4 participants
Page 1 sur 2 • 1, 2
Affilié au Reike
Stadzank
Messages : 158
crédits : 1268
crédits : 1268
Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Dans sa petite cellule située juste en-dessous du Palais Impérial, Stadzank était assis sur la chaise, une plume à la main et face à un parchemin vierge. Sur son bureau, une petite cage avec un rat qui faisait semblant de dormir. Le gobelin passa sa plume le long des barreaux et d’un bond l’animal se leva et se saisit de l'objet.
Ahaha mon gaillard tu m’as eu !
Mais l’assassin tira un coup sec et récupéra sa plume moins un petit bout qu’était en train de grignoter l’animal, affamé. Après cette petite distraction, le petit être vert reprit son activité qui consistait à méditer sur la marche à suivre. Mais toutes ses idées ne collaient pas entre elles, l’espion allait devoir faire le tri et coucher sur le papier la suite logique de son plan machiavélique pour faire parler cet “agent des titans” là où les services secrets reikois avaient échoué. A leur décharge, ils avaient du pain sur la planche et régulièrement ils avaient un arrivage de “Divinistes” à cuisiner. Mais cette vieille dame était particulière, une tueuse de masse qui jouait surement la folie pour cacher ses secrets l’avait prévenu l’Oreille avant de lui donner carte blanche pour la faire passer à table.
Novice dans l’exercice, il n’était pas non plus naïf sur cet art. Autrefois son mentor lui avait raconté tout un tas d’anecdotes à ce sujet puisque ce dernier avait eu quelques allers-retours en prison à son actif... Tout le monde avait ses limites lui répétait le maître assassin, et ce dernier ne dérogea pas à la règle puisqu’il avait fini par le balancer, lui, son fils spirituel.
Un sourire apparut sur le visage du gobelin puis disparut quand l’amertume de la situation l’emporta sur l’ironie. Il devait faire un dernier point, on lui avait annoncé l’arrivée d’un membre des Dévoreurs à Ikusa et il ne tarderait pas à venir jusqu’à lui pour exécuter les ordres donnés par le Tovyr Alasker Crudelis. Deux Arlequins, en tenue d’homme d’arme du Clan Gloidveeld, l’attendaient aux portes du Palais pour le guider jusqu’à son nouveau lieu de travail...
Depuis que l’affaire lui était revenue entre les mains, Stadzank avait fait transférer l’agent des Titans, en veillant bien à ce que ses menottes lui empêchant de se servir de sa magie restent en place, dans une des cellules un peu éloignées du palais, encore plus glauque et sombre que sa première affectation. Ce petit coin de paradis avait pour avantage que la petite équipe ne serait pas dérangée même par les va-et-vient des agents de l’Oreille et possédait une architecture permettant de voir ce qui se passait dans les cellules sans être vu. Il avait également fait modifier le régime alimentaire fourni à sa prisonnière puis aux cinq prisonniers qu’on lui avait donné suite à sa demande un peu particulière... Une fois par jour leur était servi une écuelle d’eau et une autre avec de la pâtée infâme qu’on donnait aux cochons. Ça devait faire maintenant une semaine qu’elle n’avait eu d’autres types de nourriture (elle mangeait les restes des serviteurs du Palais, Stadzank fût outré !) et qu’elle ne croisait plus que les Arlequins quelques secondes par jour.
Le parchemin était toujours vide... Impossible de coucher le moindre mot sur le papier sans instantanément le regretter, c’était inexplicable. L’épée-lige du couple impérial improviserait avec les quelques éléments qu’il avait déjà mis en place, c’était sa qualité première et une fois de plus il miserait essentiellement dessus. Il se saisit précautionneusement de la cage contenant son étrange petit compagnon et prit la direction de son nouveau lieu de travail, escorté par un Arlequin.
Arrivé sur le site de torture, Stadzank prit le petit couloir derrière les cellules des prisonniers et observa celle qu’il devait interroger. Elle était assise dans un coin, apparemment entrain de somnoler. Puis il observa la pièce d’à côté où se trouvait un des cinq condamnés à mort : lui était bien réveillé et se trouvait au milieu de la pièce, les bras maintenus en l’air par des chaînes qui venaient du plafond. Non loin de lui se trouvait une bassine en métal contenant des braises avec une sorte de longue barre en fer qui dépassait.
Ce psychopathe va prendre ça pour une offrande...
L’espion avait eu la chance (ou le malheur suivant les goûts) de consulter le “dossier” de son nouvel acolyte. Un artiste du genre, un maestro de l’horreur... L’épée-lige du Couple Impérial savait d’avance que ce gars saurait placer cet endroit dans une ambiance d’effroi, plaçant leurs victimes dans des conditions insoutenables. Le gobelin sentit le sol légèrement trembler et les vibrations allaient “crescendo” en intensité : le Dévoreur d’Alasker était là, les festivités allaient donc commencer.
Patron, votre nouveau collaborateur est là.
Le gobelin du lever la tête comme s’il parlait à l’Empereur lui-même, le type en face de lui était impressionnant et transpirait la colère voire la haine. Parfait. Tout être normalement constitué aurait dû être apeuré devant un tel surhomme et encore plus dans le cas d’un gobelin. Pourtant ce dernier ne réagit même pas, enfin si : on pouvait voir sur son visage un petit rictus de satisfaction. Trop absorbé par son “Grand Plan” et peut-être aussi que sa dernière expédition l’avait vacciné définitivement contre les gros gabarits, il n’était nullement impressionné : juste satisfait de ce qu’on lui envoyait. Les Arlequins, eux, mettaient une petite distance de sécurité avec le colosse cornu. Le sbire d’Alasker lui transmit un courrier que l’assassin lit rapidement.
Ah ces joyeux lurons de Dévoreurs ! J’ai hâte de travailler avec toi... Il chercha dans sa mémoire puis dit : Le Boucher c’est ça ? Tiens, regarde par le trou.
Cinq hommes et femmes étaient enchaînés le long des murs de la cellule et une chaîne pendouillait au milieu, presqu'une invitation à infliger les pires sévices au malheureux qui serait choisi en premier.
Une fois que l’imposant Drakyn eut finit d'espionner par le petit orifice, Stadzank reprit.
Voilà l’objet de ta venue. J’en ai cinq, pas un de plus...
Puis il invita “Le Boucher” à le suivre dans une cellule un peu plus loin afin de ne plus être entendu des prisonniers.
Tu vas me les faire hurler, hurler jusqu’à c’que leurs cordes vocales pètent si tu veux. Et même quand elles seront pétées tu feras en sorte de leur faire cracher d’autres sons. Quelques consignes tout de même : fais durer le plaisir et me les tue pas trop vite. Si tu les fais tenir deux jours tu es dans les clous... Si c’est moins, tu risques de planter l’affaire. Tu auras un gars à moi avec toi pour t’aider à cautériser les plaies si jamais certains... membres venaient à se désolidariser. Après tu peux lui demander de te donner un coup de main, du matos, je n’y vois pas d’inconvénients. Tu "opéreras" deux fois par jour, juste avant que j’interroge ma victime.
Les consignes avaient été donné. Il avait à faire à un soldat, pas besoin d'épiloguer.
Et sinon tu sais un peu cuisiner ?
Un vrai boucher était toujours un peu “traiteur” et donc de facto, cuisinier. Le Drakyn s’en doutait surement vu le contexte mais le gobelin ne parlait pas forcément d’une cuisine traditionnelle. Il laisserait donc le colosse cornu répondre puis enchaînerait.
Des questions ? Et bien tu peux attaquer, tu as une p’tite heure devant toi, amuse-toi bien.
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Fais Cracher Mémé
Feat. Stadzank, Qwellaana et Mégère
Les pas lourds du colosse écarlate résonnaient dans les étroits couloirs se situant sous la capitale. L’imposante carrure du Drakyn passait à peine dans ce faible orifice, son armure d’un rouge sanglant, la couleur des Dévoreurs, frottait dans un son strident contre les parois de pierres, émettant au passage quelques légères étincelles. Sous le casque, dont les cornes du Drakyn dépassait, frottant elles aussi légèrement sur le plafond, se dessinait une expression froide, sans vie. Pas même un simple sourire, non, seulement un regard froid et écarlate perçant les ombres régnant en ces souterrains humides. Provoquant des tremblements effrayants, Le Boucher se rapprocha petit à petit de la minuscule créature qui servirait de maestro dans cette sombre pièce qui se déroulerait sur les prochains jours. Tout cela dans le seul et unique but de faire chanter une fae psychopathe. Même si le colosse écarlate trouvait cette situation pour le moins amusante, pas un seul rictus ne s’échappa d’entre les lèvres scellées de l’être aux cornes rouges. Arrivant à grands pas devant le petit être verdâtre, Le Boucher, d’un mouvement lent, leva son bras lourd, tendant ainsi une lettre au petit homme vert. Ce dernier la saisit bien rapidement, l’arrachant presque d’entre les mains du Drakyn, ce qui sut l’énerver légèrement. En d’autre circonstance, il lui aurait bien enlevé sa vilaine petite tête pour l’utiliser comme décoration autour de son cou..
D’un mouvement extrêmement rapide, le colosse écarlate se baissa et saisit la petite chose verte par le cou, serrant d’une poigne de fer, manquant de lui briser la nuque. Avec un nouveau mouvement rapide, le Drakyn se releva et porta l’assassin impérial au niveau de son visage, le fixant de ses yeux sanguinaires, montrant parfaitement l’envie qu’il eût de le secouer, de l’écraser contre le mur, et de le briser en miettes. Naturellement, le rapport de force étant supérieur, Stadzank ne pouvait point se débattre, il ne pouvait que voir son bourreau, son regard malsain et sentir la poigne du Drakyn se resserrer autour de son misérable petit cou. Comme à de rares occasions, Le Boucher laissa quelques mots s’échapper d’entre ses lèvres, tout en riant aux éclats face à sa victime.
- Que les cieux m’entendent, misérable petite chose. En ces lieux, je règne en souverain, je n’obéis qu’aux ordres de maître Alasker et, malheureusement, il ne nous honore pas de sa divine présence. Je tisse avec soin l’étoffe de mon destin, le façonnant de mes propres mains, loin de tes viles mains. Je n’ai aucun ordre à recevoir de toi, étranger. Ainsi, sous le voile nocturne, tu deviendras le premier à embrasser l'étreinte de la mort.
Les coins inférieurs de la lettre sont tous deux souillés par ce qui semble être de l'encre rouge sur laquelle une quantité excessive de sable a été appliquée, dans l'espoir qu'elle sèche plus vite. L'écriture de son auteur paraît à la fois trop appliquée et trop pressée, et l'on devine sans grand mal que la pointe de sa plume a éclaté sous la pression de sa propre poigne, dès la deuxième ligne. Son papier, troué, partiellement déchiré, a été écrasé plus que plié au fond d'une enveloppe scellée à demi, couverte de suie et de cendres.
En réponse à la demande de la vulgaire petite chose, Le Boucher laissa un léger grognement s’échapper du fond de sa gorge. D’un pas lourd, résonnant d’un bruit sourd dans les limbes de la capitale, le colosse écarlate s’approcha de l’orifice dissimulé dans le mur. Rapidement, il observa de ses prunelles sanguinolentes ses futurs jouets, dont l’existence était condamnée à se terminer dans les prochains jours. Des fanatiques, voilà ce qu’ils étaient, des menaces non pas pour le Reike, mais pour le continent tout entier. Observant ces chiens, ces vulgaires prisonniers, le Dévoreur voyait en eux le reflet de son passé, de ces dix dernières années de vie. Lui aussi, avait été un chien enchaîné à un mur, que même les pires criminels du Reike n’osaient regarder. Mais en l’instant, la bête n’eut plus de chaînes, ses liens étaient brisés, aucune moralité ne le retenait, seule sa soif de sang le contrôlait. Seulement cinq ? Arriveront-ils à étancher la soif du colosse écarlate ? Seul l’avenir le savait.
Sans la moindre envie, le Drakyn suivit la petite chose dans l’une des cellules voisines, mettant tout son poids dans ses pas, faisant en sorte que les sons provoqués par ces derniers résonnassent dans toute l’étendue de ces tunnels. Pour les prochains jours, rien ne l’empêcherait d’être odieux, de laisser sa rage surgir, de peindre son propre tableau à l’aspect macabre, usant du sang de ses victimes comme peinture pour achever son œuvre. Si, une seule chose l’empêcherait d’exécuter ses plus sombres désirs, la volonté des divins, les directives de l’âme des Cendres, la divinité absolue régissant les règles du Sekai, jusqu’à la manière dont on pouvait se torcher le cul. Pour ce qui était des directives du petit gobelin, aucune ne posait de problème à l’être cornu, n’ayant comme seul objectif d’infliger les pires souffrances psychologiques à la fanatique, usant pour cela des douleurs physiques des condamnés à mort.
Une nouvelle fois, la demande du petit assassin donna une grande inspiration de violence au colosse écarlate, qui voulait lui briser la nuque d’un simple geste. Le Drakyn possédait, sur son corps, un ustensile aussi volumineux que son interlocuteur alors, d’un simple geste, il pouvait faire disparaître ce-dernier dans l’abîme du chaos, étalant sa peau verte sur le mur de pierre de la geôle souterraine. En réponse à son absurde demande, aucun mot ne s’échappa d’entre les lèvres du colosse, aucun geste n’apparut, non, rien, il ne réagit même pas. Tout ce qu’il voulût, c'était lui éclater la tête entre ses mains. Et non, le Drakyn n’eut aucune question à poser à son interlocuteur, ainsi, sans répondre, il se remit en marche en direction de la cellule des cinq condamnés, ignorant totalement les dernières paroles de l’assassin. Il n’avait pas la moindre intention d’obéir à un chronomètre et, encore moins, à la volonté du petit étron vert.
Faisant crisser l’acier de son armure écarlate contre le pas de l’entrée de la geôle, Le Boucher pénétra dans cette dernière. Il s’approcha, d’un pas extrêmement lent, du premier condamné à mort. Un elfe à la douce chevelure cendrée et aux prunelles ambrées, avoisinant les deux mètres facilement. D’un mouvement décousu, la main droite du colosse écarlate se posa sur les liens de la grande créature, le détachant aussi tôt. L’elfe tomba, s’écrasant de tout son poids sur le sol humide de la cellule. N’ayant pas la force de se relever par lui-même, Le Boucher fit l’immense effort de se baisser, afin de saisir le misérable condamné par sa longue chevelure. Puis, sans le moindre effort, le colosse écarlate traîna le misérable mélornien sur le sol boueux de cette minuscule geôle. L’attachant aux chaînes suspendues au plafond, le Drakyn décocha une première gifle, suffisamment puissante pour décrocher quelques-unes des dents de l’être au regard ambré.
Laissant un léger sourire se dessiner sous son voile d’acier, les yeux assassins de la bête se rivèrent sur la tige de fer dépassant du petit pot de cendres. Lentement, il s’approcha de cette dernière, laissant largement le temps à l’elfe de cracher son propre sang. Se fichant éperdument de l’ardeur sévissant sur la barre de fer, Le Boucher, de sa main droite, saisit cette dernière, la levant vers le plafond. Les quelques cendres restantes collées sur la tige tombèrent doucement sur la tête du Drakyn, donnant une légère impression de neige. Voulant conserver toute la chaleur s’étant emparée de son arme, l’ignoble bête laissa crisser l’acier contre la roche du plafond. Arrivant, encore une fois, lentement devant l’elfe à la chevelure cendrée, Le Boucher assainit un premier coup de barre dans les côtés droites de sa victime, avant de venir déposer délicatement la tige ardente sur les côtés gauches. Des premiers cris s’échappèrent d’entre les lèvres de l’elfe, hurlant de douleur face à cette intense brûlure. La créature sans âme laissa la barre collée contre sa victime pendant une longue minute, avant de lentement la détacher, puis, il la reposa dans le pot empli de cendres encore brûlantes. Pour la suite de son œuvre macabre, le boucher saisit une lame aiguisée récemment. Chaque minute écoulée, l’acier de la lame vint doucement caresser le torse de sa victime, dessinant derrière elle, un sillon sanguinolant et profond. Les gouttes de sang coulaient le long de ses pectoraux, puis de ses abdominaux, avant de s’écraser rapidement sur la roche du sol, dans une faible onde divine qui, captée par Le Boucher, faisait monter sa soif morbide. Durant cinquante longues minutes, le colosse écarlate ouvrit des plaies béantes sur sa victime. Durant cinquante longues minutes, l’elfe hurla à la mort.
CENDRESD’un mouvement extrêmement rapide, le colosse écarlate se baissa et saisit la petite chose verte par le cou, serrant d’une poigne de fer, manquant de lui briser la nuque. Avec un nouveau mouvement rapide, le Drakyn se releva et porta l’assassin impérial au niveau de son visage, le fixant de ses yeux sanguinaires, montrant parfaitement l’envie qu’il eût de le secouer, de l’écraser contre le mur, et de le briser en miettes. Naturellement, le rapport de force étant supérieur, Stadzank ne pouvait point se débattre, il ne pouvait que voir son bourreau, son regard malsain et sentir la poigne du Drakyn se resserrer autour de son misérable petit cou. Comme à de rares occasions, Le Boucher laissa quelques mots s’échapper d’entre ses lèvres, tout en riant aux éclats face à sa victime.
- Que les cieux m’entendent, misérable petite chose. En ces lieux, je règne en souverain, je n’obéis qu’aux ordres de maître Alasker et, malheureusement, il ne nous honore pas de sa divine présence. Je tisse avec soin l’étoffe de mon destin, le façonnant de mes propres mains, loin de tes viles mains. Je n’ai aucun ordre à recevoir de toi, étranger. Ainsi, sous le voile nocturne, tu deviendras le premier à embrasser l'étreinte de la mort.
Les coins inférieurs de la lettre sont tous deux souillés par ce qui semble être de l'encre rouge sur laquelle une quantité excessive de sable a été appliquée, dans l'espoir qu'elle sèche plus vite. L'écriture de son auteur paraît à la fois trop appliquée et trop pressée, et l'on devine sans grand mal que la pointe de sa plume a éclaté sous la pression de sa propre poigne, dès la deuxième ligne. Son papier, troué, partiellement déchiré, a été écrasé plus que plié au fond d'une enveloppe scellée à demi, couverte de suie et de cendres.
En réponse à la demande de la vulgaire petite chose, Le Boucher laissa un léger grognement s’échapper du fond de sa gorge. D’un pas lourd, résonnant d’un bruit sourd dans les limbes de la capitale, le colosse écarlate s’approcha de l’orifice dissimulé dans le mur. Rapidement, il observa de ses prunelles sanguinolentes ses futurs jouets, dont l’existence était condamnée à se terminer dans les prochains jours. Des fanatiques, voilà ce qu’ils étaient, des menaces non pas pour le Reike, mais pour le continent tout entier. Observant ces chiens, ces vulgaires prisonniers, le Dévoreur voyait en eux le reflet de son passé, de ces dix dernières années de vie. Lui aussi, avait été un chien enchaîné à un mur, que même les pires criminels du Reike n’osaient regarder. Mais en l’instant, la bête n’eut plus de chaînes, ses liens étaient brisés, aucune moralité ne le retenait, seule sa soif de sang le contrôlait. Seulement cinq ? Arriveront-ils à étancher la soif du colosse écarlate ? Seul l’avenir le savait.
Sans la moindre envie, le Drakyn suivit la petite chose dans l’une des cellules voisines, mettant tout son poids dans ses pas, faisant en sorte que les sons provoqués par ces derniers résonnassent dans toute l’étendue de ces tunnels. Pour les prochains jours, rien ne l’empêcherait d’être odieux, de laisser sa rage surgir, de peindre son propre tableau à l’aspect macabre, usant du sang de ses victimes comme peinture pour achever son œuvre. Si, une seule chose l’empêcherait d’exécuter ses plus sombres désirs, la volonté des divins, les directives de l’âme des Cendres, la divinité absolue régissant les règles du Sekai, jusqu’à la manière dont on pouvait se torcher le cul. Pour ce qui était des directives du petit gobelin, aucune ne posait de problème à l’être cornu, n’ayant comme seul objectif d’infliger les pires souffrances psychologiques à la fanatique, usant pour cela des douleurs physiques des condamnés à mort.
Une nouvelle fois, la demande du petit assassin donna une grande inspiration de violence au colosse écarlate, qui voulait lui briser la nuque d’un simple geste. Le Drakyn possédait, sur son corps, un ustensile aussi volumineux que son interlocuteur alors, d’un simple geste, il pouvait faire disparaître ce-dernier dans l’abîme du chaos, étalant sa peau verte sur le mur de pierre de la geôle souterraine. En réponse à son absurde demande, aucun mot ne s’échappa d’entre les lèvres du colosse, aucun geste n’apparut, non, rien, il ne réagit même pas. Tout ce qu’il voulût, c'était lui éclater la tête entre ses mains. Et non, le Drakyn n’eut aucune question à poser à son interlocuteur, ainsi, sans répondre, il se remit en marche en direction de la cellule des cinq condamnés, ignorant totalement les dernières paroles de l’assassin. Il n’avait pas la moindre intention d’obéir à un chronomètre et, encore moins, à la volonté du petit étron vert.
Faisant crisser l’acier de son armure écarlate contre le pas de l’entrée de la geôle, Le Boucher pénétra dans cette dernière. Il s’approcha, d’un pas extrêmement lent, du premier condamné à mort. Un elfe à la douce chevelure cendrée et aux prunelles ambrées, avoisinant les deux mètres facilement. D’un mouvement décousu, la main droite du colosse écarlate se posa sur les liens de la grande créature, le détachant aussi tôt. L’elfe tomba, s’écrasant de tout son poids sur le sol humide de la cellule. N’ayant pas la force de se relever par lui-même, Le Boucher fit l’immense effort de se baisser, afin de saisir le misérable condamné par sa longue chevelure. Puis, sans le moindre effort, le colosse écarlate traîna le misérable mélornien sur le sol boueux de cette minuscule geôle. L’attachant aux chaînes suspendues au plafond, le Drakyn décocha une première gifle, suffisamment puissante pour décrocher quelques-unes des dents de l’être au regard ambré.
Laissant un léger sourire se dessiner sous son voile d’acier, les yeux assassins de la bête se rivèrent sur la tige de fer dépassant du petit pot de cendres. Lentement, il s’approcha de cette dernière, laissant largement le temps à l’elfe de cracher son propre sang. Se fichant éperdument de l’ardeur sévissant sur la barre de fer, Le Boucher, de sa main droite, saisit cette dernière, la levant vers le plafond. Les quelques cendres restantes collées sur la tige tombèrent doucement sur la tête du Drakyn, donnant une légère impression de neige. Voulant conserver toute la chaleur s’étant emparée de son arme, l’ignoble bête laissa crisser l’acier contre la roche du plafond. Arrivant, encore une fois, lentement devant l’elfe à la chevelure cendrée, Le Boucher assainit un premier coup de barre dans les côtés droites de sa victime, avant de venir déposer délicatement la tige ardente sur les côtés gauches. Des premiers cris s’échappèrent d’entre les lèvres de l’elfe, hurlant de douleur face à cette intense brûlure. La créature sans âme laissa la barre collée contre sa victime pendant une longue minute, avant de lentement la détacher, puis, il la reposa dans le pot empli de cendres encore brûlantes. Pour la suite de son œuvre macabre, le boucher saisit une lame aiguisée récemment. Chaque minute écoulée, l’acier de la lame vint doucement caresser le torse de sa victime, dessinant derrière elle, un sillon sanguinolant et profond. Les gouttes de sang coulaient le long de ses pectoraux, puis de ses abdominaux, avant de s’écraser rapidement sur la roche du sol, dans une faible onde divine qui, captée par Le Boucher, faisait monter sa soif morbide. Durant cinquante longues minutes, le colosse écarlate ouvrit des plaies béantes sur sa victime. Durant cinquante longues minutes, l’elfe hurla à la mort.
Merci à Alasker pour la lettre !
Citoyen du monde
Mégère
Messages : 125
crédits : 494
crédits : 494
Opération: Fais cracher mémé
Feat. les vilains reikois
Qu’est-ce que la folie ? Une simple étiquette que l’on colle sur el front de ceux dont les actions nous paraissent incompréhensibles ? Ah ! Que voilà une définition tentante par sa simplicité si étriquée ! En vérité, on peut aussi voir la folie comme un refuge, un endroit reculé dans l’esprit de ceux assez braves pour s’y rendre. Une fois arrivé dans cet endroit, on ressent … un sentiment de liberté grisant ! Tout devient possible !
La petite grand-mère emprisonnée dans les cachots pourrait vous le confirmer ! Les choses qu’elle a pu accomplir alors que la folie lui avait ouvert ses portes ! Si osées, si grandioses ! Bien plus que nombres de vulgaires mortels vivant leurs misérables vies sans jamais rien accomplir !
Malheureusement, la folie existe en chacun de nous, et l’on se retrouve parfois du mauvais côté lorsque celle-ci se déchaine.
***
Une geôle parmi tant d’autres, dans un endroit sous terre impossible à situer. Quatre murs froids formant une petite pièce insalubre, au sol parsemé de saletés. Dans un coin de cette geôle, une petite forme assise sur de la paille sale, recroquevillée sur elle-même. Mégère, couverte de crasse, de sueur et de sang séché qui, cette fois, était bien le sien. Ses habits roses ressemblaient maintenant à des bouts de chiffons qu’on aurait trop utilisés, et portaient encore les traces de l’affrontement entre la vieille Fae et le guerrier reikois aux abords de la capitale impériale. Maintenant prisonnière du Reike, les nombreux tortionnaires de la fanatique s’étaient échinés à lui faire regretter son accès de folie, redoublant de cruauté et d’originalité pour lui soutirer des informations.
Une personne quelconque aurait craquée depuis bien longtemps face aux nombreuses sévices physiques et psychologiques qui avaient été infligées à la petite grand-mère, mais celle-ci avait résisté jusqu’à présent, une réussite frustrante pour l’Empire ! Se cachait-elle derrière sa folie ? C’était ce que Mégère vouait leur faire croire, car la douleur avait fini d’éclaircir la tempête qui régnait dans son esprit depuis son départ de Benedictus. En vérité, le silence de la vielle Fae était dû à son fanatisme absolu envers ses maitres, ainsi qu’aux énergies sombres de l’Arbre-Monde ayant marqué son âme, la rendant plus résistante aux intrusions psychiques.
Pour l’instant.
Des cris de douleur se firent entendre non loin. Interminables, emplis de désespoir. L’agent des Titans n’était donc pas la seule à être torturée dans ce lieu. Eh bien ! cela lui ferait un peu de compagnie ! Mégère émit un son étouffé, quelque chose qui ressemblait à un rire, avant de sentir une vague de douleur se propager le long de sa mâchoire, un souvenir laissé par un tortionnaire affectionnant particulièrement les coups de poing au visage. Était-ce un rire de dépit ? De résignation ? Ou Mégère était-elle véritablement amusée d’entendre ce qu’elle avait autre fois elle-même provoqué chez tant de gens ? Aucun moyen de le savoir …
La petite grand-mère emprisonnée dans les cachots pourrait vous le confirmer ! Les choses qu’elle a pu accomplir alors que la folie lui avait ouvert ses portes ! Si osées, si grandioses ! Bien plus que nombres de vulgaires mortels vivant leurs misérables vies sans jamais rien accomplir !
Malheureusement, la folie existe en chacun de nous, et l’on se retrouve parfois du mauvais côté lorsque celle-ci se déchaine.
***
Une geôle parmi tant d’autres, dans un endroit sous terre impossible à situer. Quatre murs froids formant une petite pièce insalubre, au sol parsemé de saletés. Dans un coin de cette geôle, une petite forme assise sur de la paille sale, recroquevillée sur elle-même. Mégère, couverte de crasse, de sueur et de sang séché qui, cette fois, était bien le sien. Ses habits roses ressemblaient maintenant à des bouts de chiffons qu’on aurait trop utilisés, et portaient encore les traces de l’affrontement entre la vieille Fae et le guerrier reikois aux abords de la capitale impériale. Maintenant prisonnière du Reike, les nombreux tortionnaires de la fanatique s’étaient échinés à lui faire regretter son accès de folie, redoublant de cruauté et d’originalité pour lui soutirer des informations.
Une personne quelconque aurait craquée depuis bien longtemps face aux nombreuses sévices physiques et psychologiques qui avaient été infligées à la petite grand-mère, mais celle-ci avait résisté jusqu’à présent, une réussite frustrante pour l’Empire ! Se cachait-elle derrière sa folie ? C’était ce que Mégère vouait leur faire croire, car la douleur avait fini d’éclaircir la tempête qui régnait dans son esprit depuis son départ de Benedictus. En vérité, le silence de la vielle Fae était dû à son fanatisme absolu envers ses maitres, ainsi qu’aux énergies sombres de l’Arbre-Monde ayant marqué son âme, la rendant plus résistante aux intrusions psychiques.
Pour l’instant.
Des cris de douleur se firent entendre non loin. Interminables, emplis de désespoir. L’agent des Titans n’était donc pas la seule à être torturée dans ce lieu. Eh bien ! cela lui ferait un peu de compagnie ! Mégère émit un son étouffé, quelque chose qui ressemblait à un rire, avant de sentir une vague de douleur se propager le long de sa mâchoire, un souvenir laissé par un tortionnaire affectionnant particulièrement les coups de poing au visage. Était-ce un rire de dépit ? De résignation ? Ou Mégère était-elle véritablement amusée d’entendre ce qu’elle avait autre fois elle-même provoqué chez tant de gens ? Aucun moyen de le savoir …
CENDRES
Affilié au Reike
Stadzank
Messages : 158
crédits : 1268
crédits : 1268
Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
Les yeux rouges du gobelin, surélevé par un grand marchepied, observaient les débuts de son nouvel acolyte par la petite fente prévue à cette effet. Certes il n’était pas très causant, même pour un Dévoreur. Mais il savait y faire, l’elfe hurlait et ses comparses d’infortunes étaient complètement terrorisés, gémissant à chaque cri de l’être aux longues oreilles. Au bout de dix minutes, il quitta sa position de “voyeur” pour rejoindre une autre cellule où il se changea, prenant les traits du raffiné Strytart Gloidveeld. A l’aide d’une glace, il maquilla un petit peu son visage pour accentuer ses rides naissantes, vieillissant ainsi le faciès du bijoutier.
Un peu plus tard, le Boucher ayant finit depuis quelques dizaines de minutes son “interrogatoire”, il se présenta devant la porte de la cellule de l’agent des titans plongé dans le mutisme, armé de sa canne épée gravée aux armes du clan Ryssen et d’une pomme. Quatre de ses Arlequins l’attendaient, en habit d’homme d’arme avec le blason des Gloidveeld en évidence : l’un d’eux tenait la petite cage contenant le rat, un autre une petite table en bois et encore un autre une belle petite chaise sculptée. D’un signe de tête, le gobelin indiqua à ses hommes d’ouvrir la porte.
La vieille fae était dans un état pitoyable, allongé sur sa paillasse souillée par ses propres déjections. Son visage était contusionné : les abrutis passés avant lui auraient pu aller jusqu’à l’empêcher de parler... Il entra le premier dans la cellule. Lentement, il progressait dans la pièce, s’aidant de sa canne pour marcher. En toute discrétion, ses quatre hommes de mains débarquèrent dans la cellule. Le plus baraqué déposa la table devant le gobelin puis la chaise suivie. Les yeux rouges de l’assassin se mirent à traquer la moindre réaction de sa captive tandis que la cage fut déposée sur la table, à bonne distance du bijoutier. Ce dernier s’assis tandis que ses hommes vinrent se placer derrière lui, debout, attendant visiblement la suite des évènements.
Alors voici notre terrible Agent des Titans ! Celle qui brûle les villages du Reike, leurs femmes et leurs enfants avec... Juste pour faire plaisir à ceux qui se prétendent être des Dieux ? Des dieux bien cruels que ceux que tu sers... Enfin, nous ne sommes pas là pour parler théologie.
Puis le gobelin se leva puis se rapprocha de la petite fae, il s’accroupit pour se mettre à sa hauteur puis reprit :
Je vais te poser une question et je te conseille de bien réfléchir avant de me répondre.
Il marqua un petit temps d’arrêt pour appuyer ses propos.
Dis-moi tout ce que tu sais et tout ça s’arrêtera.
Pour seul réponse, il obtint un petit rire étouffé rapidement par un râle de douleur. Elle se foutait de sa gueule, ou elle était complètement aliénée, peu lui importait finalement : il ressentait le besoin d’une bonne raison de se mettre en chasse, en chasse de la “vérité”. Un sourire carnassier apparu sur le visage du gobelin puis il se releva en s’appuyant sur sa canne et se retourna en direction des Arlequins.
Pendouillez-moi cette vermine au milieu de la pièce, Grand-Mère ne veut pas me raconter de petites histoires, alors punissons-là.
Tandis que deux hommes d’arme déplaçaient la vieille fae selon les ordres de leur patron, les deux autres décalèrent la table sur le côté et le bijoutier se rassis. Il sortit ensuite un couteau de lancer de sa poche puis le fit tournoyer dans sa main. Pendant ce temps-là, ces hommes s’étaient munis de bout de chaînes qui trainaient un peu partout dans la cellule.
Allez-y.
Chacun leur tour, les Arlequins envoyèrent les boucles des chaînes à pleine vitesse sur la vieille dame qui était pendue au mur par les bras, ces pieds arrivant tout juste au sol. Le gobelin lui, regardait d’un air distrait tout en pelant méthodiquement et avec un soin tout particulier sa pomme. Alors que les coups pleuvaient ne laissant que quelques secondes de répits à Mégère, Stadzank s’exprima enfin car le fruit était à nu. Ce qui provoqua également une pause dans le châtiment.
Je ne suis pas du métier mais on m’a chargé d’obtenir quelque chose de toi. J’aime aller au fond des choses et j’ai “tout” mon temps. Résiste autant que tu peux, j’adore les défis.
Puis il croqua dans la pomme, les coups se déchaînèrent alors avec une plus grande intensité tandis que le jus du fruit dégoulinait sur le menton du gobelin. Ce dernier semblait plus occuper par son repas que par l’horreur qui se tramait sous ses yeux. Les coups de chaînes pleuvaient sans discontinuer, martelant le corps déjà endolorie de la vieille dame. Lorsque qu’une ancienne plaie se rouvrit et qu’un peu de sang perla, un des Arlequins déposa une écuelle pour récupérer le liquide pourpre.
C’est quand Strytart Gloidveeld déposa le trognon de sa pomme sur la table que les coups cessèrent enfin. Il se leva puis vint murmurer à l’oreille de sa captive.
Sache que la mort ne viendra pas te délivrer en ces lieux, je le lui ai interdit. Ta seule issue, c’est ta pleine coopération.
Puis le gobelin quitta la cellule, laissant ses hommes détacher la captive pour la balancer comme un sac à patate sur sa paillasse crasseuse. Ils l’attachèrent à ce pan de mur puis quittèrent la pièce en emportant la chaise, la laissant seule avec le rat. Ce dernier faisait un bruit étrange et si Mégère regardait en direction de la cage, elle pourrait voir la petite bestiole passer son museau entre les barreaux pour boire le sang contenu dans l’écuelle comme si sa vie en dépendait.
Les deux Arlequins, qui avaient pris soin d'enlever tout signe distinctif sur leur tenue, étaient partis depuis un petit moment : ils n’allaient pas tarder à arriver avec le Médecin. Lui c’était changer et avait de nouveau reprit l’aspect d’un gobelin des rues : il n’avait aucune information sur cette “FMR” alors il faudrait composer avec, éventuellement la former sur la marche à suivre. Des bruits de pas, nombreux et plutôt rapides : ils étaient arrivés et visiblement ses hommes avaient donné le tempo sachant qu’ils n’étaient pas en avance.
Bonjour Dame Qwellaana. Désolé pour le cadre lugubre mais voici le lieu de votre nouvelle affectation. Je suppose que vous savez où vous trouvez... Tout ce qui se passe ici, doit rester ici, y compris ce que vous y avez vu et surtout, entendu.
Pas de menaces, mais le personnel de santé pourrait facilement imaginer le genre de problèmes qu’elle pourrait avoir si jamais elle devait manquer à ces règles élémentaires. Le gobelin attendit un quelconque signe d’acquiescement puis reprit.
Bien. Ici deux cellules, l’une contient notre cible, l’autre, des condamnés à mort. Votre priorité absolue est de soigner notre cible puis dans un second temps, de soulager les moins que rien d’à côté, pour qu’ils puissent... durer plus longtemps. Ne perdez pas votre temps à discuter avec eux, consacrez-vous plutôt à notre cible en oubliant pas de lui rappeler qu’il suffit de coopérer pour que tout ça s’arrête. S’il y a quoique ce soit, je serais là, à vous observer.
Avec un sourire des plus énigmatiques, le petit homme vert indiqua un petit couloir étroit qui longeait les deux cellules et on pouvait discerner dans la pénombre un marchepied. Il ne se donna même pas la peine de justifier le traitement infligé à ses prisonniers : pour lui c’était une évidence mais elle, peut-être un peu moins. En tout cas si elle devait poser quelques questions sur la nature des faits reprochés elle aurait droit à “traîtres au Reike” et “saleté de divinistes”.
Quand vous voulez Dame Qwellaana.
Un peu plus tard, le Boucher ayant finit depuis quelques dizaines de minutes son “interrogatoire”, il se présenta devant la porte de la cellule de l’agent des titans plongé dans le mutisme, armé de sa canne épée gravée aux armes du clan Ryssen et d’une pomme. Quatre de ses Arlequins l’attendaient, en habit d’homme d’arme avec le blason des Gloidveeld en évidence : l’un d’eux tenait la petite cage contenant le rat, un autre une petite table en bois et encore un autre une belle petite chaise sculptée. D’un signe de tête, le gobelin indiqua à ses hommes d’ouvrir la porte.
La vieille fae était dans un état pitoyable, allongé sur sa paillasse souillée par ses propres déjections. Son visage était contusionné : les abrutis passés avant lui auraient pu aller jusqu’à l’empêcher de parler... Il entra le premier dans la cellule. Lentement, il progressait dans la pièce, s’aidant de sa canne pour marcher. En toute discrétion, ses quatre hommes de mains débarquèrent dans la cellule. Le plus baraqué déposa la table devant le gobelin puis la chaise suivie. Les yeux rouges de l’assassin se mirent à traquer la moindre réaction de sa captive tandis que la cage fut déposée sur la table, à bonne distance du bijoutier. Ce dernier s’assis tandis que ses hommes vinrent se placer derrière lui, debout, attendant visiblement la suite des évènements.
Alors voici notre terrible Agent des Titans ! Celle qui brûle les villages du Reike, leurs femmes et leurs enfants avec... Juste pour faire plaisir à ceux qui se prétendent être des Dieux ? Des dieux bien cruels que ceux que tu sers... Enfin, nous ne sommes pas là pour parler théologie.
Puis le gobelin se leva puis se rapprocha de la petite fae, il s’accroupit pour se mettre à sa hauteur puis reprit :
Je vais te poser une question et je te conseille de bien réfléchir avant de me répondre.
Il marqua un petit temps d’arrêt pour appuyer ses propos.
Dis-moi tout ce que tu sais et tout ça s’arrêtera.
Pour seul réponse, il obtint un petit rire étouffé rapidement par un râle de douleur. Elle se foutait de sa gueule, ou elle était complètement aliénée, peu lui importait finalement : il ressentait le besoin d’une bonne raison de se mettre en chasse, en chasse de la “vérité”. Un sourire carnassier apparu sur le visage du gobelin puis il se releva en s’appuyant sur sa canne et se retourna en direction des Arlequins.
Pendouillez-moi cette vermine au milieu de la pièce, Grand-Mère ne veut pas me raconter de petites histoires, alors punissons-là.
Tandis que deux hommes d’arme déplaçaient la vieille fae selon les ordres de leur patron, les deux autres décalèrent la table sur le côté et le bijoutier se rassis. Il sortit ensuite un couteau de lancer de sa poche puis le fit tournoyer dans sa main. Pendant ce temps-là, ces hommes s’étaient munis de bout de chaînes qui trainaient un peu partout dans la cellule.
Allez-y.
Chacun leur tour, les Arlequins envoyèrent les boucles des chaînes à pleine vitesse sur la vieille dame qui était pendue au mur par les bras, ces pieds arrivant tout juste au sol. Le gobelin lui, regardait d’un air distrait tout en pelant méthodiquement et avec un soin tout particulier sa pomme. Alors que les coups pleuvaient ne laissant que quelques secondes de répits à Mégère, Stadzank s’exprima enfin car le fruit était à nu. Ce qui provoqua également une pause dans le châtiment.
Je ne suis pas du métier mais on m’a chargé d’obtenir quelque chose de toi. J’aime aller au fond des choses et j’ai “tout” mon temps. Résiste autant que tu peux, j’adore les défis.
Puis il croqua dans la pomme, les coups se déchaînèrent alors avec une plus grande intensité tandis que le jus du fruit dégoulinait sur le menton du gobelin. Ce dernier semblait plus occuper par son repas que par l’horreur qui se tramait sous ses yeux. Les coups de chaînes pleuvaient sans discontinuer, martelant le corps déjà endolorie de la vieille dame. Lorsque qu’une ancienne plaie se rouvrit et qu’un peu de sang perla, un des Arlequins déposa une écuelle pour récupérer le liquide pourpre.
C’est quand Strytart Gloidveeld déposa le trognon de sa pomme sur la table que les coups cessèrent enfin. Il se leva puis vint murmurer à l’oreille de sa captive.
Sache que la mort ne viendra pas te délivrer en ces lieux, je le lui ai interdit. Ta seule issue, c’est ta pleine coopération.
Puis le gobelin quitta la cellule, laissant ses hommes détacher la captive pour la balancer comme un sac à patate sur sa paillasse crasseuse. Ils l’attachèrent à ce pan de mur puis quittèrent la pièce en emportant la chaise, la laissant seule avec le rat. Ce dernier faisait un bruit étrange et si Mégère regardait en direction de la cage, elle pourrait voir la petite bestiole passer son museau entre les barreaux pour boire le sang contenu dans l’écuelle comme si sa vie en dépendait.
***
Les deux Arlequins, qui avaient pris soin d'enlever tout signe distinctif sur leur tenue, étaient partis depuis un petit moment : ils n’allaient pas tarder à arriver avec le Médecin. Lui c’était changer et avait de nouveau reprit l’aspect d’un gobelin des rues : il n’avait aucune information sur cette “FMR” alors il faudrait composer avec, éventuellement la former sur la marche à suivre. Des bruits de pas, nombreux et plutôt rapides : ils étaient arrivés et visiblement ses hommes avaient donné le tempo sachant qu’ils n’étaient pas en avance.
Bonjour Dame Qwellaana. Désolé pour le cadre lugubre mais voici le lieu de votre nouvelle affectation. Je suppose que vous savez où vous trouvez... Tout ce qui se passe ici, doit rester ici, y compris ce que vous y avez vu et surtout, entendu.
Pas de menaces, mais le personnel de santé pourrait facilement imaginer le genre de problèmes qu’elle pourrait avoir si jamais elle devait manquer à ces règles élémentaires. Le gobelin attendit un quelconque signe d’acquiescement puis reprit.
Bien. Ici deux cellules, l’une contient notre cible, l’autre, des condamnés à mort. Votre priorité absolue est de soigner notre cible puis dans un second temps, de soulager les moins que rien d’à côté, pour qu’ils puissent... durer plus longtemps. Ne perdez pas votre temps à discuter avec eux, consacrez-vous plutôt à notre cible en oubliant pas de lui rappeler qu’il suffit de coopérer pour que tout ça s’arrête. S’il y a quoique ce soit, je serais là, à vous observer.
Avec un sourire des plus énigmatiques, le petit homme vert indiqua un petit couloir étroit qui longeait les deux cellules et on pouvait discerner dans la pénombre un marchepied. Il ne se donna même pas la peine de justifier le traitement infligé à ses prisonniers : pour lui c’était une évidence mais elle, peut-être un peu moins. En tout cas si elle devait poser quelques questions sur la nature des faits reprochés elle aurait droit à “traîtres au Reike” et “saleté de divinistes”.
Quand vous voulez Dame Qwellaana.
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Fais Cracher Mémé
Feat. Stadzank, Qwellaana et Mégère
La grande créature aux cornes acérées, portant le doux nom de Boucher, s’était postée sur l’un des bancs de sa cellule. Il détestait profondément cet endroit, lui rappelant cette longue décennie passée, enchaîné comme un vulgaire chien. Mais aujourd’hui, il n’était pas celui que l’on regardait avec mépris pour les crimes odieux qu’il eût commis, non, il était le bourreau, l’impitoyable assassin, appelé pour terroriser une dernière fois de pauvres âmes condamnées à trouver la mort dans les prochains jours. Peut-être que le colosse écarlate aurait la bonté d’écourter leur pathétique existence mais, cela n’était que très peu probable. Il aimait observer la terreur dans les yeux de ses proies, tout comme il aimait infliger les pires souffrances à ceux qu’il considérait comme des êtres inférieurs, des Divinistes et autres raclures. D’un regard affûté, il balaya la pièce, observant ces hommes et ces femmes qui avaient trouvé le mauvais chemin, ceux qui étaient réduits à l’état de simples jouets pour une créature dont la cruauté dépassait de loin l’entendement. Ses prunelles écarlates s’arrêtèrent sur le misérable elfe à la chevelure cendrée, dont le torse avait été meurtri plus tôt, pendant cinquante longues minutes. Ses mains étaient pendues à une chaîne descendant en cascade du sol et lui, laissait son corps pendre, attiré par la gravité, laissant ses bras supporter l’intégralité de son poids.
D’un mouvement lourd, Le Boucher se leva de ce stupide banc de pierre. Obligé de s’abaisser pour éviter un quelconque frottement entre ses cornes écarlates et le plafond de la geôle, le Dévoreur s’approcha d’un pas lent et lourd du misérable elfe pendu par les mains. Les cliquetis de son armure résonnant sur le sol rocailleux provoquaient chez le pauvre elfe de lourds frissons. Aussitôt l’approche de son bourreau ressentit, l’être aux oreilles pointues laissa ses prunelles ambrées s’écarquiller. De légères gouttes de sueur, mélangées à son propre sang, coulèrent de son front, descendant lentement le long de ses tempes, puis de ses joues, avant de finir leurs courses sous sa mâchoire, restant pendues sur cette dernière, à l’image de l’elfe qui lui, était pendu au plafond. Le colosse écarlate laissa un léger grondement s’échapper d’entre ses lèvres, alors que les traits de son visage s’étirèrent pour laisser un large sourire carnassier se dessiner sous ses prunelles écarlates. D’un mouvement calculé, le Boucher s’abaissa à la hauteur de sa proie, puis, il le fixa quelques secondes. Lentement, il vint poser sa main gantée sur la joue de l’elfe, puis il donna une légère impulsion, suffisamment puissante pour faire tourner l'elfe sur lui-même. Le laissant là, à tournoyer, le Dévoreur reprit sa marche.
Le fortement de l’acier contre le sol rocailleux provoqua, sous le poids colossal du Drakyn, de légères étincelles. Ce dernier s’approcha du mur séparant sa cellule de celle de la folle brûlant des villages Reikois. Au fond, ils n’étaient pas si différents, ils se complaisaient tous deux dans le malheur d’autrui. Ils aimaient tous deux infliger de grandes souffrances à ceux qui se considéraient comme leurs opposants. Seulement, le Drakyn lui, n’avait pas la stupidité de s’opposer à l’empire du Reike. D’un œil affûté, la créature cornue observa le petit étron vert faire son œuvre, si l’on pouvait nommer cela une œuvre. Il n’avait visiblement pas la même conception que le Drakyn, concernant cet art subtil qu’était la torture. De nombreux grognements s’échappèrent d’entre les lèvres du Boucher, à chaque fois que le petit bonhomme vert avait le malheur d’entrouvrir la bouche. Si seulement la torture de la folle de fae lui avait été confiée, alors les réponses seraient certainement déjà apportées depuis longtemps et le colosse écarlate pourrait retourner dans sa contrée, afin de retrouver ses frères d’armes, Alasker, Kahl, et les autres. Mais, rien n’empêche le Drakyn de se rendre de l’autre côté de ce mur pour réduire en miettes tout être s'y trouvant, si ?
- Misérable petite chose. D’une frappe aussi puissante que rapide, le colosse écarlate fit voler ce vulgaire mur de roche en éclat, projetant des débris dans toute la geôle de la vieille folle. L’un d’entre eux, bien trop massif, envoya le petit étron verdâtre voler à quelques mètres. En l’espace d’un simple battement de cil, Le Boucher se retrouva devant l’assassin impériale. Œuvrant avec une rapidité surhumaine, la main gantée du colosse écarlate balayant les débris surplombant la carcasse de la petite chose verte. Fort heureusement, il respirait encore, quel soulagement. Les doigts du Boucher vinrent glisser sur le cou de Stadzank, enlaçant celui-ci avec une légère force. Une nouvelle fois, il souleva la petite merde à sa hauteur, et plongea ses prunelles écarlates dans le regard sournois de son opposant. Le souffle brûlant de rage du Dévoreur se frayait un chemin entre les fentes de son casque sanglant, alors qu’il laissât ces quelques mots s’échapper d’entre ses lèvres. Ta manière d’aborder ce subtil art qu’est la torture manque de finesse, petit gobelin insolent, ta présence est offensante en ces lieux. Ton existence elle-même est une insulte envers les dignes traditions de ce majestueux empire qu’est notre nation, le Reike. J’ai bien du mal à comprendre comment maître Alasker a pu éprouver une quelconque forme de sympathie envers toi. Tu ne m’es d’aucune utilité, misérable assassin de seconde zone. La poigne du colosse écarlate se resserra autour du misérable cou de la vermine, qui était en train de suffoquer lentement. Laisse-moi t’initier à cet art noble qu’est l’intimidation d’autrui, toi qui semble si peu considérable. L’essence réside dans la provocation de la peur et, bien souvent, pour ce faire, il faut des éléments dispensables, de la chair sacrifiable… À l’instar de toi-même, par exemple. Vois donc par toi-même, petite chose. D’un nouveau mouvement extrêmement rapide, Le Boucher projeta le petit étron vert en direction de la vieille folle. Brusquement, il s’écrasa derrière elle, projetant son essence aux quatre coins de la geôle. Une vieille tâche verdâtre, voilà ce qu’était l’espion du couple impérial. D’un regard à même de glacer le sang de Mégère, Le Boucher s’approcha de cette dernière, d’un pas lourd, l’acier frottant sur le sol rocailleux. Il porta son visage à quelques mètres de sa prochaine victime puis, il laissa un large sourire se dessiner sur son visage si mystérieux, donc seul Alasker en connaît les traits. À ton tour, maintenant.
Malheureusement, Le Boucher était retenu par la volonté de plus puissant que lui. Il se devait de rester de l’autre côté de ce large mur de pierres, ne pouvant pas approcher de la Diviniste folle. Fort heureusement, pour se consoler, il avait bien d’autres jouets à disposition. Fou de rage, le colosse écarlate se retourna dans un mouvement rapide, balayant le vent et laissant l’acier de son armure frotter contre la pierre de cette parodie, créant un crissement strident, aussi bien dans sa geôle que dans celle de la grand-mère. Empli de ce sentiment de frustration que de ne pas pouvoir tuer directement l’agent des Titans, Le Boucher, dans des cliquetis interminables, s’avança en direction de l’elfe pendu au plafond. Son souffle chaud s’échappa d’entre les fentes de son casque, en une légère brume de condensation, alors que ses pas lourds firent légèrement trembler le sol de sa cellule. Manque de chance pour l’elfe, ce dernier avait fini son tournoiement en tournant le dos à l’imposant colosse écarlate. Les chaînes rouillées de l’elfe continuaient leur friction dans un crissement strident, alors que les pas du Boucher se stoppèrent à quelques centimètres de l’elfe, derrière lui. Un long grognement résonna dans le casque du Boucher, alors que ses pensées le tourmentaient.
- Ainsi, tu as toi aussi décidé de me tourner le dos, de me renier. Les rares personnes ayant fait cette terrible erreur ne sont désormais plus en mesure de témoigner le funeste destin que je leur ai réservé. D’un mouvement lent, mais méticuleusement calculé, l’être horrible que l’on nommât Le Boucher, laissa sa jambe droite décoller du sol. Dans un fracas terrible, la colonne vertébrale de l’elfe se brisa, laissant un long cri de douleur s’échapper d’entre ses lèvres. Un cri qui, malheureusement pour lui, serait son dernier. Son corps se décomposa, sans colonne vertébrale, il serait incapable de produire le moindre mouvement. Le colosse écarlate le savait, ce n’était pas à son tour d’infliger une quelconque torture et cela, l’arlequin de Stadzank lui fit savoir. Il attendit alors patiemment que son tour arriva, gardant ses prunelles rivées sur sa victime, durant un long moment. De nombreux grognements s’échappèrent d’entre les lèvres du Drakyn, chaque fois que le visage décomposé de l’elfe aux prunelles ambrées passa devant lui. Une fois le signal de l’arlequin donné, le Boucher, avec beaucoup de grâce et, dans des mouvements méticuleux, démembra l’elfe, lui arrachant un à un ses pitoyables extrémités. Prenant tout le temps qu’il pût et, ce n’est qu’à la fin de cette heure qui lui était attribuée, que Le Boucher décida, dans un élan de rage, de mettre fin au jour du valeureux condamné à mort. D’un mouvement calculé, il décocha une gifle avec une rapidité certaine, venant percuter la joue droite de sa proie et, ce qui devait arriver, arriva.
CENDRESD’un mouvement lourd, Le Boucher se leva de ce stupide banc de pierre. Obligé de s’abaisser pour éviter un quelconque frottement entre ses cornes écarlates et le plafond de la geôle, le Dévoreur s’approcha d’un pas lent et lourd du misérable elfe pendu par les mains. Les cliquetis de son armure résonnant sur le sol rocailleux provoquaient chez le pauvre elfe de lourds frissons. Aussitôt l’approche de son bourreau ressentit, l’être aux oreilles pointues laissa ses prunelles ambrées s’écarquiller. De légères gouttes de sueur, mélangées à son propre sang, coulèrent de son front, descendant lentement le long de ses tempes, puis de ses joues, avant de finir leurs courses sous sa mâchoire, restant pendues sur cette dernière, à l’image de l’elfe qui lui, était pendu au plafond. Le colosse écarlate laissa un léger grondement s’échapper d’entre ses lèvres, alors que les traits de son visage s’étirèrent pour laisser un large sourire carnassier se dessiner sous ses prunelles écarlates. D’un mouvement calculé, le Boucher s’abaissa à la hauteur de sa proie, puis, il le fixa quelques secondes. Lentement, il vint poser sa main gantée sur la joue de l’elfe, puis il donna une légère impulsion, suffisamment puissante pour faire tourner l'elfe sur lui-même. Le laissant là, à tournoyer, le Dévoreur reprit sa marche.
Le fortement de l’acier contre le sol rocailleux provoqua, sous le poids colossal du Drakyn, de légères étincelles. Ce dernier s’approcha du mur séparant sa cellule de celle de la folle brûlant des villages Reikois. Au fond, ils n’étaient pas si différents, ils se complaisaient tous deux dans le malheur d’autrui. Ils aimaient tous deux infliger de grandes souffrances à ceux qui se considéraient comme leurs opposants. Seulement, le Drakyn lui, n’avait pas la stupidité de s’opposer à l’empire du Reike. D’un œil affûté, la créature cornue observa le petit étron vert faire son œuvre, si l’on pouvait nommer cela une œuvre. Il n’avait visiblement pas la même conception que le Drakyn, concernant cet art subtil qu’était la torture. De nombreux grognements s’échappèrent d’entre les lèvres du Boucher, à chaque fois que le petit bonhomme vert avait le malheur d’entrouvrir la bouche. Si seulement la torture de la folle de fae lui avait été confiée, alors les réponses seraient certainement déjà apportées depuis longtemps et le colosse écarlate pourrait retourner dans sa contrée, afin de retrouver ses frères d’armes, Alasker, Kahl, et les autres. Mais, rien n’empêche le Drakyn de se rendre de l’autre côté de ce mur pour réduire en miettes tout être s'y trouvant, si ?
- Misérable petite chose. D’une frappe aussi puissante que rapide, le colosse écarlate fit voler ce vulgaire mur de roche en éclat, projetant des débris dans toute la geôle de la vieille folle. L’un d’entre eux, bien trop massif, envoya le petit étron verdâtre voler à quelques mètres. En l’espace d’un simple battement de cil, Le Boucher se retrouva devant l’assassin impériale. Œuvrant avec une rapidité surhumaine, la main gantée du colosse écarlate balayant les débris surplombant la carcasse de la petite chose verte. Fort heureusement, il respirait encore, quel soulagement. Les doigts du Boucher vinrent glisser sur le cou de Stadzank, enlaçant celui-ci avec une légère force. Une nouvelle fois, il souleva la petite merde à sa hauteur, et plongea ses prunelles écarlates dans le regard sournois de son opposant. Le souffle brûlant de rage du Dévoreur se frayait un chemin entre les fentes de son casque sanglant, alors qu’il laissât ces quelques mots s’échapper d’entre ses lèvres. Ta manière d’aborder ce subtil art qu’est la torture manque de finesse, petit gobelin insolent, ta présence est offensante en ces lieux. Ton existence elle-même est une insulte envers les dignes traditions de ce majestueux empire qu’est notre nation, le Reike. J’ai bien du mal à comprendre comment maître Alasker a pu éprouver une quelconque forme de sympathie envers toi. Tu ne m’es d’aucune utilité, misérable assassin de seconde zone. La poigne du colosse écarlate se resserra autour du misérable cou de la vermine, qui était en train de suffoquer lentement. Laisse-moi t’initier à cet art noble qu’est l’intimidation d’autrui, toi qui semble si peu considérable. L’essence réside dans la provocation de la peur et, bien souvent, pour ce faire, il faut des éléments dispensables, de la chair sacrifiable… À l’instar de toi-même, par exemple. Vois donc par toi-même, petite chose. D’un nouveau mouvement extrêmement rapide, Le Boucher projeta le petit étron vert en direction de la vieille folle. Brusquement, il s’écrasa derrière elle, projetant son essence aux quatre coins de la geôle. Une vieille tâche verdâtre, voilà ce qu’était l’espion du couple impérial. D’un regard à même de glacer le sang de Mégère, Le Boucher s’approcha de cette dernière, d’un pas lourd, l’acier frottant sur le sol rocailleux. Il porta son visage à quelques mètres de sa prochaine victime puis, il laissa un large sourire se dessiner sur son visage si mystérieux, donc seul Alasker en connaît les traits. À ton tour, maintenant.
Malheureusement, Le Boucher était retenu par la volonté de plus puissant que lui. Il se devait de rester de l’autre côté de ce large mur de pierres, ne pouvant pas approcher de la Diviniste folle. Fort heureusement, pour se consoler, il avait bien d’autres jouets à disposition. Fou de rage, le colosse écarlate se retourna dans un mouvement rapide, balayant le vent et laissant l’acier de son armure frotter contre la pierre de cette parodie, créant un crissement strident, aussi bien dans sa geôle que dans celle de la grand-mère. Empli de ce sentiment de frustration que de ne pas pouvoir tuer directement l’agent des Titans, Le Boucher, dans des cliquetis interminables, s’avança en direction de l’elfe pendu au plafond. Son souffle chaud s’échappa d’entre les fentes de son casque, en une légère brume de condensation, alors que ses pas lourds firent légèrement trembler le sol de sa cellule. Manque de chance pour l’elfe, ce dernier avait fini son tournoiement en tournant le dos à l’imposant colosse écarlate. Les chaînes rouillées de l’elfe continuaient leur friction dans un crissement strident, alors que les pas du Boucher se stoppèrent à quelques centimètres de l’elfe, derrière lui. Un long grognement résonna dans le casque du Boucher, alors que ses pensées le tourmentaient.
- Ainsi, tu as toi aussi décidé de me tourner le dos, de me renier. Les rares personnes ayant fait cette terrible erreur ne sont désormais plus en mesure de témoigner le funeste destin que je leur ai réservé. D’un mouvement lent, mais méticuleusement calculé, l’être horrible que l’on nommât Le Boucher, laissa sa jambe droite décoller du sol. Dans un fracas terrible, la colonne vertébrale de l’elfe se brisa, laissant un long cri de douleur s’échapper d’entre ses lèvres. Un cri qui, malheureusement pour lui, serait son dernier. Son corps se décomposa, sans colonne vertébrale, il serait incapable de produire le moindre mouvement. Le colosse écarlate le savait, ce n’était pas à son tour d’infliger une quelconque torture et cela, l’arlequin de Stadzank lui fit savoir. Il attendit alors patiemment que son tour arriva, gardant ses prunelles rivées sur sa victime, durant un long moment. De nombreux grognements s’échappèrent d’entre les lèvres du Drakyn, chaque fois que le visage décomposé de l’elfe aux prunelles ambrées passa devant lui. Une fois le signal de l’arlequin donné, le Boucher, avec beaucoup de grâce et, dans des mouvements méticuleux, démembra l’elfe, lui arrachant un à un ses pitoyables extrémités. Prenant tout le temps qu’il pût et, ce n’est qu’à la fin de cette heure qui lui était attribuée, que Le Boucher décida, dans un élan de rage, de mettre fin au jour du valeureux condamné à mort. D’un mouvement calculé, il décocha une gifle avec une rapidité certaine, venant percuter la joue droite de sa proie et, ce qui devait arriver, arriva.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 296
crédits : 1099
crédits : 1099
Rien n'est plus réel que les secousses de deux âmes qui s'étreignent,plus vibrant que des sentiments qui n'ont nullement besoin de vouloir toucher un ciel constellé d'étoile pour s'aimer. Fin.
J'avais enserré mon livre que je venais tout juste de finir, m'empreignant de cette dernière phrase en souriant, le rangeant ensuite à l'intérieur de mon sac que j'avais préparé avec beaucoup de précaution. Mon visage afficha d'ailleurs une certaine inquiétude en repensant à cette missive très particulière que j'avais reçue il y a peu. Celle-là même et qui m'avait conduit à attendre ici, au palais . On m'avait demandé de me rendre en ce lieu richement décoré afin d'être disponible pendant les jours qui suivraient,sans trop de détail. Il m'avait été aussi interdit de quitter la capitale ni de m'occuper d'autres blesser que ceux que l'on allait me présenter entre ces murs durant cette période.
Ne sachant de quoi il en retournait réellement et comprenant que j'allais me retrouver dans un endroit craint par tous, je m'étais vêtu sobrement. Un grand manteau vert foncé me recouvrait totalement, portant une simple tunique blanche à longue manche et un pantalon marron comme mes petites bottes. J'avais replié mes ailes afin de les dissimuler un maximum pour ne pas attirer l'attention, abaissant ma capuche en me demandant pourquoi personne n'était venu me chercher encore,resserrant mon ruban blanc dans mes cheveux argentés. J'attendis patiemment en restant debout ,tout en essayant de réarranger quelques-unes de mes mèches récalcitrantes qui revinrent vite tomber sur mon visage ,apercevant celui de deux individus au même instant devant moi.
Ils m'avaient invité après de brèves salutations à les suivre et sans plus attendre, je leur emboiter le pas en reposant mon sac sur mon épaule, ne voulant pas que l'on m'aide à le porter. J'étais restée silencieuse tout le long, comprenant vu leur démarche, que nous étions pressé et que certaines réponses viendraient à moi en temps voulu. Une fois avoir passé tous les protocoles de sécurité,nous étions entré là où j'étais attendu réellement.
Je ne pus m'empêcher de repenser à la cale du bateau où j'avais été retenue durant deux années en voyant ce décor sombre et sinistre s'étendre devant moi. Pourtant, je ne laissais rien transparaitre, revêtant mon rôle de Shekhikh afin de taire ces échos du passé, plus préoccupée à essayer de comprendre pourquoi on m'avait envoyé ici directement. Nos pas s'arrêtèrent devant un gobelin qui ne portait aucun signe distinctif pouvant me permettre de comprendre que c'était lui qui dirigeait les opérations. Mais vu comment il s'était adressé à moi, il n'y avait presque aucun doute là-dessus.
-Bonjour. Dis-je simplement, préférant l'écouter me rappeler ce qui m'avait déjà été demandé dans la lettre sans émettre le moindre signe de protestation,comprenant que j'étais mêlé à une affaire délicate . -Oui.
Finis-je par dire, le laissant reprendre la parole en analysant chaque mot qu'il prononçait envers ceux que j'allais rencontrer,si ce n'était pas déjà trop tard pour certains. Je pus comprendre que le destin des condamnés n'avait pas vraiment d'importance contrairement à celle qu'ils tentaient d'obtenir une coopération totale. Elle était ma priorité absolue, me demandant pourquoi d'autres détenus étaient présents ici, non loin de celle qui semblait détenir des informations assez capitales pour qu'une telle mesure de sécurité soit prise et que mon silence soit demandé.
- Je ferais de mon mieux.
Lançais-je en même temps que mes dioptases se posèrent sur un objet qui trônait plus loin,ne pouvant signifier qu'une chose funeste. Quelques questions se bousculèrent dans ma tête, comme par exemple , pourquoi on m'avait choisi pour cette mission. Était-ce parce que je venais depuis peu d'être promu Shekhikh ? Ou parce que l'on s'est aperçus que j'entretenais peu de liens avec d'autres personnes ? C'était fort probable que ce soit pour cette dernière raison, me demandant comment une certaine personne aurait réagi si elle était à ma place. Je laissais ces quelques images d'elle disparaitre pour me recentrer sur ce qui m'était demandé,prête à découvrir les traits de celle qui devait absolument rester en vie:
-Allons y.
Je m'engageais alors dans le couloir après avoir pris une longue inspiration, sentant dès mes premiers pas l'odeur abjecte qui émanait de ces cages. Je ne savais pas si j'allais être accompagnée ou non et cela m'importait peu. Je m'arrêtais quand quelque chose attira malheureusement mes orbes plus bas. Je ne pus m'empêcher de regarder à travers les barreaux ces membres qui jonchaient le sol avec peine et dégout. Cela me rappela les ignominies dont j'avais été témoin autrefois, me demandant si la personne qui avait commis cela pourrait un jour ressentir la paix de son âme.
Je repris mon chemin ,me rappelant qu'il ne me servait à rien de m'attarder sur ce triste spectacle, entrant dans celui ou il y avait une petite cage au sol et une silhouette âgée qui m'attendait. Sans aucune hésitation,j'allais vers le milieu de la pièce, détachant mon manteau pour l'étaler au sol afin de poser mon sac dessus, laissant apparaitre mes ailes toujours plier contre mon dos. Vu dans quel état pitoyable était la vieille dame, il était difficile de diagnostiquer exactement l'ampleur des dégâts ni savoir si des corps étrangers étaient logé dans ses chairs. Je sortis alors une gourde et un carré de tissu, l'imbibant d'eau avant de dire tout en la regardant:
-Bonjour, je suis Qwellaana. Veuillez m'excuser si je ne fais preuve de plus de politesse, mais je crains qu'il ne me soit permis de rester ici très longtemps. Je vous prie de me laisser m'occuper de vous. Ne craignez rien, je veux juste vous soigner.
Dis-je calmement, laissant de côté la peine que cela me faisait de voir les sévices qu'elle avait dû endurer. J'avais préféré m'abstenir de demander les raisons qui avaient mené tous ces individus ici car je considérais que l'urgence était ailleurs. Surtout aussi ,pour je puisse jouer mon rôle sans que que rien ne me détourne de mon but. Je ne supportais guère que l'on puisse faire souffrir les autres mais qui étais-je pour juger la situation qui bien entendu, m'échappait totalement ? Je me focalisais sur la prisonnière, en faisant abstraction du reste, de l'horreur que son corps et que ce lieu me renvoyait avec ce sang répandu partout:
-Je commence.
Je l'aidais à se redresser, l'asseyant contre un mur, prête à me reculer au moindre signe agressif ou si elle tentait de se rapprocher un peu trop prêt de moi. On ne savait jamais ce que pouvait faire une détenue gagnée par le désespoir, essuyant son visage en le tamponnant doucement avec le tissu pour établir un premier contact de confiance avec elle , tout en analysant ses plaies faites à l'aide de ce qui trainait autour de nous. Ne pouvant prendre le temps de réfléchir à ce genre de détail, je lui demandais d'une voix douce après avoir reposé le linge souillé plus loin:
-Fermez les yeux s'il vous plait. Sans plus attendre, j'apposais mes mains dessus ,libérant une lumière aveuglante de mes paumes vers son visage:-Comment dois-je vous appeler ?
Les stigmates disparurent rapidement et je répétais l'opération là où il y avait d'autres plaies sur son corps, sans vraiment attendre de réponse de sa part car après tout, elle n'était pas obligée. Mais j'avais du mal de mon côté de na pas interagir avec mes patients, aimant échanger, même si c'était pour parler de la pluie et du beau temps. Ne trouvons nous pas au détour d'une discussion des sujets qui nous font sourire alors que rien ne semble pouvoir faire disparaitre les nuages de nos vies ?
-Vos cheveux ont l'air bien moins difficile à coiffer que les miens.
Dis je en la décalant doucement pour que je puisse me poster derrière elle, guérissant les dernières blessures profondes à ce niveau-là. Consciente que l'on n'allait pas tarder à me faire signe de cesser de la soigner puisque le reste ne risquais pas de la tuer, je me dépéchais de sortir une brosse à cheveux que j'utilisais généralement après de longues heures de vol afin de la recoiffer. Rapidement, mais avec délicatesse, je formais un chignon, le faisant tenir avec le ruban que j'enlevais de mes cheveux.
''Vous verrez mieux à présent , ce qui se présente à vous. ''
Tentais-je de lui dire par télépathie, si tentais qu'elle me laisse interagir avec elle ou si cela était rendu impossible en ces lieux d'user de tel moyen de communication. Puis je me mis en face d'elle afin de nettoyer certaines zones de sa peau couverte de sang et de crasse, tout en continuant de lui prodiguer des soins sur les contusions bénignes,jusqu'à ce que l'on me demande de ranger mes affaires et de partir.
Qwellaana discute en 009966
Citoyen du monde
Mégère
Messages : 125
crédits : 494
crédits : 494
Opération: Fais cracher mémé
Feat. les vilains reikois
Le Délice de Zeï, une pâtisserie parmi les plus gourmandes dans l’arsenal de Mégère ! Parfait pour régaler les papilles et empoisonner les hérétiques ne se doutant pas une seule seconde du danger.
TCHAK
Cette recette ayant beaucoup d’étape, il vous faudra préparer beaucoup de choses à l’avance, mais le jeu en vaudra largement la chandelle :
Pâte feuilletée (à réaliser la veille) :
Crème :
Pâte à choux :
TCHAK
Craquelin :
Caramel :
Chantilly vanillée :
Pour préparer cette recette, il vous faudra démarrer avec la confection de …
TCHAK
Mégère poussa un nouveau hurlement de douleur alors que les chaines s’abattaient avec violence sur sa peau violacée. Les deux hommes dénués de tout signe distinctif s’en donnaient à cœur joie depuis de longues minutes. Pour la veille Fae, en revanche, la douleur était telle qu’une simple seconde paraissait être une éternité, multipliée par le nombre de coups reçus. On voyait bien là toute la cruauté de ces hérétiques, prompts à la torture pour arriver à leurs fins !
La résistance physique n’étant pas le point fort de Mégère, celle-ci s’employait à tromper son propre corps grâce à son esprit. Le moyen : réciter les recettes de pâtisserie, amoureusement nommée à partir des noms divins des Titans, avec le plus de détails possibles, de manière à occuper son cerveau fanatique et ignorer le plus possible les suppliques de son système nerveux mis à rude épreuve. Le plus possible, car cette méthode n’était qu’un moyen de gagner du temps … Après quelques minutes de bastonnade, le petit tortionnaire vert, qui se tenait à l’écart jusqu’à présent, arrêta ses hommes, avant de l’inciter à « coopérer ». La séance de torture était terminée pour le moment.
Parmi les bruits qui subsistaient, les lapements du petit rat dans sa cage commençaient à lui taper sur le système. Les bruits de torture provenant de la pièce d’à côté, le cliquetis des chaines, passe encore, car Mégère pouvaient les associer à ses propres actions au service de ses maitres divins, mais la façon dont ce rongeur buvait le contenu de l’écuelle devant sa petite prison était … pathétique. Entre ça et les vagues de douleurs, la grand-mère enchainée luttait intérieurement pour garder le contrôle.
Ne pas craquer … Ne pas livrer d’informations sensibles …
Soudain, une nouvelle personne fit irruption dans la petite pièce. Une femme, qui ne perdit pas de temps pour venir au contact, sans violence, cependant. Sa voix était douce, tout comme ses gestes, un énorme contraste avec le lieu et les autres personnes y étant postées. Mégère ne faisait pas attention à ce que la femme lui disait, en partie parce qu’elle se doutait bien que cela faisait partie de la stratégie du Gobelin, mais aussi parce que la douleur prenait le dessus sur sa capacité d’attention.
Lorsque le mana de soin se déversa sur ses blessures, la vieille Fae ne put réprimer un soupir de soulagement. Un sentiment fugace, car avec celui-ci vint une réalisation glaçante : Cette reikoise était certainement chargée de soigner ses blessures physiques après chaque interrogatoire, pour que le tortionnaire vert puisse continuer de travailler sa captive. Ce petit moins que rien voulait briser son esprit ! La grand-mère était parfaitement consciente que tout le monde avait une limite, elle y compris. Le fanatisme de Mégère était suffisamment fort pour tenir jusqu’à ce que son corps lâche et qu’elle emporte ses secrets dans la tombe, mais cela serait inutile si ses blessures physiques étaient soignées pour être infligées à nouveau, encore et encore, jusqu’à ce que le désespoir s’empare de l’agent des Titans. Cette femme était donc la plus dangereuse du lot, l’arme qui lui porterait le coup fatal.
Alors que la soigneuse tentait une communication pas télépathie, la vieille Fae lui répondit pour la première fois, à voix haute, luttant pour articuler chaque mot :
« Qu’est-ce que cela fait, mon petit poulet ? Qu’est-ce que cela fait d’être forcée de soigner celle qui a assassiné tant de Reikois ? »
Un petit rire résonna dans la cellule. Un rire empli de mépris et de cruauté.
TCHAK
Cette recette ayant beaucoup d’étape, il vous faudra préparer beaucoup de choses à l’avance, mais le jeu en vaudra largement la chandelle :
Pâte feuilletée (à réaliser la veille) :
- 250 g de pâte feuilletée de préférence "faite maison"
Crème :
- 250 g de lait
- 1/2 gousse de vanille (ou un peu de vanille en poudre)
- 50 g de jaunes d'œufs
- 60 g de sucre en poudre
- 20 g de poudre à crème
- 20 g de beurre
- 2 g de gélatine en poudre 200 bloom
- 12 g d'eau d'hydratation
- 200 g de crème entière liquide à 35% de matière grasse
Pâte à choux :
- 125 g d'eau
- 100 g de farine type 55
- 50 g de beurre
- 1 pincée de sel
- 2 œufs entiers
TCHAK
Craquelin :
- 30 g de cassonade
- 30 g de farine type 55
- 30 g de beurre
Caramel :
- 250 g de sucre en poudre
- 100 g de Nougasec
- 50 g de sirop de glucose
- 50 g d'eau
Chantilly vanillée :
- 250 g de crème entière liquide à 35% de matière grasse
- 40 g de sucre glace
- Vanille en poudre
Pour préparer cette recette, il vous faudra démarrer avec la confection de …
TCHAK
Mégère poussa un nouveau hurlement de douleur alors que les chaines s’abattaient avec violence sur sa peau violacée. Les deux hommes dénués de tout signe distinctif s’en donnaient à cœur joie depuis de longues minutes. Pour la veille Fae, en revanche, la douleur était telle qu’une simple seconde paraissait être une éternité, multipliée par le nombre de coups reçus. On voyait bien là toute la cruauté de ces hérétiques, prompts à la torture pour arriver à leurs fins !
La résistance physique n’étant pas le point fort de Mégère, celle-ci s’employait à tromper son propre corps grâce à son esprit. Le moyen : réciter les recettes de pâtisserie, amoureusement nommée à partir des noms divins des Titans, avec le plus de détails possibles, de manière à occuper son cerveau fanatique et ignorer le plus possible les suppliques de son système nerveux mis à rude épreuve. Le plus possible, car cette méthode n’était qu’un moyen de gagner du temps … Après quelques minutes de bastonnade, le petit tortionnaire vert, qui se tenait à l’écart jusqu’à présent, arrêta ses hommes, avant de l’inciter à « coopérer ». La séance de torture était terminée pour le moment.
Parmi les bruits qui subsistaient, les lapements du petit rat dans sa cage commençaient à lui taper sur le système. Les bruits de torture provenant de la pièce d’à côté, le cliquetis des chaines, passe encore, car Mégère pouvaient les associer à ses propres actions au service de ses maitres divins, mais la façon dont ce rongeur buvait le contenu de l’écuelle devant sa petite prison était … pathétique. Entre ça et les vagues de douleurs, la grand-mère enchainée luttait intérieurement pour garder le contrôle.
Ne pas craquer … Ne pas livrer d’informations sensibles …
Soudain, une nouvelle personne fit irruption dans la petite pièce. Une femme, qui ne perdit pas de temps pour venir au contact, sans violence, cependant. Sa voix était douce, tout comme ses gestes, un énorme contraste avec le lieu et les autres personnes y étant postées. Mégère ne faisait pas attention à ce que la femme lui disait, en partie parce qu’elle se doutait bien que cela faisait partie de la stratégie du Gobelin, mais aussi parce que la douleur prenait le dessus sur sa capacité d’attention.
Lorsque le mana de soin se déversa sur ses blessures, la vieille Fae ne put réprimer un soupir de soulagement. Un sentiment fugace, car avec celui-ci vint une réalisation glaçante : Cette reikoise était certainement chargée de soigner ses blessures physiques après chaque interrogatoire, pour que le tortionnaire vert puisse continuer de travailler sa captive. Ce petit moins que rien voulait briser son esprit ! La grand-mère était parfaitement consciente que tout le monde avait une limite, elle y compris. Le fanatisme de Mégère était suffisamment fort pour tenir jusqu’à ce que son corps lâche et qu’elle emporte ses secrets dans la tombe, mais cela serait inutile si ses blessures physiques étaient soignées pour être infligées à nouveau, encore et encore, jusqu’à ce que le désespoir s’empare de l’agent des Titans. Cette femme était donc la plus dangereuse du lot, l’arme qui lui porterait le coup fatal.
Alors que la soigneuse tentait une communication pas télépathie, la vieille Fae lui répondit pour la première fois, à voix haute, luttant pour articuler chaque mot :
« Qu’est-ce que cela fait, mon petit poulet ? Qu’est-ce que cela fait d’être forcée de soigner celle qui a assassiné tant de Reikois ? »
Un petit rire résonna dans la cellule. Un rire empli de mépris et de cruauté.
CENDRES
Affilié au Reike
Stadzank
Messages : 158
crédits : 1268
crédits : 1268
Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
En entendant la colonne vertébrale de l’Elfe se briser, le petit être vert pesta du haut de son promontoire. Déjà un de moins, il ne lui en restait plus que 4 et quand le Boucher regarda par le trou permettant de voir dans la cellule d’à côté, Stadzank eut comme des sueurs froides. Mais à l’appel - ô combien courageux- de son homme de main, il se ressaisit et démembra sa dernière victime avec des gestes plein de rage. Ce n’était pas vraiment le moment de le réprimander mais il fallait quand même qu’il intervienne. Le gobelin rejoignit donc le Dévoreur pour lui glisser cette simple phrase :
Pas mal. Mais, si je puis me permettre, demain essaye ce dicton : “Plus c’est long, plus c’est bon”.
Regardant la Brute s’éloigner, l’épée-lige se demandait comment tout cela allait se terminer et s’il arriverait à garder un semblant de contrôle sur la situation.
Installé sur le marchepied, Stadzank ne loupait pas une seconde du spectacle que lui offrait sa captive et son médecin. Dame Qwellaana semblait faire l’affaire, sobre dans ses répliques et effectuant son travail de soigneuse avant tout. Parfait, la vieille fae survivrait et lui pourrait dormir sur ses deux oreilles tout en réfléchissant aux nouveaux sévices qu’il allait lui infliger. La phrase toute en provocation que lança l’agent des titans ne pouvait que renforcer la confiance entre lui et la “FMR” : le rire démoniaque apportait lui aussi pas mal d’eau à son moulin.
*Rigole et profite bien de ton état pour dormir pendant que je te le permets encore. Demain nous avons une grosse journée. *
C’est avec un raffut de tous les diables que deux des plus gros gabarits parmi les Arlequins amenèrent une table toute particulière. Les deux pauvres hommes étaient en âge mais à voir l’air satisfait du gobelin, ça en valait largement la peine. Il leur fit un signe avec le pouce levé pour valider leur trouvaille et s’en alla dans une cellule non loin, genre de “loge d’artiste” pour l’âme damnée au service du Couple Impérial. D’ailleurs il avait du pain sur la planche niveau “maquillage” mais au moins contrairement à son expédition dans le Grand Nord, il n’avait pas à se geler les doigts en le faisant. Un petit coup de baume à lèvre bleu, du fond de teint vert et un peu de maquillage bleu sur les paupières : un bref regard dans un petit miroir qu’il avait apporté et il était devenu le “Maître Barde”. Quoique, il manquait quelques détails... Le chapeau à plume, une cuisse de poulet grillé dans la main droite et son luth en bandoulière bien sûr !
Equipé comme il se devait et fier comme Artaban, le gobelin débarqua dans la cellule de Mégère alors grande ouverte : ses hommes étaient en train de finir d’installer le chevalet. Lui, s’assit tranquillement sur sa chaise juste après avoir joué quelques secondes avec l’animal enragé dans sa petite cage. Puis il croqua à pleine bouche dans le morceau de cuisse, sous le regard avide de la pauvre bête affamée. Après avoir pris soin de marcher la bouche semi-ouverte comme un malpropre, il se tourna vers la malheureuse fae –elle aussi affamée- qui gisait dans le coin de la cellule.
Hum, un délice... Et en plus ça a même le goût de la liberté.
Il prit ensuite un air très sérieux, se pencha en direction de Mégère puis dit la même chose que le jour précédent :
Je vais te poser une question et je te conseille de bien réfléchir avant de me répondre.
Comme la veille, il marqua un petit temps d’arrêt pour appuyer ses propos.
Dis-moi tout ce que tu sais et tout ça s’arrêtera.
Continuez, mon petit velouté ! De la même manière que j’ai continué avec vos concitoyens ! Si seulement ils avaient pu tenir aussi longtemps !
L’artiste haussa les épaules, visiblement la vieille fae n’était pas trop au fait de l’outil que les Arlequins étaient en train d’installer et qu’elle venait tout juste de gagner une journée de torture supplémentaire "made in Reike" : la veinarde ! C’est vrai qu’ils n’avaient commencé qu’hier mais le gobelin avait bien huilé sa mécanique pour que Mégère comprenne que ses choix avaient des conséquences particulièrement douloureuses. Le Barde brassa deux fois les cordes et c’est en musique qu’il interpella ses hommes :
Installez notre invité d’honneur à la place qu’elle mérite, nous avons une représentation à assurer !
Les Arlequins s’exécutèrent sans discuter et ficelèrent chaque membre de l’agent des titans à la table de torture. Un des hommes de main se positionna au niveau de la manivelle et attendit que le Maître Ménestrel commence une douce mélodie pour faire tourner tranquillement l’engrenage.
Mémé, fais-moi profiter de tes lueurs
Je les emporterai et tu auras une vie meilleure
Je ne laisserai plus personne voler ton bonheur
Je dessinerai le soleil sur tes joues
J'effacerai les bleus de ton cou
Dans cette vie, tu n'auras plus peur
Alors que les vers s’enchaînaient, la vieille peau commença à sentir ses quatre membres s’allonger et ses tendons commençaient à la faire horriblement souffrir. La progression de la manivelle était bien plus lente mais un autre homme était venu en renfort pour continuer à faire tourner cet engrenage infernal.
À quoi bon tous ces cris?
Pourquoi rester ici?
Est-ce comme ça que tu te vois finir ?
A voir le résultat sur la table et la longueur des bras de la victime, des tendons avaient dû lâcher. Le petit être vert quitta sa chaise et commença à tourner autour du chevalet, complètement emporté par la sa propre musique et lorsqu’il arrivait proche de l’oreille de Mégère, il se penchait et hurlait un de ses vers dans ses oreilles pour couvrir les cris de douleurs.
Y'a plus de place pour ma haine
Ta souffrance à l'étroit
Tout ton corps crie à l'aide
Mais ta tête ne l'entend pas
Y'a plus de place pour ta peine
Viens, je t'emmène avec moi
J'ai beau hurlé avec violence
Et pourtant tu restes là
Y'a plus de place pour ta peine
Non, tout ça peut être derrière toi
Maintenant tu peux te laisser aller
Car moi je serai toujours là
A la fin du refrain, les hommes relâchèrent la pression et rembobinèrent l’engrenage. Le gobelin, lui, répéta son refrain, tournoyant toujours gaiement autour de sa victime.
Y'a plus de place pour ma haine
Ta souffrance à l'étroit
Tout ton corps crie à l'aide
Mais ta tête ne l'entend pas
Y'a plus de place pour ta peine
Viens, je t'emmène avec moi
J'ai beau hurlé avec violence
Et pourtant tu restes là
Y'a plus de place pour ta peine
Non, tout ça peut être derrière toi
Maintenant tu peux te laisser aller
Car moi je serai toujours là
La musique s’arrêta et les Arlequins applaudirent leur patron. Ce dernier fit une révérence tandis que ses hommes applaudirent, cette fois-ci en rythme et en demandant :
En-core ! En-core ! En-core !
Hummm... Merci, merci ! Allez... Mais c’est bien parce que c’est vous hein.
Un petit clin d’œil à ses hommes et chacun reprit son poste. La manivelle fut à nouveau actionnée et les vers, à nouveau chantés.
A la fin de la deuxième représentation, l’Agent des Titans, fort mal en point, fut balancé sur sa paillasse moisie et le ménestrel lui donna rendez-vous dans quelques temps (minutes, heures, jours ?) pour une nouvelle représentation. Puis tout ce petit monde quitta la pièce, emportant le chevalet avec eux. La vieille fae se retrouva toute seule avec sa souffrance, enfin pas vraiment... Elle restait tout de même en charmante compagnie avec le petit rat qui la regardait d’un regard particulièrement mauvais : il faisait faim, très faim.
Pas mal. Mais, si je puis me permettre, demain essaye ce dicton : “Plus c’est long, plus c’est bon”.
Regardant la Brute s’éloigner, l’épée-lige se demandait comment tout cela allait se terminer et s’il arriverait à garder un semblant de contrôle sur la situation.
***
Installé sur le marchepied, Stadzank ne loupait pas une seconde du spectacle que lui offrait sa captive et son médecin. Dame Qwellaana semblait faire l’affaire, sobre dans ses répliques et effectuant son travail de soigneuse avant tout. Parfait, la vieille fae survivrait et lui pourrait dormir sur ses deux oreilles tout en réfléchissant aux nouveaux sévices qu’il allait lui infliger. La phrase toute en provocation que lança l’agent des titans ne pouvait que renforcer la confiance entre lui et la “FMR” : le rire démoniaque apportait lui aussi pas mal d’eau à son moulin.
*Rigole et profite bien de ton état pour dormir pendant que je te le permets encore. Demain nous avons une grosse journée. *
***
C’est avec un raffut de tous les diables que deux des plus gros gabarits parmi les Arlequins amenèrent une table toute particulière. Les deux pauvres hommes étaient en âge mais à voir l’air satisfait du gobelin, ça en valait largement la peine. Il leur fit un signe avec le pouce levé pour valider leur trouvaille et s’en alla dans une cellule non loin, genre de “loge d’artiste” pour l’âme damnée au service du Couple Impérial. D’ailleurs il avait du pain sur la planche niveau “maquillage” mais au moins contrairement à son expédition dans le Grand Nord, il n’avait pas à se geler les doigts en le faisant. Un petit coup de baume à lèvre bleu, du fond de teint vert et un peu de maquillage bleu sur les paupières : un bref regard dans un petit miroir qu’il avait apporté et il était devenu le “Maître Barde”. Quoique, il manquait quelques détails... Le chapeau à plume, une cuisse de poulet grillé dans la main droite et son luth en bandoulière bien sûr !
Equipé comme il se devait et fier comme Artaban, le gobelin débarqua dans la cellule de Mégère alors grande ouverte : ses hommes étaient en train de finir d’installer le chevalet. Lui, s’assit tranquillement sur sa chaise juste après avoir joué quelques secondes avec l’animal enragé dans sa petite cage. Puis il croqua à pleine bouche dans le morceau de cuisse, sous le regard avide de la pauvre bête affamée. Après avoir pris soin de marcher la bouche semi-ouverte comme un malpropre, il se tourna vers la malheureuse fae –elle aussi affamée- qui gisait dans le coin de la cellule.
Hum, un délice... Et en plus ça a même le goût de la liberté.
Il prit ensuite un air très sérieux, se pencha en direction de Mégère puis dit la même chose que le jour précédent :
Je vais te poser une question et je te conseille de bien réfléchir avant de me répondre.
Comme la veille, il marqua un petit temps d’arrêt pour appuyer ses propos.
Dis-moi tout ce que tu sais et tout ça s’arrêtera.
Continuez, mon petit velouté ! De la même manière que j’ai continué avec vos concitoyens ! Si seulement ils avaient pu tenir aussi longtemps !
L’artiste haussa les épaules, visiblement la vieille fae n’était pas trop au fait de l’outil que les Arlequins étaient en train d’installer et qu’elle venait tout juste de gagner une journée de torture supplémentaire "made in Reike" : la veinarde ! C’est vrai qu’ils n’avaient commencé qu’hier mais le gobelin avait bien huilé sa mécanique pour que Mégère comprenne que ses choix avaient des conséquences particulièrement douloureuses. Le Barde brassa deux fois les cordes et c’est en musique qu’il interpella ses hommes :
Installez notre invité d’honneur à la place qu’elle mérite, nous avons une représentation à assurer !
Les Arlequins s’exécutèrent sans discuter et ficelèrent chaque membre de l’agent des titans à la table de torture. Un des hommes de main se positionna au niveau de la manivelle et attendit que le Maître Ménestrel commence une douce mélodie pour faire tourner tranquillement l’engrenage.
- Air de la Chanson:
Mémé, fais-moi profiter de tes lueurs
Je les emporterai et tu auras une vie meilleure
Je ne laisserai plus personne voler ton bonheur
Je dessinerai le soleil sur tes joues
J'effacerai les bleus de ton cou
Dans cette vie, tu n'auras plus peur
Alors que les vers s’enchaînaient, la vieille peau commença à sentir ses quatre membres s’allonger et ses tendons commençaient à la faire horriblement souffrir. La progression de la manivelle était bien plus lente mais un autre homme était venu en renfort pour continuer à faire tourner cet engrenage infernal.
À quoi bon tous ces cris?
Pourquoi rester ici?
Est-ce comme ça que tu te vois finir ?
A voir le résultat sur la table et la longueur des bras de la victime, des tendons avaient dû lâcher. Le petit être vert quitta sa chaise et commença à tourner autour du chevalet, complètement emporté par la sa propre musique et lorsqu’il arrivait proche de l’oreille de Mégère, il se penchait et hurlait un de ses vers dans ses oreilles pour couvrir les cris de douleurs.
Y'a plus de place pour ma haine
Ta souffrance à l'étroit
Tout ton corps crie à l'aide
Mais ta tête ne l'entend pas
Y'a plus de place pour ta peine
Viens, je t'emmène avec moi
J'ai beau hurlé avec violence
Et pourtant tu restes là
Y'a plus de place pour ta peine
Non, tout ça peut être derrière toi
Maintenant tu peux te laisser aller
Car moi je serai toujours là
A la fin du refrain, les hommes relâchèrent la pression et rembobinèrent l’engrenage. Le gobelin, lui, répéta son refrain, tournoyant toujours gaiement autour de sa victime.
Y'a plus de place pour ma haine
Ta souffrance à l'étroit
Tout ton corps crie à l'aide
Mais ta tête ne l'entend pas
Y'a plus de place pour ta peine
Viens, je t'emmène avec moi
J'ai beau hurlé avec violence
Et pourtant tu restes là
Y'a plus de place pour ta peine
Non, tout ça peut être derrière toi
Maintenant tu peux te laisser aller
Car moi je serai toujours là
La musique s’arrêta et les Arlequins applaudirent leur patron. Ce dernier fit une révérence tandis que ses hommes applaudirent, cette fois-ci en rythme et en demandant :
En-core ! En-core ! En-core !
Hummm... Merci, merci ! Allez... Mais c’est bien parce que c’est vous hein.
Un petit clin d’œil à ses hommes et chacun reprit son poste. La manivelle fut à nouveau actionnée et les vers, à nouveau chantés.
***
A la fin de la deuxième représentation, l’Agent des Titans, fort mal en point, fut balancé sur sa paillasse moisie et le ménestrel lui donna rendez-vous dans quelques temps (minutes, heures, jours ?) pour une nouvelle représentation. Puis tout ce petit monde quitta la pièce, emportant le chevalet avec eux. La vieille fae se retrouva toute seule avec sa souffrance, enfin pas vraiment... Elle restait tout de même en charmante compagnie avec le petit rat qui la regardait d’un regard particulièrement mauvais : il faisait faim, très faim.
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Fais Cracher Mémé
Feat. Stadzank, Qwellaana et Mégère
Le lendemain, alors que les oiseaux chantaient gaiement sur la cité d’Ikusa, le colosse écarlate se rendit une nouvelle fois au palais impérial, là où son travail l’attendait patiemment. Cette fois-ci, il tâcherait de ne pas mettre fin au jour de la victime qu’il choisît, victime qu’il eût déjà en tête avant même de pénétrer dans les souterrains du palais. Ses pas lourds résonnèrent dans l’escalier de pierre en colimaçon, provoquant un écho déstabilisant le moindre prisonnier enfermé au sein de cette vaste étendue souterraine, les geôles collées les unes aux autres. Un lieu que l’immense créature cornue savait apprécier à sa juste valeur, un lieu qu’il saurait honorer comme il le devait. Arrivé en bas de cet escalier de pierres, le colosse dut se baisser pour pouvoir passer la petite entrée menant au vaste labyrinthe, mais, même en se baissant, ses cornes écarlates frottaient contre la paroi rocheuse servant de plafonds. Toujours vêtu de son armure lourde, le Drakyn déambulait dans cette prison cachée, l’acier carmin frottant en un crissement contre les murs. Ses prunelles écarlates, perçant les ténèbres, ne prenaient même pas la peine de glisser vers les pauvres prisonniers qui couraient au fond de leur cellule, entendant les pas menaçant du Boucher et, les cliquetis de son armure.
Devant la geôle à laquelle il était affecté attendait l’Arlequin du petit homme vert. Sous son casque, permettant au Boucher de garder un air mystérieux, se dessinait un large sourire carnassier, ses dents se dévoilant légèrement à la faible lumière parvenant à se frayer un chemin entre les failles de sa visière. Peut-être l’Arlequin serait capable de percevoir ce sourire, si sa vision le lui permettait. Un sourire provoquant la peur et l’angoisse chez quiconque le voyait et, bien souvent, ceux qui le voyaient n’avaient pas la chance de pouvoir le décrire par la suite. Ses pas brisant le calme de cette prison le menèrent donc devant le second de Stadzank, qui était tout tremblant à l’idée de se retrouver une nouvelle fois enfermé avec le colosse écarlate. Normal, lorsque l’on sût de quoi ce psychopathe tout droit sorti d’un asile était capable. Le gobelin ouvrit la porte à celui faisant trois fois sa taille, puis, lui indiqua d’un faible geste de la main, qu’il fût temps de pénétrer dans la cellule des condamnés. Sans broncher, le Drakyn s’exécuta, laissant volontairement son armure frotter contre les parois de l’entrée, indiquant aux prisonniers que leur bourreau était avec eux, que la mort elle-même venait de pénétrer dans cette espace clôt.
Chacun des condamnés avait été tourné contre mur, à la demande du Boucher, de manière à ce que ceux-ci ne pussent le voir, seulement l’entendre. Il fit exprès d’avancer en une symphonie totalement décousue, appuyant chacun de ses pas sur le sol graveleux de la cellule, insistant la peur chez ceux qu’il allait pouvoir torturer à loisir. Arrivant proche du mur séparant sa cellule de celle de la vieille folle, le Boucher laissa une de ses prunelles carmines regarder dans le petit trou dans le mur. Puis il laissa un léger rictus s’échapper d’entre ses lèvres, un rictus à peine perceptible par quiconque se trouverait dans cette pièce macabre. Se redressant, les cliquetis causés par son armure résonnèrent dans l’entièreté de la pièce, alors qu’il se retournât et entama une marche vers les condamnés. Il marchait, passant devant chacun d’eux et, du bout de son index froid comme l’acier, il vint caresser le dos de chacun, provoquant instantanément un frisson dans l’entièreté de leur être. Le premier avait la peau bien trop raide pour ce qu’il comptât faire. Le second lui, possédait un dos écailleux, certainement un confrère Drakyn ou, une autre sale race dans le genre. Le troisième tiqua sa curiosité, une légère peau douce se faisant ressentir au travers du gantelet d’acier.
Un large sourire dissimulé sous ce casque d’acier écarlate, symbole des Dévoreurs, le colosse écarlate porta sa main droite sur l’épaule de la créature puis, il la fit lentement pivoter vers lui, laissant l’acier de ses chaînes grincer et crisser doucement. Des perles aussi noires que la nuit, perdues dans un océan azur, fixèrent avec effroi le Drakyn. Une magnifique chevelure dorée, descendant jusqu’à sa poitrine et, une légère cicatrice sur le bras. Devant lui se dessinait la silhouette d’une ravissante jeune femme au regard envoûtant. Exactement ce dont le Boucher avait besoin en cet instant, pour son ignominie prévue aujourd’hui. La pauvre humaine était apeurée devant la stature imposante, se dressant devant elle. D’un geste sec, le colosse écarlate tira sur l’attache des chaînes sur le plafond, détachant la pauvre humaine, alors qu’elle vint s’écraser au sol, incapable de tenir sur ses deux jambes. Contrairement à sa précédente victime, le Drakyn ne prévoyait pas de la traîner par les cheveux, non. Simplement, il la prit dans ses bras, sa douce peau venant caresser l’armure écarlate de l’incroyable Dévoreur. Ce dernier amena la jeune femme au centre de la pièce, puis il l’assit sur une simple chaise, avant de partir vers le râtelier où était déposées plusieurs armes.
Le Boucher, lentement, retira cette lourde carapace recouvrant le haut de son corps, dévoilant une peau meurtrie, sur laquelle étaient dessinées une multitude de cicatrices, forgées par la guerre. Plus de plastron, plus de gantelet, simplement sa peau écailleuse. Il avait tout de même gardé son casque, afin de garder cet air effrayant. Il porta chacune de ses mains sur la visière de son casque, puis il plia l’acier de ce dernier, dévoilant simplement sa bouche, défigurée par les combats et ces dix années passées en prison. De sa main droite, il vint saisir une tenaille puis, de sa main gauche, il vint s’équiper de deux lames parfaitement aiguisées, des petits couteaux tranchants comme un fil de rasoir. Il retourna doucement vers l’humaine, apeurée, puis il déposa l’une des deux lames sur les genoux de la femme et l’autre, sur sa propre chaise. Avec la tenaille, il vint rompre les liens de la magnifique humaine à la peau de porcelaine, puis il prit place face à elle. Ses prunelles écarlates vinrent capter les azurites de son vis-à-vis, une expression emplie d’interrogations se dessinant sur son visage, avant de se changer en horreur à la vue du sourire malsain que lui adressait le Boucher. L’Arlequin de Stadzank, mis au courant de la supercherie, s’approcha du Boucher et de la femme, tout tremblant, puis il se mit à expliquer la suite des événements, le colosse ne voulant point émettre le moindre son de sa bouche.
- Les règles du jeu sont très simples. Le grand cornu va user de sa lame pour ouvrir sa peau à différents endroits de son corps. Vous, ma chère petite dame, vous allez devoir faire la même chose que lui, sans broncher. Si d’aventure vous vous y refusez pour une quelconque raison, ce cher Dévoreur vous sectionnera un doigt à l’aide de la tenaille, jusqu’à ce que vous n'en ailliez plus. Si jamais vous tenez jusqu’au bout des deux sessions, alors vous serez libre de retourner voir votre famille dès demain, si jamais vous en avez une. L’Arlequin tourna les talons, une légère larme s’échappant de l’une de ses deux prunelles. Bon courage, soyez forte et vous serez libre. C'est le prix à payer pour vos crimes audieux
Aussitôt le discours de ce valeureux second terminé, le jeu macabre du colosse écarlate commença. La lame de son couteau se porta tout d’abord sur l’intérieur de son bras, puis doucement, la lame glissa sur sa peau manquante d’écailles, dévoilant son magnifique sang écarlate. Ce jeu immonde dura une heure complète. Une heure pendant laquelle une pauvre femme, condamnée à tort, s’ouvrit sur tout le corps, laissant une flaque de son sang pur se dessiner sous sa silhouette de porcelaine. Son si doux visage, désormais meurtri, ses formes généreuses, désormais ouvertes, ses bras si doux, désormais poreux, absolument toutes les parties de son corps avaient été touchées mais, elle tenait bon, jusqu’au bout de cette première heure de torture. Le Boucher quant à lui, tenait également, son sourire carnassier devenant de plus en plus intense à chaque sillon écarlate dessiné sur sa peau déjà meurtrie. À la fin de cette heure, le corps recouvert de son précieux liquide, le colosse cornu raccompagna sa victime jusqu’à ses chaînes, puis, il la laissa pendue sur place, cette dernière s’étant évanouie par manque de sang. Avant de repartir, son armure en place, Le Boucher fit comprendre à l’Arlequin qu’il était temps de faire intervenir la médecin, afin de faire soigner les multitudes de plaies de la jeune femme à la peau de porcelaine, qu’elle soit prête pour le prochain round sanglant.
CENDRESDevant la geôle à laquelle il était affecté attendait l’Arlequin du petit homme vert. Sous son casque, permettant au Boucher de garder un air mystérieux, se dessinait un large sourire carnassier, ses dents se dévoilant légèrement à la faible lumière parvenant à se frayer un chemin entre les failles de sa visière. Peut-être l’Arlequin serait capable de percevoir ce sourire, si sa vision le lui permettait. Un sourire provoquant la peur et l’angoisse chez quiconque le voyait et, bien souvent, ceux qui le voyaient n’avaient pas la chance de pouvoir le décrire par la suite. Ses pas brisant le calme de cette prison le menèrent donc devant le second de Stadzank, qui était tout tremblant à l’idée de se retrouver une nouvelle fois enfermé avec le colosse écarlate. Normal, lorsque l’on sût de quoi ce psychopathe tout droit sorti d’un asile était capable. Le gobelin ouvrit la porte à celui faisant trois fois sa taille, puis, lui indiqua d’un faible geste de la main, qu’il fût temps de pénétrer dans la cellule des condamnés. Sans broncher, le Drakyn s’exécuta, laissant volontairement son armure frotter contre les parois de l’entrée, indiquant aux prisonniers que leur bourreau était avec eux, que la mort elle-même venait de pénétrer dans cette espace clôt.
Chacun des condamnés avait été tourné contre mur, à la demande du Boucher, de manière à ce que ceux-ci ne pussent le voir, seulement l’entendre. Il fit exprès d’avancer en une symphonie totalement décousue, appuyant chacun de ses pas sur le sol graveleux de la cellule, insistant la peur chez ceux qu’il allait pouvoir torturer à loisir. Arrivant proche du mur séparant sa cellule de celle de la vieille folle, le Boucher laissa une de ses prunelles carmines regarder dans le petit trou dans le mur. Puis il laissa un léger rictus s’échapper d’entre ses lèvres, un rictus à peine perceptible par quiconque se trouverait dans cette pièce macabre. Se redressant, les cliquetis causés par son armure résonnèrent dans l’entièreté de la pièce, alors qu’il se retournât et entama une marche vers les condamnés. Il marchait, passant devant chacun d’eux et, du bout de son index froid comme l’acier, il vint caresser le dos de chacun, provoquant instantanément un frisson dans l’entièreté de leur être. Le premier avait la peau bien trop raide pour ce qu’il comptât faire. Le second lui, possédait un dos écailleux, certainement un confrère Drakyn ou, une autre sale race dans le genre. Le troisième tiqua sa curiosité, une légère peau douce se faisant ressentir au travers du gantelet d’acier.
Un large sourire dissimulé sous ce casque d’acier écarlate, symbole des Dévoreurs, le colosse écarlate porta sa main droite sur l’épaule de la créature puis, il la fit lentement pivoter vers lui, laissant l’acier de ses chaînes grincer et crisser doucement. Des perles aussi noires que la nuit, perdues dans un océan azur, fixèrent avec effroi le Drakyn. Une magnifique chevelure dorée, descendant jusqu’à sa poitrine et, une légère cicatrice sur le bras. Devant lui se dessinait la silhouette d’une ravissante jeune femme au regard envoûtant. Exactement ce dont le Boucher avait besoin en cet instant, pour son ignominie prévue aujourd’hui. La pauvre humaine était apeurée devant la stature imposante, se dressant devant elle. D’un geste sec, le colosse écarlate tira sur l’attache des chaînes sur le plafond, détachant la pauvre humaine, alors qu’elle vint s’écraser au sol, incapable de tenir sur ses deux jambes. Contrairement à sa précédente victime, le Drakyn ne prévoyait pas de la traîner par les cheveux, non. Simplement, il la prit dans ses bras, sa douce peau venant caresser l’armure écarlate de l’incroyable Dévoreur. Ce dernier amena la jeune femme au centre de la pièce, puis il l’assit sur une simple chaise, avant de partir vers le râtelier où était déposées plusieurs armes.
Le Boucher, lentement, retira cette lourde carapace recouvrant le haut de son corps, dévoilant une peau meurtrie, sur laquelle étaient dessinées une multitude de cicatrices, forgées par la guerre. Plus de plastron, plus de gantelet, simplement sa peau écailleuse. Il avait tout de même gardé son casque, afin de garder cet air effrayant. Il porta chacune de ses mains sur la visière de son casque, puis il plia l’acier de ce dernier, dévoilant simplement sa bouche, défigurée par les combats et ces dix années passées en prison. De sa main droite, il vint saisir une tenaille puis, de sa main gauche, il vint s’équiper de deux lames parfaitement aiguisées, des petits couteaux tranchants comme un fil de rasoir. Il retourna doucement vers l’humaine, apeurée, puis il déposa l’une des deux lames sur les genoux de la femme et l’autre, sur sa propre chaise. Avec la tenaille, il vint rompre les liens de la magnifique humaine à la peau de porcelaine, puis il prit place face à elle. Ses prunelles écarlates vinrent capter les azurites de son vis-à-vis, une expression emplie d’interrogations se dessinant sur son visage, avant de se changer en horreur à la vue du sourire malsain que lui adressait le Boucher. L’Arlequin de Stadzank, mis au courant de la supercherie, s’approcha du Boucher et de la femme, tout tremblant, puis il se mit à expliquer la suite des événements, le colosse ne voulant point émettre le moindre son de sa bouche.
- Les règles du jeu sont très simples. Le grand cornu va user de sa lame pour ouvrir sa peau à différents endroits de son corps. Vous, ma chère petite dame, vous allez devoir faire la même chose que lui, sans broncher. Si d’aventure vous vous y refusez pour une quelconque raison, ce cher Dévoreur vous sectionnera un doigt à l’aide de la tenaille, jusqu’à ce que vous n'en ailliez plus. Si jamais vous tenez jusqu’au bout des deux sessions, alors vous serez libre de retourner voir votre famille dès demain, si jamais vous en avez une. L’Arlequin tourna les talons, une légère larme s’échappant de l’une de ses deux prunelles. Bon courage, soyez forte et vous serez libre. C'est le prix à payer pour vos crimes audieux
Aussitôt le discours de ce valeureux second terminé, le jeu macabre du colosse écarlate commença. La lame de son couteau se porta tout d’abord sur l’intérieur de son bras, puis doucement, la lame glissa sur sa peau manquante d’écailles, dévoilant son magnifique sang écarlate. Ce jeu immonde dura une heure complète. Une heure pendant laquelle une pauvre femme, condamnée à tort, s’ouvrit sur tout le corps, laissant une flaque de son sang pur se dessiner sous sa silhouette de porcelaine. Son si doux visage, désormais meurtri, ses formes généreuses, désormais ouvertes, ses bras si doux, désormais poreux, absolument toutes les parties de son corps avaient été touchées mais, elle tenait bon, jusqu’au bout de cette première heure de torture. Le Boucher quant à lui, tenait également, son sourire carnassier devenant de plus en plus intense à chaque sillon écarlate dessiné sur sa peau déjà meurtrie. À la fin de cette heure, le corps recouvert de son précieux liquide, le colosse cornu raccompagna sa victime jusqu’à ses chaînes, puis, il la laissa pendue sur place, cette dernière s’étant évanouie par manque de sang. Avant de repartir, son armure en place, Le Boucher fit comprendre à l’Arlequin qu’il était temps de faire intervenir la médecin, afin de faire soigner les multitudes de plaies de la jeune femme à la peau de porcelaine, qu’elle soit prête pour le prochain round sanglant.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 296
crédits : 1099
crédits : 1099
On me fit signe que c'était terminé.Le rire de la détenue resonna sur les parois de pierre tandis que je m'étais relevée pour ranger mes affaires. Je m'étais retournée pour la fixer, me répétant cette question qu'elle m'avait jetée,comme si elle m'avait envoyé un de ces pavés qui formé sa prison en plein visage. Pourtant, je ne montrais pas la moindre once de colère à son égard ni de plaisir de la voir ainsi maltraitée. Ce n'était pas la première fois que l'on se permettait de me surnommer par des noms d'oiseaux, encore moins que l'on me demandait de soigner des individus ignobles. Ceux-là même qui m'avaient marqué la peau .
''Et vous,qu'est-ce que cela vous fait que je ne vous déteste pas pour autant ?''
Répondis-je sans remuer les lèvres, sans laisser transparaitre autre chose que de la peine . Je remballais tout ce qui m'appartenait, consciente qu'il était inutile de discuter plus cette fois-ci, car elle était hostile. Comme l'avaient été ceux que j'avais tenté de sauver dans cette cale où j'avais été retenue prisonnière, me rappelant que le désespoir les avait mené à me supplier de les laisser mourir et que jamais, je n'avais pu m'y résoudre. Je ne comptais pas changer pour cette vieille dame, qu'elle ait commis des choses impardonnables ou non.
On me redirigea vers une chambre, ne m'attendant pas a devoir séjourner directement sur place. Je n'avais pas prévu ce cas de figure et je dus alors improviser dans cet espace trop grand que l'on m'avait attribué,regardant cette chambre sans rien osé toucher. Je ne me sentais pas vraiment à ma place face à toute cette opulence qui m'entourait. Mais je savais m'adapter,surtout en voyant un plateau avec des douceurs sucrées qui trônaient sur une table. Après un bon bain je m'allongeais dans le lit, me demandant comment faisaient ceux du palais pour dormir alors que dessous nous, des gens hurlaient et souffraient en silence.
N'arrivant à trouver le sommeil en pensant à cela et n'ayant pu sortir m'acheter un livre qui m'aurait certainement apaiser avant de m'endormir, je m'étais contentée de fixer le plafond, les bras croisés. Là ou je faisais voler par télékinésie un aigle que j'avais confectionné en pliant une feuille de papier souhaitant la bienvenue. Il finit par atterrir sur le lit quand mes paupières s'étaient fermées, l'enserrant contre ma poitrine en rêvant à ce moment précis,de le faire avec ma soeur jumelle.
On toqua à ma porte,sursautant sur le coup,n'ayant pas l'habitude que l'on me réveille et certainement pas en tambourinant de la sorte. Je n'étais pas du genre à trainer au lit, encore moins avec un tel boucan,percevant une certaine urgence. Je bondis du matelas, passant une main dans mes cheveux pour tenter de recoiffer certaines mèches rebelles ,en vain , ouvrant la porte ,mes yeux s'abaissant vers un individu qui me pria de me presser de rejoindre les geôles. Je lui demandais de m'attendre, refermant la porte, le temps que je m'habille et que je ferme mon sac que j'avais pris soin de nettoyer la veille.
Sans plus attendre, nous avions emprunté le même chemin qu'hier, plus rapidement peut-être maintenant que les présentations n'étaient plus à faire. Cependant, je remarquais que quelque chose avait changé,remarquant que derrière chaque visage que je croisais, une certaine angoisse s'était dessiné sur leur trait,comme s'ils avaient croisé une chose terrifiante. Je restais silencieuse malgré l'univers angoissant que je rejoignais, pliant encore plus mes ailes dans mon dos en m'engouffrant dans ce boyau carmin selon ou mes yeux se posaient, fixant le petit être vert que je reconnus en m'en approchant, me demandant pourquoi il tenait un instrument dans ses mains:
-Bonjour. Ou dois-je intervenir ?
Je ne pris pas la peine de m'étaler plus en politesses, n'étant nullement enjouée de me retrouver ici ni ce que je m'apprêtais à découvrir. La folie ne semblait pas seulement avoir imprégné les lieux ou les prisonniers mais bien aussi ceux qui semblaient prendre un certain plaisir à jouer avec ces vies qui n'en étaient plus à leurs yeux. Une certaine incompréhension pouvait se lire dans mes dioptases qui virent leur teinte s'assombrir lorsque le gobelin brassa deux fois son luth en chantant :
-Par là.
Pointant ensuite son instrument de musique en direction de la cellule de l'humaine mal en point.Je m'exécutais sans ajouter de commentaires qui laisseraient comprendre mon aversion pour ce genre de comportement, rejoignant ladite cellule tandis que des orbes apeurés se posèrent sur moi, hormis celle d'une jeune femme recouverte de sang. Certains regardèrent derrière mon dos, me retournant sans ne trouver rien d'autre que mon ombre. Je reportais mon attention sur l'angoisse des condamnés en train de scruter par moment le plafond qui étrangement, comporté des signes de frottements. Je fronçais des sourcils en me demandant si cela provenait d'une arme ou bien, d'autre chose.Je fis un signe avec ma main pour qu'ils comprennent que je ne comptais pas leur faire du mal,leur disant en avançant :
-Ne craignez rien,je suis ici pour la soigner . Ne vous approchez pas s'il vous plait.
Dis-je en rejoignant celle qui était inconsciente, desserrant ses chaines tout en analysant les plaies sur son corps marqué par le tranchant d'une lame. Mais étonnamment, elles semblaient toutes avoir été faites,par rapport à l'angle et leurs positions, par la détenue elle-même. Quelque peu perplexe, je me demandais à quel genre de torture elle avait dû s'adonner, a quel genre de peur elle avait dû faire face pour parvenir à s'infliger de ses propres mains ces entailles profondes, au point de l'avoir vidé d'une grande partie de son sang. Je l'adossais contre moi en m'asseyant,soupirant par ce triste spectacle,surtout sur une jeune femme.
Sans plus attendre, j'apposais mes mains sur chacune de ses blessures, refermant les plus graves tout en imaginant l'atrocité et la douleur de cet acte,sans jamais que je ne laisse cette vision ébranler mon rôle de Shekhikh . La seule chose qui me permettait de garder une certaine distance, de ne pas me laisser submerger par une empathie qui n'avait pas sa place ici. Lorsque la dernière entaille fut refermée, j'enlevais le sang sur son corps qui resterait marqué au fond d'elle , récupérant tous les tissus imbibés de sa souffrance. Incapable de lui restituer son sang ni de lui en fournir sans le nécessaire adéquat, je lui administrais en la faisant boire de l'eau, un complément prévenant les carences même si ce ne serait pas suffisant.
-Vous m'entendez ?
Demandais-je en la soutenant contre moi d'un bras, continuant avec l'autre de nettoyer son visage avec douceur, percevant enfin la couleur de ses yeux qui eurent du mal à rester ouvert. Ce fut à ce moment que l'on me fit signe de partir, ressentant comme un empressement.Ou plutôt, que je venais simplement d'apporter un répit en remettant sur pied la détenue, qui n'allait pas tarder à souffrir le martyre. Cela m'arracha un frisson d'imaginer qu'en lui tournant le dos pour m'en aller, ses cris allaient de nouveau retentir ici alors que moi, j'allais attendre dans ma chambre que l'on frappe de nouveau à ma porte.
''Et vous,qu'est-ce que cela vous fait que je ne vous déteste pas pour autant ?''
Répondis-je sans remuer les lèvres, sans laisser transparaitre autre chose que de la peine . Je remballais tout ce qui m'appartenait, consciente qu'il était inutile de discuter plus cette fois-ci, car elle était hostile. Comme l'avaient été ceux que j'avais tenté de sauver dans cette cale où j'avais été retenue prisonnière, me rappelant que le désespoir les avait mené à me supplier de les laisser mourir et que jamais, je n'avais pu m'y résoudre. Je ne comptais pas changer pour cette vieille dame, qu'elle ait commis des choses impardonnables ou non.
***
On me redirigea vers une chambre, ne m'attendant pas a devoir séjourner directement sur place. Je n'avais pas prévu ce cas de figure et je dus alors improviser dans cet espace trop grand que l'on m'avait attribué,regardant cette chambre sans rien osé toucher. Je ne me sentais pas vraiment à ma place face à toute cette opulence qui m'entourait. Mais je savais m'adapter,surtout en voyant un plateau avec des douceurs sucrées qui trônaient sur une table. Après un bon bain je m'allongeais dans le lit, me demandant comment faisaient ceux du palais pour dormir alors que dessous nous, des gens hurlaient et souffraient en silence.
N'arrivant à trouver le sommeil en pensant à cela et n'ayant pu sortir m'acheter un livre qui m'aurait certainement apaiser avant de m'endormir, je m'étais contentée de fixer le plafond, les bras croisés. Là ou je faisais voler par télékinésie un aigle que j'avais confectionné en pliant une feuille de papier souhaitant la bienvenue. Il finit par atterrir sur le lit quand mes paupières s'étaient fermées, l'enserrant contre ma poitrine en rêvant à ce moment précis,de le faire avec ma soeur jumelle.
***
On toqua à ma porte,sursautant sur le coup,n'ayant pas l'habitude que l'on me réveille et certainement pas en tambourinant de la sorte. Je n'étais pas du genre à trainer au lit, encore moins avec un tel boucan,percevant une certaine urgence. Je bondis du matelas, passant une main dans mes cheveux pour tenter de recoiffer certaines mèches rebelles ,en vain , ouvrant la porte ,mes yeux s'abaissant vers un individu qui me pria de me presser de rejoindre les geôles. Je lui demandais de m'attendre, refermant la porte, le temps que je m'habille et que je ferme mon sac que j'avais pris soin de nettoyer la veille.
Sans plus attendre, nous avions emprunté le même chemin qu'hier, plus rapidement peut-être maintenant que les présentations n'étaient plus à faire. Cependant, je remarquais que quelque chose avait changé,remarquant que derrière chaque visage que je croisais, une certaine angoisse s'était dessiné sur leur trait,comme s'ils avaient croisé une chose terrifiante. Je restais silencieuse malgré l'univers angoissant que je rejoignais, pliant encore plus mes ailes dans mon dos en m'engouffrant dans ce boyau carmin selon ou mes yeux se posaient, fixant le petit être vert que je reconnus en m'en approchant, me demandant pourquoi il tenait un instrument dans ses mains:
-Bonjour. Ou dois-je intervenir ?
Je ne pris pas la peine de m'étaler plus en politesses, n'étant nullement enjouée de me retrouver ici ni ce que je m'apprêtais à découvrir. La folie ne semblait pas seulement avoir imprégné les lieux ou les prisonniers mais bien aussi ceux qui semblaient prendre un certain plaisir à jouer avec ces vies qui n'en étaient plus à leurs yeux. Une certaine incompréhension pouvait se lire dans mes dioptases qui virent leur teinte s'assombrir lorsque le gobelin brassa deux fois son luth en chantant :
-Par là.
Pointant ensuite son instrument de musique en direction de la cellule de l'humaine mal en point.Je m'exécutais sans ajouter de commentaires qui laisseraient comprendre mon aversion pour ce genre de comportement, rejoignant ladite cellule tandis que des orbes apeurés se posèrent sur moi, hormis celle d'une jeune femme recouverte de sang. Certains regardèrent derrière mon dos, me retournant sans ne trouver rien d'autre que mon ombre. Je reportais mon attention sur l'angoisse des condamnés en train de scruter par moment le plafond qui étrangement, comporté des signes de frottements. Je fronçais des sourcils en me demandant si cela provenait d'une arme ou bien, d'autre chose.Je fis un signe avec ma main pour qu'ils comprennent que je ne comptais pas leur faire du mal,leur disant en avançant :
-Ne craignez rien,je suis ici pour la soigner . Ne vous approchez pas s'il vous plait.
Dis-je en rejoignant celle qui était inconsciente, desserrant ses chaines tout en analysant les plaies sur son corps marqué par le tranchant d'une lame. Mais étonnamment, elles semblaient toutes avoir été faites,par rapport à l'angle et leurs positions, par la détenue elle-même. Quelque peu perplexe, je me demandais à quel genre de torture elle avait dû s'adonner, a quel genre de peur elle avait dû faire face pour parvenir à s'infliger de ses propres mains ces entailles profondes, au point de l'avoir vidé d'une grande partie de son sang. Je l'adossais contre moi en m'asseyant,soupirant par ce triste spectacle,surtout sur une jeune femme.
Sans plus attendre, j'apposais mes mains sur chacune de ses blessures, refermant les plus graves tout en imaginant l'atrocité et la douleur de cet acte,sans jamais que je ne laisse cette vision ébranler mon rôle de Shekhikh . La seule chose qui me permettait de garder une certaine distance, de ne pas me laisser submerger par une empathie qui n'avait pas sa place ici. Lorsque la dernière entaille fut refermée, j'enlevais le sang sur son corps qui resterait marqué au fond d'elle , récupérant tous les tissus imbibés de sa souffrance. Incapable de lui restituer son sang ni de lui en fournir sans le nécessaire adéquat, je lui administrais en la faisant boire de l'eau, un complément prévenant les carences même si ce ne serait pas suffisant.
-Vous m'entendez ?
Demandais-je en la soutenant contre moi d'un bras, continuant avec l'autre de nettoyer son visage avec douceur, percevant enfin la couleur de ses yeux qui eurent du mal à rester ouvert. Ce fut à ce moment que l'on me fit signe de partir, ressentant comme un empressement.Ou plutôt, que je venais simplement d'apporter un répit en remettant sur pied la détenue, qui n'allait pas tarder à souffrir le martyre. Cela m'arracha un frisson d'imaginer qu'en lui tournant le dos pour m'en aller, ses cris allaient de nouveau retentir ici alors que moi, j'allais attendre dans ma chambre que l'on frappe de nouveau à ma porte.
Qwellaana discute en 009966
Citoyen du monde
Mégère
Messages : 125
crédits : 494
crédits : 494
Opération: Fais cracher mémé
Feat. les vilains reikois
Le Parfait d’Aurya, un véritable don des cieux à même de ravir les cœurs et détourner les hérétiques de leur fausse foi !
CRACK
Pour cette recette, il vous faudra :
Pâte à choux
125 ml (1/2 tasse) d’eau
125 ml (1/2 tasse) de lait
75 ml (1/3 tasse) de beurre non salé
1 ml (1/4 c. à thé) de sel
250 ml (1 tasse) de farine tout usage non blanchie
4 oeufs
60 ml (1/4 tasse) d’amandes émincées
Dorure
1 oeuf, légèrement battu
15 ml (1 c. à soupe) d’eau
CRACK
Praliné d'amandes
125 ml (1/2 tasse) de sucre
125 ml (1/2 tasse) d’amandes effilées
30 ml (2 c. à soupe) d’eau
Crème légère
7,5 ml (1 1/2 c. à thé) de gélatine
15 ml (1 c. à soupe) d’eau froid
75 ml (1/3 tasse) de sucre
30 ml (2 c. à soupe) de fécule de maïs
30 ml (2 c. à soupe) de farine tout usage non blanchie
1 oeuf
1 jaune d’oeuf
375 ml (1 1/2 tasse) de lait, chaud
15 ml (1 c. à soupe) d’amaretto (liqueur d’amandes
250 ml (1 tasse) de crème 35 %, fouettée
15 ml (1 c. à soupe) de sucre à glacer pour décore
Afin de préparer cette recette, il vous faudra …
CRACK
La douleur était telle qu’elle parvint à briser la concentration de Mégère, lui arrachant un nouveau cri perçant. Au moins, ses hurlements couvraient les vagissements du Gobelin, qui s’improvisait chanteur pendant que ses sbires actionnaient la manivelle de l’instrument de torture. La créature verte chantait si mal que s’était à se demander s’il ne s’agissait pas là de la véritable torture : être forcé d’écouter. La représentation arriva enfin à son terme, et la veille Fae retrouva enfin la solitude de sa geôle. Enfin, presque, car l’ancienne pouvait sentir le regard du rongeur qui lui servait de colocataire rivé sur elle. Une bestiole extrêmement vilaine aux petits yeux noirs, remplis de cruauté. Surmontant les vagues de douleurs causées par ses mouvements, l’agent des Titans lui rendit son regard, se promettant de l’emporter avec elle dans la mort.
Le temps passait, lentement, mais impossible pour Mégère de connaitre l’heure ou le jour. Complètement privée de ses repères, tiraillée par la faim et la douleur, il était facile de sombrer dans la folie dans ces conditions. Seule la foi de Mégère l’empêcher de basculer, foi renforcée par ses récentes épreuves au pied de l’Arbre-Monde de Bénédictus. Le rituel qu’ils avaient mené … l’entité qu’ils avaient invoquée … Des informations capitales pour leurs ennemis, que Mégère devait absolument garder secrètes. Si seulement ses tortionnaires pouvaient commettre une erreur, aller trop loin dans leur besogne, pour lui permettre d’emporter ses secrets dans la tombe …
Quelque chose était différent, cependant : la guérisseuse n’arrivait pas. Mégère pensait que le Gobelin l’enverrait à nouveau pour soigner ses blessures. Peut-être une première erreur de calcul de sa part ? De ce que la grand-mère avait pu voir, l’ignoble créature verte prenait du plaisir à torturer. Ne pas prodiguer de soins à sa vieille captive, c’était s’exposer au risque que son vieux corps lâche lors de la prochaine séance de torture.
Avec un peu de chance, il accorderait à Mégère le repos éternel sans le vouloir.
CRACK
Pour cette recette, il vous faudra :
Pâte à choux
125 ml (1/2 tasse) d’eau
125 ml (1/2 tasse) de lait
75 ml (1/3 tasse) de beurre non salé
1 ml (1/4 c. à thé) de sel
250 ml (1 tasse) de farine tout usage non blanchie
4 oeufs
60 ml (1/4 tasse) d’amandes émincées
Dorure
1 oeuf, légèrement battu
15 ml (1 c. à soupe) d’eau
CRACK
Praliné d'amandes
125 ml (1/2 tasse) de sucre
125 ml (1/2 tasse) d’amandes effilées
30 ml (2 c. à soupe) d’eau
Crème légère
7,5 ml (1 1/2 c. à thé) de gélatine
15 ml (1 c. à soupe) d’eau froid
75 ml (1/3 tasse) de sucre
30 ml (2 c. à soupe) de fécule de maïs
30 ml (2 c. à soupe) de farine tout usage non blanchie
1 oeuf
1 jaune d’oeuf
375 ml (1 1/2 tasse) de lait, chaud
15 ml (1 c. à soupe) d’amaretto (liqueur d’amandes
250 ml (1 tasse) de crème 35 %, fouettée
15 ml (1 c. à soupe) de sucre à glacer pour décore
Afin de préparer cette recette, il vous faudra …
CRACK
La douleur était telle qu’elle parvint à briser la concentration de Mégère, lui arrachant un nouveau cri perçant. Au moins, ses hurlements couvraient les vagissements du Gobelin, qui s’improvisait chanteur pendant que ses sbires actionnaient la manivelle de l’instrument de torture. La créature verte chantait si mal que s’était à se demander s’il ne s’agissait pas là de la véritable torture : être forcé d’écouter. La représentation arriva enfin à son terme, et la veille Fae retrouva enfin la solitude de sa geôle. Enfin, presque, car l’ancienne pouvait sentir le regard du rongeur qui lui servait de colocataire rivé sur elle. Une bestiole extrêmement vilaine aux petits yeux noirs, remplis de cruauté. Surmontant les vagues de douleurs causées par ses mouvements, l’agent des Titans lui rendit son regard, se promettant de l’emporter avec elle dans la mort.
Le temps passait, lentement, mais impossible pour Mégère de connaitre l’heure ou le jour. Complètement privée de ses repères, tiraillée par la faim et la douleur, il était facile de sombrer dans la folie dans ces conditions. Seule la foi de Mégère l’empêcher de basculer, foi renforcée par ses récentes épreuves au pied de l’Arbre-Monde de Bénédictus. Le rituel qu’ils avaient mené … l’entité qu’ils avaient invoquée … Des informations capitales pour leurs ennemis, que Mégère devait absolument garder secrètes. Si seulement ses tortionnaires pouvaient commettre une erreur, aller trop loin dans leur besogne, pour lui permettre d’emporter ses secrets dans la tombe …
Quelque chose était différent, cependant : la guérisseuse n’arrivait pas. Mégère pensait que le Gobelin l’enverrait à nouveau pour soigner ses blessures. Peut-être une première erreur de calcul de sa part ? De ce que la grand-mère avait pu voir, l’ignoble créature verte prenait du plaisir à torturer. Ne pas prodiguer de soins à sa vieille captive, c’était s’exposer au risque que son vieux corps lâche lors de la prochaine séance de torture.
Avec un peu de chance, il accorderait à Mégère le repos éternel sans le vouloir.
CENDRES
Affilié au Reike
Stadzank
Messages : 158
crédits : 1268
crédits : 1268
Info personnage
Race: Gobelin
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyal neutre
Rang: D
C’était juste, mais le Boucher avait réussi à s’arrêter à temps. Dame Qwellaana était arrivée tout juste pour sauver la petite humaine brune. Est-ce qu’elle passerait la journée ? Pas sûr, il y avait un deuxième entretien d’une heure de prévu avec le Dévoreur. Mais en observant son dernier petit jeu malsain, l’assassin espérait que petit à petit le Drakyn prenne enfin le temps de faire souffrir ses proies et que l’arrachage de membres trop subite ne créait chez lui qu’un goût d’inachevé. Il avait encore 4 prisonniers, enfin 3,5, pour parfaire son approche et devenir un maître de la douleur.
Stadzank, lui n’avait pas le droit à l’erreur. Pourtant, c’était plus que difficile de ne pas franchir la ligne rouge tant la vieille fae résistait avec une vaillance qui forçait le respect. Le chevalet avait déchiré tous ses tendons et avait été à la limite de l’écartèlement. On n’était pas passé très loin du drame et pourtant, il n’avait pas avancé d’un millimètre concernant l’interrogatoire.
Le docteur, lui, devait les prendre pour des fous et après tout, c’était tout un peu ce qu’ils étaient. Les costumes, le maquillage, la musique... Le gobelin s’en donnait à cœur joie et plus il passerait pour un déséquilibré plus il serait craint par sa captive pour son imprévisibilité. Bien sûr, il fallait redoubler d’ingéniosité dans ses interventions mais la force brute des services reikois avait échoué, alors il se devait d’ajouter ce petit quelque chose. Faire souffrir sans mise à mort était tout de même un sacré défi : mais l'épée-lige du Couple Impérial adorait ça, les défis !
Quelques heures après avoir quitté la cellule de Mégère, le Maître Barde débarqua à nouveau dans la pièce lugubre accompagné de ses quatre Arlequins. Il avait son luth en bandoulière et sifflotait un petit air enfantin. Il s’assit sur la petite chaise qui se trouvait non loin de la table et de la petite cage contenant le rat. Le gobelin taquina la bête en tapotant les barreaux de la cage et malgré la vélocité de la bestiole affamée, les petits doigts verts esquivèrent les morsures du rongeur.
Ah sacré kiki !
Puis son regard rouge se posa sur la vieille fae qui gisait sur sa paillasse, souffrant encore visiblement de la rupture de tous ses tendons.
Aidez-la à se présenter devant moi, j’crois qu’elle a un peu trop dansé à notre dernière représentation, c’est qu’on fatigue à un certain âge. Mais elle nous fera quand même l’honneur de pousser la chansonnette non ?
Les Arlequins n’attendirent pas vraiment la réponse de la captive. Ils s’en saisirent et la déposèrent lourdement au milieu de la pièce. Un crochet fût placé au niveau du chaînon qui reliait les menottes et une chaîne fut tendue pour relever la vielle fae par les bras, sollicitant encore une fois des tendons déjà arrachés précédemment.
Voilà je te propose un petit jeu : si tu chantes le refrain, on lâche la chaîne et si tu refuses, on la tend encore plus ! Tu vas voir je suis sûr que tu la connais, tu as même dû la chanter avec tes arrières arrières petits enfants... Ah si seulement je pouvais mettre la main dessus s’ils existent, on aurait pu bien s’amuser tous ensemble non ? Allez c’est parti !
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le Dévoreur n'y est pas
Si le Dévoreur y était
Il nous éviscérerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous éviscérera pas
Dévoreur, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Tandis que le ménestrel chantait et brassait les cordes de son luth, les Arlequins reprenaient en cœur la comptine.
SOYEZ TÉMOINS, hurla la vieille fae.
Ah non, la suite c’est, le gobelin fit une caricature de grosse voix, Je lustre ma Hache !
Puis l’assassin indiqua à ses hommes de relever un peu la chaîne et ne se firent pas prier pour s’exécuter.
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le Dévoreur n'y est pas
Si le Dévoreur y était
Il nous éviscérerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous éviscérera pas
Dévoreur, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
SOYEZ TÉMOINS, hurla encore l’agent des titans.
Pffff, J’arrose ma plante avec le sang d’mon dernier coiffeur.
En même temps rater une coupe au bol, un jour ou l’autre ça se paye. Les Arlequins regardèrent leur “Patron” qui haussa les épaules, après tout ils connaissaient les règles du “jeu”. La chanson reprit de plus belle tandis que la chaîne remontait encore d’un cran.
Soyez témoins, dans une tentative de hurlement qui commençait à ne plus masquer la douleur insoutenable que ressentait la petite mamie.
J’cherche ma tente dans ma banane... Euh sacoche !
Et la chaîne monta une nouvelle fois d’un cran. La captive était presque debout désormais. Mais la chanson était loin d’être finie...
Soyez témoins, une version très molle, la douleur devant probablement être en train de la submerger.
J’suis sur un p’tit crime de guerre, lâchez-moi la grappe !
Après une nouvelle petite remontée, Mégère était debout et peinait à trouver l’équilibre sur ses pointes de pied. La comptine reprit encore une fois.
Et contre toute attente, la fae marmonna les paroles de cet entêtant refrain. Fier de l’humiliation qu’il venait d’infliger à sa captive, le gobelin se rapprocha d’elle et beugla :
Plus fort, j’entends rien ! Et en plus ça chante “faux”...
Mais sa prisonnière ne dit mot. En fait elle avait tout simplement perdu conscience... Elle était allée jusqu’au bout : mais il avait réussi à atteindre, enfin, sa limite. Le souci c’est qu’elle était à deux doigts de lui claquer entre les doigts.
Relâchez ! Doucement... Voilà comme ça... Vous deux, déposez-la sur la paillasse. Toi, grouilles toi d’aller me chercher la FMR, on n’a pas le droit à l’erreur ! Allez, allez !
Alors que la porte de la cellule s’ouvrit pour laisser passer l’Arlequin qui faisait désormais office de “grouillot”, le gobelin aperçu l’armure caractéristique du Drakyn. Ce dernier était déjà en place pour aller faire son sale boulot et le petit être vert réalisa alors qu’il risquait de croiser Dame Qwellaana. Ou plutôt que cette dernière risquait de devoir soigner Mégère pendant une des plus belles compositions du “Boucher”. Il fallait vraiment avoir l’âme suicidaire pour expliquer à ce détraqué que son petit plaisir de l’après-midi allait être décalé et c'est pourquoi il n'en fit rien.
* Tant pis, elle doit survivre. Coûte que coûte. *
Stadzank, lui n’avait pas le droit à l’erreur. Pourtant, c’était plus que difficile de ne pas franchir la ligne rouge tant la vieille fae résistait avec une vaillance qui forçait le respect. Le chevalet avait déchiré tous ses tendons et avait été à la limite de l’écartèlement. On n’était pas passé très loin du drame et pourtant, il n’avait pas avancé d’un millimètre concernant l’interrogatoire.
Le docteur, lui, devait les prendre pour des fous et après tout, c’était tout un peu ce qu’ils étaient. Les costumes, le maquillage, la musique... Le gobelin s’en donnait à cœur joie et plus il passerait pour un déséquilibré plus il serait craint par sa captive pour son imprévisibilité. Bien sûr, il fallait redoubler d’ingéniosité dans ses interventions mais la force brute des services reikois avait échoué, alors il se devait d’ajouter ce petit quelque chose. Faire souffrir sans mise à mort était tout de même un sacré défi : mais l'épée-lige du Couple Impérial adorait ça, les défis !
Quelques heures après avoir quitté la cellule de Mégère, le Maître Barde débarqua à nouveau dans la pièce lugubre accompagné de ses quatre Arlequins. Il avait son luth en bandoulière et sifflotait un petit air enfantin. Il s’assit sur la petite chaise qui se trouvait non loin de la table et de la petite cage contenant le rat. Le gobelin taquina la bête en tapotant les barreaux de la cage et malgré la vélocité de la bestiole affamée, les petits doigts verts esquivèrent les morsures du rongeur.
Ah sacré kiki !
Puis son regard rouge se posa sur la vieille fae qui gisait sur sa paillasse, souffrant encore visiblement de la rupture de tous ses tendons.
Aidez-la à se présenter devant moi, j’crois qu’elle a un peu trop dansé à notre dernière représentation, c’est qu’on fatigue à un certain âge. Mais elle nous fera quand même l’honneur de pousser la chansonnette non ?
Les Arlequins n’attendirent pas vraiment la réponse de la captive. Ils s’en saisirent et la déposèrent lourdement au milieu de la pièce. Un crochet fût placé au niveau du chaînon qui reliait les menottes et une chaîne fut tendue pour relever la vielle fae par les bras, sollicitant encore une fois des tendons déjà arrachés précédemment.
Voilà je te propose un petit jeu : si tu chantes le refrain, on lâche la chaîne et si tu refuses, on la tend encore plus ! Tu vas voir je suis sûr que tu la connais, tu as même dû la chanter avec tes arrières arrières petits enfants... Ah si seulement je pouvais mettre la main dessus s’ils existent, on aurait pu bien s’amuser tous ensemble non ? Allez c’est parti !
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le Dévoreur n'y est pas
Si le Dévoreur y était
Il nous éviscérerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous éviscérera pas
Dévoreur, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Tandis que le ménestrel chantait et brassait les cordes de son luth, les Arlequins reprenaient en cœur la comptine.
SOYEZ TÉMOINS, hurla la vieille fae.
Ah non, la suite c’est, le gobelin fit une caricature de grosse voix, Je lustre ma Hache !
Puis l’assassin indiqua à ses hommes de relever un peu la chaîne et ne se firent pas prier pour s’exécuter.
Promenons-nous dans les bois
Pendant que le Dévoreur n'y est pas
Si le Dévoreur y était
Il nous éviscérerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous éviscérera pas
Dévoreur, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
SOYEZ TÉMOINS, hurla encore l’agent des titans.
Pffff, J’arrose ma plante avec le sang d’mon dernier coiffeur.
En même temps rater une coupe au bol, un jour ou l’autre ça se paye. Les Arlequins regardèrent leur “Patron” qui haussa les épaules, après tout ils connaissaient les règles du “jeu”. La chanson reprit de plus belle tandis que la chaîne remontait encore d’un cran.
- Refrain:
- Promenons-nous dans les bois
Pendant que le Dévoreur n'y est pas
Si le Dévoreur y était
Il nous éviscérerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous éviscérera pas
Dévoreur, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Soyez témoins, dans une tentative de hurlement qui commençait à ne plus masquer la douleur insoutenable que ressentait la petite mamie.
J’cherche ma tente dans ma banane... Euh sacoche !
Et la chaîne monta une nouvelle fois d’un cran. La captive était presque debout désormais. Mais la chanson était loin d’être finie...
- Refrain:
- Promenons-nous dans les bois
Pendant que le Dévoreur n'y est pas
Si le Dévoreur y était
Il nous éviscérerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous éviscérera pas
Dévoreur, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Soyez témoins, une version très molle, la douleur devant probablement être en train de la submerger.
J’suis sur un p’tit crime de guerre, lâchez-moi la grappe !
Après une nouvelle petite remontée, Mégère était debout et peinait à trouver l’équilibre sur ses pointes de pied. La comptine reprit encore une fois.
- Refrain:
- Promenons-nous dans les bois
Pendant que le Dévoreur n'y est pas
Si le Dévoreur y était
Il nous éviscérerait
Mais comme il n'y est pas
Il nous éviscérera pas
Dévoreur, y es-tu? Entends-tu? Que fais-tu?
Et contre toute attente, la fae marmonna les paroles de cet entêtant refrain. Fier de l’humiliation qu’il venait d’infliger à sa captive, le gobelin se rapprocha d’elle et beugla :
Plus fort, j’entends rien ! Et en plus ça chante “faux”...
Mais sa prisonnière ne dit mot. En fait elle avait tout simplement perdu conscience... Elle était allée jusqu’au bout : mais il avait réussi à atteindre, enfin, sa limite. Le souci c’est qu’elle était à deux doigts de lui claquer entre les doigts.
Relâchez ! Doucement... Voilà comme ça... Vous deux, déposez-la sur la paillasse. Toi, grouilles toi d’aller me chercher la FMR, on n’a pas le droit à l’erreur ! Allez, allez !
Alors que la porte de la cellule s’ouvrit pour laisser passer l’Arlequin qui faisait désormais office de “grouillot”, le gobelin aperçu l’armure caractéristique du Drakyn. Ce dernier était déjà en place pour aller faire son sale boulot et le petit être vert réalisa alors qu’il risquait de croiser Dame Qwellaana. Ou plutôt que cette dernière risquait de devoir soigner Mégère pendant une des plus belles compositions du “Boucher”. Il fallait vraiment avoir l’âme suicidaire pour expliquer à ce détraqué que son petit plaisir de l’après-midi allait être décalé et c'est pourquoi il n'en fit rien.
* Tant pis, elle doit survivre. Coûte que coûte. *
Le Colosse Écarlate
Le Boucher
Messages : 112
crédits : 1098
crédits : 1098
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: C
Fais Cracher Mémé
Feat. Stadzank, Qwellaana et Mégère
Suite au passage du médecin des forces médicale Reikoise, le Dévoreur revint au sein de cette geôle à l’atmosphère humide. Il avait pu écouter une certaine conversation parlant de la personne à charge de faire durer plus longtemps les condamnés à mort, une Valkyrie portant le doux nom de Qwellaana. Semblerait-il qu’elle dût une bonne personne, prête à venir en aide à son prochain. Mais alors, est-ce comme cela qu’elle possédât ? En venant soigner ceux qui de toute façon, allaient bientôt connaître la mort. Venir en aide en leur permettant de souffrir beaucoup plus longtemps ? Même si cela faisait grandement sourire le Drakyn, sous son casque d’acier de couleur écarlate, il ne trouvait pas cela logique. Certes, c’était toujours bon et, surtout pour lui, de faire perdurer la souffrance d’un être, surtout de ceux qui adulaient les titans. Mais, venant d’un médecin, cela était somme toute étrange. Mais, pourquoi pas. Les ordres étaient les ordres et tout le monde devaient obéir au désir de quelqu’un de supérieur, à l’exception du couple impérial, Tensai et Ayshara Ryssen. Enfin, la raison de la présence du Boucher au sein de cette cellule avait au moins le mérite de l’amuser un temps soit peu. C’était déjà cela.
En pénétrant dans sa cellule, l’acier de son armure frottant contre les parois de la porte, en un crissement strident à même de faire crisser les dents de ses victimes, le Boucher porta ses prunelles écarlates en direction des quatre condamnés restants. Chacun était face à lui et attendait patiemment que leur bourreau vînt les torturer avant de leur faire connaître la mort la plus effroyable qu’ils pussent imaginer. Il scrutait les trois prisonniers qu’il n’eût pas encore touchés et, il était ravi de voir que personne ne les avait affaiblis, si ce n’était le temps. Puis, son regard carmin, menaçant, annonçant la mort, se porta sur la prisonnière qu’il vît précédemment dans la journée, celle qui avait failli succomber à ses blessures. Elle avait été soignée par dame Qwellaana et, c’était un bon point. Au moins, elle pourrait souffrir encore longuement, très longuement. Laissant un large sourire se dessiner sous son casque écarlate, le Dévoreur s’approcha de la paroi séparant la cellule de Mégère et la sienne. Comme à son habitude, il porta un regard à travers le trou méticuleusement creusé dans le mur, afin d’observer ce qu’il se passât de l’autre côté. Stadzank était présent, habillé en barde et, malheureusement, il se mit à chanter.
Des mots insultants s’échappaient d’entre les lèvres meurtries du Boucher, avec une voix tout aussi grave qu’évoquant le mépris qu’il ressentît à l’encontre du gobelin. Une voix voulant tout dire. Les paroles de cette chanson était absurde. Même pour Le Boucher, c’était une véritable torture auditive. En plus, il osait prononcer le nom des Dévoreurs avec une telle vulgarité. Oui, la petite merde verte méritait amplement qu’un valeureux guerrier la déchiquette en deux. Chaque fois que le nom de la troupe d’Alasker était prononcé, le mur encaissa une frappe du Dévoreur, l’onde provoquée par cette dernière faisait trembler les chaînes présentes dans les deux geôles, faisant trembler ceux qui y étaient attachés. Une première frappe, qui fit trembler les salles, mais rien de plus. Une seconde frappe, qui fissura légèrement le mur du côté du Dévoreur. Et ainsi de suite. La main du Boucher, malgré son gantelet lui permettant une protection efficace, commença à s’ensanglanter d’elle-même, alors que ce dernier continuât de frapper, sans s’arrêter. Mais, cela n’avait point l’air de gêner Stadzank. D’ailleurs, son Arlequin avait eu l’intelligence de venir voir le Dévoreur pour le calmer mais, il devint rapidement une tâche verte sur les pavés muraux. Puis, le mur rocailleux céda sous la pression des coups du Drakyn, les pierres volant en éclat. L’un d’eux, bien trop gros, arriva dans la tête de Mégère, la faisant éclater à son contact. Fort heureusement pour le colosse écarlate, Stadzank avait été épargné par les débris de roches. Le joyeux barde était désormais face à la répugnante créature. Un sourire malsain fleurit sous le casque écarlate du Boucher, tandis que ce dernier s’avançât dans la geôle de feu la fae, laissant ses cornes frotter sur le plafond. Il ne prit même pas la peine de s’abaisser pour pénétrer dans la pièce, ses grognements parlant d’eux mêmes. Ses prunelles écarlates s’ancrèrent sans trop attendre sur la petite merde verte et, en un claquement de doigts, le colosse faisait face au gobelin, à quelques centimètres de ce dernier. Il porta sa main autour de son cou, l’acier de son armure frottant en un crissement épouvantable. Puis, d’un mouvement sec, il leva la misérable créature. De sa main droite, il saisit les pieds de celui-ci et, de sa main gauche, il empoigna son torse. De toute ses forces, il tirait des deux côtés, tentant de séparer le barde en deux. Et, dans des hurlements de douleur, le gobelin céda par lui-même.
Soudain, Le Boucher revint à lui-même, la petite créature ayant enfin fini ses horribles chants. Doucement, il se retourna, les cliquetis provoqués par son armure se réverbérant sur toutes les parois de la geôle. De nouveau, un horrible sourire malsain se dessina sous son casque écarlate, ses prunelles se dirigeant droit vers la pauvre femme qu’il eût à torturer plus tôt. D’un pas léger, mais d’une démarche décousue, il s’avança en direction de la pauvre femme à la peau de porcelaine mais, désormais meurtrie par ses propres actes. Les énormes mains du colosse vinrent caresser la douce peau de son visage, tendrement, avant qu’elle ne se fît empoigner férocement par sa belle chevelure d’or. De son autre main, il la libéra de ses entraves puis, par les cheveux, il la tira jusqu’au centre de la pièce. Il ne comptait pas la tuer, non, loin de là. Les ordres étaient clairs et, il fallait un minimum faire durer le plaisir. Alors, pendant une longue heure, l’humaine à la peau de porcelaine aurait à subir diverses tortures. Tout d’abord, le Boucher lui appliqua le fer rouge sur ses deux épaules puis, au centre de son ventre, sur le nombril. Ensuite, il s’en servit comme d’un sac de frappes, s’amusant à frapper modérément sur son ventre et sur sa poitrine, lui arrachant des cris de douleur, ou de plaisir, intense. Puis il recommença à lui appliquer le fer rouge, mais cette fois-ci, sur les mollets. Et il recommença à frapper. Tout ce spectacle absurde dura une longue heure. Une heure durant laquelle la pauvre femme hurlait de douleur. Des cris faisant frissonner la moindre personne aux alentours, peut-être même la vieille folle génocidaire se trouvant dans la geôle adjacente.
CENDRESEn pénétrant dans sa cellule, l’acier de son armure frottant contre les parois de la porte, en un crissement strident à même de faire crisser les dents de ses victimes, le Boucher porta ses prunelles écarlates en direction des quatre condamnés restants. Chacun était face à lui et attendait patiemment que leur bourreau vînt les torturer avant de leur faire connaître la mort la plus effroyable qu’ils pussent imaginer. Il scrutait les trois prisonniers qu’il n’eût pas encore touchés et, il était ravi de voir que personne ne les avait affaiblis, si ce n’était le temps. Puis, son regard carmin, menaçant, annonçant la mort, se porta sur la prisonnière qu’il vît précédemment dans la journée, celle qui avait failli succomber à ses blessures. Elle avait été soignée par dame Qwellaana et, c’était un bon point. Au moins, elle pourrait souffrir encore longuement, très longuement. Laissant un large sourire se dessiner sous son casque écarlate, le Dévoreur s’approcha de la paroi séparant la cellule de Mégère et la sienne. Comme à son habitude, il porta un regard à travers le trou méticuleusement creusé dans le mur, afin d’observer ce qu’il se passât de l’autre côté. Stadzank était présent, habillé en barde et, malheureusement, il se mit à chanter.
Des mots insultants s’échappaient d’entre les lèvres meurtries du Boucher, avec une voix tout aussi grave qu’évoquant le mépris qu’il ressentît à l’encontre du gobelin. Une voix voulant tout dire. Les paroles de cette chanson était absurde. Même pour Le Boucher, c’était une véritable torture auditive. En plus, il osait prononcer le nom des Dévoreurs avec une telle vulgarité. Oui, la petite merde verte méritait amplement qu’un valeureux guerrier la déchiquette en deux. Chaque fois que le nom de la troupe d’Alasker était prononcé, le mur encaissa une frappe du Dévoreur, l’onde provoquée par cette dernière faisait trembler les chaînes présentes dans les deux geôles, faisant trembler ceux qui y étaient attachés. Une première frappe, qui fit trembler les salles, mais rien de plus. Une seconde frappe, qui fissura légèrement le mur du côté du Dévoreur. Et ainsi de suite. La main du Boucher, malgré son gantelet lui permettant une protection efficace, commença à s’ensanglanter d’elle-même, alors que ce dernier continuât de frapper, sans s’arrêter. Mais, cela n’avait point l’air de gêner Stadzank. D’ailleurs, son Arlequin avait eu l’intelligence de venir voir le Dévoreur pour le calmer mais, il devint rapidement une tâche verte sur les pavés muraux. Puis, le mur rocailleux céda sous la pression des coups du Drakyn, les pierres volant en éclat. L’un d’eux, bien trop gros, arriva dans la tête de Mégère, la faisant éclater à son contact. Fort heureusement pour le colosse écarlate, Stadzank avait été épargné par les débris de roches. Le joyeux barde était désormais face à la répugnante créature. Un sourire malsain fleurit sous le casque écarlate du Boucher, tandis que ce dernier s’avançât dans la geôle de feu la fae, laissant ses cornes frotter sur le plafond. Il ne prit même pas la peine de s’abaisser pour pénétrer dans la pièce, ses grognements parlant d’eux mêmes. Ses prunelles écarlates s’ancrèrent sans trop attendre sur la petite merde verte et, en un claquement de doigts, le colosse faisait face au gobelin, à quelques centimètres de ce dernier. Il porta sa main autour de son cou, l’acier de son armure frottant en un crissement épouvantable. Puis, d’un mouvement sec, il leva la misérable créature. De sa main droite, il saisit les pieds de celui-ci et, de sa main gauche, il empoigna son torse. De toute ses forces, il tirait des deux côtés, tentant de séparer le barde en deux. Et, dans des hurlements de douleur, le gobelin céda par lui-même.
Soudain, Le Boucher revint à lui-même, la petite créature ayant enfin fini ses horribles chants. Doucement, il se retourna, les cliquetis provoqués par son armure se réverbérant sur toutes les parois de la geôle. De nouveau, un horrible sourire malsain se dessina sous son casque écarlate, ses prunelles se dirigeant droit vers la pauvre femme qu’il eût à torturer plus tôt. D’un pas léger, mais d’une démarche décousue, il s’avança en direction de la pauvre femme à la peau de porcelaine mais, désormais meurtrie par ses propres actes. Les énormes mains du colosse vinrent caresser la douce peau de son visage, tendrement, avant qu’elle ne se fît empoigner férocement par sa belle chevelure d’or. De son autre main, il la libéra de ses entraves puis, par les cheveux, il la tira jusqu’au centre de la pièce. Il ne comptait pas la tuer, non, loin de là. Les ordres étaient clairs et, il fallait un minimum faire durer le plaisir. Alors, pendant une longue heure, l’humaine à la peau de porcelaine aurait à subir diverses tortures. Tout d’abord, le Boucher lui appliqua le fer rouge sur ses deux épaules puis, au centre de son ventre, sur le nombril. Ensuite, il s’en servit comme d’un sac de frappes, s’amusant à frapper modérément sur son ventre et sur sa poitrine, lui arrachant des cris de douleur, ou de plaisir, intense. Puis il recommença à lui appliquer le fer rouge, mais cette fois-ci, sur les mollets. Et il recommença à frapper. Tout ce spectacle absurde dura une longue heure. Une heure durant laquelle la pauvre femme hurlait de douleur. Des cris faisant frissonner la moindre personne aux alentours, peut-être même la vieille folle génocidaire se trouvant dans la geôle adjacente.
Tourbillon de douceur
Qwellaana Airdeoza
Messages : 296
crédits : 1099
crédits : 1099
Entièrement recouverte de taches écarlates provenant de la blessée que je venais de soigner, je m'éloignais à contre coeur d'elle, lui jetant un dernier regard empreint de peine. J'étais consciente que si elle était ici, ce n'était pas pour rien malgré cela, je ne pouvais me resigner à trouver un quelconque plaisir à ce qu'on la fasse souffrir les autres de façon inhumaine. C'était sans doute parce que j'étais une jeune valkyrie trop empathique qui me faisait réagir ainsi, ne me permettait pas de voir cette situation avec un recul suffisant. Mais assez pour ne pas interférer ni refuser ce rôle qui reposait encore une fois sur mes ailes.
Je n'eus pas beaucoup de répit, juste de quoi me changer et laver mon corps de ce sang qui n'était pas le mien que de nouveau, on me rappela. Je me demandais dans quel état j'allais la retrouvée, convaincus que l'on était venu quérir mon aide pour cette dernière. Je me dépéchais, arpentant ce lieu sordide qui paraissait encore plus étouffant qu'avant. Il y avait comme une aura malsaine et surtout,des bruits qui ne pouvaient laisser aucun doute sur ce qui se tramait.
D'un pas rapide, je me mis face à la cage où la jeune femme hurlait,enserrant un barreau avec ma main parce que je voyais, j'entendais. La voir ainsi se faire malmener par cet ignoble cornu me dévia un instant de la raison de ma venue, ne pouvant détacher mes orbes de ce qui était insoutenable pour une personne qui chérissait la vie comme moi.Je dus me retenir de ne pas m'interposer qu'importe à quel point le colosse était effrayant,serrant encore plus fort le metal froid sous mes doigts.Mais le drôle d'individus qui était venu me chercher me rappela que je n'étais pas là pour elle mais pour celle qui se trouvait à côté. Je fermais un instant les yeux, retrouvant mon calme ,mon rôle de Shekhikh qui me permit d'aller là où se trouvait ma priorité.
Je parle bien sûr de la vieille dame qui n'avait pas dû être épargnée elle aussi,m'en rendant compte à mesure que je m'avançais vers sa silhouette à quel point cela avait été le cas.Elle resta allongée au sol,sans même m'adresser un regard ni même bouger. Et pour cause, elle semblait comme désarticuler lorsque je l'adossais au mur ,totalement inconsciente . J'avais rapproché mon sac tout en laissant une certaine distance, histoire qu'elle ne tente pas de récupérer de quoi me blesser à son réveil.
-Mais qu'est-ce qu'ils vous ont fait ?....Vous m'entendez?
Dis-je en regardant les marques sur ses bras et ses jambes, la couleur de certains de ses tissus qui semblaient avoir subi une tension épouvantable au point que ses membres semblaient inertes à présent, rendant le moindre mouvement impossible. Je ne savais pas avec quoi exactement mais ils avaient vraisemblablement rompu ses ligaments. Des enflements et des hématomes caractéristiques ressortaient des zones atteintes ne laissant aucun doute.
Je passais un tissu imbibé d'eau sur son visage avec douceur pour qu'elle revienne à elle, la maintenant contre mon épaule en m'asseyant à côté d'elle. De loin, on pourrait croire qu'elle dormait contre une amie, libérant l'une de mes mains pour commencer à la soigner . Je crus percevoir qu'elle commençait à se réveiller,continuant de traiter les zones atteintes sans discontinuer,obligée de changer de position pour pouvoir atteindre les autres,m'agenouillant en face d'elle tout en la tenant d'un bras.Par télépathie, je tentais de lui dire en espérant qu'elle puisse m'entendre:
''Écoutez, je ne suis au courant de rien,seulement qu'ils cherchent à obtenir quelque chose de vous . Je ne voudrais pas que vous pensiez que toute cette histoire m'intéresse mais, sachez que l'on m'a réquisitionné ici pour une durée indéterminée de toute évidence.''
Je marquais un silence pour qu'elle comprenne ce que cela voulait dire pour nous deux si jamais elle m'avait écouté. Comme quoi nous risquons de nous côtoyer pendant un long moment si elle continuait à tenir tête ainsi. Puis les hurlements de la malheureuse à côté ,à la hauteur de la douleur qu'on lui infligeait, resonnaient si fort qu'on ne pouvait discuter directement.Je posais mes mains sur d'autres articulations, une vive lumière sortant de mes paumes,permettant aux ligaments de se joindre entre eux afin que leurs extrémités soient à nouveau réunis, permettant à la vieille dame de pouvoir se mouvoir.
Je finis par poser ma dextre sur son épaule meurtrie afin de la soigner, me détournant légèrement d'elle pour attraper un linge propre dans l'une des sacoches accrochées à ma ceinture. Mes dioptases se posèrent en direction du mur où l'on pouvait entendre des bruits étouffés,des sanglots qui ne pouvaient me laisser totalement de marbre même si je devais me concentrer sur la vieille dame,lui disant sans remuer les lèvres :
''Je ne prétends pas que vous confier puisse vous assurer de meilleures conditions ni votre liberté mais, j'ose croire que vous pourriez trouver un compromis. Du moins , avec la personne que vous souhaitez vouloir établir un dialogue. .''
***
Je n'eus pas beaucoup de répit, juste de quoi me changer et laver mon corps de ce sang qui n'était pas le mien que de nouveau, on me rappela. Je me demandais dans quel état j'allais la retrouvée, convaincus que l'on était venu quérir mon aide pour cette dernière. Je me dépéchais, arpentant ce lieu sordide qui paraissait encore plus étouffant qu'avant. Il y avait comme une aura malsaine et surtout,des bruits qui ne pouvaient laisser aucun doute sur ce qui se tramait.
D'un pas rapide, je me mis face à la cage où la jeune femme hurlait,enserrant un barreau avec ma main parce que je voyais, j'entendais. La voir ainsi se faire malmener par cet ignoble cornu me dévia un instant de la raison de ma venue, ne pouvant détacher mes orbes de ce qui était insoutenable pour une personne qui chérissait la vie comme moi.Je dus me retenir de ne pas m'interposer qu'importe à quel point le colosse était effrayant,serrant encore plus fort le metal froid sous mes doigts.Mais le drôle d'individus qui était venu me chercher me rappela que je n'étais pas là pour elle mais pour celle qui se trouvait à côté. Je fermais un instant les yeux, retrouvant mon calme ,mon rôle de Shekhikh qui me permit d'aller là où se trouvait ma priorité.
Je parle bien sûr de la vieille dame qui n'avait pas dû être épargnée elle aussi,m'en rendant compte à mesure que je m'avançais vers sa silhouette à quel point cela avait été le cas.Elle resta allongée au sol,sans même m'adresser un regard ni même bouger. Et pour cause, elle semblait comme désarticuler lorsque je l'adossais au mur ,totalement inconsciente . J'avais rapproché mon sac tout en laissant une certaine distance, histoire qu'elle ne tente pas de récupérer de quoi me blesser à son réveil.
-Mais qu'est-ce qu'ils vous ont fait ?....Vous m'entendez?
Dis-je en regardant les marques sur ses bras et ses jambes, la couleur de certains de ses tissus qui semblaient avoir subi une tension épouvantable au point que ses membres semblaient inertes à présent, rendant le moindre mouvement impossible. Je ne savais pas avec quoi exactement mais ils avaient vraisemblablement rompu ses ligaments. Des enflements et des hématomes caractéristiques ressortaient des zones atteintes ne laissant aucun doute.
Je passais un tissu imbibé d'eau sur son visage avec douceur pour qu'elle revienne à elle, la maintenant contre mon épaule en m'asseyant à côté d'elle. De loin, on pourrait croire qu'elle dormait contre une amie, libérant l'une de mes mains pour commencer à la soigner . Je crus percevoir qu'elle commençait à se réveiller,continuant de traiter les zones atteintes sans discontinuer,obligée de changer de position pour pouvoir atteindre les autres,m'agenouillant en face d'elle tout en la tenant d'un bras.Par télépathie, je tentais de lui dire en espérant qu'elle puisse m'entendre:
''Écoutez, je ne suis au courant de rien,seulement qu'ils cherchent à obtenir quelque chose de vous . Je ne voudrais pas que vous pensiez que toute cette histoire m'intéresse mais, sachez que l'on m'a réquisitionné ici pour une durée indéterminée de toute évidence.''
Je marquais un silence pour qu'elle comprenne ce que cela voulait dire pour nous deux si jamais elle m'avait écouté. Comme quoi nous risquons de nous côtoyer pendant un long moment si elle continuait à tenir tête ainsi. Puis les hurlements de la malheureuse à côté ,à la hauteur de la douleur qu'on lui infligeait, resonnaient si fort qu'on ne pouvait discuter directement.Je posais mes mains sur d'autres articulations, une vive lumière sortant de mes paumes,permettant aux ligaments de se joindre entre eux afin que leurs extrémités soient à nouveau réunis, permettant à la vieille dame de pouvoir se mouvoir.
Je finis par poser ma dextre sur son épaule meurtrie afin de la soigner, me détournant légèrement d'elle pour attraper un linge propre dans l'une des sacoches accrochées à ma ceinture. Mes dioptases se posèrent en direction du mur où l'on pouvait entendre des bruits étouffés,des sanglots qui ne pouvaient me laisser totalement de marbre même si je devais me concentrer sur la vieille dame,lui disant sans remuer les lèvres :
''Je ne prétends pas que vous confier puisse vous assurer de meilleures conditions ni votre liberté mais, j'ose croire que vous pourriez trouver un compromis. Du moins , avec la personne que vous souhaitez vouloir établir un dialogue. .''
Qwellaana discute en 009966
Citoyen du monde
Mégère
Messages : 125
crédits : 494
crédits : 494
Opération: Fais cracher mémé
Feat. les vilains reikois
Le Sublime de Lothab, une création quasi divine débordant de saveur et de caractère. Un goût puissant face auquel personne ne peut résister, pas même les plus hérétiques !
SOYEZ TEMOINS !
Pour cette recette, il vous faudra :
Crème
Lait 1/2 écrémé (50 cl)
Œufs (3 pièces)
Sucre en poudre (100 g)
Farine de blé (50 g)
Crème liquide entière (30 cl)
Gousse de vanille (1 pièce)
Soyez … témoins …
Sauce
Sucre en poudre (150 g)
Beurre demi-sel (50 g)
Crème liquide entière (20 cl)
Dressage
Sucre glace (20 g)
Afin de préparer cette recette, il vous faudra tout d’abord …
Promenons-nous … dans les bois …
Tout le monde avait ses limites, même une fanatique endurcie comme Mégère. Celle qui avait infligé les pires sévices aux citoyens du Reike se trouvait maintenant à la même place de ses victimes, face à un tortionnaire qui aimait manifestement son travail. Ses précédentes blessures, n’ayant pas été soignées, rendaient la torture d’aujourd’hui tellement insupportable que la vieille Fae avait finalement montré une faille dans son armure. Infime, tellement petite comparée aux efforts déployés par la partie adverse, mais Mégère avait fini par montrer que le bouclier de sa foi pouvait être endommagé. Heureusement, l’ancienne avait perdu connaissance avant de donner l’occasion aux Reikois d’en profiter.
Quand la captive reprit connaissance, le mana de soin était déjà à l’œuvre, car la guérisseuse se trouvait à ses côtés. Ses tendons reprenaient leur longueur normale, ses fibres musculaires déchirées se reconstruisaient lentement, ses nerfs à vif se remettait doucement de la torture. A nouveau, la grand-mère s’autorisa un soupir de soulagement, avant que les hurlements provenant de la pièce adjacente lui rappellent la dure réalité. La guérisseuse qui se tenait à son chevet était de loin la plus grande menace en ces lieux. Les tortionnaires avaient peut-être réussi à briser ses défenses, mais ils avaient dû pousser la grand-mère jusqu’à l’article de la mort pour y parvenir. Encore un peu, et Mégère aurait pu emporter ses secrets dans la tombe, mais cette opportunité venait d’être ruinée par l’intervention de la soigneuse ! Maintenant, les tortionnaires savaient qu’ils pourraient faire craquer Mégère à nouveau !
Une situation catastrophique pour la vieille Fae, dont les yeux s’écarquillaient de plus en plus à mesure qu’elle en réalisait la gravité. Il lui fallait absolument réagir avant que les informations en sa possession ne se retrouvent entre les mains des impériaux ! Et la clé de sa réussite … se trouvait à deux pas, complètement concentrée sur les soins, déblatérant des inepties de temps à autre. Mégère se pencha doucement, faisant mine de défaillir pour que la rebec se penche vers elle … puis se jeta en avant pour la mordre au cou, ce que Mégère espérait être la jugulaire. De nouveaux cris emplirent la cellule, ceux de la jeune femme aux cheveux cendrés alors que la vieille Fae serrait les mâchoires toujours plus fort. Quelques secondes passèrent avant que la fanatique soit repoussée, la bouche en sang, crachant ce qu’elle avait réussi à arracher avec des dents.
La grand-mère avait réussi à occasionner des dégâts, mais impossible de savoir si un point vital avait été touché, car de violents vertiges la firent perdre connaissance à nouveau. Le sourire qui s’épanouissait sur ses lèvres, en revanche, était plus éloquent que n’importe quel discours illuminé.
SOYEZ TEMOINS !
Pour cette recette, il vous faudra :
Crème
Lait 1/2 écrémé (50 cl)
Œufs (3 pièces)
Sucre en poudre (100 g)
Farine de blé (50 g)
Crème liquide entière (30 cl)
Gousse de vanille (1 pièce)
Soyez … témoins …
Sauce
Sucre en poudre (150 g)
Beurre demi-sel (50 g)
Crème liquide entière (20 cl)
Dressage
Sucre glace (20 g)
Afin de préparer cette recette, il vous faudra tout d’abord …
Promenons-nous … dans les bois …
Tout le monde avait ses limites, même une fanatique endurcie comme Mégère. Celle qui avait infligé les pires sévices aux citoyens du Reike se trouvait maintenant à la même place de ses victimes, face à un tortionnaire qui aimait manifestement son travail. Ses précédentes blessures, n’ayant pas été soignées, rendaient la torture d’aujourd’hui tellement insupportable que la vieille Fae avait finalement montré une faille dans son armure. Infime, tellement petite comparée aux efforts déployés par la partie adverse, mais Mégère avait fini par montrer que le bouclier de sa foi pouvait être endommagé. Heureusement, l’ancienne avait perdu connaissance avant de donner l’occasion aux Reikois d’en profiter.
Quand la captive reprit connaissance, le mana de soin était déjà à l’œuvre, car la guérisseuse se trouvait à ses côtés. Ses tendons reprenaient leur longueur normale, ses fibres musculaires déchirées se reconstruisaient lentement, ses nerfs à vif se remettait doucement de la torture. A nouveau, la grand-mère s’autorisa un soupir de soulagement, avant que les hurlements provenant de la pièce adjacente lui rappellent la dure réalité. La guérisseuse qui se tenait à son chevet était de loin la plus grande menace en ces lieux. Les tortionnaires avaient peut-être réussi à briser ses défenses, mais ils avaient dû pousser la grand-mère jusqu’à l’article de la mort pour y parvenir. Encore un peu, et Mégère aurait pu emporter ses secrets dans la tombe, mais cette opportunité venait d’être ruinée par l’intervention de la soigneuse ! Maintenant, les tortionnaires savaient qu’ils pourraient faire craquer Mégère à nouveau !
Une situation catastrophique pour la vieille Fae, dont les yeux s’écarquillaient de plus en plus à mesure qu’elle en réalisait la gravité. Il lui fallait absolument réagir avant que les informations en sa possession ne se retrouvent entre les mains des impériaux ! Et la clé de sa réussite … se trouvait à deux pas, complètement concentrée sur les soins, déblatérant des inepties de temps à autre. Mégère se pencha doucement, faisant mine de défaillir pour que la rebec se penche vers elle … puis se jeta en avant pour la mordre au cou, ce que Mégère espérait être la jugulaire. De nouveaux cris emplirent la cellule, ceux de la jeune femme aux cheveux cendrés alors que la vieille Fae serrait les mâchoires toujours plus fort. Quelques secondes passèrent avant que la fanatique soit repoussée, la bouche en sang, crachant ce qu’elle avait réussi à arracher avec des dents.
La grand-mère avait réussi à occasionner des dégâts, mais impossible de savoir si un point vital avait été touché, car de violents vertiges la firent perdre connaissance à nouveau. Le sourire qui s’épanouissait sur ses lèvres, en revanche, était plus éloquent que n’importe quel discours illuminé.
CENDRES
Page 1 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum