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    Légende du Razkaal
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    Seraphin du Razkaal
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    Vocation: Guerrier assassin
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t3067-terminee-seraphin-du-razkaal-d-elusiehttps://www.rp-cendres.com/t3164-liens-de-seraphin-d-elusie#27376https://www.rp-cendres.com/t3162-chronologie-du-limier-seraphin-d-elusie#27373
  • Sam 13 Jan - 20:29
     
    Journal du Limier
    Taverne de la Loutre Outrée, Justice
    La semaine s'ouvrait sur un plan ourdi par le Limier : une ruse pour piéger Maine, le Superviseur Interne, et déjouer les manœuvres de la Sinistrée. L'échange entre Seraphin et Maine se faisait dans une rue à sens unique, sous un ciel plombé, où le Limier, dissimulé sous l'apparence d'un citoyen lambda, abordait Maine pour sonder son inquiétude grandissante.

    Maine, nerveux, glissait à Seraphin que les contacts habituels étaient introuvables, leur lien rompu. En guise de réponse, Seraphin, saisissant Maine par le bras, l'interrogeait d'une voix ferme, "Qu'est-ce que tu veux dire par là ?" La tension dans sa voix trahissait l'urgence de la situation. Maine, désemparé, révélait que son superviseur avait coupé tout contact, laissant planer une menace inconnue. Seraphin, d'un ton impérieux, rejetait l'inutilité apparente de Maine, "Tu ne me seras donc d'aucune utilité, c'est bien ça ?" Mais Maine, désespéré, offrait une dernière lueur d'espoir, ses informateurs. Cependant, pour Seraphin, seul un lien direct avec les sommets de l'organisation avait de la valeur. "Tu te rappelles de ma proposition ? Ton salut contre la tête d'un de tes supérieurs, je n'ai cure de tes sous-fifres."

    La décision de Seraphin était donc prise. Dans l'ombre d'une ruelle adjacente, il exécutait Maine, mimant un acte de brigandage hâtif, laissant quelques pièces éparpillées autour du corps sans vie. Cet acte, loin d'être gratuit, visait à ébranler l'organisation de la Sinistrée, à semer le trouble dans ses rangs.

    Le jour suivant, guidé par son flair infaillible, le Loup remontait la piste jusqu'à un entrepôt sordide. L'odeur des Deniers guidait chacun de ses pas, le menant à travers les méandres de la pauvreté et du crime. L'entrepôt, grouillant de vie et de trafics illicites, s'ouvrait sur un monde souterrain où armes et marchandises s'empilaient dans un désordre organisé. En remontant vers le bureau, Seraphin se retrouvait face à un Oni, très certainement Superviseur, un être aux traits violets, tapi derrière son bureau. La confrontation était inévitable, et le Limier, dévoilant son arbalète, imposait le silence. "T'étais pas simple à trouver," lançait-il, une pointe de défi dans la voix.

    L'échange avec l'Oni était tendu, chaque mot pesé, chaque information scrutée. Seraphin exigeait des détails sur la Sinistrée, son emplacement, ses habitudes, mais dans un premier temps ce ne sont pas des réponses qu'il reçut, mais une offensive de la part de celui qui s'était jusqu'ici montré inoffensif. Le premier assaut surprena Seraphin qui découvrait la maîtrise de l'encre du questionné, ça coûtera une coûte brisée au d'Elusie qui se retrouvait alors propulsé par la porte du bureau, se retrouvant entouré des sbires du patron des lieux qui leur somma d'attaquer l'officier du Razkaal :

    "Mes chéris, oyez votre Roi, la Municipalité nous fait cadeau d'un de ses meilleurs mets, aujourd'hui vos mains viles et crasseuses peuvent accueillir le sang d'un chien errant d'un tout autre calibre. Un Limier." criait-il. Mais si le Prévot se retrouver seul contre une petite légion, il n'en perdait pas son mordant, comprenant rapidement par leurs auras dégagées que les sous-fifres n'étaient points des foudre-de-guerre, en gros, les meilleures victimes pour un acte d'intimidation. Les menaçant par sa parole dans un premier temps, il fit de même physiquement après, prenant les traits de sa forme lupine avant de bondir sur le premier venu et lui montrer la différence de sauvagerie. Le sang embrumait la pièce sous les coups de griffes et les craquements du Loup-Garou, une première introduction suffisante pour raccourcir une première partie des autres. Les autres mourraient par les flèches. Bondissant sur les poutres supérieures, il en fit sa jungle, esquivant les projectiles de métaux et d'encres, usant de sa précision pour empaler quelques têtes de ses flèches ainsi que de sa maîtrise de l'air pour éteindre les quelques foyers et torches, transformant ainsi la situation en un avantage certain, devenant le seul individu à vraiment voir dans ce carnage. La suite ? Un spectacle de sang et d'os, l'Oni ne mit point trop de temps pour se retrouver déposséder de la maîtrise de ses bras et de ses jambes qui s'approchaient plus de l'hérisson que de l'humain.

    Le dialogue entre Seraphin et l'Oni reprit alors, sur un ton cette fois-ci plus unilatéral, tissant une toile complexe d'informations et de contreparties. Le Limier encore baigné du sang de ses adversaires, demeurait imperturbable, gardant le contrôle de la conversation, ses mots tranchants comme des lames. "La Sinistrée," demandait-il simplement, son regard fixé sur l'Oni.

    L'Oni, comprimé sous la pression, cédait, dévoilant le secret des catacombes menant à la Sinistrée. Le Fraternitas, absorbé par les révélations, méditait sur la tâche à venir, une confrontation avec un adversaire aussi insaisissable que redoutable. Il se profilait alors une quête périlleuse dans les tréfonds de la Grande Bibliothèques Ironsoul, via une entrée des catacombes. Seraphin, avec une prudence calculée, sondait chaque recoin du bureau, cherchant des indices supplémentaires. L'Oni, comprimé entre la peur de la trahison et la promesse d'une nouvelle vie, faisait état de la métamorphose et du clonage maîtrisés par la Sinistrée. "Elle est accompagnée d'elle-même," murmurait-il, un frisson parcourant sa voix.

    Seraphin pesait chaque mot, chaque silence, analysant l'Oni avec l'acuité d'un prédateur. "Qu'essayes-tu de me faire comprendre ?" La réponse venait alimenter le feu de sa détermination. "Tu entends donc qu'elle est à la merci du premier qui foulerait son domaine ? Et tu espères que j'y crois ?" La méfiance était palpable dans sa voix.

    Après avoir extrait toutes les informations nécessaires, Seraphin prévoyait de laisser l'Oni entre les mains des Limiers, une assurance contre toute trahison future. L'entrepôt, désormais vidé de ses secrets, n'était plus qu'une coquille vide, un souvenir lointain d'une étape franchie dans la traque de la Sinistrée.

    Le Limier, seul avec ses pensées et les chuchotements de ses démons, se retirait dans l'ombre de la nuit, son esprit déjà tourné vers la confrontation à venir. La Grande Bibliothèque Ironsoul et ses catacombes l'attendaient, un labyrinthe de mystères où la Sinistrée se tapissait, attendant le prochain acte de ce jeu mortel.

    [PA] Reprise de Justice. - Page 2 Signas

    Résumé :
    - Seraphin utilise Maine afin qu'il passe une fausse information au réseau de Clochard, afin de remonter au Superviseur.
    - Manque de pot, impossible pour Maine de trouver les clochards de la Sinistrée, il semble que le réseau se protège.
    - Maine ne représentant plus d'intérêt pour Seraphin, ce dernier le charcute dans les rues, faisant passer ce meurtre pour un acte de bandit pressé.
    - Par son flair, il remonte les traces des deniers jusqu'à arriver à un grand entrepôt, bondé de clochards, un bâtiment de la Sinistrée.
    - Il rentre à l'intérieur, invisible, et finit par rejoindre le bureau qui trônait à l'intérieur, se dévoilant au maître des lieux, un Oni, assis sur son siège.
    - Si l'interrogatoire débute calmement, il ne faudra pas attendre très longtemps pour que l'Oni attaque Seraphin, le propulsant en dehors du bureau grâce à sa maîtrise de l'encre.
    - Un affrontement un contre tous prend lieu, le Limier utilise l'intimidation que sa forme de Loup lui accorde, et finit par faire des poutres supérieures son terrain, tirant ses flèches sur la plèbe en contre-bas, et sa maîtrise de l'air pour éteindre foyers et torches alentours.
    - Victorieux, le d'Elusie dépossèdera l'Oni de la maîtrise de ses bras et jambes, le laissant incapable d'utiliser sa magie, il ne lui restait plus qu'à parler.
    - L'Oni Superviseur dévoilera alors, via un arrangement, des informations cruciales pour dévoiler l'emplacement du Chef du gang, la réelle Sinistrée, qui se trouve apparemment dans les sous-sols de la Grand Bibliothèque Ironsoul, qui sont accessibles par une entrée des Catacombes.
    - Les Limiers de la Meute récupèrent l'Oni pour le garder au chaud et Seraphin quitte les lieux.

    Pouvoirs :

    Invisibilité (Palier 1) *2
    Odorat augmentée (Palier 1) *2
    Vue augmentée (Palier 1) *1
    Agilité et précision augmentées (Palier 1) *3
    Agilité et précision augmentées (Palier 2) *3
    Element Air (Palier 1) *3
    Prouesse d'arme (Palier 1) *6

    - P1  * 20 / ∞
    - P2 * 3 / 10


    Disclaimer : Ouvert à tout dans mes RPs :
    torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...

    Liens :
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    Sablier
    Sablier
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  • Mar 16 Jan - 15:46
    Reprise de Justice.
    ACTION, TOUR 4

    Altarus, seul au point de rendez-vous le Mercredi 1er au soir:






    Parvis de la GBI, Jeudi 2 Janvier à 9h

    L’hiver commence à faire connaître sa présence de façon toujours plus insistante, le froid du matin couplé au soleil timide caché derrière les nuages et à l’humidité stagnante dans l’air à cause de la proximité du Lac Rebirth créé une lourde chappe de brouillard dans les rues de Justice. Les toits des maisonnées et les étages des immeubles des beaux quartiers percent cette mer brumeuse comme des amanites dans un sous-bois d’automne, et au loin, excentré de la ville mais toujours à l’intérieur de son enceinte, la Grande Bibliothèque Ironsoul surveille Justice. Située sur une colline, le parvis de la GBI offre un panorama sur la cité administrative qui permet à la fois d’apercevoir l’énorme bâtiment depuis de multiples points de vue de Justice, mais aussi de contempler une grande partie de la ville depuis la bibliothèque millénaire. Aujourd’hui, la petite foule qui attend devant le parvis de la GBI en trépignant d’impatience ne peut cependant pas voir la toile de ruelles massive qui s’offre normalement à eux d’ici. Nul n’est cependant présent pour profiter de la vue, les gens dont le quotidien est rythmé ou bien par la bibliothèque elle-même ou alors par la Famille Ironsoul et sa santé financière attendent avec impatience l’arrivée d’une certaine personne sur l’estrade temporairement dressée devant l’entrée du grand bâtiment.

    Soudain, les portes s’ouvrent, un petit comité de libraires et d’archivistes sortent en rang pour se poster les mains jointes sur les côtés de la scénette et un homme en redingote noire s’avance jusqu’au podium sous les applaudissements des spectateurs. En arrivant devant le pupitre, il tousse pour dégager sa voix et assure le foulard de col blanc un peu plus près de sa gorge pour se protéger du froid. Il prend un instant pour parcourir du regard l’assemblée qui s’est agglutinée là et prend la parole:

    ”Mes chers concitoyens. Je vous remercie de votre présence en ce matin, je tiens tout d’abord à souhaiter à tous et à toutes une bonne et heureuse année. J’espère que chacun d’entre vous a su trouver avantage de cette période de fête pour se rapprocher des valeurs importantes que sont la famille, les enfants et la paix. L’An 4 a été marqué par bien plus de troubles que nous ne l’aurions souhaité, par des drames irréparables, des catastrophes naturelles effroyables, et une instabilité qui perdure encore dans les fondations de notre République. Cependant, le tableau n’est pas entièrement noir non plus.” James Ironsoul rabaisse ses yeux pour relire son discours sur son feuillet. ”Nous sommes fiers, chez les Ironsouls, d’avoir pu nous démarquer cette année passée en apportant notre pierre à un édifice collectif, grâce non seulement à nos efforts mais aussi à votre soutien continu, à celui de nos investisseurs et de nos généreux donateurs, la Grande Bibliothèque a permis de collecter et de sauvegarder plus de quatre cent cinquante ouvrages d’édition unique. Nous avons également grâce à la participation cette année des mages copieurs de Liberty, publié et distribué à travers la République plus de dix mille exemplaires d’oeuvres peu répandues pour en accroître la portée. De par les efforts conjoints de plusieurs de nos soutiens, nous avons aussi sensibilisé plusieurs écoles à la valeur des écrits, nous permettant ainsi de protéger et d’assurer le passage des traditions républicaines aux générations futures. J’espère que ces bonds en avant en matière de culture et d’éducation, grâce au soutien d’un gouvernement de plus en plus concerné par les valeurs Humanistes et Réformatrices, planteront une graine qui germera un peu plus au cours de l’An 5.” Une nuée d’applaudissements accompagne le bilan sommaire présenté par le Directeur de la GBI, l’élémentaire attend patiemment que les acclamations retombent avant de continuer. ”Maintenant j’en viens à ce qui intéresse la curiosité des plus pécuniers d’entre vous: la Grande Bibliothèque, comme à chaque nouvelle année, tiendra des ventes aux enchères d’une collection d’exception le 10 Janvier. Cette année nous vous proposerons un catalogue de différentes oeuvres shoumeïennes exclusives, des ouvrages sauvegardés du cataclysme qui a ravagé les terres saintes du royaume de l’ouest, et la pièce maîtresse de cette vente sera un livre original exceptionnel, un recueil de prières du Haut Prêtre Menos retrouvé il y a quelques mois à Sancta.” Des sifflements et des rumeurs admiratives accompagnent cette annonce. James poursuit, ”Exceptionnellement, en raison de la part importante de ces oeuvres qui résident actuellement dans les archives de la GBI, nous fermeront nos portes pendant les prochains jours pour profiter de l’occasion et effectuer un grand nettoyage et un inventaire complet de nos rayons.” Les rumeurs changent perceptiblement d’une excitation fébrile à une forte déception. ”Je vous prie de bien vouloir nous excuser mes chers concitoyens pour la gêne occasionnée, mais cet inconvénient est nécessaire pour que notre établissement prestigieux puisse continuer à assurer toutes les missions dont il a la responsabilité pour les années à venir. Et ceci, nous ne saurons le faire sans votre soutien à nos côtés. Je vous adresse donc, en toute sincérité, un merci du fond de mon coeur. À une bonne et heureuse année, gloire à la République en cet An 5!”




    Égouts de Justice sous la GBI, Jeudi 2 Janvier à 22h

    Un rat sautille en faisant de petits bonds  pour passer de pavé en pavé sur l’accotement du tunnel de canalisation. Le petit bruit de ses pattes griffues sur la roche vaseuse et nauséabonde se perd dans le gargouillement continuel de l’eau qui s’écoule dans la rigole centrale du conduit. Ça et là, les masses de calcaire accumulé au fil du temps déforment la chaussée et les murs, forçant les rares personnes à les emprunter en faisant attention à là où ils mettent leurs pieds et leur tête. Le rat s’arrête soudainement, ses petits yeux de rongeur agressif viennent d’identifier la silhouette d’une sauterelle naine dans la pénombre quasi-totale qui règne ici-bas: c’est son repas du soir qui vient de se présenter à lui. Le nuisible sautille rapidement, il bondit sur l’insecte et le saisit en plantant ses deux dents acérées dans la carcasse de l’insecte. Il n’a cependant pas le temps d’entamer son festin qu’il est perturbé par une soudaine lumière dansante qui apparaît au détour d’un couloir. Filant en emportant son dû, le rongeur regarde d’un air curieux les ombres se mouvoir de façon anormale le long des paroies de l’égoût, il se faufile dans un coin plus tranquille et attaque enfin sa collation, mais ce que sa vision rendue approximative par la brusque clarté n’avait pas relevé, c’était que les formes qui se manifestent sur les murs ne sont pas qu’un simple jeu de lumière. La mâchoire d’un loup d’ombre se décolle du mur, prend subitement relief pour donner du volume à des dents carnassières et le muridé n’a pas le temps d’apercevoir les deux yeux rouges qui s’ouvrent du néant que la gueule de la bête se referme brutalement sur lui. Les glapissements de douleur sont intenses bien que trop bref, et les seuls qu’il ait pu pousser sont de toute façon masqués par les pas de trois hommes qui avancent en silence le long du tunnel, un d’entre eux portant une torche à la main.

    Vaenys Draknys, celui qui répand désormais son nom dans le territoire républicain sous le pseudonyme du Loup Blanc, est accompagné de deux alliés de circonstances: Séraphin F. d’Élusie et Altarus Aearon. En cette soirée fatidique pour la pègre de la République, le trio sinistre s’est infiltré dans les égouts de Justice avec un seul et unique objectif en tête, détrôner la Sinistrée. Des semaines d’enquête, de filature et d’investigation les ont mené d’hypothèses en déductions jusqu’à un des bâtiment les plus imposants et historique de la ville, la Grande Bibliothèque Ironsoul et son savoir inestimable, qui comporte d’après les trois comparses des secrets plus sombres que de simples recueils occultes ou feuillets de sciences perdus. Décidés à passer à l’action, leurs efforts coordonnés les mènent maintenant dans les souterrains de la cité administrative et plus précisément en dessous de la GBI, quelques tournants de plus dans des couloirs moisis à l’odeur nauséeuse et ils voient enfin quelque chose de plus intéressant que les immondice s’offrir à leur vue. La rigole d’évacuation bifurque pour s’enfoncer à travers le mur, tandis que la plateforme sur laquelle ils évoluent rejoint un petit couloir au fond duquel une grande porte en bois aux pentures rouillées et au bois à moitié pourri les accueille. Une fois s’être assuré qu’il n’y avait aucun signe d’activité de l’autre côté, le trio passe la porte et débouche sur une grande pièce au plafond voûté qui sert d’intersection entre plusieurs galeries sanitaires, des escaliers montent jusqu’à une plateforme sur laquelle une porte cette fois bien entretenue les surplombe. En gravissant les quelques marches, l’un d’entre eux fait un signe pour les mettre à l’arrêt en désignant au dessus de l’entrée la grande dalle de pierre sur laquelle figure l’inscription “Grande Bibliothèque Ironsoul”. Un léger courant d’air frais passe à travers la porte, apportant aux trois hommes un soulageant répit à la puanteur omniprésente des égouts tandis qu’un minuscule jour peut se percevoir à travers le pas de la porte.


    Objectifs:
    Espionner la Sinistrée (Gang): 0.8/1
    Identifier la Sinistrée (Chef): ?/1
    Fragiliser la Sinistrée (Gang) 1/1

    NOUVEAU: Mettre la main sur La Sinistrée (Chef): 0/1

    RÈGLES IMPORTANTES À LIRE:
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    Citoyen du monde
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    Altarus Aearon
    Altarus Aearon
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    Info personnage
    Race: Humain-elfe
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Loyal neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1914-c-est-l-homme-qui-prend-la-mer-termine#16576https://www.rp-cendres.com/t2079-journal-de-bord-du-capitaine-aearon#17606
  • Jeu 8 Fév - 19:23
    Lors de son premier passage dans les souterrains de la cité, Altarus n'était pas demeuré assez longtemps pour subir la pestilence des eaux usées, qui stagnaient suffisamment longtemps pour que des algues vertes se forment, croissent et se décomposent en émettant d'immondes effluves. Cet air putride, n'ayant pas de cheminement vers la surface, finissait par imprégner les lieux peu aérés, se mêlant à l'odeur des détritus, des déjections animales comme humaines, et de temps à autre à celle de carcasses de toutes sortes. Cette fois, le demi-elfe était vraiment dans les égouts et il peinait à comprendre comment des hommes et des femmes arrivaient à s'habituer à cet endroit. Il regrettait presque de pas avoir sous la main un mouchoir imprégné d'huile essentielle de menthe poivrée, tant pour soulager son odorat malmené que pour avoir une substance pour parer à la migraine qui ne manquera pas de se manifester à un moment ou un autre à force de respirer cette atmosphère viciée.
     
    Altarus se retenait d'inspirer par le nez, redoutant d'avaler une goutte de l'eau infâme que le trio côtoyait ou qu'une venait à tomber du plafond, qui était peu engageant en termes de propreté. Par moment, il y avait des lambeaux qui pendaient telles des stalactites molles à la couleur incertaine, comme des toiles d'araignée… ou étaient-ce des racines ? Le vieux loup de mer ne s'y attardait guère, essayant de lutter contre la pestilence qui agressait ses sens. Même un port peu entretenu à marée basse avait bien meilleures odeurs ! Même une carcasse de rorqual sur une plage de galet ne sentirait pas aussi fort ! Il serra sa main gantée de cuir noir sur le manche en bois de la torche. Les flammes rendaient les ombres des trois hommes étranges et vacillantes.
     
    La levant à hauteur d'épaule, il était au milieu du groupe. Le Baron se trouvait derrière, et Seraphin en avant. Ses capacités lui permettaient de mieux cerner l'obscurité que la seule et lumière flamboyante ne pouvait pas complétement repousser. Dans ces couloirs nauséabonds, il y avait toujours le risque de faire de mauvaises rencontres. Pour l'instant, hormis le couinement des rats outrés d'être dérangés durant leur petit train-train quotidien, on n'entendait que le son des gouttes d'eau, perturbant le silence lourd et humide de ces cavernes artificielles. Le pirate n'avait qu'une hâte : respirer de l'air frais. Heureusement, après quelques détours au sein des chemins empestant de ces égouts, ils arrivèrent devant une porte en bois que l'air humide et pollué n'avait pas épargnée. Après s'être assurés que personne ne traînait derrière, qu'il n'y avait pas un comité d'accueil pour leur régler leurs comptes, ils l'ouvrirent. Le vieil homme crut que le battant allait s'effriter et totalement se déliter sous leurs mains.

    Quand ils débarquèrent dans une grande salle, l'environnement souterrain changea, annonçant la promesse de leur approche sur leur objectif. Après avoir parcouru quelques galeries quelque peu plus "propres", des escaliers se présentèrent. L'odeur des égouts, elle, demeurait toujours présente. En haut des escaliers, il y avait une porte. Ils gravirent tous les trois les premières marches. Seraphin, toujours en tête, leva sa main droite, pour faire signe de stopper, avant de désignant silencieusement le porcher de l'entrée close. L'énoncé était un peu plus clair. Ils étaient enfin arrivés. Un léger courant d'air repoussait les effluves écœurantes. Quel délice à sentir ! 

    Restait plus qu'à monter jusqu'à cette porte. 

    "Je vais tenter de voir si ce n'est pas piéger."Murmura le pirate juste pour se faire entendre de ses deux alliés. 

     S'il ne détectait rien, ils pourront franchir cette porte et se trouver au sein même de la Grande bibliothèque. 

    "Une fois là-haut, il faudra encore qu'on s'assure qu'il n'y a personne derrière cette porte. "poursuivit-il en léger murmure. "Après avoir ouvert précautionneusement cette porte, j'emploierai mon écholocalisation et un autre coup de sonde senseur. Nous sommes dans une Grande Bibliothèque, mais vu les récents évènements… Après, il nous faudra rejoindre les Archives... "

    Si la porte qu'ils avaient là-haut, au sommet des marches, n'était pas "piégé", bien entendu, Altarus emploiera sa magie comme énoncé.

    résumé des pouvoirs:
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  • Mar 13 Fév - 14:04
    Reprise de Justice.
    ACTION, TOUR 4


    Après avoir confirmé que la porte en chêne qui leur barrait le passage n’était effectivement pas piégée, Altarus enclenche précautionneusement la poignée pour l’ouvrir, prenant grand soin de restreindre son mouvement afin d’éviter les grincements traîtres. Rien qu’au pas de la porte, le jour et la nuit se fait entre l’intérieur de la pièce dans laquelle ils pénètrent et celle où ils se tiennent qui fait encore partie des égouts, le pavé est plus clair, rapidement recouvert par un paillasson qui a connu des jours meilleurs. Une lumière qui leur paraît bien forte en comparaison de l’obscurité ambiante des souterrains s’engouffre immédiatement dans les bas-fonds et les force à attendre quelques instants de plus que leur vision ne s’y adapte, Altarus qui ne perd cependant pas de temps pendant cette courte cécité utilise sa magie de détection, et si l’écholocation ne relève que trois présences vivantes situées à une dizaine de mètres de la porte vers sa droite, les retours du senseur magique affolé le surprennent malgré son apparente courte portée. Une myriade d’éclairages magiques est parsemée régulièrement tout au long de l’endroit, plusieurs signatures d’objets enchantés et d’illusions permanentes l’assaillent. Quel que soit l’endroit où ils pénètrent, il regorge d’une haute concentration de magie.

    Une fois l’éblouissement premier passé, le petit groupe peut enfin voir la cause de cette vivacité. La porte par laquelle ils accèdent au bâtiment semble déboucher sur une énorme salle remplie à ras bord d’étagères. Deux escaliers semi-circulaires bordent le côté où ils se trouvent et remontent vers un étage en mezzanine où sont dressés des rangées d’écritoires, là-haut, au mur, des dizaines de fenêtres à croisillons paraissent donner sur l’extérieur et sur un soleil radieux, pourtant le climat ensoleillé et chaleureux qui y est visible trahis la fausse nature de ces fenêtre illusoires qui n’ont pour but que d’égayer les lieux. Au sol plusieurs tables de lecture ainsi que des étagères de livres en rayons sont disposées pour faciliter l’usage de la pièce, et une multitude de lanternes magiques sont alimentées par la mana environnante pour éclairer le tout. Au milieu des deux escaliers, juste en face du groupe qui vient d’une porte dérobée sous un des colimaçon,, un globe géant encagé dans une grille dorée semble représenter un artéfact magique inconnu aux trois aventuriers, cette statue énorme paraît centrale à la disposition de la salle, et de là où ils sont, ils peuvent apercevoir un bon tiers de la pièce. En face d’eux une autre porte similaire est nichée sous l’autre escalier, tandis que plus loin sur leur droite, là d’où Altarus avait ressenti à l’écholocalisation la présence de trois individus, du bruit se fait entendre.



    Trois humains attablés devant une pile de livres décourageante discutent calmement, chacun avec un ouvrage à la main. La teneur de leur conversation échappe quelques peu au groupe à cause de la distance et du volume de leurs échanges, mais ils ne semblent pas avoir immédiatement remarqué la présence du Loup Blanc et de ses deux acolytes. Ce jusqu’à ce qu’une des trois figures ne se lève de son banc quelques secondes après leurs entrées et lève son livre à bout de bras, l’ouvrage quitte alors sa main comme par magie pour aller se reposer dans une étagère à l’autre bout de la pièce, et c’est là que d’un seul coup, le vieillard aperçoit les trois silhouettes lugubres qui ont fait irruption dans la pièce. Si la réaction du groupe est immédiate, celle des trois employés de la GBI l’est tout autant. Alors que le vieillard alerte subitement ses deux compagnons de la présence des intrus, le nom de Loup Blanc est hurlé dans le chaos soudain, la jeune fille se retourne brusquement vers le groupe avec un air de panique tandis que le garçon se précipite vers la grande double porte qui trône au fond de la salle. Un capharnaum de livres s’abat sur la pièce sous l’action précipitée des dons télékinétiques du vieillard qui espère entraver le groupe, les ouvrages et les reliures fusent en dehors des rayons qui paraissent vomir leur précieux contenu pour alimenter un tourbillon naissant.

    Objectifs:
    Empêcher l’alarme d’être donnée: 0/1
    Localiser OU Attirer la Sinistrée (Chef): 0/1
    Pacifier les employés:  0/1

    Carte de la salle:

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    Vaenys Draknys
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  • Mar 20 Fév - 18:42
    Reprise de Justice
    Feat. Altarus et Séraphin
    L’aveuglement temporaire provoqué par le contraste de luminosité entre l’intérieur éclatant du bâtiment républicain et l’obscurité profonde de la cavité d’où le groupe émergeait s’était dissipé après un court instant. Les prunelles améthystes et resplendissantes du Vosdraak se posèrent avec délicatesse sur les étagères emplies de livres qui se dessinaient face à lui. La lecture constituait sans aucun doute l’un des passe-temps favori du prince déchu et, il éprouvait une grande satisfaction à découvrir un lieu aussi impressionnant que fascinant tel que la Grande Bibliothèque Ironsoul. Cette dernière était sans l’ombre d’un doute l’un des plus grands bâtiments renfermant de nombreux ouvrages de la Nation Bleue. Il regrettait néanmoins que cette visite dut se faire clandestinement. À cause de cela, il fut privé de la possibilité de s’immerger pleinement dans la lecture d’ouvrages millénaires. Il ne fut pas déçu pour autant, l’histoire de la République n’étant pas celle qu’il voulait tant découvrir, étant donné son dégoût envers ses citoyens.

    L’irruption soudaine du groupe de Vaenys au cœur de l’immense Bibliothèque Ironsoul ne demeura point inaperçue. Les trois personnes semblant être affiliées à l’établissement se mirent en état d’alerte instantanément. Le pseudonyme récemment acquis par Vaenys, le « Loup Blanc », fut hurlé au travers des vastes étendues de la salle, tandis qu’il prit immédiatement l’initiative de se métamorphoser, de manière à prendre l’apparence qui allait avec ce nouveau nom. Désormais, le temps était compté et, cela, le groupe ne le savait que trop bien. Le prince déchu, d’un œil aiguisé, tentait tant bien que mal d’évaluer la situation de manière rapide et concise, observant de ses prunelles d’améthyste les trois individus qui semblaient être des employés. Le plus vieux d’entre eux semblait être celui qui usa de ses compétences télékinétiques pour éparpiller les ouvrages entre son groupe et celui du prince déchu. La jeune femme quant à elle, paraissait tétanisée par la présence des trois intrus dans la pièce et, le jeune homme se précipita avec hâte vers les majestueuses portes d’entrée.

    Une onde de confusion traversa l’être divin étant habité par l’esprit rusé de Vaenys Draknys, plongé dans l’incertitude quant à la marche à suivre pour faire face à cette alerte. Il lui manquait irrémédiablement de la préparation, des indications sur le fonctionnement de l’endroit qu’il venait de pénétrer car, le prince déchu ignorait tout de l’immense Bibliothèque Ironsoul et, de l’endroit exact d’où il venait d’émerger des ténèbres. Il n’avait pas la moindre idée du mécanisme d’alerte mis en place dans cette immensité républicaine. Il envisageait sans mal que, dans une nation où la magie tenait une place prépondérante, les employés disposaient certainement du pouvoir de senseur magique, mais aussi d’un moyen simple de donner une alerte d’intrusion, par voie magique par exemple. Petit à petit, mais rapidement, une stratégie commença à se dessiner dans l’esprit affûté du Vosdraak mais, pour la mettre en œuvre, il fallait à tout prix qu’il arrivât à distraire les trois individus qui barraient son chemin.

    Le visage légèrement plus vieux et marqué de cicatrices de la nouvelle incarnation du Vosdraak pivota doucement vers la droite, en direction du limier du Razkaal. Les iris d’un améthyste profond du prince exilé se fixèrent sur son acolyte, de manière à capter son attention. Alors, de légers murmures ténus s’échappèrent des lèvres de Vaenys, destinés au républicain, que ce dernier allait capter sans mal grâce à son ouïe certainement fine. « Je pense avoir un plan. Il est risqué mais, je pense qu’il a de grande chance de fonctionner. Cependant, je vais avoir besoin de votre plus grande discrétion. Je vais attirer l’attention sur moi pendant que vous, cher Limier, les neutralisez. Seulement, essayez de ne pas les tuer, ils pourraient nous être utiles pas la suite. » chuchota-t-il, essayant de rester discrets. Une fois son discours achevé, le regard du Vosdraak se déplaça jusqu’aux trois individus, ceux-là mêmes qui avaient déjà repéré le groupe du prince déchu.

    Le Vosdraak progressa sans la moindre hésitation en direction des employés de la Grande Bibliothèque Ironsoul. Si cela ne tenait qu’à lui, le prince déchu aurait déjà plongé l’ensemble de ses proies dans les profondes ténèbres de sa magie. Cependant, l’incertitude quant à la capacité de son nouvel allié, le limier du Razkaal, à naviguer dans l’ombre à l’aide d’une quelconque nyctalopie le freinait. De ce fait, il fit apparaître, directement depuis le sol de la pièce, une brume sombre et dense qui, rapidement, enveloppait l’atmosphère de la salle, brouillant la vue de ses adversaires. Naturellement, Vaenys avait pris soin de laisser le temps nécessaire à Séraphin pour se dissimuler dans une invisibilité et potentiellement, de se repositionner en hauteur, si tel était son désir. Il espérait que cette manipulation de la magie des ombres allait suffire pour brouiller un certain senseur magique de la part de ses ennemis et ainsi, permettre à Séraphin de pouvoir agir convenablement et sans obstacle.

    Le plan du Vosdraak était risqué, certes. Mais, comme l’on ne pouvait que trop bien le dire, même pour un prince. On a rien sans rien.

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  • Ven 23 Fév - 22:03
     
    Journal du Limier
    Taverne de la Loutre Outrée, Justice
    Dans la grandeur silencieuse de la bibliothèque, où le temps semble suspendu entre les pages des ouvrages séculaires, Seraphin et ses compères émergent de l'ombre comme des fantômes d'une autre époque. La transition de l'obscurité étouffante des égouts à la lumière éclatante de la Grande Bibliothèque Ironsoul est brutale, un voile levé sur un monde de connaissances et de mystères. C'est par nature que le Razkalien porte alors son regard à travers la pièce, notant immédiatement les contrastes frappants de ce sanctuaire du savoir.

    Les étagères, chargées de livres aux reliures anciennes, s'élèvent comme des colonnes d'un temple dédié à la connaissance, et au centre, un artefact magique, le globe géant encagé, trône comme le cœur battant de ce lieu sacré. Les fenêtres illusionnistes projettent une lumière douce et chaleureuse, baignant l'espace d'une atmosphère à la fois réelle et onirique. C'est un tableau vivant, une scène figée dans l'éternité, où chaque objet, chaque rayon de lumière, semble raconter une histoire millénaire.

    Lorsque Vaenys, avec son semblant de grâce royale, prend la parole pour partager son plan, le Fraternitas ne moufte point et se met en mouvement, écho silencieux de la stratégie évoquée. Avec l'agilité d'un prédateur, par ses pirouettes il prend appui sur les mobiliers et le bois de l'escalier, s'élevant ainsi au-dessus du sol pour attraper la rembarde supérieure et se faire ainsi de cette nouvelle position un perchoir idéal, le tout, en évitant les carreaux au sol pour se préserver de potentiels pièges. Ses gestes sont ceux d'une danse macabre, une chorégraphie de l'ombre où chaque pas est mesuré, chaque mouvement calculé avec la précision bien due à son éducation.

    Perché tel un guetteur dans l'embrasure du temps, il bande son arc avec la précision d'un maître artisan. Ses narines, telles les portes d'un temple oublié, s'ouvrent aux effluves de la présence humaine, déchiffrant les secrets que l'air lui confie. Les silhouettes de ses cibles, bien que cachées par le voile de l'invisible, prennent forme dans son esprit, esquissées par les parfums qu'elles laissent derrière elles.

    Avec une réflexion profonde, il pèse l'édit de non-mort, une consigne qui le lie à son employeur du moment, qui limitait ses actions pour le bien du plan. Ainsi fut tissées une première flèche, imbibée de son essence d'ombre, s'élance dans la brume comme un pinceau sur la toile du destin, dessinant des liens noirs qui augmente profusément leur rayon d'impact, ne cherchant point à planter la cible, mais à l'agripper dans une étreinte froide, afin de s'enlacer de la tête au pied et l'immobiliser le temps qu'il faudra. "Ô Zeï, guide ma flèche...", murmure-t-il, libérant un second trait tissées d'un filet noir, dans le ballet silencieux de la chasse. Son cœur bat au rythme des anciens, chaque pulsation un écho dans la caverne de son âme, tandis qu'il attend, suspendu entre espoir et incertitude, le fruit de ses actions.

    Ainsi, dans les profondeurs de la Grande Bibliothèque Ironsoul, l'histoire se tisse, un récit d'ombres et de lumière, où chaque acteur joue sa part dans la danse éternelle de la vie et de la mort, espérant qu'à la fin, le silence qui suivra sera celui de la victoire et non du deuil.

    [PA] Reprise de Justice. - Page 2 Signas

    Résumé :
    - Seraphin entre en étant Invisible (Palier 1), dans la grande pièce avec ses compagnons
    - Il écoute Vaenys et acquiese, utilisant alors son agilité pour gagner en hauteur (Agilité et Précision, Palier 1), usant le mobilier environnant pour rejoindre la rembarde au niveau supérieure et s'y percher, en évitant de toucher le sol (si jamais il est piégé)
    - Dans la brume de son compagnon, il utilise son nez pour repérer "à peu près", la position de ses cibles (Odorat augmenté, Palier 1)
    - Il tire une première flèche, avec sa magie des ombres imbibant celle-ci sous la forme de liens noirs amples, ayant pour fonction d'aggrandir considérablement la zone d'impact de la flèche, non pour se planter dans la cible, mais surtout pour espérer qu'un morceau de lien ne la touche, pour que tout le "filet" ne vienne alors s'enrouler dans la cible, et l'immobiliser (Agilité et Précision, Palier 1 ; Magie des Ombres, Palier 2)
    - Il tire une seconde flèche avec la même fonction, vers une autre cible

    Santé physique  - ▰▰▰▰▰▰ - RAS.
    Santé mentale   - ▰▰▰▰▰▰ - Stable, pour le moment.

    Pouvoirs :
    - Odorat augmenté (Palier 1) actif
    - Agilité et précision (Palier 1) pour la pirouette pour gagner en hauteur
    - P1  * 4 / ∞
    - P2 * 2 / 10


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    torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...

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  • Ven 1 Mar - 16:23
    Reprise de Justice.
    ACTION, TOUR 5


    Parfois on se lève le matin pour simplement vivre sa vie. On mange son petit-déjeuner comme tout les jours, on lit le dernier numéro de l’Hebdo-républicain, on marche tranquillement jusqu’à son lieu de travail et en tant que simple archiviste on s’atèle à l’éternelle tâche sans fin de répertorier les ouvrages qui passent dans les murs de la GBI. Parfois on ne se doute pas que son patron va nous attirer des ennuis, quelques rumeurs sans plus de fondements sur un groupe de troubles faits qui titillent l’organisation, mais la Sinistrée leur avait assuré que tout était sous contrôle, et comme elle avait toujours eu raison, ils y avaient tous cru. Léonart Duchatel regrette amèrement cette confiance trop aveugle alors qu’il tend les mains vers les rayons de livres pour déchaîner sa magie télékinétique et tenter d’acheter un semblant de protection à ses deux collègues, mais bien rapidement son action se révèle parfaitement inutile quand une épaisse brume à couper au couteau émane d’entre les pavés et engloutit l’espace. Le doyen des archivistes ne distingue qu’à peine ses vieilles paumes fatiguées, et il laisse retomber les ouvrages dans un vacarme de papier et de cuir. La Sinistrée sera sans doute furieuse des dégâts causés aux ouvrages, mais là il n’a pas le choix, tout s’est passé si vite et ils ont été totalement pris au dépourvu, qu’ils n’avaient plus aucune autre option si ce n’était de collaborer, mais comme ils savaient qu’un Limier faisait partie de leurs assaillants, se rendre sans résistance leur faisait courir un risque plus grand encore que celui de la tentative de fuite. Enveloppé dans les ombres, Léonart se retourne et avance avec précaution en direction de la jeune brune à lunette qui se tenait à ses côtés. Le bruit des livres qui tombent au sol s’estompe et il ne reste qu’un silence mortel, normalement de rigueur au sein de la bibliothèque, il est cette fois oppressant pour l’employé pris au piège.

    Léonart avance sa main et trouve le recoin de la table de lecture qu’il parvient à distinguer en s’en approchant un peu, il écarquille les yeux en voyant la lampe magique posée dessus: son globe de verre luminescent est allumé, mais la lumière qui s’en dégage paraît disparaître dans l’immensité noirâtre omniprésente, comme absorbée par les ténèbres. Ses vieux doigts assurent un peu la position de ses lunettes sur son nez dans un geste nerveux, ces types sont bien plus dangereux que la Sinistrée n’a osé leur avouer n’est-ce pas? Il contourne la table en direction des sanglots inaudibles qu’il entends bassement, et il se sent quelques peu rassuré de la trouver sans blessure:

    Pssst. Annie, chhhh, c’est moi ma belle, du calme.

    Il la discerne à peine dans les linceuls ombragés, mais sa silhouette se découpe suffisamment pour qu’il puisse connaître sa position et distinguer ses tremblements. Le vieux s’approche d’elle tout doucement, tendant une main rassurante vers elle tandis qu’il approche la lampe magique de l’autre pour éclairer tant bien que mal leurs deux visages. Elle semble en proie à une intense détresse, pas étonnant, l’apprentie est encore trop jeune et le vieillard fait partie de l’organisation depuis suffisamment de temps pour avoir les nerfs plus rodés, même si la situation actuelle le met à rude épreuve. Il pose un index en intimant de façon soutenue à la jeune fille de ne pas faire de bruit, à moins d’une magie de détection, il est difficile pour leurs adversaire de connaître leur position exact, donc les sanglots d’Annie Malbertun jouent en leur défaveur. Léonart passe un bras autour d’elle, désignant ce qu’il pense être comme la direction générale de la sortie et lui répétant gestuellement de ne pas faire plus de bruit.

    Annie est tétanisée, elle se laisse guider par son supérieur et essaie de réprimer ses gémissements mais ce n’est pas chose aisée, elle sait déjà qu’elle a mal réagi, monsieur Duchatel l’avait prévenue de l’intrusion et elle au lieu d’utiliser sa magie ou de fuir elle était restée là, les bras ballants et la mine déconfite. C’est en partie ce qui la terrifiait, l’idée qu’elle était un poids pour ses collègues et qu’elle n’était pas digne de confiance, le vieux quant à lui était comme d’habitude, un roc inamovible, il l’impressionnait toujours autant. Quand elle était entrée aux services des archives de la Sinistrée il y a trois mois c’était Monsieur Duchatel qui l’avait prise sous son aile et lui avait montré toutes les ficelles du métier, c’était lui qui s’était assuré qu’elle s’intègre bien dans la cellule et qu’elle se sente à l’aise. Et là elle n’était même pas fichue de se concentrer quelques secondes pour canaliser un sort, son esprit partait en vrille et elle tressaille aux bruits de ses propres pas sur le pavé au fur et à mesure qu’ils évoluent dans les ombres. Son aîné a beau tenir une lampe pour les éclairer, la lumière est étouffée presqu’aussitôt, tout juste suffisante pour voir leur propre corps nettement et distinguer leurs visages dans la pénombre. Le début de l’affrontement avait été explosif et rapide, et maintenant ce temps mort forcé par l’occlusion rongeait son mental en vrac, un pieds devant l’autre, naviguant entre les rayons. Un pieds. Devant. L’a-

    Le cri de douleur de Monsieur Duchatel la fait elle-même sursauter de peur, elle hurle comme une folle quand elle sent son corps se plaquer contre le sien.

    ”ANNIE! ATTENTION!”

    Un deuxième sifflement se fait entendre avant qu’un son sourd d’impact se manifeste tout près d’elle, et elle sent tomber contre elle le corps du vieil homme, ils s'affaissent tout les deux contre le marbre carrelé. La lampe heurte le sol et se brise, libérant la Lumithrite à l’intérieur qu’Annie s’empresse d’attraper à pleine main, se coupant au passage sur un morceau de verre, la pierre reluit de plus belle au contact de sa peau et la jeune fille porte l’objet sur Monsieur Duchatel.
    Son sang se glace en voyant celui du vieillard.
    Léonart est à terre, un carreau d’ombres planté à la base du cou dont elle ne peut deviner la profondeur, mais de la plaie jaillit un sang vermeil qui affole à juste titre la jeune archiviste, de la flèche magique, des liens dont la couleur reflète son désespoir se propagent sur le corps du blessé, s’enroulant autour de lui et le maintenant immobilisé alors qu’Annie se remet à paniquer de plus belle, cette fois ne parvenant pas à réprimer ses couinements de peur. Elle hurle pour de bon quand elle aperçoit le deuxième carreau qui dépasse du dos de l’archiviste, fiché dans l’omoplate.

    ”Oh non, non non non Monsieur Duchatel, oh pitié non, non! Oh par Dangshuan, PITIÉ NON! NON NE MOURREZ PAS JE VOUS EN SUPPLIE!”

    Les doigts du vieil homme saisissent le poignet d’Annie avec une force surprenante compte tenu de sa condition:

    ”Annie va-t’en.” Il murmure les mots avec un effort palpable, les mâchoires serrées, ils doivent se frayer un chemin à travers ses dents pour atterrir dans les oreilles d’Annie.

    ”NON C’EST PAS VRAI! Oh seigneur, vous perdez tellement de sang.” Elle semble complètement ignorer l’invective de son supérieur, appliquant ses deux mains blanches comme neige contre la blessure pour tenter de la colmater. Le sang gicle par petits entre la pression de ses doigts au rythme du coeur faiblissant de Monsieur Duchatel.

    ”Annie fuis, ça suffit, je vais m’en tirer.”

    ”Non Monsieur, je peux pas… je peux pas partir…” Ses pleurs sont abondants, mais toujours moins que le sang qui s’évide de la nuque de Léonart.

    Watson Ardle n’est plus très loin de la porte, enfin du moins il n’était plus très loin, maintenant il ne sait plus vraiment où il se trouve. Quand le voile de ténèbre avait commencé à s’extraire des jointures du carrelage de marbre pour enfumer la pièce il avait commis la grave erreur de se retourner pour tenter de regarder le lanceur de sort, mais il n’aurait jamais dû s’en préoccuper, faire confiance à Monsieur Duchatel et Mademoiselle Malbertun pour couvrir ses arrières. Une leçon qu’il ne serait pas prêt d’oublier étant donné qu’elle lui avait été administrée par le kiosk d’exposition qu’il s’était mangé en pleine face. Il avait foncé dedans tête la première et était tombé par terre, fort, mais en se relevant il s’était rendu compte qu’il avait été désorienté par sa cabriole. Il ne savait plus dans quel sens aller pour rejoindre la porte et il avait commencé à doucement ramper à quatre pattes, en restant près du sol pour distinguer le motif du marbre et espérer tomber sur un détail qui lui permettrait de s’orienter, mais pour l’instant rien. Sa plus grande peur est d’avoir fait un demi-tour complet et de se diriger maintenant vers les assaillants, et quand il entend les cris du doyen retentir dans la marée obscure, sa propre gorge se resserre, il rassemble son courage pour continuer à avancer. Un mur. Du bois, c’est du bois, sa main explore le contour flou qu’il arrive à détourer dans l’obscurité, ça doit être la base de la rambarde d’un escalier, c’est donc qu’il a dévié d’un quart de tour de son but. La pente descendante est sur sa droite, mais au vue de la hauteur il semble s’être un peu éloigné de la porte quand même. Tant pis. Il doit continuer. Il comprend que son supérieur est blessé à travers les cris maladifs de la petite apprentie, la nouvelle n’a vraiment pas de chance d’être plongée dans une aussi grosse crise quelques mois seulement après son arrivée mais eh, lui avait bien dû traverser le climat tendu de la prise de pouvoir des Désosseurs alors qu’il venait tout juste de débarquer il y a dix ans, chacun sa sauce. Il se relève et continue d’avancer.

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  • Jeu 7 Mar - 22:38
    Le demi-elfe demeura figé, tant par la présence de trois personnes présentes dans ces lieux, mais par la présence intense de magie. Il crut même reculer d'un pas tellement le retour de sa détection était intense, peu habitué à en percevoir autant d'un coup, avec d'étonnants jeux d'illusions pour se croire en plein journée ensoleillé d'une journée d'état. Des objets qu'il ne put identifier dans l'immédiat joignaient leur aura magique à tout ce qui lui revenait. Certains l'étaient, comme les lanternes magiques. D'autres auraient pu donner l'impression d'être magique, comme cette impressionnante sculpture sphérique qui trônait entre deux escaliers qui montaient en colimaçon. Altarus avait beau être un mage, clairement, il ne s'était pas préparé à avoir pareille réaction à sa détection. En même temps, quoi de plus étonnant au sein d'un établissement à la grande renommée, joyau de connaissances et de magie de la Famille Ironsoul !

    Le pirate cligna plusieurs fois de sa seule paupière pour vainement espérer l'éblouissement intérieur, avant de se rappeler qu'il y avait trois individus présents. Une fois qu'il put enfin distinguer clairement les lieux, il observa vivement les lieux, avant de se tourner en direction des trois présences : trois individus étaient présents. Un vieillard, une jeune fille et un jeune homme cessèrent leurs études, en découvrant avec ahurissement et crainte la présence de trois obscurs personnages, qui avaient pénétré l'intimité de leurs univers d'ouvrages et de grimoires.

    Leur présence n'avait pas été incluse dans le plan. Des problèmes en devenir se profilaient déjà. Le vieil humain, possiblement un mentor des deux jouvenceaux, prévient ses derniers de l'intrusion. Et soudainement, des livres sortirent en masse des rayons sur lesquels ils reposaient pour se joindre dans un maelstrom tourbillonnant de papier et de couvertures divers et variés. Le jeune homme, lui, se précipita vers la porte. Vaenys avait été clairement reconnu pour son titre de "Loup blanc", corsant plus mal la situation. Les ombres envahirent instantanément la grande salle d'étude. Les ténèbres étaient comme un lincueil de dangerosité.

    Altarus s'abaisse, mettant un genou à terre. Si Vaenys avait lancé ce sort, ce n'était pas sans raison ; autant réduire les risques d'un tir collatéral avec le Limier si ce dernier venait à agir de son côté. Attentif, il guettait le bon moment pour apporter son soutien. Après le silence imposé par la surprise du voile ténébreux, on entendit des murmures, des gémissements. Altarus guettait, écoutait, quand bien même les sons étaient à moitié étouffés par l'effet des ombres. Un cri de douleur brisa la lourde chape oppressante, de ce calme sinistre avant la tempête.

    La voix hurlante de la jeune femme retentit aux oreilles de tous, apportant en suffisance les détails de ce qui venait de se produire.

    *Par les abysses... le sang coule déjà.*

    Cet acte imprévu était contrariant. Il ne fallait pas les choses se dégradent plus que de raisons, plus encore s'ils espéraient capturer la Sinistrée et en vie ! Donc la fille était proche du vieil homme, qui avait été neutralisé... si on devait l'énoncer de la sorte. Restait l'autre gosse. On ne l'avait pas entendu. Dans l'obscurité magique, il devait chercher à sortir hors des lieux. Et cela, il ne pouvait le permettre. Se concentrant, il appela l'air à lui, tout en visualisant mentalement l'image de la grande salle. L'air se plia à sa volonté, se densifiant devant chaque issue possible. Personne ne pourra sortir, pour l'instant.

    "Rendez-vous"dit-il après coup, suffisamment audible pour être entendu des jeunes gens. "Cela évitera qu'il y ait d'autres blessés. "

    Ou d'autres morts, vu qu'il n'y avait pas de certitude de l'état du vieillard. Était-il seulement en vie ? Les muscles maxillaires se tendirent. La mort était dans leur sillage, et il n'aimait guère cela. Mais était-ce bien l'heure de se faire des scrupules ? Dans certaines batailles de l'existence, pour de bonnes ou de mauvaises raisons, il y avait toujours un prix à payer, et qui parfois, exigeait celui du sang... Et en tant que pirate, il ne pouvait y échapper.


    Résumé:

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    Vaenys Draknys
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  • Ven 8 Mar - 17:29
    Reprise de Justice
    Feat. Altarus et Séraphin
    La brume obscure du prince des ténèbres prenait petit à petit possession de la grande pièce remplie d’étagères, rendant l’atmosphère anxieuse pour qui n’était pas prêt à un assaut. Ce fut hélas le cas de la jeune femme se trouvant avec les deux autres hommes et, semblant travailler au sein de la Grande Bibliothèque Ironsoul. Reflétant sa majestueuse attaque, les prunelles améthystes du Loup Blanc étaient en surbrillance, lui offrant un regard encore plus apeurant qu’à son habitude. Au milieu du chaos résonnait les cris des employés de la bibliothèque, le plus vieux d’entre eux ayant été touché par les carreaux des ténèbres de ce cher Limier et, la seconde, étant pris d’angoisse, perdu au milieu des ténèbres du prince déchu. Entendant les cris de ses proies, Vaenys laissa un léger sourire fleurir sur son visage, déformant le visage de cette forme qu’il prît en l’instant, un visage vieilli et meurtri par des assauts au couteau.

    Aucun moyen pour le prince déchu de localiser ses deux proies, si ce n’étaient les hurlements provenant du milieu de la brume. Alors, que faire exactement ? L’idée était très simple, invoquer une nouvelle ombre parmi les ombres, qui permettrait, logiquement, de localiser plus précisément les victimes du loup Blanc. Ainsi, canalisant son mana, le prince déchu laissa sortir, de son aura, une ombre rampante et menaçante. Cette dernière servirait de radar dans cette pénombre dans laquelle même son créateur ne pouvait rien voir. Rampant lentement sur le sol de la Grande Bibliothèque Ironsoul, l’ombre projetée par le prince déchu scanna rapidement la pièce, trouvant sans mal le vieil homme et la jeune fille. Des zigzags rapides, un mouvement calculé, l’ombre rapporta la position exacte des bibliothécaires au prince des ténèbres. Le Vosdraak le savait en l’instant, le combat était gagné d’avance, les suppôts de la Sinistrée étaient incapables de remporter la victoire face à un divin être tel que lui. Il était puissant, il était inéluctable, il allait prendre la main sur le réseau d’information de Justice. Un premier pas pour gouverner la Pègre républicaine. Enfin, si seulement cela pouvait être aussi simple.

    Esquissant un large sourire carnassier sur son visage vieilli, un visage de simple humain, le prince déchu élabora rapidement un plan dans ses pensées. Ainsi, il se mit en marche en direction des deux malheureux, au milieu de la brume des ténèbres, obscurcissant ce lieu pourtant illuminé de magie. Alors que le Vosdraak canalisa une nouvelle fois sa magie des ombres, ses améthystes, aussi magnifiques que sa douce peau, se mirent à briller. Sa chevelure d’argent, reflétant la magnifique lueur de l’astre lunaire, disparut dans l’épaisse ténèbre. En cet instant, rien ne pouvait l’arrêter, il avançait, sans la moindre intention de se stopper, laissant deux ombres s’échapper de son aura de mage noir. « Il est inutile de fuir, votre sort est scellé, je suis dorénavant le maître de votre destin. » annonça-t-il, laissant ces mots incisifs s’échapper d’entre ses douces lèvres, qui dessinait en ce moment un magnifique sourire.

    Deux ombres, pas une de plus, vagabondant en direction des faibles. Les reflets de l’âme de Vaenys, n’ayant pour but que de répandre la destruction au sein de cette bibliothèque. Une seule tâche leur était acquittée, trouver l’ennemi et le paralyser pour les quelques minutes à venir. Ainsi, si ce n’était pas encore fait, l’alarme ne pouvait être sonnée, la Sinistrée ne pouvait se douter de la situation au sein de cette magistrale pièce emplie d’ouvrages anciens. Les ombres allèrent en direction de leur cible, tandis que le prince déchu du Reike, Vaenys Draknys, s’approcha de ses proies tel le chasseur qu’il fût en cet instant.
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  • Dim 17 Mar - 0:30
     
    Journal du Limier
    Taverne de la Loutre Outrée, Justice
    Dans les tréfonds de la bibliothèque, où le savoir côtoie les secrets, le murmure de deux âmes perdues dans l'obscurité parvient aux oreilles du Limier sous la forme de murmures imperceptibles. Il ferme les yeux, se concentrant sur le flux de son sang lupin, invoquant la puissance de sa condition pour muter ses yeux afin de percevoir le voile des ténèbres. Ses pupilles, s'ajustant à cette nouvelle réalité, révèlent ainsi les contours fantomatiques de ses camarades et de leurs cibles, disséminées comme des feuilles emportées par un vent nocturne.

    La pièce, silencieuse et sereine malgré le chaos imminent, ne semble pas piégée, sous la vue des individus s'y déplaçant sans inquitède. Un sourire sauvage déforme les traits de Seraphin alors qu'il accueille pleinement la nature de sa bête intérieure. Sa forme humaine cède la place à l'essence brutale de son héritage lycanthrope, ses parties de vêtements les plus sérées cédant sous la pression de muscles qui se gonflent et se tordent dans une danse macabre de transformation.

    En pleine possession de sa forme, le Loup bondit avec une grâce terrifiante, ses pattes frappant la grande table avec une force qui fait trembler le bois ancien. Chaque saut est un écho de sa sauvagerie, chaque rugissement une déclaration de son pouvoir. Il fond sur Watson Ardle, une ombre parmi les ombres, le plaquant au sol avec une autorité qui ne souffre d'aucune contestation. Ses pattes massives maintiennent l'homme immobilisé, ses crocs luisant doucement sous la lumière légère de ses pupilles dorées et luisantes.

    "Grrrnnrrrrrrr..." gronde-t-il d'un timbre bestial qui fait frémir l'air lui-même. Le silence qui suit est lourd, chargé d'une tension presque palpable.

    "JE VOUS VOIS."

    Cette menace, portée par la voix d'une créature de cauchemar, est l'essence même du Limier d'Elusie. Chaque fibre de son être est tissée de l'étoffe des chasseurs, chaque battement de son cœur un rappel de sa destinée.

    Le démon des complots, dans un murmure d'ombre et de malice, s'amuse de la scène.

    "La peur est un outil précieux, n'est-ce pas ?"

    Mais le Possédé, ancré dans l'instant, ignore la diversion. Sa concentration est totale, sa détermination inébranlable.

    Cette traque, cette appréhension, c'est son monde. Depuis son plus jeune âge, il a été forgé pour naviguer dans les méandres de l'ombre, pour dénicher ceux qui se croient cachés. Sa nature de Limier n'est pas seulement un métier ; c'est une vocation, un appel qui résonne dans ses veines avec la force d'une tempête.

    Tandis que les ombres dansent autour de lui, lui il attend, immobile, une bête faite d'instinct et de ruse, prête à frapper à nouveau si nécessaire. Dans cette bibliothèque de mystères, il est la justice incarnée, le gardien de la nuit, le souffle du Razkaal qui murmure le jugement aux oreilles des condamnés.

    [PA] Reprise de Justice. - Page 2 Signas

    Résumé :
    - Seraphin utilise sa Nyctalopie (Palier 1), afin de voir au travers de la noire brume.
    - Il se transforme en loup-garou, avant de bondir sur la grande tablée, puis le sol, afin d'atterir sur Watson, qu'il tente de maintenir au sol, ses pattes contre ses bras et ses jambes.
    - Il grogne pour annoncer sa présence sauvage, avant d'avertir le reste de l'assemblée qu'il les voit.

    Santé physique  - ▰▰▰▰▰▰ - RAS.
    Santé mentale   - ▰▰▰▰▰▰ - Un poil animal.

    Pouvoirs :
    - Nyctalopie (Palier 1) active
    - Odorat augmenté (Palier 1) actif
    - Agilité et précision (Palier 1) pour les sauts
    - P1  * 7 / ∞
    - P2 * 2 / 10


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  • Mar 26 Mar - 0:09
    Reprise de Justice.
    ACTION, TOUR 6


    Dire que Mademoiselle Malbertun est paniquée relève d’une sévère litote, la pauvre apprentie est incapable d’articuler correctement sa reddition lorsque des ombres serpentines viennent s’enrouler autour de ses membres et l’étreignent avec une force constrictrice dont elle ne peut se défaire. Tombant au sol avec un bruit sourd, elle rejoint son aîné exsangue sur le damier carrelé de la salle en poussant un hurlement de terreur.

    ”À L’AIIIIDE!”

    Mais personne ne vint. Watson était trop occupé à tester l’adhérence des pattes lupines de Séraphin sur son visage et Monsieur Duchatel perdait à chaque seconde qui s’écoulait un peu plus de son précieux raisiné, seules les ombres qui dominaient la salle lui répondirent en se dissipant peu à peu pour révéler les deux autres assaillants qui s’avancent vers elle. Terrorisée, elle continue d’appeler désespérément des secours qui ne peuvent pas l’entendre, tentant vainement de se contorsionner pour mettre une quelconque distance entre elle et les deux hommes.

    ”Annie! Annie calme toi!” Écrasé par la force du Prévôt, Watson parvient à articuler ces quelques mots avant que l’emprise de Séraphin ne se fasse plus menaçante encore, l’intimant au silence.

    Alors que la jeune fille se laisse enfin abandonner, elle parvient à se tourner sur le dos pour s'orienter vers les assaillants, son regard paniqué fait dégouliner morve et larmes pêle-mêle sur son visage alors qu’elle croit voir la mort arriver, mais quand les deux hommes aux cheveux blancs s’approchent d’elle, ses cris se taisent, tétanisée par la frayeur.

    Tandis qu’un silence opaque tombe doucement sur les après de cette escarmouche, un cliquetis métallique se fait entendre dans la pièce et attire l’attention de tout le monde: la poignée de la grande porte condamnée par la magie d’air d’Altarus s’actionne dans le vide, et quelqu’un de l’autre côté tente apparemment d’ouvrir l’accès. Watson écarquille les yeux alors qu’une des mains de Séraphin vient étouffer sa bouche pour l’empêcher d’appeler à l’aide et que du côté d’Annie, ce sont les ombres contraignantes de Vaenys qui s’étendent pour couvrir ses lèvres. Aux côtés de cette dernière, le vieux Léonart Duchatel bascule légèrement sa tête en arrière, combattant le noir qui l’absorbe alors que son regard troublé valse sur les motifs à croisillon de la voûte du plafond.

    La poignée s’actionne une fois de plus en vain.

    Trois petits coups sont donnés contre le bois de la porte.

    La clé est insérée dans la serrure, vérifiant que le verrou n’est pas bloqué avant de redonner une salve de coups supplémentaires.

    Il allait falloir agir rapidement.


    Objectifs:
    Empêcher l’alarme d’être donnée: 0/1
    Localiser la Sinistrée (Chef): 0/1

    Pacifier les employés:  1/1


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  • Dim 31 Mar - 21:39
     
    Journal du Limier
    Grande Bibliothèques Ironsoul, Justice
    Dans l'atmosphère tendue de la bibliothèque, où chaque souffle semble un murmure contre le marbre froid, le Loup demeure un prédateur silencieux au milieu du chaos. Face à la situation de la porte, son regard aiguisé, empreint d'une détermination farouche, ne laisse entrevoir aucune hésitation tandis qu'il exécute le bon Watson d'une tranche de la jugulaire, à l'image du masque qu'il porte lors de ses œuvres, épurée et perfectionnée, venant contenir les possibles émois du martyr tandis que son sang vient se dessiner sur le sol sous la forme d'une mare épaisse qui s'étendait en cercle graduellement.

    Puis, profitant du voile d'ombre qui commençait à se dissiper, il vint avec la même grâce entraînée bondir sur la demoiselle, la restreignant avec la même méthode éprouvée. La tension dans l'air est palpable lorsque ses griffes effleurent la gorge de la jeune femme, tandis que sa serre se charge quant à elle d'étouffer tout cri naissant.

    "Silence, si tu tiens à la vie", murmure-t-il d'une voix qui, malgré la menace, porte un écho de promesse, une assurance brutale de sa survie si elle obéit.

    Les ténèbres qui enveloppait la scène se dissipent alors, révélant les contours définis du théâtre morbide qui veniat d'avoir lieu à Vaenys et à Altarus. En bons professionnels, un regard suffit pour leur mander de s'attarder sur la porte et ce qui se tramait derrière, une communication non verbale mais parfaitement claire entre chasseurs habitués à l'urgence du silence. Le Limier relâche délicatement alors sa prise sur la gorge de la Demoiselle, afin de libérer sa main et dégainer son arbalète-de-poing avec une fluidité qui trahit sa maîtrise. Son geste est serein, son attention rivée sur la porte, prêt à décocher un carreau dans la gorge de celui ou celle qui oserait perturber leur mission.

    Dans cet instant suspendu, où la vie et la mort se côtoient sur le fil tranchant d'une décision, le Possédé d'Elusie demeure l'incarnation de la volonté du Razkaal : implacable, inébranlable. L'air autour de lui frémit de l'énergie contenue de ses muscles tendus, prêt à répondre à la moindre menace, à la moindre intrusion.

    Il est le silence avant la tempête, la promesse d'une violence contenue prête à se déchaîner. Et dans le calme précaire de la bibliothèque, son regard d'ambre fixé sur la porte, il attend... un guerrier dans l'arène de son propre destin, prêt à défendre les intérêts de celui qui l'avait élevé, pour toujours...

    ***
    Résumé :
    - Seraphin exécute d'une tranche de la jugulaire Watson tout en contenant ses possibles réactions.
    - Profitant des quelques brides du voile des ténèbres qui commencent à se dissiper, il fond alors sur Annie, afin de la maîtriser, lui couvrir la bouche et la menacer si jamais elle venait à émettre le moindre bruit.
    - Puis, la clarté reprenant ses droits dans la bibliothèque, il indique à Vaenys et Altarus de s'occuper de la situation de la porte, sans mots.
    - Il retire sa griffe de la gorge d'Annie pour dégainer son arbalète-de-poing qu'il pointe vers la porte, prêt à agir, juste avant de murmurer "I'm Batman".

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    - Odorat augmenté (Palier 1) actif
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  • Mar 2 Avr - 21:32
    Quand le voile des ombres se dissipa pour laisser place à la lumière artificielle d'un beau jour ensoleillé par les fenêtres de la salle des archives, Altarus ne put que constater l'horreur qui se révéla à leurs yeux. Ses sourcils froncés, il était consterné de voir que le Limier avait déjà semé la mort. Malgré ces faits qui auraient pu être largement évités, il n'omettait pas la mission. Le dégoût se mêlait à l'amertume d'un échec quant à éviter les dommages collatéraux. Il espérait que le prix à payer était largement apporté. Rien n'était certain.

    Pendant qu'il se rapprochait du vieil homme, son œil à la couleur d'un océan noirci de colère à l'approche d'une forte tempête avait fixé Seraphin. Nul besoin de mot pour comprendre des actions suivantes que le Limier allait entreprendre. C'étaient même des plus explicites. Nul mot, nul geste. Un regard suffisait. À l'inverse, celui-ci ne percevra pas le regard glacial du borgne. L'heure n'était pas aux reproches ou aux fortes remontrances. Le limier était déjà en place, arbalète au poing, prêt à tirer son carreau assassin à l'ouverture probable de la lourde porte. Il n'y avait plus d'activités derrière l'épais battant.

    L'air se plia à nouveau à la volonté du demi-elfe, s'imposant en pression sur la blessure sanglante de l'archiviste, faisant cesser l'hémorragie. Il était peut-être déjà trop tard pour lui sauver la vie. Non loin de lui, la jeune femme était tellement prise par la panique, la peur de périr et par la présence du sang qui l'environnait, terminant de refroidir par terre... Qu'elle était comme prise de démence, frénétique. Non loin d'elle, s'étalait le cadavre de l'autre étudiant, la vie arrachée au passage du Chien du Razkaal. Par les abysses ! Tout cela aurait pu être évité. Pour lui, elle ne représentait plus de menace, pour peu qu'elle aurait été capable d'agir contre les intrus qu'ils étaient tous les trois.

    Le pirate pivota pour fixer Vaenys. Il soutint son regard, avant de faire un léger mouvement de tête en direction de la porte. Il lui fit ainsi comprendre qu'il cessera bientôt son sort de blocage sur la porte, au possible danger qui se trouvait derrière. Mais avant... Il s'agenouilla à côté du moribond, maintenant son sort aérien pour comprimer la blessure. Par les Abysses... tout cela aurait pu se passer autrement !

    "Cela n'aurait pas dû se passer ainsi... "Murmura-t-il bassement. "Si vous avez la capacité de vous soigner magiquement, c'est maintenant qu'il faut le faire... "

    Il leva la main, pour faire comprendre qu'il était sur le point d'agir de son côté. Il ferma le poing, en même temps qu'il abaissa son contrôle sur l'air qui compressait la porte d'entrée de la bibliothèque et employa une dernière fois son écholocalisation, pour savoir si du monde se trouvait derrière cette dernière. Après coup, il demandera en murmurant au vieil archiviste :

    "Où est Tantale ? "

    Résumé:
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  • Mer 3 Avr - 21:37
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    ACTION, TOUR 6


    Ses doigts s’agitent à peine à l’entente de la voix qui lui parvient, Léonart ne saurait dire s’il s’agit de la douceur d’Annie Malbertun ou du timbre grave de Watson Ardle tant le son lui paraît lointain. Il se sent flotter, délivré de son poids dans une apesanteur insensible qu’il ne comprend pas, ses pensées voguent bizarrement devant ses yeux, il voit sans regarder, il entend sans écouter. Les souvenirs de sa vie défilent et il a l’impression d’en revivre certains passages d’une façon dissociée, était-il vraiment celui qui avait fait tout cela? Que lui arrive-t’il? Il parvient à formuler le sens de la question dans son esprit brumeux sans pour autant lui donner forme, ses pensées étranges défilent sans qu’il n’ait la capacité de réfléchir distinctement, il a l’impression d’être spectateur de son propre cerveau. Il arrive à concevoir la froideur glaciale qui l’enveloppe sans réellement la ressentir, il accueille le noir qui lui tend les bras.
    Alors que son humeur cesse de se déverser grâce à l’action de l’air contre sa veine ouverte, son esprit déjà parti dans les limbes sombre dans un dangereux sommeil. La tête de Léonart bascule sur le côté alors que ses yeux se ferment, mais sa respiration aussi faible soit-elle subsiste encore, rare témoin de la vie encore préservée par les efforts du pirate qui se concentre sur le vieillard. À ses côtés, Annie Malbertun observe toute la scène avec les yeux embués de larmes de peur et ses couinements s’intensifient à mesure que son mentor semble quitter ce monde.

    De son côté, quand le pirate borgne qui maintient d’une main son sort d’air contre la jugulaire du vieux bibliothécaire qui pâlit de seconde en seconde, libère une arcane magique ésotérique qu’il a acquis à l’exposition du Kraken des mers, il détecte tout d’abord la présence des personnes dont il connaît déjà la présence. Le Limier sanguinaire, le Baron du crime, les deux âmes infortunées qu’ils ont attaqués. Il dénote également l’absence de réaction de l’écholocalisation sur le cadavre du jeune archiviste qui git un peu plus loin dans la salle, mais ne perd pas sa concentration, son oeil unique rivé sur la lourde porte en bois dont il barrait l’accès quelques instants auparavant. L’air est si lourd qu’il n’aurait même pas besoin de le manipuler pour s’étouffer avec, la tension déchirante de l’attente alors que le Limier du Razkaal à l’âme sombre attend sentencieusement devant la porte, arbalète en main, pèse sur tout les esprits. L’écholocalisation traverse le bois, aussi épais soit-il, pour revenir vers le pirate l’informer de la présence de deux personnes, debout certainement entrain de discuter derrière le chêne, les bras croisés de consternation devant cette porte qui refuse obstinément de s’ouvrir. Ils semblent patienter calmement, pendant que l’écholocalisation poursuit toujours sa rapide progression, et le pirate continue de se concentrer sur le sort qu’il avait lancé pour repérer les présences devant eux.

    Il ne s’attendait pas à en trouver une derrière lui.

    C’est son volte-face soudain qui alerte en premier ses camarades, et sans qu’il ne cède son sort sur le pauvre Léonart dont la vie ne dépend plus que de lui, Altarus verrouille son regard cyclopéen sur une silhouette inconnue, celui d’un grand homme aux épaules carrées, une stature forte d’un ventre qui a connu le travail physique, dépassant légèrement sous le gilet sans-manche duquel de puissants bras velus ressortent, et des jambes cachées par le pull enroulé à sa taille qui pourraient enfoncer un mur. Un corps redoutable de guerrier, surplombé par un masque de fer lisse portant le symbole de la Sinistrée. Le type tourne sur ses talons et presque de suite s’engouffre avec une vitesse ahurissante à l’intérieur de la porte par laquelle il est venu.


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    Carte de la salle:

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  • Jeu 4 Avr - 17:40
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    Les alliés de Vaenys étaient décemment tous doués, il était même prêt à le reconnaître. Enfin, entre le Limier qui abattait ses cibles sans broncher et le pirate tentant de maintenir le vieux en vie, tous savaient mettre leurs talents au profit du grand prince déchu du Reike. Seulement, les personnes se trouvant de l’autre côté de la porte, tentant de la faire céder, n’étaient pas le seul problème, actuellement. Non, dans cette pièce, il y avait une autre présence, une présence discrète que ni Séraphin, le Limier lycanthrope au flair hors-norme, ni Altarus, le pirate au regard affûté, ni Vaenys Draknys, dont la race était divine, étaient parvenus à détecter.

    Les améthystes du prince déchu, alors grandes ouvertes, restèrent ancrées un instant alors que le type, l’inconnu, tourna les talons pour s’enfuir par la porte se trouvant en face de celle par laquelle étaient entrés les protagonistes de cette histoire. Le Vosdraak le savait, il fallait qu’il réagît rapidement, sans vraiment réfléchir. Les traits de son visage, celui du Loup Blanc, ridé, s’étirèrent d’une manière à montrer une moue désappointée. Ses sourcils se froncèrent largement, tandis que son sourire s’étira légèrement, mais pas un sourire heureux, non, un sourire déterminé. Il avait, face à lui, un homme portant un masque, courant à une grande vitesse, comme celui que le prince déchu avait rencontré quelques jours plus tôt. Alors, non, il n’était pas prêt à le laisser s’enfuir sans au moins tenter de le rattraper.

    Les prunelles améthystes du prince déchu se mirent en surbrillance, dans son iris tournaient une légère brume sombre, signe de la canalisation de son mana. Puis, de la silhouette du Vosdraak s’échappa un grand nuage noir et épais, dont chacune des particules s’entrechoquait, provoquant irrémédiablement de fines lames tranchantes, dissimulées dans cette épaisse brume sombre. Ce n’était pas la première fois que l’ancien prince reikois usait de cette magie, il l’eut déjà fait par le passé, notamment avec le Sénateur Zelevas. Mais, cette fois-ci, le nuage était bien plus épais, bien plus rapide, bien plus tranchant. Rapidement, le nuage arriva sur la cible, puis, il s’immobilisa. Alors, Vaenys, ne pouvant pas voir ce qu’il s’y passait, invoqua trois gardes de ténèbres autour du nuage. Ils n’étaient qu’une force dissuasive, rien de plus.

    Doucement, le prince déchu, sous l’identité du Loup Blanc, une magnifique chemise blanche recouvrant son corps, se mit en marche en direction de son nuage d’ombre. Autour de l’individu tournoyait les fines lames tranchantes. Mais, l’homme à l’intérieur était-il lui-même touchés par cette magie ? Ou, le Baron courait-il à sa perte en décidant d’interagir avec un individu dont lui-même ne connaissait pas l’identité. Une nouvelle fois, de sa silhouette s’échappa des ombres, rampante sur le sol. Des ombres qui, si homme il y avait à l’intérieur de ce nuage, saisiraient et enlaceraient ce-dernier, le paralysant un court instant, assurant une défense irréprochable au Vosdraak. Une fois devant le nuage, les lames tournantes disparurent, dissipant le nuage d’ombre, seul ne restait qu’un léger brouillard, ne laissant à Vaenys que la possibilité de distinguer la silhouette de l’homme. Puis, voulant prendre possession de celui-ci, le Baron approcha sa main de lui, ne sachant pas si ses ombres étaient parvenus à le paralyser brièvement. Un risque qui, connaissant le prince déchu, était rarement pris. Mais, si cela fonctionnait, alors, le risque en valait bien largement la chandelle. Cela permettrait d’éloigner les intrus se trouvant de l’autre côté de cette fichue porte. Et ainsi, il pourrait établir la suite du plan sans le moindre problème, pour débusquer la Sinistrée.
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