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Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Je ne reçus aucune réponse,alors que j'étais presque certaine qu'elle m'entendait. Je n'insistais pas plus, apposant ma main sur elle alors que j'aurais préféré couvrir mes oreilles avec en entendant les hurlements de la jeune femme que j'avais soigné peu de temps avant. Pourrais-je supporter ces conditions encore longtemps ? Combien de temps cela allait durer ?Autant que la ténacité de la vieille dame qui ne voulait entamer le moindre dialogue avec ses bourreaux?
Cet endroit commençait à devenir doucement angoissant pour moi, tant pour ce qu'il représentait et mon rôle aussi, qui devenait un peu plus infâme à chaque fois que je descendais ici,tandis que la tête de la vieille dame bascula dangereusement vers le sol ,car elle perdait connaissance. Je me penchais pour la rattraper mais ce fut elle qui m'attrapa en réalité avec ses dents , refermant sa mâchoire sur mon cou en une fraction de seconde où les yeux écarquillés,je compris ce qu'il se passait et mon erreur.
-LACHEZ MOI !
Hurlais-je à son encontre,mon cri étouffé par celui de la prisonnière d'a coté. Ma peur ,celle liés à mon passé ,refit surface aussi brutalement qu'elle l'avait été avec moi, la repoussant avec mes mains . Je sentis des tissus se déchirer quand je la projetais,la voyant cracher ce qu'elle m'avait arraché avant de s'effondrer ,un sourire malsain aux lèvres. Je posais ma dextre là où elle m'avait mordu, tremblant de tout mon corps, les plumes de mes ailes tressautant sans discontinuer par ce que cette agression qui me rappelait ce que je tentais d'oublier.
N'arrivant à me défaire de ces images et cette sensation de morsure,je m'étais retrouvée assise, me reculant de la prisonnière en poussant avec mes pieds , me détournant de ce morceau qui jonchait le sol sans pouvoir sur le coup arrêté le liquide écarlate s'échapper de mon cou.Ma magie était bloquée par ce traumatisme comme lorsque je voulais effacer ces marques sur mon corps. De ma main libre, une violente lumière émergea,éclairant presque comme en pleine journée cette cellule et ses alentours.
Je me relevais en tendant mon bras en direction de celle qui me rappela toutes ces fois où l'on m'avait déchiré mes vêtements, ma dignité, pour mordre chaque parcelle de mon corps là ou c'était le plus agréable pour ces crocs et pas seulement. Je dus lutter pour ne pas penser à toutes ces choses, pour ne pas faire fondre cette silhouette allongée comme je l'avais été dans cette cale, me rappelant cette isolement, cette vulnérabilité,ce désespoir dans l'obscurité d'un bateau à voiles.
Je détournais lentement mon faisceau lumineux vers le parterre, avant de le faire disparaitre avec ma colère,me rappelant que je ne devais pas m'en prendre aux autres pour ce qui s'était passé. Aussi, que je me vidais de mon sang, sentant sa chaleur se répandre sur mon buste. Je pus enfin utiliser ma magie pour me soigner, quelque peu étourdi d'en avoir perdu autant avant de refermer ma blessure qui n'était pas que physique. Je m'approchais de la vieille dame,posant un genou sur le sol ,lui disant doucement,sans aucune rancune:
-Ce que vous vivez doit être atroce.Je ne peux vous en vouloir pour ce que vous avez fait.Excusez- moi de ne pouvoir mettre fin à tout ceci.
Murmurais-je, plus pour moi même que pour elle qui ne devait plus être en état de simuler quoi que ce soit. Je la positionnais la plus confortablement possible sur ce qui lui servait de lit, soignant encore quelques instants en posant sur elle un regard bienveillant. Je caressais avec tendresse son visage après l'avoir essuyé pour effacer toute trace de cet acte ignoble qui n'était que le reflet de la souffrance qu'elle subissait en mon absence. Je me relevais, un air désolée dans mes dioptases , emportant mes affaires ,pensant voir finis avant que l'on me demande à peine sorti de cette cellule de rejoindre celle où le silence régnait à présent.
En me rendant vers la malheureuse, je pus complétement me reprendre, devenant la Shekhikh qui n'était plus en proie à sa peur mais bien concentrée sur ces traces de brulures et ces os cassés. À cause de ce qu'il s'était passé,je me sentais affaibli, consciente que j'allais devoir me reposer un moment pour renflouer mes réserves de mana et compenser cette perte de sang qui n'était rien comparé à celle qu'avait subit la jeune femme marquée. Je lui apportais durant ce lapse de temps de la douceur, faisant mon possible pour que ça soit le plus agréable pour elle,comme si c'était la dernière fois que nous nous voyons.
Ce qui était tout à fait probable, compensant peut-être aussi mon besoin de réconfort en offrant aux autres comme je le faisais, à défaut de ne pouvoir en avoir autrement,quitte à me prendre ce risque, celui de me faire attaquer à nouveau. Je l'avais pris dans mes bras presque tout le long pour la soigner, peinant à finir de résorber cette dernière égratignure sur sa joue. Je la portais pour l'allonger un peu plus loin, tentant de lui faire boire un peu d'eau,jusqu'à ce que l'on m'appelle. Je poussais un long soupir, accrochant mon sac à mon épaule en regagnant le couloir, la fatigue se faisant ressentir,mon envi de fuir cet endroit aussi.
Je n'osais regarder ceux qui avaient dû remarquer les traces de sang s'étendant sur une grande surface en imbibant mes vétements, ne voulant qu'ils prennent ce prétexte pour faire encore plus de mal à la vieille dame. Je me dirigeais sans un mot vers la sortie pour rejoindre ma chambre ,pressée de laver de ce qui avait coloré ma peau et mes habits, de faire disparaitre cette sensation ,celle de dizaines de mains invisibles qui m'avaient touché il y a des années de cela.
Cet endroit commençait à devenir doucement angoissant pour moi, tant pour ce qu'il représentait et mon rôle aussi, qui devenait un peu plus infâme à chaque fois que je descendais ici,tandis que la tête de la vieille dame bascula dangereusement vers le sol ,car elle perdait connaissance. Je me penchais pour la rattraper mais ce fut elle qui m'attrapa en réalité avec ses dents , refermant sa mâchoire sur mon cou en une fraction de seconde où les yeux écarquillés,je compris ce qu'il se passait et mon erreur.
-LACHEZ MOI !
Hurlais-je à son encontre,mon cri étouffé par celui de la prisonnière d'a coté. Ma peur ,celle liés à mon passé ,refit surface aussi brutalement qu'elle l'avait été avec moi, la repoussant avec mes mains . Je sentis des tissus se déchirer quand je la projetais,la voyant cracher ce qu'elle m'avait arraché avant de s'effondrer ,un sourire malsain aux lèvres. Je posais ma dextre là où elle m'avait mordu, tremblant de tout mon corps, les plumes de mes ailes tressautant sans discontinuer par ce que cette agression qui me rappelait ce que je tentais d'oublier.
N'arrivant à me défaire de ces images et cette sensation de morsure,je m'étais retrouvée assise, me reculant de la prisonnière en poussant avec mes pieds , me détournant de ce morceau qui jonchait le sol sans pouvoir sur le coup arrêté le liquide écarlate s'échapper de mon cou.Ma magie était bloquée par ce traumatisme comme lorsque je voulais effacer ces marques sur mon corps. De ma main libre, une violente lumière émergea,éclairant presque comme en pleine journée cette cellule et ses alentours.
Je me relevais en tendant mon bras en direction de celle qui me rappela toutes ces fois où l'on m'avait déchiré mes vêtements, ma dignité, pour mordre chaque parcelle de mon corps là ou c'était le plus agréable pour ces crocs et pas seulement. Je dus lutter pour ne pas penser à toutes ces choses, pour ne pas faire fondre cette silhouette allongée comme je l'avais été dans cette cale, me rappelant cette isolement, cette vulnérabilité,ce désespoir dans l'obscurité d'un bateau à voiles.
Je détournais lentement mon faisceau lumineux vers le parterre, avant de le faire disparaitre avec ma colère,me rappelant que je ne devais pas m'en prendre aux autres pour ce qui s'était passé. Aussi, que je me vidais de mon sang, sentant sa chaleur se répandre sur mon buste. Je pus enfin utiliser ma magie pour me soigner, quelque peu étourdi d'en avoir perdu autant avant de refermer ma blessure qui n'était pas que physique. Je m'approchais de la vieille dame,posant un genou sur le sol ,lui disant doucement,sans aucune rancune:
-Ce que vous vivez doit être atroce.Je ne peux vous en vouloir pour ce que vous avez fait.Excusez- moi de ne pouvoir mettre fin à tout ceci.
Murmurais-je, plus pour moi même que pour elle qui ne devait plus être en état de simuler quoi que ce soit. Je la positionnais la plus confortablement possible sur ce qui lui servait de lit, soignant encore quelques instants en posant sur elle un regard bienveillant. Je caressais avec tendresse son visage après l'avoir essuyé pour effacer toute trace de cet acte ignoble qui n'était que le reflet de la souffrance qu'elle subissait en mon absence. Je me relevais, un air désolée dans mes dioptases , emportant mes affaires ,pensant voir finis avant que l'on me demande à peine sorti de cette cellule de rejoindre celle où le silence régnait à présent.
En me rendant vers la malheureuse, je pus complétement me reprendre, devenant la Shekhikh qui n'était plus en proie à sa peur mais bien concentrée sur ces traces de brulures et ces os cassés. À cause de ce qu'il s'était passé,je me sentais affaibli, consciente que j'allais devoir me reposer un moment pour renflouer mes réserves de mana et compenser cette perte de sang qui n'était rien comparé à celle qu'avait subit la jeune femme marquée. Je lui apportais durant ce lapse de temps de la douceur, faisant mon possible pour que ça soit le plus agréable pour elle,comme si c'était la dernière fois que nous nous voyons.
Ce qui était tout à fait probable, compensant peut-être aussi mon besoin de réconfort en offrant aux autres comme je le faisais, à défaut de ne pouvoir en avoir autrement,quitte à me prendre ce risque, celui de me faire attaquer à nouveau. Je l'avais pris dans mes bras presque tout le long pour la soigner, peinant à finir de résorber cette dernière égratignure sur sa joue. Je la portais pour l'allonger un peu plus loin, tentant de lui faire boire un peu d'eau,jusqu'à ce que l'on m'appelle. Je poussais un long soupir, accrochant mon sac à mon épaule en regagnant le couloir, la fatigue se faisant ressentir,mon envi de fuir cet endroit aussi.
Je n'osais regarder ceux qui avaient dû remarquer les traces de sang s'étendant sur une grande surface en imbibant mes vétements, ne voulant qu'ils prennent ce prétexte pour faire encore plus de mal à la vieille dame. Je me dirigeais sans un mot vers la sortie pour rejoindre ma chambre ,pressée de laver de ce qui avait coloré ma peau et mes habits, de faire disparaitre cette sensation ,celle de dizaines de mains invisibles qui m'avaient touché il y a des années de cela.
Qwellaana discute en 009966
Affilié au Reike
Stadzank
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Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Sur son petit tabouret, Stadzank observait le médecin à l’œuvre avec un peu d’appréhension... Pourvu que sa magie fasse des miracles car la vieille avait été plus que malmené. Dame Qwellaana, elle, semblait d’un calme olympien et sûr de son savoir : une bonne chose, on avait besoin de garder la tête sur les épaules dans cet endroit qui rendait fou aussi bien les captifs que leurs geôliers.
Mais la fae finit par revenir à elle et peu de temps après, arracha un bout du cou de sa sauveuse. Le gobelin ne l’avait pas vu venir et la FMR encore moins, car elle mit un peu de temps pour réagir. Lui, n’intervint pas et empêcha les Arlequins de débarquer dans la cellule pour corriger la vieille folle : c’était une histoire qu’elles devaient écrire entre elles et toute intervention extérieure ruinerait leur relation. Enfin, on était loin du but tout de même, voir à l’opposé mais Stadzank voulait croire en la puissance de la bienveillance de la FMR pour faire flancher l’agent des titans. D’ailleurs cette bienveillance semblait sans limite et Dame Qwellaana épata une fois de plus le gobelin en ne répliquant pas à l’attaque de sa patiente mais mieux encore, elle était à nouveau dans la compréhension. Un sourire malsain apparut alors sur le visage de l’Epée-lige du Couple Royal : cette valkyrie venait surement d’infliger un sentiment de culpabilité à la vieille fae bien plus douloureux que nombres de tortures.
L’acte de rébellion de Mégère avait tourmenté la nuit du gobelin : devait-il oui ou non la punir pour ce qu’elle avait fait à sa FMR ? Hier il avait choisi de rester dans l’ombre mais aujourd’hui il ouvrirait à nouveau la porte de la cellule pour la faire parler. C’était l’occasion de venger Dame Qwellaana pourtant... Il se devait de maintenir l’emprise qu’il créait chaque jour sur elle en lui posant “la” question. La même question que le premier jour et celui d’après, avant que lui et ses hommes ne lèvent la main sur elle. C’est vrai qu’on était qu’au troisième jour et que peut-être, sa captive n’avait pas encore le sentiment que son univers se rétrécissait chaque jour pour ne devenir plus que douleur et souffrance. Hier, elle avait fini par craquer pour sombrer juste après : une victoire à la Pyrrhus pour le gobelin, sachant pertinemment que sa captive allait s’en servir comme d’une piqûre de rappel pour ne plus flancher.
La porte de la cellule de la petite grand-mère enchaînée comme un animal s’ouvrit une nouvelle fois pour son plus grand malheur. Stadzank entra le premier, sous les traits du “gobelin des rues”, avec le même genre de vêtements que lorsqu’il avait été récupéré par les services secrets reikois. Pas de chichis, pas de maquillage : il n’était venu équiper que d’une vieille pince rouillée. Tandis que le petit homme vert s’assit tranquillement sur sa chaise, les Arlequins débarquèrent avec un nouvel objet encombrant : une table avec des attaches en acier pour chacun des membres. Pendant que ses hommes installaient ce nouvel objet de torture, Stadzank s’amusait à passer la pince sur les barreaux de la cage du rat ce qui eut le don d’énerver considérablement l’animal, provoquant des petits cris qui couvraient le bruit métallique fait par le passage de l'outil.
Une fois la “table” installée et ses Arlequins en position d’attente les mains derrière le dos, le gobelin se leva d’un petit bond puis s’approcha de sa victime en gardant toutefois une distance de sécurité : il n’avait pas envie de se faire “vampiriser” par le dentier de grand-mère. Il s’accroupit puis s’adressa à la fae :
Je vais te poser une question et je te conseille de bien réfléchir avant de me répondre.
Comme à chaque fois, il marqua un petit temps d’arrêt pour appuyer ses propos.
Dis-moi tout ce que tu sais et tout ça s’arrêtera.
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le Dévoreur n'y est pas
Si le Dévoreur y était
Il nous éviscèrerait
L’assassin baissa la tête, les confidences ne seraient pas pour aujourd’hui.
Mais comme il n'y est pas
Il nous éviscèrera pas
Dévoreur, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Lorsque le doigt du gobelin pointa vers le plafond et qu’il se mit à tournoyer, les Arlequins quittèrent leur position statique pour aller se saisir de la pauvre fae et la “fixer” sur la table de torture. Un cerclage métallique entourait ses poignets, ses chevilles et son cou : l’agent des titans ne pouvait plus du tout bouger. Un des hommes de main du gobelin fourra dans la bouche de Mégère un autre genre de pince qui permettait de maintenir la bouche de la captive ouverte. Puis la table pivota et désormais la vieille fae se retrouva en position vertical et constata que le gobelin était assis sur sa chaise, une coupe à la main et qu’il avait mis une petite nappe sur la table : une belle assiette contenant une côte de bœufs avec des petites patates et champignons venaient d’être placée devant le petit tortionnaire. Stadzank leva son verre en direction de sa captive puis dit :
Si ça ne te dérange pas, j’ai pas eu le temps de manger. Et j’ai hooooreur de sauter un repas !
Il but une petite gorgée de vin puis reprit.
J’vais profiter de ce petit moment convivial pour t’apprendre que nous allons t’opérer ! Tu savais qu’un de mes gars était le fils d’un “arracheur de dents” ?
Dentiste, Patron.
Ah, dentiste... Et c’est quoi la différence ?
Bah l’arracheur il arrache la dent. L’dentiste il fait pareil mais il soigne après.
Purée on en apprend tous les jours... Mais du coup toi, t’es un arracheur de dents vu qu’tu soignes pas ?
Ouais mais c’pas mon mé...
C’bien la peine d’la ramener... Enfin bref, vous m’avez compris : on a un “Pro” parmi nous et on va éclaircir c’te gueule jusqu’à c’que ça d’vienne comme un bec !
Un Arlequin se saisit de la vieille pince rouillée que Stadzank tenait dans ses mains quelques minutes plus tôt et se saisit d’une quenotte qu’il arracha d’un coup sec. Le sang pissait de la bouche de Mégère tandis que le gobelin s’acharnait sur sa côte de boeuf avec ses couverts, déversant du jus un peu partout. Le rat, de son côté, passait le bout de son museau pour arriver à lécher les petites gouttes qui étaient tombées non loin de la cage.
Toi, file chercher la FMR. J’sens qu’j’aurais dû faire venir un vrai arracheur de dents...
Dentiste, Patron.
Vos gueules et contentez-vous d’arracher ses putains de dents !
Puis l’arrachage reprit ainsi que le cisaillage de la côte de bœuf. Le gobelin fût obligé d’utiliser un de ses couteaux de lancer pour en arriver à bout, faut dire que les couteaux de la cantine du Palais, c'était de la merde. Bien sûr ils auraient tous terminé leur petite affaire avant que Dame Qwellaana débarque dans la petite cellule où Mégère l’attendrait sur sa paillasse, entre la vie et la mort, mais surtout sans ce qui lui restait comme dents.
Mais la fae finit par revenir à elle et peu de temps après, arracha un bout du cou de sa sauveuse. Le gobelin ne l’avait pas vu venir et la FMR encore moins, car elle mit un peu de temps pour réagir. Lui, n’intervint pas et empêcha les Arlequins de débarquer dans la cellule pour corriger la vieille folle : c’était une histoire qu’elles devaient écrire entre elles et toute intervention extérieure ruinerait leur relation. Enfin, on était loin du but tout de même, voir à l’opposé mais Stadzank voulait croire en la puissance de la bienveillance de la FMR pour faire flancher l’agent des titans. D’ailleurs cette bienveillance semblait sans limite et Dame Qwellaana épata une fois de plus le gobelin en ne répliquant pas à l’attaque de sa patiente mais mieux encore, elle était à nouveau dans la compréhension. Un sourire malsain apparut alors sur le visage de l’Epée-lige du Couple Royal : cette valkyrie venait surement d’infliger un sentiment de culpabilité à la vieille fae bien plus douloureux que nombres de tortures.
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L’acte de rébellion de Mégère avait tourmenté la nuit du gobelin : devait-il oui ou non la punir pour ce qu’elle avait fait à sa FMR ? Hier il avait choisi de rester dans l’ombre mais aujourd’hui il ouvrirait à nouveau la porte de la cellule pour la faire parler. C’était l’occasion de venger Dame Qwellaana pourtant... Il se devait de maintenir l’emprise qu’il créait chaque jour sur elle en lui posant “la” question. La même question que le premier jour et celui d’après, avant que lui et ses hommes ne lèvent la main sur elle. C’est vrai qu’on était qu’au troisième jour et que peut-être, sa captive n’avait pas encore le sentiment que son univers se rétrécissait chaque jour pour ne devenir plus que douleur et souffrance. Hier, elle avait fini par craquer pour sombrer juste après : une victoire à la Pyrrhus pour le gobelin, sachant pertinemment que sa captive allait s’en servir comme d’une piqûre de rappel pour ne plus flancher.
La porte de la cellule de la petite grand-mère enchaînée comme un animal s’ouvrit une nouvelle fois pour son plus grand malheur. Stadzank entra le premier, sous les traits du “gobelin des rues”, avec le même genre de vêtements que lorsqu’il avait été récupéré par les services secrets reikois. Pas de chichis, pas de maquillage : il n’était venu équiper que d’une vieille pince rouillée. Tandis que le petit homme vert s’assit tranquillement sur sa chaise, les Arlequins débarquèrent avec un nouvel objet encombrant : une table avec des attaches en acier pour chacun des membres. Pendant que ses hommes installaient ce nouvel objet de torture, Stadzank s’amusait à passer la pince sur les barreaux de la cage du rat ce qui eut le don d’énerver considérablement l’animal, provoquant des petits cris qui couvraient le bruit métallique fait par le passage de l'outil.
Une fois la “table” installée et ses Arlequins en position d’attente les mains derrière le dos, le gobelin se leva d’un petit bond puis s’approcha de sa victime en gardant toutefois une distance de sécurité : il n’avait pas envie de se faire “vampiriser” par le dentier de grand-mère. Il s’accroupit puis s’adressa à la fae :
Je vais te poser une question et je te conseille de bien réfléchir avant de me répondre.
Comme à chaque fois, il marqua un petit temps d’arrêt pour appuyer ses propos.
Dis-moi tout ce que tu sais et tout ça s’arrêtera.
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le Dévoreur n'y est pas
Si le Dévoreur y était
Il nous éviscèrerait
L’assassin baissa la tête, les confidences ne seraient pas pour aujourd’hui.
Mais comme il n'y est pas
Il nous éviscèrera pas
Dévoreur, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Lorsque le doigt du gobelin pointa vers le plafond et qu’il se mit à tournoyer, les Arlequins quittèrent leur position statique pour aller se saisir de la pauvre fae et la “fixer” sur la table de torture. Un cerclage métallique entourait ses poignets, ses chevilles et son cou : l’agent des titans ne pouvait plus du tout bouger. Un des hommes de main du gobelin fourra dans la bouche de Mégère un autre genre de pince qui permettait de maintenir la bouche de la captive ouverte. Puis la table pivota et désormais la vieille fae se retrouva en position vertical et constata que le gobelin était assis sur sa chaise, une coupe à la main et qu’il avait mis une petite nappe sur la table : une belle assiette contenant une côte de bœufs avec des petites patates et champignons venaient d’être placée devant le petit tortionnaire. Stadzank leva son verre en direction de sa captive puis dit :
Si ça ne te dérange pas, j’ai pas eu le temps de manger. Et j’ai hooooreur de sauter un repas !
Il but une petite gorgée de vin puis reprit.
J’vais profiter de ce petit moment convivial pour t’apprendre que nous allons t’opérer ! Tu savais qu’un de mes gars était le fils d’un “arracheur de dents” ?
Dentiste, Patron.
Ah, dentiste... Et c’est quoi la différence ?
Bah l’arracheur il arrache la dent. L’dentiste il fait pareil mais il soigne après.
Purée on en apprend tous les jours... Mais du coup toi, t’es un arracheur de dents vu qu’tu soignes pas ?
Ouais mais c’pas mon mé...
C’bien la peine d’la ramener... Enfin bref, vous m’avez compris : on a un “Pro” parmi nous et on va éclaircir c’te gueule jusqu’à c’que ça d’vienne comme un bec !
Un Arlequin se saisit de la vieille pince rouillée que Stadzank tenait dans ses mains quelques minutes plus tôt et se saisit d’une quenotte qu’il arracha d’un coup sec. Le sang pissait de la bouche de Mégère tandis que le gobelin s’acharnait sur sa côte de boeuf avec ses couverts, déversant du jus un peu partout. Le rat, de son côté, passait le bout de son museau pour arriver à lécher les petites gouttes qui étaient tombées non loin de la cage.
Toi, file chercher la FMR. J’sens qu’j’aurais dû faire venir un vrai arracheur de dents...
Dentiste, Patron.
Vos gueules et contentez-vous d’arracher ses putains de dents !
Puis l’arrachage reprit ainsi que le cisaillage de la côte de bœuf. Le gobelin fût obligé d’utiliser un de ses couteaux de lancer pour en arriver à bout, faut dire que les couteaux de la cantine du Palais, c'était de la merde. Bien sûr ils auraient tous terminé leur petite affaire avant que Dame Qwellaana débarque dans la petite cellule où Mégère l’attendrait sur sa paillasse, entre la vie et la mort, mais surtout sans ce qui lui restait comme dents.
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
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crédits : 1110
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Fais Cracher Mémé
Feat. Stadzank, Qwellaana et Mégère
Troisième jour d’une longue série de journées à simplement torturer de pauvres âmes vacantes, sans but précis. Tel était donc le rôle du Boucher dans cette aventure ? Il ne pouvait même pas approcher l’intéressée, la meurtrière, pour lui tirer les vers du nez ? Eh bien, qu’il en fût ainsi. Au lever du jour, le colosse écarlate se leva de sa misérable couche de paille, dans le sous-sol d’une auberge miteuse, située dans les quartiers mal famés de la capitale. Il n’avait pas la moindre envie de se rendre dans les souterrains du palais pour continuer de simplement torturer des condamnés à mort. Quel était l’intérêt ? Si ce n’était faire parler la vieille folle. Et encore, la petite merde verte ne lui avait toujours pas fait dire le moindre mot. Si seulement il pouvait l’approcher, juste quelques secondes, alors il la ferait parler, avant de lui arracher la tête aussitôt ses aveux faits. Mais, ce n’était pas si simple hélas, elle était coriace cette tarée. Et, le fait que les hurlements des prisonniers de la cellule adjacente ne l’effrayaient point, c’était pour le moins étonnant. Les hurlements de douleur… rien… Peut-être avait-elle la même mentalité que le Drakyn, peut-être prenait-elle un véritable plaisir à entendre les gens souffrir.
Enfin, une nouvelle fois, le colosse écarlate s’équipa de son armure carmine, typique représentation des Dévoreurs, puis, il déambula dans les ruelles d’Ikusa, en direction de l’imposant palais impérial. La douce lueur brûlante du soleil caressait l’acier de son armure, réchauffant ses écailles à son contact. Ses pas lourds faisait trembler les étals du marché, alors qu’il passât proche de la prestigieuse arène du quartier marchand. Il aurait aimé un jour, participer à l’un des combats donnés dans cette arène. Apparemment, le propriétaire était un excellent combattant. Oh, il verrait s’il en aura l’occasion lors de sa retraite anticipée. Si, par chance, il ne meurt pas au combat. Rapidement, ses pas, sous les crissements incessants et effrayants de l’acier, le menèrent tout droit au palais. L’un des arlequins de Stadzank l’attendait déjà, devant les grandes portes du palais, pour le conduire là où, une nouvelle fois, il devait faire mumuse avec des pauvres âmes perdues. Il avait réfléchi toute la nuit à ce qu’il pût bien leur faire, et, il avait certainement une idée. Une idée qui, peut-être, ferait parler la grande folle de Mégère. Enfin, pour cela, il fallait encore qu’il pût accéder à sa cellule, pour mettre son plan à exécution. Mais, il était certain de ne pas le pouvoir.
Devant la porte menant un souterrain du palais, le colosse écarlate se baissa, de manière à pouvoir passer sans le moindre souci. Malgré cet effort titanesque, ses cornes carmines frottèrent sur la pierre du plafond et, emporta une des plaintes permettant à la porte de se fermer plus ou moins correctement. Oh, Tensai aurait bien de quoi faire réparer la porte, après tout. Il ne se rendait pas simplement dans cet endroit par bonté de cœur, non. Il s’y rendait parce que sa religion le lui avait demandé. Allait-il, une fois encore, passer une journée sans prononcer le moindre mot ? Certainement. Cela dépendrait de la bonne volonté de Stadzank et de ses prisonniers. Les cliquetis de son armure résonnèrent dans les couloirs humides de cette cage d’escalier, se réverbèrent dans le long couloir situé plus bas. En arrivant en bas, le Boucher scruta l’environnement qui s’offrait à lui, laissant ses prunelles écarlates se balader un peu partout. Comme si, il découvrait l’endroit. Puis, un long grognement s’échappa d’entre ses lèvres, résonnant à son tour dans ce couloir et, dans chacune des cellules contenant des prisonniers. Ils avaient peur, peur que le Dévoreur fût ici pour les réduire en miettes à leur tour.
La porte de sa cellule grinça longuement et doucement, mais suffisamment fort pour réveiller les prisonniers ayant eu la chance de trouver le sommeil. Comme à son habitude, il laissa l’acier de son armure crisser contre la roche, puis, comme à son habitude, il se dirigea en direction du mur séparant sa cellule de celle de Mégère. Il observait, à travers le trou, la pauvre folle. Des effluves de sang encore frais se trouvaient devant la vieille, tandis que ses dents étaient éparpillées un peu partout dans la pièce. Il y en avait peu, très peu. Il lui avait tout enlevé ? Peut-être. Et en vrai, Le Boucher n’en avait vraiment rien à branler. Il ne pouvait pas autant s’amuser, lui. Enfin, presque. Dans un sifflement incessant, son visage, couvert d’un heaume écarlate, noyant ses prunelles d’une couleur similaire, se tourna en direction des quatre prisonniers restants. Il n’allait pas s’en prendre à la pauvre femme, pas encore. Elle avait bien assez souffert comme cela. Un peu de répit rendrait la suite que plus appétissante. Alors, qui allait être l’heureux élu du jour ? D’une démarche décousue, le Drakyn s’approcha des prisonniers, qui, malheureusement pour eux, se trouvaient tournés en sa direction. Ainsi, ils pouvaient voir leur tortionnaire s’approcher d’eux, lentement, mais sûrement.
Un élémentaire de glace. Intéressant. Ce n’est pas vraiment commun, mais sa chevelure glacée laissait Le Boucher perplexe. Ainsi, il laissa sa paluche se diriger vers le cou de l’être de glace, puis, il tira d’un coup sec. De ce fait, la chaîne qui le retenait était tendue au maximum. Il prit donc le soin, avec sa seconde main, de le détacher. Toujours en le tenant par le coup, le colosse écarlate traîna sa prochaine victime au sol, puis, il scruta la pièce, lentement. Il n’y avait malheureusement pas grand-chose d’intéressant à faire ici, si ce n’était appliqué le fer rouge sur l’être de glace. Très bien, il le balança telle une vulgaire merde sur la chaise, puis il alla chercher une pelle remplie de braises brûlantes. Et rapidement, il se plaça devant l’élémentaire. Naturellement, ce dernier ne voulait pas ouvrir la bouche. Alors, Le Boucher fit preuve d’ingéniosité, en écrasant le pied de l’élémentaire, fissurant la glace qui s’était formée dessus. Il lui arracha un cri de douleur et profita de l’ouverture de la bouche pour y verser des braises. Il est totalement inutile de décrire ici la souffrance que ressentait l’homme de glace en l’instant, mais, cela dura suffisamment longtemps pour couvrir l’heure accordée au Boucher pour ses petits jeux.
CENDRESEnfin, une nouvelle fois, le colosse écarlate s’équipa de son armure carmine, typique représentation des Dévoreurs, puis, il déambula dans les ruelles d’Ikusa, en direction de l’imposant palais impérial. La douce lueur brûlante du soleil caressait l’acier de son armure, réchauffant ses écailles à son contact. Ses pas lourds faisait trembler les étals du marché, alors qu’il passât proche de la prestigieuse arène du quartier marchand. Il aurait aimé un jour, participer à l’un des combats donnés dans cette arène. Apparemment, le propriétaire était un excellent combattant. Oh, il verrait s’il en aura l’occasion lors de sa retraite anticipée. Si, par chance, il ne meurt pas au combat. Rapidement, ses pas, sous les crissements incessants et effrayants de l’acier, le menèrent tout droit au palais. L’un des arlequins de Stadzank l’attendait déjà, devant les grandes portes du palais, pour le conduire là où, une nouvelle fois, il devait faire mumuse avec des pauvres âmes perdues. Il avait réfléchi toute la nuit à ce qu’il pût bien leur faire, et, il avait certainement une idée. Une idée qui, peut-être, ferait parler la grande folle de Mégère. Enfin, pour cela, il fallait encore qu’il pût accéder à sa cellule, pour mettre son plan à exécution. Mais, il était certain de ne pas le pouvoir.
Devant la porte menant un souterrain du palais, le colosse écarlate se baissa, de manière à pouvoir passer sans le moindre souci. Malgré cet effort titanesque, ses cornes carmines frottèrent sur la pierre du plafond et, emporta une des plaintes permettant à la porte de se fermer plus ou moins correctement. Oh, Tensai aurait bien de quoi faire réparer la porte, après tout. Il ne se rendait pas simplement dans cet endroit par bonté de cœur, non. Il s’y rendait parce que sa religion le lui avait demandé. Allait-il, une fois encore, passer une journée sans prononcer le moindre mot ? Certainement. Cela dépendrait de la bonne volonté de Stadzank et de ses prisonniers. Les cliquetis de son armure résonnèrent dans les couloirs humides de cette cage d’escalier, se réverbèrent dans le long couloir situé plus bas. En arrivant en bas, le Boucher scruta l’environnement qui s’offrait à lui, laissant ses prunelles écarlates se balader un peu partout. Comme si, il découvrait l’endroit. Puis, un long grognement s’échappa d’entre ses lèvres, résonnant à son tour dans ce couloir et, dans chacune des cellules contenant des prisonniers. Ils avaient peur, peur que le Dévoreur fût ici pour les réduire en miettes à leur tour.
La porte de sa cellule grinça longuement et doucement, mais suffisamment fort pour réveiller les prisonniers ayant eu la chance de trouver le sommeil. Comme à son habitude, il laissa l’acier de son armure crisser contre la roche, puis, comme à son habitude, il se dirigea en direction du mur séparant sa cellule de celle de Mégère. Il observait, à travers le trou, la pauvre folle. Des effluves de sang encore frais se trouvaient devant la vieille, tandis que ses dents étaient éparpillées un peu partout dans la pièce. Il y en avait peu, très peu. Il lui avait tout enlevé ? Peut-être. Et en vrai, Le Boucher n’en avait vraiment rien à branler. Il ne pouvait pas autant s’amuser, lui. Enfin, presque. Dans un sifflement incessant, son visage, couvert d’un heaume écarlate, noyant ses prunelles d’une couleur similaire, se tourna en direction des quatre prisonniers restants. Il n’allait pas s’en prendre à la pauvre femme, pas encore. Elle avait bien assez souffert comme cela. Un peu de répit rendrait la suite que plus appétissante. Alors, qui allait être l’heureux élu du jour ? D’une démarche décousue, le Drakyn s’approcha des prisonniers, qui, malheureusement pour eux, se trouvaient tournés en sa direction. Ainsi, ils pouvaient voir leur tortionnaire s’approcher d’eux, lentement, mais sûrement.
Un élémentaire de glace. Intéressant. Ce n’est pas vraiment commun, mais sa chevelure glacée laissait Le Boucher perplexe. Ainsi, il laissa sa paluche se diriger vers le cou de l’être de glace, puis, il tira d’un coup sec. De ce fait, la chaîne qui le retenait était tendue au maximum. Il prit donc le soin, avec sa seconde main, de le détacher. Toujours en le tenant par le coup, le colosse écarlate traîna sa prochaine victime au sol, puis, il scruta la pièce, lentement. Il n’y avait malheureusement pas grand-chose d’intéressant à faire ici, si ce n’était appliqué le fer rouge sur l’être de glace. Très bien, il le balança telle une vulgaire merde sur la chaise, puis il alla chercher une pelle remplie de braises brûlantes. Et rapidement, il se plaça devant l’élémentaire. Naturellement, ce dernier ne voulait pas ouvrir la bouche. Alors, Le Boucher fit preuve d’ingéniosité, en écrasant le pied de l’élémentaire, fissurant la glace qui s’était formée dessus. Il lui arracha un cri de douleur et profita de l’ouverture de la bouche pour y verser des braises. Il est totalement inutile de décrire ici la souffrance que ressentait l’homme de glace en l’instant, mais, cela dura suffisamment longtemps pour couvrir l’heure accordée au Boucher pour ses petits jeux.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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D'un pas rapide, j'avais rejoint ma chambre,refermant la porte avec mon dos en restant appuyée dessus en fermant les yeux un instant, prenant une longue inspiration avant de laisser mon sac retomber de mon épaule plus loin. Je me dirigeais ensuite vers la salle de bain, enlevant une partie de mes affaires,laissant ma sacoche médicale sur un petit meuble, heureuse qu'un bain avait été préparé avant que je n'arrive.
Je passais ma main sur le miroir pour enlever la buée, voulant d'abord rincer le sang qui ne s'était pas contenté seulement de se répandre sur mon cou et plus bas. J'avais aussi une partie de mon visage qui avait été taché, l'essuyant en faisant mon possible pour ne pas repenser au contact des dents de la vieille dame, à tout ce qu'elle avait fait resurgir sans le vouloir ,me hâtant d'essuyer cela pour me déshabiller complétement et rejoindre le bain.
Je frottais plus que de raison ma peau, pour gommer ces images et surtout ces sensations, ceux de gestes que je n'aurai jamais voulu connaitre de cette façon.Mon épiderme était devenu légèrement douloureux à force de m'être acharnée, posant enfin l'extrémité de mes doigts sur mes tempes. Lavée de ce passé, m'accrochant à des souvenirs empreints de douceur, je retrouvais lentement mon calme,souriant même légèrement en visualisant plusieurs instants en particulier. Ceux-là même qui m'avaient permis de guérir un peu de ce qui me hantait.
Je restais encore dans l'eau pour m'occuper de mes ailes,qui me parurent moins lourdes à mesure que je les nettoyais, m'amusant à les faire mousser plus que de raison. Je vis voler des bulles un peu partout en agitant mon plumage,soufflant dans leur direction pour qu'elles ne retombent pas trop vite,comme ce moment joie que j'aurais préféré partager ailleurs qu'ici,alors que des gens souffraient plus bas . Je rejoignis mon lit après avoir enfilé des habits pour dormir ,épuisée de lutter contre ces ténèbres,provenant de ces cellules et du plus profond de mon être.
***
Après m'être étirée rapidement ,mes ailes suivant le mouvement de mes bras, je bondis en dehors du lit, bien reposée. Il était encore tôt et sans plus attendre, je nettoyais mes affaires une fois que j'enfilais une tenue,la même que lorsque j'étais arrivée ici la première journée. Heureusement que je les avais lavées au fur et à mesure, laissant sécher celle de la nuit dernière devant la fenêtre. Je vérifiais mon matériel et déjà, on m'apporta de quoi manger. Le jus d'orange frais fut ma première victime, suivi de près par les biscuits fruités.
J'étais d'ailleurs en train d'en manger un quand on toqua à ma porte,le gardant entre mes lèvres pendant que j'attrapais mon sac, serrant ma ceinture ensuite. Je sortis ,comprenant qu'il y avait encore une urgence, sans que l'on me décrive exactement laquelle. Je fis voler avec ma télékinésie un bol contenant des fruits coupés, me dépêchant de manger ce que j'avais emprisonné entre mes dents ,posant ma main devant ma bouche en croisant un garde qui m'avait lancé un regard plein de reproche.
J'attrapais le récipient quand on m'invita à rejoindre les cellules, perdant immédiatement l'appétit en entendant des hurlements résonner, à la hauteur de cette violence que j'exècre. Pourquoi me faisaient-ils intervenir alors que quelqu'un était en train d'être torturé? À quoi rimer tout ceci ? En m'approchant au fur et à mesure de la source des cris, mes orbes s'assombrissaient,supportant de moins en moins cet endroit, cette situation et cet abominable cornu derrière ces barreaux.
Je m'étais arrêté devant, la colère m'envahissant malgré l'aspect effroyable qu'il dégageait. L'individu qui était venu me chercher à ma chambre me rappela que ce n'était pas ici que je devais intervenir, le bol tremblant entre mes mains jusqu'à ce que je me détourne de cette scène atroce pour en rejoindre une autre. Je m'étais demandé sur le coup ,quelle étaient ces choses trainant sur le sol, jusqu'à ce que je m'en rapproche,dévisageant la vieille dame à la bouche ensanglantée.
Je m'étais agenouillé près d'elle en restant sur mes gardes, convaincue que ce n'était pas un hasard si on lui avait arraché ces dents alors qu'elle m'avait mordu le jour d'avant.J'en déduisis que nous étions observés constamment, ce qui n'avait rien d'étonnant.Je fermais les yeux en secouant ma tête de gauche à droite, les rouvrant en voyant les dégâts qu'ils avaient infligés à la vieille dame qui ouvrit sa bouche de manière hagarde pour que j'apprécie plus en détail le résultat. Avait-elle fait cela pour que j'éprouve de la rancoeur envers ses tortionnaires ou pour m'affaiblir moralement? Je la regardais avec un air sincèrement désolée, posant mon bol plus loin:
-Je vais essayer de vous les remettre en place si elles ne sont pas cassées. Restez là.
Cela avait été fait avec une telle barbarie que l'on peinait à distinguer dans la globalité ses gencives à cause du sang qui coulait et de ce que je ne préférais pas décrire. Je partis à la recherche de ses dents, espérant qu'elles avaient été toutes laissées ici, les déposant dans une des sacoches vides à ma ceinture. Une recherche fastidieuse vu l'état de l'endroit, finissant par ne trouver qu'une molaire cassée à mon grand étonnement.
-Je vous prie de na pas bouger sinon, cela pourrait devenir douloureux.
Sans plus attendre, je me positionnais derrière elle,lui accrochant les bras derrière son dos pour éviter qu'elle ne tente de m'attaquer pendant que je lui ferai les soins. Je me mis ensuite en face de la vieille dame, nettoyant ce que l'on lui avait arraché avant de les réinstaller en partant du fond ,diffusant une lumière pour qu'en même temps qu'elle guérissait, ses dents retrouvent leur position initiale. Durant tout le long,j'avais maintenu sa bouche ouverte avec l'une de mes mains, tandis que l'autre s'occupait du reste. Pour finir,je plaquais ma paume contre sa bouche ,tendant celle-ci comme , lorsque l'on nourrit les chevaux. De cette manière,il était impossible pour elle me morde puis je me reculais une fois d'autres soins fait pour la détacher:
-Vous pourrez de nouveau manger des pommes.Par contre l'une de vos dents a été brisée. Oh ,attendez...Je me rappelais alors de cette croyance réservée aux enfants,qui , lorsqu'ils perdaient une dent, se voyaient offrir une pièce ou un cadeau.Je récupérais le bol de fruits coupés que j'avais posé non loin, lui tendant en m'éloignant d'elle:-Tenez...On me fit signe que je devais partir, lui disant avant de m'en aller:-Aurevoir.
En sortant, en entendant les cris de souffrance du détenu, mes pieds refusérent de bouger , ma raison se faisant écartée par mon coeur qui n'en pouvait plus de ce jeu macabre qui n'était même plus dissimulé. On m'avait demandé de venir soigner ,pas de participer passivement à ces séances qui allaient à l'encontre de ma vision. Avant que celui qui m'avait demandé de remballer mes affaires ne s'aperçoive que je ne le suivais plus, j'entrais là où se trouvait le géant.
Consciente que je prenais des risques à me retrouver dans la même cellule que lui alors qu'il n'avait pas fini, je restais à bonne distance, sans détacher mes dioptases de cet être qui parvint à m'arracher des frissons de crainte rien qu'en le regardant. Je contournais la pièce pour m'approcher du détenu à la chevelure qui faisait penser aux glaciés, tentant de communiquer par télépathie avec celui qui jouait avec ces braises de manière ignoble:
*Si vous continuez, il va mourir. Laissez moi le soigner je vous prie*
Je n'étais même pas sure de pouvoir le sauver si je tardais à poser mes mains sur lui, m'interposant doucement entre le blessé et ce colosse qui ne respirait que la violence. Ma main se mit à briller, prête à l'aveugler s'il tentait quoi que ce soit ou à former un bouclier de lumière selon la manière qu'il répondrait. Je ne le lâchais pas des yeux, les sourcils froncés,sans qu'il n'y ait une once de défi dans mon regard qui était plus inquiet qu'autre chose .
Je passais ma main sur le miroir pour enlever la buée, voulant d'abord rincer le sang qui ne s'était pas contenté seulement de se répandre sur mon cou et plus bas. J'avais aussi une partie de mon visage qui avait été taché, l'essuyant en faisant mon possible pour ne pas repenser au contact des dents de la vieille dame, à tout ce qu'elle avait fait resurgir sans le vouloir ,me hâtant d'essuyer cela pour me déshabiller complétement et rejoindre le bain.
Je frottais plus que de raison ma peau, pour gommer ces images et surtout ces sensations, ceux de gestes que je n'aurai jamais voulu connaitre de cette façon.Mon épiderme était devenu légèrement douloureux à force de m'être acharnée, posant enfin l'extrémité de mes doigts sur mes tempes. Lavée de ce passé, m'accrochant à des souvenirs empreints de douceur, je retrouvais lentement mon calme,souriant même légèrement en visualisant plusieurs instants en particulier. Ceux-là même qui m'avaient permis de guérir un peu de ce qui me hantait.
Je restais encore dans l'eau pour m'occuper de mes ailes,qui me parurent moins lourdes à mesure que je les nettoyais, m'amusant à les faire mousser plus que de raison. Je vis voler des bulles un peu partout en agitant mon plumage,soufflant dans leur direction pour qu'elles ne retombent pas trop vite,comme ce moment joie que j'aurais préféré partager ailleurs qu'ici,alors que des gens souffraient plus bas . Je rejoignis mon lit après avoir enfilé des habits pour dormir ,épuisée de lutter contre ces ténèbres,provenant de ces cellules et du plus profond de mon être.
***
Après m'être étirée rapidement ,mes ailes suivant le mouvement de mes bras, je bondis en dehors du lit, bien reposée. Il était encore tôt et sans plus attendre, je nettoyais mes affaires une fois que j'enfilais une tenue,la même que lorsque j'étais arrivée ici la première journée. Heureusement que je les avais lavées au fur et à mesure, laissant sécher celle de la nuit dernière devant la fenêtre. Je vérifiais mon matériel et déjà, on m'apporta de quoi manger. Le jus d'orange frais fut ma première victime, suivi de près par les biscuits fruités.
J'étais d'ailleurs en train d'en manger un quand on toqua à ma porte,le gardant entre mes lèvres pendant que j'attrapais mon sac, serrant ma ceinture ensuite. Je sortis ,comprenant qu'il y avait encore une urgence, sans que l'on me décrive exactement laquelle. Je fis voler avec ma télékinésie un bol contenant des fruits coupés, me dépêchant de manger ce que j'avais emprisonné entre mes dents ,posant ma main devant ma bouche en croisant un garde qui m'avait lancé un regard plein de reproche.
J'attrapais le récipient quand on m'invita à rejoindre les cellules, perdant immédiatement l'appétit en entendant des hurlements résonner, à la hauteur de cette violence que j'exècre. Pourquoi me faisaient-ils intervenir alors que quelqu'un était en train d'être torturé? À quoi rimer tout ceci ? En m'approchant au fur et à mesure de la source des cris, mes orbes s'assombrissaient,supportant de moins en moins cet endroit, cette situation et cet abominable cornu derrière ces barreaux.
Je m'étais arrêté devant, la colère m'envahissant malgré l'aspect effroyable qu'il dégageait. L'individu qui était venu me chercher à ma chambre me rappela que ce n'était pas ici que je devais intervenir, le bol tremblant entre mes mains jusqu'à ce que je me détourne de cette scène atroce pour en rejoindre une autre. Je m'étais demandé sur le coup ,quelle étaient ces choses trainant sur le sol, jusqu'à ce que je m'en rapproche,dévisageant la vieille dame à la bouche ensanglantée.
Je m'étais agenouillé près d'elle en restant sur mes gardes, convaincue que ce n'était pas un hasard si on lui avait arraché ces dents alors qu'elle m'avait mordu le jour d'avant.J'en déduisis que nous étions observés constamment, ce qui n'avait rien d'étonnant.Je fermais les yeux en secouant ma tête de gauche à droite, les rouvrant en voyant les dégâts qu'ils avaient infligés à la vieille dame qui ouvrit sa bouche de manière hagarde pour que j'apprécie plus en détail le résultat. Avait-elle fait cela pour que j'éprouve de la rancoeur envers ses tortionnaires ou pour m'affaiblir moralement? Je la regardais avec un air sincèrement désolée, posant mon bol plus loin:
-Je vais essayer de vous les remettre en place si elles ne sont pas cassées. Restez là.
Cela avait été fait avec une telle barbarie que l'on peinait à distinguer dans la globalité ses gencives à cause du sang qui coulait et de ce que je ne préférais pas décrire. Je partis à la recherche de ses dents, espérant qu'elles avaient été toutes laissées ici, les déposant dans une des sacoches vides à ma ceinture. Une recherche fastidieuse vu l'état de l'endroit, finissant par ne trouver qu'une molaire cassée à mon grand étonnement.
-Je vous prie de na pas bouger sinon, cela pourrait devenir douloureux.
Sans plus attendre, je me positionnais derrière elle,lui accrochant les bras derrière son dos pour éviter qu'elle ne tente de m'attaquer pendant que je lui ferai les soins. Je me mis ensuite en face de la vieille dame, nettoyant ce que l'on lui avait arraché avant de les réinstaller en partant du fond ,diffusant une lumière pour qu'en même temps qu'elle guérissait, ses dents retrouvent leur position initiale. Durant tout le long,j'avais maintenu sa bouche ouverte avec l'une de mes mains, tandis que l'autre s'occupait du reste. Pour finir,je plaquais ma paume contre sa bouche ,tendant celle-ci comme , lorsque l'on nourrit les chevaux. De cette manière,il était impossible pour elle me morde puis je me reculais une fois d'autres soins fait pour la détacher:
-Vous pourrez de nouveau manger des pommes.Par contre l'une de vos dents a été brisée. Oh ,attendez...Je me rappelais alors de cette croyance réservée aux enfants,qui , lorsqu'ils perdaient une dent, se voyaient offrir une pièce ou un cadeau.Je récupérais le bol de fruits coupés que j'avais posé non loin, lui tendant en m'éloignant d'elle:-Tenez...On me fit signe que je devais partir, lui disant avant de m'en aller:-Aurevoir.
En sortant, en entendant les cris de souffrance du détenu, mes pieds refusérent de bouger , ma raison se faisant écartée par mon coeur qui n'en pouvait plus de ce jeu macabre qui n'était même plus dissimulé. On m'avait demandé de venir soigner ,pas de participer passivement à ces séances qui allaient à l'encontre de ma vision. Avant que celui qui m'avait demandé de remballer mes affaires ne s'aperçoive que je ne le suivais plus, j'entrais là où se trouvait le géant.
Consciente que je prenais des risques à me retrouver dans la même cellule que lui alors qu'il n'avait pas fini, je restais à bonne distance, sans détacher mes dioptases de cet être qui parvint à m'arracher des frissons de crainte rien qu'en le regardant. Je contournais la pièce pour m'approcher du détenu à la chevelure qui faisait penser aux glaciés, tentant de communiquer par télépathie avec celui qui jouait avec ces braises de manière ignoble:
*Si vous continuez, il va mourir. Laissez moi le soigner je vous prie*
Je n'étais même pas sure de pouvoir le sauver si je tardais à poser mes mains sur lui, m'interposant doucement entre le blessé et ce colosse qui ne respirait que la violence. Ma main se mit à briller, prête à l'aveugler s'il tentait quoi que ce soit ou à former un bouclier de lumière selon la manière qu'il répondrait. Je ne le lâchais pas des yeux, les sourcils froncés,sans qu'il n'y ait une once de défi dans mon regard qui était plus inquiet qu'autre chose .
Qwellaana discute en 009966
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
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crédits : 1110
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Fais Cracher Mémé
Feat. Stadzank, Qwellaana et Mégère
Alors que Le Boucher était tranquillement en train de torturer ce pauvre élémentaire de glace, il dut ralentir le mouvement, sentant une présence inopinée dans son dos, une présence inconnue. Laissant une braise juste devant la bouche de l’homme de glace, qui était en train de hurler la mort, le Drakyn tourna légèrement la tête, ses prunelles carmines venant capter du regard la présence de la Valkyrie. Qu’était-elle venue chercher ? Pourquoi faisait-elle acte de présence dans la même cellule que le criminel ? Comme on avait l’habitude de le dire, regarder c’est participer. Il lâcha la braise dans la bouche de l’homme, provoquant la médecin. Enfin, peut lui importait, Le Boucher détourna aussitôt son regard malsain, dans un crissement macabre, reportant son intention sur l’élémentaire, reprenant dans la paume de sa main droite, bien évidemment gantée, une autre braise brûlante. Puis, il continua, sans relâche. Les grognements s’échappant de son être, se frayant un chemin entre les fentes de son casque, résonnant dans le vide de la pièce, semblait indiquer le plaisir que prenait le Drakyn dans cette torture. Subtile, non, mais elle avait le mérite d’avoir été trouvée en très peu de temps. Un homme inventif, c’était certain.
Il avait beau continuer son petit jeu malsain avec sa victime, la médecin s’approchait d’eux, d’un pas aussi léger que discret. La douce voix de la Valkyrie se mit à résonner dans l’esprit du Boucher. Un doux son au milieu des hurlements de douleur de toutes ses victimes qui résonnaient en permanence dans son crâne, des hurlements qu’il ne pouvait faire taire, certainement sa divine punition pour sa cruauté passée. Une voix venant apaiser les souffrances du Boucher. Mais, cela serait-il suffisant pour l’arrêter ? Non. La malheureuse, non, la folle, tenta de s’interposer entre le Drakyn et l’élémentaire. C’était ainsi que sous son casque d’acier écarlate, les traits du visage du colosse écarlate, aussi laid fussent-il, s’étirèrent bien horriblement pour y laisser fleurir un sourire sadique et malsain, pouvant faire vomir quiconque le voyait. Un léger grognement s’échappa, à l’encontre de la Valkyrie, alors que Le Boucher stoppa tout mouvement pouvant mettre à mal le pauvre élémentaire. Car, en l’instant, une autre proie venait de pénétrer dans son antre, elle venait de faire l’erreur de tenter d’arrêter le monstre. Il ne devait pas lui faire de mal, il le savait, Alasker ne lui pardonnerait certainement pas, mais c’était bien plus fort que lui.
Rapidement, il alla derrière elle, usant de sa vitesse spectaculaire, sans qu’elle ne pût réagir aux mouvements inopinés du colosse écarlate. La main gantée d’acier du tortionnaire se porta sur la base de l’aile droite de Qwellaana, empoignant fermement celle-ci, compressant ses plumes immaculées dans la paume de sa main. Puis doucement, il souleva la Valkyrie, paraissant réellement légère pour une être de sa race. Il la leva suffisamment haut pour que sa tête fût à la hauteur de la sienne, puis il pivota légèrement la Valkyrie de manière à ce qu’elle lui fît face. Directement, il ancra ses prunelles carmines dans les dioptases de celle étant censée être son allier dans cette aventure. Il lui lança un regard qui voulait tout dire. Un long grognement s’échappa de nouveau d’entre ses lèvres, son souffle chaud scié par les fentes de son casque et venant s’écraser sur le visage de la Valkyrie, soulevant quelques mèches immaculées. Il renforçait davantage sa poigne sur son aile, puis d’un coup sec, usant de sa vitesse démesurée, il projeta l’être ailée contre un mur. Il ne se soucia que très peu de son sort. Fou de rage, Le Boucher s’empara de la chaise, sur laquelle l’élémentaire était bien évidemment enchaîné, puis il la projeta violemment contre le mur, juste au-dessus de Qwellaana.
Seulement, l’homme lui, n’avait pas eu la même chance qu’elle, il n’avait pas été aussi doux. Tous ces organes se firent broyés dans le choc et, il mourut instantanément, par perforation du cœur. Ça y est, la bête qui était endormie au fond de lui se réveilla. Rien ne pouvait l’arrêter. Rapidement, ses pas toujours aussi lourds que lui faisant trembler le sol, il sortit de la Cellule pour se rendre dans celle adjacente, là où la vieille attendait bien sagement. Il ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus fort que lui. Son instinct avait pris le dessus sur la trace d’être humanoïde constituant son âme. Il se sentait enchaîné, depuis le début de ces trois misérables jours. La petite merde verte n’était même pas capable de faire parler une vieille sans toute sa tête. Il allait lui montrer, comment faire. Une fois Mégère en ligne de mire, Le Boucher laissa ses prunelles écarlates s’ancrer sur elle et, sans la quitter du regard, il courut en sa direction, à toute vitesse. Il ne s’arrêta que lorsqu’il était à quelques centimètres d’elle. Brutalement, il vint écraser la jambe droite de Mégère à l’aide de son pied gauche, puis il se baissa, rapprochant sa tête cornue de la sienne. Un coup de boule bien placé sur son nez. De sa main droite, il s’empara du cou de la vieille et, il lui fit quitter le sol, sans attendre, laissant ses prunelles bien ancrées dans les siennes. Il n’avait pas la moindre intention de la lâcher. Elle parlait, ou elle mourait. Plus les secondes passaient, plus l’étreinte du fou se resserrait autour du cou de la folle.
CENDRESIl avait beau continuer son petit jeu malsain avec sa victime, la médecin s’approchait d’eux, d’un pas aussi léger que discret. La douce voix de la Valkyrie se mit à résonner dans l’esprit du Boucher. Un doux son au milieu des hurlements de douleur de toutes ses victimes qui résonnaient en permanence dans son crâne, des hurlements qu’il ne pouvait faire taire, certainement sa divine punition pour sa cruauté passée. Une voix venant apaiser les souffrances du Boucher. Mais, cela serait-il suffisant pour l’arrêter ? Non. La malheureuse, non, la folle, tenta de s’interposer entre le Drakyn et l’élémentaire. C’était ainsi que sous son casque d’acier écarlate, les traits du visage du colosse écarlate, aussi laid fussent-il, s’étirèrent bien horriblement pour y laisser fleurir un sourire sadique et malsain, pouvant faire vomir quiconque le voyait. Un léger grognement s’échappa, à l’encontre de la Valkyrie, alors que Le Boucher stoppa tout mouvement pouvant mettre à mal le pauvre élémentaire. Car, en l’instant, une autre proie venait de pénétrer dans son antre, elle venait de faire l’erreur de tenter d’arrêter le monstre. Il ne devait pas lui faire de mal, il le savait, Alasker ne lui pardonnerait certainement pas, mais c’était bien plus fort que lui.
Rapidement, il alla derrière elle, usant de sa vitesse spectaculaire, sans qu’elle ne pût réagir aux mouvements inopinés du colosse écarlate. La main gantée d’acier du tortionnaire se porta sur la base de l’aile droite de Qwellaana, empoignant fermement celle-ci, compressant ses plumes immaculées dans la paume de sa main. Puis doucement, il souleva la Valkyrie, paraissant réellement légère pour une être de sa race. Il la leva suffisamment haut pour que sa tête fût à la hauteur de la sienne, puis il pivota légèrement la Valkyrie de manière à ce qu’elle lui fît face. Directement, il ancra ses prunelles carmines dans les dioptases de celle étant censée être son allier dans cette aventure. Il lui lança un regard qui voulait tout dire. Un long grognement s’échappa de nouveau d’entre ses lèvres, son souffle chaud scié par les fentes de son casque et venant s’écraser sur le visage de la Valkyrie, soulevant quelques mèches immaculées. Il renforçait davantage sa poigne sur son aile, puis d’un coup sec, usant de sa vitesse démesurée, il projeta l’être ailée contre un mur. Il ne se soucia que très peu de son sort. Fou de rage, Le Boucher s’empara de la chaise, sur laquelle l’élémentaire était bien évidemment enchaîné, puis il la projeta violemment contre le mur, juste au-dessus de Qwellaana.
Seulement, l’homme lui, n’avait pas eu la même chance qu’elle, il n’avait pas été aussi doux. Tous ces organes se firent broyés dans le choc et, il mourut instantanément, par perforation du cœur. Ça y est, la bête qui était endormie au fond de lui se réveilla. Rien ne pouvait l’arrêter. Rapidement, ses pas toujours aussi lourds que lui faisant trembler le sol, il sortit de la Cellule pour se rendre dans celle adjacente, là où la vieille attendait bien sagement. Il ne pouvait pas s’en empêcher, c’était plus fort que lui. Son instinct avait pris le dessus sur la trace d’être humanoïde constituant son âme. Il se sentait enchaîné, depuis le début de ces trois misérables jours. La petite merde verte n’était même pas capable de faire parler une vieille sans toute sa tête. Il allait lui montrer, comment faire. Une fois Mégère en ligne de mire, Le Boucher laissa ses prunelles écarlates s’ancrer sur elle et, sans la quitter du regard, il courut en sa direction, à toute vitesse. Il ne s’arrêta que lorsqu’il était à quelques centimètres d’elle. Brutalement, il vint écraser la jambe droite de Mégère à l’aide de son pied gauche, puis il se baissa, rapprochant sa tête cornue de la sienne. Un coup de boule bien placé sur son nez. De sa main droite, il s’empara du cou de la vieille et, il lui fit quitter le sol, sans attendre, laissant ses prunelles bien ancrées dans les siennes. Il n’avait pas la moindre intention de la lâcher. Elle parlait, ou elle mourait. Plus les secondes passaient, plus l’étreinte du fou se resserrait autour du cou de la folle.
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Stadzank
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Quand tu penses que tu tiens le bon bout, que tout est sous contrôle, que tu relâches un peu la pression, c’est à ce moment là que pour une raison qui dépassait totalement le gobelin, la machine se grippa. Et dans ce cas-là, c’était sa FMR. Pourquoi diable était-elle rentrée dans la cellule avec le Boucher ? Pour jouer les héroïnes face à un Dévoreur ? Les mêmes gars qui quelques semaines plus tôt jouaient aux osselets avec ce qui restait d’un enfant des Divins...
Mais c’était son erreur de l’avoir fait venir alors que le Drakyn vaquait à ses occupations, c’était son erreur d’avoir tellement malmené l’agent des titans qu’il fallait faire venir un médecin en urgence, tout ça était le résultat d’un non-respect de sa stratégie initiale... Et voilà qu’on se retrouvait dans cette situation : la vieille fae, par sa résistance hors du commun, lui avait fait perdre son sang-froid et les avait dressés les uns contre les autres.
Stadzank se trouvait devant la porte de la cellule de Mégère sans dire un mot. Il attendit que ses Arlequins se glissent dans la petite cellule le plus discrètement possible, chacun muni de deux dagues. Ils avaient tout de même pour avantage que le Boucher était complètement possédé par la rage et s’était senti soudain cru qu’il pouvait s’attaquer à celle qu’il ne devait “absolument” pas toucher. Pourtant même les Dévoreurs avaient des ordres, provenant du plus impressionnant et mystérieux d’entre eux : le Tovyr Alasker Crudelis. Et pour avoir partagé quelques semaines en leur compagnie, il avait appris de la bouche de Serres Pourpres ce qui arrivaient aux Dévoreurs qui... déviaient.
Une fois ses hommes en place, l’assassin joignit ses deux mains et se concentra pour faire appel à sa plus puissante magie des Ombres. Clin d’œil à l’histoire peut-être ou juste qu’il n’avait pas vraiment le temps d’être original, il créa le même Laconda d’ombre que celui qui avait aidé l’unité des Dévoreurs d’Alasker lors du combat final contre l’Archonte trouvé dans le Grand Nord. Une fumée noire se matérialisa tout autour du Drakyn pour former ce majestueux serpent bien tangible qui enserrait son énorme proie, l’empêchant alors de bouger.
Comment allons-nous obtenir quelque chose de cette vermine si tu l'étrangles ?
C’est vrai que si le Boucher avait l’intention de faire parler la vieille fae, il fallait au moins lui en laisser les moyens.
Repose-là, sors d’ici et va passer tes nerfs sur les autres, ils sont tous à “toi” mais pas "elle". Souviens-toi des ordres du Tovyr Alasker et surtout n’oublie pas de ce qu’il fait à ceux qui ne les respectent pas ! Veux-tu partir sur la voix du déshonneur ?
Bien sûr, si par la diplomatie le gobelin n’obtenait pas satisfaction et que le Boucher persistait dans sa quête stupide, il l’exécuterait lui-même. D’ailleurs, pour faire comprendre que l’épée-lige du couple royal ne plaisantait pas du tout, le Laconda d’ombre resserra encore plus sa prise sur sa proie jusqu’à lui faire ressentir une très vive douleur.
Hier, il avait réussi à percer l’armure de Mégère, aujourd’hui il était à deux doigts d’exécuter l’homme que lui avait gentiment prêté le Tovyr et risquait de devoir se planquer pour le reste de sa vie dans les jupes de Tensai pour échapper à son courroux... Quelle journée de merde !
Mais c’était son erreur de l’avoir fait venir alors que le Drakyn vaquait à ses occupations, c’était son erreur d’avoir tellement malmené l’agent des titans qu’il fallait faire venir un médecin en urgence, tout ça était le résultat d’un non-respect de sa stratégie initiale... Et voilà qu’on se retrouvait dans cette situation : la vieille fae, par sa résistance hors du commun, lui avait fait perdre son sang-froid et les avait dressés les uns contre les autres.
Stadzank se trouvait devant la porte de la cellule de Mégère sans dire un mot. Il attendit que ses Arlequins se glissent dans la petite cellule le plus discrètement possible, chacun muni de deux dagues. Ils avaient tout de même pour avantage que le Boucher était complètement possédé par la rage et s’était senti soudain cru qu’il pouvait s’attaquer à celle qu’il ne devait “absolument” pas toucher. Pourtant même les Dévoreurs avaient des ordres, provenant du plus impressionnant et mystérieux d’entre eux : le Tovyr Alasker Crudelis. Et pour avoir partagé quelques semaines en leur compagnie, il avait appris de la bouche de Serres Pourpres ce qui arrivaient aux Dévoreurs qui... déviaient.
Une fois ses hommes en place, l’assassin joignit ses deux mains et se concentra pour faire appel à sa plus puissante magie des Ombres. Clin d’œil à l’histoire peut-être ou juste qu’il n’avait pas vraiment le temps d’être original, il créa le même Laconda d’ombre que celui qui avait aidé l’unité des Dévoreurs d’Alasker lors du combat final contre l’Archonte trouvé dans le Grand Nord. Une fumée noire se matérialisa tout autour du Drakyn pour former ce majestueux serpent bien tangible qui enserrait son énorme proie, l’empêchant alors de bouger.
Comment allons-nous obtenir quelque chose de cette vermine si tu l'étrangles ?
C’est vrai que si le Boucher avait l’intention de faire parler la vieille fae, il fallait au moins lui en laisser les moyens.
Repose-là, sors d’ici et va passer tes nerfs sur les autres, ils sont tous à “toi” mais pas "elle". Souviens-toi des ordres du Tovyr Alasker et surtout n’oublie pas de ce qu’il fait à ceux qui ne les respectent pas ! Veux-tu partir sur la voix du déshonneur ?
Bien sûr, si par la diplomatie le gobelin n’obtenait pas satisfaction et que le Boucher persistait dans sa quête stupide, il l’exécuterait lui-même. D’ailleurs, pour faire comprendre que l’épée-lige du couple royal ne plaisantait pas du tout, le Laconda d’ombre resserra encore plus sa prise sur sa proie jusqu’à lui faire ressentir une très vive douleur.
Hier, il avait réussi à percer l’armure de Mégère, aujourd’hui il était à deux doigts d’exécuter l’homme que lui avait gentiment prêté le Tovyr et risquait de devoir se planquer pour le reste de sa vie dans les jupes de Tensai pour échapper à son courroux... Quelle journée de merde !
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
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Race: Drakyn
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Fais Cracher Mémé
Feat. Stadzank, Qwellaana et Mégère
Malgré la rage envahissant de plus en plus l’esprit malsain du Boucher, la voix de Stadzank parvenait à se frayer un chemin en son esprit, se mêlant au hurlement de mort qu’il entendît. Il n’avait pas tort, si cette vermine fanatique mourait étranglée aujourd’hui, alors elle ne pourrait pas parler et, ce serait certainement la fin du Boucher tel qu’il était. Déjà qu’il eût osé blesser une médecin des forces médicale reikoise, sans véritablement le faire exprès. Il n’était plus vraiment lui-même, il était contrôlé par une force bien plus puissante que son esprit malade : son instinct meurtrier. Forcément, il n’était pas un Dévoreur pour rien et, la guerre marquait l’esprit des êtres vivants. Il était atrophié, aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur. Deux choses imperceptibles, tant cette carapace écarlate le protégeait constamment. L’étreinte qu’il exerçât autour du cou de Mégère continuait de se renforcer, étranglant de plus en plus la folle, alors que de l’autre côté, Stadzank exerçait une pression sur l’intégralité de son corps, une étreinte magique devenant de plus en plus douloureuse. User de la magie, c’était de la triche, il fallait bien l’admettre. Le Boucher ne savait point ce qu’il faisait, peut-être devait-il s’arrêter là s’il tenait tant à cette pseudo-liberté qu’il eût.
Le déshonneur ? C’était quelque chose de bien pire que la mort et, en même temps, le colosse écarlate était déjà un être ayant perdu tout honneur, pour ses nombreux crimes passés. Cette fois-ci, s’il dérapait, c’était la mort qui l’attendait. Dans les ténèbres, les sifflements de son armure de géant résonnèrent dans l’entièreté de la geôle, se réverbérant dans l’entièreté de la pièce, sur les pavés humides composant les murs. Puis, accompagné d’un long grognement, le Drakyn, déposa Mégère sur le sol des souterrains de ce palais. Le Boucher, cet être complexe dont Stadzank eut perdu le contrôle un instant, revenait petit à petit à la raison. Pourquoi ? Qu’est-ce qui l’empêchait de tuer cette meurtrière ? Penser à maître Alasker. Il se fichait éperdument de causer du tort à sa nation, aux personnes qui l’entouraient. Par contre, il ne pouvait pas se résilier à décevoir Alasker, à ternir sa réputation pour une erreur aussi bête. Dans un crissement rapide, Le Boucher pivota sur lui-même, faisant désormais face au gobelin, se trouvant lui, de l’autre côté de cette épaisse brume noire. Ses prunelles écarlates parvenaient à percer les ténèbres créées par la petite merde verte, devenant de plus en plus grosses pour cette dernière, alors que le sol tremblât sous les pas lourds de la créature.
D’une démarche décousue, assurant la folie du Drakyn, ce dernier avança, s’arrêtant net devant le gobelin. Il le regarda quelques secondes, sans dire un mot, sans faire le moindre bruit. Puis, un long grognement s’échappa d’entre les failles de son casque, déformé par ce dernier. Enfin, Le Boucher était revenu à lui et s’en alla de cette geôle. En passant, il observa avec mépris la FMR, qui se trouvait encore là à faire on ne savait quoi, puis il sortit de cet endroit. Ses pas résonnèrent dans la cage d’escalier, avant de le mener à l’extérieur du palais, à l’air frais. Le soleil, passant à travers les fentes de son casque, venait agresser sa peau déjà bien abimée, puis, il s’en prit à ses prunelles écarlates. Le Drakyn, sur le parvis, n’avait plus qu’à attendre sa sentence, si d’aventures, Stadzank ou Qwellaana ferait par de cette mésaventure à leurs supérieurs ou, à Alasker. Peut-être cet acte sanglant et incontrôlé marquerait-il la fin du Boucher ? De son aventure sur cette terre ? De sa vie sur le continent du Sekai ? Oui, on était maître de notre destin, mais pas lui, pas le Drakyn. Ses excès de rage le mèneraient à sa fin et cela, il le savait, il y était préparé. Mais, si sa fin devait venir maintenant, il regretterait de ne pas avoir achevé la folle.
CENDRESLe déshonneur ? C’était quelque chose de bien pire que la mort et, en même temps, le colosse écarlate était déjà un être ayant perdu tout honneur, pour ses nombreux crimes passés. Cette fois-ci, s’il dérapait, c’était la mort qui l’attendait. Dans les ténèbres, les sifflements de son armure de géant résonnèrent dans l’entièreté de la geôle, se réverbérant dans l’entièreté de la pièce, sur les pavés humides composant les murs. Puis, accompagné d’un long grognement, le Drakyn, déposa Mégère sur le sol des souterrains de ce palais. Le Boucher, cet être complexe dont Stadzank eut perdu le contrôle un instant, revenait petit à petit à la raison. Pourquoi ? Qu’est-ce qui l’empêchait de tuer cette meurtrière ? Penser à maître Alasker. Il se fichait éperdument de causer du tort à sa nation, aux personnes qui l’entouraient. Par contre, il ne pouvait pas se résilier à décevoir Alasker, à ternir sa réputation pour une erreur aussi bête. Dans un crissement rapide, Le Boucher pivota sur lui-même, faisant désormais face au gobelin, se trouvant lui, de l’autre côté de cette épaisse brume noire. Ses prunelles écarlates parvenaient à percer les ténèbres créées par la petite merde verte, devenant de plus en plus grosses pour cette dernière, alors que le sol tremblât sous les pas lourds de la créature.
D’une démarche décousue, assurant la folie du Drakyn, ce dernier avança, s’arrêtant net devant le gobelin. Il le regarda quelques secondes, sans dire un mot, sans faire le moindre bruit. Puis, un long grognement s’échappa d’entre les failles de son casque, déformé par ce dernier. Enfin, Le Boucher était revenu à lui et s’en alla de cette geôle. En passant, il observa avec mépris la FMR, qui se trouvait encore là à faire on ne savait quoi, puis il sortit de cet endroit. Ses pas résonnèrent dans la cage d’escalier, avant de le mener à l’extérieur du palais, à l’air frais. Le soleil, passant à travers les fentes de son casque, venait agresser sa peau déjà bien abimée, puis, il s’en prit à ses prunelles écarlates. Le Drakyn, sur le parvis, n’avait plus qu’à attendre sa sentence, si d’aventures, Stadzank ou Qwellaana ferait par de cette mésaventure à leurs supérieurs ou, à Alasker. Peut-être cet acte sanglant et incontrôlé marquerait-il la fin du Boucher ? De son aventure sur cette terre ? De sa vie sur le continent du Sekai ? Oui, on était maître de notre destin, mais pas lui, pas le Drakyn. Ses excès de rage le mèneraient à sa fin et cela, il le savait, il y était préparé. Mais, si sa fin devait venir maintenant, il regretterait de ne pas avoir achevé la folle.
Citoyen du monde
Mégère
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Opération: Fais cracher mémé
Feat. les vilains reikois
La Merveille d’Exia, une création à même de convaincre le plus infidèle d’exécuter la volonté des maîtres divins !
CRRCK
Pour cette recette, il vous faudra :
Craquelin
50 g de beurre pommade
60 g de cassonade
40 g de farine
10 g de cacao
Pâte à choux
60 g d’eau
60 g de lait entier
5 g de sucre
2 g de sel
55 g de beurre
65 g de farine T45
2 oeufs
CRRCK
Crème pâtissière
500 g de lait entier
4 jaunes d’œufs
100 g de sucre
40 g de maïzena
50 g de chocolat noir
Crème au beurre
50 g de sucre
17 g d’eau
33 g d’œufs
66 g de beurre mou
Pour cette recette, il vous faudra …
CRRCK
La dernière dent de Mégère venait de lui être arrachée, une ultime douleur que la Fae n’arrivait même plus à sentir tellement sa mâchoire s’était engourdie face à la violence de ses tortionnaires. Il s’agissait sans doute de la punition de l’adoratrice des titans pour avoir tenté de tuer la guérisseuse, et Mégère ne pouvait rien faire d’autre qu’émettre des gargouillements étranglés, alors que le sang barbouillait tout la partie inférieure de son visage. Une apparence similaire à celle qu’avait la grand-mère devant les murailles d’Ikusa, mais il s’agissait cette fois de son propre sang !
Une fois de retour dans sa cellule, l’ancienne Fae ne bougeait pas d’un pouce, sa bouche grande ouverte. Ses dents étaient de retour, recollées et soignées par la guérisseuse qu’elle avait tenter d’assassiner en la mordant au niveau du cou. Quelle ironie ! Après toutes ces démonstrations d’hostilité, la rebec continuait son travail comme si de rien n’était ! Vu si il lui était impossible de s’en débarrasser, Mégère était entrain de se plonger dans un état de transe, une ultime défense face à la fureur de l’Empire. L’esprit de la grand-mère se retranchait loin, très loin, abandonnant son corps meurtri et sans défense. A ce rythme, la mort ne tarderait pas à arriver, et Mégère avait bien failli craquer avant d’être délivrée de ce calvaire ! Malheureusement pour la fidèle, un nouveau tortionnaire la ramena à la réalité avec un coup en plein dans le nez, avant de l’étrangler d’une seule main. Ses yeux … son regard empli de haine … une cruauté sans borne …
Mégère était totalement confuse, aussi elle ne compris pas ce qu’il se passait, pourquoi le mana emplissait soudainement l’air, et pour quelle raison les tortionnaire quittèrent sa cellule sans l’achever ou la questionner. Quelques instants après que le calme fut revenu, cependant, le corps de la vieille Fae se mit à trembler, secoué par de petits sanglots. Les atrocités inventées par le Gobelin, la douceur incompréhensible de la guérisseuse, l’explosion de violence du tortionnaire en armure rouge … C’en était trop !
Que les fidèles des Maîtres Divins haïssent ce jour, car l’Empire venait de briser l’une des leurs, s’apprêtant à piller les secrets de son esprit !
CENDRESCRRCK
Pour cette recette, il vous faudra :
Craquelin
50 g de beurre pommade
60 g de cassonade
40 g de farine
10 g de cacao
Pâte à choux
60 g d’eau
60 g de lait entier
5 g de sucre
2 g de sel
55 g de beurre
65 g de farine T45
2 oeufs
CRRCK
Crème pâtissière
500 g de lait entier
4 jaunes d’œufs
100 g de sucre
40 g de maïzena
50 g de chocolat noir
Crème au beurre
50 g de sucre
17 g d’eau
33 g d’œufs
66 g de beurre mou
Pour cette recette, il vous faudra …
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La dernière dent de Mégère venait de lui être arrachée, une ultime douleur que la Fae n’arrivait même plus à sentir tellement sa mâchoire s’était engourdie face à la violence de ses tortionnaires. Il s’agissait sans doute de la punition de l’adoratrice des titans pour avoir tenté de tuer la guérisseuse, et Mégère ne pouvait rien faire d’autre qu’émettre des gargouillements étranglés, alors que le sang barbouillait tout la partie inférieure de son visage. Une apparence similaire à celle qu’avait la grand-mère devant les murailles d’Ikusa, mais il s’agissait cette fois de son propre sang !
Une fois de retour dans sa cellule, l’ancienne Fae ne bougeait pas d’un pouce, sa bouche grande ouverte. Ses dents étaient de retour, recollées et soignées par la guérisseuse qu’elle avait tenter d’assassiner en la mordant au niveau du cou. Quelle ironie ! Après toutes ces démonstrations d’hostilité, la rebec continuait son travail comme si de rien n’était ! Vu si il lui était impossible de s’en débarrasser, Mégère était entrain de se plonger dans un état de transe, une ultime défense face à la fureur de l’Empire. L’esprit de la grand-mère se retranchait loin, très loin, abandonnant son corps meurtri et sans défense. A ce rythme, la mort ne tarderait pas à arriver, et Mégère avait bien failli craquer avant d’être délivrée de ce calvaire ! Malheureusement pour la fidèle, un nouveau tortionnaire la ramena à la réalité avec un coup en plein dans le nez, avant de l’étrangler d’une seule main. Ses yeux … son regard empli de haine … une cruauté sans borne …
Mégère était totalement confuse, aussi elle ne compris pas ce qu’il se passait, pourquoi le mana emplissait soudainement l’air, et pour quelle raison les tortionnaire quittèrent sa cellule sans l’achever ou la questionner. Quelques instants après que le calme fut revenu, cependant, le corps de la vieille Fae se mit à trembler, secoué par de petits sanglots. Les atrocités inventées par le Gobelin, la douceur incompréhensible de la guérisseuse, l’explosion de violence du tortionnaire en armure rouge … C’en était trop !
Que les fidèles des Maîtres Divins haïssent ce jour, car l’Empire venait de briser l’une des leurs, s’apprêtant à piller les secrets de son esprit !
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Stadzank
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Lorsque le Boucher relacha la pauvre fae, la partie était gagnée et un sentiment de soulagement envahi aussi bien le gobelin que les Arlequins. Même dans un lieu reculé au cœur même de la Capitale de l’Empire du Reike, ces assassins pouvaient voir leur vie basculer et cet épisode leur rappela à tous que chaque erreur pouvait se payer “cash”. Seulement aujourd’hui, pas de mort, juste quelques bobos pour certains.
Une fois le Drakyn parti, Stadzank jeta un regard inquisiteur à Dame Qwellanaa qui venait de ressortir de la geôle des condamnés à morts ainsi qu'à ses hommes de main. Tous, savaient ce qu’il leur reprochait. Dorénavant, l’épée-lige allait tout verrouiller de façon à ce que tout le monde suive gentiment le trajet qui lui était destiné : si “l’Opération” devait encore durer un long moment, il ne pouvait pas se permettre de nouvelles erreurs comme celle-ci. Bien sûr il aurait pu également engueuler tout ce petit monde mais Stadzank n’était pas un officier de l’armée ou des services secrets reikois, il n’avait d’ailleurs aucune autorité sur la FMR et encore moins sur un “Dévoreur”. Et surtout il se sentait le principal fautif dans cette histoire, le gobelin pensait qu’il aurait dû anticiper ce genre de réaction. A la fois soulagé et coupable, l’assassin savait qu’il fallait continuer à cuisiner la vieille : plus vite il lui aurait fait cracher le morceau, moins il aurait à gérer d’aléas du genre.
Quelques heures plus tard après un bref moment de répits, le petit être vert débarqua en ouvrant la porte de la cellule sans ménagement. Cette fois-ci, seulement deux Arlequins le suivirent dans la petite pièce, les autres étant affectés à la “surveillance” des lieux : chat échaudé craint l’eau froide !
Toujours sous les traits du gobelin des rues, Stadzank vint s’assoir sur sa petite chaise et sortit une pomme de la magnifique sacoche qu’il portait fièrement à la taille. Il sortit également un de ses petits couteaux de lancer pour commencer à peler son fruit mais se ravisa. La pomme fut posée sur la table et la lame passa sur les barreaux de la petite cage, provoquant le petit rat haineux et surtout mort de faim qui se trouvait à l’intérieur.
Alalala... Tous les deux vous avez un point commun finalement, vous ne lâchez pas l’affaire. Tu veux que je te raconte une petite histoire ?
Bien sûr il n’écouta même pas ce que la captive avait à dire et continua sur sa lancée :
Je ne sais pas si tu es au courant mais il y a quelques décennies, il y eu une grosse épidémie, je ne sais plus trop quel nom elle avait, qui avait fait des ravages dans la Capitale. Il faut dire que le climat était propice : tous les soldats étaient partis en guerre et bien sûr ils avaient emmené beaucoup de provisions avec eux. Manque de bol, la récolte, sur laquelle comptait le peuple, avait été très mauvaise et ceux qui étaient restés n’avaient rien à becqueter... Et puis apparu le fléau... Tellement virulent qu’il n’y avait pas assez de personnel pour transporter les cadavres jusqu’aux fosses communes. Et c’est alors qu’un autre fléau apparu : les rats, qui n’avaient plus rien à manger non plus, avaient continué de proliférer en mangeant les cadavres si bien que des colonies entières de ces petites bestioles avaient pris l’habitude de se nourrir du sang des humanoïdes. Alors tu imagines bien que quand les rats en eurent fini avec les cadavres, ma foi, ils ont commencé à s’attaquer aux vivants !
Le gobelin marqua une petite pause et reprit sa belle petite pomme rouge pour finalement l’éplucher.
Si bien qu’alors, mon mentor et son maître d’alors, qui venaient de faire un mauvais coup, s’étaient planqués dans un puits de la ville durant la journée pour attendre la nuit dans le but de ressortir tranquillement. Eh bien seul mon mentor a réussi à ressortir de là vivant et juste parce qu’il avait les pétoches. De ce qu’il m’a dit, les centaines de petits cris de ces maudites bestioles couvraient presque les hurlements de son maître qui se faisait dévorer vivant. Sacrée histoire non ?
Il croqua alors la pomme à pleine dents, faisant gicler un peu de jus un peu partout. Le gobelin passa le pan de l’histoire où son mentor avait fait deux ans d’esclavage et qu’au retour de l’armée, les mages d’état avaient réglé le problème avec une puissante magie du feu.
Donc le petit rat que tu vois là, qui a bu chaque jour depuis que tu es ici un peu de ton sang, c’est un peu un petit hommage à cette histoire. Approchez-là de la cage messieurs.
Les deux Arlequins se saisirent alors de l’agent des titans puis la ramenèrent tout proche de la table où se trouvait la cage du petit rat en furie.
Regarde comme il est content ! Et oui, c’est enfin l’heure du repas mon kiki !
L’un des deux hommes se saisit d’un pied et le rapprocha dangereusement de la cage. Mégère pouvait presque sentir le souffle du petit animal sur ses doigts de pieds.
Je vais te poser une question et je te conseille de bien réfléchir avant de me répondre.
Sans déroger à la règle, il marqua un petit temps d’arrêt pour appuyer ses propos.
Dis-moi tout ce que tu sais et tout ça s’arrêtera.
La pauvre fae tremblait comme une feuille, terrifiée. Est-ce que c’était la peur qui l’empêchait de parler ou sa foi inébranlable en ses convictions religieuses les plus profondes ? Impossible à dire et à vrai dire, le gobelin n’en avait rien à foutre : elle ne voulait pas répondre, tant pis pour elle... Enfin pour son pied. D’un geste de la main, le petit être vert indiqua à son Arlequin de placer le pied au niveau de la cage et le deuxième homme de main dut lui prêter main forte tant le réflexe de la grand-mère d’enlever son pied était omniprésent. Le rat, de son côté, fit son office. Il cisailla à grand coup de dents le gros orteil de Mégère, frénétiquement et accompagna le tout avec ses petits cris stridents caractéristiques.
LE PORTAIL
La douleur intense, l’accumulation de toutes ces horreurs ou la perspective que cet enfer ne s’arrêterait jamais... Impossible à dire ce qui avait poussé l’agent des titans à parler. Stadzank demanda à ses hommes d’éloigner la vieille fae de la cage et sans un regard pour son pied ensanglanté, il répliqua :
Ah, bah voilà ! C’est un bon début. Raconte-moi tout, en détail. Car je ne partirai pas tant que je ne saurais pas TOUT ce qui se cache dans ta petite caboche !
Puis il laissa la parole à sa captive et croqua une nouvelle fois dans sa pomme en gardant toutefois toute son attention pour ce qui pourrait être dit par la suite.
Une fois le Drakyn parti, Stadzank jeta un regard inquisiteur à Dame Qwellanaa qui venait de ressortir de la geôle des condamnés à morts ainsi qu'à ses hommes de main. Tous, savaient ce qu’il leur reprochait. Dorénavant, l’épée-lige allait tout verrouiller de façon à ce que tout le monde suive gentiment le trajet qui lui était destiné : si “l’Opération” devait encore durer un long moment, il ne pouvait pas se permettre de nouvelles erreurs comme celle-ci. Bien sûr il aurait pu également engueuler tout ce petit monde mais Stadzank n’était pas un officier de l’armée ou des services secrets reikois, il n’avait d’ailleurs aucune autorité sur la FMR et encore moins sur un “Dévoreur”. Et surtout il se sentait le principal fautif dans cette histoire, le gobelin pensait qu’il aurait dû anticiper ce genre de réaction. A la fois soulagé et coupable, l’assassin savait qu’il fallait continuer à cuisiner la vieille : plus vite il lui aurait fait cracher le morceau, moins il aurait à gérer d’aléas du genre.
***
Quelques heures plus tard après un bref moment de répits, le petit être vert débarqua en ouvrant la porte de la cellule sans ménagement. Cette fois-ci, seulement deux Arlequins le suivirent dans la petite pièce, les autres étant affectés à la “surveillance” des lieux : chat échaudé craint l’eau froide !
Toujours sous les traits du gobelin des rues, Stadzank vint s’assoir sur sa petite chaise et sortit une pomme de la magnifique sacoche qu’il portait fièrement à la taille. Il sortit également un de ses petits couteaux de lancer pour commencer à peler son fruit mais se ravisa. La pomme fut posée sur la table et la lame passa sur les barreaux de la petite cage, provoquant le petit rat haineux et surtout mort de faim qui se trouvait à l’intérieur.
Alalala... Tous les deux vous avez un point commun finalement, vous ne lâchez pas l’affaire. Tu veux que je te raconte une petite histoire ?
Bien sûr il n’écouta même pas ce que la captive avait à dire et continua sur sa lancée :
Je ne sais pas si tu es au courant mais il y a quelques décennies, il y eu une grosse épidémie, je ne sais plus trop quel nom elle avait, qui avait fait des ravages dans la Capitale. Il faut dire que le climat était propice : tous les soldats étaient partis en guerre et bien sûr ils avaient emmené beaucoup de provisions avec eux. Manque de bol, la récolte, sur laquelle comptait le peuple, avait été très mauvaise et ceux qui étaient restés n’avaient rien à becqueter... Et puis apparu le fléau... Tellement virulent qu’il n’y avait pas assez de personnel pour transporter les cadavres jusqu’aux fosses communes. Et c’est alors qu’un autre fléau apparu : les rats, qui n’avaient plus rien à manger non plus, avaient continué de proliférer en mangeant les cadavres si bien que des colonies entières de ces petites bestioles avaient pris l’habitude de se nourrir du sang des humanoïdes. Alors tu imagines bien que quand les rats en eurent fini avec les cadavres, ma foi, ils ont commencé à s’attaquer aux vivants !
Le gobelin marqua une petite pause et reprit sa belle petite pomme rouge pour finalement l’éplucher.
Si bien qu’alors, mon mentor et son maître d’alors, qui venaient de faire un mauvais coup, s’étaient planqués dans un puits de la ville durant la journée pour attendre la nuit dans le but de ressortir tranquillement. Eh bien seul mon mentor a réussi à ressortir de là vivant et juste parce qu’il avait les pétoches. De ce qu’il m’a dit, les centaines de petits cris de ces maudites bestioles couvraient presque les hurlements de son maître qui se faisait dévorer vivant. Sacrée histoire non ?
Il croqua alors la pomme à pleine dents, faisant gicler un peu de jus un peu partout. Le gobelin passa le pan de l’histoire où son mentor avait fait deux ans d’esclavage et qu’au retour de l’armée, les mages d’état avaient réglé le problème avec une puissante magie du feu.
Donc le petit rat que tu vois là, qui a bu chaque jour depuis que tu es ici un peu de ton sang, c’est un peu un petit hommage à cette histoire. Approchez-là de la cage messieurs.
Les deux Arlequins se saisirent alors de l’agent des titans puis la ramenèrent tout proche de la table où se trouvait la cage du petit rat en furie.
Regarde comme il est content ! Et oui, c’est enfin l’heure du repas mon kiki !
L’un des deux hommes se saisit d’un pied et le rapprocha dangereusement de la cage. Mégère pouvait presque sentir le souffle du petit animal sur ses doigts de pieds.
Je vais te poser une question et je te conseille de bien réfléchir avant de me répondre.
Sans déroger à la règle, il marqua un petit temps d’arrêt pour appuyer ses propos.
Dis-moi tout ce que tu sais et tout ça s’arrêtera.
La pauvre fae tremblait comme une feuille, terrifiée. Est-ce que c’était la peur qui l’empêchait de parler ou sa foi inébranlable en ses convictions religieuses les plus profondes ? Impossible à dire et à vrai dire, le gobelin n’en avait rien à foutre : elle ne voulait pas répondre, tant pis pour elle... Enfin pour son pied. D’un geste de la main, le petit être vert indiqua à son Arlequin de placer le pied au niveau de la cage et le deuxième homme de main dut lui prêter main forte tant le réflexe de la grand-mère d’enlever son pied était omniprésent. Le rat, de son côté, fit son office. Il cisailla à grand coup de dents le gros orteil de Mégère, frénétiquement et accompagna le tout avec ses petits cris stridents caractéristiques.
LE PORTAIL
La douleur intense, l’accumulation de toutes ces horreurs ou la perspective que cet enfer ne s’arrêterait jamais... Impossible à dire ce qui avait poussé l’agent des titans à parler. Stadzank demanda à ses hommes d’éloigner la vieille fae de la cage et sans un regard pour son pied ensanglanté, il répliqua :
Ah, bah voilà ! C’est un bon début. Raconte-moi tout, en détail. Car je ne partirai pas tant que je ne saurais pas TOUT ce qui se cache dans ta petite caboche !
Puis il laissa la parole à sa captive et croqua une nouvelle fois dans sa pomme en gardant toutefois toute son attention pour ce qui pourrait être dit par la suite.
Citoyen du monde
Mégère
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Opération: Fais cracher mémé
Feat. les vilains reikois
« Un portail, découvert par les Elfes, en des temps immémoriaux … un passage menant au Royaume Divin … »
TRAHISON ! Une adepte dévoilant les secrets de ses maîtres divins à un Empire de pacotille ? Impossible ! Que Zei ourdisse un complot des plus diaboliques pour punir cette transgression ! Que la Chuchoteuse emplisse le Reike de murmures transportant mille et un mensonges pour embrouiller leur esprit obtus !
« Un rituel, dans l’ombre de l’Arbre-Monde … un confrérie de flammes, sacrifiée pour faire revivre la forge divine … des âmes élues … une femme à l’œil unique …
HÉRÉSIE ! Une pratiquante de la vraie foi, pliant devant de faux dieux et dénonçant son prochain ? Impardonnable ! Que Lothab fasse tomber la foudre cosmique pour réparer le préjudice ! Que le Dernier Dieu rende son jugement divin sur les manigances de la nation du désert !
« Une entité, sombre comme la nuit … un enfant des Divins et du Sekai, cherchant le renouveau … un nouveau pouvoir reprenant le flambeau de ses pères … »
SACRILÈGE ! Une élue des Titans dévoilant l’existence de la progéniture qu’elle a aidé à mettre au monde ? Inadmissible ! Qu’Aurya débarrasse le Sekai de la laideur de cette âme damnée ! Que la Perfection protège la beauté de la foi véritable en écartant le fiel envoyé par un Empire jaloux !
« Un artefact, une sphère noire … un outil pour communiquer avec l’entité, pour obtenir son conseil … pour être témoin … »
BLASPHÈME ! Un agente des dieux véritables permettant aux hordes impies de venir déranger la quiétude de leur descendance ? Intolérable ! Qu’Exia se charge de la sentence de cette faible mortelle ! Que les flèches de l’Exécutrice trouvent le cœur du Reike pour enfin interrompre ses battements !
Les larmes coulaient sans discontinuer le long des joues de Mégère, dont le corps était toujours agité de soubresauts. Un produit de la douleur ? Non, c’était la peur de la douleur qui faisait parler la vieille Fae, dont l’esprit pousse à bout avait finalement été brisé. Un fait dont elle avait pleinement conscience, et pourtant la grand-mère continuait de livrer de précieux secrets à l’ennemi ! Les larmes et les tremblements étaient causés par une terrible prise de conscience, une vérité amère :
Mégère, l’adoratrice de Zei, une âme élue par les divins, venait de trahir ses maîtres !
***
Voyez ! Admirez les résultats obtenus lorsque la folie prend le dessus ! Contemplez le champs de possible offert ! En vérité, cette guerre se soldera par une victoire, non pas grâce aux plus brillants tacticiens, non pas grâce à la bravoure des soldats, mais par le camp qui embrassera le plus sa folie intérieure !
Soyez témoins !
CENDRESTRAHISON ! Une adepte dévoilant les secrets de ses maîtres divins à un Empire de pacotille ? Impossible ! Que Zei ourdisse un complot des plus diaboliques pour punir cette transgression ! Que la Chuchoteuse emplisse le Reike de murmures transportant mille et un mensonges pour embrouiller leur esprit obtus !
« Un rituel, dans l’ombre de l’Arbre-Monde … un confrérie de flammes, sacrifiée pour faire revivre la forge divine … des âmes élues … une femme à l’œil unique …
HÉRÉSIE ! Une pratiquante de la vraie foi, pliant devant de faux dieux et dénonçant son prochain ? Impardonnable ! Que Lothab fasse tomber la foudre cosmique pour réparer le préjudice ! Que le Dernier Dieu rende son jugement divin sur les manigances de la nation du désert !
« Une entité, sombre comme la nuit … un enfant des Divins et du Sekai, cherchant le renouveau … un nouveau pouvoir reprenant le flambeau de ses pères … »
SACRILÈGE ! Une élue des Titans dévoilant l’existence de la progéniture qu’elle a aidé à mettre au monde ? Inadmissible ! Qu’Aurya débarrasse le Sekai de la laideur de cette âme damnée ! Que la Perfection protège la beauté de la foi véritable en écartant le fiel envoyé par un Empire jaloux !
« Un artefact, une sphère noire … un outil pour communiquer avec l’entité, pour obtenir son conseil … pour être témoin … »
BLASPHÈME ! Un agente des dieux véritables permettant aux hordes impies de venir déranger la quiétude de leur descendance ? Intolérable ! Qu’Exia se charge de la sentence de cette faible mortelle ! Que les flèches de l’Exécutrice trouvent le cœur du Reike pour enfin interrompre ses battements !
Les larmes coulaient sans discontinuer le long des joues de Mégère, dont le corps était toujours agité de soubresauts. Un produit de la douleur ? Non, c’était la peur de la douleur qui faisait parler la vieille Fae, dont l’esprit pousse à bout avait finalement été brisé. Un fait dont elle avait pleinement conscience, et pourtant la grand-mère continuait de livrer de précieux secrets à l’ennemi ! Les larmes et les tremblements étaient causés par une terrible prise de conscience, une vérité amère :
Mégère, l’adoratrice de Zei, une âme élue par les divins, venait de trahir ses maîtres !
***
Voyez ! Admirez les résultats obtenus lorsque la folie prend le dessus ! Contemplez le champs de possible offert ! En vérité, cette guerre se soldera par une victoire, non pas grâce aux plus brillants tacticiens, non pas grâce à la bravoure des soldats, mais par le camp qui embrassera le plus sa folie intérieure !
Soyez témoins !
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Je n'eus comme réponse qu'un grognement,confirmant qu'il avait bien entendu ma voix dans son esprit. Pourtant, cela ne présagea rien de bon,sentant son regard oppressant se poser sur moi,cette aura violente faisant frémir mes plumes. Encore plus lorsque ce géant disparut de ma vision soudainement,grâce à une rapidité hors normes,ouvrant ma bouche de stupeur. C'est alors que je sentis une pression douloureuse sur mon aile,mes pieds décollant du sol l'instant d'après sans que je n'eus le temps de réagir. Étouffant des cris en serrant les dents ,je me demandais s'il n'allait pas la briser.
Au lieu de cela,cet être abominable me fit pivoter, comme si j'étais une vulgaire poupée de chiffon à sa merci ,pour que l'on se retrouve dans un face à face d'une proximité malsaine.Par ce simple geste , il avait atteint ma dignité et ma fierté de valkyrie de façon insupportable,plus par la manière que par la douleur qu'il m'infligeait.Au lieu de me terrer dans la terreur,ou de laisser place aux pleurs, je soutenais ses orbes cruels,qui me rappelaient celles qui s'étaient tenu trop près de moi elles aussi, il y a des années de cela, avec cette même lueur qui ne laissait pas la place au doute.
Son souffle répugnant ,écarta certaines de mes mèches rebelles de mon visage, tandis que cette pression qui se maintenait dans nos regards ne faisait qu'accentuer cette tension malaisante, le repoussant comme je pouvais avec mes mains pour tenter de l'écarter de moi,sans succès. Ne sachant ce qu'un tel individu pouvait avoir en tête et ne voulant pas que d'autre idées plus obscures en émergent, je fis apparaitre une vive lumière dans ma main,lui demandant ,prête à l'utiliser:
-Ôtez vos mains de moi.
C'est ce qu'il fit,me projetant violemment contre un mur qui par l'impact, me brisa plusieurs cotes tout en me coupant le souffle. Je retombais sur le sol à plat ventre, me relevant péniblement en étouffant des plaintes, m'arrêtant en voyant l'être en armure soulever la chaise où le détenu était encore accroché dessus. Par réflexe, je m'étais accroupis en protégeant ma tête avec mes mains ,n'ayant pas eu le temps de former une barrière face à sa rapidité surprenante. Je basculais en avant en entendant le bruit au-dessus de moi, qui n'était pas seulement dû à la chaise partie en morceaux.
-Arrêtez..
Peinais-je à dire sans trouver le moindre interlocuteur, le tortionnaire déjà volatilisé,pendant que j'apposais ma main sur mon flanc. En me retournant, je compris que je ne pouvais plus rien faire pour l'élémentaire après avoir vérifié son état, m'en éloignant en me rendant compte que je tremblais,secouée par ce qu'il venait de se passer. La colère que je ressentais n'était pas pour rien non plus, me relevant en apercevant celui qui à l'origine de tout ça, sans que je ne détourne mon regard farouche du sien,voyant sa grande silhouette disparaitre plus loin.
Je me dirigeais vers le couloir, croisant l'expression plein de reproche du gobelin . Au fond de moi, l'envie de lui dire quelques mots désagréables était bien là mais je jugeais cela inutile face à un individu aussi vide comme le seraient ces cellules visiblement. Mes dioptases eux le jugèrent lourdement, cessant de le fixer quand je pus sortir de ce boyau infâme, par son ambiance et ces êtres à l'intérieur qui l'été tout autant ou pire encore.
J'avais préparé mon départ, pensant que j'en avais fini mais on me somma de rester, à mon grand désarroi. Je n'avais qu'une hâte,sortir d'ici pour retrouver le ciel et ce qui pourrait adoucir mes pensées. Je fis les cent pas en essayant de me calmer ,de ne plus repenser à ce qu'il s'était passé, à cette violence qui faisait bruler mes cicatrices,revoyant dans les orbes du cornu cette même lueur qui avait hanté mes nuits par leur absence d'innocence. J'avais l'impression d'étouffer rien que d'y penser, déviant cette surcharge d'émotion en repensant à certains sourire ,qui me permit de sortir ma tête de ce souterrain macabre.
Malheureusement,je du le rejoindre une dernière fois ,ne cachant pas mon empressement à vouloir finir au plus tôt ma tâche, ignorant celui qui semblait être occupé à rédiger un rapport. Je fonçais directement vers la vieille dame qui de loin ressemblait à une bête sauvage. En effet, elle émettait des grognements, des bruits plus similaires à celui d'un aimal qu'autre chose. Je m'étais arrêtée un instant pour l'observer, m'approchant avec précaution, voyant bien qu'elle avait perdu la raison.
Ne voulant pas la troubler plus qu'elle ne l'était, je gardais le silence, apposant mes mains sur son visage en éloignant avec douceur les siennes,diffusant une douce lueur . Je fis de même à son cou qui était assombris car visiblement quelqu'un l'avait étranglé. Je soignais ensuite son pied ,reconnaissant des marques similaires à ceux de morsure de rongeur, me rappelant de cette petite cage qui trônait ici. Je soupirais, ne préférant pas imaginer ce qui s'était passé ici, répétant le même geste partout où elle présentait des séquelles, ne pouvant faire disparaitre celle psychologique malheureusement.
-Je crois que c'est la dernière fois que nous nous voyons. En la regardant se griffer le visage, de remords visiblement,je lui caressais le dos doucement , peinée de la voir s'infliger cela:-Ne vous laissez pas submerger ainsi,cela va abimer vos jolis traits.
Je lui donnais un baume qui permettait d'accélérer la cicatrisation, le déposant dans ses mains .Je me reculais, certaines que plus jeune, en jetant un dernier coup d'oeil vers elle, elle avait été ravissante. Ne pouvant plus faire grand-chose pour elle, je me dirigeais vers la sortie, sans oser regarder les autres détenus. Je m'arrêtais devant le bureau où se tenait toujours le gobelin,avec des dioptases pleins de reproches:
-J'espère au moins que vous avez obtenu ce que vous cherchez. Je fis un geste en direction de la cellule de la vieille dame:-Si vous ne faites rien ,elle risque de se blesser mais je suppose que vous n'en avez cure . Je marquais une pause: -Bien entendu, je ne dirai pas ce qui s'est passé ici comme il m'a été demandé alors je vous dis aurevoir .
Sans vraiment attendre de réponse, je m'en aller, espérant ne jamais plus le revoir,lui et tous ceux que j'avais croisés ici et en particulier le cornu. Si par malchance nos chemins venaient à se recroiser, je ne saurais si ma rancoeur envers lui ne me ferait pas réagir quelque peu hostilement. Il ne m'avait pas blessé seulement physiquement, loin de là. Je ne pourrais jamais lui pardonner ce regard ni qu'il m'ait touché de cette façon, c'était une certitude.
Au lieu de cela,cet être abominable me fit pivoter, comme si j'étais une vulgaire poupée de chiffon à sa merci ,pour que l'on se retrouve dans un face à face d'une proximité malsaine.Par ce simple geste , il avait atteint ma dignité et ma fierté de valkyrie de façon insupportable,plus par la manière que par la douleur qu'il m'infligeait.Au lieu de me terrer dans la terreur,ou de laisser place aux pleurs, je soutenais ses orbes cruels,qui me rappelaient celles qui s'étaient tenu trop près de moi elles aussi, il y a des années de cela, avec cette même lueur qui ne laissait pas la place au doute.
Son souffle répugnant ,écarta certaines de mes mèches rebelles de mon visage, tandis que cette pression qui se maintenait dans nos regards ne faisait qu'accentuer cette tension malaisante, le repoussant comme je pouvais avec mes mains pour tenter de l'écarter de moi,sans succès. Ne sachant ce qu'un tel individu pouvait avoir en tête et ne voulant pas que d'autre idées plus obscures en émergent, je fis apparaitre une vive lumière dans ma main,lui demandant ,prête à l'utiliser:
-Ôtez vos mains de moi.
C'est ce qu'il fit,me projetant violemment contre un mur qui par l'impact, me brisa plusieurs cotes tout en me coupant le souffle. Je retombais sur le sol à plat ventre, me relevant péniblement en étouffant des plaintes, m'arrêtant en voyant l'être en armure soulever la chaise où le détenu était encore accroché dessus. Par réflexe, je m'étais accroupis en protégeant ma tête avec mes mains ,n'ayant pas eu le temps de former une barrière face à sa rapidité surprenante. Je basculais en avant en entendant le bruit au-dessus de moi, qui n'était pas seulement dû à la chaise partie en morceaux.
-Arrêtez..
Peinais-je à dire sans trouver le moindre interlocuteur, le tortionnaire déjà volatilisé,pendant que j'apposais ma main sur mon flanc. En me retournant, je compris que je ne pouvais plus rien faire pour l'élémentaire après avoir vérifié son état, m'en éloignant en me rendant compte que je tremblais,secouée par ce qu'il venait de se passer. La colère que je ressentais n'était pas pour rien non plus, me relevant en apercevant celui qui à l'origine de tout ça, sans que je ne détourne mon regard farouche du sien,voyant sa grande silhouette disparaitre plus loin.
Je me dirigeais vers le couloir, croisant l'expression plein de reproche du gobelin . Au fond de moi, l'envie de lui dire quelques mots désagréables était bien là mais je jugeais cela inutile face à un individu aussi vide comme le seraient ces cellules visiblement. Mes dioptases eux le jugèrent lourdement, cessant de le fixer quand je pus sortir de ce boyau infâme, par son ambiance et ces êtres à l'intérieur qui l'été tout autant ou pire encore.
***
J'avais préparé mon départ, pensant que j'en avais fini mais on me somma de rester, à mon grand désarroi. Je n'avais qu'une hâte,sortir d'ici pour retrouver le ciel et ce qui pourrait adoucir mes pensées. Je fis les cent pas en essayant de me calmer ,de ne plus repenser à ce qu'il s'était passé, à cette violence qui faisait bruler mes cicatrices,revoyant dans les orbes du cornu cette même lueur qui avait hanté mes nuits par leur absence d'innocence. J'avais l'impression d'étouffer rien que d'y penser, déviant cette surcharge d'émotion en repensant à certains sourire ,qui me permit de sortir ma tête de ce souterrain macabre.
Malheureusement,je du le rejoindre une dernière fois ,ne cachant pas mon empressement à vouloir finir au plus tôt ma tâche, ignorant celui qui semblait être occupé à rédiger un rapport. Je fonçais directement vers la vieille dame qui de loin ressemblait à une bête sauvage. En effet, elle émettait des grognements, des bruits plus similaires à celui d'un aimal qu'autre chose. Je m'étais arrêtée un instant pour l'observer, m'approchant avec précaution, voyant bien qu'elle avait perdu la raison.
Ne voulant pas la troubler plus qu'elle ne l'était, je gardais le silence, apposant mes mains sur son visage en éloignant avec douceur les siennes,diffusant une douce lueur . Je fis de même à son cou qui était assombris car visiblement quelqu'un l'avait étranglé. Je soignais ensuite son pied ,reconnaissant des marques similaires à ceux de morsure de rongeur, me rappelant de cette petite cage qui trônait ici. Je soupirais, ne préférant pas imaginer ce qui s'était passé ici, répétant le même geste partout où elle présentait des séquelles, ne pouvant faire disparaitre celle psychologique malheureusement.
-Je crois que c'est la dernière fois que nous nous voyons. En la regardant se griffer le visage, de remords visiblement,je lui caressais le dos doucement , peinée de la voir s'infliger cela:-Ne vous laissez pas submerger ainsi,cela va abimer vos jolis traits.
Je lui donnais un baume qui permettait d'accélérer la cicatrisation, le déposant dans ses mains .Je me reculais, certaines que plus jeune, en jetant un dernier coup d'oeil vers elle, elle avait été ravissante. Ne pouvant plus faire grand-chose pour elle, je me dirigeais vers la sortie, sans oser regarder les autres détenus. Je m'arrêtais devant le bureau où se tenait toujours le gobelin,avec des dioptases pleins de reproches:
-J'espère au moins que vous avez obtenu ce que vous cherchez. Je fis un geste en direction de la cellule de la vieille dame:-Si vous ne faites rien ,elle risque de se blesser mais je suppose que vous n'en avez cure . Je marquais une pause: -Bien entendu, je ne dirai pas ce qui s'est passé ici comme il m'a été demandé alors je vous dis aurevoir .
Sans vraiment attendre de réponse, je m'en aller, espérant ne jamais plus le revoir,lui et tous ceux que j'avais croisés ici et en particulier le cornu. Si par malchance nos chemins venaient à se recroiser, je ne saurais si ma rancoeur envers lui ne me ferait pas réagir quelque peu hostilement. Il ne m'avait pas blessé seulement physiquement, loin de là. Je ne pourrais jamais lui pardonner ce regard ni qu'il m'ait touché de cette façon, c'était une certitude.
Qwellaana discute en 009966
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Stadzank
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crédits : 1281
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Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Le gobelin ainsi que ses deux Arlequins écoutaient religieusement les propos énigmatiques à première vue de la vieille fae. Sa pomme à moitié mangée fut d'ailleurs laissée sur la table crasseuse, le petit être vert se concentrant totalement sur les propos de l'agent des Titans qui semblait tout leur déballer afin de savoir si la vieille folle n'essayait pas de les embobiner. Quand on lui attribua cette mission, l'assassin s'était consacré à l'étude d'une vieille magie décrite dans un des précieux livres que lui avait transmis son mentor qui était censé le faire frissonner lorsqu'un mensonge était proféré. Le gobelin avait acquis rapidement ce tour et avait fait quelques essais concluant en taverne. Mais dans cette cellule, jamais il n'avait senti ces frissons si caractéristiques… Elle disait la vérité, il avait enfin perforé son armure faîte d'une foi inébranlable envers ses soi-disant dieux.
Il ne fit aucun commentaire humiliant ou désobligeant, l'épée lige du couplé royal vérifia juste si Mégère n'avait plus rien à leur révélé. Il n'insista pas plus, pris de pitié pour cette pauvre fae à moitié folle à qui il venait de faire vivre un enfer. Maintenant qu'il avait obtenu ce qu'il voulait, il ressentait un dégoût de lui-même et regardait celle qui avait massacré des villages entiers de reikois avec un genre d'empathie… La traque était terminée et même si la mise à mort n'avait pas été infligé, il lui réservait un sort bien pire : vivre pour le reste de ses jours avec la culpabilité d'avoir trahi les siens. De son côté, toutes les horreurs qu'il venait de lui infliger lui revint en pleine face et l'assassin savait qu’il lui faudrait vivre avec jusqu’à la fin de ses jours.
Merci, nous en avons fini avec toi.
Le gobelin se leva alors de sa chaise, se saisit de la petite cage où le rat était entrain de lécher les barreaux de métal où quelques gouttes de sang perlait encore ici et là. Visiblement les petits bouts de chairs qu’il avait obtenu sur les doigts de pied de Mégère n'avait pas été suffisant.
Changez-lui sa paillasse, donnez-lui à boire et à manger. Restez vigilant jusqu’à ce qu’on vienne la chercher pour le transfert.
Puis le petit être vert quitta la pièce pour aller s'installer à un petit bureau situé dans une cellule non loin. Sur le chemin, il croisa ses trois autres hommes et en envoya un prévenir les services de Zéphyr de venir la chercher : l'espion avait fait ce qu’on attendait de lui et ne souhaitais pas s'impliquer davantage. Il était temps pour lui de se changer les idées et de quitter la Capitale pour s'occuper de ses affaires à Ikusa. Mais avant il fallait transmettre à ses Maître les précieuses informations collectées et ne pas oublier d'en donner une copie à l'Oreille.
Un bruit de pas se fit entendre. Le gobelin jeta un coup d'œil à sa sentinelle qui lui indiqua de ne pas s’inquiéter car c'était le médecin qui venait prodiguer ses derniers soins avant l'extraction. Tandis que la FMR s'occupait de sa captive, l'assassin reprit la rédaction de son rapport.
Lorsque la valkyrie en eut fini et qu elle s'arrêta devant la cellule en lui jetant un regard lourd de reproche, l'épée lige s'arrêta d'écrire et encaissa le regard avec un visage grave.
Dame Qwellaana, votre dévouement pour soigner ces pauvres âmes a été la clé de notre réussite et vous avez ma gratitude éternelle pour ce qu'elle vaut. Croyez-moi, je n'apprécie pas les mesures prises pour arriver à nos fins mais nous avons servi ensemble la même cause, la seule qui vaille la peine que tout ceci soit toléré. Ces gens ne veulent que notre chute et chacune de leurs respirations n'a d'autres buts que de voir nos enfants écrasés sous les pieds de leurs faux dieux.
Elle n'avait pas vu l'armée des morts du Grand Nord qui marchait, inarrêtable pour détruire toute trace de vie sur son passage. Elle n'avait pas entendu le discours de l'Archonte dans cette caverne qui abritait la Forge. Elle ne savait de quoi ces gens étaient capables mais à quoi bon souillé son innocence ? Tant qu’elle respectait son allégeance et qu’elle ne se trompait pas de cause, la valkyrie resterait un atout pour le Reike et sa bienveillance continuerait à réchauffer le cœur des soldats de l’Empire.
Merci, pour ma part j'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir dans d'autres circonstances.
Le gobelin reprit alors là où il en était dans son rapport. Il ne manquerait pas d'éloges sur les talents de la FMR, ce qui lui vaudrait, espérait-il, peut-être une promotion. Quant au Drakyn, il se contenterait de remercier son chef pour la qualité du service rendu en passant évidemment sur le passage de la quasi-mutinerie et indiquerait au Tovyr qu’il était son obligé si dans l'avenir, il pouvait avoir besoin de son aide ou d'une petite chansonnette à sa gloire.
Le sourire aux lèvres en pensant à la tête qu’Alasker ferait en lisant ces mots, il regarda passer des hommes de Zéphyr qui venait embarquer leur détenue afin de l'emmener dans un autre lieu tenu secret. Le gobelin n'était pas convié à la suite et c'était mieux ainsi, il pourrait plus rapidement passer à autre chose.
Il ne fit aucun commentaire humiliant ou désobligeant, l'épée lige du couplé royal vérifia juste si Mégère n'avait plus rien à leur révélé. Il n'insista pas plus, pris de pitié pour cette pauvre fae à moitié folle à qui il venait de faire vivre un enfer. Maintenant qu'il avait obtenu ce qu'il voulait, il ressentait un dégoût de lui-même et regardait celle qui avait massacré des villages entiers de reikois avec un genre d'empathie… La traque était terminée et même si la mise à mort n'avait pas été infligé, il lui réservait un sort bien pire : vivre pour le reste de ses jours avec la culpabilité d'avoir trahi les siens. De son côté, toutes les horreurs qu'il venait de lui infliger lui revint en pleine face et l'assassin savait qu’il lui faudrait vivre avec jusqu’à la fin de ses jours.
Merci, nous en avons fini avec toi.
Le gobelin se leva alors de sa chaise, se saisit de la petite cage où le rat était entrain de lécher les barreaux de métal où quelques gouttes de sang perlait encore ici et là. Visiblement les petits bouts de chairs qu’il avait obtenu sur les doigts de pied de Mégère n'avait pas été suffisant.
Changez-lui sa paillasse, donnez-lui à boire et à manger. Restez vigilant jusqu’à ce qu’on vienne la chercher pour le transfert.
Puis le petit être vert quitta la pièce pour aller s'installer à un petit bureau situé dans une cellule non loin. Sur le chemin, il croisa ses trois autres hommes et en envoya un prévenir les services de Zéphyr de venir la chercher : l'espion avait fait ce qu’on attendait de lui et ne souhaitais pas s'impliquer davantage. Il était temps pour lui de se changer les idées et de quitter la Capitale pour s'occuper de ses affaires à Ikusa. Mais avant il fallait transmettre à ses Maître les précieuses informations collectées et ne pas oublier d'en donner une copie à l'Oreille.
***
Un bruit de pas se fit entendre. Le gobelin jeta un coup d'œil à sa sentinelle qui lui indiqua de ne pas s’inquiéter car c'était le médecin qui venait prodiguer ses derniers soins avant l'extraction. Tandis que la FMR s'occupait de sa captive, l'assassin reprit la rédaction de son rapport.
Lorsque la valkyrie en eut fini et qu elle s'arrêta devant la cellule en lui jetant un regard lourd de reproche, l'épée lige s'arrêta d'écrire et encaissa le regard avec un visage grave.
Dame Qwellaana, votre dévouement pour soigner ces pauvres âmes a été la clé de notre réussite et vous avez ma gratitude éternelle pour ce qu'elle vaut. Croyez-moi, je n'apprécie pas les mesures prises pour arriver à nos fins mais nous avons servi ensemble la même cause, la seule qui vaille la peine que tout ceci soit toléré. Ces gens ne veulent que notre chute et chacune de leurs respirations n'a d'autres buts que de voir nos enfants écrasés sous les pieds de leurs faux dieux.
Elle n'avait pas vu l'armée des morts du Grand Nord qui marchait, inarrêtable pour détruire toute trace de vie sur son passage. Elle n'avait pas entendu le discours de l'Archonte dans cette caverne qui abritait la Forge. Elle ne savait de quoi ces gens étaient capables mais à quoi bon souillé son innocence ? Tant qu’elle respectait son allégeance et qu’elle ne se trompait pas de cause, la valkyrie resterait un atout pour le Reike et sa bienveillance continuerait à réchauffer le cœur des soldats de l’Empire.
Merci, pour ma part j'espère que nous aurons l'occasion de nous revoir dans d'autres circonstances.
Le gobelin reprit alors là où il en était dans son rapport. Il ne manquerait pas d'éloges sur les talents de la FMR, ce qui lui vaudrait, espérait-il, peut-être une promotion. Quant au Drakyn, il se contenterait de remercier son chef pour la qualité du service rendu en passant évidemment sur le passage de la quasi-mutinerie et indiquerait au Tovyr qu’il était son obligé si dans l'avenir, il pouvait avoir besoin de son aide ou d'une petite chansonnette à sa gloire.
Le sourire aux lèvres en pensant à la tête qu’Alasker ferait en lisant ces mots, il regarda passer des hommes de Zéphyr qui venait embarquer leur détenue afin de l'emmener dans un autre lieu tenu secret. Le gobelin n'était pas convié à la suite et c'était mieux ainsi, il pourrait plus rapidement passer à autre chose.
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Fais Cracher Mémé
Feat. Stadzank, Qwellaana et Mégère
Cela faisait presque une longue heure que le colosse écarlate fût sorti des souterrains du Palais. Il était assis, là, sur les pavés brûlant composant le parvis de l’édifice impérial. Son casque était au sol, rayonnant de mille feux sa couleur carmine, caressant de sa lueur le visage meurtri du Drakyn. Ses prunelles, d’un rouge sanguin, étaient rivées sur l’horizon, observant l’immensité de la ville s’offrant à lui. Ses quelques cheveux grisâtres et crasseux descendaient en cascade le long de son dos, de ses épaules, venant contraster parfaitement avec son armure de Dévoreur. L’air frais, c’était ce qui pénétrait ses narines en l’instant. Un air dont il eût été privé lors de son long séjour en prison. Alors, naturellement, il en profitait, avant que les erreurs commises précédemment, dans la geôle de Mégère, ne remontassent jusqu’aux oreilles d’Alasker, de la Griffe, de l’Esprit, de l’Oreille, du couple impérial. Une erreur qui, s’il eut de la chance, lui causerait la mort. Ou, dans le cas contraire, une condamnation au pire supplice. Aucune expression ne se lisait sur son visage, rien. Une dent, pointue, pénétrait sa lèvre, le faisant saigner abondamment. Mais lui, il s’en moquait. Ses cornes, écarlates, étaient pointées vers le ciel, là où toutes les âmes qu’il eût massacrées le regardaient, tel le pitoyable Drakyn qu’il fût.
À quoi bon rester planté là, réfléchir à son destin, alors que ce dernier fût incertain. Si ses coéquipiers parlaient de ce qu’il eût fait, alors, ce serait la fin pour Le Boucher. La fin d’une légende faisant encore trembler la ville de Kyouji, faisant encore trembler les républicains ayant le malheur de s’approcher de trop près de son domaine, de sa nation. Pour lui, il n’agissait pas en mal, simplement pour le bien commun. Pour lui, il n’avait jamais commis de crime punissable. Il ne connaissait pas la limite, cette barrière entre le bien et le mal. Alors, existait-il réellement de telles notions dans un monde comme celui-ci ? Où une simple personne possédant des croyances différentes de celles des autres se retrouvait à se faire arracher les dents dans un souterrain. Il ne le savait. Mais, pour lui, une chose était certaine. Ces personnes, aussi simples d’esprit fussent-elles, étaient les ennemis de sa nation. De ce fait, étant un soldat de l’armée Reikoise, il se devait de protéger cette nation, même s’il n’y avait plus forcément d’attache, si ce n’était sa mère, qui peinait à le comprendre, si ce n’était Alasker, qui lui avait offert une seconde chance dans un monde où il n’avait pas sa place.
L’air marin provenant de la mer intérieure soufflait de plus en plus fort sur la capitale, soulevant légèrement la chevelure du Drakyn, fouettant sa peau meurtrie. La présence du colosse écarlate devant l’édifice impérial ne paraissait être qu’une simple tâche dont on peinait à se débarrasser. Son destin était incertain, pour lui, il trouverait la mort une fois son travail accompli. Alors, il fallait bien rentabiliser cela, emporter quelques âmes avec lui, d’autres amis, qui pourront le tourmenter dans l’au-delà. Dans un crissement incessant, résonnant sur la cour du Palais, Le Boucher se leva, laissant sur le sol, le casque représentant son appartenance au Dévoreur. Ses pas lourds faisaient trembler de peur les gardes. La vue de son horrible visage faisait vomir les nobles, les contrôleurs, les espions, les conseillers, tous ceux croisant son chemin à l’intérieur de cet endroit. Se dirigeant vers les souterrains de l’édifice impérial, les prunelles du Drakyn ne se détournèrent pas un seul instant de son chemin. Il regardait, droit devant lui, le regard vide. Il avait une mission, un rôle à jouer dans cette aventure. Alors, ce n’était pas le moment de se relâcher, non. Il passa le seuil de la porte, puis descendit les escaliers, rejoignant la prison.
Visiblement, Stadzank, Qwellaana et Mégère n’étaient plus présents dans les souterrains. Il ne restait que les derniers prisonniers, qui attendaient impatiemment que leur bourreau ne vînt à eux. Un long grognement s’échappa de l’imposante figure cornue, puis de nouveau, il se mit en marche, laissant volontairement l’acier de son armure frotter contre les parois de pierres et humides. Le sifflement de l’acier faisait frissonner ses proies, mais, ce n’était rien comparé à ce qui allait leur arriver. Pénétrant dans la geôle, Le Boucher prit le temps de scruter chacune de ses victimes, à visage découvert. Ses prunelles écarlates étaient comme la dernière chose que verraient les prisonniers, avant de rejoindre l’au-delà, avant de ne devenir que des âmes vacantes, punies pour leurs crimes odieux envers la nation du Reike. Mais, était-ce vraiment des crimes, ou simplement une volonté de se défendre. Qu’importe, car en ce jour, Le Boucher allait continuer de forger sa légende, fondant sur ses proies à toute allure, avant que dans les souterrains, des cris résonnassent, montant jusqu’au hall du palais, faisant frissonner les gens normaux s’y trouvant. Le monstre était lâché. Ceux ayant le malheur de croiser sa route se verraient exécutés avant même de pouvoir porter leur regard hagard sur lui. Ainsi fut, Le Boucher.
CENDRESÀ quoi bon rester planté là, réfléchir à son destin, alors que ce dernier fût incertain. Si ses coéquipiers parlaient de ce qu’il eût fait, alors, ce serait la fin pour Le Boucher. La fin d’une légende faisant encore trembler la ville de Kyouji, faisant encore trembler les républicains ayant le malheur de s’approcher de trop près de son domaine, de sa nation. Pour lui, il n’agissait pas en mal, simplement pour le bien commun. Pour lui, il n’avait jamais commis de crime punissable. Il ne connaissait pas la limite, cette barrière entre le bien et le mal. Alors, existait-il réellement de telles notions dans un monde comme celui-ci ? Où une simple personne possédant des croyances différentes de celles des autres se retrouvait à se faire arracher les dents dans un souterrain. Il ne le savait. Mais, pour lui, une chose était certaine. Ces personnes, aussi simples d’esprit fussent-elles, étaient les ennemis de sa nation. De ce fait, étant un soldat de l’armée Reikoise, il se devait de protéger cette nation, même s’il n’y avait plus forcément d’attache, si ce n’était sa mère, qui peinait à le comprendre, si ce n’était Alasker, qui lui avait offert une seconde chance dans un monde où il n’avait pas sa place.
L’air marin provenant de la mer intérieure soufflait de plus en plus fort sur la capitale, soulevant légèrement la chevelure du Drakyn, fouettant sa peau meurtrie. La présence du colosse écarlate devant l’édifice impérial ne paraissait être qu’une simple tâche dont on peinait à se débarrasser. Son destin était incertain, pour lui, il trouverait la mort une fois son travail accompli. Alors, il fallait bien rentabiliser cela, emporter quelques âmes avec lui, d’autres amis, qui pourront le tourmenter dans l’au-delà. Dans un crissement incessant, résonnant sur la cour du Palais, Le Boucher se leva, laissant sur le sol, le casque représentant son appartenance au Dévoreur. Ses pas lourds faisaient trembler de peur les gardes. La vue de son horrible visage faisait vomir les nobles, les contrôleurs, les espions, les conseillers, tous ceux croisant son chemin à l’intérieur de cet endroit. Se dirigeant vers les souterrains de l’édifice impérial, les prunelles du Drakyn ne se détournèrent pas un seul instant de son chemin. Il regardait, droit devant lui, le regard vide. Il avait une mission, un rôle à jouer dans cette aventure. Alors, ce n’était pas le moment de se relâcher, non. Il passa le seuil de la porte, puis descendit les escaliers, rejoignant la prison.
Visiblement, Stadzank, Qwellaana et Mégère n’étaient plus présents dans les souterrains. Il ne restait que les derniers prisonniers, qui attendaient impatiemment que leur bourreau ne vînt à eux. Un long grognement s’échappa de l’imposante figure cornue, puis de nouveau, il se mit en marche, laissant volontairement l’acier de son armure frotter contre les parois de pierres et humides. Le sifflement de l’acier faisait frissonner ses proies, mais, ce n’était rien comparé à ce qui allait leur arriver. Pénétrant dans la geôle, Le Boucher prit le temps de scruter chacune de ses victimes, à visage découvert. Ses prunelles écarlates étaient comme la dernière chose que verraient les prisonniers, avant de rejoindre l’au-delà, avant de ne devenir que des âmes vacantes, punies pour leurs crimes odieux envers la nation du Reike. Mais, était-ce vraiment des crimes, ou simplement une volonté de se défendre. Qu’importe, car en ce jour, Le Boucher allait continuer de forger sa légende, fondant sur ses proies à toute allure, avant que dans les souterrains, des cris résonnassent, montant jusqu’au hall du palais, faisant frissonner les gens normaux s’y trouvant. Le monstre était lâché. Ceux ayant le malheur de croiser sa route se verraient exécutés avant même de pouvoir porter leur regard hagard sur lui. Ainsi fut, Le Boucher.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
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Le gobelin avait beau avoir apprécié mes services et me faire des compliments, je ne pouvais me défaire de ce que j'avais pu voir dans ces geôles. Il était trop facile de regretter d'avoir fait usage d'une telle atrocités,me demandant comment on pouvait parvenir à dormir en ayant fait souffrir son prochain de cette manière. Je pouvais comprendre que parfois, il était nécessaire d'avoir recours à la violence mais, cela n'empêchait en rien de se comporter avec un minimum de coeur. J'étais peut-être naïve de croire cela, de pouvoir penser qu'une telle folie pouvait être évitée pour arriver à ses fins.
Je ne parlais pas seulement de la vieille dame, mais aussi du cornu auquel je gardais rancoeur, sans parvenir toutefois à la haïr complétement. C'était avec ce genre de comportement que l'ont transformé ceux peuplant le sekai en des êtres ignobles comme lui. J'espérais ne plus jamais être témoin de ce genre d'ignominie et recroiser ce regard carmin qui me faisait trembler de colère intérieurement. Quand le gobelin souhaita que l'on se revoit dans un contexte moins infâme, je m'étais dit qu'hélas, je ne pouvais partager ce sentiment. Par pour le moment du moins.
J'avais besoin de prendre du recul vis à vis de tout ça, de prendre l'air pour évacuer tout ce stress accumulé,même si je n'avais aucune possibilité de dévoiler ce qui s'était passé ici pour trouver du réconfort. J'allais devoir taire cela et ces souvenirs qui avaient resurgi à maintes reprises, ne voulant leur laisser la moindre prise sur moi. J'irai certainement acheter de nombreux livres pour éviter de penser à eux avant de m'endormir, me demandant si le marchand en avait plusieurs dans son étal qui allaient m'intéresser.
Je regardais une dernière fois cet endroit qui n'avait pas fini d'entendre des hurlements, des pleurs et je ne sais quelle autre émotion qui imprègnerait ces murs froids de désespoir. Un instant, je crus revenir sur un navire en particulier, mon pas chancelant brièvement en me rappelant que c'était parfois ces même décors qui tourmentaient certaines de mes nuits. Je secouais la tête de gauche à droite, refusant de laisser ces images revenir à moi, avançant d'un pas déterminé dans le palais,pour ne laisser que celle de ma liberté.
Comme s'ils craignaient de me voir m'envoler trop vite ou que je me perde, on me raccompagna jusqu'à la sortie alors que que je tentais de leur dire que ce n'était pas nécessaire. Une fois à l'extérieur, j'étirais mes ailes , ne faisant pas attention aux regards que l'on me porta. Sans plus attendre, je m'envolais pour rejoindre mon chez moi, sans pouvoir m'empêcher de penser à celle que j'avais soignée sans même connaitre son nom. Je ne savais ce qu'ils réserveraient à la vieille dame et il valait mieux peut-être mieux pas que je le sache.
Je ne parlais pas seulement de la vieille dame, mais aussi du cornu auquel je gardais rancoeur, sans parvenir toutefois à la haïr complétement. C'était avec ce genre de comportement que l'ont transformé ceux peuplant le sekai en des êtres ignobles comme lui. J'espérais ne plus jamais être témoin de ce genre d'ignominie et recroiser ce regard carmin qui me faisait trembler de colère intérieurement. Quand le gobelin souhaita que l'on se revoit dans un contexte moins infâme, je m'étais dit qu'hélas, je ne pouvais partager ce sentiment. Par pour le moment du moins.
J'avais besoin de prendre du recul vis à vis de tout ça, de prendre l'air pour évacuer tout ce stress accumulé,même si je n'avais aucune possibilité de dévoiler ce qui s'était passé ici pour trouver du réconfort. J'allais devoir taire cela et ces souvenirs qui avaient resurgi à maintes reprises, ne voulant leur laisser la moindre prise sur moi. J'irai certainement acheter de nombreux livres pour éviter de penser à eux avant de m'endormir, me demandant si le marchand en avait plusieurs dans son étal qui allaient m'intéresser.
Je regardais une dernière fois cet endroit qui n'avait pas fini d'entendre des hurlements, des pleurs et je ne sais quelle autre émotion qui imprègnerait ces murs froids de désespoir. Un instant, je crus revenir sur un navire en particulier, mon pas chancelant brièvement en me rappelant que c'était parfois ces même décors qui tourmentaient certaines de mes nuits. Je secouais la tête de gauche à droite, refusant de laisser ces images revenir à moi, avançant d'un pas déterminé dans le palais,pour ne laisser que celle de ma liberté.
Comme s'ils craignaient de me voir m'envoler trop vite ou que je me perde, on me raccompagna jusqu'à la sortie alors que que je tentais de leur dire que ce n'était pas nécessaire. Une fois à l'extérieur, j'étirais mes ailes , ne faisant pas attention aux regards que l'on me porta. Sans plus attendre, je m'envolais pour rejoindre mon chez moi, sans pouvoir m'empêcher de penser à celle que j'avais soignée sans même connaitre son nom. Je ne savais ce qu'ils réserveraient à la vieille dame et il valait mieux peut-être mieux pas que je le sache.
Qwellaana discute en 009966
Citoyen du monde
Mégère
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Opération: Fais cracher mémé
Feat. les vilains reikois
Le cercle de l’enfer que venait de parcourir Mégère se trouvait maintenant derrière elle, les tortures physiques ayant pris fin. Malheureusement, un nouveau cercle de l’enfer se tenait devant, beaucoup plus insidieux, plus cruel encore que la douleur physique : Le sentiment intense d’avoir trahi sa cause, la culpabilité poussée à l’extrême à cause d’une foi trop importante, ainsi que la folie qui découlerait de toute cette torture mentale que la vieille Fae allait s’infliger pendant un bon moment ! Car telle était la vérité : L’acolyte des Titans avait livré à ses ennemis des secrets capitaux !
De nombreux état d’âme se succédaient dans le cerveau poussé à bout de la grand-mère : Parfois, on pouvait entendre des sanglots capables de fendre le cœur le plus aguerri. D’autres fois, des hurlements résonnaient, faisant plus penser à une goule qu’à une vielle dame. Quelques rares fois, c’étaient des murmures qui emplissaient la cellule de Mégère. De longues phrases incompréhensibles, vides de sens, qui s’enchaînaient sans but précis sinon celui de se maudire elle-même pour avoir craqué, une boucle sans fin d’auto-flagellation poussant peu à peu Mégère vers un dangereux état de démence, encore plus important qu’avec l’influence de l’Arbre-Monde.
Que faire maintenant ? S’échapper ? Pour quoi faire ? Pour aller où ? Les Maitres Divins, dans leur omnipotence, avaient sans nul doute assisté à la déchéance de l’acolyte de Zei ! L’Entité Sombre, en partie née grâce à la contribution de la vieille Fae, ne lui accorderait plus ses faveurs, ne lui permettrait pas d’assister au Renouveau ! Les chiens impériaux se gaussaient sûrement déjà de sa faiblesse, se félicitant entre eux de leur réussite ! Mégère ne valait pas mieux que ces hérétiques, car ses propres barrières mentales avaient fini par tomber, ouvrant les portes de la trahison dans le seul but d’en terminer avec la douleur !
Ô ! Divins Maitres ! Soyez témoins de l’incompétence de votre servante ! Que Lothab pulvérise cette traitresse avec sa foudre cosmique ! Que Kazgoth abatte son marteau enflammé pour écraser cette infidèle ! Que Xo’Rath profane l’enveloppe corporelle de cette hérétique, la privant du repos éternel ! Qu’Aurya extermine cette moins que rien, et débarasse le Sekai de sa souillure ! Que Puantrus libère les pires fléaux sur cette catin ! Qu’Exia perce le cœur de cette excommuniée de mille et une flèches divines ! Que Kayo déchaine les océans pour envoyer cette trainée par le fond !
Et Zei … Ô Chuchoteuse ! Ô Maitresse des murmures ! Que tes chaines se tendent et gémissent, peinant à supporter ta colère ! Que mille et un complots soient ourdis en ton nom afin de punir ta servante ! Que celle-ci vive l’enfer chaque jour, chaque heure, chaque minute à la seule pensée de t’avoir trahi, toi et tes semblables !
Mégère, une fière acolyte, une défenseuse de la foi véritable, un bastion du fanatisme pro-titan, chutait, encore et encore, dans les affres toujours plus sombres de la folie.
Et la chute semblait sans fin.
De nombreux état d’âme se succédaient dans le cerveau poussé à bout de la grand-mère : Parfois, on pouvait entendre des sanglots capables de fendre le cœur le plus aguerri. D’autres fois, des hurlements résonnaient, faisant plus penser à une goule qu’à une vielle dame. Quelques rares fois, c’étaient des murmures qui emplissaient la cellule de Mégère. De longues phrases incompréhensibles, vides de sens, qui s’enchaînaient sans but précis sinon celui de se maudire elle-même pour avoir craqué, une boucle sans fin d’auto-flagellation poussant peu à peu Mégère vers un dangereux état de démence, encore plus important qu’avec l’influence de l’Arbre-Monde.
Que faire maintenant ? S’échapper ? Pour quoi faire ? Pour aller où ? Les Maitres Divins, dans leur omnipotence, avaient sans nul doute assisté à la déchéance de l’acolyte de Zei ! L’Entité Sombre, en partie née grâce à la contribution de la vieille Fae, ne lui accorderait plus ses faveurs, ne lui permettrait pas d’assister au Renouveau ! Les chiens impériaux se gaussaient sûrement déjà de sa faiblesse, se félicitant entre eux de leur réussite ! Mégère ne valait pas mieux que ces hérétiques, car ses propres barrières mentales avaient fini par tomber, ouvrant les portes de la trahison dans le seul but d’en terminer avec la douleur !
Ô ! Divins Maitres ! Soyez témoins de l’incompétence de votre servante ! Que Lothab pulvérise cette traitresse avec sa foudre cosmique ! Que Kazgoth abatte son marteau enflammé pour écraser cette infidèle ! Que Xo’Rath profane l’enveloppe corporelle de cette hérétique, la privant du repos éternel ! Qu’Aurya extermine cette moins que rien, et débarasse le Sekai de sa souillure ! Que Puantrus libère les pires fléaux sur cette catin ! Qu’Exia perce le cœur de cette excommuniée de mille et une flèches divines ! Que Kayo déchaine les océans pour envoyer cette trainée par le fond !
Et Zei … Ô Chuchoteuse ! Ô Maitresse des murmures ! Que tes chaines se tendent et gémissent, peinant à supporter ta colère ! Que mille et un complots soient ourdis en ton nom afin de punir ta servante ! Que celle-ci vive l’enfer chaque jour, chaque heure, chaque minute à la seule pensée de t’avoir trahi, toi et tes semblables !
Mégère, une fière acolyte, une défenseuse de la foi véritable, un bastion du fanatisme pro-titan, chutait, encore et encore, dans les affres toujours plus sombres de la folie.
Et la chute semblait sans fin.
CENDRES
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