Flash-rp J'ai des doutes

Le 1er février de l'an 3

C’est assez rare que je sois dans le flou, d’habitude je sais ce que je veux et ce qu’il faut que je fasse pour l’obtenir, mais là, ce n’est pas le cas. Je me flatte d’être un fin psychologue, même si certaines mauvaises langues, ma mère en premier, disent le contraire. Toutefois, il est bon d’avoir parfois un avis extérieur, alors j’envoie une missive à mon amie de toujours, Hale.

Je l’invite à Kyouji, pour trois jours de vacances dans une résidence que j’ai loué au bord du lac Rebirth, nous y serons au calme et pourrons discuter de ce qui me fait douter, mon futur mariage.

A la date dite, vêtue de sa redingote et sans aucun paquetage, C'est une Haleyn qui remonte les jardins de la maison de youji. Le bonheur d'habiter Justice, c'est qu'iel n'est qu'à une largeur de lac de la cité Reikoise. A son bras cependant, un paquet roulé, des habits signés créés par la Tailleuse elle-même pour le Coeur du Reike pour le remercier de la belle robe verte (intacte)et des dessous (maintenants en lambeaux) qu'il lui avait gracieusement offert voilà pas si longtemps. Melkor attend ssagement à la maison, n'appréciant pas les traversées en eau et la téléportation ne pouvant se faire ....

Et bien sûr, la splendide créature incarnée par Halewyn Giovinatta Sampiero se retrouve nez à nexz avec des soldats. Ennui... ennui... ennui... CĿament les prunelles d'encre légèrement ourlées de Khôl.

-Je suis Dame Halewyn Gıovinetta Sampiero, de la République. J'ai été convoquée par sire Tagar Reys,

Si le premier, un bleu, ne la reconnait pas du tout, le second, lui, s'en rappelle parfaitement. La maitresse pourvoyeuse de chocolat de son maitre.

Alors que je promenai tranquillement dans les jardins de la demeure, appréciant le vue sur le lac, j’entends une discussion entre mes gardes et une voix que je connais fort bien. Je me dirige vers l’origine des sons et je me permets d’intervenir :

Convoquer est un terme un peu fort. Je doute que quiconque dans tout le Sekaï puisse te convoquer. Je t’ai invité.

Ma voix est légèrement moqueuse et tandis que mes hommes s’écartent pour me laisser le passage, je fais un léger baise-main à la ravissante créature en face de moi. Une fois ceci fait, j’indique à mes gardes-du-corps :

Laurel et Hardy, je vous remercie de votre vigilance, je vais m’occuper de notre visiteuse à présent.

Ils me saluent et repartent vers le portail pendant que je dis à Hale :

Je te remercie d’être venu. Veux-tu te rafraichir un moment ou souhaites-tu que je montre les lieux ? J’ai un endroit qui devrait te plaire.

J’attends sa réponse, content de voir que mon amie est là.

Tagar!!! Vilain flatteur va!!!!

S'exclame la jeune dame aux cheveux carmins en se lançant au cou du Coeur du Reike avec un enthousiasme non feint aussitôt qu'il lui a rendu sa main. Il lui semble une éternité qu'elle ne l'a pas vu et si c'est le cas pour elle, elle sait que l'inverse n'est pas réciproque. Le temps est toujours relatif pour la Shoumeienne, mais cette année, il s'est étiré au delà de l'acceptable. Le rire clair de iel succube monte dans l'air agréable de cette belle journée avant qu'elle ne plaque ses lèvres contre celles de l'homme en un bref baiser appuyé et tout sauf convenable. Ils ont passé cette étape depuis longtemps.

Une fois le chaleureux acceuil terminé, Halewyn se détache de l'homme avec un sourire large et content, avant de ramasser pour lui présenter le paquet qu'elle avait laissé tomber au sol

Je n'en n'ai pas besoin, j'habite juste de l'autre côté du lac je te rappelle . Il a suffit qu'un bel éphèbe ne rame pour moi quelque peu et me voilà aussi fraîche et dispose que ce matin. D'ailleurs, j'ai un petit quelque chose pour toi. Ne l'ouvre pas tout de suite il est blanc. C'est une tenue d'intérieur Shoumeienne pour toi, pour les journée ou tu ne travaillera pas et pour être à ton meilleur lors de ta lune de miel. La Tailleuse l'a simplifié pour que tu n'ais pas de mal à l'enfiler et qu'elle n'ait pas de mal à la défaire. Comme ca tu saura que ta vieille amie pense à toi. Elle est aux couleurs des Reys.

J’avoue que je ne m’attendais pas à un tel accueil et quand en plus, elle m’embrasse, je rougis aussitôt. Pourtant, je réponds à son câlin, car j’apprécie beaucoup la demoiselle. Mais ce n’est pas fini, car elle me fait un cadeau que j’aurais ouvert aussitôt, car j’aime beaucoup les surprises, pourtant, je me retiens à sa demande. Je souris quand elle me parle de la tenue qu’elle a achetée et je la remercie :

C’est vraiment très gentil de ta part. Je vais te faire visiter les lieux et tu me diras qui est cette fameuse Tailleuse.

J’ignore en effet qui est cette personne. Je conduis donc la Shoumeienne dans l’édifice pour lui montrer les différentes pièces et surtout la grande chambre que je lui ai réservée. C’est la plus luxueuse de la maisonnée avec un immense lit à baldaquin. Je finis par le clou du spectacle, lui montrant la terrasse. Il y a un grand bassin creusé à même la pierre où l’on peut s’immerger totalement, une banquette permettant de s’assoir et surtout une vue imprenable sur le lac. Je lui précise même :

C’est une source d’eau chaude qui alimente directement le bassin, on m’a dit que le soir, quand les bateaux de pêche allument leurs lampions pour attirer les poissons, c’est comme si une seconde voûte étoilée apparaissait.

Devisant agréabement, le couple visite les lieux, le Reikois tentant visiblement d'impressionner la demoiselle par la beauté des lieux. Et même si ils sont idylliques, il ne pourrait pas plus se tromper"

Il pourrait voir invoqué la belle dans un complexe souterrain, en pleine ruelle malfamée qu'elle se serait présentée quand même avec le même enthousiasme qu'elle se pend à son bras, aissant son empathie trainer plus qu'à l'habitude pour surveiller autant son compagnon que les gardes de ce dernier, son petit marchand de sable l'ayant fort à propos bien renseigné sur la situation.

-Jasmine est bel et bien arrivée et s'acclimate admirablement. Elle connait déjà tout les voisins ce qui est bien car je me dois de m'absenter souvent et garde la maison impeccable. La Tailleuse est ma locataire du dessous. On pourrait presque la qualifier d'intendante car en plus de son commerce, cette Shoumeienne est ma styliste personnelle et elle gère mon parc imobilier d'une main de maitre. Il n'y a rien de plus sûr que l'immobilier pour s'enrichir sans trop de risque. Sinon depuis notre dernière rencontre, j'ai revu Rowena, même si je ne m'en rappelle point. D'aileurs ca me fait penser que j'aurai une faveur à te demander, mais plus tard.... Tu ne sais pas la dernière bêtise de Melkor...

Et de continuer à deviser agréablement de tout et de rien tandis qu'ils passent d'une pièce à l'autre jusqu'à sa chambre. Etonnée, Halewyn l'est. Cette pièce, ce n'est pas une chambre d'invitée ordinaire, c'est une suite que les mortels appellent nuptiale. C'est étonnant que le Coeur du Reike, en passe d'être marié, lui ''offre'' un tel endroit. Les lèevres délicates de la grande bouche s'ourlent en un charmant sourire ravi tandis que les prunelles noires pétillent devant tant de possibilité.

-C'est...

Puis elle se tourne, gracieuse comme un pétale dans le vent.

-Dois je considérer que tu veux encore partager ma couche magré tes engagements mon ami?

J’écoute la jolie rousse me donner des nouvelles de Jasmine, qui va bien, ce qui est une bonne chose. Ce n’est pas parce qu’elle a quitté le service des Reys que nous ne sommes pas reconnaissants pour toutes les années qu’elle a passées à notre service. J’apprends également qui est cette fameuse tailleuse.

Elle me parle également de Rowena et j’espère que sa guérison va fonctionner. Lors de sa venue au Reike, j’ai essayé de l’aider autant que j’ai pu, mais elle m’a semblé distante. Moi-même, je dois faire un effort pour me souvenir d’elle. Mais mes pensées sont vite balayées par une question à laquelle je ne m’attendais pas et je lui réponds en souriant :

C’est la raison de ta présence ici, même si ce n’est pas dans le sens que tu crois. Tout ce que je te montre ici, c’est ce que j’aurais voulu partager avec ma future femme. Cela fait deux mois que je ne l’ai pas vu, et j’ai l’impression, qu’elle m’évite. Cette absence m’a fait beaucoup réfléchir et j’ai besoin d’une amie pour discuter de tout cela à cœur ouvert.

Je me rends compte que j’ai commencé à me plaindre et je lui dis, d’un air contrit :

Je suis désolé, tu viens d’arriver et je t’assomme déjà avec mes problèmes. Est-ce que tu as faim ?

Après tout, l’heure du repas ne va pas tarder, mais on peut manger avec de l’avance, les cuisiniers sont déjà arrivés.

Ahhh... sa fiancée. C'est quand même étrange... 3mois c'est très peu, même pour un mortel. Halewyn se demande quand est ce que la belle a pris les jambes à son cou, avant ou après dle 7 enfants?

Dis moi Tagar, nous ne nous sommes pas vus depuis 3 mois maintenant. Et tu me dit que tu veux partager cela cet endroit, avec dame ton épouse. Et tu me dis que cela fait deux mois qu'elle t'évite.

Halewyn regarde les lieux, magnifiques opulents. Beaucoup s'y lanceraient les yeux fermés. Et beaucoup ne recherchent pas l'opulence avec leur époux. Elle s'éloigne un peu d'une démarche féline pendant qu'il s'excuse de se plaindre. Ce qui est mignon tout plein pour la démone qui se dit que ce n,est que justice qu'il se tourne vers elle `chaque menu pépin. C'est très flatteur. Pense t'elle alors qu'elle s'avance en enlevant son manteau qu'elle laisse sur le guéridon, laissant voir sa magnifique silhouette moulée dans un pantalon noir, le corset soulignant la taille surnaturellement fine et la chemise à jabot immaculée. Enlevant ses gants, dans un ondulement provocant de ses cheveux carmins, elle avise un bar et commence à renifler d'un air gourmant les différents alcools.

Mmmm... Whysky... liqueur de poire.... Il est tôt pour manger. Assied toi, je vais te servir à boire plutôt. Nous pourrons converser en profondeur de ce problème, j'ai tout mon temps alors dis moi ce que tu désire et parle moi d'elle.

Je vois que j’ai un peu perdu mon amie avec toutes mes explications. Après s’être mise à l’aise, me permettant d’admirer sa silhouette qui est parfaite, je m’assieds et je lui commande :

Je prendrai volontiers de la liqueur de cerise, s’il-te-plait.

Pendant que la jolie rousse me sert, je lui explique les détails de toute l’histoire :

J’ai rencontré Alyssa le 22 septembre et elle m’a tout de suite plu physiquement. Nous avons plusieurs choses en commun, comme notre goût pour la magie et notre éducation. Je suis allé chez elle le 29 septembre pour la demander en mariage. Je suis ensuite allé la voir à de nombreuses reprises dans sa ville, puis depuis début décembre, elle m’a envoyé des courriers indiquant qu’elle avait beaucoup de travail et ne pouvait me recevoir.

Je bois la boisson que mon interlocutrice à gentiment préparée pour moi et je continue :

C’est cela qui m’embête le plus, plus le temps passe et plus j’ai l’impression qu’elle m’évite. De plus, des doutes m’assaillent, car elle m’a imposé certaines choses qui sont loin d’être la vie de couple que j’imaginais.

Une fois que j’ai sorti cette phrase, je joue avec mon verre, les yeux dans le vague. Bref, je suis un peu perdu.

Prenant un verre de Sherry et un autre de liqueur de poire, Haleyn revient félinement et glisse la mixture dans la main de l'homme avant de prendre place dans une méridienne confortable pour siroter sa propre boisson.

Pour reprendre, elle comprend qu'il s,est laissé charmer par un beau visage et des manières avenantes. Il l'a courtisée au moins? Elle prend une infime gorgée, sa poitrine se soulevant, faisant briller d'une lueur de galaxie le camé délicat d'opale noire et d'ivoire qui orne son jabot.

Donc, si je résume bien, tu es tombé amoureux de la dame après une rencontre, tu l'a courtisée pendant une semaine et tu as fais la demande. Elle a accepté, vous vous êtes revus et débur décembre elle a fait acte d'absence... Comment s'est passé votre dernier rendez-vous? Quelles sont les demandes extravagantes qu'elle a bien pu te faire et comment y as tu répondu?

Je souris au résumé de la situation présenté par Hale et je lui réponds :

Je ne suis pas vraiment tombé amoureux. Je sais que je l’apprécie beaucoup et je ne l’ai pas non plus courtisé pendant une semaine. Elle cherchait aussi bien un mari qu’un partenaire et nous nous sommes plus, c’est aussi simple que cela. Nous avons discuté, pour être sûr que nous allions réaliser une sorte d’alliance et quand j’étais sûr de moi, je lui ai fait ma demande.

Je bois une gorgée de ma boisson, puis je reprends :

J’ai choisi un lieu romantique pour ma demande et elle a dit oui. Nous avons continué à parler et lors de notre dernière discussion, elle m’a juste indiqué que nous n’habiterions pas ensemble à la capitale, une fois mariée, à cause de son travail, du moins tant que les enfants n’étaient pas nés. Bien sûr, j’étais déçu par sa réponse, mais je ne l’ai pas montré.

Voilà, je suis un excellent fonctionnaire, mais un piètre menteur, je le crains et elle a peut-être sentit quelque chose concernant ma réticence sur notre future vie de couple.

Cette simplicité apparente et enfantine saute aux yeux d'Halewyn qui en oublie sa liqueur de poire. Attentifs et intenses, les prunelles d'encre détaillent le mortel avec une acuité digne de mention.

Elle lui plait, c'est indéniable. Quand bien même qu'il se défierait de toute chose, ce qui est magnifique, c'est ce déni avec lequel il aborde la case mariage. Et une innocence crasse. Toussotant discrètement, Halewyn repose son verre sur la table basse avant de s'étendre de tout son long, la tête appuye sur un bras.

Je croyais Tagar Reys, que l'Amour tenais une place prépondérante dans l'équation de ton mariage. Que tu cherchais une femme qui se ferait belle pour toi, qui t'ouvrirais ses cuisses sur demande avec bonheur et ravie de pondre tes enfants qu'elle élèverait avec la ou les nourrices en attendant que tu rentre à la maison. Une femme que tu serais fier de protéger et de subvenir à ses besoin, une femme douce et obéissante qui ne remettrait aucunement tes agissements en doute et ce, peu importe quelles bêtises tu pourrais faire post mariage.

Elle bouge un peu, faisant glisser la longue tresse devant elle.

Je peux te demander pourquoi tu as choixi cette femme en particulier qui travaille et qui a une carrière établie, preuve de son caractère et de son indépendance. Ni plus ni moins, tu lui demande de tout quitter pour toi et elle, te dit qu'elle ne sacrifiera rien pour ta personne. Au final, finira tu à devoir sacrifier toi-même tout ce que pour quoi tu t'es battu si fort àa obtenir pour vivre dans son ombre alors que tu viens de sortir de celle de ta mère. Pardonne moi d'être crue, mais je n'ai que ta version des faits, que je suis loin de remettre en doute. ... Est ce le genre d'union que tu désire mon ami?

J’écoute attentivement la jolie rousse, sans l’interrompre, jusqu’au bout. Elle a raison sur bien des points et je commence par le début :

Alyssa se fera belle pour moi et souhaite porter mes enfants. Je serais fier de la protéger et de subvenir à ses besoins. Après l’Amour, je pense que cela viendra avec le temps. Je n’ai jamais eu le coup de foudre au premier regard, mais les trois fois où je suis tombé amoureux, c’était avec des femmes intelligentes, indépendantes, ayant une forte personnalité et bien sûr très belle.

Je la regarde en souriant, car elle est incluse dans le trio et je continue :

Je ne lui demande pas de ne plus travailler, mais juste de changer de ville. Elle occupe un poste de conseillère à la ville de Taisen, chose qu’elle peut faire à la capitale pour la cité. Pour le moment, chacun vit de son côté et je suis persuadé que c’est la meilleure chose à faire pour notre carrière à tous les deux. Mais ce n’était pas ma vision du mariage et je suis sans doute égoïste pour avoir montré que je n’étais pas fan de l’idée.

Je finis mon verre d’alcool et tout en le reposant sur la table, je conclus :

Pourtant vivre avec la personne que j’épouse, me semblait allez de soi. Tout ce que je veux, c’est que l’on soit heureux, ensemble.

Tu es tombé amoureux trois fois. Dit elle, vsiblement ravie. Evidemment qu'elle s'Incluait dans le lot. CØmment pourrait t'on ne pas aimer sa personne si douce adorable et flamboyante? C'était inceconcevable ni plus ni moins.

Cela nempêcha pas une délicieuse roseur de se manifester sur les joues du démon tandis qu'elle baissa brièvement le regard par pudeur. IĿ était mignon avec ses sous entendus tout saufs subtils. Cette fraîcheur chez un mortel était purement délicieuse. Aussi aprèes s'être calée un peu plus confortablement sur la méridienne, commencant èa jouer avec sa tresse d'un air absent, Halewyn reprit

Je ne pense pas, cependant qu'elle veuille que tu subvienne à ses besoins ni que tu la protège. Les femmes de carrières ont besoin d'un soutien, non d'un protecteur. Evidemment que je peu me tromper Tagar, je ne l'ai jamais rencontrée. Ce qui m'impressionne de vous, Reikois, c'est que vous traitez vos mariages comme une tractation bancaire. Ce dont je me serais attendue plus des Répubicains qui ne sont presque qu'Amour à ce niveau. Et dire que les Shoumeiens divinistes, eux, jurent que le plaisir et l'Amour ne doit pas avoir la place prépondérante dans ces unions, seule la reproduction importe dans l'acte. Je peux te dire, cependant deux choses. Habituellement les mariages sans amour tournent à l'aigre. parfois en eau plate. Toi qui place la fidélité sur un piedestal, si l'amour ne se pointe pas le bout de son nez, que fera tu?

Pour une raison que je ne m’explique pas, mon interlocutrice semble contente que je tombe amoureux facilement. Pour moi, c’est plutôt difficile à gérer, mais ce n’est qu’un détail. Elle m’explique ensuite ce que souhaite une femme et sa vision du mariage. Je réfléchis un moment à ses paroles, puis je réponds :

Je peux être un soutien, un protecteur, peu importe, c’est compris dans le pack quand on devient mari et femme. Je ne traite pas mon mariage comme une affaire financière, j’ai rencontré une jeune femme qui me plaît et qui souhaite m’épouser et me donner des enfants. C’est ce que je souhaite et j’en suis satisfait, du moins, je crois l’être.

J’hésite à me resservir un verre, mais finalement, le dîner ne va pas tarder, autant être raisonnable. Je continue donc, sans toucher à la bouteille :

Si l’amour ne vient pas dans notre mariage, cela ne changera rien au niveau fidélité. Grâce à toi, je sais que je vais beaucoup aimer cette partie et je resterai l’homme d’une seule femme, quoi qu'il arrive.

Voilà, je pense avoir fait le tour de la question.