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Noble de La République
Viktor Volkhard
Messages : 193
crédits : 425
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
À la conquête du Grand Nord
Feat. Lyra Leezen
La température régnant dans le Grand Nord était glaciale et puis, c’était bien la première fois que je mettais les pieds ici. Le Reike se lançait à la conquête du Grand Nord et naturellement, Lyra y avait été envoyée. En apprenant cela, j’ai tenu à l’accompagner dans cette quête des terres glaciales. En plus, c’était le bon moment pour nous rapprocher davantage, même si ce n’était absolument pas le but de la manœuvre.
Enfin, le plus intéressant était ma relation actuelle avec Carnage. Nos consciences n’étaient pas entrées en collision depuis ma dernière rencontre avec Dirnann Leezen, mon cousin, l’être que je détestais. Par contre, nous nous entendions légèrement mieux, enfin, une entente cordiale, plus ou moins. Disons qu’il avait toujours le dessus sur moi, alors bon, c’était compliqué, mais je faisais avec.
La marche commençait à devenir relativement longue, et oui, la marche, parce qu’à ce moment, je n’avais pas la chance d’avoir une monture, la mienne ayant chuté du haut d’une montagne. Oui, le Grand Nord était plutôt un endroit hostile, même pour les guerriers Reikois. Bon, je marchais tout de même aux côtés de Lyra et, au moins, je pouvais discuter avec elle, même si la discussion, ce n’était pas son fort. Je dirigeai mes prunelles pourpres en direction de ma chère cousine, qui elle regardait droit devant.
- La marche est rude, mais au moins, je travaille mon endurance.
Puis, je tournai la tête vers l’arrière.
- Tu sais, je suis toujours autant impressionné de ta montée fulgurante dans la hiérarchie de l’armée reikoise. Tu diriges tellement d’homme, c’est quand même incroyable. Mais bon, tu le mérites après tout. Et qui sait, peut-être que grâce à la conquête du Grand-Nord, tu monteras encore d’un échelon. C’est quoi, le prochain ? Khashis ? Enfin, tu me connais, je ne suis pas très doué en ce qui concerne les grades de l’armée, ou même l’armée.
Puis, je tournai mon regard en direction de l’horizon. Ce paysage de neige était tout simplement splendide, c’était certain. Mais, il était clair que je n’allais pas revenir de si tôt, sauf si un contrat alléchant me le proposait. Car oui, j’étais devenu un mercenaire. J’essayais encore de me faire un nom, mais, j’étais sur la bonne voie.
- Que penses-tu de ce paysage, Lyra ? N’est-il pas magnifique ?
Quelle question de merde, je ferais mieux de demander ce genre de chose à Carnage, il doit certainement avoir une histoire intéressante à raconter.
- Dis-moi Carnage, es-tu déjà venu dans le Grand Nord par le passé ? Ou c’est ta première fois en 12 500 ans d’existence ?
- Ta gueule et regarde devant toi quand tu marches Erwin.
Et oui, comme je l’avais dit plus tôt, notre relation était compliquée. Enfin, c’était de bonne guerre comme on disait, n’est-ce pas ? Bon, Carnage avait sûrement hâte qu’il se passât un peu d’action, parce que là, à part la marche, nous ne faisions rien de bien amusant. En plus, avec ma magie de feu, les combats pouvaient s’annoncer grandioses.
CENDRESEnfin, le plus intéressant était ma relation actuelle avec Carnage. Nos consciences n’étaient pas entrées en collision depuis ma dernière rencontre avec Dirnann Leezen, mon cousin, l’être que je détestais. Par contre, nous nous entendions légèrement mieux, enfin, une entente cordiale, plus ou moins. Disons qu’il avait toujours le dessus sur moi, alors bon, c’était compliqué, mais je faisais avec.
La marche commençait à devenir relativement longue, et oui, la marche, parce qu’à ce moment, je n’avais pas la chance d’avoir une monture, la mienne ayant chuté du haut d’une montagne. Oui, le Grand Nord était plutôt un endroit hostile, même pour les guerriers Reikois. Bon, je marchais tout de même aux côtés de Lyra et, au moins, je pouvais discuter avec elle, même si la discussion, ce n’était pas son fort. Je dirigeai mes prunelles pourpres en direction de ma chère cousine, qui elle regardait droit devant.
- La marche est rude, mais au moins, je travaille mon endurance.
Puis, je tournai la tête vers l’arrière.
- Tu sais, je suis toujours autant impressionné de ta montée fulgurante dans la hiérarchie de l’armée reikoise. Tu diriges tellement d’homme, c’est quand même incroyable. Mais bon, tu le mérites après tout. Et qui sait, peut-être que grâce à la conquête du Grand-Nord, tu monteras encore d’un échelon. C’est quoi, le prochain ? Khashis ? Enfin, tu me connais, je ne suis pas très doué en ce qui concerne les grades de l’armée, ou même l’armée.
Puis, je tournai mon regard en direction de l’horizon. Ce paysage de neige était tout simplement splendide, c’était certain. Mais, il était clair que je n’allais pas revenir de si tôt, sauf si un contrat alléchant me le proposait. Car oui, j’étais devenu un mercenaire. J’essayais encore de me faire un nom, mais, j’étais sur la bonne voie.
- Que penses-tu de ce paysage, Lyra ? N’est-il pas magnifique ?
Quelle question de merde, je ferais mieux de demander ce genre de chose à Carnage, il doit certainement avoir une histoire intéressante à raconter.
- Dis-moi Carnage, es-tu déjà venu dans le Grand Nord par le passé ? Ou c’est ta première fois en 12 500 ans d’existence ?
- Ta gueule et regarde devant toi quand tu marches Erwin.
Et oui, comme je l’avais dit plus tôt, notre relation était compliquée. Enfin, c’était de bonne guerre comme on disait, n’est-ce pas ? Bon, Carnage avait sûrement hâte qu’il se passât un peu d’action, parce que là, à part la marche, nous ne faisions rien de bien amusant. En plus, avec ma magie de feu, les combats pouvaient s’annoncer grandioses.
La Sénéchale
Lyra Leezen
Messages : 380
crédits : 138
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Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B - Tovyr
⊰⊱
Près de mille soldats d'infanterie et cavaliers caparaçonnés d'écarlate sinuaient entre les combes glacées, empruntant plutôt les faîtes, évitant de la sorte les terrains les plus probables de se révéler n'être qu'une couche de glace recouvrant un fjord gelé. Par le passé, de nombreuses armées évoluant dans le Grand Nord, que ce soient des compagnies mercenaires ou des troupes de campagne, s'étaient retrouvées en bien piètre posture lorsqu'elles furent pris dans des escarmouches sur une couche de glace qui sonna leur glas lors du premier craquement. L'armée régulière du Reike, bien que formée aux charges de cavaleries fulgurantes sur des plaines arides avait dû revoir toute ses tactiques logistiques en empruntant plutôt les pinacles des vallées profondes en s'assurant en permanence que le sol sur lequel ils évoluaient était floche.
De plus, la voie des hauteurs - sans nom plus passer par les cols enneigés, restant sur des mamelons et collines limitant l'effort - permettait aux armées de campagnes reikoises d'embrasser du regard les environs. Le tout couplé à un savant système de reconnaissance avancée, grâce à des détachements de cavalerie légère, éliminait le risque de toute embuscade sur le chemin. Et si les chariots, les hommes ainsi que les chevaux se heurtaient à un dénivelé plus exténuant, leur forme optimale n'était pas requise dans la mesure où aucun ennemi ne pouvait les prendre par surprise.
Ces voies détournées mais sûres, cette ingénieuse utilisation de la topographie et cet avantage bien rôdé des troupes de reconnaissance avancée n'étaient issues d'aucun bréviaire de Drakstrang, n'avait pas été tirées d'enseignements d'illustres généraux et encore moins une stratégie dictée par l'état-major central, mais était en totalité le produit de l'esprit tactique de la Majra Leezen, dite la Sénéchale. La colonne de soldats et de cavaliers évoluaient à présent sur une immense steppe dont la neige avait disparue pour laisser place aux marguerites et aux myriques et autres herbes sèches profitant du redoux estival. Le Reike profitait également de la belle saison pour progresser sur les Terres du Nord dont l'invasion était si fulgurante qu'elle serait complétée avant les premières neiges, selon les prévisions de l'état-major central.
Le régiment de la Majra Leezen faisait partie du détachement Ouest chargé de prendre les terres septentrionales à Ikusa. Elle chevauchait en en tête de convoi, le dos bien droit, les cheveux au vent par dessus un épais manteau en peau d'ours réhaussée de fourrure d'hermine. Alors, les uniformes militaires n'avaient pas encore été mis en place et la troupe, bien qu'équipé onéreusement, héritait des atours des barbares de Ryssen, donnant une armée aussi bigarrée que redoutable. Le régiment évoluait à une allure soutenue vers la ville d'Östergrund, après avoir incendié les hameaux de Lillevåg et de Høneberg et laissé une garnison aux villages d'Hansä et de Svendbro. Östergrund étant la plus grosse ville des environs, la plupart des résistants et chefs de tribus nordiques s'y étaient retranchés, espérant se protéger des reikois à l'aide de leurs hautes barrières défensives.
D'entre tous, que ce soit dans le camp nordique ou reikois, une seule personne était déjà certaine de l'issue des choses, à savoir la Majra Leezen, ayant toujours un coup d'avance sur tous le monde.- Je n'ai jamais trop fait attention à la beauté de ce qui m'entourait, et pas seulement des paysages. Répliqua-t-elle du haut de sa selle. Là où tout le monde voit une vallée luxuriante, j'y perçois un goulet d'étranglement, un torrent où pullulent les saumons n'est qu'une frontière naturelle à mes yeux, tandis qu'une forêt verdoyante n'est tout au plus qu'une couverture pour un détachement de cavalerie. Je n'ai que faire de ce qui ne signifie rien. Elle renifla. Pour ce qui est de ces steppes, ça ferait un excellent champ de bataille pour raser une coalition nordique. Or, nul ennemi à l'horizon, comme tu peux le voir, cette invasion est si barbante qu'elle ne peut être qualifiée en tant que tel. C'est comme se servir, on avait juste à venir et à planter le drapeau impérial. Quant à Östergrund, cette pseudo-cité fortifiée que tu vois au loin, on auras même pas à l'incendier pour la prendre. Elle souffla du nez.⊰⊱
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Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
Thème musical de la Sénéchale
Noble de La République
Viktor Volkhard
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À la conquête du Grand Nord
Feat. Lyra Leezen
J’appréciais la manière dont Lyra essayait de me faire passer un message, qu’elle soit fine ou non. Et là, c’était plutôt fin, ça, pas de doute. Malgré notre relation plus ou moins… notre relation spéciale, elle n’eût jamais fait attention à ma beauté extérieure, ni même intérieure de ce que je comprenais. J’en conclus donc que c’était bien autre chose qui l’intéressait, mais quoi ? Même pour moi, il était totalement impossible de le savoir, alors que j’étais tout de même assez proche d’elle.
Et puis, il ne fallait pas oublier son esprit guerrier, sa grande maîtrise de la stratégie de guerre. Elle ne s’était pas retrouvée Majra de l’armée royale pour rien. Je ne doutais pas une seule seconde que son avenir ne sera que très fructueux pour elle, peut-être même allait-elle monter en grade ? Enfin, qui pouvait le savoir, certainement pas moi qui, mis à part ma sœur, n’avait pas de grande relation avec l’armée de Tensai, bien au contraire. Je ne les appréciais pas plus que cela, à vrai dire.
S’en suivit une leçon sur la stratégie de guerre, sur les champs de bataille. Notamment sur ce qui se dévoilait à nous. Moi, je ne voyais que des plaines et des forêts enneigées, même si, il fallait être honnête ce genre d’endroit représentait le parfait piège à peuple du nord. Enfin, peu m’importait la stratégie militaire, j’étais surtout ici pour exécuter les ordres de la Majra Leezen et rien d’autre, tel était mon destin.
Mais effectivement, la marche que nous menions dans le Grand Nord n’avait rien d’une invasion, l’ennemi n’essayait même pas de se défendre. C’était décevant, grandement décevant. Mais bon, je n’allais pas m’en plaindre, au moins, je n’aurais pas vraiment à me battre. Même si j’aimais grandement cela, je n’avais pas spécialement envie de mettre le masque en cet instant si précieux que je partageais avec ma cousine. Naturellement, je tournai mon visage bien difficilement en raison du froid et je vins poser mon regard pourpre sur ma cousine, qui arborait toujours autant de prestance dans sa manière de monter un cheval.
- Crois-tu réellement que cela sera aussi simple concernant Östergrund ? Je veux dire, je suis comme toi et je trouve cette invasion barbante au possible. Mais as-tu déjà oublié ce que ton père nous répétait si souvent ? Ce dicton shoumeïen ? Le calme avant la tempête. Ne crois-tu pas que nous devrions l’écouter cette fois-ci ?
Puis, je marquai une légère pause, me rendant compte de ce que je venais de faire.
- Enfin, je place une grande loyauté en toi, chère cousine. Je me battrai jusqu’au bout pour toi, sois-en certaine. Et puis, avec la magie de Carnage, cette invasion ne peut qu’être facile, n’est-ce pas ? Entrons dans cette ville fortifiée et prenons là comme il se doit, au nom du Reike.
Au nom du Reike, oui. Même si je n’en avais strictement rien à branler du Reike, au moins, on faisait cette prise de ville en famille et ça, c’était le plus important pour moi.
CENDRESEt puis, il ne fallait pas oublier son esprit guerrier, sa grande maîtrise de la stratégie de guerre. Elle ne s’était pas retrouvée Majra de l’armée royale pour rien. Je ne doutais pas une seule seconde que son avenir ne sera que très fructueux pour elle, peut-être même allait-elle monter en grade ? Enfin, qui pouvait le savoir, certainement pas moi qui, mis à part ma sœur, n’avait pas de grande relation avec l’armée de Tensai, bien au contraire. Je ne les appréciais pas plus que cela, à vrai dire.
S’en suivit une leçon sur la stratégie de guerre, sur les champs de bataille. Notamment sur ce qui se dévoilait à nous. Moi, je ne voyais que des plaines et des forêts enneigées, même si, il fallait être honnête ce genre d’endroit représentait le parfait piège à peuple du nord. Enfin, peu m’importait la stratégie militaire, j’étais surtout ici pour exécuter les ordres de la Majra Leezen et rien d’autre, tel était mon destin.
Mais effectivement, la marche que nous menions dans le Grand Nord n’avait rien d’une invasion, l’ennemi n’essayait même pas de se défendre. C’était décevant, grandement décevant. Mais bon, je n’allais pas m’en plaindre, au moins, je n’aurais pas vraiment à me battre. Même si j’aimais grandement cela, je n’avais pas spécialement envie de mettre le masque en cet instant si précieux que je partageais avec ma cousine. Naturellement, je tournai mon visage bien difficilement en raison du froid et je vins poser mon regard pourpre sur ma cousine, qui arborait toujours autant de prestance dans sa manière de monter un cheval.
- Crois-tu réellement que cela sera aussi simple concernant Östergrund ? Je veux dire, je suis comme toi et je trouve cette invasion barbante au possible. Mais as-tu déjà oublié ce que ton père nous répétait si souvent ? Ce dicton shoumeïen ? Le calme avant la tempête. Ne crois-tu pas que nous devrions l’écouter cette fois-ci ?
Puis, je marquai une légère pause, me rendant compte de ce que je venais de faire.
- Enfin, je place une grande loyauté en toi, chère cousine. Je me battrai jusqu’au bout pour toi, sois-en certaine. Et puis, avec la magie de Carnage, cette invasion ne peut qu’être facile, n’est-ce pas ? Entrons dans cette ville fortifiée et prenons là comme il se doit, au nom du Reike.
Au nom du Reike, oui. Même si je n’en avais strictement rien à branler du Reike, au moins, on faisait cette prise de ville en famille et ça, c’était le plus important pour moi.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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⊰⊱
Erwin était un bon gars s'étant épris d'une perfide femme. Quelle étrange relation que celle de Leezen et Staal ! Ce gaillard aux bonnes manières un brin niais - quoique chargé d'un grand potentiel - frayait en permanence avec cette impitoyable et insatiable créature qu'était sa cousine, Lyra Leezen, cette guerrière avide de sang et de violence qui brulerait bien tout sur son passage si les ordres le lui permettait. Or, ces deux êtres qui n'avaient en commun que leur sang et leur propension à détruire tout ce qui les entourait, ne se quittaient que pour des durées limitées dans le temps, se retrouvant invariablement un jour ou l'autre pour faire un bout de chemin ensemble.
Il se trouvait que leur chemin commun les menait présentement vers les terres du nord, ou tout du moins y menait Lyra, suivie de près par Erwin, engagé pour l'occasion en la qualité d'homme de main, contractuel de l'armée royale. Après tout il n'était guère différent des soldats du régiment de Lyra, ne différant d'eux que par le titre. Les soldats du Reike étant pour la plupart d'anciens barbares qui avaient tout de barbares avec leurs mines patibulaires et leurs haches d'armes affutées.
Et s'ils avaient tous appris à être dirigés par une femme - chose toute nouvelle dans les rangs de l'armée - ils avaient du mal à accepter le népotisme que révélait la présence d'Erwin. Quelques sourires mauvais germaient chez les cavaliers qui se régalaient de voir le mercenaire marcher après avoir perdu sa monture, s'efforçant de rester à la même allure que le destrier de sa cousine. Et si cette dernière aurait pu lui donner un autre cheval, elle ne le ferait pas tant qu'il ne l'aurait pas demandé. Or, il ne l'avait pas fait, surement avide de prouver sa valeur ou quelque chose dans le genre.
Bah ! De toute façon, une fois Östergrund prise, Erwin pourrait récupérer une monture parmi les écuries de la ville. Après tout, il était de rigueur que les villes prises par l'armée reikoise participent à l'effort de guère en soutenant les hommes de leur nouveau suzerain. C'était là la clé de l'avancée fulgurante des troupes royales dans le nord, s'assurant un approvisionnement logistique constant au moyen des villes prises en route. Les chariots étaient chargés de vivres en permanence, assurant la bonne avancée des troupes. Là aussi, un stratagème diligemment appliqué par la Majra Leezen.
En parlant de l'officière au regard d'onyx, elle réagit au chauvinisme feint de son cousin, toujours du haut de sa selle.- À d'autres, Erwin. Je sais pertinemment ce que tu penses du Reike, que pour toi ce n'est qu'une nation de brutes, ne portant pas non plus en ton coeur Tensai Ryssen. Elle le vrilla du regard. Ne t'en fais pas, ton secret est bien gardé avec moi. D'autant plus que je sais que tu fais tout ça pour moi, que ta loyauté envers moi est inaliénable, ce qui finalement reviens, par un chemin détourné, à être fidèle à ton souverain. Raisonna-t-elle. Ah mais voilà que le spectacle commence, peut-être aurons-nous finalement droit à cette bataille tant attendue.
Sur ces mots, une déflagration magique retentit au loin, et tous ceux qui tournèrent le regard vers la ville fortifiée d'Östergrund purent contempler le toit du beffroi décoller si haut dans les airs qu'on eu pu croire qu'il ne retomberait jamais. En dessous, une explosion aux flammes incandescentes aux milles fumerolles noires formait une sorte de champignon incandescent. La charpente du beffroi retomba avec un tel fracas sur les bardeaux de la ville que le régiment - pourtant à plusieurs centaines de mètres - en perçurent les craquements. Quant au beffroi en lui-même, sa tour principale, pourtant épaisse et renforcée d'imposants hourds, s'effondrait sur le fort dans un grondement sinistre uniquement perturbé par des clameurs de terreur teintée de douleur.
Aussitôt, tout ceux qui purent ôter leur regard ébahi de la géhenne de l'attaque magique avaient pu percevoir le terrifiant sourire qu'affichait la face déformée par le délice macabre de la Majra Leezen qui contemplait avec délectation la mort et la destruction qui s'abattait sur Östergrund. Il ne faisait aucun doute que la Sénéchale était derrière la destruction du donjon de la ville nordique et de l'incendie qui commença immédiatement à dévorer les maisons des riches quartiers. Mais comment cela était-il possible ?
À cette époque Lyra ne possédait pas la moindre magie, et quant aux quelques mages qui composaient sa troupe, nul ne maitrisait une magie suffisante pour déclencher un tel cataclysme. De surcroit, aucun projectile n'avait fusé de l'armée reikoise, l'explosion ayant été déclenchée dans l'enceinte même des murs. Tout ceci serait bien vite expliqué.
Pour l'heure, une horde de barbares nordiques surgirent de la grande porte des remparts d'Östergrund, ne pouvant rester cachés derrière leurs murs, ils étaient forcés de sortir sur la steppe et d'affronter l'armée royale approchant de la ville. Aussitôt, les clans nordiques se ruèrent vers les reikois, hurlant leur rage en levant leurs haches d'armes et leurs fléaux. Aussitôt, la Majra Leezen leva un bras et l'abattit, donnant l'ordre à sa cavalerie de fondre sur les hommes du nord. Un regard à son cousin lui signifia que s'il voulait se défouler un peu dans cette invasion barbante, c'était le moment.⊰⊱
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Thème musical de la Sénéchale
Noble de La République
Viktor Volkhard
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À la conquête du Grand Nord
Feat. Lyra Leezen
Effectivement, ma cousine ne me connaissait que trop bien. Pour moi, les Reikois n’étaient que des brutes épaisses incapables d’agir intelligemment. Oui, j’étais bel et bien Reikois, mais je ne me sentais pas vraiment comme tel. Si j’en avais la possibilité, je ne referais pas le tatouage me permettant d’acquérir la nationalité Reikoise. Mais, car oui, il y avait un mais, si je voulais être capable d’agir légalement auprès de ma cousine, il était préférable que je possédasse cette nationalité Reikoise. Enfin, je n’avais pas spécialement à me plaindre, ce n’était qu’un vulgaire tatouage magique, il ne me définissait nullement.
Concernant Tensai, je ne le portais effectivement pas dans mon cœur, loin de là. Je n’avais d’ailleurs pas plus d’estime pour les Draknys, même si c’était la volonté de ma mère que de vouer un véritable culte au Vosdraak, moi, je n’en avais clairement rien à foutre de ces égocentriques de merde. Tensai lui, était à peu près humble, oui, enfin, comparé à Vaenys Draknys, ce n’était pas bien difficile. Enfin bref, tout cela pour dire que je n’aimais pas Tensai, mais que je ne souhaitais pas non plus le destituer pour autant. C’était envers le Reike que j’en avais, pas envers son dirigeant.
Le regard de Lyra pouvait parfois me faire froid dans le dos, même si, globalement, je la trouvais assez douce. Enfin, par moment et même, par de très rare moment. Bon après, ce n’était pas spécialement un secret, puisque je n’étais pas non plus hostile à l’empire. La preuve, je marchais aux côtés d’une officier pour partir à la conquête des Terres du Nord. Une conquête pas spécialement difficile par ailleurs, les clans n’opposaient pas toujours une grande résistance face à l’armée du roi barbare. Mais, elle marquait tout de même un point. J’étais loyale envers ma cousine et non pas envers l’empire, mais bon, si elle-même était loyale à cet empire, alors moi aussi, d’une certaine façon et indirectement, je l’étais.
- Oui, t’as raison. Même si je ne suis pas hostile à l’empire, je ne suis pas pour non plus. En fait, je suis totalement indifférent à la cause de Tensai. Cependant, comme tu es loyale à cet usurpateur et que, je te suis loyal, alors oui, indirectement je suis loyal à Tensai. Mais bon, j’imagine que c’est le cas dans beaucoup de hiérarchie, même au sein de l’armée. Peut-être que parmi tes soldats, il y en a qui te déteste, mais, ils peuvent être loyaux à leur supérieur direct et donc, être indirectement loyal à toi. Enfin, une femme officier c’est tellement rare, que j’imagine facilement que beaucoup de monde t’admire, Lyra.
Enfin, une incroyable déflagration surgit de la ville fortifiée. Le spectacle était impressionnant, mais comment cela était possible. En regardant le regard de ma cousine, je compris que cela était de son fait. Mais par quel moyen exactement ? Enfin, je n’avais pas vraiment le temps d’y réfléchir, les barbares de la cité se ruant à toute vitesse sur nous. Je ne tolérais pas ce qu’elle venait de faire, tuer des innocents. Mais, c’était la guerre qui le voulait j’imagine.
- Très bien, allons-y, puis-je mener l’attaque, Lyra ?
Sans même prendre le temps d’attendre une quelconque réponse, je fis apparaître le masque dans la paume de ma main, puis, je le posai sur mon visage. Le masque vint s’ancrer dans mon visage, pénétrant ma chair afin de rester accroché dessus. Carnage était désormais aux commandes de mon corps.
Les flammes surgirent des orbites du masque alors que le démon se ruait rapidement dans la bataille, les deux épées déployées, prêtes à trancher les têtes de ces fils de pute de barbare. Il ne lui faisait pas peur, non, loin de là. Et, tant qu’il pouvait se battre, il fonçait. Carnage commençait à se battre alors que Lyra et ses soldats arrivèrent à grande vitesse pour lui venir en aide. Il se faisait toucher, certes, mais ce n’était que des blessures légère, son pouvoir de régénération étant capable de le guérir instantanément.
CENDRESConcernant Tensai, je ne le portais effectivement pas dans mon cœur, loin de là. Je n’avais d’ailleurs pas plus d’estime pour les Draknys, même si c’était la volonté de ma mère que de vouer un véritable culte au Vosdraak, moi, je n’en avais clairement rien à foutre de ces égocentriques de merde. Tensai lui, était à peu près humble, oui, enfin, comparé à Vaenys Draknys, ce n’était pas bien difficile. Enfin bref, tout cela pour dire que je n’aimais pas Tensai, mais que je ne souhaitais pas non plus le destituer pour autant. C’était envers le Reike que j’en avais, pas envers son dirigeant.
Le regard de Lyra pouvait parfois me faire froid dans le dos, même si, globalement, je la trouvais assez douce. Enfin, par moment et même, par de très rare moment. Bon après, ce n’était pas spécialement un secret, puisque je n’étais pas non plus hostile à l’empire. La preuve, je marchais aux côtés d’une officier pour partir à la conquête des Terres du Nord. Une conquête pas spécialement difficile par ailleurs, les clans n’opposaient pas toujours une grande résistance face à l’armée du roi barbare. Mais, elle marquait tout de même un point. J’étais loyale envers ma cousine et non pas envers l’empire, mais bon, si elle-même était loyale à cet empire, alors moi aussi, d’une certaine façon et indirectement, je l’étais.
- Oui, t’as raison. Même si je ne suis pas hostile à l’empire, je ne suis pas pour non plus. En fait, je suis totalement indifférent à la cause de Tensai. Cependant, comme tu es loyale à cet usurpateur et que, je te suis loyal, alors oui, indirectement je suis loyal à Tensai. Mais bon, j’imagine que c’est le cas dans beaucoup de hiérarchie, même au sein de l’armée. Peut-être que parmi tes soldats, il y en a qui te déteste, mais, ils peuvent être loyaux à leur supérieur direct et donc, être indirectement loyal à toi. Enfin, une femme officier c’est tellement rare, que j’imagine facilement que beaucoup de monde t’admire, Lyra.
Enfin, une incroyable déflagration surgit de la ville fortifiée. Le spectacle était impressionnant, mais comment cela était possible. En regardant le regard de ma cousine, je compris que cela était de son fait. Mais par quel moyen exactement ? Enfin, je n’avais pas vraiment le temps d’y réfléchir, les barbares de la cité se ruant à toute vitesse sur nous. Je ne tolérais pas ce qu’elle venait de faire, tuer des innocents. Mais, c’était la guerre qui le voulait j’imagine.
- Très bien, allons-y, puis-je mener l’attaque, Lyra ?
Sans même prendre le temps d’attendre une quelconque réponse, je fis apparaître le masque dans la paume de ma main, puis, je le posai sur mon visage. Le masque vint s’ancrer dans mon visage, pénétrant ma chair afin de rester accroché dessus. Carnage était désormais aux commandes de mon corps.
- J’aime ce comportement, Lyra.
Les flammes surgirent des orbites du masque alors que le démon se ruait rapidement dans la bataille, les deux épées déployées, prêtes à trancher les têtes de ces fils de pute de barbare. Il ne lui faisait pas peur, non, loin de là. Et, tant qu’il pouvait se battre, il fonçait. Carnage commençait à se battre alors que Lyra et ses soldats arrivèrent à grande vitesse pour lui venir en aide. Il se faisait toucher, certes, mais ce n’était que des blessures légère, son pouvoir de régénération étant capable de le guérir instantanément.
La Sénéchale
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⊰⊱Quelques minutes plus tôt.
Sur les remparts de la ville fortifiée d'Östergrund se tenait un golgoth de forte carrure, pour un humain. Naturellement large d'épaule, sa stature était accrue par l'épaisse fourrure de loup qu'il portait par dessus son armure de peau renforcée par des plaques de métal éparses. Quant à sa grosse barbe hirsute blanche comme la neige, elle finissait de peindre cet archétype du viking, du guerrier nordique, du chef de guerre des terres du nord. Il ne faisait aucun doute, en effet, que ce nordien était un chef de tribu, se tenant à la tête de guerriers pliant l'échine face à lui. Ceci-dit, lui même baissait la tête face à un autre homme, un échalas le dépassant d'une tête, mais si courbé qu'il en faisait deux de moins. Et pour cause, le maigrichon était si ridé et grisonnant qu'il devait sans mal frôler les quatre-vingt printemps, si ce n'était plus.
Le grand maigre aux long cheveux blancs et au visage sclérosé par la vieillesse portait des ramures de cerf sur la tête, soutenus par une tiare de ronce autour de son crâne. Quant à sa longue barbe, elle touchait quasiment le sol et le ferait surement s'il ne se soutenait pas sur un bâton de racines nouées. Le chef nordique, répondant au nom de Bejorg Sallenker - que nos lecteurs connaitront dans le futur sous le nom simplifié de Bjog Allenker - mira sombrement le détachement reikois au loin avant de s'avancer humblement vers le vieux barbon. Sous ses pieds, un cercle de houx, de sang de chèvre et de charbon de bois avait été tracé. Bejorg s'arrêta à temps pour ne pas pénétrer dans son périmètre, de peur de ce qu'il pourrait arriver.- Ô druide. Dans la tour du beffroi se sont réunis tous les chefs de clan nordique de la région d'Östergrund pour un conseil de guerre... Le druide le coupa de sa voix grinçante.- Et pourquoi n'y assistes-tu pas, Bejorg Sallenker, fils du grand Kregg Sallenker du clan des Crirt ? Toi qui commande aux hommes et femmes de Raseinkininkai ? Siffla-t-il sans même le regarder.- Vois-tu cette horde de barbares à l'horizon ? Vois-tu les colonnes de fumées qui les succèdent ? Vois-tu avec quel nombre ils marchent sur nous ? Les reikois sont là uniquement pour la victoire, rien ne les fera reculer, Ô druide, si tu déchaine ta magie contre eux, tu pourrais bien balayer ce groupe, mais d'autre viendront. À Berghättan, nos éclaireurs signalent une armée encore plus imposante, dix fois plus d'hommes pourraient venir à Östergrund chercher vengeance, et alors pas mêmes les anciens dieux ne pourraient nous en protéger...- Les anciens dieux... peuvent l'impossible. L'interrompit le druide. Sallenker se reprit.- Ô druide, retourne ta magie contre ceux qui pensent, à tort, pouvoir gagner face à un ennemi qui les surpasse en tout. Retournes la colère des anciens dieux vers le beffroi, je t'en conjure, réduit en cendre les chefs de guerre qui veulent mener mes guerriers à la mort. Les reikois ne veulent que planter leur drapeau sur nos terres, rien de plus, qu'ils le fassent et s'en retournent à leur désert. Ô druide... Je t'en conjure, sauve nos vies ! Le chef nordique mis genoux à terre, imité par les hommes de son clan.
Pour la première fois, le vieux sorcier abaissa son regard vers celui qui le suppliait à présent. Pour justifier une telle ferveur de la part de Sallenker, il est nécessaire de savoir que trois jours plus tôt, un espion reikois était venu à sa rencontre à Soburg, lui proposant un marché alléchant, un échange de bon procédé qui ne se refusait pas. La mort ou la collaboration. Sallenker, avide de protéger ceux qu'il aimait avait accepté, chargé d'ouvrir les portes d'Östergrund à l'arrivée de l'armée royale. En convaincant le très puissant druide des clans du nord, il remplissait sa part du marché.
Finalement, sans un mot, le sorcier nordique leva son bâton, l'agita de quatre tours dans les airs et le fit claquer contre les madriers du chemin de ronde. Il glissa un de ses doigts noueux entre deux racines du pommeau et en tira une bille nacrée. Toujours dans un silence de mort, il la posa au centre du cercle de sang, de houx et de charbon pour finalement l'écraser du talon de sa poulaine. Comme par magie, la poudre argentée qui en résulta fut balayée par le vent lorsqu'il releva le pied.
Aussitôt, les charbons de bois s'enflammèrent, le sang frissonna et le houx bruissa. Le druide porta un regard mortellement glacial sur la tour où s'étaient réunis les chefs de clans. Et lorsqu'il claqua son bâton contre le sol, le beffroi fut instantanément balayé dans une onde de choc qui fit valser en arrière tout et tout le monde. Sauf le druide. Ce dernier avait disparu. Volatilisé dans le souffle de l'explosion.⊰⊱- Défoules-toi tout ton soul. Ordonna-t-elle à Carnage sans même lui adresser un regard.
Derechef, le démon se lança dans la mêlée, suivit de près par l'infanterie qui vint harceler les nordiens ayant percés la charge de cavalerie qui avait semée la mort dans leurs rangs. Au loin, sur les murs de la ville, tous pouvaient voir comme des guerriers nordiens observaient, ne participant pas à la bataille, se concentrant plutôt sur l'extinction des incendies. Comme si leurs priorité était de sauver Östergrund plutôt que de repousser l'envahisseur.
Lyra fit de même, avec ses officiers, et restant en retrait, près des chariots de guerre, pour mieux contempler le champ de bataille. Un nordien devait manifestement maîtriser la téléportation car un blond, armé d'un long couteau, apparut dans un souffle devant la Majra. Son cheval se cabra sous la surprise, mais pas à temps, le nordien enfonça sa miséricorde jusqu'à la garde dans le poitrail de l'étalon. Il se coucha aussitôt sur le flanc dans un hennissement sauvage alors que sa cavalière roula sur le sol meuble. Elle n'eut pas le temps de se relever que le blondinet aux yeux exorbités était déjà sur elle, par chance sa lame crissa sur le gorgerin de Lyra qui en profita pour lui asséner un coup dans le menton. Elle put alors se relever et esquiva de peu la pointe de la miséricorde qui lui effleura la cuisse, perçant son housseau et lui lacérant la peau. Ne poussant pas le moindre cri, elle tira sa dague de son ceinturon et trancha la jugulaire du nordien qui s'écroula dans un ultime râle. Le sang aspergea la reikoise qui s'écarta en ne quittant pas sa victime du regard.
La bataille se révèlera pour le moins expéditive.⊰⊱
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Viktor Volkhard
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Feat. Lyra Leezen
Dans le feu de la bataille, j’entendis un cheval hurler à la mort dans mon dos. Malheureusement, je n’avais pas le contrôle du corps, le masque étant apposé sur mon visage. Que disais-je ? Ancré dans mon visage. Si j’avais le malheur d’essayer de l’enlever, il m’arrachait le visage aussitôt, me laissant de grandes cicatrices que même mes pouvoirs de régénération ne pouvaient pas guérir. C’était en partie pour cela que oui, j’avais de grosses marques de sang sur le visage. Enfin, j’avais tellement envie de me retourner pour m’assurer que Lyra allait bien, que je forçais la prise de possession du corps, mais contre Carnage, c’était purement impossible.
- Putain, Carnage, retourne-toi s’il te plaît. Pourquoi il y a des hurlements à l’arrière, hein ? Les barbares ont réussi à passer ?
- Pas le temps, tu vois pas qu’on est dans la bataille là ? Si je me retourne alors qu’on combat, on va tous les deux mourir, espèce de crétin.
Les mouvements de Carnage devenaient de moins en moins précis alors que la hache de notre adversaire commençait à m’entailler la peau, passant à travers ma large cuirasse.
- Retourne-toi, merde ! Si elle est en danger et qu’elle meurt, on perd notre liberté de mouvement. Je te rappelle que c’est grâce à elle si nous sommes en mesure de nous balader sans le moindre problème. C’est parce qu’elle est vivante et qu’elle s’assure que tu n’es pas une menace, alors fais pas chier et retourne-toi !
- Ah, putain, Erwin. Ne crois-pas que je le fais parce que je t’obéis. Laisse-moi juste dix secondes pour abattre le crétin devant nous.
Oui, j’étais un bon manipulateur, même avec le démon. Enfin, non, puisque je disais la vérité. Si Lyra vint à perdre la vie, alors ma liberté sera remise en question. Dans un mouvement rapide et circulaire, Carnage se baissa, utilisant ses deux lames pour trancher d’abord les jambes du barbare pour le mettre à genoux. Puis, il se releva, mettant la tête du barbare entre ses lames croisées. Ensuite, il coupa la tête du barbare et mit un coup de pied pour le faire tomber.
Carnage riait, mais comme promis, il se retourna, regardant Lyra qui était à terre. Dans un élan d’altruisme, enfin, d’égoïsme, il se rua sur Lyra qui était tout simplement en train de buter le barbare qui était face à elle. Ma cousine était tout simplement impressionnante, il n’y avait rien à en redire, franchement. Même dans la surprise, elle gagnait. Enfin, arrivant à son niveau Carnage plongea son regard de feu dans l’officier.
- Lyra, j’espère que tu vas bien, hein ? Il serait fâcheux qu’il t’arrive quelque chose. Je pense que je vais rester vers toi pendant la bataille. Après tout, c’est toi qui es aux commandes, tu es une cible de choix, n’est-ce pas ? Je vais donc m’assurer qu’il ne t’arrive rien. Et inutile de me dire non, ce n’est pas toi qui décides ici.
Oui, je l’avais rendu héroïque, enfin, dans son égoïsme. Mais, ce n’était pas pour autant qu’il allait écouter ma cousine, bien déterminé à la protéger. Étrange venant de lui.
CENDRES- Putain, Carnage, retourne-toi s’il te plaît. Pourquoi il y a des hurlements à l’arrière, hein ? Les barbares ont réussi à passer ?
- Pas le temps, tu vois pas qu’on est dans la bataille là ? Si je me retourne alors qu’on combat, on va tous les deux mourir, espèce de crétin.
Les mouvements de Carnage devenaient de moins en moins précis alors que la hache de notre adversaire commençait à m’entailler la peau, passant à travers ma large cuirasse.
- Putain Erwin, arrête bordel.
- Retourne-toi, merde ! Si elle est en danger et qu’elle meurt, on perd notre liberté de mouvement. Je te rappelle que c’est grâce à elle si nous sommes en mesure de nous balader sans le moindre problème. C’est parce qu’elle est vivante et qu’elle s’assure que tu n’es pas une menace, alors fais pas chier et retourne-toi !
- Ah, putain, Erwin. Ne crois-pas que je le fais parce que je t’obéis. Laisse-moi juste dix secondes pour abattre le crétin devant nous.
Oui, j’étais un bon manipulateur, même avec le démon. Enfin, non, puisque je disais la vérité. Si Lyra vint à perdre la vie, alors ma liberté sera remise en question. Dans un mouvement rapide et circulaire, Carnage se baissa, utilisant ses deux lames pour trancher d’abord les jambes du barbare pour le mettre à genoux. Puis, il se releva, mettant la tête du barbare entre ses lames croisées. Ensuite, il coupa la tête du barbare et mit un coup de pied pour le faire tomber.
Carnage riait, mais comme promis, il se retourna, regardant Lyra qui était à terre. Dans un élan d’altruisme, enfin, d’égoïsme, il se rua sur Lyra qui était tout simplement en train de buter le barbare qui était face à elle. Ma cousine était tout simplement impressionnante, il n’y avait rien à en redire, franchement. Même dans la surprise, elle gagnait. Enfin, arrivant à son niveau Carnage plongea son regard de feu dans l’officier.
- Lyra, j’espère que tu vas bien, hein ? Il serait fâcheux qu’il t’arrive quelque chose. Je pense que je vais rester vers toi pendant la bataille. Après tout, c’est toi qui es aux commandes, tu es une cible de choix, n’est-ce pas ? Je vais donc m’assurer qu’il ne t’arrive rien. Et inutile de me dire non, ce n’est pas toi qui décides ici.
Oui, je l’avais rendu héroïque, enfin, dans son égoïsme. Mais, ce n’était pas pour autant qu’il allait écouter ma cousine, bien déterminé à la protéger. Étrange venant de lui.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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⊰⊱- C'est Erwin qui t'as dit de revenir ? Il va donc me falloir aller dans la mêlée pour t'y ramener de force, j'imagine. Elle renifla de mépris.
Tant pis pour l'étiquette, cette image de l'officier restant en retrait, sur une colline, pour diriger ses formations et contempler la bataille allait connaitre un léger écart. Lyra connaissait que trop bien Erwin pour savoir qu'il avait contraint Carnage à retourner auprès d'elle. Or, elle avait besoin de lui dans la mêlée, tous les coups qu'il prenait à la place de ces soldats ainsi que tous les ennemis qu'il abattait s'ajouterai au panache de cette victoire imminente. Les nordiens avaient chargés avec peu de cavalerie, avec la seule force de leurs jambes contre une armée organisée qui avait déployée une vague de cavalerie suivie par une infanterie aux armes d'hast mortelles pour des barbares équipés pour la plupart de haches.
Ceci-dit, dans la horde nordique, on dénombrait de grands guerriers, des golgoths aux rondaches et haches d'arme destructrices. Il fallait reconnaitre que les gaillards qu'ils avaient en face, s'ils étaient désorganisés et dénués de chefs étaient redoutables. Il fallait renvoyer Carnage dans la mêlée, sans quoi on l'affublerai du nom de servile factotum se cachant dans les jupons de la Majra. De surcroit, si Lyra ne le montrait pas jusque là, elle avait une envie dévorante de se défouler elle aussi, et avec cette attaque surprise à son encontre, il serait impossible de la réfréner. Enfin, cela faisait trop longtemps qu'elle n'avait pas combattu aux côtés de son cousin.- Une monture, vite ! On lui apporta un puissant destrier. Armes ! On lui tendit son bâton et son arc avec carquois. Allons fendre des crânes. Fit-elle à l'attention du démon.
Sans crier gare, elle éperonna derechef son frison en alla à la bataille.
Si un tacticien sur sa colline était rassurant, un chef dans la mêlée était galvanisant. Or, les reikois n'avaient que faire d'être rassurés, qui plus est dans une bataille. Et alors que la Majra Leezen quittait ses Luteni et Adujar, pantois, pour fondre sur la horde barbare avec ce qu'il restait de l'infanterie, Carnage ne pouvait que suivre, surement aux anges face à l'idée d'y retourner. Si Lyra était une fine tacticienne et une commandante hors-pair, c'était avant tout une guerrière des plus violentes. Ceci-dit, contempler la violence ne suffisait plus au bout d'un moment, il fallait la perpétrer soi-même.
Avant d'arriver dans la mêlée, Lyra avait déjà décochée une dizaine de flèches en moins de vingt secondes. Toutes avaient fait mouches, abattant les adversaires de tirs chirurgicaux alors qu'elle était au triple gallot, comme si les secousses des ruades n'altérait pas sa précision. Enfin, elle sauta avec agilité de son cheval qui continua sa course pour s'écraser sur la ligne adverse... Il était connu de tous à présent que les cheveux n'étaient que des consommables, des ressources sacrifiables aux yeux de la Majra qui avait toujours plusieurs montures de rechanges dans ces cas là.
En atterrissant, elle fracassa le crâne d'un guerrier qui se brisa malgré son heaume à cornes. Dans la continuité de son mouvement, elle balaya les jambes d'un autre nordien qui tomba à la renverse, recevant alors un second coup mortel sur le crâne. Dans le froissement de sa cape, elle pivota, faisant habilement glisser son pied dans la boue pour asséner un coup de bâton entre l'épaule et le cou d'un colosse, brisant sa clavicule sous l'impact. Le géant vagit mais contre-attaque en envoya son fléau droit vers la reikoise qui exécuta une demi-pirouette pour esquiver et asséner un coup de mithril dans le flanc du colosse qui mis genoux à terre pour mieux recevoir avec fracas le bâton sur le haut du crâne, envoyant sa tête dans son buste dans un craquement sinistre.
Lyra ne souriait pas. Elle appréciait trop le moment pour se laisser aller à une telle frivolité.⊰⊱
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L’ambiance était à chier, vraiment. Elle n’avait pas l’air contente du retour de Carnage, et en plus, elle savait que c’était de ma faute. Bon, bien évidemment qu’elle le savait, elle en savait suffisamment pour être sûre qu’il n’eût pas la moindre envie de se préoccuper d’elle, surtout en pleine bataille. Enfin, même à travers le masque, j’arrivais à lire parfaitement le mépris qui s’était dessiné sur le visage de ma chère cousine, quelle tristesse, sérieusement. Les prunelles enflammées du démon s’ancrèrent dans les perles de la Majra.
- Aaaah, effectivement, c’est lui qui m’a dit de revenir. Je n’aurais pas dû l’écouter, ce n’est qu’un sombre idiot qui a peur de te perdre. Enfin, ce ne sont que ses pensées, désolé si c’est un secret Erwin. Enfin bref, pas besoin de me forcer à y retourner. Cependant, je vais y aller en même temps que toi, je ne voudrais pas qu’il t’arrive un pépin.
Enfin bref, le démon attendit que Lyra soit prête, sur sa monture, avec son précieux bâton en main, puis, il fonça en même temps que la Sénéchale dans la mêlée. Carnage, accompagnant Lyra, se donnait à cœur joie, tuant tous les barbares qui s’immisçaient sur son chemin. Il n’en avait encore que très rarement eu l’occasion, se battre dans une véritable bataille, mêlant deux armées, dans un massacre certain.
- Alors Carnage, content de pouvoir enfin de battre pour de vrai ? Dans une bataille, avec des têtes à trancher et des femmes à faire veuves ?
- Oh que oui, la désolation et le chaos, c’est mon domaine, tu le sais. Je pense pouvoir faire de grande chose, laisse-moi te montrer l’immensité de mon pouvoir. Même si, à cause de ton corps de minable, je ne peux pas me déchaîner.
- Ferme ta gueule et bats-toi Carnage.
L’incandescence de mon corps devenait de plus en plus intense. Les flammes jaillissant de mon corps devenaient bien plus chaudes, bien plus rouges, la moindre personne qui les toucherait se verrait brûler, fondant littéralement sous la chaleur dégagée par mon corps. Pour l’occasion, Carnage prit une seule épée, La Fin, qu’il tint dans sa main droite, usant de sa magie de feu pour intensifier la lame.
Ainsi, il trancha rapidement chacun de ses adversaires, le sang giclant sur le masque, venant décorer le blanc immaculé du masque habité par un démon. Enfin, c’était atroce, mais plaisant, et avec la puissance de l’armée Reikoise, la bataille était déjà bientôt finie. Je me demandais où en était Lyra, mais, je ne pouvais pas le savoir, je n’avais pas les moyens de tourner la tête pour l’observer.
CENDRES- Aaaah, effectivement, c’est lui qui m’a dit de revenir. Je n’aurais pas dû l’écouter, ce n’est qu’un sombre idiot qui a peur de te perdre. Enfin, ce ne sont que ses pensées, désolé si c’est un secret Erwin. Enfin bref, pas besoin de me forcer à y retourner. Cependant, je vais y aller en même temps que toi, je ne voudrais pas qu’il t’arrive un pépin.
Enfin bref, le démon attendit que Lyra soit prête, sur sa monture, avec son précieux bâton en main, puis, il fonça en même temps que la Sénéchale dans la mêlée. Carnage, accompagnant Lyra, se donnait à cœur joie, tuant tous les barbares qui s’immisçaient sur son chemin. Il n’en avait encore que très rarement eu l’occasion, se battre dans une véritable bataille, mêlant deux armées, dans un massacre certain.
- Alors Carnage, content de pouvoir enfin de battre pour de vrai ? Dans une bataille, avec des têtes à trancher et des femmes à faire veuves ?
- Oh que oui, la désolation et le chaos, c’est mon domaine, tu le sais. Je pense pouvoir faire de grande chose, laisse-moi te montrer l’immensité de mon pouvoir. Même si, à cause de ton corps de minable, je ne peux pas me déchaîner.
- Ferme ta gueule et bats-toi Carnage.
L’incandescence de mon corps devenait de plus en plus intense. Les flammes jaillissant de mon corps devenaient bien plus chaudes, bien plus rouges, la moindre personne qui les toucherait se verrait brûler, fondant littéralement sous la chaleur dégagée par mon corps. Pour l’occasion, Carnage prit une seule épée, La Fin, qu’il tint dans sa main droite, usant de sa magie de feu pour intensifier la lame.
Ainsi, il trancha rapidement chacun de ses adversaires, le sang giclant sur le masque, venant décorer le blanc immaculé du masque habité par un démon. Enfin, c’était atroce, mais plaisant, et avec la puissance de l’armée Reikoise, la bataille était déjà bientôt finie. Je me demandais où en était Lyra, mais, je ne pouvais pas le savoir, je n’avais pas les moyens de tourner la tête pour l’observer.
La Sénéchale
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DISCLAIMER : Scènes de violence / Infanticide.
⊰⊱
Un carreau siffla à son oreille, emportant une mèche de cheveux avec, pour aller se ficher dans un soldat à ses côtés. Lyra pivota, banda son arc et décocha une flèche dans la carotide de l'arbalétrier qui l'avait prise pour cible. Et avant même qu'il ne se fut écroulé, Lyra avait paré un coup de masse d'arme et avait asséné un coup de bâton au visage d'un autre assaillant avec une telle force que sa mâchoire inférieure vola dans les airs dans une gerbe de sang. Un surin passa si près de ses yeux qu'elle put voir dans son reflet les nervures de sa sclère dans la lame. Sans attendre une seconde attaque, Lyra envoya son pied dans le genoux du guerrier adverse qui tomba en avant, profitant du momentum, la reikoise projeta son bâton dans sa tronche alors qu'il chutait, le renvoyant en arrière avec une telle puissance qu'il décolla pour aller s'éclater contre une rocher.
Elle fit alors tournoyer son arme au dessus de sa tête pour frapper à la tempe un grand gaillard qui passait par là et un autre à l'épaule, le faisant valser sur le côté. Soudain, elle sentit comme une nouvelle douleur à son épaule, à elle. Par réflexe, la Majra se jeta sur le côté, pour éviter une autre attaque. Elle vit alors un gringalet, aux alentours de douze ans, dans sa main, une navaja tâchée du sang de l'officière. Le p'tit gars avait le visage déformé par la peur, ayant surement attaqué la reikoise juste parce qu'elle était à sa portée, ayant été forcé de se battre aux côté de son peuple. Lyra planta alors son regard noir comme la nuit dans les iris bleus comme le jour du garçon qui fit mine de reculer, se rendant compte de son erreur.
La sénéchale ne lui laissa pas sa chance et le choppa par les cheveux, tira de nouveau sa dague et trancha sans hésitation la gorge du gamin qui pépia avant de vagir, s'étranglant avec son propre sang. Il tomba en avant dans la boue, face contre terre. Lyra porta alors une main à son épaule pour constater l'entaille portée par le gosse, et bien qu'elle pu voir la superficialité de la blessure, son regard haineux se reporta sur sa victime qui pressait ses mains contre sa gorge. Leurs regards se croisèrent de nouveau. Sans pitié, la reikoise leva son bâton et l'abattit dans un arc de cercle contre le crâne du petit garçon, sa tête se désolidarisa de son corps et décola si haut dans les airs qu'elle atteignit les remparts plus loin.
Ayant témoigné de la scène, ce qui devait s'apparenter à un père ou un mentor, hurla sa rage. Aussitôt, un nordien à la grosse barbe et au crâne dégarni, particulièrement large d'épaule, se jeta sur Lyra et la plaqua au sol. Il asséna un coup de poing, puis un second, avant qu'il ne reçoive à son tour un coup de poignard dans les côtes. Le guerrier enragea d'autant plus que la Majra lui envoya un coup de bâton à la figure, lui arrachant quelques dents au passage. Mais le mastodonte était plus fort et, mû par son désir de vengeance, joignit les mains pour porter un violent coup dans le nez de la reikoise qui sentit la violence de l'assaut dans tout son corps, la sonnant un instant.
Un instant suffisant pour que nordien retire la lame plantée dans son flanc et la lève au dessus de la femme qui en profita pour envoyer de nouveau un coup de bâton, plus fort cette fois, dans l'occiput du guerrier qui tomba à la renverse, libérant la Majra qui put se relever prestement. Mais aussitôt debout, un cheval lancé à vive allure la percuta et l'envoyer valser au sol. Elle glissa dans la boue et se releva, comme par hasard face au nordien salement amoché. Là, elle termina son œuvre en envoyant son arme dans sa figure, sentant les os du crâne se briser sous l'impact. Là, elle vit une femme, les cheveux courts, deux haches à la main, hurler en courant dans sa direction.
L'une des lames de Carnage la stoppa dans sa course, lui tranchant les tendons des mollets avant de l'achever au sol. Le démon ne lui jeta même pas un regard et reparti dans la mêlée. Lyra fut alors bousculée et pivota avant de s'arrêter dans son geste, constatant que c'était un de ses soldats aux prises avec une guerrier au bouclier. Là, elle ramassa son arc, y banda une flèche et la décocha à bout portant entre les deux yeux de leur adversaire qui tomba raide, face contre terre.
Là, elle souriait pour de bon.⊰⊱
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Feat. Lyra Leezen
Les têtes volaient, c’était assez impressionnant à vrai dire, comme première bataille. Enfin, en réalité je n’étais qu’un simple spectateur, même si j’étais dans une immersion impressionnante étant donné que c’était simplement Carnage qui se battait à ma place. Enfin, je n’étais pas facilement choquable, mais, je devais bien admettre que Lyra comme Carnage y allait extrêmement fort. Carnage m’avait déjà fait part de ce qu’il s’était passé dans la cave de ma maison, que ce soit pendant le siège ou avant que ma maison ne brûle, mais, je n’avais pas pu regarder la scène, alors que là, ce qu’il faisait, c’était indécent.
Un léger sourire, alors que le Reike venait d’asseoir sa domination sur le champ de bataille, Carnage se rua vers Lyra. Arrivant à sa hauteur, il laissa le contrôle à Erwin, laissant le masque s’évaporer dans un nuage de cendres. J’étais encore sous le choc et, Lyra devait certainement pouvoir le voir sur mon visage.
- La bataille semble finie, Lyra. Devrions-nous pénétré à l’intérieur de la ville ? Ou penses-tu qu’une seconde vague de défense se prépare ?
CENDRESUn léger sourire, alors que le Reike venait d’asseoir sa domination sur le champ de bataille, Carnage se rua vers Lyra. Arrivant à sa hauteur, il laissa le contrôle à Erwin, laissant le masque s’évaporer dans un nuage de cendres. J’étais encore sous le choc et, Lyra devait certainement pouvoir le voir sur mon visage.
- La bataille semble finie, Lyra. Devrions-nous pénétré à l’intérieur de la ville ? Ou penses-tu qu’une seconde vague de défense se prépare ?
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⊰⊱
Alors que Lyra arrachait à pleines dents l'oreille d'un viking qu'elle avait coincée entre ses bras, une corne de guerre raisonna dans les steppes gelées. Elle cracha alors le pavillon de chair en repoussant sa victime contre un pieu où il alla s'empaler dans un ultime râle. La Majra Leezen leva alors les yeux vers Östergrund et ses remparts, constatant alors que les incendies avaient été stoppés et que les lourdes portes de la ville s'ouvraient, laissant une nouvelle marre de guerriers nordiques déferler sur le champ de bataille, mais cette fois pour achever leurs propres alliés, les prenant en étau dans une action qui mit aussitôt fin à la bataille d'Östergrund. Elle avait durée en tout et pour tout, de l'explosion du beffroi jusqu'à la mort du dernier viking, une vingtaine de minutes tout au plus.
La désorganisation et l'absence de chef de clan avait rendu la horde nordique totalement aveugle, se jetant dans une mêlée désordonnée face à une cavalerie meurtrière. Et celui qui avait permis cette victoire écrasante sortait à présent avec son clan pour finir le travail. Avant d'arriver à Östergrund, la veille, Lyra avait reçu dans sa tente la visite d'un espion de l'Oreille l'informant que lorsqu'elle arriverait avec ses troupes, les nordiques se feront bouter en dehors de la ville et elle n'aurait plus qu'à les massacrer. Ceci-dit, elle recevrait l'aide d'un traitre parmi eux dont elle devait épargner les hommes. Celui-ci répondait, pour les reikois, au nom de Bjog Allenker.
Le grand homme sortait à présent de la ville qu'il avait prise pour finir la boucherie. Bien vite les clameurs se turent et les haches, bardiches, glaives et arbalètes furent rangés. Seuls les freux et les vagissements des blessés perturbaient le silence de mort qui s'abattit. La voix de la Majra Leezen perça le silence comme sa lame avait transpercée tant d'hommes.- AH ! Ce que j'adore mon métier ! Fit-elle en contemplant le charnier. À Erwin, elle répondit : Non c'est terminé, ceux qui restent sont acquis à notre cause. Et pas le moindre renfort à l'horizon, ce qui signifie que le Khashis vir Delt a rempli sa mission de contournement. Ce soir, le reste de nos troupes arrivera et alors l'ascension vers Falkensås et Rødhus pourra débuter.
Sur ces mots, une multitude de soldats crièrent victoire, achevant les derniers survivants rampant au sol. Le nombre, la tactique et la force de frappe avait joué en leur faveur, sans parler de l'effet de surprise décisif. Le clan d'Allenker se tint en retrait pour un temps, laissant les reikois pénétrer dans la ville encore fumante de la magie des anciens dieux et mettre à sac les beaux quartiers avant de rassembler les habitants près de l'Hôtel de ville en attendant qu'ils soient tous tatoués une fois le reste de l'armée arrivée.
Dans les mois et saisons qui viendraient, le Reike enverrai des dizaine de milliers de collons dans les Terres du Nord, afin de les repeupler et assouvir sa domination sur des terres conquises. Des garnisons seraient montées dans chaque villes pour en assurer le contrôler et des gouverneurs seraient nommés pour assurer l'hégémonie reikoise. Quant au clan d'Allenker, ayant fait le bon choix, ils pourraient retourner au civil ou intégrer l'armée reikoise, selon leur choix. Quant à Bjog Allenker lui-même, on avait dû lui promettre un titre et des terres en échange de la prise expéditive d'Östergrund mais surtout de l'élimination des autres chefs de clan de la région.
Quant au druide, nul ne le reverrai avant bien des années. Mais cela est une autre histoire...⊰⊱
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Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
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Visiblement, nous avions gagné haut la main et en plus, Carnage avait pu me montrer certains de ses… talents. Enfin, tous les soldats Reikois crièrent victoire, mais moi, je ne me sentais pas si bien que cela. J’éprouvais un mal de crâne terrible, à vrai dire, je sentais une menace pesante sur le champ de bataille, une menace invisible que nous n’avions pas encore vue. Je sentais même Carnage trembler de peur dans ma tête et, mon bras, la magie qui coulait dans mes veines, elle s’intensifiait, anormalement et, ce n’était ni de ma volonté, ni de celle du démon.
- Ce n’est pas fini Lyra, il y a… quelque chose. Quelque chose qui cloche. Même Carnage le ressent. Il faut que l’on reste sur nos gardes.
Soudain, un éclair fut élancé en direction de Lyra. Par réflexe, je réussis à stopper l’éclair en levant mon bras droit. Je n’absorbai pas la foudre, non, cependant, grâce à ma magie du feu, je parvins à atténuer l’attaque. Puis, je guéris de la blessure à l’aide de mon pouvoir de régénération, dégageant des flammes de la légère plaie créée par l’éclair.
Nos regards se tournèrent naturellement dans la direction dont provenait l’éclair, mais rien. Une nouvelle fois, je ressentis quelque chose d’étrange. Et, j’avais raison, une nouvelle fois, par réflexe, je me retournai rapidement et brandis mon épée, droit devant moi, bloquant une attaque surprise d’un individu que je ne connaissais pas. La magie de foudre dont était imprégnée l’épée de mon nouvel adversaire fut dirigée jusqu’à ma main, parcourant mon épée. Ainsi, je lâchai l’épée, secouant ma main pour faire partir la douleur.
L’individu face à moi était grand et, il possédait une armure en acier noir recouvrant l’entièreté de son corps. Deux faibles lueurs rouges lui sortaient par les yeux, mais je pus ressentir son regard défiant. Je menais plusieurs assauts sur mon adversaire, qui déviait toutes mes attaques sans exception.
- Tu te bats très bien Erwin. Ou Carnage ? Je ne sais pas, à vrai dire. Dis-moi, qui t’as appris le combat ? C’est elle ?
Puis, il brandit son épée en direction de Lyra. Mais, d’où me connaissait-il exactement ? Peu importe, j’étais fou de rage et Carnage aussi, une nouvelle fois, je sentais nos consciences se battre à l’intérieur de ma tête, Carnage et moi ne faisions presque plus qu’un. Ma voix et celle de carnage étaient fusionnées, mes yeux brillèrent, devenant d’un orange très clair et, mon bras, était complètement enflammé.
Puis, mon regard se tournait en direction de ma cousine.
J’attendis quelques secondes puis, je m’élançai sur mon adversaire, la lame de mon épée enflammée, prêt à me battre contre cet inconnu. Mais qui était-il bordel ? En plus de vouloir le tuer, je voulais surtout voir son visage et découvrir qui se cachait sous ce masque en acier. Je voulais savoir qu’il était et ce qu’il me voulait.
CENDRES- Ce n’est pas fini Lyra, il y a… quelque chose. Quelque chose qui cloche. Même Carnage le ressent. Il faut que l’on reste sur nos gardes.
Soudain, un éclair fut élancé en direction de Lyra. Par réflexe, je réussis à stopper l’éclair en levant mon bras droit. Je n’absorbai pas la foudre, non, cependant, grâce à ma magie du feu, je parvins à atténuer l’attaque. Puis, je guéris de la blessure à l’aide de mon pouvoir de régénération, dégageant des flammes de la légère plaie créée par l’éclair.
Nos regards se tournèrent naturellement dans la direction dont provenait l’éclair, mais rien. Une nouvelle fois, je ressentis quelque chose d’étrange. Et, j’avais raison, une nouvelle fois, par réflexe, je me retournai rapidement et brandis mon épée, droit devant moi, bloquant une attaque surprise d’un individu que je ne connaissais pas. La magie de foudre dont était imprégnée l’épée de mon nouvel adversaire fut dirigée jusqu’à ma main, parcourant mon épée. Ainsi, je lâchai l’épée, secouant ma main pour faire partir la douleur.
L’individu face à moi était grand et, il possédait une armure en acier noir recouvrant l’entièreté de son corps. Deux faibles lueurs rouges lui sortaient par les yeux, mais je pus ressentir son regard défiant. Je menais plusieurs assauts sur mon adversaire, qui déviait toutes mes attaques sans exception.
- Tu te bats très bien Erwin. Ou Carnage ? Je ne sais pas, à vrai dire. Dis-moi, qui t’as appris le combat ? C’est elle ?
Puis, il brandit son épée en direction de Lyra. Mais, d’où me connaissait-il exactement ? Peu importe, j’étais fou de rage et Carnage aussi, une nouvelle fois, je sentais nos consciences se battre à l’intérieur de ma tête, Carnage et moi ne faisions presque plus qu’un. Ma voix et celle de carnage étaient fusionnées, mes yeux brillèrent, devenant d’un orange très clair et, mon bras, était complètement enflammé.
- Comment connais-tu notre nom, inconnu ? Aaaah, peu importe, nous allons te tuer, te découper, nourrir la terre de tes entrailles. Cela nous semble parfait.
Puis, mon regard se tournait en direction de ma cousine.
- Lyra, à mon signal.
J’attendis quelques secondes puis, je m’élançai sur mon adversaire, la lame de mon épée enflammée, prêt à me battre contre cet inconnu. Mais qui était-il bordel ? En plus de vouloir le tuer, je voulais surtout voir son visage et découvrir qui se cachait sous ce masque en acier. Je voulais savoir qu’il était et ce qu’il me voulait.
La Sénéchale
Lyra Leezen
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⊰⊱
L'imprévu faisait parti intégrante de toute campagne, même le plus fin des tacticiens tombait inéluctablement face à quelque pépin sur la route, allant d'un essieu cassé à une armée embusquée. Lyra Leezen était mieux au fait de ce truisme que quiconque, s'efforçant à tout instant d'entrevoir l'imprévu avant même qu'il ne survienne. Or, une fois Östergrund prise, ce dernier n'avait plus sa voix au chapitre dans la mesure où la victoire était assurée et consolidée par le reste de l'armée de campagne qui était déjà en marche pour les rallier.
Et alors que toutes les menaces avaient été écartées et qu'aucun renfort n'était attendu, une attaque surprise vint, en dépit de tout, viser la Majra. Une chance que Carange... Enfin, Erwin, ait été là pour stopper le sort de foudre, sans quoi il serait advenu quelque chose de fort regrettable. Surgissant de derrière un chariot de guerre, une immense silhouette reporta ses efforts sur Erwin, ayant d'abord visé la cheffe reikoise avant de s'en prendre à son cerbère. Lyra fit quelques pas en arrière, se repositionnant, anticipant un nouvel assaut qui ne vint pas.
Au lieu de quoi l'Oni sous sa carapace d'acier devisa avec le cousin de Lyra, proférant des menaces qui ne laissaient pas le moindre doute quant à son but ici : Il venait tuer Erwin. Si d'abord la Sénéchale avait pensée que c'était un guerrier du Nord s'étant caché jusque là pour mieux atteindre la cheffe de guerre du Reike, elle se rendait à présent compte que l'Oni ne savait même pas qui elle était, et c'était réciproque. Le fait, en revanche, qu'il connaisse son cousin prouvait qu'il avait une dent envers lui.
Leezen passa sa manche sur sa joue ensanglantée et planta son bâton dans le sol meuble. On aurait dit une caryatide des temps anciens.
Soudain, Erwin se lança à l'assaut du colosse dans un cri, mais l'Oni fut plus rapide et le balaya d'un revers de la main comme s'il se fut agit d'un moucheron. Heureusement, le reikois ne chuta pas, mais glissa dans la boue pour heurter un chariot chargé d'une baliste. Le géant armuré lui fit face, l'invitant à retenter sa chance. Mais ce fut Lyra qui profita de la situation pour se ruer de deux bond agiles vers leur adversaire, levant son bâton, prête à frapper. Mais l'Oni perçut son attaque et projeta vers elle un nouvel éclair qui surgit du bout de ses doigts gantés.
Contre toute attente, l'éclair, au lieu de faire mouche, se dissipa, se brisant pour aller s'écraser en arcs électriques contre le sol, comme rebondissant sur le bâton de mithril serti d'un joyau... d'adamantine. Lyra esquissa un sourire avant de frapper. Le bâton de métal vint s'écraser contre le flanc du guerrier masqué avec force, le forçant à se plier en deux.- Fait ce que tu peux pour te défendre, mais je t'en prie, n'essaie plus de m'attaquer. Siffla Lyra alors qu'elle portait son coup.
Derechef, elle plaqua sa main contre le heaume de l'Oni et y envoya à son tour une décharge électrique suffisamment puissante pour tuer un homme. Or, ils ne luttaient pas contre un homme. Le géant poussa un cri de surprise plus que de douleur et repoussa la reikoise d'un balayement de sa lame, manquant de la fendre en deux de peu. Lyra tomba sur le dos, glissant sur quelques mètres avant de se relever à l'aide de son bâton.⊰⊱
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Personnages similaires à Lyra
Emhyr var Emreis (The Witcher) - Dedra Meero (Andor) - Lord Shen (Kung-fu Panda) - Stormfront (The Boys) - Tywin Lannister (GoT) - General Grievous (Star Wars) - Coriolanus Snow (Hunger Games) - Tanya Degurechaff (Tanya the Evil)
Thème musical de la Sénéchale
Noble de La République
Viktor Volkhard
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal Mauvais
Rang: B
À la conquête du Grand Nord
Feat. Lyra Leezen
Heureusement que Lyra était une femme forte gérant parfaitement son sang-froid. Elle maniait le bâton d’une main de maître, réussissant à se défendre sans le moindre problème face à un guerrier Oni bien plus puissant qu’elle et moi. Enfin, je me demandais vraiment d’où il me connaissait, et surtout, comment ? Qui il est ? Je m’approchai de Lyra, alors que le guerrier inconnu avait bondi de quelque pas en arrière.
Ma voix toujours déformée par les deux consciences qui se battaient dans mon esprit, mon regard se reporte sur notre adversaire, qui était prêt à nous attaquer, la lame courbée et foudroyante dirigée en ma direction. Si moi-même je maîtrisais la magie du feu, lui, il maîtrisait une toute autre magie, mais pas moins puissante non.
Nous nous mettions en position, Lyra et moi, mais aussitôt, le guerrier de métal dissipa la foudre de la lame, puis, il la fit disparaître aussitôt. Se redressant, il était désormais inoffensif pour Lyra et moi, mais nous gardions tout de même notre position. L’être inconnu se déplaça jusqu’à quelques mètres devant nous, puis, il plongea ses lueurs écarlates dans mes yeux orangés.
- D’où tiens-tu ce pouvoir, Erwin ? Cette magie du feu, d’où provient-elle ? Est-ce que c’est le démon qui habite le masque qui a activé la magie du feu qui coulait dans tes veines ? C’est curieux, Carnage ne serait pas du genre à venir en aide à autrui. C’est donc pour cela que mes hommes sont morts chez toi ce jour-là.
- J’avais envoyé mes hommes trouver ton masque à Kyouji. Il n’y a pas que les Staal qui connaissent l’existence du masque démoniaque, ma famille aussi. Et, pour répondre à, votre question… je suis le consul N, et je cherche à rassembler tous les Nevi’im, et, Carnage en est un. Alors, donne-moi vite le masque, Erwin, tu n’es pas digne de le porter, il est bien trop puissant.
Puis, un léger silence, l’homme leva la tête en direction du Soleil, puis, il reporta son regard sur nous.
- Mais, pas aujourd’hui. Je dois y aller.
Puis, en un éclair, l’homme disparu, ne laissant aucune trace de lui. Mon regard plein d’interrogations se reporta sur Lyra, alors que je me tenais la tête, l’affrontement de mes deux consciences me faisait un mal terrible. Mais, Carnage arrivait à se calmer petit-à-petit, dissipant la douleur au fur et à mesure. Mes prunelles redevenues pourpres, je portai mon regard dans les perles de Lyra.
- Le consul N ? Il parle des consuls de la République ? Ou alors est-ce une autre organisation, Lyra ? À ma connaissance, le masque vient du Shoumeï, mais. Je ne comprends pas Lyra, je suis désolé.
CENDRES- Lyra, ça va ? T’es pas blessée, j’espère ?
Ma voix toujours déformée par les deux consciences qui se battaient dans mon esprit, mon regard se reporte sur notre adversaire, qui était prêt à nous attaquer, la lame courbée et foudroyante dirigée en ma direction. Si moi-même je maîtrisais la magie du feu, lui, il maîtrisait une toute autre magie, mais pas moins puissante non.
- Nous ne savons pas qui c’est, mais ce qui est sûr, c’est qu’on ne le battra pas sans faire équipe. Prends à droite, nous prenons à gauche. T’es prête ?
Nous nous mettions en position, Lyra et moi, mais aussitôt, le guerrier de métal dissipa la foudre de la lame, puis, il la fit disparaître aussitôt. Se redressant, il était désormais inoffensif pour Lyra et moi, mais nous gardions tout de même notre position. L’être inconnu se déplaça jusqu’à quelques mètres devant nous, puis, il plongea ses lueurs écarlates dans mes yeux orangés.
- D’où tiens-tu ce pouvoir, Erwin ? Cette magie du feu, d’où provient-elle ? Est-ce que c’est le démon qui habite le masque qui a activé la magie du feu qui coulait dans tes veines ? C’est curieux, Carnage ne serait pas du genre à venir en aide à autrui. C’est donc pour cela que mes hommes sont morts chez toi ce jour-là.
- De quoi parles-tu ? Comment connais-tu notre nom, étranger ? Seule la lignée des Staal à connaissance de mon existence, décline ton identité, tout de suite.
- J’avais envoyé mes hommes trouver ton masque à Kyouji. Il n’y a pas que les Staal qui connaissent l’existence du masque démoniaque, ma famille aussi. Et, pour répondre à, votre question… je suis le consul N, et je cherche à rassembler tous les Nevi’im, et, Carnage en est un. Alors, donne-moi vite le masque, Erwin, tu n’es pas digne de le porter, il est bien trop puissant.
Puis, un léger silence, l’homme leva la tête en direction du Soleil, puis, il reporta son regard sur nous.
- Mais, pas aujourd’hui. Je dois y aller.
Puis, en un éclair, l’homme disparu, ne laissant aucune trace de lui. Mon regard plein d’interrogations se reporta sur Lyra, alors que je me tenais la tête, l’affrontement de mes deux consciences me faisait un mal terrible. Mais, Carnage arrivait à se calmer petit-à-petit, dissipant la douleur au fur et à mesure. Mes prunelles redevenues pourpres, je portai mon regard dans les perles de Lyra.
- Le consul N ? Il parle des consuls de la République ? Ou alors est-ce une autre organisation, Lyra ? À ma connaissance, le masque vient du Shoumeï, mais. Je ne comprends pas Lyra, je suis désolé.
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