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Il observa Aelle reprendre son ustensile, visiblement déçue du manque de soutien de Rowena. Elle s'éloigna la mine basse. Shan, lui, se retourna vers la jeune femme et hocha la tête, juste au moment ou elle vint carrément se coller contre lui, enlaçant son bras du sien. Il rougit un peu, ne pouvant empêcher un bref tremblement, mais ne refusa pas le contact.
- Je ne sais pas si ce sera a ton goût...mais je peux te montrer quelques endroits que personne ne connaît, même les habitants d'ici. Des reliques du passés.
Il engagea la marche, la présence de la sirène forte dans son esprit, lui faisant légèrement trembler les lignes du front plus visible qu'a l'accoutumé. Avec sa tenue aéré, elle était charmante, et sa féminité était palpable. Il souffla discrètement, et essaya de mieux la cerné.
Elle avait l'air souriante, joyeuse, mais il y avait, de son point de vu, une petite expression qui de temps en temps, l'a ramener a quelque chose.
Elle n'avait pas vraiment parlée du résumer de sa journée avec Tagar, et a vrai dire, il voulait absolument éviter de lui faire croire qu'il était agacé qu'elle aille avec un autre ami, alors que pas du tout. A moins que ne pas demander pouvait lui faire croire justement qu'il était jaloux ? C’était compliqué, peu importe son choix, il semblait arriver au même résultat.
- C'est dans les petites rues. Un petit bâtiment abandonné. Je te raconterais son histoire la bas. Je pense que personne ne connaît cet endroit a part moi, ici. Ce...ce n''est rien par rapport a ce que tu pourra voir au palais ou avec Tagar, mais...personnellement, je préfère.
Il l'a fit d'ailleurs obliqué dans une ruelle plus étroite, bien moins peuplé soudainement, et en quelques instants de marche, la rue fut loin derrière eux, et il n'y eu quasiment plus aucune présence autour, ou derrière. Plus de bruit. Plus rien du brouhaha habituel que l'on pouvait entendre dans la plupart des rues des villes fortement peuplés comme Ikusa.
- Dis moi je...je ne veux pas dire n'importe quoi mais...j'ai l'impression que tu as quelque chose en tête, depuis ce matin. Il est arrivé quelque chose, hier ?
Il avait fini par demander. Il pensa aussitôt a quelque chose que Tagar avait pu dire, mais aprés tout, mais elle avait eu l'air contente de le revoir, quand elle lui avait proposé de venir. Alors c'etait autre chose. Elle etait venue, a la base, pour sa malédiction autant que pour revoir le noble Reikois, et elle avait peut etre appris quelque chose sur le sujet ? Une mauvaise nouvelle peut etre, ou bien autre chose.
- Enfin, pardon, j'analyse tout beaucoup trop. Nous avions parlés d'un moment tranquille. Je ne veux pas tout gacher.
Aprés tout, jusque la, ils n'avaient pas eu beaucoup l'occasion de vraiment ne rien penser. A chaque occasion il s'etait passé quelque chose les ramenant a la réalité de leur vie. Mais il etait un poil agacé. Il voulait vraiment l'aider et il avait l'impression de ne pas en etre capable, et qu'elle avait prit ce fait en compte, pour ses recherches. Qu'elle ne comptait absolument pas sur lui pour ça. Il soupira. Elle avait peut etre raison, sur ce point, finalement. Il ne servait sans doute a rien.
- Je ne sais pas si ce sera a ton goût...mais je peux te montrer quelques endroits que personne ne connaît, même les habitants d'ici. Des reliques du passés.
Il engagea la marche, la présence de la sirène forte dans son esprit, lui faisant légèrement trembler les lignes du front plus visible qu'a l'accoutumé. Avec sa tenue aéré, elle était charmante, et sa féminité était palpable. Il souffla discrètement, et essaya de mieux la cerné.
Elle avait l'air souriante, joyeuse, mais il y avait, de son point de vu, une petite expression qui de temps en temps, l'a ramener a quelque chose.
Elle n'avait pas vraiment parlée du résumer de sa journée avec Tagar, et a vrai dire, il voulait absolument éviter de lui faire croire qu'il était agacé qu'elle aille avec un autre ami, alors que pas du tout. A moins que ne pas demander pouvait lui faire croire justement qu'il était jaloux ? C’était compliqué, peu importe son choix, il semblait arriver au même résultat.
- C'est dans les petites rues. Un petit bâtiment abandonné. Je te raconterais son histoire la bas. Je pense que personne ne connaît cet endroit a part moi, ici. Ce...ce n''est rien par rapport a ce que tu pourra voir au palais ou avec Tagar, mais...personnellement, je préfère.
Il l'a fit d'ailleurs obliqué dans une ruelle plus étroite, bien moins peuplé soudainement, et en quelques instants de marche, la rue fut loin derrière eux, et il n'y eu quasiment plus aucune présence autour, ou derrière. Plus de bruit. Plus rien du brouhaha habituel que l'on pouvait entendre dans la plupart des rues des villes fortement peuplés comme Ikusa.
- Dis moi je...je ne veux pas dire n'importe quoi mais...j'ai l'impression que tu as quelque chose en tête, depuis ce matin. Il est arrivé quelque chose, hier ?
Il avait fini par demander. Il pensa aussitôt a quelque chose que Tagar avait pu dire, mais aprés tout, mais elle avait eu l'air contente de le revoir, quand elle lui avait proposé de venir. Alors c'etait autre chose. Elle etait venue, a la base, pour sa malédiction autant que pour revoir le noble Reikois, et elle avait peut etre appris quelque chose sur le sujet ? Une mauvaise nouvelle peut etre, ou bien autre chose.
- Enfin, pardon, j'analyse tout beaucoup trop. Nous avions parlés d'un moment tranquille. Je ne veux pas tout gacher.
Aprés tout, jusque la, ils n'avaient pas eu beaucoup l'occasion de vraiment ne rien penser. A chaque occasion il s'etait passé quelque chose les ramenant a la réalité de leur vie. Mais il etait un poil agacé. Il voulait vraiment l'aider et il avait l'impression de ne pas en etre capable, et qu'elle avait prit ce fait en compte, pour ses recherches. Qu'elle ne comptait absolument pas sur lui pour ça. Il soupira. Elle avait peut etre raison, sur ce point, finalement. Il ne servait sans doute a rien.
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- Va pour les reliques.
De nouveau parfaitement enthousiaste, elle le regardait en coin en essayant d'imaginer ce que cela pouvait être. Elle aimait les surprises, surtout de ce genre de cas ou il s'agissait de découvrir de nouvelles choses. Alors... a quoi pouvait-il bien avoir pensé ? Hmmm... Des ruines ? Non. Les catacombes !! Il y en avait sûrement dans une ville ancienne comme Ikuza. Les souterrains étaient toujours un lieu plein d'histoire et de mystère dans les grandes villes qui en possédaient. Ou alors... des faubourgs particuliers ? Des bâtiments dont il connaissait l'histoire. Peut-être connaissait-il les lieux fréquenter par les plus vieux habitants, comme le Lagon Noir à Courage.
- C'est dans les petites rues. Un bat...
- Chhhhh. Je préfères la surprise. " l'interrompit-elle en tirant sur son bras, posant un doigt sur ses propres lèvres comme une enfant.
Les rues qu'ils empruntèrent très vites furent de toute façon étroites et pâles. Le soleil ne s'engouffrait pas jusqu'au sol, maintenant une température vivable dans l'ombre des pierres blanches et des toitures colorées. Une odeur de myrrhe la surpris en passant à une intersection. Les parfums de la régions étaient résolument différents de chez elle. Le fond de l'air lui même n'était pas le même.
- Tu ne gâche rien. Je n'ai pas grand chose de précis en tête en fait. j'ai surtout quelques pistes pour continuer mes recherches ici. La piste la plus prometteuse que j'avais trouvé en République n'est finalement pas concluante mais Tagar m'a fait rencontré des experts qui m'ont donné un autre éclairage. " Elle soupira et replaça une mèche blanche derrière son oreille, balançant ses pas sur le rythme de ceux de Shan. " Beaucoup de travail en perspective et un nouveau voyage. J'aurais aimé pouvoir passer par Melorn pour récupérer une commande et interroger leurs anciens mais si les premières pistes se révèlent exacte, il faudra peut-être que je cherche à contacter ce fameux Première Ordre... Ou Nouvel Ordre je ne sais plus. Les fanatiques shoumeïens, tu sais ? On a trouvé les traces d'un objet dans de vieux écrits, le Masque des Morts, il serait capable de défaire la magie de Xo'Rath mais son utilisation est encore incertaine et il a été perdu dans le shoumeï avant la guerre.
Elle secoua encore la tête et pinça les lèvres. La perspective ne l'enchantait pas, mais le "quelque chose" qu'il avait perçu avait bien plus de chance d'être l'appréhension qu'elle éprouvait à l'idée de retourner dans le désert que ce fameux voyage vers l'est qui n'était pas encore si important.
- Mais ce ne sera pas pour les prochains jours et même pas les prochaines semaines.
Elle se tourna un peu plus vers lui, son oeil bleu venant sourire aux deux billes vertes.
- Désolée si je te donne l'impression d'être ailleurs, je n'en avais pas l'impression. Je vais essayé d'être plus présente. " Et enfin, elle ajouta pour parachever sa curiosité, même si elle se doutait qu'il ne lui répondrait pas vraiment. " D'ailleurs, tu n'aimes pas la ville pour une raison précise ou c'est juste un sentiment général ?
De nouveau parfaitement enthousiaste, elle le regardait en coin en essayant d'imaginer ce que cela pouvait être. Elle aimait les surprises, surtout de ce genre de cas ou il s'agissait de découvrir de nouvelles choses. Alors... a quoi pouvait-il bien avoir pensé ? Hmmm... Des ruines ? Non. Les catacombes !! Il y en avait sûrement dans une ville ancienne comme Ikuza. Les souterrains étaient toujours un lieu plein d'histoire et de mystère dans les grandes villes qui en possédaient. Ou alors... des faubourgs particuliers ? Des bâtiments dont il connaissait l'histoire. Peut-être connaissait-il les lieux fréquenter par les plus vieux habitants, comme le Lagon Noir à Courage.
- C'est dans les petites rues. Un bat...
- Chhhhh. Je préfères la surprise. " l'interrompit-elle en tirant sur son bras, posant un doigt sur ses propres lèvres comme une enfant.
Les rues qu'ils empruntèrent très vites furent de toute façon étroites et pâles. Le soleil ne s'engouffrait pas jusqu'au sol, maintenant une température vivable dans l'ombre des pierres blanches et des toitures colorées. Une odeur de myrrhe la surpris en passant à une intersection. Les parfums de la régions étaient résolument différents de chez elle. Le fond de l'air lui même n'était pas le même.
- Tu ne gâche rien. Je n'ai pas grand chose de précis en tête en fait. j'ai surtout quelques pistes pour continuer mes recherches ici. La piste la plus prometteuse que j'avais trouvé en République n'est finalement pas concluante mais Tagar m'a fait rencontré des experts qui m'ont donné un autre éclairage. " Elle soupira et replaça une mèche blanche derrière son oreille, balançant ses pas sur le rythme de ceux de Shan. " Beaucoup de travail en perspective et un nouveau voyage. J'aurais aimé pouvoir passer par Melorn pour récupérer une commande et interroger leurs anciens mais si les premières pistes se révèlent exacte, il faudra peut-être que je cherche à contacter ce fameux Première Ordre... Ou Nouvel Ordre je ne sais plus. Les fanatiques shoumeïens, tu sais ? On a trouvé les traces d'un objet dans de vieux écrits, le Masque des Morts, il serait capable de défaire la magie de Xo'Rath mais son utilisation est encore incertaine et il a été perdu dans le shoumeï avant la guerre.
Elle secoua encore la tête et pinça les lèvres. La perspective ne l'enchantait pas, mais le "quelque chose" qu'il avait perçu avait bien plus de chance d'être l'appréhension qu'elle éprouvait à l'idée de retourner dans le désert que ce fameux voyage vers l'est qui n'était pas encore si important.
- Mais ce ne sera pas pour les prochains jours et même pas les prochaines semaines.
Elle se tourna un peu plus vers lui, son oeil bleu venant sourire aux deux billes vertes.
- Désolée si je te donne l'impression d'être ailleurs, je n'en avais pas l'impression. Je vais essayé d'être plus présente. " Et enfin, elle ajouta pour parachever sa curiosité, même si elle se doutait qu'il ne lui répondrait pas vraiment. " D'ailleurs, tu n'aimes pas la ville pour une raison précise ou c'est juste un sentiment général ?
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Il avait vu juste donc. Tagar n'avait pas perdu de temps pour l'emmener voir des gens. Des experts. En même temps, il était bien mieux placer que Shan pour savoir ou trouver des connaisseurs en la matière. Il avait réfléchit rapidement, et si il connaissait plusieurs chercheurs en la matière, il n’était pas sur qu'ils soient plus doués que ceux que Rowena avait probablement déjà consulté.
- J'ai beaucoup voyagé dans le Shoumei. Mael, Benedictus, Celestia. Mais pas depuis la guerre. C'est une zone difficile a approcher maintenant. Mais au moins tu as des pistes. Et il te reste aussi la grande bibliothèque a inspecté, également.
Encore un endroit ou il serait d'une inutilité rageante. Mais si il ne pouvait pas lui apporter la moindre aide pour l'instant, il pouvait au moins essayer de lui changer les idées. Enfin, ce n’était pas la première compétence qu'on aurait pu penser pour lui, mais elle avait l'air plutôt content. Alors il raffermit légèrement sa prise sur son bras, comme pour qu'elle sente bien sa présence.
C’était déjà un bon effort de sa part. L'avantage avec lui, c'est que c’était tellement rare qu'il fasse des gestes d'affections visibles, qu'ils avaient tous une certaine importance, un certain impact. Il venait du cœur.
- Ne t'excuse pas. Ce n'est pas un sujet anodin. Je suis désolé, j'ai vraiment envie de t'aider mais je....peut importe. C'est normal que tu y pense. L'inverse serait plus étonnant.
Il tourna encore sur sa droite. Les rues étaient de plus en plus étroite, et bientôt, a ce rythme, il faudrait passer l'un derrière l'autre. Une partie de la ville qui n'avait rien a envier a la ville basse de Liberty ou ils avaient chassés l'antidote.
- La ville sent mauvais. Elle pue le sang. J'ai visité presque toute les villes au monde, et je n'ai jamais retrouvé cette impression. C'est un joyau en apparence, mais dans le fond....la violence règne en maître, et le sang des esclaves a abreuvé les réserves d'eaux de la ville. Leurs âmes sont partout. Et le tyran a achevé de transformé l’âme de cette cité.
Il s’était un peu perdu dans sa prose, parlant plus que ce qu'il aurait voulu. Il n'avait pas envie de la dégoûter de l'endroit, bien au contraire. Il était content si elle aimait la ville, parce qu’après tout, le plus important était qu'elle, elle s'amuse et change d'air. D'un point de vu extérieur, la ville était sans doute magnifique.
- Nous sommes bientôt arrivés.
Il s’arrêta en effet une minute plus tard. Devant un petit portillon donnant sur un jardin peu entretenue, recouvert d'herbes hautes jaunies par le soleil. Il y avait une petite table noircie par la chaleur dans un coin, et un saule pleureur dormait tristement sur le coté d'une maison en ruine.
- Je ne vais pas dire que je suis le gardien de cet endroit...mais je dois être la seule personne a venir encore.
A première vu l'endroit n'avait aucun vrai attrait a l’œil. Au contraire même. Il y avait cette odeur de pourrie qui flottait légèrement dans l'air, l'odeur caractéristique des bâtiments abandonnés. Shan ne savait pas si elle allait sauter au nez de la sirène, mais lui avait tellement visiter de lieu de la sorte qu'il reconnaissait immédiatement.
- La première fois que je suis venu, c’était il y a....une cinquantaine d'années, au bas mot. J'avais reçu une lettre non cacheté écrit d'une main tremblotante. Il avait fallut que je trouve quelqu'un pour le lire car j'avais du mal a déchiffrer. Enfin, plus de mal que d'habitude encore.
Il lui fit signe de le suivre vers la porte, espérant qu'elle apprécierait autant que lui, cet endroit en dehors du temps.
- J'ai beaucoup voyagé dans le Shoumei. Mael, Benedictus, Celestia. Mais pas depuis la guerre. C'est une zone difficile a approcher maintenant. Mais au moins tu as des pistes. Et il te reste aussi la grande bibliothèque a inspecté, également.
Encore un endroit ou il serait d'une inutilité rageante. Mais si il ne pouvait pas lui apporter la moindre aide pour l'instant, il pouvait au moins essayer de lui changer les idées. Enfin, ce n’était pas la première compétence qu'on aurait pu penser pour lui, mais elle avait l'air plutôt content. Alors il raffermit légèrement sa prise sur son bras, comme pour qu'elle sente bien sa présence.
C’était déjà un bon effort de sa part. L'avantage avec lui, c'est que c’était tellement rare qu'il fasse des gestes d'affections visibles, qu'ils avaient tous une certaine importance, un certain impact. Il venait du cœur.
- Ne t'excuse pas. Ce n'est pas un sujet anodin. Je suis désolé, j'ai vraiment envie de t'aider mais je....peut importe. C'est normal que tu y pense. L'inverse serait plus étonnant.
Il tourna encore sur sa droite. Les rues étaient de plus en plus étroite, et bientôt, a ce rythme, il faudrait passer l'un derrière l'autre. Une partie de la ville qui n'avait rien a envier a la ville basse de Liberty ou ils avaient chassés l'antidote.
- La ville sent mauvais. Elle pue le sang. J'ai visité presque toute les villes au monde, et je n'ai jamais retrouvé cette impression. C'est un joyau en apparence, mais dans le fond....la violence règne en maître, et le sang des esclaves a abreuvé les réserves d'eaux de la ville. Leurs âmes sont partout. Et le tyran a achevé de transformé l’âme de cette cité.
Il s’était un peu perdu dans sa prose, parlant plus que ce qu'il aurait voulu. Il n'avait pas envie de la dégoûter de l'endroit, bien au contraire. Il était content si elle aimait la ville, parce qu’après tout, le plus important était qu'elle, elle s'amuse et change d'air. D'un point de vu extérieur, la ville était sans doute magnifique.
- Nous sommes bientôt arrivés.
Il s’arrêta en effet une minute plus tard. Devant un petit portillon donnant sur un jardin peu entretenue, recouvert d'herbes hautes jaunies par le soleil. Il y avait une petite table noircie par la chaleur dans un coin, et un saule pleureur dormait tristement sur le coté d'une maison en ruine.
- Je ne vais pas dire que je suis le gardien de cet endroit...mais je dois être la seule personne a venir encore.
A première vu l'endroit n'avait aucun vrai attrait a l’œil. Au contraire même. Il y avait cette odeur de pourrie qui flottait légèrement dans l'air, l'odeur caractéristique des bâtiments abandonnés. Shan ne savait pas si elle allait sauter au nez de la sirène, mais lui avait tellement visiter de lieu de la sorte qu'il reconnaissait immédiatement.
- La première fois que je suis venu, c’était il y a....une cinquantaine d'années, au bas mot. J'avais reçu une lettre non cacheté écrit d'une main tremblotante. Il avait fallut que je trouve quelqu'un pour le lire car j'avais du mal a déchiffrer. Enfin, plus de mal que d'habitude encore.
Il lui fit signe de le suivre vers la porte, espérant qu'elle apprécierait autant que lui, cet endroit en dehors du temps.
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Oui... Elle aussi n'aurait pas été contre un peu d'aide. Mais il ne pouvait pas soudain se mettre à lire comme s'il était formé depuis des années.
- Tu ne peux pas devenir soudain un expert en magie. Tu n'as pas à t'en vouloir pour ça.
Finalement, c'était bien Ikuza elle-même qu'il n'aimait pas et elle pouvait aisément comprendre pourquoi. Les mots qu'il prononçait, elle les avait déjà entendu bien des fois et voilà qu'ils réapparaissaient à travers lui pour lui sauter dessus par surprise. Les tribus nomades qui voulaient continuer à vivre leur vie selon leurs traditions avaient souvent la même opinion et les villages un peu reculés du pays aussi. Le roi n'avait pas bonne réputation partout, même si sa victoire contre le Forgeron avait fait taire toute réelle voix audible contre lui. On ne défie pas un déicide.
Elle ne fit pourtant aucune remarque. Elle ne pouvait rien répliquer à une constatation pareille. Seulement qu'elle était d'accord mais pas suffisamment sensible pour que cela la rende imperméable à la beauté de la ville. Elle aurait presque eu une pointe de culpabilité... Presque.
Arrivé devant le jardin, elle avait levé un sourcil. C'était...
- C'est abandonné... " observa-t-elle fort justement sans trouvé vraiment quoi dire en faveur de l'endroit délabré.
Si, il y avait bien une chose en sa faveur : son étrangeté. Dans un quartier si dense d'une ville surpeuplée, il restait une maisonnette abandonnée, entouré d'un jardin en friche dont personne ne s'était emparé pour faire poussé trois tubercules et deux racines histoire de moins crever de faim. Elle semblait poser là, hors du temps et de l'attention de quiconque. Tombée dans l'oublie avant même que le temps ne l'ai totalement effacée.
La sirène questionna l'elfe du regard, mais il ne lui offrit que quelques gouttes bien loin d'étancher sa curiosité. Elle le suivi pas à pas, faisant attention où elle mettait les pieds.
- Et alors ? Que disait la lettre ?
- Tu ne peux pas devenir soudain un expert en magie. Tu n'as pas à t'en vouloir pour ça.
Finalement, c'était bien Ikuza elle-même qu'il n'aimait pas et elle pouvait aisément comprendre pourquoi. Les mots qu'il prononçait, elle les avait déjà entendu bien des fois et voilà qu'ils réapparaissaient à travers lui pour lui sauter dessus par surprise. Les tribus nomades qui voulaient continuer à vivre leur vie selon leurs traditions avaient souvent la même opinion et les villages un peu reculés du pays aussi. Le roi n'avait pas bonne réputation partout, même si sa victoire contre le Forgeron avait fait taire toute réelle voix audible contre lui. On ne défie pas un déicide.
Elle ne fit pourtant aucune remarque. Elle ne pouvait rien répliquer à une constatation pareille. Seulement qu'elle était d'accord mais pas suffisamment sensible pour que cela la rende imperméable à la beauté de la ville. Elle aurait presque eu une pointe de culpabilité... Presque.
Arrivé devant le jardin, elle avait levé un sourcil. C'était...
- C'est abandonné... " observa-t-elle fort justement sans trouvé vraiment quoi dire en faveur de l'endroit délabré.
Si, il y avait bien une chose en sa faveur : son étrangeté. Dans un quartier si dense d'une ville surpeuplée, il restait une maisonnette abandonnée, entouré d'un jardin en friche dont personne ne s'était emparé pour faire poussé trois tubercules et deux racines histoire de moins crever de faim. Elle semblait poser là, hors du temps et de l'attention de quiconque. Tombée dans l'oublie avant même que le temps ne l'ai totalement effacée.
La sirène questionna l'elfe du regard, mais il ne lui offrit que quelques gouttes bien loin d'étancher sa curiosité. Elle le suivi pas à pas, faisant attention où elle mettait les pieds.
- Et alors ? Que disait la lettre ?
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- Oui, totalement abandonné depuis cette époque. Il y a bien eu deux ou trois personnes un peu curieuses pour obtenir une propriété pour pas grand chose, mais j'ai fais courir des rumeurs pour effrayer les gens. Ça a toujours plutôt bien marché.
Il poussa la porte qui grinça, l'air de tenir par miracle. Il avait déjà songé a pourquoi pas lui meme faire les réparations et s'installer ici. Mais il ne pouvait pas s'y résoudre. Il ne serait jamais chez lui ici. La maison était trop chargé d'une histoire qu'il voulait garder en vie. Chaque jour était une victoire.
- C’était un homme simple, il avait la trentaine. Il avait toujours vécu a Ikusa, enchaînant les petits travaux en parvenant toujours a joindre les deux bouts. Il avait même réussit a trouver une gentille épouse avec qui il vivait ici, heureux. Ils ont eu un enfant. Un petit garçon. Ils n'avaient pas beaucoup d'argent mais ca leur suffisait.
Il pénétra a l'intérieur, l'odeur du moisi plus prenante. Il faisait sombre, mais il y avait de quoi allumer des torches, que Shan avait laissé la pour pouvoir allumer quand il venait. Ce qu'il fit. Quand la torche s'embrasa, la pièce principale, unique et donnant sur une minuscule chambre, apparut. De l'herbe avait poussé a l'intérieur et il y avait des traces de passage d'animaux sauvages qui déambulaient la nuit dans les rues. Des nuisibles pour la plupart, surtout des rongeurs.
- L'homme, en plus de ça, avait une passion. C’était un artiste. Et il manipulait un art assez difficile. Il manipulait la terre, la glaise. Je le trouvais doué, mais il n'avait aucun succès. Il était même moqué et vu comme un raté. Enfin, tant que sa famille le soutenait, il s'en moquait.
Il désigna une autre porte, a coté de celle donnant dans la chambre. Pas vers une troisième pièce, non, vers un sous-sol. Il poussa la porte qui, encore plus que la porte d'entrée, manqua de s'arracher des gonds tenant encore courageusement dans le mur.
- La lettre était une supplication. A priori, il ne parvenait plus a payer ses impôts. J'ai découvert plus tard que c'etait un coup monté juste par quelqu'un qui voulait lui piquer sa femme. Une idiotie. Bref. J'y suis aller et sa femme et son fils avait été prit par la garde pour servir en tant qu'esclave et rembourser la dette. A priori, tout avait été mis en place pour qu'il soit obligé de continuer a travailler a son endroit habituel, pour rembourser de son coté. C’était une double punition.
Il descendit, une autre torche a la main, et se sentit un peu triste. Cette histoire l'avait beaucoup marqué. Il avait eu un peu l'impression de revoir sa propre famille a travers celle de l'homme.
- J'ai retrouvé sa famille. La femme etait dans un sale état. Ceux qui avaient montés le coup ce sont arrangés pour qu'elle tombe dans un endroit lugubre ou elle etait utilisé comme putain. Elle ne parlait plus. J'avais mis trois semaines, et ce fut trop long. Elle est morte de fatigue, son corps n'a pas tenu le coup. L'homme est tombé dans une grave depression suite a ça et s'est enfermé dans ce sous sol, en bas.
Sous sol dont il poussa la porte. Il fait totalement nuit noir a l'intérieur, impossible de voir.
- J'ai retrouvé son fils, n'ayant pas cessé les recherches. Je n’arrête jamais un contrat tant que je ne considère pas moi même qu'il est achevé. Je l'ai ramené ici mais c’était trop tard. Le père s’était suicidé. Il est mort la ou nous sommes. Je l'ai enterré et j'ai trouvé une famille d’accueil pour le fils dans une autre ville. Mais je n'ai pas voulu faire disparaître tout ça.
Il alluma une torche, puis une autre, et apparut ce que contenait le sous sol. Des sculptures grandeurs natures de terre et de glaise, certaine plus ou moins représentative de personnes ou d'animaux. Elles n'etaient pas extrêmement détaillés, mais il en ressortait une puissance artistique certaine. Ce n’étaient pas des œuvres parfaites comme pouvait l’être plusieurs des choses qu'on voyait au palais ou dans les grands endroits de la capitale. Ni même comme la statue qu'elle lui avait montré a Liberty.
C’étaient des œuvres intimistes, montrant le point de vu d'un homme pauvre mais heureux d'abord, puis dépressif et finalement suicidaire. En fonction de l'endroit ou l'on se trouvait dans la salle, on pouvait se rendre compte de l'évolution de l'etat d'esprit de l'artiste, de sa joie, son amour, puis sa détresse et sa souffrance. Shan se passa la main brièvement sur le visage, en essayant, peut être vainement, de ne pas être remarqué.
- Certaines commencent a s’abîmer. J'ai essayer de les conserver comme je pouvais, en achetant des produits pour les enduire. Mais rien ne peux contrarier le temps, surtout avec ce materiaux.
Il poussa la porte qui grinça, l'air de tenir par miracle. Il avait déjà songé a pourquoi pas lui meme faire les réparations et s'installer ici. Mais il ne pouvait pas s'y résoudre. Il ne serait jamais chez lui ici. La maison était trop chargé d'une histoire qu'il voulait garder en vie. Chaque jour était une victoire.
- C’était un homme simple, il avait la trentaine. Il avait toujours vécu a Ikusa, enchaînant les petits travaux en parvenant toujours a joindre les deux bouts. Il avait même réussit a trouver une gentille épouse avec qui il vivait ici, heureux. Ils ont eu un enfant. Un petit garçon. Ils n'avaient pas beaucoup d'argent mais ca leur suffisait.
Il pénétra a l'intérieur, l'odeur du moisi plus prenante. Il faisait sombre, mais il y avait de quoi allumer des torches, que Shan avait laissé la pour pouvoir allumer quand il venait. Ce qu'il fit. Quand la torche s'embrasa, la pièce principale, unique et donnant sur une minuscule chambre, apparut. De l'herbe avait poussé a l'intérieur et il y avait des traces de passage d'animaux sauvages qui déambulaient la nuit dans les rues. Des nuisibles pour la plupart, surtout des rongeurs.
- L'homme, en plus de ça, avait une passion. C’était un artiste. Et il manipulait un art assez difficile. Il manipulait la terre, la glaise. Je le trouvais doué, mais il n'avait aucun succès. Il était même moqué et vu comme un raté. Enfin, tant que sa famille le soutenait, il s'en moquait.
Il désigna une autre porte, a coté de celle donnant dans la chambre. Pas vers une troisième pièce, non, vers un sous-sol. Il poussa la porte qui, encore plus que la porte d'entrée, manqua de s'arracher des gonds tenant encore courageusement dans le mur.
- La lettre était une supplication. A priori, il ne parvenait plus a payer ses impôts. J'ai découvert plus tard que c'etait un coup monté juste par quelqu'un qui voulait lui piquer sa femme. Une idiotie. Bref. J'y suis aller et sa femme et son fils avait été prit par la garde pour servir en tant qu'esclave et rembourser la dette. A priori, tout avait été mis en place pour qu'il soit obligé de continuer a travailler a son endroit habituel, pour rembourser de son coté. C’était une double punition.
Il descendit, une autre torche a la main, et se sentit un peu triste. Cette histoire l'avait beaucoup marqué. Il avait eu un peu l'impression de revoir sa propre famille a travers celle de l'homme.
- J'ai retrouvé sa famille. La femme etait dans un sale état. Ceux qui avaient montés le coup ce sont arrangés pour qu'elle tombe dans un endroit lugubre ou elle etait utilisé comme putain. Elle ne parlait plus. J'avais mis trois semaines, et ce fut trop long. Elle est morte de fatigue, son corps n'a pas tenu le coup. L'homme est tombé dans une grave depression suite a ça et s'est enfermé dans ce sous sol, en bas.
Sous sol dont il poussa la porte. Il fait totalement nuit noir a l'intérieur, impossible de voir.
- J'ai retrouvé son fils, n'ayant pas cessé les recherches. Je n’arrête jamais un contrat tant que je ne considère pas moi même qu'il est achevé. Je l'ai ramené ici mais c’était trop tard. Le père s’était suicidé. Il est mort la ou nous sommes. Je l'ai enterré et j'ai trouvé une famille d’accueil pour le fils dans une autre ville. Mais je n'ai pas voulu faire disparaître tout ça.
Il alluma une torche, puis une autre, et apparut ce que contenait le sous sol. Des sculptures grandeurs natures de terre et de glaise, certaine plus ou moins représentative de personnes ou d'animaux. Elles n'etaient pas extrêmement détaillés, mais il en ressortait une puissance artistique certaine. Ce n’étaient pas des œuvres parfaites comme pouvait l’être plusieurs des choses qu'on voyait au palais ou dans les grands endroits de la capitale. Ni même comme la statue qu'elle lui avait montré a Liberty.
C’étaient des œuvres intimistes, montrant le point de vu d'un homme pauvre mais heureux d'abord, puis dépressif et finalement suicidaire. En fonction de l'endroit ou l'on se trouvait dans la salle, on pouvait se rendre compte de l'évolution de l'etat d'esprit de l'artiste, de sa joie, son amour, puis sa détresse et sa souffrance. Shan se passa la main brièvement sur le visage, en essayant, peut être vainement, de ne pas être remarqué.
- Certaines commencent a s’abîmer. J'ai essayer de les conserver comme je pouvais, en achetant des produits pour les enduire. Mais rien ne peux contrarier le temps, surtout avec ce materiaux.
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Tout en faisant attention aux marches et aux touffes d'herbes qui avaient fini par repousser les planches démises et à moitié pourries, Rowena écoutait l'histoire que lui comptait Shan'aël. En elle-même, elle n'avait rien d'extraordinaire pour commencer, mais se retrouver dans l'endroit même ou cela avait eu lieu donnait à chaque détail quelque chose de plus vrai, de plus vivant. Elle imaginait sans peine le petit couple traverser la pièce, le lit large dans la chambrette dans lequel ils devaient tenir à trois. A moins que leur fils n'ait eu une couchette près de ce murs vieillissant ?
Ici l'âtre. Là la table. Un quotidien normal. Pauvre, mais heureux malgré tout. Des problèmes et des épaules lourdes, mais une existence qui s'écoulait, paisible... Brusquement coupée par le drame.
Ils étaient tous les deux arrivés en bas lorsque l'histoire pris fin. Celle du père, celle du passé. La voix de Shan également. La lumière se fit peu à peu. A la première torche, Rowena se couvrit les yeux, agressé par le halo bien trop vif pour elle. Ses yeux entièrement noirs mirent du temps à s’accommoder à la lumière qu'ajoutait l'elfe, mais les teintes de l'obscurité ne jouaient pas du tout avec ce qui les entouraient comme les couleurs des flammes. L'atmosphère fraiche, dans laquelle même le climat du Reike n'avait pas pu effacer une touche de moisissure et d'humidité, était saturée d'une odeur de terre. En quelques instants, ils furent encerclé par des statues en pied.
Drôle de forêt... un frisson froid remonta le long du dos de la jeune femme. L'héritage d'un homme décédé avant sa propre naissance. Tournant la tête, elle regarda le profil de Shan'aël se découper dans la pénombre dansante, presque aussi immobile que les statues.
Un homme qui était né avant que la mère de sa mère ne vienne au monde. Elle croisa les bras sous sa poitrine et revint à la contemplation du petit groupe de statue animalières devant lequel elle s'était arrêté. Des émotions revenaient... d'avant. A force de regarder le passer, il vous regarde en retour visiblement. Comme les ténèbres des abysses.
Avant, elle avait une perception bien plus simple de tout ça. Cette même perception qui lui avait sans doute éviter de perdre la raison au Front et après. L'histoire de la Bulle et du Roc. La vérité c'était que ces sculptures étaient touchantes, elle s'approchait lentement des plus torturées. L'espoir se confondait à la douleur. Puis l'espoir seul restait : celui de retrouver ceux qu'il aimait dans la mort. Mais la vérité, c'était qu'en l'absence de Shan, elle les auraient surement brisées à main nue pour tout ce qu'elles lui inspiraient. Ou tout simplement parce qu'un roc s'évertuait à les conserver dans le temps.
Sa main se posa sur les doigts entremêlés de deux silhouettes torturés.
Deux vies brisées. Une vie sauvée. De la beauté. Et plus que la culpabilité ou la compassion, c'était la jalousie qui lui rongeait le cœur. Égoïstement, elle avait envie que quelqu'un, un jour, se souvienne d'elle.
Le Bulle et le Roc. C'était l'ordre de toutes choses. Sauf pour elle.
Dans un coin qui lui permettait de voir une bonne partie des sculptures, surtout les plus récentes, elle s'assit en tailleur à même le sol, toujours silencieuse. Elle les regardait danser entre les flammes et les ombres.
Shan avait sauvé le fils... C'était une belle fin en somme.
Ici l'âtre. Là la table. Un quotidien normal. Pauvre, mais heureux malgré tout. Des problèmes et des épaules lourdes, mais une existence qui s'écoulait, paisible... Brusquement coupée par le drame.
Ils étaient tous les deux arrivés en bas lorsque l'histoire pris fin. Celle du père, celle du passé. La voix de Shan également. La lumière se fit peu à peu. A la première torche, Rowena se couvrit les yeux, agressé par le halo bien trop vif pour elle. Ses yeux entièrement noirs mirent du temps à s’accommoder à la lumière qu'ajoutait l'elfe, mais les teintes de l'obscurité ne jouaient pas du tout avec ce qui les entouraient comme les couleurs des flammes. L'atmosphère fraiche, dans laquelle même le climat du Reike n'avait pas pu effacer une touche de moisissure et d'humidité, était saturée d'une odeur de terre. En quelques instants, ils furent encerclé par des statues en pied.
Drôle de forêt... un frisson froid remonta le long du dos de la jeune femme. L'héritage d'un homme décédé avant sa propre naissance. Tournant la tête, elle regarda le profil de Shan'aël se découper dans la pénombre dansante, presque aussi immobile que les statues.
Un homme qui était né avant que la mère de sa mère ne vienne au monde. Elle croisa les bras sous sa poitrine et revint à la contemplation du petit groupe de statue animalières devant lequel elle s'était arrêté. Des émotions revenaient... d'avant. A force de regarder le passer, il vous regarde en retour visiblement. Comme les ténèbres des abysses.
Avant, elle avait une perception bien plus simple de tout ça. Cette même perception qui lui avait sans doute éviter de perdre la raison au Front et après. L'histoire de la Bulle et du Roc. La vérité c'était que ces sculptures étaient touchantes, elle s'approchait lentement des plus torturées. L'espoir se confondait à la douleur. Puis l'espoir seul restait : celui de retrouver ceux qu'il aimait dans la mort. Mais la vérité, c'était qu'en l'absence de Shan, elle les auraient surement brisées à main nue pour tout ce qu'elles lui inspiraient. Ou tout simplement parce qu'un roc s'évertuait à les conserver dans le temps.
Sa main se posa sur les doigts entremêlés de deux silhouettes torturés.
Deux vies brisées. Une vie sauvée. De la beauté. Et plus que la culpabilité ou la compassion, c'était la jalousie qui lui rongeait le cœur. Égoïstement, elle avait envie que quelqu'un, un jour, se souvienne d'elle.
Le Bulle et le Roc. C'était l'ordre de toutes choses. Sauf pour elle.
Dans un coin qui lui permettait de voir une bonne partie des sculptures, surtout les plus récentes, elle s'assit en tailleur à même le sol, toujours silencieuse. Elle les regardait danser entre les flammes et les ombres.
Shan avait sauvé le fils... C'était une belle fin en somme.
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Il resta prêt de la porte, la mine neutre. Ce n’était pas extrêmement gaie comme endroit, et sans doute pas le meilleur moyen de se changer les idées, mais quand elle lui avait demandé un endroit qu'il aimait bien, c’était la première a laquelle il avait pensé. Et puis, cet endroit ne serait bientôt plus existant. Dans quelques années, quelques décennies, elle tomberait en poussière, si personne ne venait prendre le contrôle des lieux avant. Il ne comptait pas se battre.
- Je m'excuse, ce n’était probablement pas le lieu le plus a meme de te remonter le moral.
Oui, maintenant qu'il y pensait, c’était même plutôt idiot. Elle avait déjà les pensées occupaient par sa malédiction et la mort qui allait avec, et il lui offrait pour seul réconfortant un vestige du passé. Mais a ses yeux, c’était un bel endroit, tout de même. Il la laissa continuer d'explorer, et au bout d'une dizaine de minutes, lui fit un signe de la main :
- On devrait y aller. Ailleurs. Cet endroit est intéressant mais a petite dose.
Il fit le tour pour éteindre la plupart des torches, et la laissa remonter l'escalier en première pour profiter de la luminosité. Une fois dans le salon, en haut, la lumière du jour transperçait assez pour que la torche ne soit plus utile. Il éteignit celle qu'il avait allumé au préalable, et sortit dehors dans la chaleur douce de la matinée. Vu qu'ils étaient en octobre, il ne faisait pas trop chaud, c’était agréable.
- Je ne vais même pas te demander si cela t'a plu ou non. Parce que je ne suis pas sur qu'on puisse « aimer » cet endroit. Mais je pense qu'il est important.
C’était pour lui un symbole de la corruption et de l'usage de la force des puissants sur les plus faibles. Au final, le sous-sol représentait exactement ce qu'il pensait de la ville. C’était un bel endroit, avec une dimension historique et artistique écrasante...mais dont l'aura était ensanglanté, triste, sombre. C’était une ville qu'on aimait regarder un moment, mais qui devenait étouffante quand on y restait trop longtemps, comme le sous sol.
- Si tu aimes les peintures, j'ai peut être autre chose en tête, si tu veux. Personne ne s'est suicidé la bas, cette fois, si cela peut te rassurer.
Il ne voulait pas s'attarder trop sur l'endroit qu'ils venaient de visiter. Elle n'avait rien dit de toute la période qu'ils avaient passés en bas et il supposa qu'elle n'avait pas beaucoup aimé. Il s'en voulu un peu d'encore avoir fait une erreur, et songea que ce n’était pas vraiment étonnant de sa part.
Il lui présenta son bras, par reflexe, pour lui fournir ce contact. Et se dirigea vers l'exterieur du jardin abandonné, comme pour laisser derriere eux un passé qui serait finalement oublié, comme le reste.
- Je m'excuse, ce n’était probablement pas le lieu le plus a meme de te remonter le moral.
Oui, maintenant qu'il y pensait, c’était même plutôt idiot. Elle avait déjà les pensées occupaient par sa malédiction et la mort qui allait avec, et il lui offrait pour seul réconfortant un vestige du passé. Mais a ses yeux, c’était un bel endroit, tout de même. Il la laissa continuer d'explorer, et au bout d'une dizaine de minutes, lui fit un signe de la main :
- On devrait y aller. Ailleurs. Cet endroit est intéressant mais a petite dose.
Il fit le tour pour éteindre la plupart des torches, et la laissa remonter l'escalier en première pour profiter de la luminosité. Une fois dans le salon, en haut, la lumière du jour transperçait assez pour que la torche ne soit plus utile. Il éteignit celle qu'il avait allumé au préalable, et sortit dehors dans la chaleur douce de la matinée. Vu qu'ils étaient en octobre, il ne faisait pas trop chaud, c’était agréable.
- Je ne vais même pas te demander si cela t'a plu ou non. Parce que je ne suis pas sur qu'on puisse « aimer » cet endroit. Mais je pense qu'il est important.
C’était pour lui un symbole de la corruption et de l'usage de la force des puissants sur les plus faibles. Au final, le sous-sol représentait exactement ce qu'il pensait de la ville. C’était un bel endroit, avec une dimension historique et artistique écrasante...mais dont l'aura était ensanglanté, triste, sombre. C’était une ville qu'on aimait regarder un moment, mais qui devenait étouffante quand on y restait trop longtemps, comme le sous sol.
- Si tu aimes les peintures, j'ai peut être autre chose en tête, si tu veux. Personne ne s'est suicidé la bas, cette fois, si cela peut te rassurer.
Il ne voulait pas s'attarder trop sur l'endroit qu'ils venaient de visiter. Elle n'avait rien dit de toute la période qu'ils avaient passés en bas et il supposa qu'elle n'avait pas beaucoup aimé. Il s'en voulu un peu d'encore avoir fait une erreur, et songea que ce n’était pas vraiment étonnant de sa part.
Il lui présenta son bras, par reflexe, pour lui fournir ce contact. Et se dirigea vers l'exterieur du jardin abandonné, comme pour laisser derriere eux un passé qui serait finalement oublié, comme le reste.
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- Non... C'est très bien.
Sans se relever ni décroiser les bras, elle lui avait lancé un sourire.
- Cet endroit est... Paisible. Malgré tout ce qui y a eu lieu. C'est bien que tu aies pu sauve le garçon. C'est dans l'ordre des choses quelque part. Tu sais s'il a eu une belle vie ?
Avec le temps et les minutes qui filaient, elle se sentait moins à vif et la confrontation devenait moins violente. Lorsqu'il lui proposa de partir, elle lui demanda encore quelques minutes avant de le suivre à la surface, laissant les sculptures retourner dans l'obscurité. Elle n'avait pas prononcé un mot de plus. Quelque part, l'endroit était un mausolée, ou du moins il en dégageait la même aura qui enjoignait à ne pas trop parler et à ne pas trop s'agiter.
Dehors, voir le beau temps et le soleil haut avait quelque chose de surprenant. Presque déplacé.
- Je l'ai aimé. " sourit-elle de cette façon sibylline qu'elle avait parfois. Mais il aurait fallu de très nombreux mots pour exprimer avec plus d'exactitude ce que l'endroit lui avait fait. Alors ceux là lui allait bien.
En ressortant, elle prit à nouveau le bras de l'elfe, reconnaissante de ce contact simple dépourvu de mot ou d'explication. Elle n'avait pas réussi à rire à sa boutade sur le suicide, trop imprégnée de ce qu'il lui avait montré. Depuis la veille elle était visiblement trop facile à toucher en plein cœur.
- Et si on allait juste se promener sur la jeté... Ou dans un marché. Il parait qu'on vend de tout dans les marchés ici. " Il fallu encore de longues minutes avant qu'elle ne reprenne la parole, un sourire nostalgique sur les lèvres. " Shan'aël... C'est important pour toi de te souvenir de ceux qui t'ont touché, n'est-ce pas ? Pas seulement moi... C'était fort... La façon dont tu prends soin des statues là-bas.
Certains lui auraient sans doute demander si ça ne lui faisait pas mal s'y retourner encore et encore. Rowena partait du principe que d'une certaine façon, c'était le cas et en même temps tout son contraire. C'était la route de ceux qui ont une longue vie.
- Je voudrais te remercier. De la part de tous ceux dont tu n'as pas oublié les plus beaux aspects et de tous les garçonnets perdus que tu as sauvé malgré les horreurs et les erreurs...
Sans se relever ni décroiser les bras, elle lui avait lancé un sourire.
- Cet endroit est... Paisible. Malgré tout ce qui y a eu lieu. C'est bien que tu aies pu sauve le garçon. C'est dans l'ordre des choses quelque part. Tu sais s'il a eu une belle vie ?
Avec le temps et les minutes qui filaient, elle se sentait moins à vif et la confrontation devenait moins violente. Lorsqu'il lui proposa de partir, elle lui demanda encore quelques minutes avant de le suivre à la surface, laissant les sculptures retourner dans l'obscurité. Elle n'avait pas prononcé un mot de plus. Quelque part, l'endroit était un mausolée, ou du moins il en dégageait la même aura qui enjoignait à ne pas trop parler et à ne pas trop s'agiter.
Dehors, voir le beau temps et le soleil haut avait quelque chose de surprenant. Presque déplacé.
- Je l'ai aimé. " sourit-elle de cette façon sibylline qu'elle avait parfois. Mais il aurait fallu de très nombreux mots pour exprimer avec plus d'exactitude ce que l'endroit lui avait fait. Alors ceux là lui allait bien.
En ressortant, elle prit à nouveau le bras de l'elfe, reconnaissante de ce contact simple dépourvu de mot ou d'explication. Elle n'avait pas réussi à rire à sa boutade sur le suicide, trop imprégnée de ce qu'il lui avait montré. Depuis la veille elle était visiblement trop facile à toucher en plein cœur.
- Et si on allait juste se promener sur la jeté... Ou dans un marché. Il parait qu'on vend de tout dans les marchés ici. " Il fallu encore de longues minutes avant qu'elle ne reprenne la parole, un sourire nostalgique sur les lèvres. " Shan'aël... C'est important pour toi de te souvenir de ceux qui t'ont touché, n'est-ce pas ? Pas seulement moi... C'était fort... La façon dont tu prends soin des statues là-bas.
Certains lui auraient sans doute demander si ça ne lui faisait pas mal s'y retourner encore et encore. Rowena partait du principe que d'une certaine façon, c'était le cas et en même temps tout son contraire. C'était la route de ceux qui ont une longue vie.
- Je voudrais te remercier. De la part de tous ceux dont tu n'as pas oublié les plus beaux aspects et de tous les garçonnets perdus que tu as sauvé malgré les horreurs et les erreurs...
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- Oh je....
Il fut assez surpris pour ne pas bouger immédiatement. Il resta la a la regarder, interloqué par ce qu'elle venait de dire. Elle l'avait remercier. Lui ? Il n'avait jamais eu l'impression de faire quoi que ce soit de bien. Il faisait simplement ce qu'il trouvait juste, et n'avait jamais songé une seule seconde que c'etait quelque chose de spéciale.
- Tu n'as pas a...
Ils avaient marchés un peu avant qu'elle parle, et il s’était vraiment arrêté, son bras relâchant un peu la pression qu'il avait exercé sur le sien. Il ne savait pas quoi répondre, sa phrase lui semblant arriver ainsi de façon totalement abrupte et pas prévue. Il n'arrivait juste pas a comprendre, la, tout de suite.
- Je ne sais pas si oublier est le terme. C'est important oui....
Il voulait lui répondre vraiment ne trouvait pas les mots. Elle avait pointé quelque chose qu'il n'avait jamais trop réalisé, et qu'il n'aimait, au fond, pas particulièrement qu'on lui dise. Il aimait se persuader qu'il était seul, loin des conventions, loin des hommes. Qu'on lui dise qu'il aimait se souvenir d'eux, était non pas une insulte, mais une sensation étrange qui se déversa dans sa poitrine.
- Je ne sais pas si je peux le comparer avec ma volonté de me souvenir de toi. Je me souviens d'eux parce que...je trouverais ça triste que ce qu'ils ont symbolisés disparaissent aux mains de ceux qui ont voulu et réussit a le faire.
Il tira sur son col, puis sans relacher son bras, baissa la tete, un petit frisson parcourant ses épaules. Il passa sa main libre dans celle ralié au bras de la Sirene, et joua un bref instant avec ses doigts.
- Alors que toi c'est...j'ai besoin de....c'est car je....hum.
Il serra le bras a nouveau, le cœur battant. Ce n’était même pas qu'il n'osait pas dire quoi que ce soit. C’était juste qu'il n'arrivait pas a porter des mots sur ses propres émotions.
- Le marché, oui. Il y a un peu de monde, mais a cette heure, on pourrait trouver des choses intéressantes.
Il n'y allait pas souvent, au marché. Trop de monde. Mais avec elle, ça pourrait être sympathique. Peut être. Il tourna légèrement son regard vers elle, pour voir si elle était prête a marcher.
Il fut assez surpris pour ne pas bouger immédiatement. Il resta la a la regarder, interloqué par ce qu'elle venait de dire. Elle l'avait remercier. Lui ? Il n'avait jamais eu l'impression de faire quoi que ce soit de bien. Il faisait simplement ce qu'il trouvait juste, et n'avait jamais songé une seule seconde que c'etait quelque chose de spéciale.
- Tu n'as pas a...
Ils avaient marchés un peu avant qu'elle parle, et il s’était vraiment arrêté, son bras relâchant un peu la pression qu'il avait exercé sur le sien. Il ne savait pas quoi répondre, sa phrase lui semblant arriver ainsi de façon totalement abrupte et pas prévue. Il n'arrivait juste pas a comprendre, la, tout de suite.
- Je ne sais pas si oublier est le terme. C'est important oui....
Il voulait lui répondre vraiment ne trouvait pas les mots. Elle avait pointé quelque chose qu'il n'avait jamais trop réalisé, et qu'il n'aimait, au fond, pas particulièrement qu'on lui dise. Il aimait se persuader qu'il était seul, loin des conventions, loin des hommes. Qu'on lui dise qu'il aimait se souvenir d'eux, était non pas une insulte, mais une sensation étrange qui se déversa dans sa poitrine.
- Je ne sais pas si je peux le comparer avec ma volonté de me souvenir de toi. Je me souviens d'eux parce que...je trouverais ça triste que ce qu'ils ont symbolisés disparaissent aux mains de ceux qui ont voulu et réussit a le faire.
Il tira sur son col, puis sans relacher son bras, baissa la tete, un petit frisson parcourant ses épaules. Il passa sa main libre dans celle ralié au bras de la Sirene, et joua un bref instant avec ses doigts.
- Alors que toi c'est...j'ai besoin de....c'est car je....hum.
Il serra le bras a nouveau, le cœur battant. Ce n’était même pas qu'il n'osait pas dire quoi que ce soit. C’était juste qu'il n'arrivait pas a porter des mots sur ses propres émotions.
- Le marché, oui. Il y a un peu de monde, mais a cette heure, on pourrait trouver des choses intéressantes.
Il n'y allait pas souvent, au marché. Trop de monde. Mais avec elle, ça pourrait être sympathique. Peut être. Il tourna légèrement son regard vers elle, pour voir si elle était prête a marcher.
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Elle l'écoute bafouiller et chercher.
- Tu n'as pas à dire quoi que ce soit si tu n'en as pas envie. " souffla-t-elle à sa troisième tentative de trouver ses mots.
Elle ne l'avait remercier ni pour le charrier, ni pour le torturer ni même pour qu'il s'habitue à entendre des mots qu'ils méritaient sûrement bien plus régulièrement qu'il ne l'imaginait. Elle le lui avait dit sans une once de projet caché. Elle avait seulement besoin de le lui dire ce cette façon, parce que ça lui venait du cœur. Mais il pris son temps, analysant peu à peu la chose. Il ne voulait pas que cette belle famille soit effacée par les oppresseurs fortunés qui l'avaient détruite. C'était un acte politique en quelque sorte, même s'il nierait en bloque, elle n'en doutait pas.
Mais elle... Elle releva son regard asymétrique vers lui, surprise et son cœur rata un battement. Il n'allait tout de même pas... Mais non. Il ne le fit pas. Il s'arrêta à temps et revint sur la proposition précédente. Le marché. L'atmosphère qui avait commencé à entourer la jeune femme en entrant dans cette vieille bâtisse en ruine s'effilocha aussitôt, chassé par une brise plus agréable et un rayon de soleil brûlant.
- Va pour le marché ! " sourit la sirène.
Son bras échappa à l'étreinte de celui de l'elfe, comme une anguille et elle prit un pas d'avance, se retournant vers lui pour l'inviter à avancer d'un pas plus vif.
Elle ne connaissait absolument pas la ville, aussi, sans la présence de Shan, elle se serait perdu un milliard de fois avant qu'ils n'arrivent dans les rues des souks. Des tentures bariolées étaient tendues en travers de la rue, au-dessus de la foule pour ombragé le sol de terre battu. Des boutiques diverses s'allignaient, serrées les unes contre les autres, débordants d'articles. Ici de l'huile, des olives, du cuivre, des tapis, des tissus, des coussins, des vêtements, des chaussures, des selles, un salon de thé ou un étrange personnage lisant la bonne aventure dans une pyramide d'obsidienne. La foule elle-même était très différente de la République. Beaucoup moins de gobelins et d'hybrides, beaucoup plus de drakyns et d'onis.
En arrivant aux abords de la marées humaine, après avoir lâché une onomatopée d'admiration, Rowena avant tout de même jeté un coup d’œil à Shan. Il lui semblait que l'homme des bois n'appréciait pas plus que ça la foule.
- Tu es sûr que tu as envie qu'on se promène dans un endroit aussi bondé ?
- Tu n'as pas à dire quoi que ce soit si tu n'en as pas envie. " souffla-t-elle à sa troisième tentative de trouver ses mots.
Elle ne l'avait remercier ni pour le charrier, ni pour le torturer ni même pour qu'il s'habitue à entendre des mots qu'ils méritaient sûrement bien plus régulièrement qu'il ne l'imaginait. Elle le lui avait dit sans une once de projet caché. Elle avait seulement besoin de le lui dire ce cette façon, parce que ça lui venait du cœur. Mais il pris son temps, analysant peu à peu la chose. Il ne voulait pas que cette belle famille soit effacée par les oppresseurs fortunés qui l'avaient détruite. C'était un acte politique en quelque sorte, même s'il nierait en bloque, elle n'en doutait pas.
Mais elle... Elle releva son regard asymétrique vers lui, surprise et son cœur rata un battement. Il n'allait tout de même pas... Mais non. Il ne le fit pas. Il s'arrêta à temps et revint sur la proposition précédente. Le marché. L'atmosphère qui avait commencé à entourer la jeune femme en entrant dans cette vieille bâtisse en ruine s'effilocha aussitôt, chassé par une brise plus agréable et un rayon de soleil brûlant.
- Va pour le marché ! " sourit la sirène.
Son bras échappa à l'étreinte de celui de l'elfe, comme une anguille et elle prit un pas d'avance, se retournant vers lui pour l'inviter à avancer d'un pas plus vif.
Elle ne connaissait absolument pas la ville, aussi, sans la présence de Shan, elle se serait perdu un milliard de fois avant qu'ils n'arrivent dans les rues des souks. Des tentures bariolées étaient tendues en travers de la rue, au-dessus de la foule pour ombragé le sol de terre battu. Des boutiques diverses s'allignaient, serrées les unes contre les autres, débordants d'articles. Ici de l'huile, des olives, du cuivre, des tapis, des tissus, des coussins, des vêtements, des chaussures, des selles, un salon de thé ou un étrange personnage lisant la bonne aventure dans une pyramide d'obsidienne. La foule elle-même était très différente de la République. Beaucoup moins de gobelins et d'hybrides, beaucoup plus de drakyns et d'onis.
En arrivant aux abords de la marées humaine, après avoir lâché une onomatopée d'admiration, Rowena avant tout de même jeté un coup d’œil à Shan. Il lui semblait que l'homme des bois n'appréciait pas plus que ça la foule.
- Tu es sûr que tu as envie qu'on se promène dans un endroit aussi bondé ?
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Alors il garda le silence puisqu'elle lui faisait ce présent. Il s'apaisa et hocha simplement la tete. Ses mots touchaient souvent juste chez lui. Il n'avait même pas a trop réfléchir. Elle le comprenait presque trop bien. Il se passa la main sur le visage et la laissa partir un peu devant.
Le marché était donc leur destination, et il n'eut plus qu'elle en tête, devant lui, durant la bonne demi-heure qui passa en marchant. Ils furent vite de retour dans des rues plus bondés, et comme si cela se reflétait sur son âme, il se mit a moins parler, a être plus renfermé, plus scrutateur des alentours. Une déformation professionnelle, ou bien l'habitude personnelle de toujours être sur ses gardes, émotionnellement parlant.
En arrivant a l'une des ouvertures donnant sur les allées principales du marché, il s’arrêta, un peu derrière elle. Il ne venait pas souvent. Juste pour acheter des matières premières quand il avait besoin, soit très rarement. Zim lui même semblait ne pas trop apprécier l'idée, et il était désormais assit sur le coté, attendant une réaction de son maître.
- Je voulais voir pour acheter du thé, je vais en profiter.
C'etait totalement un mensonge vu qu'il faisait son thé lui même a partir de plantes, dans la foret. Mais il lui fallait bien une excuse, et il lui avait promis le marché. Aprés le sous-sol, c’était autrement plus joyeux et il n'allait pas lui retirer ce plaisir la. Il fit donc deux pas et s'engagea avec elle dans une des travées.
Elle attira aussitôt des regards, et par son intermédiaire, lui aussi. Il sembla un peu recroqueviller sa tete dans son cou, telle une tortue, malheureusement pour lui, sa nuque n’était clairement pas assez molle pour lui permettre de rentrer entièrement dans son thorax.
- Tu veux juste te promener, ou tu avais des idées d'achats en tête ?
Après tout c’était sans doute l'un des plus grands marchés du monde, proposant des articles provenant de tous le Sekai. Encore plus qu'en Republique, grâce a sa récupération des territoires du nord et du Shoumei, la période ou ils avaient du se faire aider par les démocrates étaient déjà bien loin. Ils étaient quasiment revenu dans le rapport de force, et avec une telle assise commerciale, pourrait peut être même prendre l'avantage. Un homme comme Tagar devait être aux anges.
- Ou alors un souvenir.
Il pourrait peut être lui faire un cadeau ? Mais il songea qu'il n'avait quasiment jamais fais ça a personne. Il avait peur de prendre n'importe quoi, et de voir dans un son regard que, malgré le remerciement, elle n'en ai rien a faire vraiment de ce qu'il avait prit pour elle et que ce soit plus par gentillesse que vraiment utile. Il lui aurait fallut des cours pour mieux appréhender ce genre de chose...mais pour ça il aurait fallut quelqu'un pour le faire et...rah, c’était trop compliqué.
Il évita un homme a la peau sombre de grande taille qui lui rappela un peu le majordome de la sirene, et observa plusieurs échoppes d'un peu plus prêt. Des petits objets taillés dans diverses pierres precieuses ou roches et représentant des monuments en modele réduit. Ici, un vendeur de livres qui avait la voix haute et clair, appelant les gens a s'approcher. La, des instruments de musique bien trop grand pour pouvoir etre manipulé dans une foule pareille. Il n'avait vraiment aucune idée de ce qu'il pourrait bien lui prendre.
Ah, ici, un homme vendait des brochettes de calamars roties sur un grille au feu de bois. Il jeta un œil a la sirene.
- Ca te dirait ? On est pas obligé d'aller manger tout de suite.
Le marché était donc leur destination, et il n'eut plus qu'elle en tête, devant lui, durant la bonne demi-heure qui passa en marchant. Ils furent vite de retour dans des rues plus bondés, et comme si cela se reflétait sur son âme, il se mit a moins parler, a être plus renfermé, plus scrutateur des alentours. Une déformation professionnelle, ou bien l'habitude personnelle de toujours être sur ses gardes, émotionnellement parlant.
En arrivant a l'une des ouvertures donnant sur les allées principales du marché, il s’arrêta, un peu derrière elle. Il ne venait pas souvent. Juste pour acheter des matières premières quand il avait besoin, soit très rarement. Zim lui même semblait ne pas trop apprécier l'idée, et il était désormais assit sur le coté, attendant une réaction de son maître.
- Je voulais voir pour acheter du thé, je vais en profiter.
C'etait totalement un mensonge vu qu'il faisait son thé lui même a partir de plantes, dans la foret. Mais il lui fallait bien une excuse, et il lui avait promis le marché. Aprés le sous-sol, c’était autrement plus joyeux et il n'allait pas lui retirer ce plaisir la. Il fit donc deux pas et s'engagea avec elle dans une des travées.
Elle attira aussitôt des regards, et par son intermédiaire, lui aussi. Il sembla un peu recroqueviller sa tete dans son cou, telle une tortue, malheureusement pour lui, sa nuque n’était clairement pas assez molle pour lui permettre de rentrer entièrement dans son thorax.
- Tu veux juste te promener, ou tu avais des idées d'achats en tête ?
Après tout c’était sans doute l'un des plus grands marchés du monde, proposant des articles provenant de tous le Sekai. Encore plus qu'en Republique, grâce a sa récupération des territoires du nord et du Shoumei, la période ou ils avaient du se faire aider par les démocrates étaient déjà bien loin. Ils étaient quasiment revenu dans le rapport de force, et avec une telle assise commerciale, pourrait peut être même prendre l'avantage. Un homme comme Tagar devait être aux anges.
- Ou alors un souvenir.
Il pourrait peut être lui faire un cadeau ? Mais il songea qu'il n'avait quasiment jamais fais ça a personne. Il avait peur de prendre n'importe quoi, et de voir dans un son regard que, malgré le remerciement, elle n'en ai rien a faire vraiment de ce qu'il avait prit pour elle et que ce soit plus par gentillesse que vraiment utile. Il lui aurait fallut des cours pour mieux appréhender ce genre de chose...mais pour ça il aurait fallut quelqu'un pour le faire et...rah, c’était trop compliqué.
Il évita un homme a la peau sombre de grande taille qui lui rappela un peu le majordome de la sirene, et observa plusieurs échoppes d'un peu plus prêt. Des petits objets taillés dans diverses pierres precieuses ou roches et représentant des monuments en modele réduit. Ici, un vendeur de livres qui avait la voix haute et clair, appelant les gens a s'approcher. La, des instruments de musique bien trop grand pour pouvoir etre manipulé dans une foule pareille. Il n'avait vraiment aucune idée de ce qu'il pourrait bien lui prendre.
Ah, ici, un homme vendait des brochettes de calamars roties sur un grille au feu de bois. Il jeta un œil a la sirene.
- Ca te dirait ? On est pas obligé d'aller manger tout de suite.
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- Oh du thé ! Bonne idée. Tu sais lequel aime Aelle ? Je me dis qu'elle pourrait apprécié après sa journée de balayage.
Les petites attentions, il n'y avait que ça de vrai. En train de se demande ce qu'elle pourrait bien prendre pour Azulon, elle ne remarqua pas l'intense réflexion qui agitait ses rouages derrière les yeux de Shan. Elle s'était plutôt penché sur l'étale du vendeur de livre et avait fini par lui prendre un nouveau carnet de cuir relié, plusieurs plume, de l'encre de deux couleurs et une mine de plomb flambant neuve. Sa sacoche de tissus gonflait à vue d'oeil et elle gardait d'ailleurs les siens dessus.
La foule ne la gênait pas, mais l'habitude de contrôler son environnement lui était chevillée au corps. Elle sentait les mouvements, voyait les membres, percevait les aura qui s'agitaient autour d'elle. En soit c'était fatigant, mais loin d'être désagréable. Et le premier tire laine qui essaierait de lui piquer son sac s'en mordrait sévèrement les doigts !
En attendant, il y avait rassemblé dans ce petit espace, milles artisanats différents, venus d'un peu partout. C'était magnifique. Plusieurs fois, elle tapota le bras de son compagnon pour lui montrer tel bijou, telle coffret, tel motif brodé, avec un enthousiasme total. En voyant les calamar, elle apprécia tout autant l'idée.
- Oh oui ! ça sent bon. " et elle n'était pas connu pour avoir le coup de fourchette le plus timide de sa famille...
Ils s'approchaient tout deux du stand quand un frisson parcouru la foule. Trois drakyns particulièrement massifs, portant les tenues et les ornements de clans du désert de roche, écartaient la foule en portant sur leurs dos d'épais baluchons de peau tannée. On devinait dans leur forme, des peaux et des crocs de créatures rares et dangereuses, prisées par les citadins contre tout ce qui pourrait manquer aux leurs. Tout se serait passé à merveille si, en manque d'endroit ou s'écarter, Rowena n'avait pas du négocier un passage particulièrement serré avec l'un d'eux qu'elle frôla. Les yeux dorés du descendant de dragon se posèrent sur elle avec un dégoût visible.
- qemmemmo vikeesi... " gronda la voix épaisse du drakyn à son intention avant d'ajouter à ses deux camarades. " Hezhah chiorikem dothrakh ma athyolar ? "
- Salope d'étrangère... Maintenant ils envoient des femmes se jeter à nos pieds pour se faire engrosser ?
La voix de l'homme cornu dépassant les deux mètres était rendue plus impressionnante encore par le Shierak Qya, la langue des nomades du désert déjà peu connue des reikois citadins et totalement absente des autres nations.
Le sang que Rowena ne fit qu'un tour... Ou plutôt deux. Elle avait appris à ignorer ce genre de provocations et d'insulte mais se faisait aujourd'hui un plaisir de ne pas laisser passer une réflexion aussi vulgaire.
- Gem vikeesi ? Shekh yeri zohhe.
- Salope d'étrangère ? Le Soleil va réduire ta langue en cendre.
La phrase était sortie d'elle-même, nette et sans la moindre pointe d'accent républicain. C'était même tout le contraire. Elle ponctuait les sons cassant de claquement de langue et de son de fond de gorge qui donnait l'impression d'entendre un natif d'une région particulièrement reculée ou étrange. Le drakyn avait l'air abasourdi.
- Tu connais l'étoile sanglante.
- Où l'as-tu appris, femme ?
La foule était suffisamment compacte pour que l'arrêt des trois colosses crée un bouchon et mécaniquement, un certain attroupement.
- Vous devriez plutôt vous demander où apprendre la langue commune, vous auriez de bien meilleurs prix.
- Ne nous insulte pas...
- Vous nez vous êtes pas gênés pour me traiter comme une putain.
L'un des trois stabilisa son baluchon d'une main, l'autre venant chercher son arme au côté... Mais la garde d'Ikuza avait l'habitude des visites de ce genre Un signal sonore et quelques regards rappelèrent aux nomades qu'ils étaient loin d'être sur leur terrain... Et qu'ils étaient priés de circuler.
- C'est ça, et restez-y. " marmona Rowena entre ses dents, toute hérissée de la confrontation qui venait d'avoir lieu. " Et on s'étonne que les reikois aient mauvaise réputation.
Pas une once de savoir vivre !
Les petites attentions, il n'y avait que ça de vrai. En train de se demande ce qu'elle pourrait bien prendre pour Azulon, elle ne remarqua pas l'intense réflexion qui agitait ses rouages derrière les yeux de Shan. Elle s'était plutôt penché sur l'étale du vendeur de livre et avait fini par lui prendre un nouveau carnet de cuir relié, plusieurs plume, de l'encre de deux couleurs et une mine de plomb flambant neuve. Sa sacoche de tissus gonflait à vue d'oeil et elle gardait d'ailleurs les siens dessus.
La foule ne la gênait pas, mais l'habitude de contrôler son environnement lui était chevillée au corps. Elle sentait les mouvements, voyait les membres, percevait les aura qui s'agitaient autour d'elle. En soit c'était fatigant, mais loin d'être désagréable. Et le premier tire laine qui essaierait de lui piquer son sac s'en mordrait sévèrement les doigts !
En attendant, il y avait rassemblé dans ce petit espace, milles artisanats différents, venus d'un peu partout. C'était magnifique. Plusieurs fois, elle tapota le bras de son compagnon pour lui montrer tel bijou, telle coffret, tel motif brodé, avec un enthousiasme total. En voyant les calamar, elle apprécia tout autant l'idée.
- Oh oui ! ça sent bon. " et elle n'était pas connu pour avoir le coup de fourchette le plus timide de sa famille...
Ils s'approchaient tout deux du stand quand un frisson parcouru la foule. Trois drakyns particulièrement massifs, portant les tenues et les ornements de clans du désert de roche, écartaient la foule en portant sur leurs dos d'épais baluchons de peau tannée. On devinait dans leur forme, des peaux et des crocs de créatures rares et dangereuses, prisées par les citadins contre tout ce qui pourrait manquer aux leurs. Tout se serait passé à merveille si, en manque d'endroit ou s'écarter, Rowena n'avait pas du négocier un passage particulièrement serré avec l'un d'eux qu'elle frôla. Les yeux dorés du descendant de dragon se posèrent sur elle avec un dégoût visible.
- qemmemmo vikeesi... " gronda la voix épaisse du drakyn à son intention avant d'ajouter à ses deux camarades. " Hezhah chiorikem dothrakh ma athyolar ? "
- Salope d'étrangère... Maintenant ils envoient des femmes se jeter à nos pieds pour se faire engrosser ?
La voix de l'homme cornu dépassant les deux mètres était rendue plus impressionnante encore par le Shierak Qya, la langue des nomades du désert déjà peu connue des reikois citadins et totalement absente des autres nations.
Le sang que Rowena ne fit qu'un tour... Ou plutôt deux. Elle avait appris à ignorer ce genre de provocations et d'insulte mais se faisait aujourd'hui un plaisir de ne pas laisser passer une réflexion aussi vulgaire.
- Gem vikeesi ? Shekh yeri zohhe.
- Salope d'étrangère ? Le Soleil va réduire ta langue en cendre.
La phrase était sortie d'elle-même, nette et sans la moindre pointe d'accent républicain. C'était même tout le contraire. Elle ponctuait les sons cassant de claquement de langue et de son de fond de gorge qui donnait l'impression d'entendre un natif d'une région particulièrement reculée ou étrange. Le drakyn avait l'air abasourdi.
- Tu connais l'étoile sanglante.
- Où l'as-tu appris, femme ?
La foule était suffisamment compacte pour que l'arrêt des trois colosses crée un bouchon et mécaniquement, un certain attroupement.
- Vous devriez plutôt vous demander où apprendre la langue commune, vous auriez de bien meilleurs prix.
- Ne nous insulte pas...
- Vous nez vous êtes pas gênés pour me traiter comme une putain.
L'un des trois stabilisa son baluchon d'une main, l'autre venant chercher son arme au côté... Mais la garde d'Ikuza avait l'habitude des visites de ce genre Un signal sonore et quelques regards rappelèrent aux nomades qu'ils étaient loin d'être sur leur terrain... Et qu'ils étaient priés de circuler.
- C'est ça, et restez-y. " marmona Rowena entre ses dents, toute hérissée de la confrontation qui venait d'avoir lieu. " Et on s'étonne que les reikois aient mauvaise réputation.
Pas une once de savoir vivre !
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Il avait réagit rapidement. Sans doute presque trop rapidement pour être tout a fait innocent. Il était trop, a l’affût de tout, et c’était l'une des raisons principale qui faisait qu'il n’était jamais vraiment prêt a se détendre totalement. Mais en l’occurrence, quand c’était a cause de la présence de trois géants comme eux, c’était encore plus difficile.
Et il avait en plus de ça fallut que Rowena en bouscule un. Il ne pu pas bien voir a quel point elle avait touché le premier gars, mais il savait de toute façon qu'ils n'attendaient qu'une opportunité pour s'attaquer a quelqu'un, encore plus une femme. Si ca dégénérait, ils etaient du genre a taper sur tout ce qui bouge, et malgré la quantité d'hommes en position dans la ville, si ca dégénérait, le temps qu'ils traversent la foule, il y aurait déjà pu y avoir du dégats.
Discret comme a son habitude, il se faufila dans le dos des belligérants, écoutant attentivement le déroulé de la conversation. Il ne fut pas réellement surpris de voir que Rowena comprenait le dialecte du désert. Elle etait une chasseuse de criminelle, et il devait souvent y avoir des hommes du désert s'échappant vers la République.
Le ton était clairement en train de monter, et il constata clairement que les deux en retrait commençai a sortir leurs armes. Ils purent chacun aussitôt sentir la poindre d'une dague s'enfoncer dans le bas de leur dos, et ils s’immobilisèrent, environ au même moment ou le bruit d'alerte de la garde fut audible. L'un des deux ne bougea pas, mais l'homme au baluchon tenta de baisser les yeux. Une vive douleur apparut au creux de ses reins et en voyant son camarade avancer pour s'éloigner, il trébucha a sa suite, et le troisième également s'éloigna.
Shan soupira et approcha de Rowena. Une fois assuré qu'ils étaient éloignés, il rangea ses armes. Il avait la mine vraiment sombre maintenant. Peut importe ou et quand, c’était toujours la même chose avec la foule et les humains, après tout. Il se planta devant la Sirene et pencha le visage vers le sien, comme pour l'observer de plus prêt, et lire dans son regard.
- Ça va ? Il faut faire attention avec eux. J'ai déjà eu des soucis.
Il avait déjà du en éliminer quelque uns, suite a des échauffourée dont il n’était la quasi-totalité du temps même pas l'instigateur. Il ne pouvait pas voir un géant s'affairer sur une femme inapte au combat ou bien sur des jeunes gens n'ayant même pas fait quoi que ce soit valant un coup. Et ca c’était sans parler des contrats qui l'avaient conduits a des affrontements obligatoires.
- Je suis désolé.
Il parla plus bas, et pour qu'elle l'entende, se pencha encore plus proche d'elle. Pour éviter qu'ils ne se retrouvent littéralement le visage l'un contre l'autre, il se décala un peu sur le coté, pour parler dans son oreille, a voix plus basse. Avec la foule, ils étaient un peu bloqué l'un contre l'autre sur le coté de la travée.
- J'ai vraiment essayé, je voulais que tu t'amuses. Je me suis même demandé ce que j'aurais pu t'offrir venant d'ici...mais je n'y arrive pas. Il y a trop de monde, je ne suis pas bien.
Il avait prit sur lui pour lui dire ça. Se dévoiler ainsi était plus qu'une rareté pour lui. Dans d'autres circonstances, il aurait éludé l'affaire et aurait trouvé une excuse ridicule. Mais il préféra etre franc. La rencontre qui venait d'avoir lieu avait achevé de sapper toute joie qu'il aurait pu trouver dans une telle activité.
- Si tu veux continuer a visiter...retrouvons nous plus loin quand tu aura fini. Ou alors revenons ce soir. Il y aura moins de monde, meme si il y aura moins de choix. Mais moi...je dois sortir d'ici. Vraiment.
Se déplacer dans le marché avec un objectif précis et en allant le plus vite possible etait une chose, allait doucement, pour observer chaque endroit en prenant son temps, sans aucune idée de quand il pourrait enfin respirer, c'etait trop. Il se redressa, son visage de nouveau bien proche, pour voir dans ses yeux et deviner sa réponse. Et il murmura doucement.
- La jetée n'est pas loin.
Et il avait en plus de ça fallut que Rowena en bouscule un. Il ne pu pas bien voir a quel point elle avait touché le premier gars, mais il savait de toute façon qu'ils n'attendaient qu'une opportunité pour s'attaquer a quelqu'un, encore plus une femme. Si ca dégénérait, ils etaient du genre a taper sur tout ce qui bouge, et malgré la quantité d'hommes en position dans la ville, si ca dégénérait, le temps qu'ils traversent la foule, il y aurait déjà pu y avoir du dégats.
Discret comme a son habitude, il se faufila dans le dos des belligérants, écoutant attentivement le déroulé de la conversation. Il ne fut pas réellement surpris de voir que Rowena comprenait le dialecte du désert. Elle etait une chasseuse de criminelle, et il devait souvent y avoir des hommes du désert s'échappant vers la République.
Le ton était clairement en train de monter, et il constata clairement que les deux en retrait commençai a sortir leurs armes. Ils purent chacun aussitôt sentir la poindre d'une dague s'enfoncer dans le bas de leur dos, et ils s’immobilisèrent, environ au même moment ou le bruit d'alerte de la garde fut audible. L'un des deux ne bougea pas, mais l'homme au baluchon tenta de baisser les yeux. Une vive douleur apparut au creux de ses reins et en voyant son camarade avancer pour s'éloigner, il trébucha a sa suite, et le troisième également s'éloigna.
Shan soupira et approcha de Rowena. Une fois assuré qu'ils étaient éloignés, il rangea ses armes. Il avait la mine vraiment sombre maintenant. Peut importe ou et quand, c’était toujours la même chose avec la foule et les humains, après tout. Il se planta devant la Sirene et pencha le visage vers le sien, comme pour l'observer de plus prêt, et lire dans son regard.
- Ça va ? Il faut faire attention avec eux. J'ai déjà eu des soucis.
Il avait déjà du en éliminer quelque uns, suite a des échauffourée dont il n’était la quasi-totalité du temps même pas l'instigateur. Il ne pouvait pas voir un géant s'affairer sur une femme inapte au combat ou bien sur des jeunes gens n'ayant même pas fait quoi que ce soit valant un coup. Et ca c’était sans parler des contrats qui l'avaient conduits a des affrontements obligatoires.
- Je suis désolé.
Il parla plus bas, et pour qu'elle l'entende, se pencha encore plus proche d'elle. Pour éviter qu'ils ne se retrouvent littéralement le visage l'un contre l'autre, il se décala un peu sur le coté, pour parler dans son oreille, a voix plus basse. Avec la foule, ils étaient un peu bloqué l'un contre l'autre sur le coté de la travée.
- J'ai vraiment essayé, je voulais que tu t'amuses. Je me suis même demandé ce que j'aurais pu t'offrir venant d'ici...mais je n'y arrive pas. Il y a trop de monde, je ne suis pas bien.
Il avait prit sur lui pour lui dire ça. Se dévoiler ainsi était plus qu'une rareté pour lui. Dans d'autres circonstances, il aurait éludé l'affaire et aurait trouvé une excuse ridicule. Mais il préféra etre franc. La rencontre qui venait d'avoir lieu avait achevé de sapper toute joie qu'il aurait pu trouver dans une telle activité.
- Si tu veux continuer a visiter...retrouvons nous plus loin quand tu aura fini. Ou alors revenons ce soir. Il y aura moins de monde, meme si il y aura moins de choix. Mais moi...je dois sortir d'ici. Vraiment.
Se déplacer dans le marché avec un objectif précis et en allant le plus vite possible etait une chose, allait doucement, pour observer chaque endroit en prenant son temps, sans aucune idée de quand il pourrait enfin respirer, c'etait trop. Il se redressa, son visage de nouveau bien proche, pour voir dans ses yeux et deviner sa réponse. Et il murmura doucement.
- La jetée n'est pas loin.
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Alors qu'elle se prenait bille en têtes trois drakyns pour le prix d'un, tout en sachant que ses pouvoirs mentaux étaient quasi inefficaces contre cette espèce, Rowena n'avait absolument pas fait attention à la position de Shan. Lorsque deux d'entre eux avaient commencé à dégainé, elle avait jeté un regard par dessus son épaule... Pour découvrir que Zim et son maître avaient totalement disparus, ce qui lui avait fait un tour de sang. Trois contre un en pleine foule c'était peut-être un peu ambitieux, mais son irrespect l'avait vraiment violemment emmerdé ! Tant pis !
Ce ne fut que quelques secondes plus tard, alors que les voix de la garde retentissaient bien fort, qu'elle remarqua l'ombre bleue derrière les colosse. L'éclat du métal dans ses mains ne passa pas inaperçu à la jeune femme, pas plus que l'idiot qui profitait de l'agitation pour essayer de mettre la main dans la sacoche de la sirène. Elle lui colla une baffe et regardait à la fois déguerpir les trois grand et le petit, ronchonnant tout bas, lorsque Shan s'était à nouveau matérialisé près d'elle.
- Les clans mâles ont toujours été trop sûrs d'eux... " grinça-t-elle d'une façon qui la surpris elle-même.
Des habitudes antédiluviennes revenaient plus vite qu'elle ne l'aurait cru...
Sur le côté de la rue, repoussé par Shan qui voulait visiblement lui parler sans avoir à hurler, elle cru d'abord qu'il voulait s'assurer qu'elle allait bien et le rassura comme elle pu, toute tension bougonne envolée.
- Tout va bien. Je te jure, il était mal luné en plus. Je l'ai à peine frôlé et je sais me défendre. Je ne t'ai pas vu bougé d'ailleurs, joli coup.
Mais au final, il ne s'agissait pas d'elle. La voix de l'elfe dans son oreille était... inhabituellement vulnérable. Il était déjà si près que le côté tactile de la sirène ne s’embarrassa pas de la prévenance qu'elle avait habituellement pour lui sachant qu'il n'aimait pas être touché et elle passa son bras autour de lui pour lui donner l'accolade, le serrant rapidement contre son coeur.
- Idiot... Je t'ai dit qu'on faisait ce dont toi tu avais envie. Bien sûr, qu'on peut partir d'ici. ... Et c'est gentil d'avoir essayé.
Elle sourit et baissa les yeux avant de le poussa doucement, rien qu'un peu, les deux mains sur son torse, pour pouvoir se remettre en mouvement. Ne pouvant résister, elle chipa rapidement deux brochette sur l'étale tout près, payant à l'arrache en demandant au vendeur de garder une monnaie qui avait à peu près la même valeur que ce qu'elle venait d'acheter, puis elle ouvrit la voie, fendant la foule sans appréhension. Certaines choses la mettaient mal à l'aise depuis le Front mais contrairement à bien des vétéran, la foule n'en faisait pas partie.
Ne sachant pas ou était la jetée pourtant, elle interrogea bien vite l'homme derrière elle et il reprit les devants jusqu'à la sortie la plus proche des rues bondées. Ce ne fut qu'une fois extirpé de la foule et du bruit qu'elle lui tendit l'une des deux brochette, espérant qu'il apprécierait l'attention pour se remettre un peu d'aplomb. Zim, heureusement, avait réussi à suivre sans trop de mal et elle s'assit sur ses talons pour partager un morceau de sa propre brochette avec lui. Elle déchira un bout du chapeau du beau calamar avec les dents et le tendit au gros chien avant de se rendre compte que ce geste voulait dire avoir de la bave de chien sur la main... Son sourire vacilla et elle se redressa, gardant mine de rien la main éloignée d'elle, de sa robe et de sa nourriture.
- ça va ? s'assura-t-elle alors qu'ils avançaient vers... Et bien seul Shan savait. ça pouvait être la jetée comme tout à fait autre chose.
Ce ne fut que quelques secondes plus tard, alors que les voix de la garde retentissaient bien fort, qu'elle remarqua l'ombre bleue derrière les colosse. L'éclat du métal dans ses mains ne passa pas inaperçu à la jeune femme, pas plus que l'idiot qui profitait de l'agitation pour essayer de mettre la main dans la sacoche de la sirène. Elle lui colla une baffe et regardait à la fois déguerpir les trois grand et le petit, ronchonnant tout bas, lorsque Shan s'était à nouveau matérialisé près d'elle.
- Les clans mâles ont toujours été trop sûrs d'eux... " grinça-t-elle d'une façon qui la surpris elle-même.
Des habitudes antédiluviennes revenaient plus vite qu'elle ne l'aurait cru...
Sur le côté de la rue, repoussé par Shan qui voulait visiblement lui parler sans avoir à hurler, elle cru d'abord qu'il voulait s'assurer qu'elle allait bien et le rassura comme elle pu, toute tension bougonne envolée.
- Tout va bien. Je te jure, il était mal luné en plus. Je l'ai à peine frôlé et je sais me défendre. Je ne t'ai pas vu bougé d'ailleurs, joli coup.
Mais au final, il ne s'agissait pas d'elle. La voix de l'elfe dans son oreille était... inhabituellement vulnérable. Il était déjà si près que le côté tactile de la sirène ne s’embarrassa pas de la prévenance qu'elle avait habituellement pour lui sachant qu'il n'aimait pas être touché et elle passa son bras autour de lui pour lui donner l'accolade, le serrant rapidement contre son coeur.
- Idiot... Je t'ai dit qu'on faisait ce dont toi tu avais envie. Bien sûr, qu'on peut partir d'ici. ... Et c'est gentil d'avoir essayé.
Elle sourit et baissa les yeux avant de le poussa doucement, rien qu'un peu, les deux mains sur son torse, pour pouvoir se remettre en mouvement. Ne pouvant résister, elle chipa rapidement deux brochette sur l'étale tout près, payant à l'arrache en demandant au vendeur de garder une monnaie qui avait à peu près la même valeur que ce qu'elle venait d'acheter, puis elle ouvrit la voie, fendant la foule sans appréhension. Certaines choses la mettaient mal à l'aise depuis le Front mais contrairement à bien des vétéran, la foule n'en faisait pas partie.
Ne sachant pas ou était la jetée pourtant, elle interrogea bien vite l'homme derrière elle et il reprit les devants jusqu'à la sortie la plus proche des rues bondées. Ce ne fut qu'une fois extirpé de la foule et du bruit qu'elle lui tendit l'une des deux brochette, espérant qu'il apprécierait l'attention pour se remettre un peu d'aplomb. Zim, heureusement, avait réussi à suivre sans trop de mal et elle s'assit sur ses talons pour partager un morceau de sa propre brochette avec lui. Elle déchira un bout du chapeau du beau calamar avec les dents et le tendit au gros chien avant de se rendre compte que ce geste voulait dire avoir de la bave de chien sur la main... Son sourire vacilla et elle se redressa, gardant mine de rien la main éloignée d'elle, de sa robe et de sa nourriture.
- ça va ? s'assura-t-elle alors qu'ils avançaient vers... Et bien seul Shan savait. ça pouvait être la jetée comme tout à fait autre chose.
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Zim prit les devant, et bientôt il fut sortit par une travée annexe. Shan avait vraiment la mort dans l’âme. Il avait l'impression de tout rater. Peut être qu'il n’était juste pas fait pour ça. Se balader, sortir avec quelqu'un. Il passait son temps a la ralentir. Et pourtant il faisait vraiment de son mieux. Avec Tagar, elle avait du vraiment s'amuser. Avec n'importe qui d'autre en fait. Ici, avec lui, ce n'etait que déception sur déception.
- Tu as beau l'avoir dit...je voulais que cette journée sois une journée pour toi, pour t'amuser.
Ce fut la première chose qu'il parvint a dire une fois sortit de la foule. Il y avait vraiment du monde et même un peu a l'écart, c’était encore difficile de se faire entendre. Il l'observa donner un peu de la brochette a Zim et sentit une bouffé étrange le prendre en la voyant ainsi amical avec son chien. C'etait loin d'etre un hasard que quelqu'un fut assez proche de Zim, pour qu'il soit si amical avec elle, comme avec lui.
- Allons par la.
Il passa devant, en observant la brochette sans mordre dedans. Il n'avait plus aucun appétit, simplement une certaine lassitude de ce qu'il était. Pas étonnant qu'elle l'ai ainsi repoussé a l'auberge, elle savait reconnaître les gens. Elle avait l'habitude. Elle avait du comprendre. Il n’était clairement pas fait pour se lier a quelqu'un, encore moins une femme.
Il prit sur lui cependant, histoire de ne pas rendre la situation encore plus lourde et se dirigea vers la mer. La dessus, au moins, il ne pouvait pas vraiment se tromper, non ? C’était probablement l'eau, l'élément quasiment vital de la sirène, qui pouvait le plus aisément lui mettre le sourire aux lèvres et lui faire passer une bonne fin de matinée. Il y avait toujours son plan pour l’après-midi mais...il n’était plus vraiment certain.
- Je me disais que...si tu veux...tu peux peut etre passer l'aprés-midi avec Tagar si il est disponible. C'etait...sy...sympa ce matin. Mais tu es venu le voir a la base donc ce serait normal que tu y retournes.
Elle lui avait déjà dit d'avoir prévue de passer la journée avec lui, mais après tout ça, il avait perdu le peu de confiance en lui qu'il pouvait bien avoir. Il préférait encore qu'elle s'amuse ailleurs plutôt que finir par voir un regard de déception et de regret planer sur lui. Surtout venant d'elle. Ce serait le coup de grâce.
- Oh et puis...je me suis dis que j'avais exagéré ce matin. Ce n'est qu'une chasse. Je vais y aller rapidement demain, j'ai l'habitude. Repose toi et profite en pour aller voir la bibliothèque. Elle devrait te plaire.
La mer était la, juste devant eux, et il s’arrêta un peu a l'écart, le visage de nouveau complètement fermé. Il redevenait lui même. Alors qu'il avait passé la journée a naviguer sur une mer agité, tanguant un coup vers elle, et un coup vers son lui véritable, il était en train de gagner.
Peut etre que si il l'oubliait...tout serait plus facile pour elle.
- Tu as beau l'avoir dit...je voulais que cette journée sois une journée pour toi, pour t'amuser.
Ce fut la première chose qu'il parvint a dire une fois sortit de la foule. Il y avait vraiment du monde et même un peu a l'écart, c’était encore difficile de se faire entendre. Il l'observa donner un peu de la brochette a Zim et sentit une bouffé étrange le prendre en la voyant ainsi amical avec son chien. C'etait loin d'etre un hasard que quelqu'un fut assez proche de Zim, pour qu'il soit si amical avec elle, comme avec lui.
- Allons par la.
Il passa devant, en observant la brochette sans mordre dedans. Il n'avait plus aucun appétit, simplement une certaine lassitude de ce qu'il était. Pas étonnant qu'elle l'ai ainsi repoussé a l'auberge, elle savait reconnaître les gens. Elle avait l'habitude. Elle avait du comprendre. Il n’était clairement pas fait pour se lier a quelqu'un, encore moins une femme.
Il prit sur lui cependant, histoire de ne pas rendre la situation encore plus lourde et se dirigea vers la mer. La dessus, au moins, il ne pouvait pas vraiment se tromper, non ? C’était probablement l'eau, l'élément quasiment vital de la sirène, qui pouvait le plus aisément lui mettre le sourire aux lèvres et lui faire passer une bonne fin de matinée. Il y avait toujours son plan pour l’après-midi mais...il n’était plus vraiment certain.
- Je me disais que...si tu veux...tu peux peut etre passer l'aprés-midi avec Tagar si il est disponible. C'etait...sy...sympa ce matin. Mais tu es venu le voir a la base donc ce serait normal que tu y retournes.
Elle lui avait déjà dit d'avoir prévue de passer la journée avec lui, mais après tout ça, il avait perdu le peu de confiance en lui qu'il pouvait bien avoir. Il préférait encore qu'elle s'amuse ailleurs plutôt que finir par voir un regard de déception et de regret planer sur lui. Surtout venant d'elle. Ce serait le coup de grâce.
- Oh et puis...je me suis dis que j'avais exagéré ce matin. Ce n'est qu'une chasse. Je vais y aller rapidement demain, j'ai l'habitude. Repose toi et profite en pour aller voir la bibliothèque. Elle devrait te plaire.
La mer était la, juste devant eux, et il s’arrêta un peu a l'écart, le visage de nouveau complètement fermé. Il redevenait lui même. Alors qu'il avait passé la journée a naviguer sur une mer agité, tanguant un coup vers elle, et un coup vers son lui véritable, il était en train de gagner.
Peut etre que si il l'oubliait...tout serait plus facile pour elle.
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