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Maire de Courage
Arès Wessex
Messages : 162
crédits : 109
crédits : 109
Info personnage
Race: Humain - Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
Rang: A
Premier Tour
Une Mort Silencieuse
Courage, République
22 Mai de l'an 5
Le Soleil, majestueux astre resplendissant de sa lueur dorée, brillait de mille feux dans le ciel de la cité portuaire, atteignant prochainement son Zénith. Le Maire, Arès Wessex, sur le dos de son Griffon : Hela, se rendait en direction de l’Office Républicaine dans laquelle étaient affectés Gunnar Bremer et Pancrace Dosian. Bien entendu, malgré son arrivée à dos de créatures célestes, la raison de sa venue avait été tue, aucun des Officiers présents sur place n’étaient au courant des raisons de la présence du Maire dans leur bâtiment.
Un bâtiment qui, d’ailleurs, commençait à se faire ancien. Une petite rénovation ne ferait pas de mal, surtout lorsque l’on vît les nouveaux Offices, qui étaient tout aussi belles qu’efficaces. Il savait que bon nombre des Officiers Républicains étaient corrompus, mais, ce n’était pas le sujet à aborder ni le problème à résoudre aujourd’hui.
Entrant dans le bureau du Capitaine Bremer, dans lequel était aussi présent Dosian, Arès ferma instantanément la porte, dans un claquement de bois et des cliquetis de la poignée et du verrou. Oui, il avait fermé à clés, personne ne devait savoir ce qu’il se tramait à l’intérieur de ce bureau, tant la mission qu’Arès devait leur confier restait délicate.
Délicatement, le Maire vint se placer sur un fauteuil proche du bureau, après avoir salué ses futurs interlocuteurs, tandis qu’aucune expression n’était lisible sur son visage. Ses prunelles océaniques jonglèrent un temps entre le regard ambré de l’Officier défait de ses fonctions, puis entre celui de son Capitaine.
« Capitaine Bremer, Officier Dosian. J’ai une requête pour vous, une demande dont le sujet doit… rester le plus discret possible, si vous voyez ce que je veux dire. » Déclara le Maire, dans un premier temps, laissant le temps à ses interlocuteurs de comprendre la situation.
« Il se trouve que, ce matin même, le chef des Opérations Spéciales des Protecteurs D’Ébène a retrouvé l’adjoint Edric Hawkesworth mort chez lui. Il n’a trouvé absolument aucun indice ni aucune trace physique pouvant nous donner des précisions sur cette mystérieuse mort. C’est bien pour cela que j’ai besoin de vous, des Officiers compétents et répondant toujours à l’appel, vous comprenez ? Je ne veux pas que ce genre d’affaire s’ébruite, que ce soit un suicide ou un assassinat, même si je suis persuadé qu’il s’agit de la seconde option. Le gouvernement en place à Courage risque d’être fragilisé, surtout si un second adjoint trouve une mort soudaine comme celle-ci. Ainsi, je vous missionne pour enquêter sur cela. Faites-vous le plus discret possible et, si vous retrouvez le coupable de ce meurtre et que vous parvenez à mettre la main dessus sans mal, je veux que vous le rameniez directement à la Tour Wessex, histoire que l’on s’occupe de lui… convenablement. » Argumenta le demi-elfe, parlant d’un ton plus que sérieux.
Ce genre d’affaire pouvait être un véritable drame. L’assassinat d’un adjoint à la Mairie alors qu’Arès clamât la sécurité dans sa cité, ce n’était tout simplement pas tolérable.
Le Maire se leva prestement, faisant quelques pas dans le bureau, allant en direction d’une fenêtre donnant une vue sur l’une des artères principales de la ville. Il se fendit d’un léger sourire, alors qu’il tournait le dos à ses interlocuteurs.
« Bien entendu, tout travail mérite salaire, comme toute discrétion a un prix, n’est-ce pas ? Vous serez gracieusement récompensés si vous parvenez à mettre la main sur l’assassin, soyez-en certains. Je suis peut-être un politicien Optimate, mais je ne mens pas lorsque mes propres intérêts sont en jeu. Aussi, si vous avez une quelconque autre demande, qui reste dans la limite de l’acceptable et du possible, n’hésitez pas. » Continua Arès, continuant de regarder par la fenêtre.
Dans un bruissement de soie, il se retourna en direction de ses interlocuteurs, son sourire ayant disparu de son visage elfique. Ses prunelles océaniques et intenses miraient attentivement Pancrace et Gunnar, observant leurs réactions à cette demande. Enfin, ce n’était pas tant une demande, plutôt un ordre qui serait gracieusement récompensé. Il tendit une carte, sur laquelle était indiqué à l’encre magique, l’emplacement de l’appartement de l’adjoint.
« Le chef des Opérations Spéciales des Protecteurs vous attend sur place. Aussi, vous avez quarante-huit heures, pas plus. » Fit-il, faisant un hochement de tête à l’intention du Capitaine et de l’Officier.
- - -
Après quelques instants à déambuler dans les artères et les ruelles de Courage, cette magnifique ville, nos protagonistes arrivèrent enfin à l’adresse indiquée sur leurs cartes. Devant eux, en plein quartier résidentiel non loin du bord de l’Océan, se dessinait un immense bâtiment à l’architecture typiquement républicaine. Un immeuble comportant plusieurs appartements habités par de modestes habitants républicains, dont beaucoup d’entre eux avaient à peine de quoi se payer ces appartements luxueux.
Ensemble, ils montèrent à l’appartement numéro 42b, lieu de résidence de feu l’adjoint Edric Hawkesworth. La porte était verrouillée, mais à leur arrivée, des cliquetis se furent entendus, puis le verrou de la porte s’ouvrit.
Derrière celle-ci se dessinait la carrure d’un homme svelte, dont le visage était masqué, pour tenir son identité secrète. Il s’agissait de Lanz Raikers, chef des Forces Spéciales des Protecteurs, qui fit entrer les protagonistes à l’intérieur de l’appartement, avant de refermer aussitôt derrière eux.
Devant les Officiers se dessina un appartement luxueux, que seul un modeste adjoint à la Mairie avait les moyens de s’offrir. Éclairé par quelques lanternes magiques, le hall d’entrée laissait paraître un escalier de quelques marches permettant l’accès à un niveau supérieur, sans que ce soit un étage. L’appartement, à première vue, semblait vaste.
Lanz se positionna devant eux, puis il fixa les protagonistes de ses prunelles brunes. Nul doute qu’il pouvait avoir confiance en eux, si le Maire Wessex les avait missionnés eux spécialement et pas d’autres. Son visage, caché par le tissu de son masque, se fendit d’un léger sourire. Au moins, ses interlocuteurs pouvaient apercevoir le voile se mouvoir, ainsi que les bruissements du tissu fin.
« Bienvenue à vous, Capitaine Bremer, Officier Dosian. Je vous laisse investiguer de votre côté dans l’appartement. Le corps se trouve dans l’arrière salle, tout au fond. Je n’ai trouvé aucune trace de lutte, seulement du sang séché. Il y a trop longtemps qu’il est là pour appartenir à l’adjoint Hawkesworth, je le crains. » Expliqua Lanz, avant de se décaler pour laisser ses interlocuteurs passer.
- Carte de l'appartement:
Informations :
- Il vous reste 48 heures avant la fin du chronomètre.
- Pour ce premier tour, vous êtes libre de fouiller l'appartement comme bon vous semble, tout en respectant les 3 actions.
- Pour le moment, vous disposez de Lanz Raikers pour vous épauler. Il sera chargé de communiquer l'avancée de l'enquête à Arès pour savoir si, oui ou non, vous avez besoin de renforts.
- Vous êtes libre de vous répartir les tâches comme bon vous semble ce tour-ci.
Règles :
- Vous avez jusqu'au Mardi 28 Mai - 23h59 pour poster.
- Libre à vous de faire un résumé, je n'en demande pas spécialement.
- Merci d'indiquer le récapitulatif de vos pouvoirs ainsi que leurs nombres d'utilisation et les paliers utilisés.
- Si vous vous faites repérer ou que le temps est écoulé, vous aurez perdu la PA et n'aurez pas de nouvelles matraques.
Objectifs :
- Trouver des indices sur la mort de l'Adjoint. (Tous les indices ne sont pas obligatoires pour avancer. Simplement, plus vous en avez, mieux c'est.) (0/5)
CENDRES
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
Messages : 451
crédits : 1727
crédits : 1727
Y’a toujours une forme de pression quand les grands chefs viennent te voir directement pour leur rendre service. Si t’y arrives, t’es le héros, le sauveur, t’es bien payé, que ce soit en espèces sonnantes et trébuchantes, ou en reconnaissance. Ce morceau est plus difficile à évaluer, forcément, mais parfois, il s’avère bien utile, genre quand un politicien de ta connaissance se retrouve dans trop de merdes et finit par tout baver, y compris les passages où il t’a demandé expressément de faire des saloperies.
Evidemment, les autres politicards sautent sur l’occasion pour la lui mettre à l’envers et lui enfoncer la tête sous l’eau, et s’en prennent même au petit personnel. Et ça, vraiment, c’est injuste.
Soi-disant qu’il faut pas miser sur le mauvais cheval. Pourtant, il avait l’air pas si mal avant de tuer la dirigeante de la nation. Comme quoi, hein.
Mais bon, j’suis convié avec le pote Gunnar, le capitaine Bremer, par Wessex à regarder pourquoi son adjoint a été retrouvé mort chez lui. C’est clair qu’à sa place, je ressentirais pas une confiance de fou, surtout si t’as la sensation d’être le suivant sur la liste. Et il incombe évidemment à l’office républicain d’enquêter sur une affaire sordide d’homicide et d’assurer la sécurité des citoyens de la ville. Et il incombe bien entendu à l’élite de l’office de s’assurer que le maire en a pour son argent quand il demande un service rapide et efficace.
Au pire, on fera porter le chapeau à un naze des bas-quartiers. Ça doit se trouver. On échange une oeillade complice avec Gunnar. On est en phase là-dessus, et on en est pas à notre coup d’essai, mais tant qu’à faire, autant trouver le vrai coupable.
Une fois sur place, j’peux pas dire que Raikers m’inspire confiance. Il a vraiment cette dégaine de l’ordure tombée du bon côté de la barrière, et ça reste encore à prouver au demeurant. En tout cas, il s’est attaché à la bonne personne pour l’instant, mais les destinées en politique, c’est compliqué, à voir Exousia et d’Elusie. J’espère pour lui qu’il mise pas trop sur Wessex. Je pourrais lui apprendre des choses sur le fait de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Enfin, si j’en avais quelque chose à foutre de lui, je veux dire.
« Allez, officier, au boulot. »
Il manque rarement une occasion de me rappeler qu’il est resté capitaine, le Gunnar, et il a bien raison, mais ça reste bon enfant. Je garantis pas que j’aurais été aussi sympa que lui, si les rôles avaient été inversés. Mais, effectivement, on est là pour se retrousser les manches.
« Merci pour les indications, civil, on va prendre les choses en main, que j’dis à Lanz. »
C’est pas très sympa, mais si son rôle, c’est de nous surveiller et s’assurer qu’on fasse pas la sieste dans le lit de l’adjoint, vraiment, c’est pas la peine. Mais on va commencer par le cadavre, vu qu’en général, c’est là que ça commence. Donc j’quitte le vestibule, très mignon au passage, pour enfiler un énorme salon, un genre de boudoir, pour arriver dans un bureau et la salle tout au fond, dans laquelle se trouve le cadavre. Y’a pas à dire, adjoint du maire, ça a l’air d’être une occupation profitable, en tout cas.
J’examine en détail le macchabée, et y’a pas grand-chose à en dire. La mort a l’air récente, genre le jour ou la nuit d’avant. Y’a pas de traces de lutte, ce qui lève l’hypothèse du poison ou de l’attaque magique discrète. Et, comme a dit Lanz Raikers, y’a du sang séché qui date d’avant à sa couleur brunie et son aspect cassant. J’en prélève un peu, que j’colle dans une toute petite boîte. Ça sera utile, des fois qu’il faille balancer une malédiction, à l’occasion. J’sais pas sur qui ça va tomber, mais ça peut s’avérer utile, par exemple s’il a tabassé quelqu’un et que la personne a choisi de se venger. On sait jamais.
J’épluche la pièce autour, sans rien trouver de significatif, y compris dans les poches du mort qu’a même pas la décence d’avoir un peu de monnaie. J’prélève quand même la chevalière familiale comme pièce à conviction, qui va soigneusement dans ma poche. Il sera toujours temps de la rendre plus tard, surtout que j’peux pas dire que j’connaisse toutes les armoiries de toutes les familles républicaines un tant soit peu importantes. Puis ça peut ouvrir des portes.
J’renifle la magie à la recherche de traces, mais si y’a rien ici, y’a quelque chose dans la pièce d’à côté. M’enfin j’ouvre d’abord tous les tiroirs, les placards. J’vérifie les éventuels double-fonds, sans grande motivation, et j’fais chou blanc. Avec un soupir, j’fous un coup de pied dans le tapis, et ça révèle une trappe en-dessous, sans aucune protection. J’soulève la latte jusqu’à exhumer un livre de comptes auquel j’comprends rien, mais qui intéressera sûrement Wessex. La double-comptabilité, c’est un grand classique, après tout.
« Putain, Gunnar, t’arrives à le croire, qu’il a caché un truc sous le tapis ? Malin comme il a l’air d’être, on va devoir vérifier sous le matelas aussi, pour trouver ses gravures pornographiques. »
J’me demande ce qu’il se lisait, tiens.
Reste que c’est une honte de cacher les trucs à ces endroits, sans même une protection magique. J’secoue la tête en revenant dans le bureau, où j’note les empreintes magiques, pour pouvoir les reconnaître si j’viens à les recroiser. Y’a un tiroir qui me fait de l’oeil, avec un piège magique dessus, et ça attise forcément davantage ma curiosité. J’passe la tête dans la salle de bain, où l’eau n’a pas été vidée et est froide. P’tet qu’il voulait se faire couler un truc ? Faudra demander au petit personnel si c’est eux qui s’en sont chargés, j’me le note pour plus tard, et j’reviens à mon tiroir.
« J’regarde un truc piégé, panique pas si tout pète, que j’avertis. »
Puis j’me mets à l’embrasure de la porte, et une créature d’ombre indéfinie se glisse à travers le bois du tiroir pour jeter un oeil à l’intérieur. Peu de chances qu’il protège sa collection de chaussettes, donc j’ai bon espoir qu’on apprenne quelque chose d’utile.
Evidemment, les autres politicards sautent sur l’occasion pour la lui mettre à l’envers et lui enfoncer la tête sous l’eau, et s’en prennent même au petit personnel. Et ça, vraiment, c’est injuste.
Soi-disant qu’il faut pas miser sur le mauvais cheval. Pourtant, il avait l’air pas si mal avant de tuer la dirigeante de la nation. Comme quoi, hein.
Mais bon, j’suis convié avec le pote Gunnar, le capitaine Bremer, par Wessex à regarder pourquoi son adjoint a été retrouvé mort chez lui. C’est clair qu’à sa place, je ressentirais pas une confiance de fou, surtout si t’as la sensation d’être le suivant sur la liste. Et il incombe évidemment à l’office républicain d’enquêter sur une affaire sordide d’homicide et d’assurer la sécurité des citoyens de la ville. Et il incombe bien entendu à l’élite de l’office de s’assurer que le maire en a pour son argent quand il demande un service rapide et efficace.
Au pire, on fera porter le chapeau à un naze des bas-quartiers. Ça doit se trouver. On échange une oeillade complice avec Gunnar. On est en phase là-dessus, et on en est pas à notre coup d’essai, mais tant qu’à faire, autant trouver le vrai coupable.
Une fois sur place, j’peux pas dire que Raikers m’inspire confiance. Il a vraiment cette dégaine de l’ordure tombée du bon côté de la barrière, et ça reste encore à prouver au demeurant. En tout cas, il s’est attaché à la bonne personne pour l’instant, mais les destinées en politique, c’est compliqué, à voir Exousia et d’Elusie. J’espère pour lui qu’il mise pas trop sur Wessex. Je pourrais lui apprendre des choses sur le fait de mettre tous ses oeufs dans le même panier. Enfin, si j’en avais quelque chose à foutre de lui, je veux dire.
« Allez, officier, au boulot. »
Il manque rarement une occasion de me rappeler qu’il est resté capitaine, le Gunnar, et il a bien raison, mais ça reste bon enfant. Je garantis pas que j’aurais été aussi sympa que lui, si les rôles avaient été inversés. Mais, effectivement, on est là pour se retrousser les manches.
« Merci pour les indications, civil, on va prendre les choses en main, que j’dis à Lanz. »
C’est pas très sympa, mais si son rôle, c’est de nous surveiller et s’assurer qu’on fasse pas la sieste dans le lit de l’adjoint, vraiment, c’est pas la peine. Mais on va commencer par le cadavre, vu qu’en général, c’est là que ça commence. Donc j’quitte le vestibule, très mignon au passage, pour enfiler un énorme salon, un genre de boudoir, pour arriver dans un bureau et la salle tout au fond, dans laquelle se trouve le cadavre. Y’a pas à dire, adjoint du maire, ça a l’air d’être une occupation profitable, en tout cas.
J’examine en détail le macchabée, et y’a pas grand-chose à en dire. La mort a l’air récente, genre le jour ou la nuit d’avant. Y’a pas de traces de lutte, ce qui lève l’hypothèse du poison ou de l’attaque magique discrète. Et, comme a dit Lanz Raikers, y’a du sang séché qui date d’avant à sa couleur brunie et son aspect cassant. J’en prélève un peu, que j’colle dans une toute petite boîte. Ça sera utile, des fois qu’il faille balancer une malédiction, à l’occasion. J’sais pas sur qui ça va tomber, mais ça peut s’avérer utile, par exemple s’il a tabassé quelqu’un et que la personne a choisi de se venger. On sait jamais.
J’épluche la pièce autour, sans rien trouver de significatif, y compris dans les poches du mort qu’a même pas la décence d’avoir un peu de monnaie. J’prélève quand même la chevalière familiale comme pièce à conviction, qui va soigneusement dans ma poche. Il sera toujours temps de la rendre plus tard, surtout que j’peux pas dire que j’connaisse toutes les armoiries de toutes les familles républicaines un tant soit peu importantes. Puis ça peut ouvrir des portes.
J’renifle la magie à la recherche de traces, mais si y’a rien ici, y’a quelque chose dans la pièce d’à côté. M’enfin j’ouvre d’abord tous les tiroirs, les placards. J’vérifie les éventuels double-fonds, sans grande motivation, et j’fais chou blanc. Avec un soupir, j’fous un coup de pied dans le tapis, et ça révèle une trappe en-dessous, sans aucune protection. J’soulève la latte jusqu’à exhumer un livre de comptes auquel j’comprends rien, mais qui intéressera sûrement Wessex. La double-comptabilité, c’est un grand classique, après tout.
« Putain, Gunnar, t’arrives à le croire, qu’il a caché un truc sous le tapis ? Malin comme il a l’air d’être, on va devoir vérifier sous le matelas aussi, pour trouver ses gravures pornographiques. »
J’me demande ce qu’il se lisait, tiens.
Reste que c’est une honte de cacher les trucs à ces endroits, sans même une protection magique. J’secoue la tête en revenant dans le bureau, où j’note les empreintes magiques, pour pouvoir les reconnaître si j’viens à les recroiser. Y’a un tiroir qui me fait de l’oeil, avec un piège magique dessus, et ça attise forcément davantage ma curiosité. J’passe la tête dans la salle de bain, où l’eau n’a pas été vidée et est froide. P’tet qu’il voulait se faire couler un truc ? Faudra demander au petit personnel si c’est eux qui s’en sont chargés, j’me le note pour plus tard, et j’reviens à mon tiroir.
« J’regarde un truc piégé, panique pas si tout pète, que j’avertis. »
Puis j’me mets à l’embrasure de la porte, et une créature d’ombre indéfinie se glisse à travers le bois du tiroir pour jeter un oeil à l’intérieur. Peu de chances qu’il protège sa collection de chaussettes, donc j’ai bon espoir qu’on apprenne quelque chose d’utile.
- Spoiler:
- Pouvoirs :
P2 : 1/18
P3 : 1/9
P4 : 0/2
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
Messages : 185
crédits : 437
crédits : 437
Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
-Je vais dans le salon. Il doit y avoir des choses intéressantes.
Une grande pièce pour le plus gradé, loin du corps. La vérité, c’est que Pancrace a tout ce qu’il faut pour dénicher les indices à trouver. Faut se rappeler que si on a fait tous les deux les mêmes sept années d’études, on a bifurqué à un moment donné sur les spécialisations. Dans ce domaine qui touche à l’occulte et à des trucs psychiques et très magiques, Pancrace est plutôt bon alors moi, je suis juste très agile. Très intellectuel ce Pancrace, même si ça l’a pas empêché de faire une grosse erreur qui lui a valu son grade. On en rigole, mais l’annonce de sa dégradation a fait l’effet d’un coup de massue derrière la caboche. Il avait ses hommes et soudainement, ils sont passés sous mes ordres. C’est un peu comme si un pote te piquait ta meuf. t’as pas trop envie de les utiliser en se doutant quand même qu’il arrivera bien à retourner l’histoire et à retrouver sa position un jour ou l’autre. Voir à la dépasser. Il s’en souviendra. Et puis, c’est un pote, alors, on évite juste de trop faire le malin. Surtout qu’il est capable de tuer des gens avec son petit doigt.
C’est un détail qui compte.
mais bref, ça raconte beaucoup de trucs concernant les raisons de sa dégradation. Il y a des rumeurs folles qui circulent. Certains affirment que c’est lié à la mort de la Présidente. Surement des conneries, mais ça interroge. Patoche ne prend même pas le temps de faire semblant : on a interdiction d’en parler. C’est comme ça et puis c’est tout. En bon officier républicain, on obéit, mais on ne peut pas s'empêcher de cogiter, on est fait ainsi, surtout que c’est pas la cervelle qui est le plus mise à contribution quand on fait la tournée des emplacements gênants. Tout sur quoi on s’accorde au sein de l’escouade, c’est qu’il a mis les pieds dans un truc trop gros pour lui.
Et le fait de devoir bosser pour le Maire, ça rentre clairement dans cette catégorie.
Il est loin le temps où je voulais rester tranquille et assurer ma sécurité en restant loin des regards. Maintenant, même le Maire vient me chercher dans mon bureau miteux pour m’offrir un job lucratif mais secret. Je suis dans les combines des puissants, avec son lot de secrets. Heureusement qu'il ne sait pas que je bosse avec l’ex-Grande Mécène qui a eu une promotion et que j’ai dû espionner les services municipaux pendant quelques mois quand c’était encore l’Exousia aux manettes de la ville. Une que je regretterais pas. Vachement bizarre. pas comme le nouveau, même si c’est derrière les sourires les plus humains que l’on trouve les pires monstres. Faut toujours se méfier. Qui nous dit que cette histoire n’a pas pour seule fin que la disparition mystérieuse d’un officier déchu et de son capitaine aux affiliations troubles ?
J’aurais pu dire non, mais qui dit non au Maire quand il est dans ton bureau, sur le fauteuil sur lequel tu te prélasses, les jambes par-dessus l’accoudoir, ravi de pouvoir enlever ses bottes pleines de boue ? Personne, effectivement. Puis, j’avais aucune raison. ça reste du boulot. Même si on est mieux payé, on est censé faire ce travail en temps normal. Raison de plus pour ce méfier, hein, mais l’avantage avec toutes ces expériences à sortir de l’ombre, c’est que j’ai appris des petits tours pour y retourner aussi vite. Personnellement, la mort d’un fonctionnaire Optimate, je m’en tamponne. Pas mes idéaux. Surtout quand on voit la barraque. Un adjoint peut se payer tranquillement une maison pareille ? On vit pas dans le même monde. Evidemment que les impôts et les contraventions ne tombent pas dans les poches des petites gens, mais dans dans celles de parvenus, peut-être en suivant leurs idéaux, mais surement pas opportunisme. Il ne serait peut-être pas mort s'il n'avait pas été un connard.
La salle est luxueuse. On peut y nourrir pas mal de monde dans un certain confort. Surement que notre gars aimait faire des petites réceptions avec des faire-valoirs et ses obligés. Si l’Office n’est pas l’organisme le plus incorruptible de la république, je pense qu’on sait tout de même battre par un fonctionnaire de Mairie quand on nage autant dans la thune. Entre les tables de bois massifs, les chaises sculptées, les épais tapis aux motifs colorés et les tableaux sur les murs, on veut en jeter un peu à la gueule des invités. Chez moi, le seul truc que tu te jettes à la gueule, c’est une bière un peu chaude ou un sceau d’eau pour la toilette. Et on s’en contentera. Je fais le tour de la salle en jetant des regards çà et là, à la recherche de quelque chose qui attirerait mon regard sans trop me fouler. Dans la pièce plus loin, Pancrace fait des trouvailles. On est pas venu pour rien. Puis je finis par capter un truc intéressant.
Le bar.
Je m’en approche, ouvrant les deux portes, révélant deux étages de boissons aux couleurs différentes mais aux nombreuses promesses. On est bien faible face à l’alcool, même quand on est fier de ses origines modestes. Les tord-boyaux, c’est pas mal pour alimenter le corps, mais comme son nom l’indique, c’est pas des plus agréables. Alors que les trucs subtils et délicats, on en reprend bien volontiers. Mon regard s’arrête sur l’étagère du haut où reposent des flacons de petit contenant ou macèrent des volumes moindres. J’hoche un sourcil avant de m’en saisir de quelqu’un que je débouche prudemment avant de sentir. J’ai une immunité naturelle au poison et à l’odeur, je sens que ça en est. Pas exactement lequel, mais celui qu’on verse dans le verre de quelqu’un, soit pour lui faire passer une mauvaise soirée, soit pour lui écourter sa vie. Curieux, je gamberge un instant en me servant un verre d’un vieux bourbon qui trainait en évidence au milieu de l’armoire, signe qu’il a servi en dernier. Je le déguste dans une première gorgée avant de capter le regard de l’autre type des forces spéciales passant devant l’encadrure de la porte.
-Je suis formel. Pas de poison dans celui-là.
Que je fais à voix basse surtout pour lui faire passer l’envie de me faire un commentaire. Pas de poison, mais foutrement bon. Je goûterais bien le reste du bar, mais on risque de m’emmerder et puis je ne saurais pas ressortir droit si je veux tout goûter. Me sentant surveillé, je me mets vraiment au boulot, non sans glisser le reste de la bouteille dans une poche intérieure qui a connu des boissons moins prestigieuses. Le mort ne m'en voudra pas de laisser ça se frelater, hein. Bref, j’active ma vue augmentée et je balaie la pièce à la recherche d’un truc précis. je finis par repérer un détail intrigant. Un cadre laissant une trace très faible de poussière comme quoi on l’aurait retourné. Je m’en approche et je le retourne prudemment, découvrant une clé. Curieux aussi.
-J’ai peut-être trouvé de quoi ouvrir son coffre à gravure.
Que je fais, mais c’est sans doute autre chose. Quand on étale autant son argent, pour ce qui est des plaisirs coupables, on se contente pas des gravures, on investit directement dans un donjon parfait pour les soirées fines. Parlant de donjon, peut-être que Pancrace l’a trouvé. Je panique pas outre mesure, mais je reste vigilant, au cas où il faut intervenir rapidement.
-Si tu fais tout péter, ça sera retenu sur ta paie.
Il y a de quoi l’endetter, mais faut aussi penser aux dommages collatéraux. Pas sûr qu’on vienne nous protéger si on détruit la moitié du bâtiment.
Une grande pièce pour le plus gradé, loin du corps. La vérité, c’est que Pancrace a tout ce qu’il faut pour dénicher les indices à trouver. Faut se rappeler que si on a fait tous les deux les mêmes sept années d’études, on a bifurqué à un moment donné sur les spécialisations. Dans ce domaine qui touche à l’occulte et à des trucs psychiques et très magiques, Pancrace est plutôt bon alors moi, je suis juste très agile. Très intellectuel ce Pancrace, même si ça l’a pas empêché de faire une grosse erreur qui lui a valu son grade. On en rigole, mais l’annonce de sa dégradation a fait l’effet d’un coup de massue derrière la caboche. Il avait ses hommes et soudainement, ils sont passés sous mes ordres. C’est un peu comme si un pote te piquait ta meuf. t’as pas trop envie de les utiliser en se doutant quand même qu’il arrivera bien à retourner l’histoire et à retrouver sa position un jour ou l’autre. Voir à la dépasser. Il s’en souviendra. Et puis, c’est un pote, alors, on évite juste de trop faire le malin. Surtout qu’il est capable de tuer des gens avec son petit doigt.
C’est un détail qui compte.
mais bref, ça raconte beaucoup de trucs concernant les raisons de sa dégradation. Il y a des rumeurs folles qui circulent. Certains affirment que c’est lié à la mort de la Présidente. Surement des conneries, mais ça interroge. Patoche ne prend même pas le temps de faire semblant : on a interdiction d’en parler. C’est comme ça et puis c’est tout. En bon officier républicain, on obéit, mais on ne peut pas s'empêcher de cogiter, on est fait ainsi, surtout que c’est pas la cervelle qui est le plus mise à contribution quand on fait la tournée des emplacements gênants. Tout sur quoi on s’accorde au sein de l’escouade, c’est qu’il a mis les pieds dans un truc trop gros pour lui.
Et le fait de devoir bosser pour le Maire, ça rentre clairement dans cette catégorie.
Il est loin le temps où je voulais rester tranquille et assurer ma sécurité en restant loin des regards. Maintenant, même le Maire vient me chercher dans mon bureau miteux pour m’offrir un job lucratif mais secret. Je suis dans les combines des puissants, avec son lot de secrets. Heureusement qu'il ne sait pas que je bosse avec l’ex-Grande Mécène qui a eu une promotion et que j’ai dû espionner les services municipaux pendant quelques mois quand c’était encore l’Exousia aux manettes de la ville. Une que je regretterais pas. Vachement bizarre. pas comme le nouveau, même si c’est derrière les sourires les plus humains que l’on trouve les pires monstres. Faut toujours se méfier. Qui nous dit que cette histoire n’a pas pour seule fin que la disparition mystérieuse d’un officier déchu et de son capitaine aux affiliations troubles ?
J’aurais pu dire non, mais qui dit non au Maire quand il est dans ton bureau, sur le fauteuil sur lequel tu te prélasses, les jambes par-dessus l’accoudoir, ravi de pouvoir enlever ses bottes pleines de boue ? Personne, effectivement. Puis, j’avais aucune raison. ça reste du boulot. Même si on est mieux payé, on est censé faire ce travail en temps normal. Raison de plus pour ce méfier, hein, mais l’avantage avec toutes ces expériences à sortir de l’ombre, c’est que j’ai appris des petits tours pour y retourner aussi vite. Personnellement, la mort d’un fonctionnaire Optimate, je m’en tamponne. Pas mes idéaux. Surtout quand on voit la barraque. Un adjoint peut se payer tranquillement une maison pareille ? On vit pas dans le même monde. Evidemment que les impôts et les contraventions ne tombent pas dans les poches des petites gens, mais dans dans celles de parvenus, peut-être en suivant leurs idéaux, mais surement pas opportunisme. Il ne serait peut-être pas mort s'il n'avait pas été un connard.
La salle est luxueuse. On peut y nourrir pas mal de monde dans un certain confort. Surement que notre gars aimait faire des petites réceptions avec des faire-valoirs et ses obligés. Si l’Office n’est pas l’organisme le plus incorruptible de la république, je pense qu’on sait tout de même battre par un fonctionnaire de Mairie quand on nage autant dans la thune. Entre les tables de bois massifs, les chaises sculptées, les épais tapis aux motifs colorés et les tableaux sur les murs, on veut en jeter un peu à la gueule des invités. Chez moi, le seul truc que tu te jettes à la gueule, c’est une bière un peu chaude ou un sceau d’eau pour la toilette. Et on s’en contentera. Je fais le tour de la salle en jetant des regards çà et là, à la recherche de quelque chose qui attirerait mon regard sans trop me fouler. Dans la pièce plus loin, Pancrace fait des trouvailles. On est pas venu pour rien. Puis je finis par capter un truc intéressant.
Le bar.
Je m’en approche, ouvrant les deux portes, révélant deux étages de boissons aux couleurs différentes mais aux nombreuses promesses. On est bien faible face à l’alcool, même quand on est fier de ses origines modestes. Les tord-boyaux, c’est pas mal pour alimenter le corps, mais comme son nom l’indique, c’est pas des plus agréables. Alors que les trucs subtils et délicats, on en reprend bien volontiers. Mon regard s’arrête sur l’étagère du haut où reposent des flacons de petit contenant ou macèrent des volumes moindres. J’hoche un sourcil avant de m’en saisir de quelqu’un que je débouche prudemment avant de sentir. J’ai une immunité naturelle au poison et à l’odeur, je sens que ça en est. Pas exactement lequel, mais celui qu’on verse dans le verre de quelqu’un, soit pour lui faire passer une mauvaise soirée, soit pour lui écourter sa vie. Curieux, je gamberge un instant en me servant un verre d’un vieux bourbon qui trainait en évidence au milieu de l’armoire, signe qu’il a servi en dernier. Je le déguste dans une première gorgée avant de capter le regard de l’autre type des forces spéciales passant devant l’encadrure de la porte.
-Je suis formel. Pas de poison dans celui-là.
Que je fais à voix basse surtout pour lui faire passer l’envie de me faire un commentaire. Pas de poison, mais foutrement bon. Je goûterais bien le reste du bar, mais on risque de m’emmerder et puis je ne saurais pas ressortir droit si je veux tout goûter. Me sentant surveillé, je me mets vraiment au boulot, non sans glisser le reste de la bouteille dans une poche intérieure qui a connu des boissons moins prestigieuses. Le mort ne m'en voudra pas de laisser ça se frelater, hein. Bref, j’active ma vue augmentée et je balaie la pièce à la recherche d’un truc précis. je finis par repérer un détail intrigant. Un cadre laissant une trace très faible de poussière comme quoi on l’aurait retourné. Je m’en approche et je le retourne prudemment, découvrant une clé. Curieux aussi.
-J’ai peut-être trouvé de quoi ouvrir son coffre à gravure.
Que je fais, mais c’est sans doute autre chose. Quand on étale autant son argent, pour ce qui est des plaisirs coupables, on se contente pas des gravures, on investit directement dans un donjon parfait pour les soirées fines. Parlant de donjon, peut-être que Pancrace l’a trouvé. Je panique pas outre mesure, mais je reste vigilant, au cas où il faut intervenir rapidement.
-Si tu fais tout péter, ça sera retenu sur ta paie.
Il y a de quoi l’endetter, mais faut aussi penser aux dommages collatéraux. Pas sûr qu’on vienne nous protéger si on détruit la moitié du bâtiment.
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Maire de Courage
Arès Wessex
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Deuxième Tour
Une Mort Silencieuse
Courage, République
22 Mai de l'an 5
En premier lieu, l’Officier Dosian, aussi appelé « Killfinger », se rendit dans la pièce où demeurait le corps sans vie de l’adjoint du Wessex. Cette salle aussi énigmatique qu’impressionnante semblait être tenue secrète ou, au moins, dissimulée derrière une porte soigneusement scellée par un mécanisme magique. Mécanisme qui, visiblement, avait été rompu pour y permettre l’accès. Les quatre murs, tous faits de pierres méticuleusement taillées, étaient couverts de diverses armes. Des épées aux lances en passant par des haches courtes, longues, à double tranchants. Tous révélaient la passion de l’Hawkesworth pour la collection d’armes. Certaines d’entre elles détaillaient des traces de sang séché, certainement le même qui, à l’heure actuelle, jonchait le sol sous le cadavre de l’adjoint. Un sang trop vieux pour qu’il appartînt à l’homme sans vie.
De part et d’autre de la pièce se trouvaient des coffres aussi magnifiques qu’intrigants. Détaillés par des dorures tissées sur le sombre bois les composants, ces mystérieux réceptacles semblaient être scellés par des serrures arborant un insigne, dé verrouillable par une seule et même clé. Cependant, il était impossible de deviner ce qui se trouvait exactement à l’intérieur. Malgré la bonne volonté de Pancrace à fouiller l’intégralité de la pièce, il lui était encore impossible d'ouvrir les coffres. Enfin, tapant du pied sur le tapis, le Capitaine déchu découvrit l’existance d’un double fond renfermant un carnet de comptabilités, qui pourrait sans doute être plus qu’utile pour la suite des aventures de Goldfinger et Killfinger.
L’Officier revint par la suite dans le bureau personnel de l’adjoint à la Mairie. Une vaste pièce, à l’ambiance chaleureuse, si bien qu’à côté de la porte menant dans la pièce précédente, se trouvait une magnifique cheminée dont les braises étaient déjà éteintes, signifiant qu’aucun brasier n’eût dansé dans l’encadré durant ces derniers jours. Face à la porte dissimulée se trouvait une autre porte, permettant l’accès à la salle de bain. Et, de l’autre côté de la pièce, siégeait un grand bureau semblant être fait de bois noble, avec bon nombre de documents éparpillés un peu partout sur sa surface.
Grâce à son impressionnant flair magique, Killfinger repéra les empreintes de différentes personnes dans la pièce, mais aussi un tiroir dont l’aura était bien plus intense que les autres. Il en déduit sans mal que ce dernier était probablement piégé à l’aide d’une magie plus ou moins puissante.
Après avoir fait un rapide tour dans la salle de bain, ne notant rien de bien précis qui pouvait faire avancer l’enquête, Pancrace averti son collègue et ami, puis lança une ombre en direction du tiroir. Une petite créature, tout aussi agile que maligne, qui rampa sur le plancher du bureau de l’adjoint, sans faire le moindre bruit. L’ombre dansait entre les flux de lumière provenant de l’éclairage magique de cette pièce, puis arriva bien rapidement à destination. Elle grimpa jusqu’à la rainure permettant au tiroir de coulisser pour provoquer son ouverture, puis se faufila à l’intérieur, dans le but de communiquer ce qu’elle vît à son maître.
Arrivant enfin à l’intérieur, la petite créature put voir un petit dispositif noir, en forme de boule, relié à la serrure du tiroir. L’ombre rampante, guidée par la volonté de Pancrace, continua son aventure à l’intérieur du meuble et, remarqua que la serrure n’était pas dé verrouillable par une simple clé. L’Officier, s’il voulait l’ouvrir, aurait besoin d’un symbole qu’il eût déjà vu, celui du blason de la famille Hawkesworth. Une fois tout cela analysé, la créature reprit un peu de hauteur, pour voir un carnet, sur lequel était écrit « Adresse », mais aussi un médaillon, sur laquelle étaient tissés des liserés d’or, mais la lumière n’était pas assez forte pour que l’ombre rampante pût détailler le symbole qu’ils dessinaient.
Du côté du Capitaine Bremer, plus connu sous le nom de « Goldfinger », les choses n’étaient pas des plus simples. Il se rendit dans le salon, une vaste pièce ne semblant même pas appartenir à une simple maison située dans les beaux quartiers de Courage, mais plutôt à une véritable villa. Un plancher semblant être fait d’un bois aussi noble que les plus modestes habitants de la cité portuaire, décorait le parterre de cette pièce à vivre. Deux tables en bois massif sur lesquelles étaient dressées des nappes rouges et des couverts d’argent, prêts à accueillir une réception s’il le fallait. Un petit salon caché derrière un paravent dans le coin inférieur droit, utile pour rester en pleine intimité.
Et surtout, la pièce maîtresse de cette vaste pièce de séjour, un immense bar, capable d’accueillir jusqu’à huit personnes. Utile lorsque l’on reçût des amis, encore fallait-il en avoir, était-ce le cas de l’adjoint ? C’était une excellente question.
En tout cas, le Capitaine Gunnar, l’esprit vif et affûté, se rendit directement en direction du bar. C’était à cela que l’on reconnaissait l’Élite de l’Élite de l’Office Républicaine : des hommes qui, même en mission, n’hésitait pas à aller au bar. Arès en aurait certainement fait de même, s’il était de la partie. Ouvrant les armoires du bar, le Capitaine pu remarquer bon nombre de poison, tous aussi efficaces les uns que les autres pour se débarrasser d’un homme.
Mais, il ne prit rien et préféra se concentrer sur la bouteille de Bourbon qui décorait le comptoir. On pouvait espérer qu’il allait partager, une fois de retour à l’Office.
Scrutant d’avantage la pièce, le regard de Goldfinger fut attiré par un cadre dans lequel était glissé le diplôme d’accomplissement du Cursus en Magie Noire de Magic. Certainement une chose que l’adjoint était fier d’exposer. Ce qui, en réalité, était compréhensible, le niveau pour accomplir les sept ans d’études dans la prestigieuse Académie Républicaine était très élevé. En tout cas, heureusement que l’attention de Gunnar fut directement dirigée sur ce cadre, car derrière était dissimulée une clé arborant un insigne.
Cette clé permettait en réalité d’ouvrir le Donjon de l’adjoint Hawkesworth, la pièce dans laquelle se trouvait Pancrace plus tôt. Seulement, la porte était déjà déverrouillée, à l’arrivée de Killfinger et Goldfinger. Mais heureusement pour ce dernier, cette trouvaille ne permettait pas seulement de déverrouiller cette fameuse porte et de permettre l’accès aux plaisirs coupables de l’adjoint. Grâce à elle, le Capitaine Bremer pouvait ouvrir autre chose, mais quoi ? Ça, c’était à l’Élite de l’Élite de l’Office Républicaine de le trouver.
De son côté, Lanz ne faisait qu’observer attentivement les détails pouvant l’emmener sur une première piste. Demeurant dans le vestibule depuis tant de temps et, même après une fouille approfondie de ce qui s’y trouvait, il ne découvrit rien de poignant. Il restait encore les chambres à explorer et, cette porte aussi scellée par une serrure arborant le blason de la famille de l’adjoint. Il était impossible pour le Protecteur de savoir ce qu’il se trouvait exactement de l’autre côté.
- Carte de l'appartement:
Informations :
- Il vous reste 47 heures et 30 minutes avant la fin du chronomètre.
- Pour ce second tour, vous êtes libre de fouiller l'appartement comme bon vous semble, tout en respectant les 3 actions.
- Pour le moment, vous disposez de Lanz Raikers pour vous épauler. Il sera chargé de communiquer l'avancée de l'enquête à Arès pour savoir si, oui ou non, vous avez besoin de renforts.
Règles :
- Vous avez jusqu'au Mardi 4 Juin - 23h59 pour poster.
- Libre à vous de faire un résumé, je n'en demande pas spécialement.
- Merci d'indiquer le récapitulatif de vos pouvoirs ainsi que leurs nombres d'utilisation et les paliers utilisés.
- Si vous vous faites repérer ou que le temps est écoulé, vous aurez perdu la PA et n'aurez pas de nouvelles matraques.
Objectifs :
- Trouver des indices sur la mort de l'Adjoint. (Tous les indices ne sont pas obligatoires pour avancer. Simplement, plus vous en avez, mieux c'est.) (2/5)
- Pancrace : Ouvrir le tiroir et découvrir l'importance de ce qui y est caché.
- Gunnar : Trouver à quoi sert la clé que tu viens de trouver et l'utiliser.
CENDRES
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Pancrace Dosian
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Certaines personnes de mauvaise foi diraient que la seule différence entre un voleur et un officier républicain, c’est que l’officier républicain, il récupère tout avec la bénédiction de la loi. C’est évidemment faux : tout finit généralement au dépôt, sauf ce qui est trop précieux ou trop risque, là on prend sur nous pour protéger nos concitoyens et nos confrères. Mais y’a quand même un point commun qu’il faut bien reconnaître : on fouille tout avec application pour trouver ce qui peut être de valeur.
Pas que valeur pécunière, s’entend. Mais valeur pour l’enquête. C’est juste que, et c’est une triste vérité de la société dans laquelle on vit, ce qui est utile à l’enquête est généralement aussi utile pour acheter des trucs quand on fait les courses ou qu’on va au bistro. A ce stade, on peut difficilement parler d’une coïncidence, j’l’admets volontiers. Comme dirait un collègue, on vit vraiment dans une saucisse.
On a juste jamais réussi à déterminer si c’était une merguez ou une chipolata.
Bon, enfin, un tiroir verrouillé, voleur de droit commun ou valoreux officier de la justice, on se sent obligé de regarder ce qu’il contient. Le familier d’ombre a bien aidé à déterminer comment l’ouvrir, et le senseur confirme a priori que la serrure magique demande une action particulière liée au blason familial. Et qu’est-ce qui a toujours un symbole héréditaire gravé dessus et que le propriétaire laisse jamais hors de son regard ? La chevalière, évidemment. Tant qu’à faire, ça paraît être le meilleur candidat pour une clé, donc j’la presse fermement contre l’ouverture, jusqu’à entendre un déclic qui me soulage et que j’préfère nettement au bruit d’une explosion ou du contenu qui s’embrase spontanément pour le soustraire à mes mains inquisitrices.
A l’intérieur, comme promis, j’trouve un médaillon dont le symbole me dit rien, et que j’empoche machinalement. P’tet que Gunnar aura une idée, ou un membre de la famille de la victime, ou le maire, bref, quelqu’un. Puis j’feuillette le carnet d’adresses, émaillé de quelques dates de rendez-vous passés. La plupart des blases me disent rien, j’reconnais évidemment ceux du maire, quelques procureurs et juges connus, bref, tout le gratin qu’un adjoint du chef de la ville se doit de fréquenter.
De ce que j’peux voir, le seul engagement à venir est celui avec Russel Lightborn, pour le lendemain matin, mais impossible de voir où c’est prévu, et c’est bien dommage : statistiquement, ça aurait été intéressant de voir si Lightborn aurait quelque chose à raconter, des fois que. P’tet qu’on va aller le voir plus tôt que prévu, suivant ce que décide le capitaine.
A la réflexion, y’a un certain confort à déléguer toute la réflexion à quelqu’un d’autre. Lui le cerveau, moi le muscle, j’peux comprendre pourquoi certains confrères font jamais le moindre effort en vue d’une promotion : c’est moins d’emmerdes. Moins de paie, aussi, et de reconnaissance, mais y’a un des deux qui se mange pas, déjà, dans le lot. Et, après, on se prend le retour du bâton. Bref.
Avant de faire le topo, j’vais dans un genre de petit salon privatif, avec un canapé que j’commence par retourner, puis j’palpe les coussins, l’assise, m’aidant d’un couteau pour être sûr que y’ait pas d’autre chose de caché. On sait jamais. J’vire le tapis, aussi, des fois qu’il foute des trapes ou des espaces sous chacun d’entre eux, mais j’fais chou blanc cette fois-ci. Quelque part, ça me rassure. Y’a juste quelques traces d’humidité qui ont pas encore disparu, probablement pasqu’il fait finalement assez frais, et qui indiquent que quelqu’un de mouillé est passé par là, probablement en provenance de la baignoire.
De la compagnie qui serait partie ? Un meurtrier qui adore prendre des bains chez sa victime ? La victime elle-même qui s’est accordée une dernière trempette avant de mourir, et qui aurait séché d’ici là ? Ou, simplement, du pur hasard ? M’est avis que la réponse serait intéressante pour reconstituer la dernière soirée de l’adjoint, et j’espère qu’on va en tirer quelque chose. De mémoire, le carnet d’adresse indique pas de rendez-vous prévu hier soir, mais on sait jamais. C’était p’tet juste pas noté.
La seule trouvaille, c’est une paire de menottes recouvertes de fourrure, sans doute pour pas se faire bobo à ses petits poignets tout fragiles. C’est un grand classique des politiciens de droite, d’aimer jouer à l’officier et au voleur. Et, généralement, pas dans le rôle qu’ils présentent à la face du monde. Mais, évidemment, faut éviter de trop en parler, ça leur donne l’air ridicule, et ça les fait rarement marrer. N’empêche, c’est probable qu’Arès a les mêmes chez lui.
« En tout cas, il savait s’amuser, l’adjoint, que j’lâche pour Gunnar en lui lançant les menottes. »
C’est probablement pas une pièce à conviction de premier ordre.
La cuisine est une pièce somme toute classique, et j’ai beau faire la majorité des tiroirs et des placards, y’a pas grand-chose d’intéressant. Le seul point un peu surprenant, c’est à quel point une grande quantité de bouffe tire franchement la gueule, abîmée par le temps. Il avait pas de petit personnel pour faire le marché et la popotte ? Ou alors il s’était absenté quelques jours ? Ca paraît bizarre, pour un homme de sa stature avec une chevalière blasonnée.
Y’a un couteau couvert de vieux sang qui ressemble diablement à celui que j’ai déjà trouvé, mais j’le range à part, des fois que ce soit une personne différente. N’empêche que les couteaux, comme les alilments, faut les laver et s’en occuper. Pas très soigneux, l’adjoint. J’espère qu’il l’était davantage avec les comptes, sinon, ça va salement emmerder le maire. Y’a quelques bouteilles huppées, le genre qu’on s’ouvre que pour les grandes occasions côté officiers républicains, mais j’les laisse dans leur coin. Sera toujours temps de venir saisir des preuves plus tard, l’air de rien. Puis j’vais pas me trimballer avec du picrate pleins les fouilles, ça serait ridicule.
Mais savoureux.
Du manche de mon couteau, j’me penche sur les tonneaux, en faisant sauter les couvercles d’un geste sec et entraîné. L’un d’eux contient des litres de flotte, et un reflet argenté au fond. Avec un soupir, j’plonge la main jusqu’à en sortir de grandes poignées de pièces. J’les empocherais bien directement, mais les morts les rangent rarement dans l’eau, d’habitude. Ça, je pense pas que je vais le voir figurer dans le livre de compte, donc j’en avise le capitaine.
J’me demande ce qu’il nous aura dégoté, lui.
- Spoiler:
Pouvoirs :
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P3 : 1/9
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Gunnar Bremer
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Pas d’explosion, comme on peut s’y attendre de l’Officier Dosian. Quand on fait appel aux hommes qui ont les bonnes capacités, on peut s’attendre à un bon résultat. Il n’est qu’officier, mais si on fait l’étalage de tout ce qu’il est capable de faire, il pourrait être très haut. ça ne doit pas l’intéresser. ça ne m'intéresse pas moi-même. Déjà que j’ai fait l’erreur d’être nommé capitaine. Je me relâche et mon regard vient s’arrêter à nouveau sur la clé. Je me dis qu’il doit y avoir quelque chose d’important derrière ce ce que déverrouille cette clé et ce n’est pas mes recherches çà et là à la va-vite qui permettront de contribuer à l’enquête. Je sais pas si le gars dans le couloir nous surveille, j'espère qu’il compte pas rapporter au Maire qui des deux à bosser le plus histoire de lui attribuer la meilleure récompense. Je veux rester discret, mais comme je vous l’ai déjà dit, quand on est dans le collimateur d’un puissant, vaut mieux être dans ses bonnes grâces que l’inverse.
Je fais le tour de la pièce, me tapotant la clé sur le menton à la recherche de qu’est que ça pourrait ouvrir. Les quelques tiroirs présents s’ouvrent sans effort, mais il n’y rien d’intéressant dedans. Il y a aussi plusieurs coffres, mais la clé ne fait pas la bonne taille, ce n’est pas ce que je cherche. J’en viens à me dire que ce que je cherche n’est pas ici. En même temps, c’est pas très malin de cacher une clé à côté de la porte qu’elle ouvre. Vous imaginez, vous, avoir un mot de passe et le noter sur un bout de papier juste à côté pour ne pas l’oublier, mais nullifiant l’intérêt d’avoir un mot de passe puisque le voleur un temps soit peu avisé va s’en rendre compte ? Les gens qui font ça ne sont pas très malin. Ou vieux. C’est selon.
Je finis par sortir dans le couloir et j’avise les portes devant moi. Méthodique, je m’approche de la première, jetant un regard absent sur la commode dans l’entrée et ne présentant aucun intérêt à mes yeux et j’essaie d’ouvrir la porte. Fermé. J’ai un mince sourire victorieux de l’enquêteur que rien n’arrête et j’insère la clé dans la serrure. Je tourne. Enfin, j’essaie. ça bloque. Je force un peu, mais faut se rendre à l’évidence, ce n’est pas la bonne. Réussir du premier coup, en même temps, c’est pour les chanceux. On a beau être de talentueux enquêteurs, n’oublions pas que l’erreur est humaine et on est fier de notre humanité. Je fais une grimace et je m’approche de la deuxième porte qui s’ouvre sans clé ; j’ai un bref sentiment de déception, mais bon, on va quand même regarder à l’intérieur.
Il s’agit d’une chambre et à sa taille, on peut en déduire que le volume des deux autres pièces n’est pas bien grand. Peut-être d’autres chambres pour du personnel de maison, ou des mioches. Aucune idée si le fonctionnaire à de la famille, je poserais la question. Toute la surface de la pièce est recouverte d’un épais tapis qui doit être doux au toucher quand vous vous réveillez d’une bonne nuit de sommeil. Ou pour plein d’autres raisons aussi. Mon regard s’arrête sur la disposition du lit double, dans le coin. Clairement, c’est la disposition signature d’un mec célibataire ou très masculiniste, au point d’obliger sa moitié à devoir lui passer dessus pour monter ou descendre du lit. Quand c’est un pute, ça dérange pas trop. Quand c’est Moumoune qui se lève pour aller faire la boustifaille, c’est moins charmant. Je sais de quoi je parle, j’ai le même chez moi. A côté, il y a un sofa devant une grande boîte servant à entreposer des vêtements, bien rangé dans des compartiments. Je n’ai pas le même à la maison, c’est plus le bordel. Je me retourne vers le meuble sur ma gauche en entrant, l’ouvrant en forçant un coup, révélant des trucs inutiles et une dague en argent de bonne facture. Je la prends, je la soupèse. Plutôt pas mal. Je vais la garder. C’est peut-être l’arme du crime. J’en parlerais à Pancrace.
Donner un coup dans le meuble, ça me donne une idée. Parce que les officiers de rang, ils sont limités à leur capacité de base, mais les agents d'Élite comme Pancrace et moi, on peut s’affranchir des limites des officiers de droits communs par des petits boosts magiques. Je retourne devant la première porte et je m'en vais lui décrocher un violent coup d’épaule renforcée par ma force surpuissante. Il y a un gros craquement et la porte s’ouvre brutalement. Je suis assailli d’entrée par une odeur rance de renfermé. La pièce est tristounette et semble ne pas avoir servi depuis un petit moment. Pas de petit personnel et pas de gamins, visiblement. Ce gars aurait-il une vie totalement dévouée à son métier ? ou alors il est peut-être moche et c’est juste que personne veut de lui.
Lanz apparait derrière moi.
-Qu’est ce qui se passe ?
-Oh, juste la porte qui était récalcitrante, rien de grave.
On va quand même pas me faire payer pour une porte cassée non ? C’est pour les besoins de l’enquête. Je montre la clé.
-Je cherche ce que pourrait trouver ceci. Une idée ?
-Il y a un blason dessus ?
-Un blason ? Non. Pourquoi ?
-J’ai une porte là-bas et il y a un blason sur la serrure.
-Et vous vous imaginez qu’il faut une clé avec le blason dessus pour l’ouvrir ?
Plutôt malin.
-Assez, oui.
-Je vais demander à l’officier Dosian.
Puis, j’ai pas envie de rester là, qu’il m’accuse pas d’être un bourrin. Pancrace, je le croise dans la grande salle alors qu’il s’approche d’une porte qui doit mener aux cuisines, vue l’agencement. Il me lance une paire de menottes. Je m’arrête et je les regarde. Des menottes en fourrure ? Vraiment, ils savent plus quoi inventer. Bientôt, ça sera des matraques en fourrure ? J’ai un frisson à cette idée et à ce qu’ils pourraient en faire. Parfois, il faudrait que l’imagination des hommes n'aille pas trop loin. Je rattrape Pancrace dans la cuisine et je lui montre ma trouvaille.
-Une idée de ce que ça pourrait ouvrir ?
-Il y a une paire de coffre là où il y a le cadavre, essaie là-bas.
-D’accord.
Je sors.
-Il y a une porte scellée avec un blason sur la serrure dans l’entrée. Si ça te dit quelque chose, tu pourras aller voir.
Je le laisse là et je me dirige vers le mort, passant par la porte que Pancrace a traversée en arrivant. Ce n'est pas bien compliqué. Des coffres hein ? C’est le moment de voir ce qu’il y a dedans.
Je fais le tour de la pièce, me tapotant la clé sur le menton à la recherche de qu’est que ça pourrait ouvrir. Les quelques tiroirs présents s’ouvrent sans effort, mais il n’y rien d’intéressant dedans. Il y a aussi plusieurs coffres, mais la clé ne fait pas la bonne taille, ce n’est pas ce que je cherche. J’en viens à me dire que ce que je cherche n’est pas ici. En même temps, c’est pas très malin de cacher une clé à côté de la porte qu’elle ouvre. Vous imaginez, vous, avoir un mot de passe et le noter sur un bout de papier juste à côté pour ne pas l’oublier, mais nullifiant l’intérêt d’avoir un mot de passe puisque le voleur un temps soit peu avisé va s’en rendre compte ? Les gens qui font ça ne sont pas très malin. Ou vieux. C’est selon.
Je finis par sortir dans le couloir et j’avise les portes devant moi. Méthodique, je m’approche de la première, jetant un regard absent sur la commode dans l’entrée et ne présentant aucun intérêt à mes yeux et j’essaie d’ouvrir la porte. Fermé. J’ai un mince sourire victorieux de l’enquêteur que rien n’arrête et j’insère la clé dans la serrure. Je tourne. Enfin, j’essaie. ça bloque. Je force un peu, mais faut se rendre à l’évidence, ce n’est pas la bonne. Réussir du premier coup, en même temps, c’est pour les chanceux. On a beau être de talentueux enquêteurs, n’oublions pas que l’erreur est humaine et on est fier de notre humanité. Je fais une grimace et je m’approche de la deuxième porte qui s’ouvre sans clé ; j’ai un bref sentiment de déception, mais bon, on va quand même regarder à l’intérieur.
Il s’agit d’une chambre et à sa taille, on peut en déduire que le volume des deux autres pièces n’est pas bien grand. Peut-être d’autres chambres pour du personnel de maison, ou des mioches. Aucune idée si le fonctionnaire à de la famille, je poserais la question. Toute la surface de la pièce est recouverte d’un épais tapis qui doit être doux au toucher quand vous vous réveillez d’une bonne nuit de sommeil. Ou pour plein d’autres raisons aussi. Mon regard s’arrête sur la disposition du lit double, dans le coin. Clairement, c’est la disposition signature d’un mec célibataire ou très masculiniste, au point d’obliger sa moitié à devoir lui passer dessus pour monter ou descendre du lit. Quand c’est un pute, ça dérange pas trop. Quand c’est Moumoune qui se lève pour aller faire la boustifaille, c’est moins charmant. Je sais de quoi je parle, j’ai le même chez moi. A côté, il y a un sofa devant une grande boîte servant à entreposer des vêtements, bien rangé dans des compartiments. Je n’ai pas le même à la maison, c’est plus le bordel. Je me retourne vers le meuble sur ma gauche en entrant, l’ouvrant en forçant un coup, révélant des trucs inutiles et une dague en argent de bonne facture. Je la prends, je la soupèse. Plutôt pas mal. Je vais la garder. C’est peut-être l’arme du crime. J’en parlerais à Pancrace.
Donner un coup dans le meuble, ça me donne une idée. Parce que les officiers de rang, ils sont limités à leur capacité de base, mais les agents d'Élite comme Pancrace et moi, on peut s’affranchir des limites des officiers de droits communs par des petits boosts magiques. Je retourne devant la première porte et je m'en vais lui décrocher un violent coup d’épaule renforcée par ma force surpuissante. Il y a un gros craquement et la porte s’ouvre brutalement. Je suis assailli d’entrée par une odeur rance de renfermé. La pièce est tristounette et semble ne pas avoir servi depuis un petit moment. Pas de petit personnel et pas de gamins, visiblement. Ce gars aurait-il une vie totalement dévouée à son métier ? ou alors il est peut-être moche et c’est juste que personne veut de lui.
Lanz apparait derrière moi.
-Qu’est ce qui se passe ?
-Oh, juste la porte qui était récalcitrante, rien de grave.
On va quand même pas me faire payer pour une porte cassée non ? C’est pour les besoins de l’enquête. Je montre la clé.
-Je cherche ce que pourrait trouver ceci. Une idée ?
-Il y a un blason dessus ?
-Un blason ? Non. Pourquoi ?
-J’ai une porte là-bas et il y a un blason sur la serrure.
-Et vous vous imaginez qu’il faut une clé avec le blason dessus pour l’ouvrir ?
Plutôt malin.
-Assez, oui.
-Je vais demander à l’officier Dosian.
Puis, j’ai pas envie de rester là, qu’il m’accuse pas d’être un bourrin. Pancrace, je le croise dans la grande salle alors qu’il s’approche d’une porte qui doit mener aux cuisines, vue l’agencement. Il me lance une paire de menottes. Je m’arrête et je les regarde. Des menottes en fourrure ? Vraiment, ils savent plus quoi inventer. Bientôt, ça sera des matraques en fourrure ? J’ai un frisson à cette idée et à ce qu’ils pourraient en faire. Parfois, il faudrait que l’imagination des hommes n'aille pas trop loin. Je rattrape Pancrace dans la cuisine et je lui montre ma trouvaille.
-Une idée de ce que ça pourrait ouvrir ?
-Il y a une paire de coffre là où il y a le cadavre, essaie là-bas.
-D’accord.
Je sors.
-Il y a une porte scellée avec un blason sur la serrure dans l’entrée. Si ça te dit quelque chose, tu pourras aller voir.
Je le laisse là et je me dirige vers le mort, passant par la porte que Pancrace a traversée en arrivant. Ce n'est pas bien compliqué. Des coffres hein ? C’est le moment de voir ce qu’il y a dedans.
- Spoiler:
- P2 0/18
Maire de Courage
Arès Wessex
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Troisième Tour
Une Mort Silencieuse
Courage, République
22 Mai de l'an 5
Pancrace parvint à trouver, sans peine, le moyen de déverrouiller le tiroir piégé. En réalité, la chevalière qu’il trouvât lui permettait de désactiver bon nombre de pièges magiques réparti dans les endroits les plus secrets de cette modeste maison, mais servait aussi de clé permettant de déverrouiller l’accès de certaines serrures, notamment celle de la porte menant à la salle où gisait en ce moment même, le cadavre de l’adjoint.
À l’intérieur du tiroir auparavant piégé, l’ancien Capitaine devenu Officier trouva un médaillon sur lequel était dessiné un symbole étrange, dont il ne connaissait pas encore la nature. Puis, avec ce fameux médaillon, Killfinger trouva aussi un carnet d’adresses. Divers noms étaient écrits sur les pages froissées du carnet, mais l’un attira le regard de Pancrace : Russel Lightborn. Une date et une heure étaient écrites juste à côté du nom, mais pas de lieu précis.
Il s’en alla ensuite dans un petit salon privatif mais, après avoir retourné l’intégralité de la pièce, l’Officier ne trouva rien d’intéressant, si ce n’était une paire de menottes en fourrure. Décidément, les Fonctionnaires hauts-gradés avaient tendance à s’adonner à quelques plaisirs pour le moins… étranges.
Une fois la fouille dans la cuisine accomplie, Pancrace trouva, au fond d’un tonneau rempli d’eau, des pièces d’or et d’argent. Certainement de l’argent sale appartenant à l’adjoint à la Mairie, mais rien d’alarmant. Ce n’était un secret pour personne que les politiciens républicains étaient en majorité tous des pourris corrompus.
Gunnar lui, se dirigea tranquillement en direction des chambres. La première porte qu’il tentât d’ouvrir était fermée, alors, il se rabattit sur une seconde porte, faite d’un bois plus noble que la précédente. Cette fois-ci, elle était ouverte et donc, il prit la liberté d’y pénétrer. Regardant tout autour de lui, son attention fut portée sur un meuble, qu’il ouvrît sans plus attendre. À l’intérieur, il découvrit une dague, faite d’argent massif. Une arme dont la valeur était en l’instant, inestimable. Il prit la bonne décision de la garder.
Il continua donc son aventure, forçant une nouvelle porte à l’aide de sa force surhumaine. La pauvre porte n’aura pas fait long feu face à la surpuissance de Goldfinger. Une nouvelle preuve de l’efficacité de ceux-ci. Et, s’il ne trouva rien à l’intérieur de cette nouvelle chambre, il eut le mérite d’attirer Lanz, qui se précipita jusqu’au Capitaine de l’Office Républicaine.
Après une courte discussion avec le Protecteur d’Ébène, Gunnar se dirigea proche de Pancrace, pour lui demander s’il avait de nouvelle piste. Ce dernier lui indiqua les coffres qu’il avait vus plus tôt dans l’arrière salle, là où le cadavre gisait encore. Naturellement, le Capitaine se dirigea à l’endroit indiqué et, il vit des coffres pouvant effectivement être déverrouillés à l’aide d’une véritable clé. Ni une, ni deux, il s’approcha d’un premier coffre, puis rentra la clé dans la serrure. Aucun mal cette fois-ci, il tourna la clé et, entendit le cliquetis qui indiqua que le mécanisme permettant de sceller le coffre était déverrouillé.
Tandis que le valeureux Gunnar s’apprêtât à ouvrir le premier coffre pour y voir le contenu, il fut surpris par un bruit sourd provenant de plus loin. Ce n’était pas Pancrace, qui était actuellement dans la cuisine et, ce n’était pas Lanz, qui traînait proche des Officiers Républicains. Alors, qu’était-ce ?
- - -
Dans la réserve de la maison, venait d’apparaître une silhouette. Un homme, ou une femme, vêtu d’une longue cape noire. Sur sa poitrine était dessiné le même symbole que Pancrace découvrit plus tôt, sur le médaillon qu’il trouvât dans le tiroir du bureau de l’adjoint. La silhouette s’avança entre les différentes caisses laissées là, dont le contenu était encore inconnu. D’un pas léger, elle marcha, tout en faisant attention aux différents obstacles se dressant sur sa route. Seulement, pas de bol, elle fit tomber une caisse, qui s’écrasa lourdement sur les pavés composant le sol. Elle éclata sur le sol, provoquant un bruit sourd qui résonna dans l’intégralité de la maison, transperçant les quatre parois scellant cette pièce.
Un long sifflement sortit d’entre les lèvres de la silhouette, accentuant son mécontentement face à la situation. Mais, elle ne démordit point, puis continua son avancée dans la pièce. Arrivant enfin devant la porte, la silhouette baissa simplement la poignée de la porte, permettant de désactiver le piège magique provenant de l’extérieur, mais aussi d’ouvrir la porte.
Enfin, l’intrus arriva dans le vestibule de la modeste demeure de l’adjoint. Il fut cependant surpris de voir que les éclairages étaient actifs, alors qu’on lui avait clairement fait comprendre qu’aucune trace du meurtre n’avait été laissée. Enfin, il ne se concentra pas davantage sur ce simple détail, puis continua son avancée dans la maison. Il descendit les quelques marches, arrivant finalement face à la porte d’entrée. Il inspecta légèrement les alentours, tentant de débusquer une éventuelle présence, mais rien, si ce n’est la porte d’une des chambres qui était enfoncée.
Plus de doute, il y avait bel et bien quelqu’un qui était passé par ici après l’assassin. Il pesta longuement, d’innombrables insultes, puis continua son investigation dans la demeure républicaine. Il entra dans la chambre de l’adjoint, puis alla naturellement en direction du tiroir qui, plus tôt, renfermait la dague en argent. Il l’ouvrit, mais rien. De nouveau, il pesta, puis repartit.
Passant dans la grande salle de séjours, il vit que bon nombre d’objets avaient bougé, ce qui, bien évidemment, le surprenait. On lui avait bien fait comprendre que l’appartement avait été laissé tel quel, que la mort avait été rapide et le corps laissé sans trace. Pourtant, tout semblait prouver le contraire. Soit il s’était fait rouler, soit il y avait bel et bien quelqu’un, comme il le pensa plus tôt. Mais, il ne s’affola pas, puis continua son avancée.
Il arriva dans le petit salon privé, puis découvrit une pièce semblant avoir été fouillée de fond en comble. Une personne normale se serait alors arrêtée, puis aurait pris la fuite, tant les informations qu’elle possédait divergeaient avec la réalité de la chose. Mais non, l’intrus continua, tout en soufflant.
Enfin, il arriva dans le bureau. Encore une fois, d’un naturel absurde, il se dirigea vers le tiroir autrefois piégé. Il s’équipa d’une chevalière identique à celle que Pancrace avait récupérée, puis s’apprêta à découvrir le tiroir piégé. Mais, encore une fois, il était déjà ouvert. Bon, la situation devenait alarmante et, il n’avait encore rien trouvé de ce qu’il était venu chercher. Mais bon, au moins, il pouvait encore réaliser sa principale mission. Il se mit alors en marche en direction de l’arrière-salle, là où Gunnar s’était rendu plus tôt.
- Carte de l'appartement:
Informations :
- Il vous reste 47 heures avant la fin du chronomètre.
- Pour le moment, vous disposez de Lanz Raikers pour vous épauler. Il sera chargé de communiquer l'avancée de l'enquête à Arès pour savoir si, oui ou non, vous avez besoin de renforts.
Règles :
- Vous avez jusqu'au Mardi 11 Juin - 23h59 pour poster.
- Libre à vous de faire un résumé, je n'en demande pas spécialement.
- Merci d'indiquer le récapitulatif de vos pouvoirs ainsi que leurs nombres d'utilisation et les paliers utilisés.
- Si vous vous faites repérer ou que le temps est écoulé, vous aurez perdu la PA et n'aurez pas de nouvelles matraques.
Objectifs :
- Trouver des indices sur la mort de l'Adjoint. (Tous les indices ne sont pas obligatoires pour avancer. Simplement, plus vous en avez, mieux c'est.) (5/5)
- Capturer l'intrus, sans le tuer. (0/1)
CENDRES
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
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On vient à peine de finir d’échanger sur les différentes informations qu’on a pu trouver à droite à gauche, en fouillant, sous le regard observateur de Lanz, qu’un bruit suspect nous interpelle. J’balance un coup de senseur de faible intensité, l’appartement est pas si grand non plus, faut pas déconner, et j’détecte une personne dans une pièce excentrée, probablement un genre de remise. J’file vers la porte de l’arrière-salle où on a trouvé le cadavre, et j’fais un signe de ‘’un’’ à Gunnar et Lanz, en levant les sourcils d’un air interrogateur. Raider met la main dans sa poche, et le capitaine fait non de la tête. Il nous regarde avec méfiance, le sous-fifre, ressort sa pogne sans un son.
L’écholocalisation confirme qu’il n’y a qu’une seule personne à pénétrer dans les appartements du défunt, et j’repense au fait que c’est généralement le coupable qui revient sur les lieux du crime. Ça paraît toujours un peu gros, mais ils peuvent rarement s’en empêcher. P’tet qu’il a peur d’avoir oublié quelque chose sur place, genre de l’argent, une bague, ou un symbole, des livres de compte, bref, tout ce qu’on trouve de rigolo pour peu qu’on fouille un peu.
Lanz est fourré dans une armoire tandis que Gunnar devient invisible et me fait signe de m’occuper de l’intrus. A vos ordres, capitaine ? D’un autre côté, à sa place, j’aurais fait pareil : le principe de la hiérarchie, c’est bien de s’en servir, après tout. Puis j’sais qu’il sera là au cas où, si y’a besoin de me filer un coup de main. A pas de loup, j’vais me planquer dans la salle de bain, en suivant attentivement la progression de notre inconnu dans les différentes pièces. Il passe devant nous sans sourciller, mais j’vois que Gunnar le suit dans le bureau, en observant attentivement ce qu’il fait.
J’sais pas si y’a eu un bruit ou un instinct qui l’a alerté, mais notre joli-cœur devient brusquement invisible, et comme j’dispose d’aucun sens surdéveloppé, j’me dis qu’il faut p’tet pas traîner davantage. Une rapide incantation me permet de me téléporter derrière lui, vu que j’sens encore sa signature magique, et j’lui fauche les jambes d’une balayette bien sentie. Sa magie saute, on se voit, et une lame d’eau est naissante autour de ses mains. Je l’absorbe avec un voile d’ombre, qui grossit et colle ses genoux et sa dextre au sol. Il tire d’un coup sec, et libère son bras avant de l’armer pour me mettre un coup de poing.
Les projectiles magiques qui volent au-dessus de ma tête, prêts à se planter dans son corps, laissent peu de doute sur l’issue s’il continue le combat, alors il lève les mains en signe de reddition. Lanz sort de son placard, observe la situation, tandis que Gunnar redevient visible, une bouteille de bourbon à la main, débouchée, et dont il fait tourner le contenu dans sa bouche. Rien qu’à voir la forme du contenant, c’est clairement pas le genre qu’on s’achète nous, donc il a dû ramasser ça dans un placard pendant son inspection. J’ai un brusque regret pour les bouteilles de pinard que j’ai ignorées, mais j’préfère me concentrer sur notre inconnu.
J’commence par lui passer les menottes. Ça servira pas à grand-chose s’il utilise la magie, mais en général, ça crée un bon rapport de force.
« Il est bon ? Que j’demande à Gunnar.
- Délicieux. Tu veux goûter ?
- Franchement, ouais. »
J’prends une bonne lampée, et j’savoure la tourbe boisée avant d’avaler, sous le regard médusé de l’intrus.
« Ah, j’allais oublier. Office Républicain. Merci de décliner votre identité et la raison de votre présence ici. »
C’est qu’on picole, on picole, et on en oublie le plus élémentaire.
« Si t’es sage, p’tet qu’on te filera du bourbon aussi, on sait jamais. »
Mais à sa place, je compterais pas trop là-dessus.
- Spoiler:
Pouvoirs :
P2 : 2/18
P3 : 1/9
P4 : 0/2
Ecocalisation : 1/2
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
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-Je ne peux pas vous communiquer mon nom... mais, je suis ici pour récupérer les biens de l'adjoint appartenant à..."
Et ça s’arrête là. Je pousse un soupir. Les gens ont la fâcheuse manie de ne pas faire ce qu’on leur propose gentiment. Dans un sens, ça m’arrange. Gâcher du bourbon pour un criminel, évidemment que ça m’aurait emmerdé, même si ça pouvait sonner comme un gros mensonge aux oreilles du type, mais c’est un peu ça un interrogatoire, c’est beaucoup de mensonges et quelques demi-vérité. Je laisse Pancrace se reposer. Il a géré totalement la capture du type. Je n’avais aucun doute là-dessus et j’ai pu admirer la fluidité de ses mouvements, assis contre le coffre qui ne possédait rien d’intéressant ; ce qui est tout de même étrange puisque le propriétaire a fait l’effort de cacher la clé dans le salon. Est-ce ces objets oblongs et lustrés que l’homme cherchait à cacher ? Peut-être. Dans tous les cas, l’individu a tout mon intérêt désormais. On tire une chaise pour lui, le genre confortable, pas qu’on veut qu’il soit à son aise, mais c’est qu’on va pas chercher dans toute la maison une assise qui conviennent à celle d’un criminel. On lui fait passer les bras derrière les dossiers et ainsi attaché par les menottes, j’ai tout loisir pour lui poser des questions. Derrière, Lanz nous regarde avec curiosité.
On commence par lui enlever son masque et sa capuche révélant un homme dans la trentaine plutôt banal. Sa tête ne me dit rien, mais ça ne veut rien dire de plus. Pancrace ne réagit pas non plus. Des petites frappes sans envergure, il y’en a des tas dans nos rues et nos campagnes. On ne va pas retenir leur gueule, on est pas assez payé pour ça. Il ne doit pas avoir beaucoup d’expériences non plus, ça s’est entendu. Faire du bruit quand on s’infiltre discrètement dans une baraque, c’est une faute professionnelle. Si encore t’es sous pression, pourquoi pas, mais on ne savait même pas qu’il était là. Si pression il y a eu, il se l’est mise tout seul. mal lui en a pris. Les erreurs, ça coûte cher.
Je viens prendre une lampée d’alcool avant de revenir me poser face à lui, m'accroupissant pour que mon regard vienne capter le sien alors qu’il a la tête tombante de défaitisme.
-Tu sais, on peut être très compréhensif. Ça nous arrive, vraiment. Mais là, on veut vraiment des réponses à nos questions. Donc tu vas compléter tes phrases par les informations que je veux. Et je veux tout savoir. Et tant qu'on aura pas ce qu'on veut, on sera pas gentil. Et tant qu'on pensera que tu nous caches des choses, on continuera de pas être gentil.
Je lui en colle une.
- Tu veux être gentil avec nous ?
Je lui en recolle une.
Il résiste.
Rien d’étonnant, on vient de commencer.
Paf.
-Je commence à avoir un creux avec cet apéritif. Qu’est ce qu’on se fait après ?
Paf.
-On pourrait aller chez Dino. ça fait longtemps.
Paf.
-Je crois que Dino est fermé, il a pris quelques jours.
-T’es sûr ?
Paf.
-C’est ce que m’a dit Tarot il y a deux jours, en tout cas.
-M’étonne pas de Tarot. Il y trouve toujours des pigeons.
Paf.
-Sinon, il y a un petit truc qui a ouvert à côté du vieux Achil. C’est mémé Germaine qui me l’a conseillé.
Paf.
-Mémé Germaine ? Elle n'a pas cané depuis le temps ?
-Toujours la forme. Tu apprendras qu’elle a enterré son troisième mari il y a un mois.
Paf. Paf.
-Pas intéressé, Gunnar.
-Je sais bien, je sais bien.
Paf.
-...le médaillon…Présentez-le au Musée du Courage…demain matin… avant neuf heures.
Paf.
C’est vraiment une fâcheuse habitude des petits voleurs et brigands du genre. A partir du moment où il bosse par des trucs secrets et des gens importants, ils se sentent obligés de vouloir en dire le moins possible avec des explications laconiques sous prétexte que s’ils sont plus clairs dans leur explication, leur commanditaire viendra leur faire la peau. Ils oublient qu’en ce moment même, ce n'est pas leur commanditaire qui est dans la pièce en train de lui coller des gnons, c’est l’Office Républicain. On se contentera pas d’explications vagues, surtout pour s’amener dans un potentiel piège, la bouche en cœur. L’erreur du gars, c’est de nous avoir dit que le rendez vous était pour neuf heures, demain matin. Cela nous laisse tout le temps nécessaire pour finir par lui faire cracher les morceaux que l’on veut entendre et pas la merde cryptique qu’il veut nous faire avaler.
On est pas satisfait, donc on continue sans montrer qu’on prend note.
Paf.
-Sinon, il y a les trucs exotiques. Genre… le Marsouin blanc…
Paf. On a un ricanement gras tous les deux. Paf.
-Quelque chose me dit que t’as faim d’autres choses, Gunnar.
Paf.
-Faut bien reposer le corps comme l’esprit.
-C’est pas faux. Mais je te laisserais y aller seul la prochaine fois.
Paf.
-À côté... dans le parc... il m'attendait là-bas…
Paf.
-On verra, on verra. Puis, faut que les conditions soient réunies.
Paf.
-Ouai. Et j’ai plus envie d’une soirée posée. Pour être en forme.
-Il vous…
Paf.
-...demandera les pièces à conviction…
-T’as pas tort. J’ai de la paperasse à finir, je me demande si je fais un saut…
Paf.
-T’es en mission spéciale, je pense que Patoche t’en voudra pas.
Paf.
-J’étais venu ici pour récupérer…
Paf.
-C’est que… C’est déjà du travail en retard…
-... les comptes de l’adjoint…
-C’est toi et ta conscience, Capitaine.
Paf.
-... Je ne sais pas trop… pourquoi…
Paf.
-Alors c’est décidé, ça attendra.
Paf.
-...il y aurait… des impayés…
-Je n’en attendais pas moins de toi.
Paf.
-Faut savoir faire les bons choix quand on est capitaine.
-La cheva… chevalière… dague…
Paf.
-Tu sais de quoi tu parles, Pancrace, n’oublie pas d’où tu viens.
Paf.
-La preuve que les bons choix sont discutables en fonction du moment.
-Ru... ssel... Light…
Paf.
-Tu remonteras, ça ne fait aucun doute…
Paf.
-... et puis, Fifi est trop habitué à ce que tu sois son chef, il est un peu alleurs…
Paf.
-Gunnar…
-Nan mais c’est vrai !
Paf.
-Je crois qu’il est mort.
Je m’arrête et je constate que Pancrace a l’air d’avoir raison. Ca commençait à devenir intéressant, il allait cracher un nom. Pourtant, j’ai pas tapé plus fort que ce qui est nécessaire. C’est que c’est important, l’emploi modéré de la force pour éviter d’arriver à ce genre de fin. Surtout quand t’as pas toutes tes réponses. J’ai l’impression d’avoir merdé et si d’habitude, ça serait surtout emmerdant pour la paperasse ; qui s’accumule rappelons le ; c’est qu’il a un témoin extérieur à l’Office Républicain. Heureusement, Pancrace fait une bonne réflexion.
-C’est bizarre. Il doit y avoir un truc magique derrière. Peut-être une malédiction.
Parfait. Je suis pas formé pour ça. Il aurait pu nous prévenir, le sagouin. On est humain, on aurait compris. Mais non, faut toujours nous diaboliser, c’est plus simple pour les idiots. Je me remémore ce qu’il a dit.
-Demain matin, du coup ?
-Ouai. J’ai pas vu de dague, par contre.
-Tiens, la voilà.
-Des trouvailles, Lanz ?
-Voilà tout ce que j’ai.
-Je pense qu’on a tout.
-Mes hommes vont s’occuper du… corps.
-Ah ! C’est bien aimable ça. On va aller se reposer, nous.
-Grosse journée demain.
-Du coup ?
-Faisons confiance à mémé Germaine.
Et ça s’arrête là. Je pousse un soupir. Les gens ont la fâcheuse manie de ne pas faire ce qu’on leur propose gentiment. Dans un sens, ça m’arrange. Gâcher du bourbon pour un criminel, évidemment que ça m’aurait emmerdé, même si ça pouvait sonner comme un gros mensonge aux oreilles du type, mais c’est un peu ça un interrogatoire, c’est beaucoup de mensonges et quelques demi-vérité. Je laisse Pancrace se reposer. Il a géré totalement la capture du type. Je n’avais aucun doute là-dessus et j’ai pu admirer la fluidité de ses mouvements, assis contre le coffre qui ne possédait rien d’intéressant ; ce qui est tout de même étrange puisque le propriétaire a fait l’effort de cacher la clé dans le salon. Est-ce ces objets oblongs et lustrés que l’homme cherchait à cacher ? Peut-être. Dans tous les cas, l’individu a tout mon intérêt désormais. On tire une chaise pour lui, le genre confortable, pas qu’on veut qu’il soit à son aise, mais c’est qu’on va pas chercher dans toute la maison une assise qui conviennent à celle d’un criminel. On lui fait passer les bras derrière les dossiers et ainsi attaché par les menottes, j’ai tout loisir pour lui poser des questions. Derrière, Lanz nous regarde avec curiosité.
On commence par lui enlever son masque et sa capuche révélant un homme dans la trentaine plutôt banal. Sa tête ne me dit rien, mais ça ne veut rien dire de plus. Pancrace ne réagit pas non plus. Des petites frappes sans envergure, il y’en a des tas dans nos rues et nos campagnes. On ne va pas retenir leur gueule, on est pas assez payé pour ça. Il ne doit pas avoir beaucoup d’expériences non plus, ça s’est entendu. Faire du bruit quand on s’infiltre discrètement dans une baraque, c’est une faute professionnelle. Si encore t’es sous pression, pourquoi pas, mais on ne savait même pas qu’il était là. Si pression il y a eu, il se l’est mise tout seul. mal lui en a pris. Les erreurs, ça coûte cher.
Je viens prendre une lampée d’alcool avant de revenir me poser face à lui, m'accroupissant pour que mon regard vienne capter le sien alors qu’il a la tête tombante de défaitisme.
-Tu sais, on peut être très compréhensif. Ça nous arrive, vraiment. Mais là, on veut vraiment des réponses à nos questions. Donc tu vas compléter tes phrases par les informations que je veux. Et je veux tout savoir. Et tant qu'on aura pas ce qu'on veut, on sera pas gentil. Et tant qu'on pensera que tu nous caches des choses, on continuera de pas être gentil.
Je lui en colle une.
- Tu veux être gentil avec nous ?
Je lui en recolle une.
Il résiste.
Rien d’étonnant, on vient de commencer.
Paf.
-Je commence à avoir un creux avec cet apéritif. Qu’est ce qu’on se fait après ?
Paf.
-On pourrait aller chez Dino. ça fait longtemps.
Paf.
-Je crois que Dino est fermé, il a pris quelques jours.
-T’es sûr ?
Paf.
-C’est ce que m’a dit Tarot il y a deux jours, en tout cas.
-M’étonne pas de Tarot. Il y trouve toujours des pigeons.
Paf.
-Sinon, il y a un petit truc qui a ouvert à côté du vieux Achil. C’est mémé Germaine qui me l’a conseillé.
Paf.
-Mémé Germaine ? Elle n'a pas cané depuis le temps ?
-Toujours la forme. Tu apprendras qu’elle a enterré son troisième mari il y a un mois.
Paf. Paf.
-Pas intéressé, Gunnar.
-Je sais bien, je sais bien.
Paf.
-...le médaillon…Présentez-le au Musée du Courage…demain matin… avant neuf heures.
Paf.
C’est vraiment une fâcheuse habitude des petits voleurs et brigands du genre. A partir du moment où il bosse par des trucs secrets et des gens importants, ils se sentent obligés de vouloir en dire le moins possible avec des explications laconiques sous prétexte que s’ils sont plus clairs dans leur explication, leur commanditaire viendra leur faire la peau. Ils oublient qu’en ce moment même, ce n'est pas leur commanditaire qui est dans la pièce en train de lui coller des gnons, c’est l’Office Républicain. On se contentera pas d’explications vagues, surtout pour s’amener dans un potentiel piège, la bouche en cœur. L’erreur du gars, c’est de nous avoir dit que le rendez vous était pour neuf heures, demain matin. Cela nous laisse tout le temps nécessaire pour finir par lui faire cracher les morceaux que l’on veut entendre et pas la merde cryptique qu’il veut nous faire avaler.
On est pas satisfait, donc on continue sans montrer qu’on prend note.
Paf.
-Sinon, il y a les trucs exotiques. Genre… le Marsouin blanc…
Paf. On a un ricanement gras tous les deux. Paf.
-Quelque chose me dit que t’as faim d’autres choses, Gunnar.
Paf.
-Faut bien reposer le corps comme l’esprit.
-C’est pas faux. Mais je te laisserais y aller seul la prochaine fois.
Paf.
-À côté... dans le parc... il m'attendait là-bas…
Paf.
-On verra, on verra. Puis, faut que les conditions soient réunies.
Paf.
-Ouai. Et j’ai plus envie d’une soirée posée. Pour être en forme.
-Il vous…
Paf.
-...demandera les pièces à conviction…
-T’as pas tort. J’ai de la paperasse à finir, je me demande si je fais un saut…
Paf.
-T’es en mission spéciale, je pense que Patoche t’en voudra pas.
Paf.
-J’étais venu ici pour récupérer…
Paf.
-C’est que… C’est déjà du travail en retard…
-... les comptes de l’adjoint…
-C’est toi et ta conscience, Capitaine.
Paf.
-... Je ne sais pas trop… pourquoi…
Paf.
-Alors c’est décidé, ça attendra.
Paf.
-...il y aurait… des impayés…
-Je n’en attendais pas moins de toi.
Paf.
-Faut savoir faire les bons choix quand on est capitaine.
-La cheva… chevalière… dague…
Paf.
-Tu sais de quoi tu parles, Pancrace, n’oublie pas d’où tu viens.
Paf.
-La preuve que les bons choix sont discutables en fonction du moment.
-Ru... ssel... Light…
Paf.
-Tu remonteras, ça ne fait aucun doute…
Paf.
-... et puis, Fifi est trop habitué à ce que tu sois son chef, il est un peu alleurs…
Paf.
-Gunnar…
-Nan mais c’est vrai !
Paf.
-Je crois qu’il est mort.
Je m’arrête et je constate que Pancrace a l’air d’avoir raison. Ca commençait à devenir intéressant, il allait cracher un nom. Pourtant, j’ai pas tapé plus fort que ce qui est nécessaire. C’est que c’est important, l’emploi modéré de la force pour éviter d’arriver à ce genre de fin. Surtout quand t’as pas toutes tes réponses. J’ai l’impression d’avoir merdé et si d’habitude, ça serait surtout emmerdant pour la paperasse ; qui s’accumule rappelons le ; c’est qu’il a un témoin extérieur à l’Office Républicain. Heureusement, Pancrace fait une bonne réflexion.
-C’est bizarre. Il doit y avoir un truc magique derrière. Peut-être une malédiction.
Parfait. Je suis pas formé pour ça. Il aurait pu nous prévenir, le sagouin. On est humain, on aurait compris. Mais non, faut toujours nous diaboliser, c’est plus simple pour les idiots. Je me remémore ce qu’il a dit.
-Demain matin, du coup ?
-Ouai. J’ai pas vu de dague, par contre.
-Tiens, la voilà.
-Des trouvailles, Lanz ?
-Voilà tout ce que j’ai.
-Je pense qu’on a tout.
-Mes hommes vont s’occuper du… corps.
-Ah ! C’est bien aimable ça. On va aller se reposer, nous.
-Grosse journée demain.
-Du coup ?
-Faisons confiance à mémé Germaine.
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Quatrième Tour
Une Mort Silencieuse
Courage, République
23 Mai de l'an 5
Maudit, l’intrus capturé par Pancrace et interrogé par Gunnar perdit la vie suite aux révélations émanant d’entre ses lèvres. Une perte fâcheuse qui, finalement, n’apportera pas grand-chose aux Officiers Républicains, si ce n'étaient les divers objets récoltés qui, pour la suite de leur aventure, pouvaient être d’une grande aide. La dague en argent, trouvée par Gunnar dans le tiroir de la chambre de l’adjoint. Le carnet de comptes ainsi que le carnet d’adresses, trouvés par Pancrace, mais aussi, la chevalière de la famille et le mystérieux médaillon dont le symbole semblait représenter une chauve-souris. Rien de bien précis pour le moment, mais les protagonistes en apprendraient certainement davantage le lendemain, en allant au rendez-vous prévu par l’adjoint du Maire, maintenant qu’ils connussent l’emplacement.
D’abord, l’intrus parla du Musée du Courage puis, ensuite, il parla d’un parc, situé à côté de ce même Musée. Certainement le lieu de rendez-vous où nos protagonistes pourraient rencontrer la personne ayant engagé l’intrus. Russel Lightborn, peut-être ? Il n’y avait que très peu de chances pour que ce soit réellement lui.
D’un pas léger, Lanz s’approcha du corps sans vie qui était assis sur la chaise, devant Gunnar. Il jeta un bref regard à Pancrace, puis au Capitaine de l’Office, puis vint placer ses doigts sur le cou de l’homme, pour mesurer son poux. Il pouvait tout aussi bien avoir ingurgitée une potion permettant de feindre la mort, dans ce cas, il fallait que quelqu’un restât ici pour le surveiller durant les trois prochaines heures.
« Je vais rester ici, on ne sait jamais. Peut-être était-il bien maudit et alors, il en a trop dit. Ou peut-être a-t-il simplement ingurgité une capsule contenant une potion pour feindre la mort. Quoi qu’il en soit, je vais demeurer ici. Quant à vous, vous savez ce qu’il vous reste à faire. Les ordres émanant du Maire sont clairs, le meurtre de l’adjoint doit rester secret encore quelque temps. Avec l’aide des Protecteurs d’Ébène, je vais faire disparaître toutes les preuves ainsi que les corps de nos hommes. Je vais donc vous abandonner ici, en considérant que je peux m’approprier la confiance que vous accorde le Maire. Je comprends d’ailleurs mieux d’où elle vient, en vous voyant travailler. » Déclara le membre des Forces Spéciale, tout en promenant son regard sur le cadavre devant lui.
Doucement, il se redressa, puis se retourna en direction des protagonistes. Il leur adressa un bref sourire, puis se mit en marche en direction de l’arrière salle, là où demeurait le corps de l’adjoint assassiné mystérieusement. S’il y avait bien une hypothèse à évincer, c’était que l’homme que venait de battre Gunnar n’était pas l’instigateur de cette assassinat.
« Capitaine Bremer. Officier Dosian. Je vous souhaite une bonne chance pour la suite de votre enquête. Il est impératif que vous retrouviez le tueur de Monsieur Hawkesworth. » Conclut-il, disparaissant dans une autre pièce. L’avenir de cette enquête n’appartenait plus qu’à nos deux valeureux fonctionnaires et à cette bouteille de Bourbon, qui allaient travailler d’arrache-pied pour retrouver l’assassin.
- - -
Le lendemain, tandis que le Soleil, astre assassin, continuait son avancée dans le magnifique ciel surplombant Courage, dégagé de toute menace d’intempéries, les Officiers se rendirent en direction du Musée du Courage. Si, à cette heure-là, il demeurait fermé, le parc le juxtaposant lui, était ouvert jour et nuit, prêt à accueillir tout potentiel citoyen voulant prendre du bon temps. En plus de cela, les Protecteurs et les Officiers ne toléraient pas la moindre présence de sans-abri dans cet Eden, ce qui faisait de ce lieu, un endroit sûr.
L’entrée du parc était sertie d’un magnifique portail noir, semblant provenir tout droit des entreprises Wessex, tant le matériau semblait être noble. À l’intérieur, on pouvait y trouver un lac relativement grand, en plein cœur de Courage, mais aussi quelques aires de jeu pour les enfants, un parcours dédié aux promenades animalières, une forêt de pins assez dense et, une magnifique statue à l’effigie de Dangshuan, Fondateur de la République. Tout ce qu’il fallait pour procurer aux citoyens, un environnement rural, leur permettant parfois de s’échapper de la pression des Grandes Villes. Non, ce n’était pas un projet d’Arès pour le coup, sinon, il y aurait une tout autre statue au cœur de cet endroit.
Les Officiers, toujours aussi efficaces, arrivèrent quelques minutes avant l’heure de rendez-vous. En effet, il n’avait pas la moindre idée d’où se situait le lieu de rencontre avec cette personne mystère. Le parc restait vaste et, de multiple lieu pouvait convenir à ce genre de rencontre. Que ce soit dans la dense forêt, autour du Lac où même dans les parcs de jeux, le choix était difficile. Quoi qu’il en soit, Gunnar et Pancrace se rendirent directement au cœur du Parc, là où était montée la statue du Fondateur.
Cette dernière semblait être taillée dans un marbre provenant certainement du Reike, tant il était magnifique. Certainement un coup d’un Maire Humaniste, trouvant cela gratifiant de faire une statue d’une telle personnalité avec du marbre Reikois. Une paire de claque, voilà ce que ça méritait.
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Doucement, une silhouette s’avançait dans le Parc, sous le ciel azur, les rayons du Soleil frappant de plein fouet sa cape aussi sombre que la nuit. Son visage n’était en rien distinguable, pourtant, il se reflétait dans une flaque d’eau, perdue au milieu d’une vaste étendue d’herbe, dont la terre l’accueillant semblait légèrement boueuse. Autour de son cou, elle semblait porter un médaillon, indistinguable, la majorité de celui-ci étant recouverte des vêtements qu’elle portait.
Rien qu’en la voyant, on pouvait facilement distinguer des formes féminines, gracieuses et élégantes. Pourtant, sa démarche affirmait tout le contraire. Ses pas étaient décousus, imprécis, comme si elle avait du mal à se coordonner dans cette marche macabre.
Délicatement, elle se baissa pour cueillir une tulipe, dont les extrémités semblaient fanées, mais dont la base était d’un violet aussi beau que des améthystes. On pouvait apercevoir quelques secondes sa main, une main aussi pâle que celle d’un cadavre. Certains symboles semblaient être gravés à même sa chair, des symboles imperceptibles, n’appartenant certainement pas au langage courant.
Elle porta la tulipe à son nez et, renifla cette douce odeur s’émanant de celle-ci. Elle semblait profiter, l’odeur enivrante envahissant ses poumons, donnant un battement dans sa poitrine qui elle, semblait éteinte. Désormais, elle attendait. Elle attendait la venue de l’Associé, engagé plus tôt.
- - -
Informations :
- Il vous reste 29 heures avant la fin du chronomètre.
- Il n'y aura pas d'interaction sur discord pour ce tour, vous êtes libre de faire comme bon vous semble, tant que vous respectez les 3 actions maximum réglementaires
Règles :
- Vous avez jusqu'au Vendredi 14 Juin - 23h59 pour poster.
- Libre à vous de faire un résumé, je n'en demande pas spécialement.
- Merci d'indiquer le récapitulatif de vos pouvoirs ainsi que leurs nombres d'utilisation et les paliers utilisés.
- Si vous vous faites repérer ou que le temps est écoulé, vous aurez perdu la PA et n'aurez pas de nouvelles matraques.
Objectifs :
- Trouver des indices sur la mort de l'Adjoint. (Tous les indices ne sont pas obligatoires pour avancer. Simplement, plus vous en avez, mieux c'est.) (5/5)
- Capturer l'intrus, sans le tuer. (1/1)
- Atteindre le point de rendez-vous. (0/1) Attention : Seul l'un d'entre vous doit entrer en contact avec la personne.
CENDRES
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
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« C’était bon, hier soir, hein ?
- Ouais, puis Mémé Germaine est toujours aussi accueillante. »
C’est une vioque qui est là depuis la nuit des temps, et dont le grand-père, selon la rumeur, a grimpé tous les échelons de la hiérarchie de l’office républicain jusqu’à devenir préfet en partant de rien. Toujours est-il qu’elle a toujours été super sympa avec les officiers qui viennent déjeuner à n’importe quelle heure, ou dîner ou faire la fête. D’autres racontars disent qu’elle en a dépucelé plus d’un, dans ses jeunes années, et même dans les moins jeunes, pour ceux qui étaient prêts à tout. En tout cas, elle est gentille, c’est pas cher, et c’est ouvert la majorité de la journée et de la nuit : tout ce qui convient parfaitement à nos horaires extensibles et décalés.
Bon, on n’a pas non plus trop fait la bamboche : on est en opération spéciale et s’il faut courir, j’préfère éviter de le faire avec le ventre trop plein. Donc on s’est retrouvé vers huit heures devant le parc, pour faire du repérage. Avec un peu de bol, la personne aura un panneau avec écrit dessus ‘’Russel Light’’ ou un truc du genre. On y croit moyen, mais comme il s’agit de criminels, y’a de bonnes chances qu’ils soient présents en avance pour s’assurer de pas tomber dans un traquenard.
Et les criminels, on a le flair pour les repérer, foi d’officier républicain.
Enfin, c’est le plan, en tout cas. Un peu léger, mais on peut pas trop faire mieux en l’état.
« Bon, Pancrace, on se sépare. Si on trouve le contact, suivant le temps restant, on essaie de contacter l’autre. Sinon, on improvise, on récupère des informations, et on tente d’appréhender le suspect ou de le suivre jusqu’à sa planque. D’accord ?
- Excellent plan, Capitaine.
- C’est pas de moi.
- Je sais, Capitaine.
- C’est de toi, hein ?
- Oui, Capitaine. »
C’était une sombre histoire d’arrestation dans les bas-quartiers y’a quelques années, mais au moins, on connaissait la tronche de la personne qu’on devait retrouver, contrairement à là. Et on était tous les deux simples officiers, mais j’avais proposé ce plan, on l’avait suivi avec un succès mitigé. Dans le sens où on avait fini par trouver notre gus, mais un peu tard, et il était avec tous ses potes, donc on avait pas mal couru, jusqu’à trouver une patrouille pour nous filer un coup de main.
Bref, le parc est immense et nous on n’est que tous les deux, le maire voulait pas qu’on informe trop de gens pour faire désordre. C’est Gunnar qui a les pièces à conviction, vu que le voleur avait l’air de dire qu’on en aurait besoin par la suite, puis à partir de là, on improvisera. De toute façon, j’vois pas bien ce qu’on peut faire d’autre, y’a peu de chances qu’il se balade habillé tout en noir avec une capuche en jetant des regards suspicieux autour de lui. On arrive à un premier embranchement.
« Je prends à gauche, tu prends à droite, propose Gunnar.
- Comme il se doit.
- Hé, pas de politique au travail.
- Ouais, ouais, il paraît. »
J’lui adresse un des pires saluts que j’ai eu l’occasion de faire au cours de ma carrière, puis j’file au pas de course. Il faut pas longtemps pour que j’me retrouve à suivre le train d’un connard en pantalon court qui court en faisant des tours, à voir son visage tout rouge, suintant de sueur, et dont la tunique un peu lâche laisse voir les gouttes qui tombent à chacun de ses pas lourds. Il pourrait pas faire ça dans la cour de son hôtel particulier, plutôt que de venir emmerder les gens qui bosse, lui ?
Reste qu’il me fait un bon alibi : on n’est pas sapé en officier républicain, évidemment, vu qu’on est en mission spéciale, et du coup je passe juste pour un second blaireau en train de courir en faisant le tour du parc. Y’a vraiment des gens qui ont trop de temps libre, mais ça me permet de regarder autour et de voir la dégaine des gens qui se promènent. J’balance un senseur magique, mais y’a rien qui sorte de l’ordinaire, puis j’repère Gunnar qui fait sa propre ronde, plus loin, à l’autre bout du parc. Au moins j’galèrerai pas à le retrouver.
Un peu plus loin, une famille tente désespérément d’empêcher deux jumeaux de manger de la terre et des insectes, pendant qu’un mendiant essaie vaguement de susciter la pitié, mais il arrive pas à cheville des parents qui s’attirent la commisération de tout le quartier. Si j’avais du temps libre et des quotas à finir, j’lui aurais contrôlé ses papiers, pour m’assurer qu’il a bien un domicile et une autorisation de la guilde, mais c’est pas trop le moment. J’note quand même de revenir un autre jour, des fois qu’il soit toujours là, pour être sûr.
Enfin, je cherche, je cherche, mais pour le moment, je trouve pas.
- Spoiler:
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Citoyen de La République
Gunnar Bremer
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Faire semblant, c’est vachement compliqué. Des mauvaises langues diraient qu’on a beaucoup d’expérience dans ce domaine, je leur répondrais simplement qu’on fait excellemment bien semblant de faire semblant. C’est ceux qui veulent se faire le plus discret qui sont les plus visibles. L’important, au final, c’est d’endormir la vigilance de ceux qui pourraient nous observer. On garantit qu’on a quelque chose à se reprocher tout en les convainquant qu’on est pas une menace. C’est une stratégie qui a fait ses preuves, surtout face à des individus retors qui savent passer à travers les combines habituelles de surveillance et de filature. Pour l’idiot de base, on s’emmerde pas autant.
Du coup, je me suis mis une capuche sur la tête, histoire de dissimuler mes traits, et je me suis enroulé dans une longue cape sombre pour dissimuler mon physique.. C’est gros. Vraiment trop. Et plutôt que de me faire griller à surveiller çà et là à la recherche d’informations, je suis un plan parfaitement construit. En arrivant, j’ai choisi d’aller à gauche, c’était pas par hasard. C’est qu’un joli brin de fille venait de passer devant nous et elle allait totalement me fournir l’alibi dont j'avais besoin. En la suivant à mi-distance, faisant ostensiblement de regarder les fleurs d’un côté, de noter un truc sur un bout de papier plus tard ou encore de réaliser quelques étirements, je me créais le personnage d’un pervers en chasse, apportant la dose d’insécurité dans ce parc si paisible. Les regards avisés de ceux qui nous attendent ne pourront jamais penser que je suis un valeureux officier républicain.
-Regarde maman, le monsieur il est bizarre.
-Ne le regarde pas ! Ne lui parle pas !
Évidemment, ça a quelques défauts qui ont tout de même la chance de renforcer le scénario mis en place. Toutes intéractions logiques dans ce genre de situation me crédibilise. Et ça m’a permis d’identifier quelques cibles potentielles, notamment un vieux monsieur à l’apparence sévère assis sur un banc et une femme à la démarche étrange, mais possédant surtout des tatouages étranges sur sa main qui ne la catégorise pas trop dans celle des femmes au foyer et que ça reste entre nous, hein. J’avis Pancrace non loin et je m’en vais le rejoindre quand je suis soudainement arrêté par une voix tonnante de baryton.
-Alors… C’est vous qui emmerdez mademoiselle ?
Je me retourne et je reconnais un officier républicain du commissariat local, justement. Aucun souvenir de son blaze, mais connu pour être un gars plutôt hargneux. Derrière, la jeune femme que je suivais me jette un regard plein de haine, entouré de quelques mères et jeunes hommes venus préter main forte. Peut-être que le personnage a un peu trop été réalisé. Le collègue a un sourire mauvais.
-Venez avec moi à l’ombre, on va te passer l’envie de te rincer l'œil dans nos parcs, crapule.
-Euh pardon mais sans façon.
Et je déguerpis, prenant à défaut l’officier républicain et les citoyens. Qu’il est bon de voir le bon peuple républicain s’unir pour s’opposer aux pervers de tous bords, mais ça sera sans mois cette fois. Evidemment, je suis plutôt un rapide et une fois dans la rue, je prends rapidement de la distance tout en me défaisant de ma capuche et de ma cape pour mieux revenir incognito dans le parc. Mon grand tour m’a ramené à côté du vieux sur son banc et je décide d’y aller en premier. Je m’assois à côté. il me lance un bref bonjour sans trop me calculer. Je toussote une fois. Deux fois. A la troisième, il me jette un regard inquisiteur. Discrètement, j’entrouvre ma tunique pour lui révéler la dague en argent.
-C’est ça que vous attendez ?
Le vieux écarquille les yeux. Je continue, ferrant ma proie.
-Le type est bien mort, baignant dans son sang. J’ai récupéré tout ce qui était demandé et j’ai laissé aucune trace. Personne ne m'a vu. Un travail rondement mené.
Le vieux blêmit et commence à regarder à droite et à gauche à la recherche peut-être d’un secours, mais l’officier républicain n’est toujours pas revenu. Je me rapproche. Il s’éloigne au bout du banc. Je grogne.
-Alors, tu l’as prends ma dague oui ou merde ?
-Mais… monsieur… je… je ne vois pas de quoi vous parlez… Ne me tuez pas ! Par pitié !
Je le jauge. Il a l’air sincère. Merde, c’est pas lui. Je lui donne une tape sur l’épaule pour le détendre ; il sursaute en poussant un gémissement.
-Je déconne, hein. Tu oublies ?
-Oui… Oui !
Je me relève après l’avoir regarder dans le blanc des yeux une seconde, le tout sans sourire. De quoi lui passer l’occasion de faire un scandale. Il comprend et alors que je m’éloigne de lui, je le vois prendre ses affaires et fuir le parc en panique. Il est quasiment neuf heures. Faut que je me dépêche. Ça tombe, on doit rencontrer un mec un peu trop à cheval sur les horaires. Je passe non loin de la femme tatouée et je décide de m’approcher. Arrivant debout à côté d’elle, je toussote une fois pour obtenir son attention, puis je grogne quelques mots en essayant de coller au timbre du gars qui a claqué la nuit dernière.
-J’ai tout ce que vous avez demandé.
J’espère que c’est la bonne cette fois.
Du coup, je me suis mis une capuche sur la tête, histoire de dissimuler mes traits, et je me suis enroulé dans une longue cape sombre pour dissimuler mon physique.. C’est gros. Vraiment trop. Et plutôt que de me faire griller à surveiller çà et là à la recherche d’informations, je suis un plan parfaitement construit. En arrivant, j’ai choisi d’aller à gauche, c’était pas par hasard. C’est qu’un joli brin de fille venait de passer devant nous et elle allait totalement me fournir l’alibi dont j'avais besoin. En la suivant à mi-distance, faisant ostensiblement de regarder les fleurs d’un côté, de noter un truc sur un bout de papier plus tard ou encore de réaliser quelques étirements, je me créais le personnage d’un pervers en chasse, apportant la dose d’insécurité dans ce parc si paisible. Les regards avisés de ceux qui nous attendent ne pourront jamais penser que je suis un valeureux officier républicain.
-Regarde maman, le monsieur il est bizarre.
-Ne le regarde pas ! Ne lui parle pas !
Évidemment, ça a quelques défauts qui ont tout de même la chance de renforcer le scénario mis en place. Toutes intéractions logiques dans ce genre de situation me crédibilise. Et ça m’a permis d’identifier quelques cibles potentielles, notamment un vieux monsieur à l’apparence sévère assis sur un banc et une femme à la démarche étrange, mais possédant surtout des tatouages étranges sur sa main qui ne la catégorise pas trop dans celle des femmes au foyer et que ça reste entre nous, hein. J’avis Pancrace non loin et je m’en vais le rejoindre quand je suis soudainement arrêté par une voix tonnante de baryton.
-Alors… C’est vous qui emmerdez mademoiselle ?
Je me retourne et je reconnais un officier républicain du commissariat local, justement. Aucun souvenir de son blaze, mais connu pour être un gars plutôt hargneux. Derrière, la jeune femme que je suivais me jette un regard plein de haine, entouré de quelques mères et jeunes hommes venus préter main forte. Peut-être que le personnage a un peu trop été réalisé. Le collègue a un sourire mauvais.
-Venez avec moi à l’ombre, on va te passer l’envie de te rincer l'œil dans nos parcs, crapule.
-Euh pardon mais sans façon.
Et je déguerpis, prenant à défaut l’officier républicain et les citoyens. Qu’il est bon de voir le bon peuple républicain s’unir pour s’opposer aux pervers de tous bords, mais ça sera sans mois cette fois. Evidemment, je suis plutôt un rapide et une fois dans la rue, je prends rapidement de la distance tout en me défaisant de ma capuche et de ma cape pour mieux revenir incognito dans le parc. Mon grand tour m’a ramené à côté du vieux sur son banc et je décide d’y aller en premier. Je m’assois à côté. il me lance un bref bonjour sans trop me calculer. Je toussote une fois. Deux fois. A la troisième, il me jette un regard inquisiteur. Discrètement, j’entrouvre ma tunique pour lui révéler la dague en argent.
-C’est ça que vous attendez ?
Le vieux écarquille les yeux. Je continue, ferrant ma proie.
-Le type est bien mort, baignant dans son sang. J’ai récupéré tout ce qui était demandé et j’ai laissé aucune trace. Personne ne m'a vu. Un travail rondement mené.
Le vieux blêmit et commence à regarder à droite et à gauche à la recherche peut-être d’un secours, mais l’officier républicain n’est toujours pas revenu. Je me rapproche. Il s’éloigne au bout du banc. Je grogne.
-Alors, tu l’as prends ma dague oui ou merde ?
-Mais… monsieur… je… je ne vois pas de quoi vous parlez… Ne me tuez pas ! Par pitié !
Je le jauge. Il a l’air sincère. Merde, c’est pas lui. Je lui donne une tape sur l’épaule pour le détendre ; il sursaute en poussant un gémissement.
-Je déconne, hein. Tu oublies ?
-Oui… Oui !
Je me relève après l’avoir regarder dans le blanc des yeux une seconde, le tout sans sourire. De quoi lui passer l’occasion de faire un scandale. Il comprend et alors que je m’éloigne de lui, je le vois prendre ses affaires et fuir le parc en panique. Il est quasiment neuf heures. Faut que je me dépêche. Ça tombe, on doit rencontrer un mec un peu trop à cheval sur les horaires. Je passe non loin de la femme tatouée et je décide de m’approcher. Arrivant debout à côté d’elle, je toussote une fois pour obtenir son attention, puis je grogne quelques mots en essayant de coller au timbre du gars qui a claqué la nuit dernière.
-J’ai tout ce que vous avez demandé.
J’espère que c’est la bonne cette fois.
Maire de Courage
Arès Wessex
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Info personnage
Race: Humain - Elfe
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal-Mauvais
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Cinquième Tour
Une Mort Silencieuse
Courage, République
23 Mai de l'an 5
Une voix masculine retentit faiblement dans le parc, au milieu d’un vaste étendu d’herbe. Néanmoins, les paroles du Capitaine résonnèrent dans l’esprit fragile de la femme, se tenant debout, là, le regard rivé sur une flaque d’eau, dans laquelle se reflétait son doux visage. Elle huma une dernière fois le délicat parfum de cette tulipe, qu’elle tenait soigneusement dans ses mains décharnées, pleines de symboles, avant de la reposer au sol, doucement. En se redressant, la silhouette encapuchonnée se retourna, avec grand mal, signe d’un manque de coordination alarmant dans ses mouvements. Face au capitaine, elle se redressa, laissant presque son visage se faire voir. Une chevelure cendrée se faisait presque voir, mais il était purement impossible de discerner les traits de son visage. Au-dessus du médaillon, alors que sa peau était à découvert, prônait une mystérieuse pierre, qui brillait au même rythme que les battements de cœur de la mystérieuse femme.
Elle prit quelques secondes pour non seulement, assimiler les paroles de son vis-à-vis, qui semblait avoir quelque chose pour elle, mais aussi pour dévisager celui-ci. Elle n’avait pas la moindre idée de ce à quoi était censé ressembler l’homme qui avait été engagé. Un manque de connaissance qu’elle s’empressait donc de corriger. Elle le jaugeait presque du regard, c’en était terrifiant.
Ce n’est qu’après quelques secondes sans rien dire, sans rien faire, que la femme se décida à bouger. Elle s’approcha légèrement, brisant une distance bien trop grande. Elle n’était désormais plus qu’à trois pas de son vis-à-vis. Elle savait cependant, ne pas prendre le moindre risque. Dans un bruissement presque délicat, accompagné du chant des quelques oiseaux les entourant, la femme leva le bras, brisant une fois de plus, la distance qui la séparait de Gunnar. Cette fois-ci, elle n’était plus qu’à un pas, physiquement, de son vis-à-vis. Elle semblait se concentrer, se focaliser sur un objet. Soudain, de la poche de Gunnar, jaillirent quelques filaments écarlates, se dirigeant directement dans les extrémités de la mystérieuse femme. Les symboles dessinés alors sur sa main s’illuminèrent, en un rouge presque sanguin.
« Suivez-moi. » Fit-elle, d’une voix énigmatique et, très douce. Trop douce.
Difficilement, elle se retourna, puis, de la même manière dont elle fut venue, elle se mit en marche. Une démarche décousue, macabre, accompagnait une grâce imperceptible. L’herbe, sous chacun de ses pas, dansaient en harmonie avec son aura. Ainsi, elle conduisit Gunnar, pensant qu’il était un Associé, dans le dédale naturel qui composait cet immense parc, juxtaposant fièrement avec le Musée du Courage, ouvert depuis à peine un mois. Heureusement pour le Capitaine, elle ne passa pas devant l’Officier récemment croisé, non. Elle marchait dans l’herbe, loin des chemins habituels, bondés de passants et de visiteurs. Comme quoi, les monuments totalitaires peuvent parfois attirer du monde, se disait-elle.
Ce n’était qu’après quelques minutes qu’enfin, ils quittèrent le parc, à l’opposé de l’entrée donnant sur le Musée. Non, cette sortie menait directement sur l’un des ports de Courage, là où les nobles aimaient entreposer leurs barques. Sa démarche semblait petit-à-petit se corriger, devenant de plus en plus humaine, tandis que leurs pas claquaient une fois sur deux dans quelques flaques, laissés là par les violentes vagues frappant de plein fouet les rebords.
Pancrace, lui, se contentait de simplement suivre son ami et Capitaine, il les suivait de loin, s’assurant de ne pas se faire surprendre par leur cible. Même si elle ne paraissait pas vive, il fallait toujours se méfier d’elle.
Après quelques nouvelles minutes à déambuler sur le port marchant, devant diverses boutiques, les protagonistes arrivèrent devant une artère, une ruelle sombre entre deux boutiques, semblant inhabitée. La femme jeta un bref regard à Gunnar, qui la suivait de près, puis elle s’y enfonça. Après quelques pas, ils arrivèrent dans une espèce de place en cercle, accueillant de nouvelles boutiques. La femme se dirigea vers l’une d’entre elles, gardée par un Drakyn, bien plus grand qu’elle. À la simple vue de l’étrange pierre trônant fièrement au cœur de la poitrine de la femme, le garde se décala de quelques pas, tout en s’inclinant et en ouvrant la porte. Elle est de retour, pensa-t-il.
Ainsi, elle pénétra dans l’étrange établissement, en compagnie de Gunnar, qu’elle pensait être l’Associé. À la vue du Capitaine de l’Office se profilait une immense Taverne, accueillant bon nombre de visages qui pouvaient lui être familiers. Bon nombre d’entre eux étaient des criminels, tous fichés dans les grands dossiers de l’Office Républicaine. Des criminels mystérieusement remis en liberté, avant l’accession au pouvoir de la ville par Arès Wessex.
Qu’importaient tout cela, ensemble, ils continuèrent d’avancer, Gunnar suivant toujours de près cette femme, depuis leur rencontre au parc. Dorénavant, sa démarche était plus naturelle, mais il était visible qu’elle avait bien grand mal à marcher normalement. Elle conduisit alors le Capitaine vers une énième porte, semblant bien plus épaisse et faite d’un métal solide. Devant celle-ci, la femme brandit son médaillon, sur lequel était détaillable les traits d’une chauve-souris, au clair de lune. Après quelques secondes, les cliquetis d’un mécanisme magique retentir dans l’intégralité de la salle principale de la taverne, puis la porte s’ouvrit. Devant les protagonistes se dessinaient des escaliers, faits de pierres brisées. Alors, ils avancèrent, la porte ne se refermant pas directement.
Directement, ils arrivèrent dans les bas-fonds de la ville, après avoir franchi une nouvelle porte, du même type que celle plus haut. Ils déambulèrent ainsi quelques minutes, avant d’arriver devant une modeste maison. Ils entrèrent et, une grande salle se profilaient devant eux, une salle vide avec au bout, un seul et unique trône, délabré bien entendu. La femme alla se positionner dessus, laissant Gunnar prendre place face à elle. Un claquement de doigt, puis plusieurs hommes lourdement armés entrèrent dans la pièce. Elle prit soin de retirer sa capuche, dévoilant ainsi les traits de son visage si particuliers, dont la pâleur semblait surnaturelle. Des magnifiques prunelles cendrées, qui glissèrent directement sur les yeux de Gunnar.
« Ne vous en faites pas, ils ne sont pas là pour vous faire du mal, simplement pour s’assurer que... vous n’ayez pas l’audace de vous en prendre à la Marraine. » Expliqua cette femme, tout en sortant de sa cape, une bourse remplie de pièces d’or. Elle la déposa alors sur l’accoudoirs, puis la couvrit avec sa main décharnée.
« Allons, sortez donc ce que vous étiez censé me présenter, un à un et, je veux savoir d'où ils viennent. Je sais que vous avez son médaillon, celui de l’adjoint, j’ai ressenti l’odeur de son sang. J’imagine donc sans le moindre mal que vous détenez le reste, n’est-ce pas ? » Termina Eleanor Lightborn, détaillant une nouvelle fois du regard son interlocuteur.
- - -
Informations :
- Il vous reste 28 heures et vingt minutes avant la fin du chronomètre.
- Il n'y aura pas d'interaction sur discord pour ce tour, vous êtes libre de faire comme bon vous semble, tant que vous respectez les 3 actions maximum réglementaires
Règles :
- Vous avez jusqu'au Mercredi 19 Juin - 23h59 pour poster.
- Libre à vous de faire un résumé, je n'en demande pas spécialement.
- Merci d'indiquer le récapitulatif de vos pouvoirs ainsi que leurs nombres d'utilisation et les paliers utilisés.
- Si vous vous faites repérer ou que le temps est écoulé, vous aurez perdu la PA et n'aurez pas de nouvelles matraques.
Objectifs :
- Trouver des indices sur la mort de l'Adjoint. (Tous les indices ne sont pas obligatoires pour avancer. Simplement, plus vous en avez, mieux c'est.) (5/5)
- Capturer l'intrus, sans le tuer. (1/1)
- Atteindre le point de rendez-vous. (1/1) Attention : Seul l'un d'entre vous doit entrer en contact avec la personne.
Pancrace : Passer le Drakyn et rejoindre Gunnar. (0/1) Attention : Tu as cinq minutes inrp entre le moment où la porte s'ouvre et se referme.
Gunnar : Donner les objets à la Marraine. (0/5)
Essayer de savoir qui a engagé le personnage que tu incarnes. (0/1)
CENDRES
Eleanor Lightborn
Race : Vampire
Sexe : Femme
Âge : 37 ans
Métier : La Marraine
Taille & poids : 1m67 / 55 kg
Alignement : Loyal Neutre
Faction : République
Rang : B - Noble
Religion : Athée
Avatar : Pinterest
Pouvoirs et objets
Pouvoirs :
Magie de l'Eau, cosmétique Sang : P2
Agilité et Précision augmentées : P2
Super-vitesse : P1
Régénération : P2
Senseur Magique : P1
Objets :
Une épée en acier renforcé.
Médaillon de la Mafia.
Arc elfique.
Carquois de flèches elfiques.
Carnet de dessin.
Magie de l'Eau, cosmétique Sang : P2
Agilité et Précision augmentées : P2
Super-vitesse : P1
Régénération : P2
Senseur Magique : P1
Objets :
Une épée en acier renforcé.
Médaillon de la Mafia.
Arc elfique.
Carquois de flèches elfiques.
Carnet de dessin.
Description physique et mentale
Description Physique :
Eleanor Lightborn est une personne de taille normale, entrant parfaitement dans la moyenne des femmes républicaines. Elle n’en a pas forcément l’air au premier coup d’œil, tant sa peau semble douce et délicate et, son teint pâle, mais la fille des Lightborn est une femme extrêmement autoritaire. La plupart du temps, la vampire porte de longues robes de couleur sombre, souvent noires, recouvrant toute la hauteur de son corps, même si elle aime laisser une partie de son cou, voire de son décolleté, dégagée. Elle porte toujours un ras-le-cou en dentelle noire, sur lequel est bien souvent pendu un médaillon arborant le symbole de la Mafia. Entre sa poitrine, légèrement plus haut, semble être implantée une pierre de rathonite à même sa chair. Lorsqu’elle doit sortir sous les rayons de l’astre assassin, Eleanor recouvre l’intégralité de son corps d’une longue cape noire, ne laissant pas le moindre morceau de sa chair dépasser, par risque de finir brûlée.
La plus grande particularité physique d’Eleanor ne réside pas seulement en cette pierre de rathonite implantée dans sa poitrine, mais aussi en ses mains et ses pieds. Sur ses extrémités sont directement gravés des symboles, n’appartenant pas au langage courant et, des lambeaux de chair semblent être manquants, donnant à la vampire une allure de cadavre ambulant, symbole de la mort à laquelle elle a échappé de justesse quelques années plus tôt. Il est tout aussi difficile pour elle d’utiliser correctement ses mains, que de marcher de façon normale, comme une humaine, accentuant son aspect surnaturel. La pâleur de ses mains s’étend d’ailleurs sur tout le reste de son corps, sauf autour de cette fameuse pierre de rathonite. Ici, la peau y était normale, presque trop.
Cependant, son visage semble être parfaitement naturel et humain, rendant le tableau de sa silhouette encore plus horrifique. Ses yeux habituellement cendrés deviennent d’un rouge aussi profond que le sang qui coule dans ses veines, lorsque son instinct de chasseuse nocturne s’éveille. Son visage semble doux et délicat, lui permettant de cacher davantage son jeu. Elle possède une longue chevelure cendrée, elle aussi, descendant en cascade le long de son dos et, légèrement ondulée, la rendant beaucoup plus agréable à l’œil. En outre, elle a tout pour être une femme redoutable : séduisante et paraissant faible, pourtant, elle en était tout le contraire.
Description Mentale :
Eleanor est une femme tout aussi innocente que redoutable. Depuis sa plus tendre enfance, elle aime et veille à ce que tout ce qui l’entoure soit en ordre. Dès qu’elle met son nez dans quelque chose, cela devient ordonné. Ordre, toujours l’ordre, c’est une obsession chez elle et, c’est d’ailleurs elle qui a permis à la Mafia d’être une organisation aussi ordonnée et coordonnée. Avant son arrivée dans l’organisation, c’était un foutoir pas possible. Sa vie ne tourne qu’autour de ce mot. Avec la Lightborn, rien n’est jamais laissé au hasard, chacune de ses paroles est minutieusement réfléchie et calculée, comme si elle savait quoi répondre avant même que son interlocuteur ne termine sa phrase.
En dehors de ce trouble obsessionnel, la fille Lightborn garde quelques-unes de ses caractéristiques humaines. Déjà, tout comme son apparence, elle peut se montrer assez douce et manipulable, même si avec ses sous-fifres, elle est autoritaire. C’est d’ailleurs bien pour cela qu’elle ne gouverne que partiellement la Mafia, ce n’est qu’une illusion que son père lui offre, lui permettant de maintenir son pouvoir sur elle. Alors, est-elle véritablement manipulable, ou, simplement loyale envers sa famille ? Eh bien, cela, personne ne le saura certainement jamais, étant donné que sa seule véritable interaction sociale a fini en drame.
Outre tout cela, lorsque ses plans sont dérangés ou que l’un des membres de sa famille est en danger, l’instinct bestial de la belle prend le dessus sur sa raison, sur son humanité, faisant elle une redoutable menace pour quiconque l’offusque. C’est comme si les traumatismes du passé remontaient et, si c’était une toute autre personne qui prenait le contrôle de son corps. Enfin, mieux vaut ne pas la contrarier, si on ne veut pas passer un sale quart d’heure. Cependant, elle réfléchit toujours avant de tuer une cible, sauf lorsque la faim se fait ressentir. Elle reste humaine, après tout, même avec son petit défaut racial.
Eleanor Lightborn est une personne de taille normale, entrant parfaitement dans la moyenne des femmes républicaines. Elle n’en a pas forcément l’air au premier coup d’œil, tant sa peau semble douce et délicate et, son teint pâle, mais la fille des Lightborn est une femme extrêmement autoritaire. La plupart du temps, la vampire porte de longues robes de couleur sombre, souvent noires, recouvrant toute la hauteur de son corps, même si elle aime laisser une partie de son cou, voire de son décolleté, dégagée. Elle porte toujours un ras-le-cou en dentelle noire, sur lequel est bien souvent pendu un médaillon arborant le symbole de la Mafia. Entre sa poitrine, légèrement plus haut, semble être implantée une pierre de rathonite à même sa chair. Lorsqu’elle doit sortir sous les rayons de l’astre assassin, Eleanor recouvre l’intégralité de son corps d’une longue cape noire, ne laissant pas le moindre morceau de sa chair dépasser, par risque de finir brûlée.
La plus grande particularité physique d’Eleanor ne réside pas seulement en cette pierre de rathonite implantée dans sa poitrine, mais aussi en ses mains et ses pieds. Sur ses extrémités sont directement gravés des symboles, n’appartenant pas au langage courant et, des lambeaux de chair semblent être manquants, donnant à la vampire une allure de cadavre ambulant, symbole de la mort à laquelle elle a échappé de justesse quelques années plus tôt. Il est tout aussi difficile pour elle d’utiliser correctement ses mains, que de marcher de façon normale, comme une humaine, accentuant son aspect surnaturel. La pâleur de ses mains s’étend d’ailleurs sur tout le reste de son corps, sauf autour de cette fameuse pierre de rathonite. Ici, la peau y était normale, presque trop.
Cependant, son visage semble être parfaitement naturel et humain, rendant le tableau de sa silhouette encore plus horrifique. Ses yeux habituellement cendrés deviennent d’un rouge aussi profond que le sang qui coule dans ses veines, lorsque son instinct de chasseuse nocturne s’éveille. Son visage semble doux et délicat, lui permettant de cacher davantage son jeu. Elle possède une longue chevelure cendrée, elle aussi, descendant en cascade le long de son dos et, légèrement ondulée, la rendant beaucoup plus agréable à l’œil. En outre, elle a tout pour être une femme redoutable : séduisante et paraissant faible, pourtant, elle en était tout le contraire.
Description Mentale :
Eleanor est une femme tout aussi innocente que redoutable. Depuis sa plus tendre enfance, elle aime et veille à ce que tout ce qui l’entoure soit en ordre. Dès qu’elle met son nez dans quelque chose, cela devient ordonné. Ordre, toujours l’ordre, c’est une obsession chez elle et, c’est d’ailleurs elle qui a permis à la Mafia d’être une organisation aussi ordonnée et coordonnée. Avant son arrivée dans l’organisation, c’était un foutoir pas possible. Sa vie ne tourne qu’autour de ce mot. Avec la Lightborn, rien n’est jamais laissé au hasard, chacune de ses paroles est minutieusement réfléchie et calculée, comme si elle savait quoi répondre avant même que son interlocuteur ne termine sa phrase.
En dehors de ce trouble obsessionnel, la fille Lightborn garde quelques-unes de ses caractéristiques humaines. Déjà, tout comme son apparence, elle peut se montrer assez douce et manipulable, même si avec ses sous-fifres, elle est autoritaire. C’est d’ailleurs bien pour cela qu’elle ne gouverne que partiellement la Mafia, ce n’est qu’une illusion que son père lui offre, lui permettant de maintenir son pouvoir sur elle. Alors, est-elle véritablement manipulable, ou, simplement loyale envers sa famille ? Eh bien, cela, personne ne le saura certainement jamais, étant donné que sa seule véritable interaction sociale a fini en drame.
Outre tout cela, lorsque ses plans sont dérangés ou que l’un des membres de sa famille est en danger, l’instinct bestial de la belle prend le dessus sur sa raison, sur son humanité, faisant elle une redoutable menace pour quiconque l’offusque. C’est comme si les traumatismes du passé remontaient et, si c’était une toute autre personne qui prenait le contrôle de son corps. Enfin, mieux vaut ne pas la contrarier, si on ne veut pas passer un sale quart d’heure. Cependant, elle réfléchit toujours avant de tuer une cible, sauf lorsque la faim se fait ressentir. Elle reste humaine, après tout, même avec son petit défaut racial.
Histoire
Eleanor Lightborn naquit en l’an -32 dans la prestigieuse ville portuaire de Courage, sous un ciel menaçant de tomber sur la tête de ses parents, Russel et Priscilla Lightborn, une riche famille ancrée dans la noblesse Républicaine depuis des générations. Malgré ce ciel aussi sombre que les ténèbres des souterrains de la ville, un simple rayon solaire parvint à se frayer un chemin entre les nuages opaques et froissés, venant doucement caresser la délicate peau de la nouvelle née. Instantanément, ses parents virent en elle un symbole de l’éclat de la famille, l’enfant sur lequel il fallait tout miser pour qu’enfin, le rêve de Gabriel premier du nom se réalisât enfin : Faire des Lightborn l’une des Grandes Familles de la République. Un titre prestigieux auxquels peu de familles avaient droit.
Durant toute son enfance, la jeune Eleanor grandit dans le vaste domaine familial, situé non loin de la cité de Courage, dans un petit village portant le nom de Montclair-en-brume. Elle ne connut pas le plaisir de se rendre à l’école chaque matin et, de partager ses journées avec d’autres enfants de son âge. De ce fait, elle fut atteinte d’une timidité maladive dès son plus jeune âge, même ses frères qu’elle ne voyait que très peu souvent l’intimidait. En effet, les autres membres de sa lignée avaient droit à l’éducation normale et donc, vivaient dans les appartements familiaux au cœur de la grande ville. Ainsi, durant toute son enfance jusqu’à l’adolescence, Eleanor se réfugia dans les enseignements de sa mère, s’apparentant tant bien que mal à de grandes études, mais aussi dans le dessin. Enfant, elle passait la plupart de son temps libre dans les jardins, à dessiner tout ce qu’elle voyait, que ce soit la faune et la flore ou même les vêtements des différentes femmes venant rendre visite à sa mère.
Durant son adolescence, Eleanor montrait un certain intérêt pour la mode, ce qui la reliait parfaitement avec les activités et les entreprises Lightborn réparties aux quatre coins du Sekai, spécialisées dans les vêtements et la mode. Elle fut même la conceptrice d’un certain mouvement vestimentaire survenu à Courage durant quelques mois. Mais, la principale activité de cette famille ne résidait pas seulement là-dedans, fort heureusement. Sa mère reconnut bien tôt ses talents et lui proposa même de participer à certains congrès, ce qui lui permettait de sortir de cette forteresse en ivoire dans laquelle elle eut grandi. Enfin, cette histoire était bien belle, mais jamais Eleanor ne parvint à s’adapter à une vie en société et ce, jusqu’à ses 29 ans, jusqu’à ce que ses parents prissent une décision radicale, tant cette privation semblait être un véritable regret pour eux.
Effectivement, alors qu’elle s’approchait dangereusement du cap de la trentaine, Russel et Priscilla envoyèrent leur fille en croisière, ayant conclu un pacte avec Nuvian Wessex. Ce dernier devait tout faire pour garantir la sécurité de leur fille durant son voyage en direction du Reike et, en échange, les Lightborn finançaient la future campagne pour les Présidentiels de l’elfe au sang pur. C’était ainsi qu’Eleanor embarqua sur le Splendor Oceanicus, dirigé par Arès Blaiddyd, bâtard Wessex et fils caché de Nuvian. Elle se lia d’amitié avec le commandant de la flotte de Wessex Maritime, voire plus, avant qu’une épouvantable tragédie n’arrivât. En quelques instants, la fille des Lightborn, héritière de toute leur richesse et surtout, élue qui fera de cette famille l’une des Sept, disparut en mer, suite à une épouvantable explosion, ayant eu lieu sur le Navire sur lequel elle se trouvait.
Durant toute son enfance, la jeune Eleanor grandit dans le vaste domaine familial, situé non loin de la cité de Courage, dans un petit village portant le nom de Montclair-en-brume. Elle ne connut pas le plaisir de se rendre à l’école chaque matin et, de partager ses journées avec d’autres enfants de son âge. De ce fait, elle fut atteinte d’une timidité maladive dès son plus jeune âge, même ses frères qu’elle ne voyait que très peu souvent l’intimidait. En effet, les autres membres de sa lignée avaient droit à l’éducation normale et donc, vivaient dans les appartements familiaux au cœur de la grande ville. Ainsi, durant toute son enfance jusqu’à l’adolescence, Eleanor se réfugia dans les enseignements de sa mère, s’apparentant tant bien que mal à de grandes études, mais aussi dans le dessin. Enfant, elle passait la plupart de son temps libre dans les jardins, à dessiner tout ce qu’elle voyait, que ce soit la faune et la flore ou même les vêtements des différentes femmes venant rendre visite à sa mère.
Durant son adolescence, Eleanor montrait un certain intérêt pour la mode, ce qui la reliait parfaitement avec les activités et les entreprises Lightborn réparties aux quatre coins du Sekai, spécialisées dans les vêtements et la mode. Elle fut même la conceptrice d’un certain mouvement vestimentaire survenu à Courage durant quelques mois. Mais, la principale activité de cette famille ne résidait pas seulement là-dedans, fort heureusement. Sa mère reconnut bien tôt ses talents et lui proposa même de participer à certains congrès, ce qui lui permettait de sortir de cette forteresse en ivoire dans laquelle elle eut grandi. Enfin, cette histoire était bien belle, mais jamais Eleanor ne parvint à s’adapter à une vie en société et ce, jusqu’à ses 29 ans, jusqu’à ce que ses parents prissent une décision radicale, tant cette privation semblait être un véritable regret pour eux.
Effectivement, alors qu’elle s’approchait dangereusement du cap de la trentaine, Russel et Priscilla envoyèrent leur fille en croisière, ayant conclu un pacte avec Nuvian Wessex. Ce dernier devait tout faire pour garantir la sécurité de leur fille durant son voyage en direction du Reike et, en échange, les Lightborn finançaient la future campagne pour les Présidentiels de l’elfe au sang pur. C’était ainsi qu’Eleanor embarqua sur le Splendor Oceanicus, dirigé par Arès Blaiddyd, bâtard Wessex et fils caché de Nuvian. Elle se lia d’amitié avec le commandant de la flotte de Wessex Maritime, voire plus, avant qu’une épouvantable tragédie n’arrivât. En quelques instants, la fille des Lightborn, héritière de toute leur richesse et surtout, élue qui fera de cette famille l’une des Sept, disparut en mer, suite à une épouvantable explosion, ayant eu lieu sur le Navire sur lequel elle se trouvait.
Citoyen de La République
Pancrace Dosian
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Y’a des moments où je regrette de pas avoir pris invisibilité avec mon compte personnel de formation, plutôt que métamorphose. C’est sûr que si les rôles avaient été inversés, Gunnar aurait pu se glisser avec nous par l’ouverture de la porte, ou j’aurais trouvé un truc pour lui faciliter le passage. Là, avec les besoins de la filature, je sais pas ce qu’il y a derrière la porte, donc impossible de m’y téléporter, et j’sens sa présence qui s’éloigne petit à petit, avec celle de son accompagnatrice, bardée de magies en tout genre et qui suinte de partout.
Reste que mon premier écueil, c’est le drakyn planté devant la porte, avec la mine désagréable de celui qui s’est cogné le petit orteil en se levant ce matin.
J’suis pas sûr de pouvoir compter sur n’importe quelle apparence pour rentrer, et c’est clairement un endroit où faut être invité. J’fais l’inventaire de mes possibilités dans le temps imparti. La première, c’est de lui casser la gueule et de rentrer comme si c’était chez moi. Ça a peu de chances de marcher, pour la simple et bonne raison qu’on me laisserait pas venir en force. Ça exclut de facto la descente d’officiers même si j’arrive à attraper une patrouille et les faire intervenir. En plus, il s’est écarté pour la nana, rien ne dit que c’est possible de se radiner différemment.
A l’abri d’un renfoncement, j’me concentre pour projeter ma forme astrale de l’autre côté de la porte et jeter un coup d’oeil. Pas grave si on voit mon apparence brièvement, ça me suffit pour reconnaître quelques têtes connues qui ont fait des trajets rapides dans les cellules du commissariat. La majorité me semblait être au trou, mais faut croire que la justice est encore plus laxiste que j’pensais. C’est sûrement à rapprocher de ce mystérieux incendie dans la salle des archives, qui a cramé tout un tas de preuves et de témoignages. De là à dire que y’a des coïncidences troublantes, il y a un pas que j’franchirai pas pasque chacun a droit à sa part de mystère et son jardin secret.
Par contre, au gnouf, j’sais que y’a Tarif, le grand pote de Péages, un criminel qu’a percé en faisant du grand brigandage avant de s’acheter une pureté judiciaire en investissant dans tout un tas d’affaires plus ou moins troubles de Courage. Et j’le sais pasque c’est moi qui viens de l’y coller y’a même pas trois jours. Il m’a demandé quand est-ce qu’il sortait, la dernière fois que j’suis passé le voir, donc j’me dis que ça peut être l’occasion. Puis si y’a Péages, y’a pas de raison que son ami de toujours le rejoigne pas.
T’façon, j’suis plus ou moins à cours d’idée, donc c’est soit ça, soit j’dézingue tout le monde pour rentrer. Ça faciliterait pas de tirer les vers du nez de l’autre que Gunnar piste, mais au pire, on laissera les Limiers être convaincants. Avec la distance temporelle, j’ai pas un frisson, ce coup-ci, mais quand même une moue de dégoût qui devient un rictus moqueur et hargneux quand j’me métamorphose pour ressembler à Tarif.
L’est considérablement moins beau que moi, même avec quinze berges de plus, mais c’est pas l’important. Le drakyn me fixe, sait pas trop s’il doit me laisser passer ou pas.
« J’viens voir Péages.
- Qui ?
- M’a donné rendez-vous, l’est à l’intérieur. »
J’mange plus de la moitié des syllabes, sans même le faire exprès. C’est que Tarif, en dehors de taxer les gens, il lui manque aussi la moitié des chicots, pasqu’il a pris tarif, justement. Y’a une double blague dans le surnom, et quand on a une gueule pareille, faut avoir le sens de l’humour, ou alors beaucoup d’argent et peu de miroirs. Lui, heureusement, c’est la première. Comme ça, on rigole un peu, parfois, surtout quand il nous insulte avec une créativité qu’on peut qu’envier.
On sait faire preuve d’auto-dérision, après tout. Et ensuite, on lui fout un coup de matraque dans la tronche pour lui apprendre à mieux cibler ses bons mots.
Le drakyn entrouvre la porte, avise Péages. Puis il hoche la tête, me fait signe de passer et referme aussi sec derrière moi, pour surveiller à nouveau la rue et l’absence totale de passage. Niveau commerces, c’est pas terrible, mais j’suppose que c’est pas le but non plus. L’emmerde, c’est que j’ai pas envie de tailler le bout de gras avec Péages tout de suite. Donc j’rentre en grimaçant, et j’fais un signe des mains pour dire que j’le rejoins plus tard.
C’est que bon, j’ai beau avoir fait sept ans d’études et réfléchir vite, m’a quand même fallu du temps pour passer, et Nanar, lui, il a continué à avancer avec l’inconnue du bois-joli, alors faudrait quand même que j’continue d’assurer la filature et que j’m’assure qu’il arrive pas une bricole. Enfin, il saurait se sortir de toutes les situations : son agilité n’est plus à prouver, après tout.
- Spoiler:
- Pouvoirs :
P2 : 5/18
P3 : 1/9
P4 : 0/2
Echolocalisation : 1/2
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Je glisse d’abord un regard sur les loubards qui ont fait leur apparition, aussi joyeux que des portes de prison derrière lesquelles ils ont peut-être fait un tour dernièrement. Je suis plus vraiment dupe. Si l’affaire sentait la sale odeur de merde de la truanderie au moment où l’on a choppé l’autre voleur, j’ai senti rapidement qu’on était clairement pas du bon côté de la loi en passant au milieu des criminels notoires. J’ai reconnu certaines têtes dont certaines que j'avais avoiné pour faire cracher des complices. J’ai évidemment tourner la tête au bon moment pour éviter qu’on me repère et même si les gars du coin savent se tenir, j’ai été la cible de suffisamment de regards que je serais méconnaissable si ça avait été des flèches. Et on peut le dire, ce ne sont pas des flèches. Pas mal ce rade pour faire un descente avec les copains de l’Office, j'aurais pas perdu ma journée. Je suis déjà impatient de les piéger et de les ramener à leur place.
Mais pour ça, faut encore que je sorte d’ici vivant même si, pour le coup, j’ai quelques tours dans mon sac. Je fais quand même profil bas, me concentrant sur mon vis à vis. La Marraine. Ça aussi, ça sent l’organisation criminelle, voire complotiste. Toujours se faire appeler par des surnoms ronflants pour se donner un genre mystérieux alors que ça n’intéresse qu’eux. Ils pourraient s’appeler “numéro un” et ainsi de suite, entre eux, ça serait pareil. Mais non, ça flatte leur égo. C’est comme les reines et les princesses de l’Assemblée. Ça ne les a pas empêchés de foirer leur grand plan.
-Mon audace ne sert que nos intérêts.
Une phrase qui ne veut rien dire, on se l’avoue, mais c’est issu du premier enseignement que j’ai tiré : le type que j’ai remplacé devait faire partie de l’organisation. Je pensais que c’était juste un pauvre gars qu’on avait récupéré dans le ruisseau pour lui filer la mission de sa vie avant de le poignarder une fois le boulot fait et balancer dans la mer pour effacer les traces. S’emmerder à l’amener dans dans les bas fonds, pire un lieu assurément secret avec du petit personnel très porté sur les objets tranchants, piquants et contondants, c’est beaucoup pour un pécore qu’on pourrait détrousser sans vergogne, c’est pas les connards de la taverne qui diraient le contraire. Par ce biais, j’essaie de me donner une crédibilité de gars dans l’histoire. En espérant que ça marche.
Le deuxième enseignement, c’est que la donzelle n’est pas humaine. C’est qu’elle était bien bizarre depuis que je suis venu à elle, faut se le dire. Et je l’ai suffisamment reluqué pendant que je la suivais pour me confirmer cette idée. Le fait de révéler ces traits ne laissent plus de trace au doute. Une liche, une vampire ; je suis pas expert, mais un truc en rapport avec la mort qui pue. J’aime pas trop les trucs bizarres comme eux. J’aime surtout les humains, je dois dire. pas que je suis raciste, hein, mais c’est surtout que les races non-humaines sont suffisamment mystérieuses pour qu’on s’imagine des tas de trucs, surtout d’être capables de vous tuer d’un regard. Et je tiens à ma vie, donc moins j’en vois, mieux je me porte. Aussi, elle m’a l’air d’avoir eu une certaine éducation. Dans son attitude, elle fait la précieuse. Une fille de la bourgeoisie ou au-dessus. Des suppositions qui me hurlent de faire gaffe. Alors, je m'exécute assez platement.
Puisqu’on cause du médaillon, je le sors en premier que j’exhibe bien en évidence, surtout le symbole, face à la greluche pour qu’elle le voit de là où elle est. Quelle idée de vouloir se mettre sur un trône pour s’éloigner de la plèbe, bien des mentalités de bourgeois, ça, c’est sûr. Un jour, on leur coupera la tête et on partagera les richesses pour le petit peuple méritant. Mais ça attendra.
-Il était dans un tiroir piégé, dans le bureau. Pas une mince affaire, mais un problème résolu sans un bruit de ma part.
Je mens pas, puisque c’est Pancrace qui a tout fait. Il m’a raconté ce qu’il a fait. Il a bien optimisé son compte formation, le cochon. Bien content que ça nous a pas pété à la gueule. Dans tous les cas, si je peux me faire mousser sous ma fausse identité, peut-être que ça peut servir. Puis je sors la dague. Les gros bras ou un mouvement général quand ils aperçoivent les reflets métalliques de la lame et j’immobilise mon mouvement avant de le reprendre plus lentement, exposant l’arme sur mes deux mains nullifiant toute possibilité d’être agressif. ça se saurait s’il y avait une technique de combat à la dague en la tenant par les deux bouts, les rues seraient encore moins sûres.
-Elle était dans la chambre principale. Dans une commode, sans protection. Assez facile.
Faut bien le dire. Par la suite, je récupère la chevalière du macchabé, ôté avec dextérité par l’ami Pancrace chez qui on reconnaît une expérience certaine dans le domaine. Quand j’ai dû la récupérer, il était pas chaud. Il avait peut-être d’autres plans avec, mais finalement, il a entendu raison. Autant mettre toutes les pièces utiles pour la rencontre au même endroit.
-Celle là aussi, pas très difficile. Sur le mort.
Je fais une grimace, l’air de dire que mes talents sont trop importants pour être juste le type responsable de récupérer des objets aussi facilement trouvables. Mais bon, dans le rôle que je brode petit à petit, je suis un fidèle soldat de la cause, donc j’obéis sans trop gueuler.
-Et enfin, le livre de compte.
J’ai un trou sur où Pancrace l’a trouvé. Je savais pas que c’était nécessaire de le savoir, je lui ai pas demandé. Dans le doute, je commence à bidouiller un gros flanc qui pourrait paraître plausible, mais suffisamment flou pour pas qu’on m’emmerde, puis je me souviens d’une phrase que Pancrace a dite lors de la fouille. Le tapis ? C’est sûrement ça.
-Dans le bureau, bien caché sous le tapis. Mais pas assez pour moi.
Je plisse les yeux, l’air de dire que je suis trop malin. Les livres de comptes, c’est forcément dans les bureaux et quand il s’agit de bidouiller les chiffres, vaut mieux bien le cacher. J’ai un peu chaud. J’espère qu’elle s’en contentera.
Et effectivement, c’est tout. Le carnet d’adresse, je l’ai évidemment sur moi, mais le voleur n’en a pas parlé. C’est qu'elle n'en a pas besoin, non ? Même si je suis capitaine, je fais ce qu’on me dit. C’est important de respecter les instructions à la lettre.
Mais pour ça, faut encore que je sorte d’ici vivant même si, pour le coup, j’ai quelques tours dans mon sac. Je fais quand même profil bas, me concentrant sur mon vis à vis. La Marraine. Ça aussi, ça sent l’organisation criminelle, voire complotiste. Toujours se faire appeler par des surnoms ronflants pour se donner un genre mystérieux alors que ça n’intéresse qu’eux. Ils pourraient s’appeler “numéro un” et ainsi de suite, entre eux, ça serait pareil. Mais non, ça flatte leur égo. C’est comme les reines et les princesses de l’Assemblée. Ça ne les a pas empêchés de foirer leur grand plan.
-Mon audace ne sert que nos intérêts.
Une phrase qui ne veut rien dire, on se l’avoue, mais c’est issu du premier enseignement que j’ai tiré : le type que j’ai remplacé devait faire partie de l’organisation. Je pensais que c’était juste un pauvre gars qu’on avait récupéré dans le ruisseau pour lui filer la mission de sa vie avant de le poignarder une fois le boulot fait et balancer dans la mer pour effacer les traces. S’emmerder à l’amener dans dans les bas fonds, pire un lieu assurément secret avec du petit personnel très porté sur les objets tranchants, piquants et contondants, c’est beaucoup pour un pécore qu’on pourrait détrousser sans vergogne, c’est pas les connards de la taverne qui diraient le contraire. Par ce biais, j’essaie de me donner une crédibilité de gars dans l’histoire. En espérant que ça marche.
Le deuxième enseignement, c’est que la donzelle n’est pas humaine. C’est qu’elle était bien bizarre depuis que je suis venu à elle, faut se le dire. Et je l’ai suffisamment reluqué pendant que je la suivais pour me confirmer cette idée. Le fait de révéler ces traits ne laissent plus de trace au doute. Une liche, une vampire ; je suis pas expert, mais un truc en rapport avec la mort qui pue. J’aime pas trop les trucs bizarres comme eux. J’aime surtout les humains, je dois dire. pas que je suis raciste, hein, mais c’est surtout que les races non-humaines sont suffisamment mystérieuses pour qu’on s’imagine des tas de trucs, surtout d’être capables de vous tuer d’un regard. Et je tiens à ma vie, donc moins j’en vois, mieux je me porte. Aussi, elle m’a l’air d’avoir eu une certaine éducation. Dans son attitude, elle fait la précieuse. Une fille de la bourgeoisie ou au-dessus. Des suppositions qui me hurlent de faire gaffe. Alors, je m'exécute assez platement.
Puisqu’on cause du médaillon, je le sors en premier que j’exhibe bien en évidence, surtout le symbole, face à la greluche pour qu’elle le voit de là où elle est. Quelle idée de vouloir se mettre sur un trône pour s’éloigner de la plèbe, bien des mentalités de bourgeois, ça, c’est sûr. Un jour, on leur coupera la tête et on partagera les richesses pour le petit peuple méritant. Mais ça attendra.
-Il était dans un tiroir piégé, dans le bureau. Pas une mince affaire, mais un problème résolu sans un bruit de ma part.
Je mens pas, puisque c’est Pancrace qui a tout fait. Il m’a raconté ce qu’il a fait. Il a bien optimisé son compte formation, le cochon. Bien content que ça nous a pas pété à la gueule. Dans tous les cas, si je peux me faire mousser sous ma fausse identité, peut-être que ça peut servir. Puis je sors la dague. Les gros bras ou un mouvement général quand ils aperçoivent les reflets métalliques de la lame et j’immobilise mon mouvement avant de le reprendre plus lentement, exposant l’arme sur mes deux mains nullifiant toute possibilité d’être agressif. ça se saurait s’il y avait une technique de combat à la dague en la tenant par les deux bouts, les rues seraient encore moins sûres.
-Elle était dans la chambre principale. Dans une commode, sans protection. Assez facile.
Faut bien le dire. Par la suite, je récupère la chevalière du macchabé, ôté avec dextérité par l’ami Pancrace chez qui on reconnaît une expérience certaine dans le domaine. Quand j’ai dû la récupérer, il était pas chaud. Il avait peut-être d’autres plans avec, mais finalement, il a entendu raison. Autant mettre toutes les pièces utiles pour la rencontre au même endroit.
-Celle là aussi, pas très difficile. Sur le mort.
Je fais une grimace, l’air de dire que mes talents sont trop importants pour être juste le type responsable de récupérer des objets aussi facilement trouvables. Mais bon, dans le rôle que je brode petit à petit, je suis un fidèle soldat de la cause, donc j’obéis sans trop gueuler.
-Et enfin, le livre de compte.
J’ai un trou sur où Pancrace l’a trouvé. Je savais pas que c’était nécessaire de le savoir, je lui ai pas demandé. Dans le doute, je commence à bidouiller un gros flanc qui pourrait paraître plausible, mais suffisamment flou pour pas qu’on m’emmerde, puis je me souviens d’une phrase que Pancrace a dite lors de la fouille. Le tapis ? C’est sûrement ça.
-Dans le bureau, bien caché sous le tapis. Mais pas assez pour moi.
Je plisse les yeux, l’air de dire que je suis trop malin. Les livres de comptes, c’est forcément dans les bureaux et quand il s’agit de bidouiller les chiffres, vaut mieux bien le cacher. J’ai un peu chaud. J’espère qu’elle s’en contentera.
Et effectivement, c’est tout. Le carnet d’adresse, je l’ai évidemment sur moi, mais le voleur n’en a pas parlé. C’est qu'elle n'en a pas besoin, non ? Même si je suis capitaine, je fais ce qu’on me dit. C’est important de respecter les instructions à la lettre.
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