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  • Ven 1 Mar - 22:15
    Oni soit le mal que Mymy panse
    Feat. Myriem de Boktor
    Les pins argentés, un lieu tout simplement magnifique dans les terres reculées du Shoumeï. Je venais d’être engagé par une baronne de Maël, enfin, une ancienne baronne, de ce que j’eusse compris. En fait, je n’avais jamais été mis au fait des actualités du Shoumeï, que ce soit avant ou après le passage des Titans. Même si ce n’était pas ma première fois sur les terres dévastées, cela allait de soi, mais tout de même. En tant que mercenaire, je bougeais énormément et, avec la prime qui allait avec, je me rendais bien souvent dans des terres périlleuses. C’était le point positif d’être à ma place, aucune véritable obligation, envers sa nation ou envers qui que ce soit. Bien que, je fusse prêt à venir en aide à ma cousine, la Tovyr Leezen, en tout instant.

    Pour l’occasion donc, j’avais été engagé par madame Myriem de Boktor pour l’escorter jusqu’aux pins argentés, elle et ses bûcherons. Mais pas que, je devais aussi évincer toute menace et m’assurer de leur sécurité durant l’abattage d’arbres et l’obtention des ressources. Ce n’était pas les contrats que j’affectionnais le plus. En fait, c’était même ce que j’aimais le moins mais, la seule raison qui m’avait poussé à accepter ce contrat était déjà, la paye, mais aussi, le fait que l’on se rendît sur les terres dévastées du Shoumeï. Un bon endroit donc, pour parfaire ma maîtrise des épées et mes talents de bretteur. Cependant, j’étais le seul homme capable de me battre alors, mieux valait que nous restions sur nos gardes. Peut-être dame de Boktor savait se battre ? Peu importe, je voulais être sûr que tout se passât bien.

    J’étais à l’avant de la troupe de bûcheron, accompagné de dame de Boktor. Marchant doucement, mais sûrement, mes pas étaient aussi légers que la douce brise venant caresser les pins argentés qui nous entouraient. Le paysage était tout simplement magnifique et, j’étais ébahi devant tant de beauté. Ce n’était pas au Reike que je pouvais voir cela. Tout ce qu’il y avait dans la nation du Désert c’était, bah des déserts. La jungle du Sang et le Lac Rebirth étaient deux lieux notables dans lesquels je me plaisais, mais sans plus.

    - Tu pourrais taper la discute avec la dame là. Comment c’est son petit nom déjà ?

    - Myriem d…

    - Ah oui, c'est vrai. Parce que là, je te le dis honnêtement, je me fais chier. Alors parle lui ou je te crame les couilles Erwin.

    - Oui oui ça va, je vais parler.


    Qu’il était chiant ce mec, putain. Il ne pouvait pas s’empêcher d’ouvrir sa grande gueule. Mais le pire dans tout ça, c’est que j’étais obligé de le supporter, tout le putain de temps. C’est vrai quoi, ce n’était pas vraiment dans mon habitude de sympathiser avec les personnes qui m’engageaient, surtout pas en pleine mission. J’avais besoin d’une concentration extrême pour être à l’affût et nous prévenir du moindre danger, c’était important. Même si, pour le moment, il n’y avait pas grande menace en vue, je pouvais bien me permettre un petit écart et poser quelques questions à Myriem. Et puis au pire, Carnage prendrait le contrôle. Je lui laissais le champ libre lorsque nous étions en mission, afin d’avoir un maximum de sécurité. C’était vrai quoi, plus les clients étaient satisfaits, plus j’étais demandé. Ainsi, je tenterai de faire de mon mieux pour satisfaire mon employeur, Myriem.

    Alors que mes pas flottaient sur le sol et, que la brise vint soulever légèrement ma chevelure d’ébène, je pivotai mon visage marqué par de nombreuses batailles en direction de la baronne. Sans laisser passer la moindre expression, restant neutre, j’observai un léger temps mon employeur, laissant mes prunelles faire leur chemin avant de terminer leur course dans ses améthystes.

    - Loin de moi l’envie de paraître indiscret, ni de me mêler de ce qui ne me regarde pas, dame de Boktor, mais pourquoi avez-vous besoin de bois venant des pins argentés ? C’est pour l’un de vos chantiers ? Ou, pour rénover votre demeure ?

    - Pauvre con Erwin.

    - Ça marche.


    Attendant la réponse de mon interlocutrice, je jetai un léger coup d’œil vers l’arrière, pivotant la tête légèrement. J’observais légèrement les bûcherons et autres personnes engagées par la baronne, m’assurant que tout se passât bien, avant de retourner mon regard pourpre vers l’horizon, observant le magnifique paysage s’offrant à moi. J’arrivais tout de même à laisser un léger sourire fleurir sur mon visage, appréciant le silence environnant, parfois brisé par le vent venant fouetter les pins argentés. Mais aussi, les ondes sonores provoquées par la faune locale. Je le savais, c’était certain, un monstre nous sauterait dessus tôt ou tard. Ce n’était pas possible autrement, ces terres étaient hostiles. Enfin, Carnage était là, c’était rassurant, au moins pour moi.
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  • Sam 2 Mar - 23:15


    Oni soit le mal que Mymy panse
    Feat. Erwin Staal ou Carnage? - 1


    L'été était passé et mon navire avait pris a mer depuis plusieurs semaines déjà. Avant même la fin de sa conception nous avions eu du travail, beaucoup de mise en cale sèche pour refaire le carénage de navires marchands. Nous ne croulions pas sous les contrats mais les employés des chantiers étaient occupés la majeure partie du temps sur les navires et le reste à la poursuite des travaux de construction des aménagements attenants aux chantiers.

    Il y avait peu nous avions obtenu grâce à mon éminent associé Eliendir, la construction d'un immense navire. Nous avions pratiquement tout pour mener à bien cet ouvrage à un détail d'importance près : les mâts. Et il n'existait qu'une seule forêt sur le Sékaï capable de nous fournir des arbres dignes de ce nom pour obtenir des mâts d'exception : la forêt des Pins argentés. Hélas il était connu que depuis le retour des créateurs sur les terres du Sekaï les choses avaient changé et la région des Pins Argentés autrefois habitée et abritant de nombreux villages de bucherons, elle était maintenant une région hostile et inhospitalière.

    Je voulais le meilleur, je n'avais donc d'autre choix que d'organiser une expédition pour la forêt avec des travailleurs bucherons volontaires, un charpentier qui choisirait les arbres qui pourraient faire des mâts et quelques hommes d'armes. Sur le papier cela semblait très simple mais je me suis rapidement aperçue que la partir recrutement des hommes d'armes était problématique. Je ne trouvais aucun shoumeien digne de ce nom et à la réputation assez connue pour m'inspirer confiance pour mener les gens. J'avais trouvé quatre mercenaires qui venaient d'horizon divers : un ancien soldat de Sancta, un autre de ma connaissance natif de Mael mais il en manquait et j'ai du me résoudre à aller voir de l'autre côté de la mer du Berceau. Le biais des connaissances ont ainsi mis sur ma route trois reikois, qui l'eut crû? Des jumeaux venant des monts kazans et un mercenaire réputé fiable mais à la réputation étrange, fiable mais assez versatile dans sa façon d'être, certains disaient qu'il était peut-être un peu fou peut-être mais tous s'accordaient sur son courage et son efficacité, j'avais donc besoin de lui !

    Nous avancions lentement mais surement, impossible de chevaucher dans cette forêt inhospitalière aussi les bêtes avaient été laissées au dernier village traversé. Nous étions donc un groupe plutôt conséquent, cinq mercenaires, dix bucherons, mon charpentier et moi-même. Nous avions une cariole contenant les vivres, les outils, de quoi camper aussi pour tous et de quoi rester en forêt une semaine, la seconde charrette était plus longue et servirait à transporter les arbres qui serviraient de mâts. Pour le reste, pour la sève que je voulais récupérer dans le même temps nous avions plusieurs amphores vides.

    Nous étions donc dans la forêt, quelques heures que nous étions entrés et pour l'heure rien ne trouvait grâce aux yeux du charpentier mais nous étions prévenu, il fallait aller plus avant, c'était dangereux, c'était connu de tous et la tension montait à chaque pas que nous faisions.

    Je marchais en tête de cortège aux côtés du mercenaire Staal, en silence, et d'un parce que j'avais beau avoir une forme physique correcte je n'étais pas une aventurière non plus et je devais ménager mes forces. Mon regard tentait d'observer les lieux, de les analyser, c'était la première fois que je venais dans cette région du shoumeï.

    J'avançais donc plutôt légèrement encore en cette journée bien que trop couverte peut-être pour la saison, mais on ne savait jamais ce que le temps nous réservait ici et je craignais plus les fortes chaleurs du Reike que le froid de mon pays natal. La question du mercenaire brisa le silence de notre avancée.

    - Il n'y a rien d'indiscret ni de secret à cette expédition. Nous venons ici chercher des arbres dignes de faire des mâts d'exception. Et aucun bois n'est aussi solide et résistant aux intempéries que le pin argenté. Nous n'avions pas d'autre choix de fait ni de stock. Et comme les bucherons ne s'aventurent plus dans la forêt depuis ... depuis qu'elle a changé une expédition est obligatoire. On dit cependant que c'est bien moins dangereux maintenant que la guerre est finie mais j'avoue peiner à croire que les monstruosités qu'elle est sensée abritée se sont retirées du Sekaï juste parce que la guerre a été déclarée terminée.

    Cela me semblait totalement absurde au demeurant. Je posais mon regard sur mon compagnon de route, examinant sa chevelure ébène, encore plus sombre que la mienne, il était plutôt impressionnant, sa carrure l'était et son port droit et fier, il ressemblait plus à un officier qu'à un simple mercenaire de prime abord.

    - Et je vais profiter de notre venue ici pour récupérer de la résine et de la sève de pins, ce sont aussi des matières premières fort utiles dans la réalisation de navires. Donc vous avez raison en disant que nous venons pour mes chantiers navals. Ma demeure n'a nul besoin d'autant de matériaux d'exception. Mais c'est la première fois que je viens dans cette région. Et vous connaissez vous cette région ou même l'ancien Shoumeï maitre Leezen?

    Je ne savais pas trop comment l'appeler en réalité et je ne souhaitais point le vexer.

    - Vous dirigez souvent ce genre d'expéditions, enfin vous vous assurez de gérer la protection de ce genre d'expéditions?

    Etrangement je savais qu'il était efficace, redoutable, qu'il menait ses contrats à bien mais pour le reste il était plutôt énigmatique et pour moi qui était d'une grande curiosité et  qui avait un besoin maladif de connaitre et comprendre les gens qui m'entourent, de base cet homme était une énigme à déchiffrer.


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  • Mer 6 Mar - 7:48
    Oni soit le mal que Mymy panse
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    Continuant d’avancer prudemment sur ces terres hostiles, en compagnie de Dame Boktor et de sa troupe de bûcherons, j’écoutais attentivement les paroles de cette dernière, s’échappant d’entre ses lèvres légèrement impactées par le froid. Je pris tout de même le temps de légèrement tourner mon visage vers celui de mon interlocutrice, observant attentivement ses prunelles d’améthyste, une couleur vraiment splendide. Les individus arborant une telle couleur sur leur iris étaient plutôt rares et, c’était plaisant à regarder, je devais bien l’admettre. J’appris donc naturellement que cette expédition n’avait rien de bien secret et, que nous nous étions rendus en ces terres hostiles pour venir à la recherche d’arbres pouvant servir de mâts d’exception pour les bateaux de mon employeur. Comme elle le disait si bien, les pins argentés  étaient extrêmement résistants aux intempéries, une vertu que trop recherchée pour en faire des mâts, ces derniers pouvant facilement se briser lors de violentes tempêtes. Grâce à cela, j’eus une première occasion de pouvoir venir visiter cette magnifique forêt qui, je devais bien l’avouer, était d’une beauté à couper le souffle.

    De quelle monstruosité dame de Boktor parlait-elle ? Des Titans ? Je ne pensais naturellement pas qu’une dame de son rang et de ses origines pût nommer les Titans ainsi. Elle les adulait certainement, comme bon nombre de shoumeïen. Pour ma part, je préférais de pas émettre d’avis direct et surtout, ne pas me faire une ennemie en insultant sa potentielle religion. Je laissais tout de même mes prunelles pourpres glisser jusqu’à son regard d’améthyste, tentant de détailler les traits de son visage durant le court laps de temps où elle me parlait. Tentant de détecter une légère faille ou autre à exploiter à l’avenir. Je restais toujours sur mes gardes, même si mon interlocutrice me semblait sympathique au premier abord. Je ne laissais de mon côté, aucune expression transparaître davantage, laissant parfois l’opportunité à un léger sourire de naître sur mon visage, mais sans plus.

    - Je peux comprendre les bûcherons, ce n’est pas forcément dans leurs cordes que de se battre contre des abominations de la nature, quand bien même effectivement, il y en aurait dans ces terres. Je pense que bon nombre de monstres sont encore présents dans cette forêt, d’ailleurs... Je marquai une légère pause, regardant encore une fois aux alentours, ne baissant pas une seule seconde ma garde. Je n’aime pas beaucoup ce calme qui règne en ces lieux, à vrai dire. Je laissai finalement mes prunelles retourner à leur point d’origine, regardant le visage de mon interlocutrice. Dites-moi, qui oblige les expéditions dans cette forêt ? Est-ce le Reike ? Étant donné que le Shoumeï n’existe malheureusement plus.

    Si je connaissais cette région ? La question était très pertinente. Peut-être avais-je des détails de mon passé à ne pas dévoiler à la première inconnue croisée. Comme par exemple, le massacre du village Vermeille, il y a un an de cela. Ou ma participation à la guerre contre les Titans et au massacre de son peuple également. Des crimes de guerre que je me devais d’effacer de ma mémoire car, oui, ce n’était pas seulement le démon habitant dans ma tête, Carnage, qui avait fait toutes ces horreurs. Pour le village sous la montagne par exemple, c’était bel et bien moi. Tournant mon visage vers l’horizon, j’observais avec une grande attention la moindre potentielle cachette d’une énorme monstre pouvant déchiqueter tous mes compagnons. Je laissai quelques mots s’échapper d’entre mes lèvres refroidies par le froid environnant.

    - Pour ce qui est de cette région, dame Boktor, c’est la première fois que j’y mets les pieds également. Mais, grâce à ma nature de Oni, je n’ai aucun mal à me repérer dans les lieux comme celui-ci, c’est un excellent avantage lorsque l’on est un mercenaire et un chasseur comme moi, vous en conviendrez. Sinon, pour ce qui est du Shoumeï, j’ai eu la chance de voyager à divers endroits. Bénédictus et les montagnes alentours, Sancta, le Doreï. Tout cela à la simple recherche de quelques bribes sur mes origines. Tout ce que je sais, c’est avoir des origines shoumeïenne du côté de ma mère, ce qui explique les traits de mon visage qui n’ont rien avoir avec ceux d’un Reikois pur-sang. Donc oui, je connais plutôt bien ces magnifiques terres qu’était le Shoumeï. Personne ne m’avait jamais appelé de cette façon, maître Leezen. Pour dire vrai, cela me dérangeait quelque peu. Appelez-moi Erwin, si vous le voulez bien. Il est inutile de me nommer ainsi, je ne suis qu’un simple mercenaire. Une nouvelle pause, puis je repris. Oui, cela m’arrive très souvent de, par exemple, protéger un convoi allant de Kyouji à Liberty et inversement. Même si ce ne sont pas les contrats que je préfère, ils me permettent bien souvent de faire de nouvelles rencontres. Et puis, à vrai dire, je ne suis jamais seul alors, à aucun moment de ma vie.

    Il ne s’agissait pas que de parler de ma personne. Maintenant qu’une conversation était lancée, je pouvais bien tenter d’en apprendre davantage sur mon interlocutrice et ses motivations personnelles si, bien évidemment, elle acceptait  de me parler un peu d’elle.

    - Et vous, dame de Boktor, que faites-vous exactement dans la vie ? J’imagine que les chantiers navals ne sont pas les seules occupations dans votre vie. Avez-vous une famille peut-être, pour vous accompagner en ces temps difficiles ? Une légère pause, alors que je tournasse mes prunelles vers ses améthystes. Excusez mes questions, je n’ai pas forcément pour but d’être indiscret.
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  • Sam 9 Mar - 14:56




    Oni soit le mal que Mymy panse
    Feat. Erwin Staal ou Carnage? - 2



    La région était calme, très calme, trop probablement mais pour l'heure cela ne m'effrayait pas tant que ça, je me contentais de profiter de cette accalmie et de pouvoir avancer tranquillement. La réponse du mercenaire n'était pas spécialement pour me rassurer mais je m'y attendais.

    - J'ai cru que c'était mon imagination qui me jouait des tours et que je me faisais des idées sur le calme ambiant. Espérons que cela n'augure pas trop de soucis.

    Malgré moi je ne pouvais retenir mon regard d'observer les alentours mais rien ne bougeait, pas même la cime des grands arbres qui nous entouraient, pas de vent en cet instant non plus, pas d'odeurs spécifiques, rien, un vide étrange et dérangeant.
    La question suivante me semblant assez étrange mais je n'avais rien à cacher ni aujourd'hui ni hier alors je répondais sans hésiter.

    - Personne ne nous oblige à rien non, pas même le Reike quand bien même Mael est annexée depuis déjà trop de temps à mon goût. Non c'est juste que j'apprécie le travail bien fait, et mon maitre de charpenterie marine m'a dit que pour assurer des mâts de grande qualité, presque imputrescible sans traitement il fallait du bois de Pin argenté et le monde est tel qu'il est et il n'y a que cette région reculée et réputée hostile maintenant qui en possède. J'espère juste que nous n'aurons pas à nous enfoncer trop avant dans la forêt et que des arbres dignes de ce nom seront trouvés rapidement.

    Même si pour moi, ils se ressemblaient tous, avec des tailles ou circonférences un peu différentes cela se limitait à ça mais il y avait visiblement beaucoup d'autres paramètres à prendre en compte, l'âge de l'arbre, la couleur de son écorce aussi, la présence ou non de champignons, de mousses et la hauteur des premières branches avais-je entendu, bref... Cela me dépassait totalement.

    - Ah c'est une chance en ce cas que d'être capable de vous repérer facilement, moi je trouve tellement... similaire, qu'est ce qui ressemble à un arbre qu'un autre arbre, on m'a dit de regarder les mousses, les arbustes... mais rien n'y fait je crains de ne pas avoir le moindre sens de l'orientation de mon côté alors ma solution est simple : m'entourer de personnes compétentes.

    J'avais dit cela en esquissant un sourire franc, je savais reconnaître mes faiblesses sans y voir une honte, personne n'était parfait en ce monde ou ne savait tout faire alors je faisais en sorte de toujours permettre à chacun de briller à sa manière, de pouvoir exprimer son potentiel, quel qu'il fut, la satisfaction des gens était un moteur puissant pour moi.

    - J'ai aussi voyagé à Benedictus mais c'était avant la guerre tout comme Sancta. Je n'ai jamais mis les pieds dans le Doreï cependant, un jour peut-être que cela sera de nouveau possible. Et je comprends oui votre ascendance et la finesse de vos traits pour le coup. Et va pour Erwin en ce cas.

    Je l'avais écouté ensuite parler de ses contrats et acquiescé tout en poursuivant notre route. Les heures défilaient et les hommes et moi aussi au demeurant je sentais que mon pas devenait moins alerte, j'étais en bonne santé mais je n'étais pas rompue à ce genre d'exercices d'endurance sur le long terme, je savais déjà que les jours à venir seraient particulièrement désagréables car mon corps me rappellerait l'existence de muscles que je ne me connaissais pas.

    - Vous avez voyagé presque partout dans le monde connu ma foi. J'ai passé quelques mois en République, quelques semaines sur Liberty puis Courage avant de revenir ici, quand au Reike... Je suis passée sur Ikusa plusieurs fois pour affaires, la traversée Mael, Ikusa est rapide mais je n'y reste jamais longtemps, je suis allée à Taisen une fois cet été. Et cela se limite à cela mes voyages mais la plupart étant aussi professionnels je ne connais que peu les villes ou leurs alentours.

    L'après midi avançait et pour l'heure tout était calme, plusieurs fois, j'avais demandé au charpentier si il avait vu des arbres dignes de ce nom et j'avais vu son regard plus noir alors qu'il répondait poliment mais fermement que non, il n'y avait rien d'intéressant encore, les arbres étaient trop jeunes. J'avais espéré vraiment que cela soit rapide, que le destin nous fasse tomber sur une clairière bordée d'arbres anciens et majestueux mais non...

    - Moi? J'ai monté ces chantiers navals pour donner du travail à de nombreuses familles et parce que ceux de Sancta, réputés par le passé ne sont plus, c'est donc une source d'activité, de revenus et un moyen d'aider à reconstruire tout en incitant les shoumeiens à ne pas partir pour le Reike ou la République. Ma famille a toujours eu un lien avec la mer, une compagnie maritime de petite envergure assurait des revenus complémentaires à nos rentes diverses. Mais sinon pour ma part je suis avant tout mage et médecin. Je travaille toujours régulièrement dans l'hôpital pour indigents de Mael et ... je soigne tous ceux de mes terres qui ont besoin de mes services. Certains voient la noblesse comme l'art de paraître et de profiter mais ils se trompent, être noble c'est savoir travailler avec nos gens, faire en sorte qu'ils soient en bonne santé, qu'ils ne manquent de rien car alors ils produisent travail et ressources et cela créé une dynamique profitable à tous voyez vous.

    Je m'arrêtais un instant de parler, c'était tellement pédant dis ainsi, étais-je devenue si imbue de ma propre importance? Je haussais les épaules cependant.

    - Et je fais cela aussi pour l'avenir de mes terres, je les veux prospère pour que mon fils grandisse sans craindre demain et avant que vous ne demandiez, non il n'y a jamais eu de baron. Avez vous de la famille de votre côté Erwin?

    Je préférais clore cet aspect de la question de suite car à Shoumei, les enfants ne se faisaient que dans le cadre du mariage. A ce moment là un des bucherons s'approcha pour demander s'il était possible de s'arrêter bientôt, la marche était longue et ils avaient besoin d'être en forme pour le lendemain vu que ce jour ne serait pas celui de leur labeur.
    Je regardais Erwin et demandais.

    - Vous pensez que c'est possible de chercher un endroit pour camper pour la nuit dans l'heure qui vient? Le soleil a amorcé sa descente mais j'imagine que nous avons encore du temps ? Avec ou sans eau à proximité, au besoin de pourrai pourvoir à nos besoins et ceux des animaux de bât même si cela n'a rien de passionnant comme sort.

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  • Dim 10 Mar - 16:10
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    Après la remarque de Myriem, concernant le calme ambiant, je laissai une nouvelle fois mon regard se promener sur les décors environnants, m’attardant un peu plus sur les potentielles cachettes de monstres. Après quelques secondes à épier notre environnement, je reportai mes prunelles pourpres dans le but de concentrer mon intention sur mon interlocutrice. Elle aussi, regardait tout autour de nous, dans le but de trouver un mal qui pourrait nous atteindre facilement. Mais, il n’y avait pour le moment pas d’inquiétude à avoir. Peut-être ressentait-elle, à l’aide de sa magie, le démon qui habitait en ce moment même mon esprit, Carnage.

    Vint enfin la réponse à ma première question, concernant une potentielle obligation venant d’autrui, pour les expéditions. Il était dangereux de s’avancer de la sorte devant un Reikois, critiquant sous certaine forme l’annexion e Mael par la Nation du Désert. Myriem pouvait bien dire ce qui lui chantait devant moi, je n’étais pas une balance, quand bien même ma cousine était une haute gradée de l’armée impériale. J’éprouvais un certain mépris envers ma nation natale, je ne pouvais le cacher. Mes prunelles rivées sur mon interlocutrice, je laissai ces quelques mots s’échapper d’entre mes lèvres, alors que ma chevelure de jais, à l’image de celle de mon interlocutrice, flottait au vent.

    - J’imaginais que les expéditions dans les terres désolées de l’ancienne Shoumeï étaient un minimum contrôlé par les hautes instances reikoise, vous m’en voyez grandement étonné. En vous voyant, dame de Boktor, j’ai tout de suite su que vous étiez une personne aimant le travail bien fait, vous le montrez par votre prestance. Durant ma vie, j’ai eu la chance, si l’on peut appeler cela comme ça, de côtoyer la haute noblesse à quelques occasions. Une légère pause, puis je repris. Si vous voulez des pins anciens, je crains fort qu’il faille que nous nous enfoncions bien plus que prévu dans cette forêt. Les arbres les plus vieux se trouvant majoritairement en son cœur. Mais, ne vous en faites pas, tant que je suis ici, vous n’avez rien à craindre. Après tout, c’est bien pour cela que vous me payez, pour que j’assure votre protection envers et contre tout.

    La discussion suivait son court alors que nous continuassions d’arpenter cette forêt, nous enfonçant toujours plus profondément dans les limbes des pins argentés, tentant tant bien que mal d’atteindre le cœur de la forêt. Hélas, je doutais fort que nous arrivions au but avant que la Lune ne se levât.

    - Effectivement, je sais que pour les humains normaux, ce n’est pas aussi simple que pour moi. J’ai eu la chance de naître d’un père Oni de pur-sang et d’une mère humaine. De ce fait, j’ai hérité de bien des avantages, même si, au fond, je ne suis qu’un bâtard aux yeux de tous. Il existe différents moyens de se repérer en forêt comme vous me l’avez dit, le premier est bien évidemment de se repérer grâce à la position du soleil ou, aux mousses sur les arbres. Mais, si je peux vous donner un conseil simple et efficace, dame de Boktor. SI d’aventure, vous viendriez à vous perdre, en forêt ou non, tentez de retrouver un court d’eau et suivez-le, c’est le meilleur moyen de retrouver un semblant de civilisation. Même si, en ces terres, il ne reste malheureusement plus grand-chose.

    Un léger sourire se dessina alors sur mon visage, rendant à mon interlocutrice un sourire franc qu’elle m’avait adressé plus tôt. Elle était une femme aux traits ravissants, personne n’avait à l’envier, c’était certain. Alors qu’elle s’apprêtât à reprendre la parole, je fis glisser mes prunelles pourpres en direction de ses améthystes, prêt à l’écouter d’une oreille attentive. J’étais surpris d’apprendre qu’elle n’eût pas encore l’occasion de voyager partout en cette magnifique nation qu’était l’ancienne Shoumeï. Dommage d’ailleurs, qu’elle n’eût pas voyagé dans la plupart des lieux étant magnifique avant l’apparition des Titans. Enfin, c’était peut-être mieux ainsi, certains endroits étaient pour le moins hostiles, même avant le ravage.

    - J’espère sincèrement qu’un jour, vous ayez l’occasion de voyager au Doreï. Ce sont des terres tout simplement magnifiques et surtout, le paysage y est bien différent du reste des terres de l’ancienne Shoumeï. Je marquai une légère pause, écoutant mon interlocutrice parler cette fois-ci de ses voyages dans les autres nations. C’est bien dommage que vous n’ayez pas pris plus de temps pour visiter les grandes villes du Reike et de la République. Certaines d’entre elles sont véritablement magnifiques mais, celle avec le meilleur climat et la meilleure ambiance reste, selon moi, Kyouji. Je laissai un léger sourire se dessiner sur mon visage, à l’encontre de dame de Boktor. Si d’aventure vous venez à vous aventurer non loin de la ville de Kyouji, faites le moi savoir, si vous avez besoin d’un guide, je me ferai un plaisir de vous faire visiter cette superbe cité. Elle est l’endroit où j’ai grandi, je la connais comme ma poche et, j’y ai beaucoup d’attaches. J’ai énormément m’aventurer sur les berges du Lac Rebirth ou encore dans la forêt qui sépare la nation de désert de celle de la chouette. Sinon, je me rends parfois dans le désert, pour diverses missions que l’on me confie.

    L’après-midi se laissait aller dans le court du temps, alors que le soleil, doucement, se couchait, faisant de ses lueurs crépusculaires une source de lumière rare dans cette forêt peu accueillante. Les quelques cris de monstre commençaient à se faire entendre au loin mais, selon moi, nous pouvions continuer dans cette direction sans risquer de croiser une abomination. D’une oreille attentive, j’écoutais les réponses de Myriem, qui me racontait ce qu’elle fit dans la vie. Une vie passionnante à n’en point douter, elle était donc un médecin. Je n’avais pas encore eu l’occasion d’en rencontrer véritablement, j’étais donc ravi d’en avoir une à mes côtés.

    - Vous êtes une bonne personne à n’en point douter dame de Boktor. Peu de nobles se risqueraient à monter une affaire pour offrir généreusement du travail à autrui. Vous étiez l’un des piliers de la ville de Maël et, je vous le dis sincèrement, même avec le Reike sur vos terres, je suis certain que vous êtes encore une personne qui fait vivre la cité à n’en point douter. Beaucoup devraient prendre exemple sur vous et votre sagesse. En plus de cela, vous êtes une médecin de l’hôpital de Mael ? C’est bien la première fois que je rencontre une personne de votre rang, dame de Boktor. Et croyez-moi, j’en suis ravi. Ça change des personnes avec qui je traite d’habitude, des hors-la-loi ou des escrocs. C’est un véritable plaisir que de travailler avec une personne de votre rang, réellement. Je fis une légère pause, réfléchissant à comment rebondir sur ses dernières paroles. La famille du côté de ma mère est de la haute noblesse Reikoise. Elle fabrique du tissu de soie pour des vêtements de haute qualité mais, très franchement, je n’ai pas souvenir d’avoir vu mon grand-père proche de ces gens.

    Je laissai doucement mes prunelles glisser en direction des améthystes de mon interlocutrice, observant sa chevelure épaisse soulevée par le vent qui commençait à se faire puissant. Ainsi, Myriem avait un fils mais, sans le moindre Baron ? Il me semblait que l’enfant sans le mariage était prohibé dans les terres de l’ancienne Shoumeï. Enfin, à vrai dire, cela ne me regardait pas le moins du monde.

    - Vous avez un fils ? Je ne l’imaginais pas. J’espère sincèrement que vous parviendrez à lui offrir une vie paisible au sein de vos terres et surtout, que vous arriviez à l’élever pour qu’il soit un grand homme.  Je marquai une petite pause, espérant ne pas avoir dit de chose fâcheuse, j’avais parfois tendance à être maladroit. J’ai effectivement de la famille sur les terres Reikoise. Enfin, il ne me reste plus qu’une personne à vrai dire. Il s’agit d’une des Tovyr de l’armée, seconde la griffe du Reike. Lyra Leezen. Il m’arrive aussi de la seconder durant des batailles ou autres. Un peu moins ces derniers temps, étant donné que je pars souvent en voyage comme je vous l’ai expliqué. Ma mère est morte pendant le siège de Kyouji et mon père lui, était parti juste avant que le siège ne se fasse. De ce fait, n’ayant plus de nouvelle à son sujet, je le considère comme mort.

    Enfin, une question qui arrivait à point. Le campement. Il fallait bien l’établir tôt ou tard, le soleil commençant à disparaître derrière l’épaisse canopée. Esquissant un léger sourire sur mon visage coupé d’une balafre, je dirigeai mon regard en direction de dame de Boktor, laissant mes prunelles pourpres venir à la rencontre de ses améthystes. Je laissai en réponse à sa question, quelques mots s’échapper d’entre mes lèvres.

    - Bien entendu, je pense que nous avons la possibilité d’établir un camp dans la zone. Il serait préférable que l’on évite de voyager de nuit. Je n’ai pas la connaissance parfaite de ces lieux et ainsi, je ne suis pas en mesure de prendre les meilleurs chemins pour nous éviter de croiser une abomination de la nature. Votre maîtrise de la magie de l’eau est parfaite pour une expédition, elle nous permettra de nous installer dans un endroit véritablement sûr. Voulant contrer les ténèbres naissantes dans cette forêt bien trop épaisse, je laissai mon bras droit s’enflammer doucement, afin que le feu émis une lumière suffisamment puissante pour nous éclairer à plus d’une dizaine de mètres. Suivez-moi je vous prie. Et surtout, tâchez de ne pas vous éloigner de trop du groupe s’il vous plaît, je ne tiens pas à vous laisser mourir ici.

    D’un pas tout aussi léger, flottant presque sur le sol mousseux de cette forêt, j’entrepris, à l’avant du groupe, une marche nous éloignant légèrement du sentier. Après cinq petites minutes de marche, j’indiquais aux bûcherons qu’il fût temps d’établir le campement ici. Naturellement, je me dirigeai vers dame de Boktor, laissant un léger sourire se dessiner au coin de mes lèvres. Il n’était pas question que je dorme pour cette nuit, tant pis, il fallait bien que quelqu’un montât la garde et, visiblement, j’étais le seul capable de me battre ici.

    - Dame de Boktor, le campement est en train de s’installer. Je vais m’assurer de votre protection pour la nuit en montant la garde. Je ne dormirai pas mais, ce n’est pas un mal, je récupérerai une fois l’expédition terminée. Vous pouvez, sans le moindre problème, dormir sur vos deux oreilles pour cette nuit. Mes prunelles virèrent soudainement au rouge feu. Surtout, je suis en mesure de me battre si jamais nous devions nous faire attaquer. Vous comprendrez bien assez vite pourquoi mes services sont prisés des personnes souhaitant partir en expédition dans les lieux hostiles tels que celui-ci. Levant la main, je lui indiquai l’emplacement de sa tante. Je vous laisse aller vous reposer, dame de Boktor. Si d’aventure, vous avez un problème, criez mon nom et je rappliquerai. Bonne nuit.
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  • Dim 17 Mar - 22:32


    Oni soit le mal que Mymy panse
    Feat. Erwin Staal ou Carnage? - 3


    Je sentais le regard inquisiteur de mon interlocuteur, chacun de mes mots semblait étudié et pesé, avais-je des raisons de m'inquiéter de ce genre de choses? Non j'en doutais, on m'avait recommandé cet homme, ce mercenaire parce qu'il était inflexible et d'une redoutable efficacité et dans ce monde comme dans d'autres l'argent n'avait pas d'odeur ni de couleur. Alors peu devaient lui importer mes sentiments ou ressentiments envers le Reike même si je restais plutôt discrète je demeurais en mon âme et conscience une shoumeienne et rien d'autre, je ne deviendrai pas Reikoise du moins l'espérai je de tout cœur depuis leur installation à Mael. Nous pouvions continuer de vivre nos vies ainsi pour le moment sans avoir à nous soumettre à leur marquage, un tatouage magique certifiant que nous étions propriété de cet Empire. Ils avaient aboli l'esclavage mais continuaient de marquer leurs gens, ironique non?

    - Les entrées et sorties de Mael sont contrôlées, la ville est sous quarantaine toujours et il faut montrer patte blanche ou plutôt peau saine pour aller et venir selon nos besoins mais pour le moment...*je laissais cela en suspens car je ne pouvais présumer de ce que serait l'avenir* nous n'avons pas besoin d'avoir l'accord des autorités pour pouvoir partir en expédition dans cette région. Et si j'ai contrevenu a un nouvel edit proclamé c'est qu'il n'est pas arrivé sur mes terres mais je peux vous l'assurer que ce serait réellement une méconnaissance de ma part pas un affront volontaire aux autorités installées dans la province de Mael.

    J'avais souri en disant cela, mensonge ou vérité, c'était limite, je n'avais connaissance d'aucun interdit mais... l'aurais vraiment écouté alors que nous avions besoin de ce bois pour mener à bien nos chantiers et honorer les commandes? Le doute était permis.

    - Aimer le travail bien fait? Parfois on me dit que je suis pénible à trop vouloir être perfectionniste dans mon travail mais nous en conviendrons tous deux c'est une qualité dont vous faites preuve dit-on.

    Il prit le temps ensuite de me parler de sa nature de métisse, un instant cela me fit songer à mon propre fils, métisse de Drakyn.

    - Ma foi vous dressez là un portrait qui me semble très noir pour les enfants métissés. Le sang-pur qu'a t il de plus que les autres? Mélanger deux races compatibles apporte théoriquement une expression des caractères les plus forts de ce que j'ai pu comprendre. Mais je suis bien placée pour savoir que les noms, les origines sont hélas ce qui a toujours importé dans l'ancien Shoumeï. J'espère qu'il en sera ainsi pour mon propre fils, qu'il héritera de mes prédispositions pour la manipulation de la mana et de certaines capacités physiques de son ascendance paternelle drakyn.


    Ce n'était un secret pour personne que Amael était demi Drakyn, sa taille à presque deux ans était supérieure à celle des enfants humains, comme sa dextérité, mais ses cheveux blancs comme la neige et les cornes bleues qui coiffaient son crâne étaient criantes de vérité sur ses origines. La suite n'était pas tombée dans l'oreille d'une sourde, à vrai dire je n'avais jamais pris le temps ou la peine de chercher à apprendre les bases de la survie en nature dirons nous mais vu ce que ce monde était devenu nous n'étions plus à l'abri de rien.

    Erwin se montrait un interlocuteur des plus agréables et des plus sociables, pour tout avouer je m'attendais à croiser un homme fermé, après tout le seul mercenaire que j'avais connu jusqu'à présent était un demi elfe devenu un ami proche qui aujourd'hui avait pris la poudre d'escampette avec sa douce, ils avaient quitté le monde public pour se retirer et vivre pleinement leur amour ensemble.

    - Eh bien espérons que l'avenir me permette de découvrir le Doreï un jour prochain, en un sens je ne demande que cela, avoir l'occasion de découvrir des endroits nouveaux et accueillants. Et si d'aventure je dois me rendre à Kyouji je ne manquerai pas de songer à votre proposition à l'avenir. Mais les voyages d'agrément ne sont pas pour demain je le crains car vous l'avez bien compris, j'ai à coeur de travailler auprès de mes gens pour que la reconstruction soit possible et dans les meilleures conditions... Celles que je décide pour mes gens en somme.

    J'éprouvais malgré moi une certaine fierté à tout cela c'était évident et je n'allais pas le cacher. Par contre en ce qui concernait mon travail à l'hopital il ne m'avait jamais rendu fière ou vaniteuse, cela me semblait juste normal.

    - J'utilise mes compétences au mieux tout comme vous Erwin tout simplement, simple question de bon sens non? Quand à mon rang, Baronne aussi pompeux que cela puisse sonner reste un des titres les moins prestigieux de l'ancien Shoumei. Sans guerre... j'aurais peut-être pu devenir la Duchesse de Mael comme me l'avait promis le Protecteur en ce temps-là mais le monde va bien comme il le veut et pas comme nous le souhaitons. Mais même ce titre n'est plus et je doute que le Reike valide la moindre pérénité des titres pour les générations suivantes si nous ne devenons pas citoyens de l'Empire. En somme si je refuse de plier le genou et devenir Reikoise je crains que mon fils ne puisse pas hériter de mon titre. Bien sûr en théorie j'ai de longues années devant moi pour décider ce que je souhaite faire mais d'un autre, de quoi demain sera fait? N'allons nous pas au coeur d'une forêt plus que dangereuse?

    Je m'interrogeais en effet sur l'avenir mais ce n'était pas cette virée en forêt des Pins Argentés qui allait me rassurer non? Il me parla ensuite de sa famille.

    - Je suis navrée pour vous, mon père aussi a .... disparu et nous le pensons mort, ni lui ni son navire marchand n'ont jamais été retrouvés il y a maintenant presque 13ans de cela.

    Il fut ensuite décidé de nous poser pour la nuit et Erwin chercha pour nous un endroit propice.  Il fut rapide et diablement efficace en réalité.  Il donna les indications aux hommes qui nettoyèrent en un temps record le coin ou nous allions camper la nuit venue. Je regardais le ballet de cette installation, j'avais pris place sur un tronc d'arbre qui venait d'être mis au sol pour servir de banc autour d'un feu à venir.

    - Vous n'êtes pas seul, il y a d'autres personnes chargées de notre protection, toutes sont prêtes à suivre vos instructions cela dit mais j'aimerais autant que vous vous ménagiez un temps de repos, personne n'est sensé ne pas dormir hormis ceux qui ne sont plus totalement vivants. Pour tout avouer si je ne doute pas un instant de vos compétences je préfèrerai ne pas avoir à vous voir à l'œuvre. Le repas sommaire mais appréciable se passa dans un calme relatif, les bucherons allant rapidement se coucher sachant qu'ils auraient à travailler le lendemain probablement. Erwin avait quatre acolytes pouvant l'aider à ce que nous passions une bonne nuit dans le calme.

    J'avais rejoint ma tente quand la lune fut haute, et j'ai rapidement trouvé le sommeil, je me sentais en sécurité finalement. Sur mon lit de camp, emmitouflée dans d'épaisses couvertures, j'avais quitté par commodité ma tenue épaisse de cuir pour dormir dans d'épais vêtements de coton et laine.

    La nuit semblait calme, apaisante et tout le monde dormait hormis nos gardes. Sens en éveil, prêts à bondir face à l'adversité, cherchant et guettant tout ennemi violent ou sanguin qui viendrait nous assaillir, hélas... ils ne purent voir ce qui allait fondre sur nous de manière insidieuse en réalité. Tapie dans les ombres, silencieuse, venimeuse, notre ennemie qui voulait agrandir ses troupes ne s'approcha pas de nous. Créature des ombres, de la forêt, elle avait été transformée par le contact de Puantrus, maudite, mais porteuse d'une nouvelle capacité, celle de pondre des oeufs donnant des petites larves capables de se déplacer, d'aller au contact de cibles humanoides ou animales et de s'immiscer en elles. Elles s'approchaient, montaient sur leurs proies, légères, indolores, comme une simple caresse qui venait à un moment donné durant la nuit effleurer la peau du visage après avoir remonté le long du corps... Et la par l'un des orifices accessible, venait à s'introduire dans ce qui deviendrait un hôte, petit parasite contrôlé par la mère pondeuse qui dans l'ombre attendait de trouver un hôte parfait pour assouvir ses sombres désirs... Créer des enfants plus puissants que ses petits oeufs... Elle voulait une créature capable de l'engrosser dignement, de féconder ses oeufs autrement qu'en des larves éphémères et qui mourraient au bout d'une journée ou deux tout au plus.

    Dans le calme nocturne, ceux veillant près du feu ou marchant ne furent pas inquiétés, pas ce soir du moins mais la moitié des bucherons fut... contaminée... Des âmes en sursis prêtes à servir sans le savoir l'ombre maudite de cette forêt...

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    Erwin Staal
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  • Mar 19 Mar - 18:16
    Oni soit le mal que Mymy panse
    Feat. Myriem de Boktor
    Myriem semblait se soucier de mon état de santé et de fatigue pour le lendemain. Était-ce par pure sympathie à mon égard ou tout simplement parce qu’elle eût besoin de moi pour mener à bien cette expédition dans les pins argentés et surtout, pour rester elle-même en vie ? Je ne le savais pas hélas et, pour dire vrai, je n’étais pas vraiment payé pour réfléchir à cela, loin de là. Enfin au moins, elle n’avait point l’air de douter de mes compétences de guerrier et de mercenaire et cela m’allait droit au cœur, sincèrement. Pour la remercier discrètement, je laissai les traits de mon visage se déformer lentement pour dessiner un magnifique sourire faisant un parfait contraste avec mon visage fendu d’une cicatrice. Suite à cela, je ne la lâchai pas du regard, tandis qu’elle partît se coucher dans sa vénérable tante. C’était une femme bien, cette Myriem de Boktor, aucun doute là-dessus. Elle était à l’opposé de la misérable noblesse Reikoise. Elle restait humble.

    Une fois la brune endormie, j’allais directement prendre place devant sa tante, afin de garantir sa sécurité. Naturellement et suivant ses conseils, je n’allais pas rester ici toute la nuit, un autre prendrait le relais une ou deux heures plus tard. Une fois bien en place pour assurer la garde de dame de Boktor, j’entrepris une légère conversation avec le démon qui partageait mon espace mental.

    - Je sais à quoi tu penses Erwin. C’est vilain…

    - Ferme ta gueule Carnage, c’est bon.

    - Parle mieux du con.

    - Je sais ce que tu penses des Titans, Carnage. Mais, que penses-tu de leurs adeptes ? C’est vrai quoi, tu vois par toi-même, ils ne sont pas trop méchants.

    - Oui, tu sais très bien ce que je pense d’eux. Effectivement, ils ne sont pas méchants mais, certains sont un véritable danger. Quand d’autres s’accordent pour dire que leurs Dieux, bien que réels, dépassent parfois les bornes. Tu comprends ce que je veux dire Erwin ? Après, je n’ai pas réussi à détecter les pensées de Myriem par ses paroles. Je n’ai pas la moindre idée d’où elle se place exactement dans sa religion.

    - Oui, moi non plus. Penses-tu qu’elle serait prête à réveiller un Titan ?

    - Sans doute.

    - En tout cas, je pense que nous devons sérieusement réfléchir à quel camp nous adopterons à l’avenir, tu ne crois pas ? Je veux dire, ni toi ni moi sommes altruistes, c’est un fait. Mais, peut-être pourrions-nous venir en aide à ceux qui veulent se battre contre leurs Dieux pour reprendre un semblant de liberté ou pour se libérer de la suprématie du Reike.

    - Mon but est de semer le chaos et la désolation au sein du Sekai, Erwin. Si venir en aide à ces gens veut dire affaiblir le Reike, alors je suis partant. Mais toi Erwin, serais-tu prêt à te battre contre ta propre famille ? Ça fait bientôt cinq longues années que je suis dans ta tête et, j’ai eu le temps d’analyser ta psyché. Tu n’es pas mauvais, tu n’es pas bon, tu fais ce qu’il faut pour survivre et surtout, tu fais ce qui t’arrange le plus. Es-tu sûr que te dresser contre ta nation est le plus sûr ?

    - Je n’ai rien de Reikois et tu le sais. Je suis d’ascendance shoumeïenne, je ne me sens pas chez moi au Reike. En fait, je ne me sens chez moi nulle part. Je ne suis pas comme ma cousine, je n’ai pas eu la même vie et je ne jure pas que par le Reike. Au contraire, je ne jure que par moi-même et par ma survie. Je n’aurai aucun mal à me dresser contre ma cousine s’il le faut. Même si je dois devenir un criminel du Reike.

    - Parfait, c’est exactement ce que je veux entendre Erwin. Tu n’as aucune obligation envers le Reike. Tu n’as que ce tatouage qui te rend esclave de cette nation qui, à mon époque, n’existait même pas. Alors, que vas-tu faire, Erwin ?

    - Me battre pour mes convictions et ma survie et rien d’autre.


    Une conversation bien plus philosophique que ce que j’eusse l’habitude d’entendre, mais, c’était exactement ce qu’il me fallût en l’instant. Après une heure à veiller sur la tente de dame de Boktor, il était temps pour moi de gagner ma couche, à la belle étoile. Je laissais mes yeux se fermer légèrement, alors près d’un arbre, loin de la lumière du feu. Le lendemain matin, je me réveillai avec une énorme migraine. Naturellement, je portai mes deux mains sur mon visage, appuyant contre celui-ci de toutes mes forces, tentant de calmer cette affreuse douleur. Je gardais mes prunelles pourpres fermées, alors qu’une voix inconnue résonnait au plus profond de mon esprit. Une voix inconnue, déformée et surtout, le timbre semblait être une voix de femme. Elle m’appelait au loin.

    - Erwiiiiiin… Staaaaaal…

    Je n’y fis pas plus attention, ayant l’habitude que l’on communique avec moi par les pensées. Mais, cela restait étrange. D’un pas léger, je regagnai le campement établi la veille, puis je me positionnai devant la tente de dame de Boktor. Je penchai une oreille afin d’essayer de savoir si oui ou non, elle dormait. Puis, je laissai enfin le son de ma voix rompre ce silence étrange, m’adressant directement à la brune.

    - Dame de Boktor. Le soleil est en train de se lever. Peut-être devrions-nous nous remettre en route dès maintenant.
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  • Dim 31 Mar - 1:14


    Oni soit le mal que Mymy panse
    Feat. Erwin Staal ou Carnage? - 4


    La nuit avait agitée, peuplée de nombreux rêves étranges et envahissants, mon sommeil n'avait pas été aussi réparateur qu'il ne l'aurait du. Mon esprit sensible avait été perturbé par de nombreuses pensées parasites mais surtout de nombreux pics de douleur qui s'étaient élevés silencieusement des couches de nombreuses personnes.

    Je me suis levée et j'ai rapidement fait une toilette sommaire avant de me rhabiller et malgré la protection de ma tente je percevais le froid matinal et son ambiance humide, la journée s'annonçait des plus moroses. J'observais le camp et un malaise m'envahit sans que j'en comprenne la raison, en réalité j'étais étouffée par les douleurs diffusées par de nombreuses personnes, leurs migraines subites n'étaient pas bloquantes pour eux mais ils étaient nombreux à en avoir et cela me pesait sans que je puisse analyser ce phénomène. Je mis cela sur ma nuit pas reposante et mon anxiété à l'idée de ne pas trouver de bois digne de ce nom dans le temps qui nous était imparti, celui de nos provisions de quelques jours. Il n'était pas question de devoir chasser ici dans la forêt des Pins Argentés nous n'étions pas ici pour cela et nous n'avions pas assez de personnes compétentes pour satisfaire aux besoins de tous.

    J'entendis à ce moment là la voix d'Erwin.

    - J'arrive, je suis pratiquement prête, je dois lacer mes bottes et ce sera bon. Si jamais il y a du moka infusé chaud j'en veux bien un bien serré.

    Cela étant dit je terminais de me préparer avant de sortir dans l'air humide et je découvris qu'il y avait épais brouillard expliquant l'air ambiant. Je rejoignis Erwin et remarquais qu'il semblait plus fatigué qu'il n'aurait du, avait-il fait nuit blanche contrairement à ce que j'avais demandé? Etait-il du genre assez têtu pour faire ce qu'il avait décidé envers et contre tout.

    Je m'installais près du feu qui n'allait pas tarder à mourir mais qui servait à réchauffer de l'eau chaude dans laquelle infusaient les graines sombres et odorantes de moka. On m'en donna une tasse chaude dont je me saisis. La première gorgée amère m'apporta chaleur et aviva mon esprit. Cette maudite mixture était telle une drogue dont on ne réalisait qu'elle nous tenait en forme que lorsqu'on ne pouvait en prendre : une vraie addiction.

    - Avez vous bien dormi Erwin? Vous me semblez un peu fatigué non?

    Je pouvais me tromper mais en laissant mon visage courir sur les membres de notre équipée je réalisais que nombreux étaient ceux qui semblaient fermés plus que la veille. Personne ne se plaignit cependant, le camp fut rapidement démonté et les affaires réinstallées sur les charrettes. Il était temps de nous avancer plus dans la forêt, de pénétrer en elle plus profondément pour découvrir les sombres mystères qu'elle dissimulait tout en espérant qu'elle nous offrirait des arbres dignes de ce nom.

    Morose était l'ambiance, à l'image du temps. Et la journée se déroula cependant sans le moindre accroc, deux pins furent choisis et marqués magiquement par mes soins, nous allions continuer à avancer mais le charpentier avait dit qu'au besoin ces deux là pourraient faire des mâts d'une qualité correcte ce qui signifiait meilleurs que la normale mais on sentait qu'il espérait mieux de cet endroit.
    A mesure nous avancions la forêt devenait de plus en plus silencieuse et sombre. Les arbres immenses dressaient au dessus de nos tête un voile qui nous dissimulait la lumière du jour déjà peu présente. Les branches touffues, leur cime nous surplombaient. Mais le plus dérangeant même pour moi peu habituée à ce genre d'endroit c'était le silence, pas un bruit de vie animale, rien. Seules nos respirations et celle saccadée des animaux de bât qui nous accompagnaient venaient troubler cette étrange quiétude.

    La nuit approchait de nouveau et il était temps de nous poser à nouveau. Plusieurs bûcherons vinrent me trouver en se plaignant de maux de tête depuis l'aube qui ne passaient pas malgré le grand air et la marche. Je me mis donc en charge de les apaiser, activer la circulation sanguine, produire plus d'hormones pour lutter contre le stress. Mais c'était surprenant ils étaient nombreux tout de même. Et j'avais l'étrange conviction que mes actions ne résolvaient pas grand chose. Le camp était de nouveau prêt et j'étais soucieuse, y avait-il quelque chose dans l'air qui provoquait ce genre de phénomène? Un pollen ou quelque chose de volatile que nous aurions pu croiser?

    - Erwin, la forêt vous semble-t-elle normale? Je ne sais pas des plantes qui ne sont pas normales ou que sais-je? Des fleurs bizarres ou des mousses? Cela m'ennuie ces maux de tête chez de nombreux bûcherons, c'est un symptôme de fatigue ou de stress mais nous ne sommes là que depuis peu malgré tout et ces gens sont en bonne forme physique normalement.

    Je ne parvenais pas à comprendre ce qu'il en était. Le camp préparé, on fit réchauffer de l'eau pour préparer une soupe pour tous avec de la viande séchée et du pain coupé en tranches issu de grosses miches transportées car elles se conservaient bien. Alors que nous avions nos assiettes, j'observais les bûcherons qui discutaient et visiblement ils cherchaient quelqu'un. Je les interpellai.

    - Qu'est-ce qu'il se passe?
    - Rien ma Dame enfin je pense. C'est juste qu'Orain et Ian ne sont pas ici, ils ont du s'éloigner pour faire ce qu'ils ont à faire enfin voyez quoi.
    - Oui je vois.

    Je haussais un sourcil de manière interrogative, pourquoi se posaient alors ce genre de question. Nous avons mangé notre soupe dans un silence relatif, apaisant et à la fin du repas je remarquais que les deux bols étaient toujours posés près de la marmite, pleins. J'appelais de nouveau le bûcheron .

    - Sont-ils revenus?
    - Non ma Dame c'est plutôt étonnant en fait, ils auraient avoir fini, l'un comme l'autre pour tout dire cela ne nous semble pas très normal.

    Certains avaient installés leurs tentes et j'entendis un homme pester, et rapidement je compris qu'il n'était pas content car son compagnon de tente n'était pas là pour l'aider à la monter. Posant mon regard sur Erwin je dis, je m'apprêtais à lui parler quand... Dans la forêt une sorte de chant distordant se fit entendre et tous ceux ayant des larves portèrent les mains à leurs oreilles, le visage crispé en un masque de douleur intense. Et au loin dans la forêt des cris de douleurs retentirent de manière subites avant de se taire, des cris humains... La nuit était tombée et le brouillard s'élevait de nouveau.

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    Erwin Staal
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  • Sam 6 Avr - 15:47
    Oni soit le mal que Mymy panse
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    Bien, je n’avais plus qu’à attendre de dame de Boktor fût prête à sortir de sa tante. Comme toute femme, il lui fallait un certain temps de préparation afin de pouvoir se sentir présentable. Ce n’était pas comme les vraies femmes du Reike, qui se fichait éperdument de leur physique, la plupart du temps. Bref, je fis quelques pas autour de la tente de mon interlocutrice, m’assurant qu’aucune menace ne traîne autour ce celle-ci. Même si, pendant ma marche, j’étais épris d’un violent mal de crâne. Cette voix, que j’eusse entendue peu de temps avant… qu’importait. Après quelques minutes d’attente, Myriem fut enfin sortie de sa tente et me rejoignit non loin de cette dernière. Les cernes se dessinant sous mes yeux, telles des poches, semblaient être réellement visibles, plus que ce que je ne le pensasse. Et, la fatigue, accompagnant nombreux mots de tête, prit possession de moi petit-à-petit. Même Carnage ne parlait plus, non, il avait l’air d’être concentré sur d’autres détails.

    - Oui oui, ce n’est rien. J’ai l’habitude de peu dormir, ça va aller. Je me reposerai lorsque nous serons tous rentrés à Mael. Je ne voudrais pas nous handicaper plus que cela en me plaignant de mon état psychologique. Ça va aller.

    Comme Myriem, je pris une tasse de cette délicieuse infusion. Les flammes mourant petit-à-petit devant mes prunelles pourpres. Une fois l’infusion bu, j’aidai les autres membres de notre équipée à charger les campements sur les charrettes. Bizarrement, je sentais que mes ressources physiques s’amenuisaient. Enfin, ce n’était pas le moment de flancher bêtement. Une fois tout en place, je me mis en route vers l’avant du convoi, avec à mes côtés, la ravissante dame de Boktor. J’avais bien trop mal à la tête pour tenir une quelconque conversation avec la shoumeïenne, alors je laissais mes prunelles se diriger vers l’avant. Plus nous nous enfoncions dans la forêt, plus les ténèbres régnaient. J’avais un mauvais pressentiment, vraiment. Pour nous apporter un peu de lumière, je laissais les flammes incandescentes s’enrouler autour de mon bras droit. Rapidement, la tombée de la nuit arriva et, nous établissions de nouveau un camp. Moi aussi, j’avais encore quelques mots de tête, mais, je ne voulais pas en faire part à Myriem, pour le moment.

    - Nous nous sommes enfoncés loin dans la forêt des pins argentés. Avec l’apparition encore récente des titans à l’échelle de l’histoire, tout être vivant présent ici, y compris les plantes, sont corrompus par Puantrus. Enfin, c’est certainement les quelques particules volant dans l’air qui mettes à mal les bûcherons, rien qui ne passera pas avant demain, je l’espère. En tout cas, ne vous inquiétez pas pour les bûcherons, ils vont vite revenir à eux.

    - Erwin. Tu le sais, il y a quelque chose d’étrange qui se passe. Ce ne sont pas de simple particule. Pourquoi tu ne lui dis rien ?

    - Pas besoin, laisse-moi faire Carnage.


    Le temps passait et, alors que dame de Boktor se trouvât juste devant moi, un chant, provenant du fond de la forêt des pins argentés, retentit, aussi bien autour de nous que dans mon crâne. C’était horrible, par réflexe, je portais mes mains sur mes oreilles. Mes prunelles pourpres fixèrent les améthystes de mon interlocutrice, alors que mes pupilles se rétractèrent.

    - Erwin… Staal.

    - C’est quoi ça ?

    - Ferme-là, Erwin. Et laisse-moi faire.

    Mes prunelles se mirent à luire en une magnifique couleur orange, puis, des flammes sortirent de mes yeux. J’hurlais la mort, souffrant du mal de crâne prodigué par le chant étrange. Doucement, les traits du masque de Carnage se dessinaient sur mon visage, mais, pas entièrement, seulement sur la partie basse de mon visage, venant couvrir ma bouche.

    - Laisse-moi le contrôle, abruti.

    - je n’y… arrive… pas.

    Mon bras, ainsi que ma tunique, s’enflammèrent. Mes cheveux d’un noir de jais volaient au vent. Je détournais le regard de Myriem, plongeant mes prunelles de feu dans la profondeur de la forêt. Carnage et moi occupions le corps simultanément. Alors, étions-nous plus fort ? Ou plus faible ? Qu’importait. Mes lames apparurent dans mes mains, puis, je me mis à courir en direction des hurlements. Parfois, j’étais freiné, ralenti par la troisième personne qui occupait mon esprit.

    - Non, pas par là.

    Je ne savais pas quelle-était cette voix. Tout ce que je pusse dire, c’était qu’elle tentait, elle aussi, de prendre possession de mon corps. Rapidement, j’arrivais devant deux bûcherons, ceux s’étant enfoncés plus tôt dans la forêt, pour, faire des trucs. Bref. Leurs yeux étaient devenus rouges, emplis de sang. Et, hurlant la mort, il se ruèrent sur moi, hache à la main. Naturellement, je jouais une danse frénétique afin de rapidement leur trancher la tête, comme si de rien n’était. À vrai dire, c’était Carnage, pas moi. De leur tête sortirent d’horribles larves, ne ressemblant à rien de bien joli. Je levais la main pour les brûler, quand soudain, de la pénombre, surgit un immense Lanconda, hurlant à son tour. Comme pour les bûcherons, ses prunelles étaient d’un rouge intense. Était-il lié aux bûcherons ? Qu’importe. Je me mis à courir en direction du Campement, laissant le masque disparaître de mon visage et lutant contre cette troisième voix.
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  • Mer 24 Avr - 0:13


    Oni soit le mal que Mymy panse
    Feat. Erwin Staal ou Carnage? - 5


    J'avais trouvé étrange la réplique d'Erwin quand j'avais proposé des soins vu qu'il ne me semblait pas dans la meilleure des formes. Le médecin en moi s'insurgeait quand il entendait ce genre de réponses toutes faites par des hommes trop fiers pour accepter qu'être soigné, soulagé cela aidait à aller mieux et à mieux réussir la tâche pour laquelle ils étaient payés tout simplement.

    - Comme vous le sentez mais croyez moi si vous n'êtes pas au meilleur de votre forme cela va me contrarier. Je paye pour un mercenaire efficace et en bonne santé et j'aimerais autant qu'il soit capable de dire cela ne va pas, le reconnaître pour ensuite retrouver le meilleur de sa condition.

    J'avais ponctué cela d'un sourire moqueur, bien sûr qu'il n'allait pas si mal que cela mais quand même un truc, un détail, un je ne savais pas quoi me chiffonnait et son histoire d'état psychologique ne collait pas, je pensais qu'il avait une migraine alors pourquoi dire ce genre de choses.
    La journée se déroula de manière assez étrange, nous nous enfoncions dans les profondeurs de la forêt et à mesure que nous avancions, le silence se faisait parmi les hommes. Il n'y avait plus de discussion, plus de chamaillerie, cela dénotait avait l'ambiance encore agréable des deux premiers jours, quelque chose avait changé. Ce n'était pas flagrant et pourtant c'était perceptible. Même Erwin qui s'était révélé être un des plus agréables compagnon de voyage se taisait la plupart du temps, perdu dans la contemplation de l'horizon. Rivé sur sa tâche c'était ce que je me disais mais j'observais les gens et j'avais un mauvais pressentiment, je percevais des émotions négatives de la part de plusieurs, fatigués, mal dans leur peau, dans leur tête: cela me turlupinait.

    - Vous avez raison, l'empreinte de Puantrus est grande ici et il y a forcément des vestiges de ses exactions. Espérons que vous ayiez raison mais... je ne sais pas trop, cela me déplait vraiment.

    Je n'avais rien ajouté car cela ne servait à rien, nulle preuve de mon côté mais..
    Quand le chant avait retentit, les hommes pour un bon nombre d'entre eux avaient porté les mains à leurs oreilles, cela les faisait souffrir je le percevais. Certes c'était strident, désagréable et effrayant aussi mais cela s'arrêtait à ça dans le fond pour moi. Mais leur attitude, le fait que cela ne concerne pas tout le monde était problématique et surtout voir à mes côtés Erwin se tenir les tempes et souffrir... Il y avait bien quelque chose depuis l'aube qui n'allait pas, satanés mâles et leur fierté mal placée à refuser l'aide des pauvres femmes :p

    Et là tout a basculé, j'ai vu Erwin changer sous mes yeux, il se passait autre chose pour lui que pour les autres. Des flammes se mirent à sortir de ses yeux, il hurlait à la mort, il souffrait le martyre, une sorte de masque apparut sur le bas de son visage, c'était quoi ce bordel? Je n'eus guère le temps ou le loisir de réfléchir que des lames apparurent dans ses mains et qu'il se mit à courir en direction du bruit, des hurlements stridents. Bien sûr si j'avais été quelqu'un de réfléchi, de raisonnable j'aurais attendu gentiment et sagement auprès des autres sauf que j'avais besoin de comprendre pourquoi il avait réagi ainsi, pourquoi il souffrait plus que les autres? Je n'étais pas du tout une pisteuse et je peinais à évoluer dans la forêt de nuit. Personne ne m'avait suivi car les cris avaient effrayé certains bucherons, les autres souffraient et d'aucuns se disaient que se séparer c'était stupide, ce qui était valable comme argument.

    Alors j'écoutais et j'avançais comme je pouvais. Je me déplaçais à mon rythme et il n'était pas rapide et pour le coup je ratais Erwin qui revenait en courant, rapide, silencieux. Ma déveine, le silence était retombé dans la forêt. Dans le camp le silence était retombé, les personnes avec des larves, contaminées, avaient un violent mal de tête et un goût amer en bouche mais pour l'instant la pression semblait levée, mais l'épée de Damoclès était au dessus de leur tête à tous.

    Erwin retourna au camp sous le regard surpris de ceux encore sereins et en bonne forme. L'un d'eux s'avança vers lui l'air inquiet.

    - La patronne n'est pas avec toi? Elle est partie à ta suite et elle n'est pas revenue.

    Un autre homme s'avança, un des autres gardes.

    - Je ne l'ai pas entendue hurler c'est un bon point ça déjà non?

    Plus loin dans la forêt j'avançais sans grand succès. J'hésitais à crier pour appeler, savoir ou était Erwin et d'un autre côté je craignais de troubler ce calme apparent. Mais ce qui n'allait pas au final c'était que j'avais un mauvais pressentiment. Et mue par un instinct étrange ou suivant des odeurs fortes je finis par arriver devant les corps morts des deux bucherons, promptement décapités. Leurs têtes au sol avaient roulées non loin des corps et chose étrange, de leurs yeux sortaient des pseudos larves qui semblaient être mortes elles aussi.

    Je laissais ma magie se glisser sur cette scène pour l'analyser, capter les essences et signatures et rapidement je compris qu'il y avait une magie sombre, ancienne et puissante derrière tout cela. Je notais sans l'ombre d'un doute l'empreinte d'un servant de Puantrus, j'en avais déjà croisé à Mael avant que ne débute pleinement l'épidémie de la peste obscure. Il s'agissait ici aussi de la même signature, un séide du titan était responsable de tout cela. Je mémorisais son empreinte et entreprit de la suivre, dans mon esprit, Erwin avait fait de même non?

    Armée de ma magie et de mon inconscience j'entrepris donc de remonter le fil de cette magie et je fus surprise de sentir de nombreuses pistes, un très grand nombre étaient faibles, comme les vestiges des larves mais l'une d'elle était forte. J'avais trouvé la source, l'origine de tout cela et je finis par tomber sur une trace immense, une empreinte profonde, lourde, suintant le mal et la magie noire qui semblait avancer comme... un gros serpent ? Non un Lanconda !!!

    Je ne voyais nulle trace humaine mais je me disais que c'était parce que je n'y voyais rien tout simplement, Erwin avait suivre cette piste. Alors je m'éloignais plus encore du camp pour suivre la servante de Puantrus, elle avait senti ma présence et me guidais vers son antre ou attendaient des enfants à elle, faibles, dénués de son intelligence mais prêts à agir. Des pseudos Lanconda hybridés d'humanoïdes, des aberrations du Sekai qu'elle avait enfanté sans réussir ce qu'elle souhaitait vraiment.

    Je vous passe les détails mais c'est ainsi que je me suis retrouvée près d'une rivière surplombée d'une grotte. Elle se tapissait dans les ombres là dedans, perfide, attendant son "promis" et quand je me suis approchée elle a envoyé ses enfants, six créatures grotesques et dénuées de réflexion par chance. A sa surprise quand je me suis retrouvée entourée par ces choses j'ai réagi avec la force de l'instinct de survie. Je n'étais pas rapide, pas une guerrière émérite mais elle était le mal, et sa progéniture aussi. J'avais rapidement dressé autour de moi un bouclier d'eau et j'avais déjà tué trois de ces bébés en les étouffant grâce à des fouets tissés de ma magie et dirigés par ma volonté. Les enserrant, et compressant, j'avais brisé leurs colonne vertébrale et j'aurais pu jurer que je les avais entendu pousser des soupirs de soulagement à ce moment là, ces choses souffraient.

    Néanmoins la servante du titan observait toujours, le combat était sonore, cela sifflait, les branches se brisaient.... Dans son antre elle préparait la suite, elle chantait à sa façon et elle avait crée des larves, elle en avait une belle quantité en réservé, prêtes à servir qu'elle envoya vers moi... Et pour le coup elle se dit que si ces enfants étaient râtés, que peut-être il faudrait qu'ils grandissent autrement? Elle n'avait jamais tenté de contrôler des femmes encore... Il restait encore trois créatures autour de moi et elles semblaient commencer à comprendre ma façon de faire, elles se déplaçaient plus vite et de manière plus coordonnée?

    L'une d'elle finit par me sauter dessus, elle s'écrasa contre mon bouclier d'eau mais l'ébranla et surtout détourna mon attention des autres un bref instant, un instant trop long pour ma sécurité, je n'ai pas vu venir une attaque et alors que venais de tuer celle qui avait accroché mon bouclier je sentis le souffle me manquer, un des enfants venait de s'enrouler autour de moi, serrant mon abdomen, me privant d'air et me forçant à ouvrir la bouche pour hurler et chercher de l'air... Un cri dans la nuit... Des larves grimpaient le long de mon corps et de celui de l'enfant Lanconda, prêtes à se glisser dans ma bouche et descendre dans mes entrailles, que je leur serve de cocon protecteur. Appelant une magie simple, je matérialisais de la glace dans mes mains pour tenter de déchirer les chairs de la créature serpentine... Mais je doutais de réussir...


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