiante ou de ses créatures. Parfait.
- Vous ne comprenez rien! Les Ombres sont notre salut! Seuls les Gardiens nous sauverons!
Grognant presque, Deydreus esquiva une nouvelle attaque avant de s'élancer vers son adversaire qui, dans un mouvement vif, dressa un mur de feu pour ralentir la progression du chevalier. Pestant, ce dernier observa les flammes avec dégout tandis que de l'autre côté le cultiste semblait tenter une nouvelle invocation. Mais.. C'est alors que sortirent les morts-vivants réanimés par Isolde. Ajoutant du chaos à une scène préalablement problématique, l'intervention des macchabés eut le mérite de faire son œuvre. Attrapant les deux mages qui accompagnaient le pyromancien, elle offrit une distraction suffisante pour que le vampire lance lui même son attaque. Rengainant subitement Silence et Hurlement, le bretteur laissa son pouvoir élémentaire envahir la zone, faisant serpenter tout le sang verser vers lui. Dans ces rivières de sang, le raisiné se souleva soudainement pour venir entourer l'être aux yeux vairons, reprenant la forme de son bras cristallin pour s'étendre à tout son corps, créant une armure entièrement sanguine dans un grand tourbillon vermillon.
- Es-tu celui qui est responsable de l'attaque d'Apresol?
La phrase avait été prononcé directement derrière le pyromancien. Ce dernier, surprit, ne comprenait pas comment le vampire était arrivé aussi vite dans son dos. sur les restes du tourbillon, une image rémanente du bretteur terminait de disparaître alors que ce dernier venait saisir à la gorge le mage cultiste. Dans un effort méritoire, ce dernier déchaina une multide de bourrasques enflammées sur l'être aux yeux vairons qui étira un simple sourire alors que le feu ne parvenait pas à percer sa protection élémentaire.
- Répond moi.
Le maintenant toujours par la gorge, Deydreus déploya ses deux grandes ailes membranées pour s'envoler au dessus de la ruelle. Peu importait la position des observateurs, ces derniers purent voir avec aisance le sombre chevalier qui maintenait à présent le cultiste par la gorge, l'autre main s'étant enfoncer dans son flanc pour traverser sa chair à l'aide des griffes sanguines se trouvant au bout des doigts du bretteur. Le regard froid, ce dernier observa le village tiraillé par la douleur du cultiste.
- Vous êtes tous des ignorants. Incapables de vous protéger même de notre groupe... Et vous pensez pouvoir vaincre les Titans... Vous ne parvenez même pas à protéger votre peuple. Oui.. J'ai mené l'attaque. Moi. Olviryon Nihilos, même si nous sommes légions... Grand prêtre du culte des ombres, j'ai pris les devants. Les gardiens vous protègeront.. Ou vous tomberez comme notre glorieuse Shoumei... Pauvre idiot...
- Le seul idiot que je vois, ici, c'est toi. Et cet idiot est mort.
Relâchant subitement le cou du mage, Deydreus vint l'attraper au niveau de la tête pour le forcer à pencher son cou, plongeant subitement ses crocs dans la jugulaire de sa victime. Mordant avec force, le vampire sentit rapidement le sang qui coulait dans sa bouche par giclée régulière, ne buvant qu'un peu de ce raisiné impur. Terminant son geste par un mouvement de tête qui étira les lambeaux de chair du mage, la Griffe laissa le pyromancien captif de ses bras tandis que son sang se déversait dans l'air nocturne du village. Au sol, les derniers cultistes se retrouvaient aspergés de cette fine pluie sanguine alors que les Serres venaient finir de les achever. Toujours dans l'air, Deydreus attendit que le mage ne rende définitivement l'âme, puis il le laissa s'effondrer lamentablement contre le sol, prenant quelques instants pour observer le tout depuis les airs, son regard hétérochrome plongeant sur les derniers cultistes en déroutes.
Quand il redescendit finalement sur le planchers des vaches, le vampire étira un large sourire en remarquant les derniers morts vivants qui dévorait l'un des cultistes. S'approchant d'Isolde, l'être aux yeux vairons laissa sa magie s'évaporer et ses ailes disparaître alors qu'il tournait la tête vers les macchabés.
- Je vois que vos dons ont été utiles. Vous vous êtes bien défendue, Isolde. C'est appréciable.
Un nouveau sourire glissa sur ses lèvres, tandis qu'il venait observer de nouveau les traits de la jeune femme, se perdant presque dans ses yeux d'émeraude. Derrière lui, les râles des derniers mutilés se perdaient dans l'odeur de chair calcinés ainsi que dans les bruits humides des lames venant achever ces pauvres fanatiques religieux.
- Plonger mes crocs dans la gorge de ce malheureux n'était pas une bonne idée. Son sang était aussi infecte que celui d'un renard.
Un nouveau sourire, tandis que le bretteur levait devant lui sa dextre ensanglantée. La Soif était toujours là.
- Utilisations de pouvoirs:
Utilisés ce tour (tour 9 ) :
- Vol p1
- Elément Sang P3
- Vitesse surhumaine P3
Total:
P1: 10 / ∞
P2: 4/ 18
P3: 2 / 9
P4: 0 / 2
- Apparence des épées de Deydreus:
La Danse-Mort
Isolde Malkyn
Messages : 375
crédits : 1258
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[PA] - Les larmes étoilées
Feat Deydreus
De sa cachette, ses morts-vivants en action, Isolde pouvait profiter du spectacle qu’offrait le vampire, ayant entraîné le mage de feu dans les airs. Le sang qui serpentait en une rivière écarlate vint glisser jusqu’au guerrier. Celui-ci créa une sublime armure faite de sang cristallisé, par dessus la sienne. Le tableau était magnifique, la jeune femme l’immortalisa dans son esprit. Le mage allait souffrir et payer pour les atrocités commises pendant la célébration religieuse. Il avait voulu jouer au trouble fête terroriste, il allait le payer du prix de son sang. La nécromancienne, tout en guettant ses créations funèbres, prenait plaisir à observer cette scène macabre, en levant les yeux vers le ciel étoilé.
Lorsque les crocs du vampire s’enfoncèrent dans la jugulaire de leur opposant, Isolde en ressentit presque son sang couler dans sa propre gorge, tant qu’elle vivait pleinement la scène.
Et tandis qu’il laissait chuter le mage au sol, mort, la brune se releva, ordonnant à son groupe de morts-vivants de l’encercler, tandis que certaines de ses créatures contenaient toujours le seul mage encore vivant.
La nécromancienne avança ainsi, accompagnée de ses créations macabres, afin de rejoindre le chevalier sombre. Elle hocha la tête à sa remarque. Oui, elle avait su se défendre et être utile. Les exercices étaient intéressants, mais lorsque la ténébreuse pouvait user de son art obscur en situation réelle, elle jubilait. La nécromancie et sa pratique transcendaient son âme. Elle paraissait absolument ravie de la tournure que prirent les évènements. Et ce, même si tout autour d’elle, ne régnaient plus que la mort et le sang.
Isolde sourit lorsqu’il mentionna le goût épouvantable du sang de leur opposant.
- « En tout cas, il a eu ce qu’il méritait. Et… très classe l’armure de sang cristallisé, vous m’avez offert un beau spectacle, messire. » Dit-elle, amusée.
Elle écarta sa petite horde d’elle, avant de faire approcher le troisième mage.
- « Je pense que nous avons tous les aveux qu’il nous faut. Et les coupables sont punis. Que faisons-nous alors de celui-ci ? »
La griffe semblait s’accorder avec Isolde sur le fait qu’il n’était plus utile de le garder vivant. Aussi, elle ordonna à ses créatures de l’achever. Ce qu’elles firent, doucement. Trois de ses morts-vivants s’acharnèrent à déchirer des lambeaux de chair, lentement. Elle ne voulait pas précipiter la mort de cet ennemi du Shierak et du Reike. Le faire souffrir, il allait sentir son trépas arriver, sans pouvoir le contrôler. Il tentait toutefois de se débattre, mais ses efforts étaient mis à néant par les dents carnassières des créatures. Ces dernières ne lui accordaient aucun répit. Elles déchiraient, mastiquaient, se repaissaient de sa pulpe et ses tissus. En un dernier ordre, Isolde fit exécuter la vermine. Le liquide pourpre se répandit une nouvelle fois, tachant le sable du village. Il ne restait plus quelques morceaux éparpillés et les os, lorsque les pantins articulés eurent terminé leurs assauts. Les bruits s’endormirent. L’apaisement revint alors sur la scène de la bataille.
La jeune femme balaya autour d’elle de son regard émeraude, le silence. Le calme. Elle appréciait cette sensation. La sérénité, pourtant sépulcrale, de cette scène offrait des sensations encore inconnues. Elle comprenait presque les émotions d’un guerrier, après avoir éventré tant d’ennemis sur le champ de bataille. Il s’agissait d’un moment suspendu dans le temps, solennel.
Sortant de sa rêverie, elle reporta son attention vers le regard vairon du vampire. Elle sortit sa lame, dissimulée sous ses vêtements, elle la dirigea sur son poignet gauche, puis enfonça la pointe dans sa chair, creusant et remontant sur son avant-bras. L’étudiante usa d’un sortilège, utilisant le sacrifice pour régénérer sa magie. Ramener les morts-vivants puisaient beaucoup dans ses réserves. Elle sentit le pouvoir parcourir son corps, la sensation restait étrange mais agréable, comme des picotements sous son épiderme. L’effet du sort terminé, la brune s’avança tout près du chevalier et lui tendit son bras ensanglanté, sans détacher son regard du sien. Le liquide écarlate perlait sur sa peau nacrée. Elle savait qu’il en avait envie. Qu’il en avait besoin.
- Pouvoirs:
Pouvoirs utilisés dans ce tour :
Sacrifice P1
P1 = 5 / ∞
P2 = 3/10
CENDRES
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
Messages : 598
crédits : 1575
crédits : 1575
Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres du vampire alors qu'il écoutait Isolde. Observant le sang cristallisé qui se trouvait sur son armure, le bretteur mis alors fin à son incantation, laissant le sang retomber dans une fine pluie fine sur le sol. De toute cette armure vermillon, seul son bras droit demeurait en vérité sous la même apparence.
- Merci. Je ne la sors que pour les plus belles occasions.
Un nouveau sourire, tandis que la nécromancienne enchainait sur le sort du dernier cultiste. D'un signe de tête, Deydreus lui fit rapidement comprendre qu'elle pouvait l'exécuter comme bon lui semblait. Tout ce qui importait en vérité, était de récupérer les insignes et la tête du chef pyromancien. Pour le reste, il n'éprouvait pour le malfrat capturé que du dégout, et voir ainsi Isolde se déchainer et laisser ses créatures se jeter sur le pauvre mage procurait au sombre chevalier un sentiment de satisfaction. Il était bon de constater que ses concitoyens ne s'offusquaient pas des actions les plus radicales ou ne se préoccupaient pas de la bienséance vis à vis de ceux qui osaient s'en prendre au peuple du dragon. Observant ainsi les morts arracher la chair et les tissus du pauvre malheureux, Deydreus sentit en lui sa Soif qui se manifestait doucement, tandis que cette vision le rappelait étrangement à la guerre passée. Puis, ce fut de nouveau le silence. Ce silence caractéristique des fins de bataille. Ce silence de mort. Et, dans les ténèbres de la nuit, le vampire avait l'impression d'avoir rendu hommage à cette dernière. Après tout, les cultistes vénéraient les gardiens, alors quoi de mieux pour eux que de les rejoindre finalement? C'était là aussi la même idée que pour les divinistes. S'ils voulaient tant rencontrer leurs dieux, Deydreus se ferait un plaisir de les y envoyer.
Reportant finalement son attention sur Isolde, le bretteur aux lames jumelles observa cette dernière tandis qu'elle sortit sa lame. Quand elle l'enfonça dans son avant bras, l'être aux yeux vairons haussa un sourcil tandis qu'un long filet de sang commençait à ruisseler sur la peau pale de l'étudiante. En lui, la bête lui ordonnait de se jeter sur le bras pour se délecter du nectar écarlate. Mais il la refoula, de nouveau, attendant de voir ce que la brune désirait réellement, et si cette dernière n'était pas simplement en train de se mutiler pour une raison particulière. Quand elle tendit finalement son bras vers lui une fois rapprochée, le chevalier soupira longuement, sentant l'envie en lui poindre de nouveau.
- Vous êtes sûre?
Il attendit de voir la confirmation silencieuse dans son regard d'émeraude. Puis, doucement, il vint saisir son bras avant d'approcher son visage, tandis que son autre main venait s'ancrer sur le bas du dos de l'étudiante pour la maintenir contre lui. Sa langue commença alors à glisser doucement, partant du dessus du coude pour remonter peu à peu le long de la plaie que la nécromancienne s'était elle même infligée. Tout le long, le vampire ne quittait pas cette dernière des yeux et veillait à ce que ses perles hétérochromes se figent dans l'émeraude de celles de la brune. Ainsi, sa langue glissa lentement pour arriver jusqu'à la base de la blessure, là où la lame avait creuser le plus profondément. Achevant cette traverser par un léger coup de langue, le vampire plaça ensuite sa bouche contre l'ouverture, plaquant ses lèvres pour y laisser couler le liquide carmin, ses deux crocs s'enfonçant doucement dans la chair de la demoiselle. Dans le silence nocturne, un léger bruit de succion se fit alors entendre tandis que le chef des armées savourait le raisiné de celle qui rêvait d'immortalité. L'acte dura quelques minutes, qui parurent durer une éternité pour le prédateur nocturne qui savourait là un repas plus agréable que le gout affreux qu'il avait senti auparavant. Finalement, le vampire se retira, nettoyant la plaie doucement la plaie d'un nouveau coup de langue avant de fixer doucement la nécromancienne. Il sentait ses battements de coeur. Observait ses traits et se perdait doucement dans son regard. Puis, silencieusement, le bretteur sorti de sa poche une fiole au liquide rouge. La tendant à la nécromancienne, il passa en même temps sa dextre aux griffes cristallines que ses lèvres pour venir lécher doucement les quelques gouttes de sang d'Isolde qui perlaient au coin de ses lèvres.
- C'est une potion de soin. Buvez là, je ne sais pas à quel point je vous ai affaiblie. Venez, quittons ce village et retournons à Apresol.
Derrière lui, les Serres terminaient d'entasser les différents corps avant de commencer à les brûler, sous les prières de la prêtresse du Stellaire. Ensuite, Deydreus alla trancher la tête du pyromancien pour pouvoir dans un second temps l'empaler sur un pique à la vue de tous une fois qu'il serait rentré à Ikusa. Que, tous, puissent voir ce qu'il en coutait de s'en prendre aussi violemment à l'Empire. Discutant une dernière fois avec la pretresse, le bretteur guida ensuite ses hommes, et Isolde, jusqu'au bourg où tout avait commencé.
Contrairement à leur départ, les choses semblaient avoir retrouvé un peu d'ordre. Guidés par les Serres Pourpres qui étaient restées sur place, les forces de secours avaient organisé les civils, séparé les blessés et procédé au nettoyage des rues. Du drame survenu, il ne restait que les traces de bâtiments calcinés et quelques marques sur le sol sableux. Dans l'air, une ambiance étrange semblait régner, mêlant satisfaction et mélancolie. La justice avait été délivrée et les responsables punis, mais les morts eux, ne reviendraient pas. Deydreus, marchant parmi ses soldats et accompagné de la nécromancienne, ne ressentait pas cette douce mélancolie. Pour lui, un nouveau mal avait été purgé et c'était là le plus important. De plus, il avait fait la rencontre d'une personnalité fortement intéressante. Et dont il détectait un potentiel certain. Outre tout le reste. Rapidement, un retour d'expérience fut réalisé avec l'un des émissaires de l'Oreille, et la liste de noms transmise. Quand tout serait achevé, Deydreus rédigerait naturellement un énième rapport pour l'Empereur et le conseil.
Car si cet attentat avait connu une fin juste, il était le témoin de choses plus inquiétantes. La radicalisation des différents groupuscules religieux, qu'ils soient du culte des ombres ou des Stellaires, pouvait mener à des tensions puis à de tels actes. Cela était sans doute issu de l'apparition des Archontes et la nouvelle guerre mais... Ce n'était qu'un nouveau problème latent qui venait s'ajouter à tout le reste. Pour le reste, le vampire termina par retourner voir Isolde, qui semblait se préparer au départ.
- Je vous remercie pour tout cela, Isolde. Il marqua une pause, enchainant. Je tâcherai de veiller à ce qu'on vous remercie pour votre contribution. Ensuite, personnellement, je suis ravi d'avoir fait votre connaissance. J'espère que le reste de votre cursus se passera sans problème. Et, ne vous étonnez pas, si nos chemins se recroisent de nouveau.
Il étira un nouveau sourire, avant de finalement replonger ses yeux vairons dans ceux de la nécromancienne.
- Les Archontes referont sans doute parler d'eux bientôt. Et je pense qu'une nécromancienne pouvant contrer leur sombre magie nous serait fortement utile. Restez à l'affût Isolde. Je vous recontacterai.
Naturellement, il ne parlait là que de raisons particulières, n'est-ce pas? Quoi qu'il en était, le chevalier quitta finalement la belle pour retourner dans sa tente de commandement. Après tout, les rapports ne s'écriraient pas tout seul...
- Merci. Je ne la sors que pour les plus belles occasions.
Un nouveau sourire, tandis que la nécromancienne enchainait sur le sort du dernier cultiste. D'un signe de tête, Deydreus lui fit rapidement comprendre qu'elle pouvait l'exécuter comme bon lui semblait. Tout ce qui importait en vérité, était de récupérer les insignes et la tête du chef pyromancien. Pour le reste, il n'éprouvait pour le malfrat capturé que du dégout, et voir ainsi Isolde se déchainer et laisser ses créatures se jeter sur le pauvre mage procurait au sombre chevalier un sentiment de satisfaction. Il était bon de constater que ses concitoyens ne s'offusquaient pas des actions les plus radicales ou ne se préoccupaient pas de la bienséance vis à vis de ceux qui osaient s'en prendre au peuple du dragon. Observant ainsi les morts arracher la chair et les tissus du pauvre malheureux, Deydreus sentit en lui sa Soif qui se manifestait doucement, tandis que cette vision le rappelait étrangement à la guerre passée. Puis, ce fut de nouveau le silence. Ce silence caractéristique des fins de bataille. Ce silence de mort. Et, dans les ténèbres de la nuit, le vampire avait l'impression d'avoir rendu hommage à cette dernière. Après tout, les cultistes vénéraient les gardiens, alors quoi de mieux pour eux que de les rejoindre finalement? C'était là aussi la même idée que pour les divinistes. S'ils voulaient tant rencontrer leurs dieux, Deydreus se ferait un plaisir de les y envoyer.
Reportant finalement son attention sur Isolde, le bretteur aux lames jumelles observa cette dernière tandis qu'elle sortit sa lame. Quand elle l'enfonça dans son avant bras, l'être aux yeux vairons haussa un sourcil tandis qu'un long filet de sang commençait à ruisseler sur la peau pale de l'étudiante. En lui, la bête lui ordonnait de se jeter sur le bras pour se délecter du nectar écarlate. Mais il la refoula, de nouveau, attendant de voir ce que la brune désirait réellement, et si cette dernière n'était pas simplement en train de se mutiler pour une raison particulière. Quand elle tendit finalement son bras vers lui une fois rapprochée, le chevalier soupira longuement, sentant l'envie en lui poindre de nouveau.
- Vous êtes sûre?
Il attendit de voir la confirmation silencieuse dans son regard d'émeraude. Puis, doucement, il vint saisir son bras avant d'approcher son visage, tandis que son autre main venait s'ancrer sur le bas du dos de l'étudiante pour la maintenir contre lui. Sa langue commença alors à glisser doucement, partant du dessus du coude pour remonter peu à peu le long de la plaie que la nécromancienne s'était elle même infligée. Tout le long, le vampire ne quittait pas cette dernière des yeux et veillait à ce que ses perles hétérochromes se figent dans l'émeraude de celles de la brune. Ainsi, sa langue glissa lentement pour arriver jusqu'à la base de la blessure, là où la lame avait creuser le plus profondément. Achevant cette traverser par un léger coup de langue, le vampire plaça ensuite sa bouche contre l'ouverture, plaquant ses lèvres pour y laisser couler le liquide carmin, ses deux crocs s'enfonçant doucement dans la chair de la demoiselle. Dans le silence nocturne, un léger bruit de succion se fit alors entendre tandis que le chef des armées savourait le raisiné de celle qui rêvait d'immortalité. L'acte dura quelques minutes, qui parurent durer une éternité pour le prédateur nocturne qui savourait là un repas plus agréable que le gout affreux qu'il avait senti auparavant. Finalement, le vampire se retira, nettoyant la plaie doucement la plaie d'un nouveau coup de langue avant de fixer doucement la nécromancienne. Il sentait ses battements de coeur. Observait ses traits et se perdait doucement dans son regard. Puis, silencieusement, le bretteur sorti de sa poche une fiole au liquide rouge. La tendant à la nécromancienne, il passa en même temps sa dextre aux griffes cristallines que ses lèvres pour venir lécher doucement les quelques gouttes de sang d'Isolde qui perlaient au coin de ses lèvres.
- C'est une potion de soin. Buvez là, je ne sais pas à quel point je vous ai affaiblie. Venez, quittons ce village et retournons à Apresol.
Derrière lui, les Serres terminaient d'entasser les différents corps avant de commencer à les brûler, sous les prières de la prêtresse du Stellaire. Ensuite, Deydreus alla trancher la tête du pyromancien pour pouvoir dans un second temps l'empaler sur un pique à la vue de tous une fois qu'il serait rentré à Ikusa. Que, tous, puissent voir ce qu'il en coutait de s'en prendre aussi violemment à l'Empire. Discutant une dernière fois avec la pretresse, le bretteur guida ensuite ses hommes, et Isolde, jusqu'au bourg où tout avait commencé.
Contrairement à leur départ, les choses semblaient avoir retrouvé un peu d'ordre. Guidés par les Serres Pourpres qui étaient restées sur place, les forces de secours avaient organisé les civils, séparé les blessés et procédé au nettoyage des rues. Du drame survenu, il ne restait que les traces de bâtiments calcinés et quelques marques sur le sol sableux. Dans l'air, une ambiance étrange semblait régner, mêlant satisfaction et mélancolie. La justice avait été délivrée et les responsables punis, mais les morts eux, ne reviendraient pas. Deydreus, marchant parmi ses soldats et accompagné de la nécromancienne, ne ressentait pas cette douce mélancolie. Pour lui, un nouveau mal avait été purgé et c'était là le plus important. De plus, il avait fait la rencontre d'une personnalité fortement intéressante. Et dont il détectait un potentiel certain. Outre tout le reste. Rapidement, un retour d'expérience fut réalisé avec l'un des émissaires de l'Oreille, et la liste de noms transmise. Quand tout serait achevé, Deydreus rédigerait naturellement un énième rapport pour l'Empereur et le conseil.
Car si cet attentat avait connu une fin juste, il était le témoin de choses plus inquiétantes. La radicalisation des différents groupuscules religieux, qu'ils soient du culte des ombres ou des Stellaires, pouvait mener à des tensions puis à de tels actes. Cela était sans doute issu de l'apparition des Archontes et la nouvelle guerre mais... Ce n'était qu'un nouveau problème latent qui venait s'ajouter à tout le reste. Pour le reste, le vampire termina par retourner voir Isolde, qui semblait se préparer au départ.
- Je vous remercie pour tout cela, Isolde. Il marqua une pause, enchainant. Je tâcherai de veiller à ce qu'on vous remercie pour votre contribution. Ensuite, personnellement, je suis ravi d'avoir fait votre connaissance. J'espère que le reste de votre cursus se passera sans problème. Et, ne vous étonnez pas, si nos chemins se recroisent de nouveau.
Il étira un nouveau sourire, avant de finalement replonger ses yeux vairons dans ceux de la nécromancienne.
- Les Archontes referont sans doute parler d'eux bientôt. Et je pense qu'une nécromancienne pouvant contrer leur sombre magie nous serait fortement utile. Restez à l'affût Isolde. Je vous recontacterai.
Naturellement, il ne parlait là que de raisons particulières, n'est-ce pas? Quoi qu'il en était, le chevalier quitta finalement la belle pour retourner dans sa tente de commandement. Après tout, les rapports ne s'écriraient pas tout seul...
- Utilisations de pouvoirs:
Utilisés ce tour (tour 10 ) :
- Potion de soin intermédiaire (donnée à Isolde)
Total:
P1: 10 / ∞
P2: 4/ 18
P3: 2 / 9
P4: 0 / 2
- Apparence des épées de Deydreus:
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