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  • Jeu 30 Mai - 17:53
    Musée du Courage
    Ce RP ne sera jamais clos. La timeline sur le sujet avancera de la même manière que la timeline IRL, ainsi, vous pouvez venir à tout moment. Je demanderai tout de même à ce que chaque post soit à minima daté, pour les sous-intrigues qu’il peut y avoir (comme une discussion entre deux PJ par exemple)
    Chaque personne postant dans le sujet est libre de créer une œuvre d’art (Peinture/Statue) à l’aide de l’IA et de la poster dans son post. Seulement, il y a quelques règles à suivre :
    - Le musée est fait pour mettre en avant la République
    - Il va falloir respecter certaines ailes du musée
    - Pas d’œuvre Reikoise/Shoumeïenne (sauf exception)
    - Pas d’œuvre qui dégrade l’image d’un autre PJ

     
    Si vous n’êtes pas sûr de ce que vous avez fait, vous pouvez me demander à moi ou au PJ en charge de l’aile dans laquelle vous vous trouvez. Bien évidemment, si une œuvre n’est pas conforme aux règles
    Il y a en tout onze ailes dans le musée, ainsi que les joueurs qui y sont attribués :
    L’aile principale : Des œuvres en tout genre que l’on ne peut pas forcément classer ailleurs : @Arès Wessex
    L’aile Naval/Expo maritime : @Arès Wessex/ @Vandaos Fallenswords
    L’aile historique : @Arès Wessex/ @Dorylis de Rockraven/  @Falconi Genova
    L’aile De Rockraven :  @Dorylis de Rockraven
    L’aile Genova :  @Falconi Genova
    L’aile Ironsoul : @Arès Wessex/ @Dorylis de Rockraven /  @Falconi Genova
    L’aile Wessex :  @Hestia Wessex
    L’aile Goldheart :  @Soren Goldheart /@Mickael Goldheart
    L’aile Fallensword :  @Vandaos Fallenswords
    L’aile Aldobrandini : @Arès Wessex/ @Dorylis de Rockraven / @Falconi Genova
    L’aile Fraternitas :  @Seraphin du Razkaal
     
    Pour rentrer dans le musée, il y a des règles que voici :
    - Être de citoyenneté républicaine et avoir la perle de vote
    - Pour les reikois, sont invités :
                - L’Impératrice
                - L’Empereur
                - L’Oreille
                - La Griffe
                - Le Cœur
                - L’Esprit
                - La Paume
                - La Voix
                - Le Seigneur de Taisen
                - Le Seigneur de Kyouji
    - Pour les autres Reikois, vous êtes en droit de venir si vous accompagnez l’un des membres cités plus haut OU un républicain. Seulement, dans ce dernier cas, si vous êtes tenu responsable d’un crime ou autre, vous serez arrêté par le Maire et conduit en prison pour une soirée, puis éventuellement banni de Courage.
    - Étant donné la politique anti-shoumeïenne en place à Courage, les shoumeïens restent autorisés, mais si vous êtes tenu responsable d’un crime, votre personnage séjournera 2 semaines en prison InRP et sera définitivement banni de Courage. (Vous avez les mêmes conditions que pour les Reikois non cités dans la liste)
    - Pour les autres Citoyens du Monde (Melorn/Aquaria), vous êtes en droit de venir mais, tout en suivant les mêmes règles que les citoyens et noble reikois.
    - Pour les autres Citoyens du Monde (Pirate/Pègre/etc…), vous n’êtes bien évidemment pas conviés, mais êtes en droit de venir. Par contre, vous répondez aux mêmes règles que les shoumeïens
     
    Avec accord du staff, les personnes possédant des multicomptes sont en droit de poster avec différents personnages dans le sujet, uniquement si vos personnages n’ont aucune chance de se croiser dans le sujet (donc, à des dates différentes.)

    - - -



    Courage, République
    20 Avrili de l'an 5

    Courage, la merveilleuse cité majeure et portuaire, située au Nord de la République, ouvrait en ce merveilleux jour du mois de Mai, le Musée d’Histoire et d’Arts de Courage, aussi appelé le Musée du Courage. Un magnifique bâtiment à l’architecture typiquement Républicaine, un véritable joyau situé en bord de Maire, laissant un accès à un port spécialisé dans les expositions Naval. Tout dans ce bâtiment avait été pensé pour glorifier la Nation Bleue. Les meilleurs architectes républicains avaient été engagés.
    En outre, Arès Wessex était très fier de ce bâtiment en particulier, étant donné que c’était l’un des premiers projets culturels qu’il eût mis en place depuis le début de son mandat. Une manière propre à lui pour faire une forme de propagande pro-républicaine.

    Chacun des citoyens de la République était invité pour l’inauguration de ce Musée, qu’Arès effectuait en compagnie de la Porte-Parole de la Nation Bleue. Évidemment, puisqu’il lui avait personnellement demandé de lui apporter de l’aide pour réunir les meilleures œuvres républicaines, connaissant son goût pour l’Art.
    Une collaboration qui arrangeait Arès comme Dorylis. En plus de cela, Arès entrait en communication et, même mieux, collaborait avec un second Sénateur du Courant Humaniste, l’opposé naturel des Optimates, pour accomplir ses propres intérêts. Bien qu’ils ne soient en rien néfastes pour Dorylis particulièrement, au contraire. Son intention restait le fait de vouloir mettre en avant la suprématie de la République, sans forcément s’en prendre à qui que ce soit. En soi, Arès glorifiait la Nation de la Chouette, sans dégrader forcément l’image des autres races ou pays. Enfin, il fallait encore voir quels genres d’œuvres se trouvaient à l’intérieur de ce Musée.

    Chacune des sept Grandes Familles de la République avaient une aile qui lui était dédiée. Une collaboration avec les représentants de ces dernières, ceux étant les plus proches du Maire de Courage, étaient de mise pour que ce Musée glorifiant la République soit tout bonnement parfait. En plus de cela, la Porte-Parole de Rockraven voyait une aile dédiée à sa famille et à ses œuvres.
    N'oublions pas l’aile principale, se trouvant au centre du Musée, mais aussi l’aile Historique, retraçant petit à petit l’Histoire de la Nation de la Chouette depuis sa création. Dangshuan était grandement mis en avant, en tant que fondateur de cette magnifique Nation.

    Il y avait aussi une aile Navale, où étaient exposées les maquettes en modèle réduit des bateaux les plus iconiques de l’Histoire républicaine, mais aussi des navires à taille réelle, amarrés au port derrière le Musée. Une exposition Navale avec, pour fêter l’inauguration et l’ouverture du Musée, la possibilité de visiter le Parangon de Justice, Galion sortant directement des chantiers navals d’Arès. Un bijou de technologies elfiques et républicaines dédié à la Marine de la Nation Bleue. Vandaos Fallensword était présent pour animer le spectacle se déroulant le soir-même.

    Parangon de Justice:

    En ce jour d’inauguration, bon nombre de Citoyens étaient venus et, Dorylis de Rockraven était aux côtés du Maire pour couper le cordon inaugural d’un rouge intense. De ses prunelles océaniques, le demi-elfe mira la Porte-Parole, un léger sourire fendant son visage elfique. Ensemble, ils tinrent la paire de ciseaux permettant d’ouvrir officiellement, le Musée du Courage.
    « C’est quand vous le désirez, Dame De Rockraven. Ouvrant ensemble ce prestigieux bâtiment offrant au peuple la joie d’admirer leur Nation, leur Culture. » Confia Arès, d’une voix basse, détournant l’intense brouhaha.
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    Dorylis de Rockraven
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  • Dim 2 Juin - 14:44
    Il s'en était passé des choses en République depuis sa dernière visite à Courage. Par deux fois avant l'année nouvelle elle était venue pour discuter avec le Maire de la fin des travaux pour le Musée. Bien entendu il restait à travailler sur la partie la plus délicate, finaliser le choix des artistes qui auraient l'infime honneur d'être exposés pour les premières visites du dit Musée.

    La Grande Mécène avait entre temps participé à la grande bataille pour la sauvegarde de leur Nation à Liberty et s'en était suivie une enquête des plus sordides et douloureuse pour leur Nation. L'enquête avait mis au grand jour les actes monstrueux orchestrés tant pas le Senateur Zelevas qu'elle appréciait que cette pourriture d'Exousia. Elle se souvenait avec précision du contrat, du pacte magique qu'elle avait arraché à Soren et Azura durant la bataille pour faire son simple devoir de Républicaine, cette putain avait négocié son aide, et pour le coup Dorylis en remerciait Kaiyo d'avoir conduit de vie à trépas cette foutue garce qui s'était arrogée trop de pouvoir, la même engeance que la Goldheart. Cela avait entrainé des élections un peu chaotique mais dans le fond le résultat avait pleinement satisfait l'ancienne Mécène.

    Falconi Genova était sorti de sa retraite forcée suite à ces événements et avait réussi l'exploit de fédérer les gens derrière son nom. Le nouveau Président n'était pas un partisan des idéaux humanistes certes mais il possédait de nombreux points communs avec Dorylis et le plus important avait été sa défunte épouse. Ils se connaissaient depuis des dizaines d'années, la Rockraven avait vu vieillir Falconi et son épouse et grandir leurs enfants avec un oeil amical car oui, elle était une amie du Genova, une amie esthète partageant de nombreuses choses et c'est ainsi que malgré leurs dissensions sur certains sujets elle avait été choisie pour devenir le porte parole de ce nouveau gouvernement, figure de proue de la Nation Bleue qui aurait la lourde tâche de porter la voix de sa nation dans l'Empire et dans les vestiges de l'ancien Shoumei ou dans les protectorats et cités indépendantes.

    Les ambassadeurs des différentes nations avaient tous reçus des invitations pour cette inauguration et l'assurance qu'en toute circonstances ils seraient bien accueillis pour découvrir le nouveau fleuron de l'art Républicain, le piédestal offrant la meilleure vision pour tous et toutes.

    Aux côtés du Maire, elle se tenait droite, fière comme à l'accoutumée, coiffée avec élégance et complexité, ses cheveux longs nouées en tresses et relevés, tenus par des bijoux d'or. Quand à sa tenue, elle était noire, de soie fine et précieuse, épousant les formes de son corps athlétique et dévoilant plus de peau que ne l'osent les républicaines en général.

    Spoiler:

    S'avançant sur le devant de l'estrade, paire de ciseaux en main, prête à couper le bandeau inaugural elle répondit au Maire en s'adressant à la foule assemblée.

    - Fiers Républicains, c'est avec une émotion non feinte que nous vous accueillons ce jour ici dans la majestueuse Courage pour participer à la naissance du renouveau artistique de notre nation. Ce jour vous allez avoir l'immense chance de découvrir les choix pertinents autant qu'audacieux des différents responsables des ailes du Musée. Mais il n'est point l'heure de vous faire patienter plus longtemps.

    Tendant sa main vers Arès pour qu'ensemble ils coupent le ruban, un clic retentit et le ruban s'envola.

    - Nous déclarons ouvert le Musée de Courage en ce jour du 21 Avril de l'An 5, puissiez vous voyager et élever votre esprit avec la même passion que nous avons mise pour faire naître ce projet.

    Cela étant dit elle prit le bras du Maire pour s'avancer dans l'entrée et ainsi ouvrir l'inauguration officiellement. Se penchant vers Ares elle murmura.

    - J'ai hâte de voir comment ont été agencées certaines des ailes tout autant que vous présenter l'oeuvre phare que j'ai choisi pour l'aile que vous avez dédié à ma famille.

    Message 1
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    Kieran Ryven
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  • Dim 2 Juin - 22:15
    Le Musée du Courage - Libre Kieran10

    La chemise est trop serrée, tant pis.

    Il n'y a rien de plus sincère que l'Art. Je crois que c'est pour ça que mes miches écailleuses sont dans les parages, en plus d'une curiosité notable qui continue toujours de flamber dans ma poitrine. J'ai besoin de savoir, j'ai besoin d'apprendre, et c'est une façon de découvrir un peu plus la République. Ma cinquième année ici, il faudra bien plus pour prétendre être un citoyen de la Nation bleue sans trembler des genoux.

    L'art, c'est de savoir et de partager quelque chose entre l'auteur et l'auditoire. Un conflit, une souffrance, un passé, une enfance. C'est mettre quelque chose de profond, dans une composition, un texte, une œuvre. En prenant conscience que celui qui a dû le faire... Avait besoin de le faire. C'est donc, authentique, sincère, et entier. Quand un écrivain parle et décrit le bas d'une robe, des tours hautes d'une église et son clocher, ou le son particulier de la nature, de l'identité, de la survie, du doute, la frustration, du chagrin, de la haine, on se sent comme envahi par un message silencieux. Un message universel que peu de personnes ont l'envie d'écouter, ou d'observer, puisqu'il faut prendre le temps, et l'envie, et bien sûr avec toute la sincérité dont on peut faire preuve. Je suis Limier parce que j'aime la vérité. Je suis Limier parce que je veux que la Justice doit être appliquée avec une honnêteté implacable. Je suis Limier, parce que je veux que les choses s'arrangent, un jour.

    Je suis un Drakyn qui peut être très violent. Mais mon cœur hurle et demande la paix.

    Et, c'est pourquoi, je suis terriblement sidéré que ce musée voit le jour dans l'une des nations les plus hypocrites de tout le Sekaï. La corruption flâne sous mes sinus comme la diarrhée chaude et l'urine tiède d'un Aazho malade. C'est le chien, qui bouffe la litière du chat, et qui lâche une grosse caisse avant de filer. C'est la sardine oubliée sous une chaise, un pot de chambre perdu dans une ruelle. Tous ces rond-de-cuir poquant du derche, qui fomentent entre eux pour mieux se doubler. Tout. Est. Toxique.

    Zelevas est entré dans la case des plus grosses crevures du monde, avec Exousia dans l'équation. Une trace de merde sous ma semelle qui finira moisir dans l'une de nos geôles. Je lui laisse jusqu'à l'hiver prochain avant de taper son crâne contre son mur en tétant son pouce. Il avait sûrement ses motivations, ils en ont tous. Toujours est-il qu'il n'y avait rien à extraire de plus, tout est sous les lumières, et lui ne la verra plus jamais jusqu'à la fin. Une nouvelle tête à la présidence, de nouveaux ambassadeurs, la République change comme la mue d'un serpent mutilé. Apparemment invités pour certains aujourd'hui. Des stratégies vont être mises en place au regard du monde, notamment sur les échanges avec les nations. Et, en prime, un discours de la Mécène, et maintenant Porte-Parole, Dorylis de Rockraven. Apparemment une bonne copine de notre président tout vieux, et tout frais à la fois.

    Cette inauguration est vue comme une vitrine de l'art républicain et un moyen de montrer l'ouverture et l'accueil de la République. Donc, quelque chose de sincère, et beau, mais pas foutu de faire le lien avec tout ce beau monde entre mes cornes. Ou bien, je suis devenu trop méfiant, trop pragmatique pour imaginer qu'un peu d'honnêteté se promène dans ce pays. Va savoir.

    Notre nouvelle Porte-Parole en vue de couper la banderole, je croise les bras sous mon torse, surplombant le public, fronçant les sourcils. Comme la dernière fois à la place des Héros, ses mots sont choisis avec une justesse, une maîtrise parfaite, avec une transmission naturelle de force et de bienveillance. A côté, le Maire de Courage. Difficile de cerner le loustic. Loyauté républicaine extrême, suprématie humaine gravée dans son crâne, je me demande s'il méprise les autres races, avec les gens comme moi dans le panier. Un homme charismatique qui déborde d'envie carriériste, va savoir s'il est également de ceux qui finiront comme Zelevas, dans une paire d'années. Une ovation lorsque le ruban flotte dans l'air, la population grouille comme un courant de fourmis partant dans une direction.

    Je me demande si je vais y rencontrer des têtes familières, pour le moment un grognement me trahit dans ma poitrine, mais avec l'engouement de ce que je vais découvrir entre ses murs. Car malgré l'imperfection de cet Etat... Son histoire m'intrigue autant qu'il me fascine.

    Avance et regarde, mon gros.
    Citoyen de La République
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    Ruby Draglame
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  • Mar 4 Juin - 19:08

    20 avrili de  l'an 5

    L' aile historique

    La sœur Ruby était aussi présente lors de l’ouverture de cette exposition sur La république, mais  elle n’était pas là pour visiter  et  regarder  les œuvres en tout cas pas complètement. Sa tenue faisait penser qu’elle allait travailler dans le musée, toutefois celle-ci présentait une certaine négligence ou une décontraction. Pour la femme rousse piochait pour la deuxième, car elle privilégiait l’action et là dans le musée il s’agissait de vanter le travail des autres. La sœur Ruby se trouvait avec le personnel à l’intérieur du bâtiment, mais elle était un peu loin près d’un bureau ouvert. Elle écoutait d’une oreille le discours de la porte- parole du gouvernement et elle visualisait l’emplacement des salles dans le musée. La fidèle du culte des ombres allait présenter certaines œuvres au public et aux représentants de la République.
    TENUE:
    La femme rousse repensait comment elle était arrivée dans ce genre de situation et elle se revoyait dans une taverne avec une très jeune femme qui avait un air assez triste. La sœur Ruby préparait un verre pour apaiser l’esprit de la jeune fille. Celle-ci se confiait  à la femme rousse et elle lui contait qu’elle était la sœur d’un soldat mort dans les remparts. Elle se rappelait que dans ses lettres il lui parlait en admiration d'une  femme qui était sa  commandante. Toutefois, il avait laissé ses derniers mots pour annoncer son amour envers sa sœur et il était heureux de voir  trois femmes qui menaient la défense contre les ogres. La jeune fille était présente aux commémorations, mais elle se plaignait qu’il ne restait plus rien pour garder un souvenir de son frère. La sœur Ruby lui suggérait de faire une peinture qui évoque le combat de son frère avec ses trois commandantes dans le remparts. La jeune fille souriait et elle informait la femme rousse qu’elle était une artiste amatrice. La sœur Ruby lui donnait quelques indications en peignant une interprétation de cette bataille dans ses remparts. Une semaine plus tard, elle présentait son  travail et la sœur Ruby était ravie. Toutefois, la jeune fille voulait que Ruby soit celle qui allait donner des explications sincères. La sœur Ruby était d’accord et elle profitait d’être en contrat avec la marine pour intégrer plus facilement parmi le personnel en faisant appel du réseau d'influence de Vandaos. Elle avait convaincu le responsable du musée en commentant l'histoire et l'interprétation sur l'œuvre.


    oeuvre:


    Quand l’élémentaire de sable finissait son discours, la femme rousse marchait vers la première salle où l’œuvre montrait un fait historique. La sœur Ruby se positionnait juste à côté et elle attendait  les invités de prestige qui guidaient une partie du public. La femme rousse ne parlait pas de suite, pour laisser  au maire de Courage et au porte-parole de profiter la peinture. Au bout de dix minutes, elle commençait un petit discours :

    « Bonjour, à vous toutes et tous, Dame Rockvaren, Monsieur le maire , merci d’être présent pour regarder en premier cette peinture. Je me présente Ruby, je suis ici pour vous parler de certaines œuvres, car leurs auteurs et autrices voulaient que je vous explique leur travail. Donc voici la première œuvre, il n’y a pas de titre pour cette peinture, car l’autrice pensait que le public pouvait se transporter dans l’univers de la guerre dans les remparts. La femme que vous voyez représente la République, par ses couleurs sur sa tenue et ses cheveux. Sa tenue militaire démontre l’autorité de la République sur ces soldats dans les remparts. La couleur de sa lame  est là pour montrer son intention de la  République à se battre et montrer sa détermination à travers son arme. Elle a choisi de signer son œuvre par  le nom d’artiste d’Aurore, car pour c’est le surnom que son frère avait mentionné à un autre soldat dans ses derniers mots  avant de mourir  dans les remparts.  »

    La sœur Ruby s’arrêtait de parler et laissait le public, Arès, Dorylis qui réagissaient par leurs comportements. Elle patientait quelques minutes et elle relançait avec une petite phrase :

    «  celles et ceux qui veulent montrer leur soutien auprès d’Aurore, elle a laissé un manuscrit vierge où vous pouvez  exprimer vos messages. Je transmettrai vos mots à elle . Je tiens à préciser qu' il n'y a pas de signature, car son artiste souhaite que l'image de son tableau s'inscrit dans l'esprit des gens. Son surnom est donné uniquement pour un aspect administratif. »

    La femme rousse s’arrêtait et elle ouvrait le document vierge et elle mettait une plume avec un encrier sur une table qui se trouvait en début de la salle. RUBY s’éloignait  et elle présentait un sourire. La rousse était prête à répondre à certaines questions , mais elle ne mentionnait pas. Elle attendait le premier pas de la part de  curieux ou curieuses  qui avaient un  intérêt certain pour cette première œuvre de cette exposition. Entretemps, elle se demandait si la sénatrice l'avait reconnu. Toutefois  la rousse était encapuchonnée et masquée, quand elle combattait l'Assemblée dans les remparts.  La seule partie visible de son corps était la couleur émeraude de son œil  visible de l'orifice unique du masque.
    Maire de Courage
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  • Sam 8 Juin - 13:20
    Le Maire écouta attentivement les paroles de la De Rockraven. Aussi bien son discours, noble et présentant parfaitement bien le bâtiment qui se profilait derrière eux, tant par sa grandeur que par sa superbe, que les murmures qui le suivirent. En écoutant les paroles de son interlocutrice à son encontre, le Maire de Courage se permit même de dessiner un léger sourire sur ses lèvres. Il avait laissé carte blanche à la nouvelle Porte-Parole de la République concernant l’aile dédiée à sa famille et, de ce fait, il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il pourrait y trouver. Il espérait simplement qu’elle eut respecté les choix du Maire, concernant la Nation voisine ainsi que la Nation Déchue.
    Le regard Océanique d’Arès glissa en direction de celui de Dorylis, tandis qu’il pivota légèrement pour se retrouver face à elle. Il jeta un dernier regard dans la foule et, comment rater le grand Drakyn Bleu qui y apparaissait ? Puis, son regard revint dans celui de la Porte-Parole de la République.
    « J’ai quelques personnes à aller rencontrer, chère Dame de Rockraven. Mais, dès que je suis entièrement libre, je viendrai vous retrouver dans l’aile de votre famille. Je suis persuadé que vous saurez me faire pâlir. En attendant, la foule n’attend plus que de venir vous voir il me semble, vous êtes la personne qui brille en ce jour, profitez-en. » Répondit le Maire, tout en douceur. Certes, ce Musée était aussi son œuvre, mais sa présence était surtout politique.

    Le Soleil rayonnant dans le ciel, reflétant ses splendides couleurs sur la façade immaculée du Musée, le Maire descendit de l’estrade pour se mêler à la foule. Les Protecteurs d’Ébène, en charge non seulement de la sécurité des bons citoyens républicains, mais aussi du bâtard elfique, suivait ce dernier du regard. Mais, ce n’était pas spécialement ce qu’il voulait. Ce jour restait somme toute banal malgré la foule, même si les terroristes n’étaient jamais bien loin. En plus de cela, la journée d’inauguration était aussi une journée test pour l’Office Républicaine, où le Capitaine de celle-ci et les chefs d’Escouade allaient travailler en collaboration. Ainsi, un message résonna dans l’esprit de chacun des chefs d’escouade de la milice personnelle du Maire.
    « Veillez à ce que personne de suspect ne puisse rentrer dans le Musée. Prévenez l’Office, je veux que le Capitaine place ses pions à chacune des entrées de ce bâtiment. Quant à vous, divisez-vous en deux groupes. Le premier rôde dans le quartier et autour du Musée et le second lui, surveille l’intérieur du bâtiment. Le moindre susceptible de commettre un éventuel crime ou débordement doit être arrêté et conduit à l’Office le plus proche sur-le-champ. » Fit le Maire, envoyant un message télépathique.

    Après s’être perdu dans la foule, il tomba finalement sur Kieran Ryven, une de ses vieilles connaissances. Enfin, non, pas si vieille que cela, mais il était encore trop tôt pour en parler. De ses prunelles océaniques, il détailla quelques secondes l’impressionnant Drakyn qui lui faisait face, se demandant même comment il était possible qu’il trouvât une chemise à sa taille. Le bâtard des Wessex leva tout de même le bras pour attirer l’attention du colosse à la chevelure bleutée, puis lui accorda un bref sourire.
    « Kieran ! C’est un véritable plaisir de voir que vous ayez pu faire le déplacement jusqu’à Courage. J’espère que votre séjour dans cette ville vous plaît. » Aborda le demi-elfe, laissant le temps à son interlocuteur d’éventuellement lui répondre s’il le désirait.

    Ce bon vieux Kieran ! Il était un reikois devenu républicain il y a peu, un très bon choix, de ce qu’Arès savait. Mais alors, pourquoi est-ce que le plus gros raciste de la République adressait la parole à un Drakyn qui n’avait aucun sang républicain qui coulait dans ses veines ? C’est simple. Le respect. Effectivement, son interlocuteur était aussi un Limier du Razkaal et donc, une personne protégeant la Nation de la Chouette. Alors, il était un immigré certes, mais un immigré qui se vouait corps et âme à sa terre d’accueil. Pour cette raison précise, Arès ne le détestait pas.
    « Souhaitez-vous m’accompagner dans les différentes ailes du Musée ? Je suis certain de pouvoir trouver une œuvre qui vous inspire. Et puis, de toute façon, j’ai besoin de votre imposante présence pour dissuader les terroristes de m’attaquer, on ne sait jamais. » Continua le bâtard elfique, employant le ton de l’humour pour ses dernières paroles. Un ton humoristique certes, mais il n’en était pas moins sérieux. Une présence telle que celle du Drakyn était véritablement rassurante, même pour Arès qui n’avait pas forcément peur.

    Une nouvelle fois, il attendit la réponse de son interlocuteur, puis il se mit en marche en direction du Musée du Courage, détournant par tous les moyens possibles, cette foule. Après quelques instants, Arès conduisit Kieran dans l’aile maritime, celle juxtaposant le port du Courage, là où était présent le Parangon de Justice, présenté plus tard dans la journée. Sur le chemin, ils croisèrent bon nombre de Protecteurs d’Ébène, tous armés, prêts à bondir sur la moindre menace, suivant à la lettre les ordres du Maire. Rien n’était laissé au hasard dans ce Musée, chacune des œuvres étaient entreposées de manière à être mises en avant. En plus de cela, elles allaient toutes dans le sens de la République, encensant cette Nation qui ne jure que par la richesse de sa Culture. Rien qu’en marchant dans ses allées, Arès était fier d’avoir concrétisé un tel projet, pour le bien de sa ville, mais aussi, de sa place en tant que Maire.

    Finalement, les protagonistes arrivèrent devant un tableau représentant la superbe d’un lever de soleil depuis les profondeurs de l’horizon. Un tableau dont le cadre était fait d’un magnifique bois d’Ébène massif et, portant une petite plaquette en or massif dans le bas de l’encadré. Sur celle-ci était gravé le titre du tableau : Étreinte de l’Océan Éternel. Le bâtard elfique se tourna donc délicatement en direction de son interlocuteur, puis, à voix basse, il lui accorda ses quelques mots.
    « Que pensez-vous de cet œuvre, Kieran ? J’aimerais savoir ce que vous ressentez en la regardant, ce que votre esprit vous dicte. Votre instinct s’éveille-t-il ? Une envie de vous plonger dans la magnificence de l’horizon, peut-être ? » Demanda Arès, sans en dire plus. Il attendait la réponse du Drakyn avec une grande impatience, il souhaitait véritablement savoir ce qu’il ressentait en voyant ce tableau qu’Arès trouvait tout simplement magnifique. Cela lui remémora bon nombre de souvenirs, aussi merveilleux que douloureux. Peut-être aurait-il le temps de conter quelques anecdotes à son interlocuteur.


    Après quelques minutes à écouter Kieran et à discuter avec ce dernier, la voix de Lanz, membre des Forces Spéciales des Protecteurs d’Ébène, résonna dans l’esprit d’Arès, qui détourna alors quelques secondes son attention du Colosse cornu. Il lui adressa un léger signe de la main, comme pour lui faire comprendre qu’il se passait quelque chose. Enfin, il écouta chacune des paroles que lui transmettait Lanz avec un engouement certain.
    « Monsieur le Maire ! Ruby Draglame semble vous attendre devant une œuvre qui lui tient à cœur. Dans l’aile Historique. Si vous en avez la possibilité, il serait sage de venir au plus vite, avec votre invité. » Fit l’espion, par voie télépathique.

    Ruby Draglame s’était donc présente au Musée en ce jour, voici qui devenait intéressant. Elle n’avait pas forcément laissé un bon souvenir au bâtard elfique, tant sa rencontre avec la sœur Hématite avait été étrange. Au moins, elle avait su marquer l’esprit d’Arès, mais aussi celui du Capitaine Dosian, ou Dorian comme il se faisait appeler ce soir-là. Il était d’ailleurs bien dommage que ce dernier se vît rétrograder au simple rang d’Officier.
    « Elle n’a pas présenté son appartenance au Culte des Ombres cette fois-ci ? Bref, j'arrive tout de suite. » Répondit Arès, froidement. Il fit un signe de la main à son interlocuteur, lui indiquant de le suivre, puis se mit en marche en direction de l’aile Historique.

    Après quelques minutes, le Drakyn et le bâtard arrivèrent enfin devant l’œuvre sans nom. Ils écoutèrent les indications données par Ruby, une histoire somme toute très intéressante, même si le Maire avait du mal à comprendre le lien entre la Sœur et cette œuvre. Enfin, ce n’est que très peu important, elle savait vendre les œuvres, c’était un atout plutôt considérable. Le tableau représentait une femme guerrière sur les remparts de la République, se battant avec une lame aussi bleue que le drapeau de la Nation. Une magnifique allégorie que le Maire ne pouvait que respecter. Enfin, c’était encore une œuvre cherchant à représenter le pouvoir féminin, une connerie encore.

    À la fin de la présentation de l’œuvre, Arès s’approcha de la Sœur Hématite puis, un raclement de gorge retentit, tandis que les citoyens observaient l’œuvre avec une certaine intention. Il s’approcha suffisamment de son interlocutrice pour que seule cette dernière pût entendre ses paroles. Il jeta un bref coup d’œil à Kieran, pour voir ce que ce dernier était en train de faire, puis reporta son regard océanique sur la soldate.
    « J’apprécie énormément l’œuvre que cette fameuse « Aurore » a peinte. Je m’assurerai qu’elle reçoive les fonds nécessaires pour sa modeste contribution au Musée du Courage. J’imagine que vous n’êtes pas sans savoir que le Parangon de Justice va être inauguré aujourd’hui aussi, au port se trouvant derrière le Musée. Le Contre-Amiral Vandaos a dû vous en parler, non ? Il m’a récemment fait savoir que vous aviez rejoint la Marine Nationale. Je tiens à personnellement vous féliciter pour cet acte et cette volonté que vous avez à vouloir défendre notre belle Nation. » Conclut Arès, froidement. Il attendit la réponse de son interlocutrice pour retourner vers Kieran et, laisser le loisir à Dorylis de reprendre la conversation avec Sœur Ruby.
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  • Mar 11 Juin - 21:12
    Le Musée du Courage - Libre 86ed4910




    Même si Azura Aiwenor était la nouvelle Grande Mécène de la République, depuis peu, et quelle était de facto chargée du rayonnement culturel de la Nation Bleue, elle succédait à Dorylis de Rockraven qui en était la figure de proue depuis bien longtemps. Et si Azura avait une relation privilégiée avec la culture en général, elle ne faisait encore qu'appréhender toute l'ampleur de ses nouvelles fonctions. Or, l'inauguration d'un tel musée revenait naturellement à la Grande Mécène, mais comme de Rockraven est celle ayant chapotée de projet depuis des années, ayant même une aile dédiée à sa maison, Azura avait volontiers fait un pas de côté pour laisser cet honneur à son amie, ne serait-ce pour qu'elle conclue en personne le projet culturel qu'elle avait initiée, avec Arès Wessex.

    La lumina devait encore se familiariser avec ce poste de ministre, ayant déjà affermie ses relations avec MAGIC, elle devait encore prendre connaissance de ce que renfermaient les souterrains de la Maison Bleue, n'ayant pas encore trouvée le courage d'y replonger après ce qu'elle y avait vécu. Elle espérait que Dorylis, en qui elle pouvait avoir confiance, lui en parlerait en détail, afin de lui éviter de s'y rendre en personne. Or, c'était le rôle de la Grande Mécène de connaitre ce que ces salles renfermaient. Mais pour l'heure, elle était fourrée à MAGIC la plupart du temps pour aider à rebâtir Liberty le plus rapidement possible.

    Enfin, elle avait jugée important de se rendre à l'inauguration du musée du Courage, afin d'officialiser son nouveau poste lors de cette apparition publique. Azura Aiwenor ne s'étant pas montrée publiquement depuis les évènements ayant ravagés la capitale, elle devait montrer qu'elle était toujours là, n'étant pas qu'un simple nom inscris dans le gouvernement Falconi. La lumina, ex-sénatrice et ex-consule, magicienne engagée dans le combat contre Kaiyo, était toujours debout. Et si toutes ces motivations étaient bonnes, elles n'étaient pas d'elle, mais de son chef de cabiner, Ansalis Bestaldor.

    Et même si elle redoutait sa rencontre avec le nouveau maire de Courage, elle connaissait bien la ville portuaire, y ayant vécu quelques décennies dans sa jeunesse. Et qu'il était bon d'y revenir avec un si grand soleil, une bénédiction pour la lumina qui avait considérablement repris des couleurs après une période si sombre que le long hiver qui avait enfin pris fin.

    La voilà à présent en train de visiter l'aile principale, admirant les caryatides, peintures et œuvres en tout genre qui pavaient un visite aussi reposante qu'édifiante. Ces lieux avaient quelque chose d'apaisant... Si seulement il n'y avait pas tant de monde. En revanche, elle n'eut pas trop de mal à trouver Arès Wessex accompagné de Dorylis, étant suivis de près par une tas de muscule bien visible de loin. La Grande Mécène passa alors dans l'aile historique, s'avança alors vers eux et se posta silencieusement dans le dos de ces derniers, observant discrètement le tableau qu'ils contemplaient. Une ode lugubre à la guerre ou une hommage aux combattants tombés ? Azura avait du mal à le cerner. Elle était plutôt du genre à apprécier les tableaux de paysages que les scène épiques.

    - Dorylis, fit-elle à vois basse, ce tableau fait très... reikois, ou c'est moi ? Je n'aime pas tant l'idée que la République soit devenue une nation militaire à son tour. Ajouta-t-elle tout en établissant un contact visuel avec le nouveau Maire, lui adressant un très large sourire.






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  • Mer 12 Juin - 18:14
    20 Aprilis de l'an 5


    Takhys était présente dans la foule venue voir l'inauguration du Musée. Quand le Maire lui avait annoncé cela personnellement, elle s'était assurée d'être entièrement disponible pour son ouverture. Ce n'était pas rien comme évènement, même si elle n'était pas de la haute société. Et en prime, elle avait apporté sa petite contribution. Rien que d'y penser, elle eut un petit rictus. Chose certaine était que bien des terrestres seraient stupéfaits. Une pièce comme celle qu'elle avait offerte pour l'Aile Marine y avait sa place. Et en plus, elle faisait partie de l'histoire du port de Courage. Et des Wessex. Quand Arès avait pu voir ce qu'elle lui avait ramené… Elle se remémora ce passage, totalement satisfaite. Elle adorait provoquer bien des émotions chez autrui de la surface, c'était toujours amusant comme plaisant.

    Bien qu'elle ne soit pas assurée de distinguer la coupure du ruban de l'inauguration, la Sirène sut repérer le Maire de Courage. Il était à côté de la Sénatrice de Rockraven, elle aussi une grande sommité au sein de la République.

    Des ovations et des applaudissements lui parvinrent, la coupant de ses songes. Bon, ce n'était pas grave si elle n'avait pas su voir le tranchant des ciseaux faire leur œuvre sur le ruban. Ce n'était qu'une cérémonie pour marquer le coup en coupant une longue bande de tissu, un rituel bien républicain. Bien, et si elle s'avançait ?

    Pour l'occasion, elle s'était permise une petite folie vestimentaire. Sa longue chevelure nattée reposait sur son épaule droite, reposant sur son épaule toute vêtue, comme la seconde d'ailleurs. Le haut de la robe qui les couvrait était d'un magnifique bleu saphir. La coupe était faite sur mesure, dévoilant ses formes comme laissant un peu d'espace pour un peu de confort... et de sobriété ? oui, elle pouvait le dire ainsi. Son décolleté était ouvert, mais sans offrir de vue plongeante vertigineuse. Celui-ci était magnifiquement bordé d'une bande de cuir de galuchat, teintée en une couleur bleue, mais plus sombre. On retrouvait les mêmes bordures au bout de ses longues manches et le long de la fente qui dévoilait la moitié de sa jambe à partir du genou. Une belle ceinture conçue dans le même cuir lui entourait sa taille avenante.

    Agilement, elle esquiva plusieurs badauds pour essayer à son tour d'entrer dans la file. Elle souhaite rejoindre l'Aile Marine pour être présente quand le petit comité d'inauguration y passera. Ah tiens, n'était-ce pas Kieran ? Elle sourit. Il portait une chemise, qui lui donnait une noble allure. Hum, un poil serré la chemise, non ? Le pauvre, il devait se retenir de respirer pour qu'elle ne se déchire pas. En tout cas, cela le changeait et elle fut presque désireuse de le rejoindre, juste pour conter fleurette et peut-être plus. Elle se mordit la lèvre quelques secondes. Allons, allons, patience… Il y avait son petit trésor qui n'attendait que son passage pour être admiré. Il devait avoir une place de choix dans l'aile Marine. Elle avait hâte de le voir, tiens.

    Elle s'y rendit d'un pas dansant, toute joyeuse de cette journée qui avait bien débuté, pour enfin arriver devant cette petite offrande arrachée des profondeurs même de la mer. Et quand elle arriva enfin, elle sentit son coeur se remplir de fierté. Puis, elle se rapprocha d'un magnifique panneau de bronze poli et commença à déchiffrer les mots gravés suivants :

    Morceau de bois:



    Lisez l'histoire fascinante, mais tragique, du morceau d'épave que vous voyez devant vous. Imaginez un instant un navire immense, impressionnant par sa taille et sa splendeur. Ce navire, fruit d'une extravagance sans limites de son commanditaire, avait été conçu pour éblouir et inspirer. Essayez d'imaginer son gigantisme même, rien que par ce qui reste de sa coque d'autan, sortie des souhaits les plus fous de Nuvia Wessex. Voyez ce qui reste du Lux Oceanica de nos jours.

    Lors de son inauguration, le Lux Oceanica prit fièrement la mer, salué par des acclamations et des regards admiratifs d'une foule entière qui s'était amassé partout dans le port, jusqu'au bout des pontons. Mais hélas, dès qu'il s'éloigna de la côte, la réalité de sa conception défaillante se révéla. Le navire était mal équilibré, une faute fatale pour un vaisseau de cette envergure. Les calculs avaient été négligés au profit du luxe et de la grandeur, compromettant ainsi sa stabilité. Nuvian Wessex, si hardi, si empressé de voir son magnifique vaisseau fendre les flots, avait pressé ses ingénieurs pour qu'ils accélèrent sa construction... Bien des opérations de conception qui demandent une forte attention mathématique, avaient alors été annulées pour répondre aux injonctions du commanditaire.

    Rapidement, la situation s'aggrava. Les marins et les rares passagers privilégiés, pris de panique, ne purent empêcher l'inévitable. En quelques instants dramatiques, le navire prit un gîte très dangereux, qui provoqua la brisure des mâts. Une dizaine de personnes périrent dans ce drame. L'épave demeura de moitié en surface, s'éloignant vers le large, emportant avec lui les rêves de gloire et d'opulence de son créateur.

    Ce morceau de coque que vous voyez est tout ce qu'il reste de ce majestueux mais malheureux navire, un témoignage poignant de l'excès et des erreurs humaines. Laissez-le vous rappeler que même les rêves les plus grandioses peuvent échouer sans une solide base de réalité et de prudence.

    Takhys venait de terminer sa lecture et releva sa tête pour voir ce qui était accroché au mur.  De cette courte épopée gravée du Lux Oceanica, cette belle toile peinte représentant le vaisseau et permettant de se faire une idée de la taille imposante qu'il avait été de son temps. La Sirène en vint presque de ne pas avoir été de cette époque, pour contempler ce qui avait été le navire le plus grand de son époque. Maintenant, il avait cédé sa place à un autre, qui lui, ne coulerait pas bêtement à son voyage inaugural.
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  • Sam 22 Juin - 9:55
    Trois semaines auparavant...

    Dans son bureau se trouvant à l’étage de l’hôtel particulier des Fallenswords, Vandaos relisait pour la troisième fois le courrier reçu de la part de son mentor et ancienne Professeure à Magic, L’Intrigante. Ses recherches dans sa documentation personnelle, pourtant très bien fournie, avaient échoué et il avait fait appel à celle qui l’avait guidé pendant tant d’années pour trouver une solution au problème épineux que lui avait posé une ange déchue, nommée Siame. C’est que le temps passait et il n’avait pas avancé d’un pouce sur cette affaire... Et les longues semaines entre chaque missive échangée avec son enseignante n’arrangeait pas du tout ses affaires : si l’angelot se pointait actuellement à son bureau avec les informations qui lui avait demandé, le Nécromancien serait bien embarrassé.

    Mais la maîtresse des sombres arcanes avait fini par trouver une solution... Cela lui avait coûté un financement de recherche dont tonton Sigfried s’acquitterait via le Conglomérat et une intervention lors d’une conférence sur la Nécromancie à Magic en fin d’année. Service cher payé mais on ne discutait pas les prix avec l’Intrigante, Vandaos l’avait vite compris après quelques mésaventures avec sa Professeure lors de ses premières années à la faculté.  

    Un rituel pour retrouver cet "Aranthor" parmi la forêt infinie d’âmes contenue dans son rubis et un autre pour l’asservir. Si elle avait mentionné ce deuxième rituel, ce n’était surement pas par excès de zèle : pour elle, faire revenir un lieutenant de Xo-rath était une pure folie... A part si on y mettait les formes. Comme l'Officier Général de la Marine avait mentionné qu’il n’avait que peu de temps pour s’occuper de cette affaire, L’Intrigante lui conseilla de faire appel à l’une de ses plus brillantes élèves afin de l’aider à réunir tous les ingrédients de la messe noire : il avait son adresse ainsi que son nom... Perrine Trouillard.
    Cher Mademoiselle Trouillard,

    Nous ne nous connaissons pas mais notre Professeure commune m'a recommandé vos services pour une affaire qui devrait vous intéresser. Je vous propose de me retrouver à Courage pour l’inauguration du Musée de Courage ainsi que de mon Navire le 20 avril de l’an 5 afin d’en discuter. Avant de venir, passez par l’université où l’Intrigante vous fournira quelques parchemins dont nous aurons besoin pour notre entreprise. Vous trouverez également dans l’enveloppe une invitation pour la cérémonie ainsi qu’une lettre de créances pour vos frais.

    Au plaisir de vous rencontrer à cette inauguration,
    Amiral Vandaos Fallenswords.

    ***

    Quelques dizaines de minutes avant l’inauguration du Musée, le Contre-Amiral accueillit son père, le Sénateur Duncan Fallenswords ainsi que son Oncle, Sigfried Fallenswords, Patriarche de la famille et directeur du Conglomérat Fallenswords. Entouré d’une dizaine d’hommes d’arme des troupes d’assauts de sa Flotte, le Nécromancien regarda un valet ouvrir la porte du carrosse et voir venir à lui les deux septuagénaires. Son père fut le premier à lui faire l’accolade.

    Vandy... Enfin Amiral Fallenswords maintenant ! Je vais vraiment avoir du mal à m’y faire de t’appeler par le même titre que celui de mon paternel !

    Sénateur Fallenswords !  

    Le Contre-Amiral fit un sourire entendu à son père, soulignant sa fierté de le voir dans le fauteuil précédemment occupé par Sigfried. Une juste récompense pour le plus fidèle compagnon de route du plus prestigieux des Fallenswords.

    Père, je suis si content de vous voir ici aujourd’hui.

    Je ne pouvais certainement pas manquer le triomphe de mon fils et celle de notre famille.

    Puis Tonton Sig lui fit également l’accolade et lui pinça la joue comme lorsqu’il n’était encore qu’un enfant.

    Vandy ! J’avais déjà oublié comme l’uniforme te sied bien.

    Il fit alors un clin d’œil à Duncan. En effet, les deux vieux briscards Fallenswords avaient manigancé l’arrivée de Vandaos à ce poste prestigieux en jouant de toutes leurs relations pour arriver à leurs fins. Le Patriarche de la famille passa sa main sur les petits plis de l’uniforme de l’Officier Général de la Marine Républicaine.

    Allons voir ce cher Arès Wessex et son beau Musée faisant la part belle à notre famille. Je te remercie d’ailleurs de me l’avoir envoyé, sa proposition était plus qu’intéressante, tu l'as bien briefé. Peut-être que j'aurais du te garder auprès de moi plutôt que de te pousser dans les bras de la Marine... Enfin c'est ce que tu voulais et tu l'as eu. Bon... Voyons si ton ami a réussi à mettre en valeur les magnifiques pièces que je lui ai prêté dans l’aile à notre gloire, qui devrait être la plus grande parmi celle réservée aux Grandes Familles.

    Sigfried avait le sourire satisfait. Satisfait d’un plan qui se déroulait sans accroche et qui faisait la part belle à sa famille. Mais le vieux bougre veillait au grain et s’il constatait que l’accord avec le Maire de Courage n’était pas respecté, tout risquait de capoter.

    Mon Oncle, j’espère que vous avez fait bon voyage... Oui, Arès nous attend surement et il sera honoré de voir que son nouvel associé a fait le déplacement. Il faudra aussi aller saluer tous les Fallenswords de Courage qui se sont déplacés en masse pour cet évènement. Et bien sûr je compte sur vous pour rester jusqu’à la présentation en grande pompe de mon Navire Amiral un peu plus tard dans la journée.  

    Les trois Fallenswords se dirigèrent alors vers le centre des festivités, saluèrent toutes les “personnalités” présentes et se placèrent au premier rang lors de l’inauguration du Musée, regardant Wessex et De Rockraven couper le ruban ensemble tout en les accompagnant d’applaudissement polis. Tous se regardèrent avec un petit sourire aux lèvres, s’amusant de voir les deux courants de pensée contraire s’associer. Quelle hypocrisie affichée au grand jour ! Une belle entente sur un projet culturel qui devrait voler en éclat aux premiers sujets épineux évoqués.
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  • Mar 25 Juin - 22:12
    Mes cornes au milieu de tout ce gratin, c'est à peine croyable que ma carcasse ex-Reikoise se promène sans le moindre problème. Malgré les années, ce n'est jamais évident de se dire que nous sommes chez soi, dans un lieu où tout nous différencie. Mais, dans ce beau monde, une personne me donne toujours le sentiment d'être Républicain, malgré moi. Cette personne, levant la main dans ma direction, affiche des traits rassurants, non seulement pour moi, mais pour tous les habitants de Courage et plus loin.

    Arès Wessex, est au musée, aujourd'hui.

    Des azurs acérés dans les yeux, une barbe structurée maquillant une belle gueule charismatique, ça serait mentir de dire qu'il n'est pas le tout charme de cet établissement. Avec notre précédente rencontre, il parvient à crocheter la prison qui me sert de visage pour en arracher un demi-rictus attendri lorsqu'il me reconnaît. Mais, je m'adresse au Maire, alors, je réponds à son salut par une légère inclinaison du buste.

    « Courage a été le premier lieu visité lorsque je suis arrivé en République. C'est toujours une douce nostalgie d'y revenir. »

    A sa proposition, j'observe les œuvres dans les environs. Au-delà de l'honneur qu'il me fait, je me vois mal le rembarrer si je peux visiter le Musée avec l'expertise d'un homme qui l'inaugure. Finalement, une belle opportunité. D'un signe de tête reconnaissant, je le talonne. Je reste persuadé qu'il n'a absolument pas besoin de mes services, je l'ai vu coordonner ses hommes et beaucoup en parle comme un meneur mêlant autorité naturelle et fin stratège. Je suis curieux de savoir comment il a sécurisé l'endroit, mais à mon humble avis, c'est aussi serré que le fion d'un Tokage.

    « On m'a parlé de vos hommes, vos Protecteurs d'Ebène vont largement suffire. J'ose espérer ne pas avoir à me battre et de profiter d'un beau moment dans un bel endroit. Mais je vous protégerais si nécessaire, monsieur Wessex. » Que je termine, en douceur.

    Comme un ticket passe-droit, on plonge dans la foule, mais en allant plus vite qu'elle. Un beau privilège que voilà, rencontrant même sa garde rapprochée dans les environs, bien décidés à ce que cette journée se passe sans bavure. On retrouve l'aile maritime, et étrangement des souvenirs me viennent rapidement en tête. Tout d'abord, Bigorneau et Saumâtre, puis, notre sauveur, Vandaos Fallenswords, qui nous a sortis de cette île déserte après que les pirates nous balancent par-dessus bord. Une douce pensée pour Dame Suladran, sa chevelure vénitienne, ses courbes voluptueuses, son sourire sardonique et carnassier, ses yeux envoutants, teintés dans la prédation et la menace. C'est aussi mon premier voyage en dehors du Reike, scrutant l'horizon, avant d'arriver à Kaizoku. La vache, tout ça derrière moi, et j'ai le sentiment de n'avoir encore rien fait.

    Les pieds du maire s'arrêtent devant un tableau, d'une beauté singulière et orné par un cadre d'or qui scintille comme un astre. J'ose même pas imaginer le pognon délivré pour poser un machin pareil. Wessex m'invite à plonger mon âme dedans, et en sortir un avis, avec toute la subjectivité qui m'habite. J'aimais prendre ce temps là, cette liberté de pouvoir apprécier les belles choses sans avoir peur pour sa vie, dans une paix sécurisante, et laisser notre esprit ailleurs que dans les boucheries. Une belle bouffée d'air. Je me laisse quelques secondes pour aviser le tableau, très bel œuvre au demeurant.

    « Ce tableau me ramène à quelque chose d'essentiel : partir. Mais en acceptant qu'on ne peut pas tout voir. J'aime le mouvement de l'eau, je pourrais presque entendre le vrombissement des vagues, un ressac continu qui danse à l'infini. Un soleil haut dans le ciel, le début d'une journée. »

    Mon visage s'abaisse au niveau de mon vis-à-vis.

    « Le début de l'aventure, non ? Très joli coup de pinceau en tout cas. Et vous ? »

    Alors qu'on taille la bavette tranquillement comme deux vieux hommes devant un panorama immobile, voilà qu'il se décale en me levant une main pour interrompre notre échange. Je devine rapidement qu'il se passe quelque chose et que ça commence à parler dans sa caboche, me remémorant le pouvoir de Xera qui nous a énormément aidé lors de l'attaque à la Maison Bleue.

    Et nous voilà parti pour l'aile historique. Et, quand on parle de l'attaque à Liberty... Voilà le bout de Kaiyo.

    Ruby Draglame, une jouvencelle rouquine que je n'ai jamais vu de ma vie pour le coup. Elle parle du tableau, une toile sans titre. L'autrice voulait que le public se perde dans cet univers de guerre sur les remparts. La femme représentée est censée incarner la République, avec ses couleurs et sa tenue. Une soldate, symbole d'autorité. Sa lame colorée montre la détermination de la République à se battre. Arès à côté de moi semble intéressé, probablement fier de voir une œuvre qui célèbre la République. Je garde un œil attentif, absorbant les détails, mais en même temps, mes pensées vont vers les enjeux plus grands, les menaces potentielles. Le musée est impressionnant, chaque pièce soigneusement mise en avant pour rappeler les valeurs et l'histoire de la République. Mais pour moi, c'est un autre chapitre dans notre mission.

    Aucune question n'arrive à ma bouche, si ce n'est de l'empathie sur ce que nous traversons tous. J'applaudis doucement à la fin de son discours, puis me concentre sur mon guide si prestigieux. Le talonnant, je le vois s'approcher de la concernée afin d'en partager son avis sur l'œuvre. La promesse que cette Aurore aie les fonds nécessaires, je commence à croire que Courage est tombé sur une potentielle pépite politique, en tout cas, Arès dégage facilement cette impression au premier coup d'œil. On verra à l'avenir. Pour accompagner les gestes à sa parole, je répondrais d'un simple signe de tête en direction de cette Ruby, révérencieux.  

    Puis, dans notre dos, une voix. Je me retourne doucement, face à une question qui me fait hausser un sourcil. Va savoir, mais pendant une seconde, j'ai cru que la question était pour moi. Devant, la grande Azura Aiwenor. Mon dernier souvenir remonte à l'attaque où elle a utilisé un sort de Lumière titanesque contre l'avatar Kaiyo. Une protectrice Républicaine à craindre et redouter, mais, pour autant, son discours de paix était très agréable à entendre, et que je sois un ancien Reikois ou pas change pas la donne. Elle a raison.

    Une nation ne doit pas être symbolisée par sa capacité militaire ou par un esprit guerrier. Mais bien par l'âme de son peuple.

    Gardant le silence, comme si je n'en avais pas l'autorisation de parler, je finis par fixer le tableau, croisant les bras sous mon torse, l'esprit parti dans les méandres de la bataille, du goût du sang  dans la bouche, de la sueur entre les cornes et des plaies béantes qui refusent de se fermer.

    En essayant de me rappeler pourquoi je fais tout ça.
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    Ruby Draglame
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  • Lun 1 Juil - 17:58
    Ruby  attendait les questions  et celles-ci arrivaient en même temps et la femme rousse désignait du doigt pour répondre de manière précise l’une après l’autre. La représentante de l'artiste féminine répondait de manière informelle, car les questions se concentraient notamment sur la personnalité d’Aurore. Certains se demandaient la raison de peindre une peinture de guerre. La fidèle du culte des ombres  ne savait pas, mais elle ne le mentionnait pas. Toutefois, elle lançait que pour l’autrice de la peinture, les remparts étaient le meilleur lieu pour représenter le symbole de la résistance de la République contre l’Assemblée. De plus, le public ne savait pas, mais  les soldats et elle avaient lutté  contre les trolls, toutefois, sans la présence de Ruby, les choses auraient été différentes et elle avait eu un peu chance aussi. La présence de la menace aqueuse avait changé la situation, quand la seconde vague de l’assemblée venait pour en finir. Néanmoins, l’espionne particulière de la République ne pouvait pas mentionner ce fait et elle finissait son explication en soutenant le choix de l’artiste, car elle avait aussi combattu  dans les rangs  du GAR.

    La sœur Ruby  continuait à répondre  autres questions qui se focalisaient sur sa personne quand elle mentionnait qu’elle avait une expérience militaire. Elle se rendait compte de son erreur, car elle avait parlé sans réfléchir. Son esprit était uniquement entrainé  sur les situations d'urgence. Elle n'avait pas anticiper  à une aide pour bien parler en public et elle devrait le faire la prochaine ou moins se préparer à un plan comme dans une bataille. Cela lui rappelait sa participation avec  les puissants de la République pour décider d’envahir l’île de Kaizoku suite à l’attaque lors du  grand débat. Toutefois,  dans le musée , elle était devant  un public et non des autorités. Elle lançait qu’elle ne répondait pas  aux questions sur sa personne ou son passé.  Une partie du public cessait de poser des questions, toutefois, certaines personnalités semblaient connaître le passé de Ruby, car quelques- uns étaient présents, quand la présidente Mirelda donnait la médaille de la République. Ils la saluaient  en mentionnant cette récompense. Ils  ajoutaient voir dans son activité du jour comme une prolongation d’une personne responsable qui prend soin des autres comme dans cet incident. Ils faisaient référence à une attaque qui avait  crée plusieurs morts lors d'un débat public. Ruby les remerciait et  elle répondait à leurs question sur le plan technique de la peinture, car elle avait quelques notions dans cet art. Elle avait appris ce domaine, quand elle était petite avec la compagnie des artistes mercenaires. Toutefois,  l’arrivée du maire de Courage lui permettait de trouver une petite excuse pour s'éclipser  temporairement et  enlever la sensation de soif à force de parler.  Elle écoutait  Arès qui lui mentionnait  un petit  discours sur ses activités et elle répondait  avec la même froideur en lui  parlant  à voix basse :

    «  En effet, je vais  faire part aussi à cette inauguration. Toutefois, cela me rappelle la première fois que j’embarquais sur un navire militaire en tant que passager et cette fois cela va être comme personnel.  Je vous dis donc à tout l’heure, toutefois, il faudra que je change tenue comme je suis affilié à la marine maintenant. Je ferai part à Aurore sur la compensation que vous avez mentionné.   Merci pour votre passage et profiter de votre visite, je vois que vous avez  du monde de prestige.  »

    La femme rousse prenait un verre d’eau provenant d’une jarre derrière un comptoir et  elle faisait un signe de main avec le pouce levé. Elle lui lançait bonne chance, quand elle voyait les personnalités importantes qui arrivaient derrière lui. Elle reprenait son explication avec les autres  personnalités, mais elle décidait de finir la conversation. Elle spécifiait à tout le monde, qu’elle devait partir, car elle présentait juste une artiste pour cette journée d’inauguration . Néanmoins, elle reviendrait plus tard, dans quelques jours voir semaines, mais au maximum dans un moins. Elle partait du musée  et lorsqu’elle se trouvait  quelques rues plus loin, elle disparaissait.
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  • Lun 8 Juil - 15:45
    A peine le discours de l'ancienne Mécène terminé que déjà elle devait arpenter les salles et en découvrir certains trésors inconnus. Mais c'était aussi le lot de la politique que de devoir répondre aux sollicitations de tous quand on se retrouve sur la scène publique.  Elle avait libéré Arès de ses contraintes pour qu'il puisse aller saluer ses connaissances comme il se devait.

    Elle inclina la tête pour saluer la jeune rousse qui venait offrir la présentation d'une oeuvre, c'était toujours intéressant d'entendre parler d'une oeuvre cela donnait un autre regard sur ce qui se présentait. La peinture proposée était d'une grande symbolique et représentait la République de manière personnifiée. Elle avait songé qu'un bref instant elle aurait bien vu les visages du Lieutenant Noirvitrail ou de l'éminente et fière Hengebach.

    Elle s'avança vers le cahier et nota un "Tant que l'esprit de la République survit dans le coeur des gens et qu'il n'est pas oublié, elle perdurera. Dorylis de Rockraven" Elle avait daté et signé le premier mot aux côtés du tableau. Il revint un moment après pour observer l'oeuvre d'Aurore accompagné d'un Drakyn, elle s'était de son côté éclipsée pour observer le reste de la salle et des tableaux offerts.

    Pour sa part elle avait été rejoint par Azura, peu présente sur le devant de la scène depuis.... l'affaire Zelevas, elle n'en demeurait pas moins active et il avait donc été naturel que la nouvelle Grande Mécène soit présente à cette inauguration culturelle majeure pour la République.

    L'élémentaire ne put retenir un sourire léger aux propos de la Lumina. Son tempérament fougueux ressortait parfois ainsi que sa naïveté enfin aux yeux de Dorylis.

    - Nous sommes des guerriers, depuis Dangshuang nous l'avons toujours été. Savoir se battre ne signifie pas que nous sommes des conquérants crois moi. Nous devons cependant montrer que nous sommes capables de répondre aux attaques pour que certains n'oublient pas eux non plus nous devons couper court à toute velléité de nos chers.... voisins.

    Elle ne plaisantait qu'à moitié en réalité, sachant pertinemment qu'ils étaient jugés et observés en permanence.  
    Elle avait ensuite poursuivi ses déambulations pour observer le vestige d'un navire probablement. Elle en avait lu l'histoire, curieuse. Une femme venait de lire le texte aussi et semblait nostalgique, s'étant avancée pour admirer le tout elle s'était permise un simple.

    - Ode pour une gloire fugace et couteuse. Désastre annoncé fruit d'un ego aussi surdimensionné que sa coque.

    Sans rien ajouter de plus elle laissa son regard perçant glisser sur le bois, sa structure, fruit d'une création sans trop grandiose et irréfléchie. Cette première salle était déjà riche en oeuvres présentées, en découvertes intéressantes et novatrices mais elle devait avouer avoir grande envie pour sa part d'aller voir la partie extérieure du Musée. Son aile familiale pouvait sans le moindre souci attendre plus tard d'être visité, l'idée géniale à ses yeux de ce Musée était le port attenant.

    Elle prit donc le chemin vers la sortie, elle aperçut la famille Fallensword en nombre et se promit d'aller les saluer mais elle préférait aller découvrir le Parangon avant l'arrivée de la foule. La quiétude de la découverte lui plaisait, seule pour étudier mais surtout ressentir les choses.
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  • Lun 8 Juil - 16:56

    Alors ça, c’est nouveau. Perrine hésite, elle ne sait pas trop s’il s’agit d’un tout nouveau genre de torture ou d’un simple événement mondain… Bonjour – murmure-t-elle à un gentleman qui passe devant elle en la dévisageant. Il lui sourit sans lui répondre et passe son chemin. Elle continue d’avancer parmi la foule en saluant la seconde personne qui pose son regard sur elle – bonjour. La blondinette se ronge les ongles, tourne la tête à droite – et bonjour – puis à gauche. Gauche, elle a l’air d’ailleurs un peu gauche, à ne pas savoir où aller, à ne pas savoir quoi faire d’elle-même. Perrine a un peu le sentiment d’être ici un modèle humain version réduite, puisque tout le monde la dépasse d’au moins deux têtes. Elle sait bien que la seule raison pour laquelle on la regarde, c’est parce qu’elle à l’air aussi paumée qu’une guêpe dans une ruche d’abeilles. Ici, tout le monde semble à sa place. On se salue d’une poignée de main généreuse, en s’appelant par son prénom, avec des grands sourires hypocrites parce qu’on est vraiment heureux de se revoir et qu’il faut vraiment que-vous-passiez-boire-le-thé-à-la-maison-un-de-ces-quatres. Ils parlent entre eux, comme si des billets de banque sortaient de leur bouche dès qu’il l’ouvrait, mais Perrine a regardé. Et elle a senti. Ils ont juste mauvaise haleine, c’est tout.

    L’inauguration du musée était évidemment à la gloire de la cité. Le lieu est magnifique, majestueux, bien loin de la modestie des petits quartiers d’où elle venait. Perrine tentait de se frayer un chemin parmi la forêt de costard-cravates amassée devant les marches du bâtiment – bonjour – sans écraser le pied de l’un d’eux et surtout, sans trop se faire remarquer. Elle sourit, gênée, quand on la regarde et disparaît aussitôt, comme une souris prise en flagrant délit, en tenant son sac fermement contre sa hanche. Elle s’y accrochait comme on s’accrochait à un filet de sauvetage. Il fallait qu’elle trouve ce dénommé “Fallenswords” qui l’avait invité ici. L’Intriguante lui avait parlé de lui, de ses talents en nécromancie et surtout, de ce projet fou qu’il avait. “Tu l’assisteras. Je suis certaine que ce sera une très bonne expérience pour toi”, lui avait-elle dit, en lui remettant tout un tas de parchemins (ceux soigneusement rangés dans sa sacoche) et la lettre qui lui avait été adressée par l’Amiral en personne. Rien que ça ! Et elle a un peu le sentiment de débarquer dans un nouveau monde. Bonjour. On lance des noms à tout-va, un peu dans tous les sens, si bien qu’elle ne sait plus qui est qui. Oh, elle aimerait bien aller les saluer, comme les autres, en leur secouant la main très fort pour montrer qu’elle est sûre d’elle, mais elle est à peu près certaine de se tromper de nom, alors Perrine se contente de piétiner le sol comme une bouée en mer en tentant d’esquiver ceux qui ne l’ont pas remarqué. Elle aimerait bien aller se terrer dans un coin mais voilà que l’on prend des ciseaux sur l’estrade pour couper le ruban. Sur la pointe des pieds, dans l’espoir de voir ou d’entendre quelque chose au discours de la Mécène De Rockraven et du Maire Wessex, Perrine continue de se ronger les ongles jusqu’à se faire mal aux doigts. Aïe. Elle leur donne un instant de répit pour se mâchonner les lèvres. Et la seconde suivante, la blondinette se trouve emportée dans la foule d’invités qui s’avance pour pénétrer le musée—Et merde, merde, merde – et bonjour ! Et quadruple-merde. Son talon s’enfonce sur le pied d’un costard-cravate.

    Oh je suis désolée ! Pardon ! Quel beau musée, hein ? Magnifique, vraiment... Là, elle s’empourpre parce que le type commence à froncer les sourcils, l’air bien décidé à enculer des mouches, et Perrine n’a aucune envie qu’il la prenne pour l’une d’elle. Elle s’excuse en agitant les mains devant elle comme si ça allait la faire magiquement disparaître et—miracle ! elle disparaît. Ou plutôt, un drakyn gros comme une armoire à glace vient de passer devant elle, lui offrant un échappatoire.

    Quel enfer. Il fallait l’admettre : Perrine Trouillard était bien plus à l’aise terrée dans son laboratoire que pour les rassemblements mondains. Elle se sentait très bête. Elle, bête. Elle qui n’avait pourtant, pour elle, que son gros cerveau. Pitié, qu’on la sorte de là. Quoi que ce soit, n’importe quoi. Une illumination, un message des cieux—allez, j’accepte même de faire une prière aux Dieux, n’importe lesquels, pour l’occasion… Pour l’heure, je remercie silencieusement le frigo de muscles qui m’a sauvé sans le savoir.

    C’est là qu’elle l’entend, étouffé parmi les conversations…

    "Amiral Fallenswords.

    Hallelujah ! Le voilà, son miracle ; ce tour de passe-passe divin ; ce sourire du destin ; cet éclair de génie céleste ; ce coup de chance astronomique ; ce jackpot cosmique ; ce clin d'œil du cosmos ; cette surprise de l’au-delà ; ce coup de pouce céleste… Bref ! Elle est sauvée !

    Perrine s’approche du groupe d’hommes qui se tient là.

    Monsieur Fallenswords ? Demanda-t-elle, du bout des lèvres, et voilà pas que trois hommes – tous en costard-cravate – se retournent vers elle à l’unisson. Elle déglutit. Et merde ? Lequel des trois était le bon ? Euh, je… vous… Je cherche… Enfin je veux dire…fais chier. Une rougeur lui monte au cou de plus belle – et on devrait lui donner une médaille pour rougir aussi bien, fallait bien capitaliser ses talents, non ? – tandis qu’elle tente de ne pas tenir compte des regards dubitatifs qu’on lui adresse.

    Attendez… Sa main disparaît dans son sac, s’y enfonce jusqu’au coude, et ressort avec une petite lettre qu’elle brandit fièrement. Elle remonte ses lunettes sur son nez. Comme toujours lorsqu’elle a besoin de retrouver contenance. Je cherche l’Amiral Vandaos Fallenswords, déclare-t-elle, vaguement plus audacieuse qu’à son arrivée, le dos plus droit que jamais, les joues qui dérosissent doucement.


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  • Ven 12 Juil - 11:05
    Lorsqu’ils entendirent leur nom, les trois hommes se retournèrent. La logique aurait voulu que seul Sigfried se retourne puisque son cousin Duncan était le plus souvent appelé “Sénateur Fallenswords” et son neveu, “l’Amiral Fallenswords”. Mais ces deux derniers n’avaient pas encore pris le pli de leur nouveau titre et c’est par réflexe qu’ils tombèrent eux aussi sur le petit bout de femme binoclard.

    Les deux septuagénaires ainsi que l’homme à l’uniforme blanc la regardèrent d’un air dubitatif. Vandaos finit rapidement par faire le lien avec le courrier qu’il avait envoyé quelques semaines auparavant mais avant qu’il ne puisse dire quoique ce soit, la jeune femme sortit de son petit sac à main « l’invitation » et malgré son visage rouge pivoine, elle reprit assez de contenance pour demander « L’Amiral Vandaos Fallenswords ».

    Sans gêne, les deux anciens se jetèrent des regards entendus, le Patriarche de la famille allant jusqu’à donner un léger coup de coude à son lointain cousin. Le quadragénaire les observa un bref instant et ne réussit que partiellement à camoufler son agacement. Ah oui, j’ai oublié de vous dire…  

    Après quelques années à Magic passées dans un quasi-anonymat, le jeune étudiant Vandaos Fallenswords fût perverti par nul autre que le maître des lieux, Arès Wessex même si à l’époque, il se faisait appeler Arès Blaiddyd. Gravissant les échelons de la popularité en compagnie de son ami -mais qui fût à la base son "bizuteur"- , il intégra le sacro-saint bureau des élèves et fit tourner en bourrique nombres d’étudiants, inventant des jeux toujours plus délirants pour « soi-disant » intégrer les petits nouveaux. L'universitaire à peine sortit de l’adolescence acquit donc un aplomb et une notoriété au sein de l’établissement qui lui permit de « profiter » de la naïveté des jeunes étudiantes. Il n’était donc pas rare que le beau jeune homme se pointe aux soirées mondaines de Liberty avec une nouvelle étudiante au bras dans le but de l’éblouir encore plus. Bref, pour les deux septuagénaires, la petite blonde avait le profil parfait pour être la nouvelle proie du blondinet et pour ceux qui les connaissaient un peu, c’était criant de voir ce qu’ils pensaient. La “gênance” était à son paroxysme.

    Il était temps pour l’Officier Général de s’extirper de cette vilaine situation.

    Mademoiselle Perrine Taille... Taillard je présume ?  

    Sans un regard pour la jeune femme à qui il venait –involontairement- d'écorcher le nom, l’homme en uniforme expédia les présentations car malheureusement, la bienséance l’exigeait.

    Je suis l’Amiral Fallenswords. Et je vous présente mon père, le Sénateur Duncan Fallenswords ainsi que mon Oncle, Patriarche de notre célèbre famille, Sigfried Fallenswords.

    Enchanté.

    Enchanté.

    Bon... Je vais me rapprocher de la petite scène, le Maire ne devrait plus trop tarder à faire son discours avant l’inauguration de mon Navire. Mademoiselle, si voulez bien m’accompagner pour que nous discutions de notre affaire sur le chemin.

    Bien entendu... Et les deux Fallenswords esquissèrent un nouveau sourire espiègle.

    Le chemin, ça représentait 50 mètresenviron, même pas en fait. Mais c’était bien assez avec toute cette foule pour les séparer des deux vieux et de leurs regards entendus –les réputations ont la vie longue – afin de commencer à discuter du sujet qui les réunissait aujourd’hui : le rituel. Ils se trouvaient désormais au pied d’une estrade dressée sur le ponton jouxtant le Parangon de Justice. Non loin d’eux se trouvait une fanfare et des marins qui fourmillaient dans tous les sens :  quelque chose se tramait, c’était certain.

    Excusez mes aïeux, ils sont... compliqués.

    C’est vrai que la pression qu’ils mettaient indirectement sur les épaules de Vandaos pour avoir un héritier était insoutenable pour le quadragénaire et dans ces moments-là la navigation en mer lui manquait cruellement.  

    J’espère que vous avez fait bon voyage... Vous avez trouvé de quoi loger à Courage ? Avec l’inauguration, les auberges doivent être bondé. Vous pouvez prendre une chambre dans notre hôtel particulier si vous le désirez.

    Puis son regard se porta sur sa sacoche à laquelle la jeune femme se raccrochait de tout son être. L’étincelle dans ses yeux ne pouvait masquer qu’il abordait son sujet favori et il était plus qu’impatient de s’y mettre.

    Vous les avez amenés ? Les parchemins qu’a dû vous fournir cette vieille carne... Comment va-t-elle au fait ? Prend-elle toujours autant de plaisir à tourmenter ses élèves de première année ou s’est-elle assagie depuis le temps ?  

    Le Contre-Amiral Fallenswords laissa à la jeune femme le temps de répondre, écoutant avec attention tout ce qu’elle pouvait bien lui raconter comme “cancan” de Magic -ça fait longtemps et en plus il adore ça-. Puis avec un air attristé, il enchaîna.

    Malheureusement, ce soir je serais pris au Musée, la soirée va être encore longue et impossible de m’extirper cette fois-ci pour commencer notre travail... Demain je devrais pouvoir me libérer en fin d’après-midi, après les exercices de manœuvre. Ce n’était pas prévu mais des officiels de Liberty sont venus et si l’Amiral n’est pas sur son bateau, forcément ça fait tache, vous comprenez. Comme si c’était moi qui tenais la barre, ahaha. Enfin c’est comme ça... Je suis désolé de vous laisser dans l’attente et si vous souhaitez en profiter pour faire des emplettes, n’hésitez pas à vous servir de la lettre de créance. Je ne sais pas si vous connaissez mais Courage a son charme vous verrez. Ou peut-être préfériez-vous que je vous laisse accès à mon bureau privé ? J’ai cru comprendre que vous êtes une passionnée des sombres arcanes et il se trouve qu’une partie de ma collection d’ouvrages s’y trouve, des pièces uniques que j'ai moi-même...

    La conversation coupa court lorsque la fanfare de la Marine se mit à jouer une musique militaire bien connu des amateurs de défilé : "La Victoire est en nous". La foule se retourna et commença à se rapprocher de l’estrade en voyant que des officiels s’agitaient derrière le pupitre. Il était donc temps que le Maire de Courage monte sur scène et fasse son discours.
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  • Ven 19 Juil - 21:19
    La femme rousse se retrouvait dans la chambre de la taverne attitrée par la directrice des opérations spéciales du SCAR. Elle se changeait en mettant sa tenue avec laquelle elle avait combattu dans les remparts. Toutefois, un élément allait poser problème et il s’agissait du médaillon de la Magic University : l’arcanegis. Elle ne voulait pas être reconnue par la porte-parole du gouvernement et elle devait cacher cet objet magique. Elle optait pour de la ranger dans un autre médaillon avec un couvercle latéral et elle décidait de la placer dans la boucle de la ceinture. Elle avait coloré sa tenue aux couleurs de la République et la couleur bleue dominait sur toutes les parties de sa tenue. Son armure de Mithril avait une couche de bleue, néanmoins elle avait une partie de sa tenue qui pouvait donner un souci et il s’agissait son arme avec métal en justice solide. Sa couleur atypique avait été  bien caché avec la couleur noire lors dans son intervention sur les remparts. Toutefois, sa dernière attaque sur les morts-vivants avec un contact direct sur les ennemis avait commencé à faire disparaître la peinture sous l’effet de la chaleur. Celle-ci s’était manifestée avec l’activation automatique de la particularité du minerai justice solide, car les morts-vivants dégageaient une force maléfique. Elle tentait avec une petite arme en main, mais cela n'allait pas quand elle se présentait devant le miroir d'une autre pièce  de réserve de la taverne.

    Le Musée du Courage - Libre Magics24


    Toutefois, la soeur Ruby changeait d'avis, car cela ne suffisait pour combattre correctement.L’espionne républicaine particulière pensait mettre son arme sur le dos, à la façon d’un assassin. Elle décidait de mettre d’une manière particulière, car le manche de son arme était pointé vers le sol et il était penché côté gauche. Elle mettait son masque avec un seul orifice et elle décidait de se blesser son visage au cas où il était nécessaire de révéler sa face. Elle teignait sa chevelure d’une couleur abyssale  et elle ajoutait aussi ces sourcils. Elle décidait de laisser un message télépathique au contre-amiral blond au cas où la porte-parole du gouvernement voudrait lui parler :
    *Amiral, si la porte parole du gouvernement  me reconnaît du premier coup et elle veut me parler, dites lui que je peux parler uniquement par la magie. Dites lui ma fonction envers vous uniquement celle de garde du corps. Je pense me placer vers l’estrade juste à côté de vous.*

    La sœur Ruby arrêta sa conversation dans l’esprit de Vandaos, en espérant de ne pas le déranger dans une discussion entre personnalités importantes. Elle décidait d’utiliser une nouvelle fois son déplacement instantané, toutefois, elle ne voulait pas arriver directement sur la plateforme. Elle avait visualisé une petite ruelle qui menait vers un barrage et elle présentait son badge avec son grade, quand il eut un barrage. Les soldats militaires de la marine reconnaissait l’agent mystique avec son masque particulier et ils cherchaient du regard le fameux médaillon des héros des remparts. Ils étaient déçus, car ils pensaient que la commandante l’avait mis au niveau du torse comme un trophée et ils n’avaient pas eu l’esprit malin pour découvrir la cachette du médaillon magique. Elle s’avançait vers l’estrade, mais elle semblait ne pas marcher. Elle utilisait son pouvoir de lévitation avec une petite poussée de magie élémentaire pour se déplacer rapidement. Elle arrivait vers l’escalier qui menait vers l’estrade et elle attendait le contre-amiral avec le groupe du maire accompagné des personnalités importantes. Quand elle les verrait, elle les saluait avec un salut de tête baissée.

    Entretemps, la commandante des troupes d'assaut du Parangon de la Justice avait aussi  des nouvelles de la disposition des troupes pour protéger  le contre-amiral. Elle avait demandé une petite escorte entre le musée et l'estrade en plus des effectifs qui surveillaient l'événement à l'intérieur du bâtiment. La soeur Ruby avait déjà un plan au cas si une attaque surprise venait vers Vandaos Elle devait éloigner le contre-amiral du danger avec son déplacement instantané et elle avait visualisé l'intérieur de la cabine du capitaine comme lieu de destination. Toutefois, elle utilisait déjà un pouvoir, mais on ne le voyait sauf si on avait le pouvoir arcanique de détection de mana. La commandante civile de la marine flottait très légèrement du sol et elle devait faire un mouvement de main pour activer son pouvoir élémentaire. Elle pouvait ainsi multiplier sa vitesse de déplacement, si une attaque se passait entre l'estrade et le bateau militaire. Toutefois, elle voulait changer d'avis, néanmoins, cela pouvait générer des problèmes auprès de Vandaos. Elle se ravisait en espérant  que rien n'arrivait auprès du contre-amiral. La commandante  civile de la marine  se positionnait de manière  à laisser un pied vers  l'arrière et elle restait comme ça quand Vandaos viendrait sur l'estrade.
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  • Jeu 25 Juil - 20:34
    Perrine bat des cils, plusieurs fois, derrière ses grosses lunettes.

    Trouillard, qu’elle corrige. C’est Trouillard, d’une voix plus basse.

    On la dévisageait avec plus ou moins de délicatesse, comme un tout nouveau jouet venu interrompre leurs petites retrouvailles. Ils avaient l’air de se demander si elle allait leur offrir un spectacle surprenant ou si elle était simplement là pour le plaisir visuel, et Perrine se découvrit l’envie de causer une petite révolution.—de toute manière, tout ce que je parviens à faire, c’est à m'empourprer comme une idiote… Je me déteste. La jeune blonde a le sentiment de se retrouver parachutée parmi un boys band où le seul critère d’admission fut de ne pas être une femme, sauf si c’était pour faire joli. Pourquoi avait-on eu la merveilleuse idée de lui infliger ça, déjà ? Tandis que le Fallenswords dont elle est le plus un se lance dans un tour de présentation, Perrine se répète intérieurement, histoire de s’en convaincre et de ne pas faire demi-tour quasi immédiatement : “c’est une superbe opportunité pour ma carrière”. À ce moment précis de sa vie, Perrine a une foi inébranlable envers ses propres capacités, bien que tout ça puisse paraître tout aussi prétentieux qu’égocentrique. Elle avait toujours été obsédée par sa réussite et acceptait de jouer ce petit numéro s’il fallait passer par là pour ouvrir les portes de la scène scientifico-nécromante. Après tout, elle avait passé toute son enfance à jouer le second rôle avec son frère… Mais soudain, le sourire naturellement insolent de l’Amiral balaie tous ses espoirs de s’en convaincre. Ce genre de beaux mecs, elle les connaît par cœur—il faut dire que j’ai eu l’occasion de les observer longuement lors de mes années universitaires. Conclusion : ne vous fiez jamais aux belles gueules. Jamais.

    L’Amiral l’invite à l’accompagner, et ses deux parents se contentent de sourire narquoisement, histoire de lui prouver qu’elle avait raison. Elle n’était pas convaincue d’avoir tout à fait le profil des jeunes femmes taille mannequin à la descente de reins hypnotisante qui devaient généralement accompagner le fils chéri des Fallenswords, mais pour peu qu’elle se gardait de dire qu’elle étudiait les insectes—activité hautement moins glamour que héron en talons hauts, quel triste monde... Ils échangent des regards complices et Perrine sait que dès qu’ils se seront éloignés, ils s’empresseront de commenter sur le petit événement. Intérieurement, elle lève deux majeurs : un pour les deux. Devant eux : elle s’incline poliment à leur intention et accompagne gentiment le grand blond en lui souriant d’un air entendu.

    Compliqués” ? Pour quelle raison ?

    Elle le demande en relevant son petit minois pour le regarder et fronce les sourcils. C'est-à-dire que les grands problèmes scientifiques du Monde pouvaient parfois être “compliqués”. Mais les Hommes ? Elle ne les avait jamais trouvés “compliqués”. Au contraire, Perrine les avait toujours trouvés d’une simplicité affolante, voire même, affreusement prévisible. Elle ne voyait chez les autres guère plus que des insectes bien fringués. Les interactions sociales ? Rien de plus qu’une danse de phéromones cocotant le parfum de luxe. Les conflits ? Rien de plus que des querelles territoriales. Et l’amour ? Ah l’amour. Il fallait bien justifier les pulsions d’accouplements par un concept un peu plus élaboré que papa dans maman. Oui, tout ça, ce n’était qu’une manière de se rassurer d'être bel et bien une bande de primates intellectuellement évolués—et autant dire que l’on passe notre vie à chercher un sens profond à nos actions, alors que, de mon point de vue, tout est aussi clair que le jour : des instincts primitifs en action, déguisés en opéra de salon. Bref, il fallait comprendre que la psychanalyse n’avait jamais été mon domaine de prédilection…

    Je… A vrai dire, je viens seulement d’arriver en ville. Je n’ai pas encore eu le temps de trouver où loger...

    Elle n’osa pas le dire, mais la proposition de l’Amiral était plus que bienvenue. À vrai dire, toutes ses propositions étaient les bienvenues. Elle devait au moins lui accorder ça : il savait recevoir ses invités (et une Ange en avait d’ailleurs profité, quelques temps auparavant). La petite blonde était loin de disposer des moyens du beau Fallenswords, alors, elle se contenta de le remercier pour ses offres généreuses.

    Merci. Pour tout. Elle remonta ses lunettes sur l’arête de son petit nez avant d’opiner doucement. Je les ai amenées, oui – faisant référence aux parchemins confiés par leur ancienne professeure en commun. Je n’ai pas encore eu l’occasion de les étudier, mais j’espère pouvoir me pencher sur la question au plus vite. Elle esquiva d’un mouvement d’épaule un invité qui traversait à cet instant. Quant au reste, pardonnez-moi, je n’ai pas songé à demander. J’imagine qu’elle se porte bien… Perrine, souvent trop préoccupée par ce qu’il se passait dans sa tête plutôt qu’autour d’elle, n’était pas vraiment du genre à s’inquiéter du bien-être des autres, ou à échanger des papotages qu’elle jugeait terriblement insignifiants. Vous avez parlé de l’inauguration de votre navire ? Je ne suis jamais monté sur le pont d’un bateau…

    La blondinette relève alors deux grands yeux ronds, bourrés d’étoiles, vers lui. Jouait-elle un peu la comédie ? Ses joues la picotent un peu.


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