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  • Sam 5 Aoû - 11:31
    He’s a Pirate
    Event Kaizoku


    Une lumière vive apparaît au loin, son halo éblouissant le regard de la pirate. Elle cesse de bouger, rendue aveugle quelques instants. Une chance qu’elle soit invisible, personne ne risque d’en profiter pour la poignarder. De toute manière, ils l’ont tous vu ce flash, c’est sûr. Bref, la rouquine cligne des yeux, frotte un peu tout ça puis une fois que ses pupilles deviennent coopératives, elle fixe l’origine de ce…

    « Tsunami ! » hurle-t-elle à pleins poumons. Si on ne la voit pas, au moins on l’entend. Elle crie ce mot comme un poissonnier, personne ne peut l’ignorer. « Tous aux abris ! »

    A cet instant, peu importe qu’ils soient alliés ou ennemis. Tous ne pensent qu’à leur propre survie. L’équipage du Léviathan réagit d’instinct, obéissant aveuglément aux ordres de leur capitaine. Ceux qui parviennent à prendre de la hauteur sur les toits aident les autres à monter. Quelques-uns, moins agiles, se contentent de se mettre à l’abri d’une maison. On fait ce qu’on peut, on s’entraide et ça se met en sécurité.

    Alvida aussi, elle aide un duo à prendre de la hauteur. Surpris de sentir une main secourable, d’entendre une voix amicale et de se faire hisser jusqu’aux tuiles, ils la remercient d’un rire nerveux, leurs yeux cherchant à percer le voile de son invisibilité. Mais rien. Elle n’est déjà plus là, elle a sauté, couru jusqu’à une pirate désoeuvrée pour la mettre à son tour à l’abri. Malgré sa vitesse, elle n’a pas le temps d’en faire plus et se remet dans les hauteurs à nouveau.

    « Vous permettez que j’vous emprunte votre arme ? » demande-t-elle pour la forme au soldat venu se percher sur le même toit avant de se saisir de son arbalète. « J’ai du tir au pigeon à faire. »

    Au loin, la femme maitrisant l’élément de la terre semblait aux prises avec une autre magie. Autant en profiter pour lui tirer dessus. La rouquine se positionne, visa, puis commence à tirer.Grâce à sa super vitesse et de son agilité hors du commun, elle enchaîne les tirs plus vite que la normale, faisant pleuvoir sur la dame de trèfle de superbes cadeaux piquants, le tout sous les yeux médusés de son camarade qui observait une arme volante douée de parole.

    « Reste pas planté comme un con, donne-m’en d’autres j’vais arriver à court de munitions. »
    « Euh, oui, d’accord. Euh voilà. »

    Alvida se saisit aussitôt des recharges, puis elle envoya une nouvelle salve dans la même direction. Quand celle-ci sera vide et que la terre sera à nouveau accessible, elle descendra de son perchoir et avisera de la direction à prendre… Mais en attendant, ça défoule.

    CENDRES



    Résumé:
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Carl Sorince
    Carl Sorince
    Messages : 43
    crédits : 1698

    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2350-le-serpent-et-ses-sanglots-termine
  • Sam 5 Aoû - 13:14
    L'intérieur de la tour de garde était composé de trois niveaux, chacun d'eux démarqués par un plancher grinçant soutenu par un sol de pierre suffisamment renforcé pour que le fracas des vagues et des batailles ne puissent en venir à bout. Un grand escalier de bois, dépourvu de rambardes, grimpait le long de la paroi gauche et permettait d'accéder aux deux étages pour peu que le vertige ne gênait pas le visiteur, puisque sept bons mètres de haut pour quelques dizaines de marches séparaient chaque niveau.
    Le rez-de-chaussée n'était rien de plus qu'une réserve de nourriture et munitions, au milieu de laquelle pourrissait une table, quelques cartes, une poignée de pièces de cuivres abandonnées dans la précipitation par leurs propriétaires et cinq ou six chaises vides. Leurs occupants avaient dû être les premiers à sortir pour interdire l'accès aux pirates puisque le râtelier d'arme monté contre le mur, face à la porte d'entrée, avait été quasiment vidé de son contenu. La pièce -honteusement vide- accueillit l'intrus qu'était Carl dans un silence consternant. Le Juge et son porteur balayèrent les environs du regard, à la recherche de la moindre cible vivante, puis se dirigèrent aussi discrètement que possible vers la table laissée à l'abandon, pour s'emparer de la monnaie laissée sur place.
    Satisfait de son larcin -qui représentait l'équivalent d'une pièce d'argent et quelques- les yeux empoisonnés du serpent suivirent l'ascension de l'escalier tandis que ses sourcils se fronçaient légèrement. Trop de simplicité, en situation de guerre, impliquait bien souvent pièges et embuscades. L'écho des combats se déroulant à l'extérieur commençait à s'effacer, ce qui impliquait que les pirates avaient fini de se débarrasser des gêneurs restants. L'idée d'attendre qu'ils n'aillent se jeter au milieu du nid de vipères lui vint, mais le chef des Sanglots craignait qu'un assaut trop frontal ne se solde par le verrouillage du seul point d'accès aux étages supérieurs. Il fallait faire vite. Aussi discrètement que possible.
    Ce qui tombait bien, en réalité.
    Puisqu'il était toujours invisible.

    Au deuxième étage, Richard Klemp, banal sous-officier républicain chargé de superviser la non-moins banale escouade d’artillerie en charge de l’arme de guerre du sommet de la tour Ouest, fixait le chaos de l'extérieur au travers d'une des six meurtrières du deuxième étage. Et ce qu'il voyait le terrifiait tout bonnement.
    "-Je crois que des gars à nous se battent entre-eux." Souffla Inuart, lui-même très occupé à regarder par sa meurtrière.
    Quelqu'un jura. Longuement. Et tout le monde acquiesça. Comme dit, c'était une situation "de merde" et aucun d'eux ne se pensaient assez payés pour ça.
    En-dessous d'eux, les derniers casseurs de gueule de la bande d'Allarius le Bluffeur finissaient de barricader l'étage inférieur, dans le but de tenir un siège ici-bas le temps que les renforts se décident à arriver. Pour cela, ces allumés de spadassins aux lames courbes et aux armures légères mais clinquantes avaient mis à profit les couchettes et les meubles se trouvant à leurs niveaux pour transformer le dortoir de la tour en micro-forteresse. La dernière fois qu'il avait osé jeter un œil en bas, ils étaient en train de coincer un lit dans l'accès donnant au premier étage. Pas très original, mais efficace.
    "-Surveillez l'escalier." Ordonna Richard aux quatre hommes d'armes empilés près de l'entrée. "Je vais prendre des nouvelles d'au-dessus."

    Au-dessus, c'était une plateforme de bois, située juste en-dessous du toit de la tour, où seuls quatre piliers de pierres de soutien obstruaient le champ de tir de l'arme de guerre du bâtiment : une baliste lourde, aussi antique qu'efficace. Rien d’aussi fantasque qu’un trébuchet, évidemment. Ce n’était, après tout, qu’une tour de garde. L'absence de murs autour de la plate-forme offrait au tireur de l'arbalète géante une vision quasi-parfaite de la zone, quand bien même tout ce qui se trouvait juste en-dessous échappait fatalement à son courroux. Aelyn, aux commandes, s'était vantée d'avoir coulé un bâtiment à elle seule, l'heure d'avant. Un exploit non négligeable, rendu pourtant relativement ridicule par le cataclysme de lumière pure s'étant écrasé au centre de la formation de la flotte républicaine en emportant les titans seuls savaient combien de loyaux équipages tout au fond des eaux fumantes.
    L'efficacité de leur tireur avait momentanément été amoindri par le flash, qui semblait s'être gravé dans la rétine d'Aelyn et de ses servants. Professionnelle, elle avait su malgré tout reprendre son œuvre, quand bien même chaque nouveaux tirs lui déclenchaient une grimace de concentration.
    "-Recharge." Siffla-t-elle une fois de plus en tentant d'humidifier ses lèvres sèches d'un coup de langue.
    Les servants se précipitèrent sur la baliste vidée, le premier s'occupant de retendre la corde tandis que l'autre venait poser un nouveau projectile, aussi long qu'un homme, en son centre. Aelyn s'écarta durant l'opération, le temps de plonger ses mains rougies par l'effort dans un tonneau d'eau, derrière-elle, pour ensuite s'asperger généreusement le visage.
    "-Alors?" Hasarda Richard, qui venait de débarquer par l'échelle d'accès à la plate-forme. Une fois debout, l'officier alla immédiatement reposer son dos contre l'un des piliers soutenant le poids du toit.
    "-Alors ce putain de navire continue à barboter en bas de chez nous et je ne peux rien faire." Jura la tireuse en clignant frénétiquement des yeux pour essayer de se débarrasser du flash ancré dans sa vision. "Mais je crois que j'en ai touché un autre, à l'est. On y voit rien de toute façon.
    -Je t'ai connu plus précise.
    -Ouai, ça devait être à l'époque où les étoiles ne tombaient pas du ciel."
    Ils partagèrent un rire emprunt de lassitude, puis les servants lui indiquèrent que la baliste était prête.
    "-Combien de temps on a ?"

    A cet instant précis, l’un des hommes gardant l’entrée sursauta, fronça les sourcils, l’air interloqué, pour pointer du doigt quelque chose à ses camarades. Il s’apprêtait à vocaliser ses doutes lorsque son corps fut projeté en arrière puis proprement piqué contre un mur par un flot de carreaux d’arbalètes craché par l’ombre à l’origine de sa confusion initiale. Mort sur le coup, son cadavre émit une série de sifflements et de hoquets humides avant de finalement cesser de bouger et se taire à jamais.
    Les témoins de la scène restèrent interdits quelques millisecondes, puis l’un d’eux, un grand barbu au crâne luisant, s’égosilla en pointant sa lame en direction de l’entrée :
    “-Ils sont là !”

    Paradoxalement, les loyalistes qui l’avaient découvert s’avéraient être les moins professionnels des gardes. Loin d’avoir le profil des casseurs de gueules de l’étage intermédiaire, ces hommes-là semblaient empâtés et fort peu satisfaits d’être ici. Les traits tirés, le visage couvert de sueur, le regard fou, les mains tremblantes. Autant d’indices qui auraient dû lui mettre la puce à l’oreille : ces types avaient peur. Terriblement peur. Et la peur rendait imprévisible. La peur pouvait -par exemple- pousser un homme sain d’esprit à quitter son poste pour jeter un coup d’oeil en contrebas, découvrir que l’air juste face à lui semblait particulièrement épais, que les ombres paraissaient bizarrement déformées à cet endroit précis…Puis sentir quelque chose d’étrange caresser son visage. Quelque chose comme un souffle. Ou un soupir d’agacement. Celui d’un assassin translucide, pointant une arbalète juste sur le torse de l’imbécile venant de se condamner en faisant sauter sa couverture.
    Tous ces efforts pour si peu de récompense, au final.

     Passer au travers de la vigilance de ceux d’en-dessous n’avait pas été une mince affaire. En réalité, la chance se trouvait être la principale responsable de sa réussite. Le mercenaire s’était glissé dans l’entrée tandis que deux des six sentinelles rassemblées en bas s’épuisaient à pousser un lit dans l’unique accès de la salle, et le bruit causé par la friction du meuble sur le sol avait masqué celui de ses propres pas. Après avoir avisé quelques instants les armes, l’équipement et le regard des gardiens, le Serpent avait ensuite opté pour l’esquive plutôt que la confrontation face à ce qui ressemblait le plus à de vrais combattants, en ces lieux. Collé contre le mur, le souffle réduit à un imperceptible sifflement, il avait attendu que les brutes se remettent à bouger pour synchroniser ses propres pas sur les leurs et ainsi continuer son ascension sans risquer une découverte fortuite. Passé le douzième pas, l’entreprise s’était avérée singulièrement plus simple, et pour cause : Les quelques pirates ayant débarqué en sa compagnie, plus tôt, avaient fini par se débarrasser des derniers gêneurs, à l’extérieur, pour se précipiter au sein de la tour et découvrir qu’une barricade faite de paillasses infestées de puces les empêchaient de grimper à l’étage supérieur. Un sabre était passé au travers du bois d’une couchette lorsque Carl était arrivé au deuxième niveau. Les hurlements ayant suivi cette soudaine apparition n’avaient pas suffit à le détourner de sa tâche.

    A la dernière marche, le mercenaire s’était immobilisé pour jeter un coup d’oeil furtif en direction de sa cible. Ses yeux de serpents avaient découverts sans grande surprise les fondations de la plateforme dédiée à la baliste, pour ensuite descendre le long de l’échelle et découvrir les quatre patibulaires imbéciles piétinant juste derrière l’entrée. L’un d’eux se tenant littéralement contre les barreaux du seul moyen d’accéder au dernier niveau, Carl avait opté pour l’attente et la réflexion.
    Et puis cet abruti était venu coller son nez juste devant lui. Son sursaut l’avait trahi. La gâchette avait été immédiatement pressée.

    Maintenant, trois loyalistes mal dégrossis agitaient leurs lames devant lui, peu sûrs de savoir où frapper. Entre les fondations de la plateforme, sur leur droite, l’échelle derrière-eux et le mur à leur gauche, ils ne pouvaient que se gêner mutuellement. Une bonne nouvelle, une excellente même, puisque l’enthousiasme suscité par l’occasion de venger leur camarade épinglé sur le mur semblait triompher de leurs craintes.

    Il n’y avait que quelques mètres d’espace, à cet étage, le centre de la salle étant entièrement occupé par les échafaudages soutenant le poids du plateau de tir. Se déplacer ici revenait à longer un couloir étroit de bois et de pierre pour revenir à l’entrée après quelques foulées. Le point positif, bien sûr, c’était qu’au sein d’un couloir, une arme comme le Juge semblait toute indiquée.
    Manque de chance, l’un d’eux venait de le localiser.
    Il se jeta sur lui, lame en avant. Une épée droite puant l’huile et le poisson, que Carl détourna d’un coup de baïonnette. Les deux comparses de son agresseur ne lui donnèrent pas l’occasion de reculer et Carl abandonna son invisibilité pour dédier toute sa concentration à l’instant présent.
    La seconde attaque -maladroite, certes- glissa sur sa droite sans parvenir à le toucher. Une tentative de coup de crosse malavisée manqua de coûter un bras au mercenaire, qui se rétracta au dernier moment à la vue de la hachette s’apprêtant à cueillir son excès de zèle. Il bondit en arrière pour percuter brutalement le mur mais éviter de justesse un nouveau coup ascendant de la part du porteur d’épée. La roche de la paroi rapa cruellement la nuque du serpent, qui grimaça de douleur…
    Et opta pour un changement d’approche.

    Richard était en train de se diriger vers l’échelle lorsque l’un des servants de la baliste le rattrapa par le manche.
    “-Restez s’il vous plaît.” Bredouilla le plus jeune, qui ne devait pas être adulte depuis plus d’un an.
    “-Aelyn vous protégera.” Rétorqua-t-il en fixant son écu à son bras droit.
    Mais Aelyn affichait une mine bien sombre, désormais.
    Elle avait quitté son poste de tireuse, pour dégainer son épée courte et se pencher au bord de la plateforme. Par-dessus la rambarde, vers l’intérieur de la tour, elle pouvait voir -tout comme lui- ce qui se passait. Qui gagnait. Qui perdait. Qui mourrait.
    Et cette vue n’avait rien d’engageante.
    “-Celui-là n’est que le premier. Les autres vont arriver.” Déclara-t-elle, les dents serrées. “Tu les entends, pas vrai?”
    Richard acquiesça. Les cris de l’étage inférieur étaient si forts qu’ils devenaient impossibles à ignorer. Ca ne ressemblait pas à des hourrah de victoire. En tout cas, pas à des hourrah républicains.
    “-Je dois aller les aider.” Continua-t-il sans détacher son regard du combat se déroulant juste en-dessous d’eux.
    “-Tu sais ce que les pirates font aux femmes lorsqu’ils en capturent une ?”
    Les épaules du garde se haussèrent. Voilà qu’elle devenait irrationnelle.
    “-Ils ne feront pas de prisonniers.” Trancha le sous-officier en se détournant pour rejoindre l’échelle.
    La lame lui traversa le dos avec une aisance absurde. Elle passa entre ses côtes pour lacérer ses organes vitaux, déclenchant d’innombrables hémorragies au sein de ce corps usé, peinant à réaliser l’imminence de sa propre fin.
    “-Non.” Confirma Aelyn en retirant son épée courte de ce fourreau de chair brûlant. “Ils n’en feront pas.”
    Les servants de la baliste émirent une plainte ridicule lorsqu’elle se tourna vers eux.

    Carl cracha un large lambeau de chair avant d’essuyer sa bouche couverte de sang d’un revers de main. A ses pieds, son dernier adversaire en vie se tenait à genou, la main posée sur la plaie -la morsure- qu’il avait à la gorge. Le raisiné s’en échappait à gros bouillon, aspergeant le sol et le col de son armure sans discontinuer. Le Serpent le contourna d’un pas rendu hasardeux par l’essoufflement et se pencha pour récupérer le Juge, dont la baïonnette ensanglantée ressortait par le nez d’un autre adversaire.
    Il avait subtilisé la hachette de celui-ci pour finir le second. La lame s’était coincée dans la cage-thoracique et le dernier ne lui avait clairement pas laissé le temps de se réarmer. La suite s’était révélée sauvage, brutale…
    Cruelle.
    Ses doigts osseux claquèrent et, aussitôt, un paquet de carreaux se matérialisa dans ses mains. D’une pression sur le côté de son arbalète, il dénuda son coffret à munition pour y enfouir chaque projectiles avec une minutie évoquant la maladie mentale plus que le professionnalisme.
    Le rechargement effectué, il redressa son arme et jeta un coup d’oeil en haut de la plateforme, étrangement silencieuse… Contrairement à l’étage d’en-dessous, qui ne cessait de vomir les échos guerriers d’une escarmouche n’en finissant plus.
    Dans un nouveau soupir, le mercenaire se dirigea vers les escaliers et descendit une dizaine de marches pour découvrir la fin d’un combat meurtrier.
    Cinq ou six pirates gisaient au sol. Quatre républicains, également. Seuls deux loyalistes subsistaient, face à cinq nostalgiques de l’ancienne Kaizoku. Les bougres, en infériorité numérique évidente, se défendaient comme les braves qu’ils étaient, si bien que leurs adversaires ne parvenaient même pas à les encercler.
    Carl leva les yeux au ciel, ajusta son arme et pressa la gâchette. Quatre carreaux sur sept touchèrent leurs cibles. Les pirates profitèrent de cette mort impromptue pour se ruer sur le dernier survivant et le tailler en pièces.
    Il les salua d’une révérence lorsqu’ils eurent fini puis remonta jusqu’à son objectif.

    Aelyn l’attendait tout en haut. Assise contre la baliste. Couverte de sang. Le regard perdu dans le vide. Un seul servant gisait à ses côtés, l’autre avait basculé dans le vide pour esquiver sa folie. Lorsque Carl arriva finalement en haut de l’échelle, il avisa le corps du défunt Richard avec dubitation, puis se hissa sur la plateforme pour braquer la gueule de son arme sur ce qui lui semblait être une folle furieuse.
    “-Ne tirez pas, écoutez.” Manda-t-elle d’une voix neutre. Les jambes tremblantes, l’ancienne tireur d’élite aux yeux à jamais marqués par la comète de Savoir se redressa pour lui faire face. “J’ai toujours été fidèle aux frères de côtes, moi aussi. Je…”
    Le coup partit, son visage disparut. Son corps brisé alla s’écraser contre la rambarde et cessa définitivement de bouger. Son meurtrier laissa un rire nasillard soulever sa carcasse endolorie.
    “-Trop risqué.” Apprécia-t-il simplement en tournant autour de l’arme de guerre.
    Un premier pirate le rejoignit en grommelant. Sa main gauche avait reçu un coup de masse que le gantelet de fer -censé la protéger- n’avait pas su tout à fait amortir.
    “-T’es un drôle de numéro, toi.”
    Ce compliment fit sourire le principal concerné. Il passa derrière la baliste pour la faire pivoter et éprouver la sensibilité de ses mécanismes.
    “-C’est toi qui a fait tout ça?
    -Moui.” Menti Carl, sans se départir de son rictus de satisfaction. “Et ce truc, c’est ma récompense.


    résumé:
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    Invité
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  • Sam 5 Aoû - 18:53
    Ka-boom. Un large sourire naquit sur la gueule du raton-laveur qui se félicitait intérieurement d'avoir fait exploser toute une partie de l'armageddon qui leur tombait sur le coin du nez. Peu lui importait que ces personnes aient une famille, une quelconque motivation à se rebeller contre la République ou à se battre pour elle d'ailleurs. Toutes ces considérations à la mords moi l'noeud lui passaient complètement au-dessus. C'était tuer ou être tué et manque de pot pour ses ennemis, Crocus était plutôt bien versé dans ce genre de dynamique, pour l'avoir vécu pendant plus de quinze ans. Les républicains et les pirates pouvaient être surentraînés, connaître des sorts à la puissance phénoménale, ils n'en restaient pas moins mortels, bien installés dans leur petit confort de vie. L'hybride les regardait brûler avec une satisfaction non dissimulée, adressant un regard de fierté à son petit frère qui s'agitait avec sa baliste dans son dos. Ciguë avait manifestement repris du poil de la bête et ce n'était pas pour lui déplaire. Un rire rauque et gras s'échappa de sa gueule, ses pattes avant posées sur ses genoux tant il se tordait de rire devant cette situation burlesque, ces petits soldats qui tentaient d'étouffer les flammes par tous les moyens. « Eh trou du cul, un conseil, y'a de la flotte partout autour de toi ça vaut p'tête le coup de sauter dedans nan ? ». Dans la panique, le soldat obtempéra sans se demander pourquoi son ennemi lui donnerait la moindre indication sur une façon de s'en sortir vivant. Une fois dans l'eau, il se mit à couler, s'agitant dans tous les sens pour ne pas se noyer. « J'aurais p'tête du te dire d'enlever ton armure avant hein. J'avais oublié que le cerveau était livré à part. J'demanderai au postier que j'ai vu tout à l'heure d'en déposer à tes collègues, sait-on jamais qu'eux aussi soient partis pisser quand y'a eu la distribution. ».


    Coup de bol, cette altercation avait au moins permis à Crocus de se tourner en direction de la mer pour constater de l'agitation. Ses petits yeux noirs se plissèrent et il put déceler les vagues en train de se mouvoir de plus en plus fort, leur taille augmentant drastiquement. Le cerveau de l'hybride se mit à carburer, observant ses alentours pour déterminer les options qui se présentaient à lui. Le plus simple et le plus logique aurait été de grimper sur les toits, et s'il pouvait se mettre hors de danger plutôt rapidement, ce n'était pas le cas du pirate d'eau douce qui l'accompagnait ou de sa pinata. Un long soupir s'échappa de sa gueule et il se mit à taper du pied sur le sol, attirant l'attention de son frère. « Cig, on va encore devoir jouer les héros. Ouais je sais, moi aussi j'en ai plein le cul, mais faut bien que quelqu'un s'y colle. Tu crois qu'la république va nous filer une médaille après toutes ces conneries ? On les filera à Capucine, elle aime bien quand ça brille. ». Une pensée pour elle le traversa et il fut pris d'un sursaut. « Sois sympa, dis-lui d'aller s'abriter sur les toits. J'ai pas envie que la vague l'emporte. Ah oui, j't'ai pas dit, y'a une vague qui arrive. Et pas une petite. ».


    Un petit sourire narquois sur la tronche, Crocus se sentait plus en forme que jamais. « J'prends l'pirate, tu prends la boule de couleur ? Tu m'la fous pas la tête dans la flotte, sa magie peut nous sauver l'cul plus tard. Et si on y fait pas attention je vais devoir réconforter l'autre là… ». Une fois l'accord de son frangin obtenu, l'hybride se jeta en avant dans la direction d'Altarus, lui choppant le bras. « Bon, t'es prêt à t'accrocher, ça va secouer. J'ai pas l'temps d'expliquer. Et t'inquiète pas pour ton insecte coloré là, Ciguë s'en occupe. ». Il le poussa sur une charrette avant de commencer à la conduire à grande vitesse dans la direction du premier bâtiment venu, s'y arrêtant en sautant sur le rebord d'une fenêtre. « Bon je sais que t'as des vieux os mais va falloir grimper si tu veux pas te retrouver la tête sous l'eau. ». Une fois arrivé, il tendit la patte pour aider le pirate à se hisser jusqu'en haut du toit, s'arrêtant fréquemment sur des balcons pour le laisser reprendre son souffle et s'étira longuement, constatant les dégâts en espérant au fond de lui que la majeure partie des dégâts se feraient sur les rebelles. Après tout, l'eau ne choisissait pas qui elle frappait, il avait le droit d'y croire. Crocus craqua les os de sa colonne vertébrale avant de se retourner vers Altarus, des boules de feu entre les pattes. « Quoi ??? J'aime pas la flotte, tu vas pas nous en faire tout un fromage lunaire non plus !  »


    Résumé & Pouvoirs:
    Citoyen du monde
    Citoyen du monde
    Altarus Aearon
    Altarus Aearon
    Messages : 338
    crédits : 2020

    Info personnage
    Race: Humain-elfe
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Loyal neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1914-c-est-l-homme-qui-prend-la-mer-termine#16576https://www.rp-cendres.com/t2080-carnet-de-contact-d-altarus-aearon#17608https://www.rp-cendres.com/t2079-journal-de-bord-du-capitaine-aearon#17606
  • Sam 5 Aoû - 19:53
    Ce ne furent pas les barils d'huile enflammée qui éclaira ce qui restait de la nuit aussi  soudainement qu'intensément en une aveuglante lueur. Altarus leva son avant-bras pour faire obstacle au rayonnement lumineux en provenance des eaux qui emplissaient le port, avant de fermer sa paupière pour contrer plus encore l'agression lumineuse qui envahissait tout le secteur.  C'était comme un petit soleil qui venait de se fracasser dans les eaux. Se fracasser. Son esprit ne fit qu'un tour, connaissant déjà les funestes conséquences

    Le flash passé, baissant le bras, il s'apprêta à hurler au danger pour le moment invisible qui s'approchait déjà des quais, qu'il entendit la voix forte et criante d'Alvida, qui, comme lui, avait su  immédiatement ce qui leur tombera dessus sous peu. Quand on était capitaine et qu'on connaissait la mer, on anticipait certaines de ses redoutables réactions suite à un redoutable facteur extérieur.

    ''Sur les hauteurs !! " s'époumona-t-il à la suite de la Capitaine rousse, avant de se préparer à fuir à son tour à toutes jambes, pour essayer de rejoindre les toits. Mais avant, il chercha Lil' du regard. Si les flots déchaînés l'emportaient... Il sentit une prise forme sur son bras. Le temps de se retourner, pour apercevoir Crocus, pendant qu'il lui ordonnait presque la raison de sa présence. Le vieux Capitaine manqua de résister une seconde, avant que le bon sens l'emporte directement sur l'inquiétude croissante qu'il exprimait pour la Fae ; au moins sera-t-elle emportée par Ciguë. Avant d'être poussé dans une charrette proche, il tendit son œil vers le port. La mer s'abaissait à une telle vitesse. La vague traîtresse arrivait !  

    Crocus fila au pas de course à une vitesse ahurissante, tirant la charrette dans laquelle se trouvait le demi-elfe. Altarus sut se tenir, après avoir déposé un genou au plancher de son moyen de transport du moment, gardant son visage crispé vers le port. Une rumeur sourde commençait à gronder… et de plus en plus. Stoppant aussi vite qu'il était partie, Crocus avait déjà grimpé sur le rebord d'une fenêtre. À ses dires, le borgne fronça des sourcils et ne perdit pas de temps à escalader la façade, à la suite du raton-laveur. Avec rapidité, ils gravirent tous les deux jusqu'au toit, passant par certains balcons extérieurs pour avoir de meilleures accroches à l'escalade. Crocus veillait à l'aider et à lui laisser quelques secondes pour qu'il reprenne son souffle. Il n'en eut besoin qu'une fois. Certes, serrer le bout de ses doigts dans les interstices d'un mur, ce n'était pas comme monter à une échelle de cordes, même en pleine tempête.

    Une fois sur le toit, la vague destructrice arriva et balaya tout sur son passage. Altarus ne put que contempler autant avec effroi que stupéfaction la fureur de la mer en personne quant à l'assaut qu'elle avait reçu en son sein.

    "Je vais finir par croire que tu ne sais plus te passer de ma personne..."souffla le vieil homme en détournant son regard des effets dévastateurs du raz de marée. ''L'eau te donnerait-il des rhumatismes ? "Cela ressemblait presque à un trait d'humour afin de répliquer à l'encontre de son ami, ''Prendre la mer plus souvent ferait des merveilles sur toi... , avant de murmurer un ''Merci...". Oui, car il avait bien entendu le remerciement de Crocus précédemment.

    ''Le combat n'est pas terminé mon ami.

    À ces mots, il essaya de faire un état des lieux... chose certaine était que leur nouvelle adversaire n'avait pas été anéantie par la vague, au contraire des forces rebelles et républicaines toutes confondues. Une jeune femme avec une sorte d'escorte se préparait à affronter leur adversaire commune. Et à côté, Lil' se concentrait pour employer un de ses sortilèges à l'efficacité sans pareille. Un peu plus loin, il aperçut un groupe de plusieurs individus à l'identité incertaine, qui jouaient les chiens de faïence. Était-ce Pancrace qui se trouvaient parmi eux ?  

    D'une main déterminée, il sortit sa rapière, pour se préparer à l'affrontement avec l'ennemi. Serrant les doigts de sa main droite dessus, il tendit sa main gauche vers la Princesse de Trèfle, appelant des dards d'air acéré pour les lui projeter. Il n'aura qu'à tourner la tête par la suite, pour apostropher les éventuels soudards faisant face à Pancrace.

    ''Hé, les culs terreux préférant ne pas servir la république !  Venez donc affronter un corsaire ! À moins que la trouille vous broie trop les tripes ! "

    Si jamais l'un d'eux venaient à l'affronter, rapière en main, il était prêt à l'accueillir....

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  • Sam 5 Aoû - 20:52
    Le soleil se lève derrière moi. C'est loin d'être fini, mais on a arrêté l'escouade et c'est déjà une petite victoire que je prends avec plaisir, d'autant plus que ça a été fait de façon explosive, c'est toujours un petit bonus appréciable, et j'ai bien l'impression que Crocus profite du moment lui aussi. C'est un peu ironique qu'on se batte bec et ongles pour une république dont on n'a absolument rien à carrer, mais faut être honnête, c'est juste qu'on aime le chaos. Et c'est un peu devenu personnel entre ces sorcières et nous depuis les dernières péripéties. En parlant de Crocus, je le vois devant en train de chercher à attirer mon attention.

    - "Cig, on va encore devoir jouer les héros. Ouais je sais, moi aussi j'en ai plein le cul, mais faut bien que quelqu'un s'y colle. Tu crois qu'la république va nous filer une médaille après toutes ces conneries ? On les filera à Capucine, elle aime bien quand ça brille."

    - "Y'a intérêt, ouais. J'ai pris un sale coup pour le bien de notre belle Nation." je ricane avec dédain. "Nan par contre fais gaffe, si on les fourgue à Capucine elle va être capable de refaire sauter le quartier avec."

    Si j'ai appris une chose à propos de notre petite sœur, c'est que peu importe ce que tu lui donnes, elle est capable d'en faire une arme ou des explosifs. Ou une arme explosive.

    - "Sois sympa, dis-lui d'aller s'abriter sur les toits. J'ai pas envie que la vague l'emporte. Ah oui, j't'ai pas dit, y'a une vague qui arrive. Et pas une petite."

    D'incompréhension, je lève un sourcil, avant de me retourner vers la mer. Oh que non, ça, c'est hors de question.

    - "Oh bordel... Moi je décarre de là, j'ai à peine fini de sécher, c'est mort, j'y retourne pas." Je pousse un grand soupir. "Putain de mages de flotte ça encore, j'suis sûr..."


    Et voilà qu'il veut que j'emmène la petite protégée de son vieux pote pirate en plus ? Fais chier, si j'avais touché mes tirs au début de tout ça j'aurais pas besoin de la trainer là haut. M'enfin, on peut bien faire ça pour lui. Ca compensera peut-être le fait qu'il a un peu perdu son bateau à cause de nous... Je m'élance dans sa direction en prenant le temps de prévenir Capucine par télépathie de se réfugier en hauteur si elle veut pas avoir les pieds mouillés. Pendant ce temps là je cherche un moyen d'atteindre le toit élevé le plus proche qui soit pas trop compliqué d'accès. Escalader c'est pas un problème pour moi, c'est presque une seconde nature, mais parait que je vais devoir trainer quelqu'un en haut là.


    - "Eh, la piñata ! Pas le temps de trainer là, faut monter très vite si on veut pas prendre un bain, et crois moi, elle est froide." Je l'attrape par l'avant-bras de manière à ce qu'elle puisse faire la même chose pour qu'on ait une prise solide, avant de partir à toutes jambes vers la façade la plus proche. "Ca va être tout simple, quoi qu'il arrive, tu lâches pas mon bras, tu peux tirer aussi fort que tu veux pour te hisser, je tiendrai largement le coup donc te retiens pas, et grimpe vite. Regarde où je pose les pieds et fais pareil. T'as tout compris ? Pas le temps de répondre on y va."


    Je grimpe sur un rebord de fenêtre, puis je m'accroche à une balustrade à l'étage du bâtiment. Ca passe tout seul, du bras gauche je tiens le poignet droit de la Fae qui arrive plutôt bien à choper les mêmes prises que moi juste derrière. Ca tire un peu sur l'épaule fraichement meurtrie mais j'ai une bonne résistance à la douleur donc je grimace à peine. En à peine une dizaine de secondes on se retrouve sur le toit d'une espèce de grand entrepôt, où Crocus et le vieux arrivent peu après.


    Je regarde le sol des quais, en me tenant à côté de celle qui était tout à l'heure un vrai éclair de couleurs à s'agiter dans tous les sens. Là, elle regarde calmement vers la vaguelette qui nous arrive dessus. Elle a l'air concentrée, certes, mais elle a aussi l'air sacrément plus éteinte que tout à l'heure. Va falloir raviver un peu la flamme parce que là où on est, si on veut s'en tirer, va falloir se battre, et avec ardeur. Je m'apprête à ouvrir la bouche, quand au pied du bâtiment, je vois la végétation s'affoler une fois encore, jusqu'à couvrir toute la façade de l'entrepôt en une forme plus proche du bateau que du bosquet sauvage.

    - "Tiens, ça recommence..." que je marmonne, à voix basse.

    Je hausse les épaules. Pas mon problème. La vague vient s'écraser sur les plantes sans ébranler plus que ça l'entrepôt. C'est toujours ça de pris. D'une voix forte pour couvrir le fracas de l'eau qui s'engouffre dans les rues, je m'adresse à la Fae :

    - "Faut pas tirer une tête pareille Mad'moiselle ! On est encore tous là, entiers, et l'autre mocheté est en train de s'faire bouffer par les crabes au fond du port !" Je lui pose une main sur l'épaule, en continuant d'un ton aussi amical que j'en suis capable. "En plus on s'est tous faits de nouveaux potes aujourd'hui. Quand on en aura fini, j'vous paye tous un verre dans la première taverne encore debout qu'on croise. J'aurais bien b'soin de ça pour clôre cette journée de merde. Mais en attendant, l'autre vieille bique a encore une acolyte visiblement... On lui règle son compte ensemble ? Tu fais tes trucs là, l'eau, la glace, tout ça... Moi j'vais faire ce que j'fais d'mieux. Et contrairement à ce que tu pourrais croire, ce que je fais de mieux, c'est pas les leçons d'escalade."


    Je me frotte les mains, autant pour réchauffer mes doigts engourdis que pour terminer ce petit monologue, en me dirigeant vers le côté du toit qui donne droit sur notre nouvelle adversaire. Et à ma grande satisfaction, la boule de couleurs en fait de même. Faudrait que je pense à lui demander son nom à l'occasion quand même. Le temps que je sorte ma grande arbalète, que je la charge, je la vois s'affairer à ensevelir et harceler la sorcière avec tout ce qu'elle peut. Nickel.


    J'attends le moment parfait, pendant qu'elle est gênée et distraite par la couche de glace qui la recouvre peu à peu. Je prends tout le temps qu'il me faut pour viser, et surtout, pour employer mon arbalète à sa puissance maximale. Comme ça, elle tire moins vite, faut plus de temps pour la recharger, et le recul t'arracherait presque une épaule si t'y es pas préparé, mais le carreau part avec une puissance et une vitesse inégalée. De quoi transpercer la plus épaisse des armures de plates... Et quand la fenêtre s'ouvre enfin, je tire. Mon carreau file droit vers sa carotide. Bonne chance pour intercepter ça ma grande.


    Juste après avoir pressé la détente, je tourne vivement la tête vers la Fae.

    - "Au fait, sans rancune pour les tirs d'arbalète, hein ? Y'avait rien d'personnel !"



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  • Sam 5 Aoû - 22:58
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Le mage noir ne peut que pester et jurer contre la chaîne qui refuse de céder sous les nombreuses tentatives de Pyxis. Il peut la sentir tressaillir et réagir aux magies élémentaires du triton ce qui lui laisse à penser qu'ils ne sont pas si loin que ça de trouver la solution. De toute évidence, la chaîne est solide mais pas incassable pour autant et il ne manque pas grand-chose à Pyxis pour réussir cet exploit. C'est sûrement le plus rageant dans sa situation, être si loin et si proche en même temps de retrouver sa liberté. Eliëndir a beau réfléchir à ses options, elles sont peu nombreuses et aucune ne le satisfait vraiment. Si Pyxis ne peut rien pour lui, il lui faut quelqu'un d'autre. Malheureusement, personne d'autre ne semble disposé à venir l'aider dans les environs. Du moins, pas tant que Neera n'en aura pas terminée avec son adversaire et j'ai comme l'impression qu'elle en a pour un moment.

    « Merde, ça ne fonctionne pas. Garde ton mana, ne t'épuises pas plus. Il nous faut un autre plan. Pyxis, écoute-moi attentivement. Neera pourra m'aider, il faut absolument que tu ailles la chercher avant qu'il ne soit trop tard. Je sais que c'est dangereux mais le temps presse... »

    Coupé dans son dialogue et dans sa réflexion, une multitude d'éclairs s'abattent tout près de la forteresse dans un fracas assourdissant, tellement qu'on ne s'entend même plus parler pendant quelques longues secondes. Eliëndir est même secoué par l'onde de choc, se rattrapant rapidement sur le mur pour se maintenir sur ses deux jambes. Bon. On a vu plus subtile comme manifestation de la magie et Eliëndir n'a justement que très peu de doute sur l'identité de la personne à l'origine de tout ce vacarme. Finalement, ce n'est peut-être pas la meilleure idée de son répertoire. Si elle en est venue à de telles extrémités, c'est que son adversaire doit lui filer du fil à retordre alors pas sûr que Pyxis puisse s'exposer à un tel affrontement. Sauf s'il est assez courageux, ou fou selon les points de vus, pour aller chercher la Tornade.

    « Bon. Tout bien réfléchi... Si tu ne peux pas aller chercher Neera, nous n'avons plus que deux options. Mon ami, Kaizoku a besoin d'un héros et c'est toi qui va prendre le rôle principal. J'insiste, je préfère les rôles de figurants de toute façon. Quelqu'un doit arrêter Labienus, il faut l'obliger à annuler le sort. Volontairement ou non. J'imagine que le tuer fera l'affaire. Tu t'en sens capable ? »

    En y réfléchissant bien, c'est sûrement encore plus risqué que la première option. Eliëndir a beau dévisager le messager, certainement qu'il est très efficace dans son domaine de prédilection mais pas sûr que le combat en fasse partie. Il ne connaît pas bien les compétences du triton, peut-être qu'il saurait s'infiltrer discrètement pour le prendre par surprise mais c'est un risque à prendre. L'avenir s'obscurcit rapidement et la lumière au bout du tunnel commence doucement à disparaître. Il se voit déjà finir au Razkaal pour un meurtre sur haut dignitaire qu'on l'a obligé à assassiner et quelle horrible perspective. Pas le meurtre en lui-même, ce n'est pas tant un problème pour lui. Par contre, finir ses jours dans une cellule sombre et humide au milieu de l'océan, c'est hors de question.

    « Si tu ne peux pas, il ne te reste plus qu'à trouver de l'aide. Tu es messager, n'est-ce pas ? J'ai un message à transmettre pour toi. Va chercher Neera ou trouve le général Fieracier avant qu'il ne soit trop tard, préviens-le de mon arrivée et protège-le. Si tu veux protéger ton île, il ne doit surtout pas mourir ou Kaizoku tombera aux mains des rebelles. Fais évacuer le général au plus vite. Je ne vais essayer de te faire gagner du temps, mais je ne peux rien te garantir. »

    C'est sûrement la solution la plus lucide et peut-être la seule véritablement à la portée de Pyxis et d'Eliëndir dans l'état actuel des choses. La chaîne se met à tirer Eliëndir dans une certaine direction, empruntant les coursives et les couloirs de la forteresse à la recherche de sa cible toute désignée. Dans une tentative un peu désespérée et à défaut de pouvoir faire autre chose, le mage noir tente de créer une barrière dans son esprit en essayant de couper momentanément le lien psychique qu'il a avec l'artefact d'asservissement. Il n'escompte pas vraiment se libérer aussi facilement mais s'il peut au moins gagner du temps pour lui ainsi que pour Pyxis, alors peut-être qu'un miracle se produira.

    Résumé:

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  • Sam 5 Aoû - 23:47
    L'action n'avait pas été totalement inutile. Pas totalement, une si belle nuance pour dire que cela avait appris que tu n'avais clairement pas la force nécessaire dans tes pouvoirs actuels pour faire quelque chose. Est-ce que si tu tentais d'avoir l'attention de quelqu'un pour lui faire lancer un sort plus puissant à la place ça changerais quelque chose ? Tu n’ne sais rien, mais tu vas tenter autant que possible.

    - Euh, Pyxis, enchanté ? Je suis coursier personnellement et je t'avoue que je veux bien te retirer ta chaine, mais… visiblement c'est pas trop dans mes capacité du moment. Au moins, je vais tenter de trouver une solution d'ici à ce qu'on arrive sur place. J'ai une lettre à lui livrer et j'aimerais qu'il soit en vie, c'est mieux pour lire son courrier.

    Une touche d'humour est présente pour tenter de détendre l'atmosphère, mais ce n'est pas forcément le bon moment ou la bonne situation. La proposition d'aller chercher Neera avant de rectifier le tir d'Eliëndir te fait sourire. Tout dans cette nuit est compliquée, définitivement. Nuit qui devient de plus en plus lumineuse, tu désactives ta nyctalopie, même si cela ne tire pas beaucoup sur ton mana autant arrêter pour le moment.

    - Je vais trouver le général avant toi du coup, tente de résister au mieux… Parce que clairement moi je cours, je ne me bat pas. Au pire des cas, si quand tu arrives tente de préparer un sort plus puissant que le mien si c'est dans tes capacités et je chercherais à le projeter contre toi… Juste je n'ai aucune idée de comment… Enfin, je te laisse, bon courage à toi.

    Tu te prépares à courir avant de regarder vers quelle direction semble aller l'elfe pour prendre ton élan dans cette direction-là pour courir de toutes tes forces. Clairement, on ne pourra pas te reprocher ton endurance à la fin de cette situation, même s'il te faudra certainement plusieurs jours pour te remettre de tout cela. Tout en courant tu te met a chanter pour ralentir d'éventuelle personne souhaitant retarder ta course. Tu vas peut-être arriver à livrer ta lettre mine de rien.

    - Mettez la chaloupe à l'eau
    Mettez la chaloupe à l'eau
    Matelot tomba dans l'eau, m'entendez vous ?

    Et si toi ti-ti moques de moi
    Moi ji mi moque di vous.
    Matelot cassa sa bras
    Matelot cassa sa bras
    Chirurgien qui était là, m'entendez vous ?

    Li vouli qu'on li coupa
    Li vouli qu'on li coupa
    Matelot li vouli pas, m'entendez vous ?

    Et si toi ti-ti moques de moi
    Moi ji mi moque di vous.
    Matelot cassa sa bras
    Matelot cassa sa bras
    Chirurgien qui était là, m'entendez vous ?

    A la foire s'en alla
    A la foire s'en alla
    Et c'est là qu'il acheta, m'entendez vous ?

    Et si toi ti-ti moques de moi
    Moi ji mi moque di vous.
    Matelot cassa sa bras
    Matelot cassa sa bras
    Chirurgien qui était là, m'entendez vous ?

    Une pipe et du tabac
    Une pipe et du tabac
    Mon histoire finit là, m'entendez vous ?


    Tu révises ton répertoire ce soir.
    résumé:
    CENDRES
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Athénaïs de Noirvitrail
    Athénaïs de Noirvitrail
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    Info personnage
    Race: Humaine
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Neutre Bonne
    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t122-athenais-de-noirvitrail-faconneuse-de-la-republique-terminee
  • Dim 6 Aoû - 0:32
    Les Brisemurailles continuaient de monter à l’assaut des portes de la forteresse. Confiés aux soins du centurion Malepique, les élites des soldats de la République avançaient en formation serrée, couverts par les arbalétriers des deux escouades. Les portes n’étaient plus très loin et le bélier circulait déjà dans les rangs tandis que les arbalétriers continuaient d’arroser les murailles depuis l’abri constitué par leur pavois.

    Tandis que les Brisemurailles progressaient vers les portes, Athénaïs, elle, était dans une situation délicate. Projetée contre un mur en pans de bois, la jeune femme avait réussi à amortir sa chute tant bien que mal comme Titania lui avait appris il y a des années. Finalement, les mois passés à s’entrainer avec l’orc à Liberty avaient fini par payer. Elle n’était plu aussi fragile qu’avant, ce qui était une bonne nouvelle. La mauvaise nouvelle, maintenant, c’était que l’effet de surprise n’avait pas fonctionné. Les choses allaient se compliquer rapidement si les deux magiciennes ne parvenaient pas à prendre l’ascendant très vite sur la sorcière. Les combats d’attrition étaient les pires et Athénaïs ne pouvaient compter que sur sa cervelle pour pouvoir s’en sortir.

    Ca … et les capacités incroyables de Dorylis.

    Cette dernière avait réussi à se téléporter à distance de l’attaque de la Princesse de Cœur, esquivant de peu ses répliques mortelles. Fort heureusement pour Athénaïs, la Grande Mécène était loin d’être une personnalité à protéger et savait parfaitement se débrouiller toute seule. Les deux femmes échangèrent par télépathie, profitant de cet avantage pour deviser une nouvelle stratégie. Entourant la Princesse de Cœur sur un terrain encombré de débris et plein de sable et d’acier abandonné, il ne restait guère que les bâtiments pour témoigner du fait qu’il s’agissait autrefois d’une ville plus ou moins prospère.

    « D’accord … J’avoue … vous êtes pas trop mauvaise. »

    Athénaïs se releva et se remit en position de combat. Son épée était tombée plus loin, mais pas de panique. Quand le Soleil égare une épée, la Lune vous apporter une lance. La jeune femme remarqua que le bout de la lance s’était brisé, laissant à la place un pieu de bois suffisamment acéré pour transpercer de la chair. Pas terrible, mais cela ferait l’affaire.

    C’est parti pour la manœuvre ...

    Cinq millénaires d’entrainement à la magie n’avaient pas enseigné aux sorciers l’humilité. La plupart des sorciers étaient si sûrs de leurs dons et de lui puissance qu’ils n’envisageaient même pas que l’on puisse les vaincre avec ce que les soldats républicains avaient nommé des « tours de con ». La sorcière était si certaine de sa puissance qu’elle avait chargé tête baissée dans un affrontement avec deux magiciennes. Elle devait certainement être très forte … et sa puissance magique indéniable. Mais les sorcières n’étaient pas omniscientes et il y avait toujours une faille à exploiter. L’orgueil était l’un de ces points faibles … L’absence de vision à 360° aussi …

    « Je mets six points pour votre entrée en scène … zéro pour votre coiffure. J’ai vu des brosses à chiottes mieux apprêtés. »

    Athénaïs fit jouer la lance improvisée dans ses mains et se mit en garde, prête à franchir la distance qui la séparait de la Princesse de Cœur. La lieutenante abaissa très légèrement sa posture, donnant l’impression que le coup qu’elle avait subi avait été plus fort que prévu. L’enjeu était d’apparaître plus épuisé que prévu … suffisamment pour qu’elle croit le combat terminé d’avance.

    La demoiselle s’avança et canalisa la magie. Les débris qui parsemaient le champ de bataille commencèrent à s’envoler et à constituer une véritable armada de projectiles dressés contre la sorcière. Juste de quoi la distraire. Les débris furent projetés à toute vitesse contre la sorcière : gravats, pierres, bouts de bois, pièces d’armures, … tout ce que la demoiselle pouvait trouver sur le terrain et qui n’était pas spécialement fixé au sol. Oh bien sûr, cela ne lui ferait pas beaucoup de mal : c’était une sorcière de métal. Mais de la distraction était tout ce dont Athénaïs avait besoin pour initier son propre « tour de con ».

    Les projectiles continuaient à exploser contre la sorcière, créant un amas de gravats et de débris à ses pieds … Des débris cachant la véritable menace.

    Maintenant !

    Profitant du bordel généré par les projectiles improvisés d’Athénaïs, Dorylis avait rassemblé le sable sous les pavés de la place. Véritable ennemi souterrain, il s’était accumulé dans le sol, bien à l’abri sous les débris générés par Athénaïs et bien caché sous la couche de pavés. Dorylis frappa le sol de son pied et le sable émergea en de meurtrières colonnes qui enveloppèrent immédiatement la Princesse de Cœur, l’enfermant dans une gangue de sable en moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire.

    Athénaïs ne perdit pas de temps et joignit sa concentration à celle de Dorylis. Leur but était clair : empêcher la Princesse de Cœur d’incanter. Et quoi de mieux qu’une prison de sable ? Mieux encore … une prison de sable vitrifié …

    Les Noirvitrail possédaient un savoir-faire ancestral en matière de fabrication du verre. La pâte de verre était obtenue par la fusion du sable … fusion qui s’opérait par un passage dans les hauts-fourneaux d’ordinaire, mais qui pouvait aussi s’obtenir par le frottement à haute vitesse du sable. Tandis que Dorylis maintenait sa concentration sur la boule de sable tourbillonnante qui enveloppait la Princesse de Cœur, Athénaïs concentrait sa magie sur une tâche complexe : comprimer le sable avec la puissance de la télékinésie pour créer suffisamment de frottement à haute vitesse pour faire entrer le sable au point de fusion.

    Dorylis de Rockraven souleva la boule de sable contenant la Princesse de Cœur dans les airs et augmenta la vitesse de rotation du sable tandis que l’esprit d’Athénaïs s’efforcer de comprimer de toutes ses forces la boule de sable en rotation. La pression exercée par Athénaïs et la vitesse du sable de Dorylis finit par faire chauffer le sable et à le faire entrer en fusion, créant une première couche de pâte de verre flottant au-dessus de la place.

    La chaleur aurait tôt fait de consumer l’air de la sorcière. Si elle ne mourait pas carbonisée, elle serait rapidement privée d’air. Tant que Dorylis maintenait son sortilège en rotation et qu’Athénaïs maintenait la pression, elles avaient peut-être une chance.



    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 13 Db90fe11



    RESUME:


    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 13 Signat12

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    Noble de La République
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    Dorylis de Rockraven
    Dorylis de Rockraven
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    Info personnage
    Race: Elémentaire (sable)
    Vocation: Mage soutien
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    Rang: B
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1112-dorylis-de-rockraven-grand-mecene-de-republique-terminee
  • Dim 6 Aoû - 11:00
    Kaizoku

    Message 3


    Dorylis n’a guère le temps de s’intéresser au sort des Brisemurailles, elle connaît leur valeur de par leurs faits d’armes et sait qu’Athénaïs comme ses sous officiers sauront les guider pour venir à bout des rebelles. Comment est-ce au demeurant possible qu’autant de fidèles républicains aient pu changer de camp, retourner leur veste, qu’est-ce qui a bien pu leur être offert pour qu’ils agissent ainsi? Ce sont ses réflexions qui inquiètent la ministre en réalité mais par chance elle n’a guère le temps de discourir ou disserter sur ce sujet car la Princesse de Coeur qui leur fait face ne semble pas des plus encline à les laisser gagner aisément.

    De son côté l'élémentaire n'octroie pas le moindre mot à l'attention de son adversaire, parler est une perte de temps et un risque de livrer une information même infime, aussi elle choisit d'ignorer tout ce qu'elle peut dire, quitte à ce que cela l'énerve, une adversaire qui perd sa maitrise à cause de l'énervement est plus simple à vaincre car il devient irraisonné.

    Par télépathie, elle échange avec son alliée, son soutien réel. Les opportunités sont minces cependant pour réagir. Elle a une première réaction instinctive face au métal qui lui fonce dessus alors que le gant explose de la Princesse de Coeur, elle se téléporte juste quelques mètres en retrait, à proximité d’Athénais, autant le faire avec intelligence. (Téléportation P1)

    Leur plan en apparence était simple mais il relevait de l’intelligence acérée de la façonneuse. Ainsi Dorylis concentra sa mana pour utiliser le sable environnant, celui dissimulé sous les pavés en bord de port, ainsi que le sien qu’elle matérialisait. Elle fit donc jaillir du sol du sable avec force pour enfermer la princesse dans une bulle de sable. Elle faisait tournoyer le sable, force vive et agaçante au possible, quiconque a déjà été fouetté par du sable connaît sa force, les bâtiments anciens vous le diront.

    Athénais de son côté utilisa sa télékinésie pour forcer les frottements et par une réaction purement chimique et naturelle, la vitesse et la chaleur des frottements poussèrent le sable à se vitrifier autour de leur adversaire.

    ”Résumé”:

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  • Dim 6 Aoû - 14:20
    Dans la Forteresse de Kaizoku et Alentours:
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 13 Vylw

    Athénaïs – Dorylis – Neera

    - Oh ta gueule ! Répliquèrent en chœur les trois occurrences d’Anadéïa.

    Bien que bloquer par le gel, elles ne semblèrent pas craindre ce qui arrivait. Elles ne tentèrent pas de s’échapper, mais accueillirent au contraire cette démonstration de force avec délectation. Car ce duel allait enfin décider qui, de la Sorcière ou de la Magicienne, était la plus grande élementaliste du Sekaï.

    Unissant leurs forces, les deux clones invoquèrent également leur magie, avant de la lancer en direction de la blonde originale, qui la réceptionna et l’emmagasina, imitant son adversaire aux cheveux d’argent. Lorsque Neera plongea la Cour entière dans la tempête, les deux fausses occurrences furent promptement frappées et détruites, leur office à présent achevé.

    Et à cela, répondit Anadéïa. Dans un hurlement de rage, elle opposa sa propre foudre.

    Au moment de l'impact, une détonation assourdissante secoua la forteresse toute entière et ses alentours. Les quelques soldats rebelles qui se tenaient sur les remparts furent tout bonnement balayés par le souffle de l’explosion électrique,  s’écrasant contre les bâtiments alentours ou dans les rues adjacentes. L'énergie électrique tourbillonna autour d'elles dans une danse sauvage et chaotique, alors que les éclairs se mêlèrent dans un spectacle majestueux de puissance pure qui venaient fracturer et percuter les fortifications. Illuminant le visage déterminé des deux mages qui luttaient pour prendre l'avantage, toute la cité put constater avec étonnement la tempête qui semblait emprisonnée à l’intérieur de la forteresse.

    Le duel de volonté se poursuivit pendant ce qui sembla être une éternité, alors que le tourbillon électrique tournoyait et grondait autour d'elles. Le sol tremblait sous l'intensité de leur pouvoir, et l'air était saturé de l'énergie électrique qui pulsait dans l'atmosphère. Le duel ne se limitait pas seulement à leurs capacités magiques, mais il s'agissait également d'une bataille de volonté et de détermination.

    - Kaizoku sera à nous, Neera ! Et ni toi, ni ta Dame ne pourrons rien y faire.


    Sa puissance redoubla d’intensité, semblant prendre l’ascendant sur celle de la demie-titanide.

    - Kaizoku sera un Havre pour notre engeance. « Donne-moi tes pauvres, tes exténués, tes masses innombrables aspirant à vivre libres, envoie-les moi, les déshérités, que la tempête me les rapporte.». Les mots mêmes qu’avaient prononcés Dangshuan en fondant la République. Qu’en est-il aujourd’hui, hein ? RÉPONDS-MOI. QU’EN EST-IL ?

    Un tourbillon électrique s'éleva entre elles, formant un dôme impénétrable, interdisant à quiconque de s’interposer entre les deux protagonistes. Peu à peu, le dôme s’entendit, exterminant dans un éclair toutes formes de vie se trouvant à l’intérieur.

    Bientôt, il dépassa les frontières strictes de la forteresse, englobant la zone alentour.

    Alors que le duel faisait rage, Athénaïs utilisa sa télékinésie pour projeter des objets autour de la Sorcière, la distrayant le temps que Dorylis intervienne. Concentrant son énergie magique dans le tourbillon de sable, et il grandit rapidement jusqu'à envelopper la Princesse de Coeur dans une prison de sable étincelante. La Sorcière tenta de briser ses liens, mais la magie du sable était solide et implacable. Qu’importe le métal qu’elle pouvait invoquer, il ne pouvait rien contre la danse ensablée qui la retenait prisonnière.

    Athénaïs, voyant l'opportunité de neutraliser définitivement la Sorcière, se concentra à son tour. Elle utilisa sa télékinésie pour envelopper la prison de sable et commença à la comprimer avec une force incroyable. Les grains de sable se rapprochèrent dangereusement les uns des autres, créant une pression intense. Il fini par atteindre une vitesse vertigineuse, lui faisant atteindre le point de fusion. La prison de sable se transforma alors en une matière brillante et translucide, se solidifiant en une cage de verre étincelante qui emprisonna complètement l’adversaire.

    Cependant, à peine la Sorcière fut-elle emprisonnée que le champ de bataille fut submergé d'une énergie éclatante. Une immense et surpuissante dôme électrique s'étira rapidement autour de la forteresse à côté de laquelle elles combattaient, menaçant de les engloutir. Déjà, les quelques Brisemurailles qui se situaient près de la porte et qui n’avaient pas vu la barrière incandescente arriver furent frappés par les éclairs qui dansaient le long des parois du dôme, crépitant et grondant avec une fureur dévastatrice. Il fallait fuir.

    Car au cœur de la tempête, l’une et l’autre des protagonistes restaient aveugles, sourdes et muettes à tout ce qui pouvait provenir du monde extérieur. Seule comptait la mort de l’autre.

    - Tu aura beau lutter, toutes victoires que tu remporteras aura un goût d’échec. La Dame est notre prisonnière, MAGIC est décapité, la Tour nous à donné toutes les informations dont nous avions besoin sur la République et lorsque Rulka aura accomplie sa mission, Kaizoku ne sera plus que ruine ! Alors épargne-toi cette vision.

    A nouveau, l’hémisphère électrique grandit. Peu à peu, le paysage qui se trouvait à l’intérieur abandonnait toute idée de civilisation et d’ ordre, emporté par la puissance des deux femmes. La forteresse commençait à se désagréger, des portions entières de ses fortifications s’envolant au grée des éclairs pour venir s’écraser sur la cité. La cage de verre qui retenait captive la Princesse de Coeur fut prise dans la tourmente, disparaissant derrière un nuage de foudre.

    «Rappel des Ennemies»:

    Missions :
    - Athénaïs/Dorylis : Retourner sur les quais ou rejoindre les navires.
    - Neera : Tuer/Capturer la Reine de Cœur.

    Sur les Quais de Kaizoku :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 13 5oux

    Altarus – Althéa - Alvida – Azura – Carl - Ciguë - Crocus - Eliendir –Gunnar – Lil’Nalwa – Pancrace -  Pyxis - Semar

    Au cœur de la déferlante, les différents héros, qu’ils soient de la République ou de l’horizon marin, durent faire appel à toute leur ingéniosité. Usant tant de réflexe que de magie ou de ruse, ils évitèrent habilement de se faire emporter par les flots, comme tant d’autres de ces loyalistes qui avaient eu le malheur de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Des dizaines, peut être des centaines, de ces braves soldats n’avaient eu ni le temps d’agir, ni de s’organiser, eux qui avaient concentrés toute leur attention à défendre les quais contre les rebelles. Si certains se noyèrent, emportés par leur armure, d’autres furent frappés par les débris flottants, les os brisés, les muscles déchirés, le corps empalé … Lorsqu’enfin, la vague se calma et qu’elle retourna à la mer, elle ne laissa derrière elle qu’une horrible vision, celle d’un port jonché de boue, de ruines et de cadavres.

    Pour l’heure, ce n’était pas cette scène qui inquiéta le plus les quelques héros, mais bien celle de la Princesse de Trèfles, cette Sorcière de l’Assemblée, qui dévia la déferlante d’un simple mouvement de la main, pour ensuite être la cible principale de tous.

    Alvida, Altarus, Azura, Cigue, Crocus et Pancrace la bombardèrent littéralement de projectiles, qu’ils soient issues d’armes conventionnelles, des restes des barricades ou bien de leur magie respective. Elle dut dès lors faire appel à un savoir-faire magique proprement éblouissant pour dévier les traits et se protéger, sa propre magie se dévoilant dans une symphonie grandiose et une danse sublime, alors que la terre s’altérait et se modifiait au gré de ses mouvements de mains, bloquant les boules de feu, stoppant les carreaux, se transformant en pierre que venaient fracasser les tirs magiques ou formant un dôme sur lequel venaient se fracasser le bois des fortifications de fortune.

    Cependant, tout cela servait une plus grande ambition, car l’Ennemie était à ce point plongée dans ses défenses qu’elle n’eut ni le temps de contre-attaquer, ni celui d’éviter d’être prise au piège par la glace de Lil’. Aussitôt après, la lame de Gunnar apparue, qu’elle réussie néanmoins à stopper de sa main nue, à quelques centimètres de son cœur. Tremblant et saignant abondamment, elle refusa néanmoins de laisser à son adversaire le plaisir de lui ôter la vie, dardant dans les yeux de l’officier un regard si emprunt de rage qu’il semblait porter les promesses d’une mort aussi atroce que douloureuse. Un duel de volonté s’engagea entre le militaire et la terroriste, lequel déciderait probablement le destin du port de Kaizoku. Déjà, la lame d’acier de Gunnar commença à reculer.

    Puis un dernier tir.

    La bille d’eau de Lil’ avait achevée de s’emmagasiner dans sa main et avait fusé en direction de sa cible. Sans que l’un ou l’autre des duellistes ne comprennent réellement ce qui se passait, la munition aqueuse abattit la distance et transperça l’épaule de la Sorcière. La surprise et la douleur la firent, l’espace d’un instant, oublier l’armée de l’officier et, dans un dernier élan, il put la planter dans la poitrine de la Princesse.

    Tout sembla s’arrêter, l’espace d’un instant.

    Les combats, la tension, l’invasion, plus rien n’avait d’importance. Seul comptait l’instant présent, celui d’une femme qui comprenait qu’elle venait d’être vaincue, celui d’un homme qui venait de vaincre une terrifiante ennemie de la République.

    Pourtant, la surprise qu’elle exprima se changea bien vite en rage. Dans un terrifiant hurlement, elle frappa le visage de Gunnar, l’envoyant au sol d’un coup terrible qui lui fissura probablement quelques dents. Haletante, elle recula en titubant, sa tête s’agitant de droite et de gauche, semblant perdue et incapable de savoir quoi faire, alors que l’acier du cul-bleu continuait de déchirer sa poitrine. Hurlante, pleurant, elle s’agitait en tout sens, dans un déferlement chaotique de magie qui soulevait les immeubles et les  quais. Elle tentait vainement de refuser ce destin, car tel n’était pas celui qu’on lui avait promit. Ses pleurs étaient emprunt d’autant de douleur que d’incompréhension, tandis qu’autour d’elle, la terre continuait de s’animer dans un chaos monumentale qui frappa tout les lieux où les héros responsables de son état c’étaient réfugiés.

    Enfin, elle tomba à genou. Une dernière fois, la terre s’anima, semblant s'ouvrir pour l'engloutir. La sorcière disparue dans les abysses de la terre, ne laissant qu'un dernier pleurs derrière elle.

    Et au loin, sur les navires, Akhos n’eut qu’une seule parole :

    - Non ...

    Car les Républicains et leurs alliés renégats avaient triomphé de cette ennemie. Ensemble, chaque pouvoir et chaque compétence s'étant complété pour vaincre la menace qu’elle représentait.

    Mais à quel prix? Car ils c’étaient à point concentré sur elle qu’ils en avaient oubliés peut-être le plus urgent : la rébellion. Les forces loyalistes, déjà mal en point et démoralisés par les récents évènements, n’avaient jusque là tenu que grâce au soutien que tous leur apportait. Entre la vague et la diversion que le Princesse de Trèfles avait suscité, les troupes stationnées sur les quais c’étaient retrouvés démunies face aux assauts tant des pirates que des traîtres.

    Déjà, quelques portions du port étaient tombés sous la coupe de la faction du Lieutenant félon, ces fourbes n’ayant fait que profiter des difficultés de leurs ennemis pour achever ceux qui avaient survécu à la vague et aux assauts de la Sorcière afin de s’y positionner.

    Les armes de sièges furent dès lors rapidement misent à profit et retourner tant contre les Loyalistes que contre la flotte de la République. Et le meilleur exemple de cela, c’était la Tour de Garde, à l’ouest.

    Profitant tant de la confusion que de l’effet de surprise, les troupes pirates avaient rapidement pris le contrôle de l’imposant édifice, massacrant joyeusement les défenseurs. Mené par quelques supérieurs, des troupes loyalistes tentaient déjà de reprendre la tour, mais ils furent promptement accueilli par les tirs de la baliste monstrueuse qui se trouvait à son sommet, les tenants en respect. Ce lieu devint dès lors un point de ralliement pour les envahisseurs, comme l’équipage d’Althéa, cette dernière ayant vue son navire s’échouer sur les récifs côtiers de Kaizoku. Rien de terrible, cependant. Quelques fissures sur la poupe, un peu de peinture rayé, tout cela serait facilement réparable, lorsque le temps le permettra. Car pour l’heure, le navire ne pourrait être remis à flot sans une aide importante.

    Et les problèmes s’accumulaient pour la République.

    Déjà, quelques navires pirates se rapprochaient des quais, profitant de l’ouverture offerte par l’attaque destructrice de Savoir pour passer outre la formation de la flotte bleue, l’ignorer tout bonnement et foncer vers la cité, comme cette galère qui venait à l’instant d’accoster.

    Enfin, c’était la menace que représentait Eliendir qui semblait la plus dangereuse. La chaîne l’avait conduite à travers les dédales de la forteresse de Kaizoku et ainsi évité de croiser le chemin des deux élementalistes en combat, avant de le faire entrer sur les quais.

    Fieracier se tenait là, toujours debout, toujours vaillant, tachant d’organiser les chaînes de commandement et d’apporter moral et soutien aux troupes malmenées, encore inconscient de la menace qui pesait sur lui.

    «La Princesse de Trèfle»:

    Missions :
    Loyaliste :
    - Protéger les quais.
    - Protéger le Général Fieracier.
    - Tuer la Princesse de Trèfles.
    - Eliendir/Pyxis : Tuer le Général Fieracier/Briser la Chaine. Reste 1 tour.

    Pirates :
    - Prendre possession des quais.

    Sur la baie de Kaizoku :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 13 Ceb8

    Klak-Klak - Le Docteur - Maria – Rulka - Savoir

    La flotte Républicaine était désormais en proie au désastre. Les navires s’étaient fracassés les uns contre les autres, s'enflammant et sombrant dans les profondeurs abyssales, tandis que les cris désespérés retentissaient dans l'air, avant d’être rapidement engloutis par le fracas des éléments déchaînés.

    Cependant, dans cette tragédie, les pirates aperçurent une opportunité trop belle pour être ignorée. Leur flotte avait rapidement parcourut la distance qui les séparait de leur éternel adversaire et, dans une audace sinistre, profitèrent de la confusion et de l'anarchie qui régnaient parmi les rescapés de la république pour se jeter sur eux, tel des requins flairant le sang. Si certains pillèrent les épaves flottantes, la plupart se précipitèrent à l’abordage des navires à voiles bleus. Les hommes de la Marine, déjà désemparés par la catastrophe, étaient maintenant confrontés à une menace encore plus immédiate et mortelle. Ils avaient perdus tant d’avantages que la victoire était désormais un rêve qui ne cessait de s’éloigner d’eux.

    Certains vaisseaux pirates, sur ordre de Béros, profitèrent de la diversion du météore et ajustèrent leurs voiles, fonçant en direction des quais de la cité mal protégée. La panique provoquée par l'impact et la vague qui s’en suivit avait en effet éparpillé les forces de défense de la cité, les laissant vulnérables à cette embuscade audacieuse. La flotte républicaine ne représentant plus une grande menace aux yeux de l’Amiral, il était inutile de perdre du temps à concentrer toutes ses forces sur ce simple objectif. Son bût ultime, c’était Kaizoku.

    Les pirates, criant des ordres sauvages et hissant leurs pavillons sinistres, chargèrent les quais comme une vague dévastatrice. Ils lancèrent des grappins et des passerelles pour accrocher et aborder les quais, se préparant à déferler sur la cité avec une violence inouïe. Et Klak Klak se trouvait de ceux là, son navire venant d’accoster, quelques temps après celui de Semar.

    Pendant ce temps, un corps-a-corps sanglant c’étaient engagés sur les flots. Le Docteur, sans cesse inspiré par des muses des plus vicieuses, continuaient de déployer son génie destructeur, abattant le feu et la mort sur chaque navire croisant sa route. Combien d’âmes avaient étés fauchées au nom de ses expériences ? Combien de navires avaient fait les frais d’une science décomplexée, novatrice, mais ô combien dénuée de moralité ? Car c’était bien là, au coeur de la mêlée, que le Mortepeste se trouvait, faisant déferler l’innovation sur les ponts des navires républicains, contribuant à entretenir la panique sur l’ensemble de la flotte restante. Sans compter, de plus, la vision de cette Hydre qui serpentaient entre les navires en feu et les carcasses de bois flottantes. Quand bien même Rulka faisait attention à ne pas la blesser, ce qui ne résulterait qu’en sa pure et simple extermination par Akhos, sa simple vision emplissait les coeurs des marins bleus d’un désespoir sans cesse plus grand.

    Pourtant, cela n’empêcha pas l’un des navires les plus imposants encore debout de la prendre pour cible. Que ce soit via ses balistes ou ses carreaux, ils prirent la bête pour cible, tentant de l’abattre. Si ces maigres tentatives furent vite arrêtés par le bouclier de lave de l’élémentaire, cela ne les empêcha pas de continuer, coupant ainsi la route de Rulka de sa destination primale.

    Missions :
    Loyaliste :
    - Protéger la baie autant que possible. (Spoiler, c’est SUPER mal barré …)

    Pirates :
    - Détruire la flotte républicaine et rejoindre la cité.
    - Éventuellement protéger Béros.

    «La Reine de Trèfle»:

    RAPPEL
    Vous êtes nombreux dans cet event et je vous en remercie chaleureusement. C’est avec un immense plaisir que j’essaie de vous faire vivre la meilleure des aventure possible.

    Toutefois, si j’oublie de vous citer dans la réso, ne le prenez pas mal, ce sera sûrement un oubli malheureux de ma part. Merci également de vous abstenir de tout commentaires désobligeants ou cyniques sur les décisions prisent durant ce tour, autant par moi que par les autres joueurs. N’oubliez pas que nous sommes ici pour nous amuser avant tout, dans un climat de camaraderie.

    C’est pas parce qu’on se fout joyeusement sur la gueule qu’on peut pas le faire en rigolant. N’oubliez pas que, sauf actions suicidaires, votre perso ne risque pas grande dans ma réso.

    BISOUS <3

    Bilan des forces maritimes - A LIRE:

    Note du MJ - A LIRE:


    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 13 98e0

    Pouvoir de la Reine des Catins:
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 6 Aoû - 14:47
    Avant qu'elle n'aie pu anticiper quoi que ce soit, elle se retrouva prise dans des griffes inconnues. Que se passait-il ? Qui... Ou plutôt, qu'était-ce ? Ce n'était pas humain... Lorsqu'enfin elle fut relâchée, elle s'éloigna de quelques pas avant de se retourner pour faire face à son adversaire. Puis elle fit encore quelques autres pas en arrière. Quelle était cette monstruosité ? D'habitude, elle ne jugeait pas sur le physique, mais... D'habitude, elle n'avait pas affaire à de tels monstres. Mais elle n'eut pas le temps de réfléchir plus lontemps, ni de se demander comment le monstre avait fait pour connapitre son nom. Elle devait se défendre.

    Alors que l'épée fusait vers elle, elle dressa un nouveau petit mur de glace, que la lame brisa immédiatement, mais qui lui donna le temps d'aller se mettre hors de portée, alors qu'autour d'elle, les marins s'écartaient prudemment. Il semblait que c'était un combat de titans qui se préparait... À ceci près que l'elfe ne voulait pas se battre.

    - Inutile d'en arriver à de telles extrémités. Vous êtes dans l'erreur. Abaissez cette épée et laissez-moi vous montrer mon point de vue. Après quoi vous pourrez décider de la suite de vos actions en toute connaissance de cause. Je vous demande simplement de cesser ce carnage. Quoi qu'il arrive, je suis votre adversaire. Ne tuez pas ceux qui n'ont rien à voir dans notre conflit.

    Ce faisant, elle échangea un regard avec le capitaine. Il était temps d'organiser l'évacuation des membres d'équipage encore debout. Elle ne savait pas si cette créature était douée de la même sorte d'intelligence qu'elle, mais elle lui avait parlé dans une langue qu'elle comprenait. Le dialogue était donc possible. Et elle ferait de son mieux pour privilégier cette voie autant qu'elle le pourrait.
    Résumé :

    Pouvoirs utilisés :
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Pancrace Dosian
    Pancrace Dosian
    Messages : 362
    crédits : 1235

    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Mage noir
    Alignement: Chaotique neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
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  • Dim 6 Aoû - 15:47
    Le trio avec lequel j'partage mon toit est distrait par une voix en contrebas, et maintenant que la vague est passée, ils portent leur attention sur les alentours. Au niveau du sol, c'est pas bien joyeux : les débris, la boue et les cadavres jonchent le sol de Kaizoku qui était déjà pas folichon, dans le genre cradingue. Si y'a surtout des uniformes républicains pour lesquels il est impossible de savoir dans quels camps ils se battaient avant toute cette sombre histoire, on note aussi la présence réconfortante de pirates chamarrés.

    Mais si y'a des pirates ici, c'est qu'ils sont arrivés jusqu'aux quais ? Voilà qui est une très très sale nouvelle. Comme si le soleil, doublé du dôme électrique qui entoure la forteresse, suffisaient pas. J'me note de faire preuve d'une brusque surdité si on me demande de reprendre possession du fortin, ou de simuler une blessure. Pas besoin d'être un universitaire de Magic pour comprendre que ça pue salement du derche là-bas.

    Mes p'tits potes sautent tous en contrebas, aidés par des magies physiques, j'suppose. L'une d'entre elle m'adresse un sourire désolé, auquel j'réponds d'un clin d'oeil un peu canaille. On sait jamais, on se reverra peut-être, après tout, au-delà de toute notion de camp. Parce qu'au final, je sais même pas s'ils appartenaient à l'équipe des traîtres ou non.

    Mais l'essentiel de mon attention se porte naturellement sur la Princesse de Trèfle, en contrebas, qui cède et décède probablement d'une blessure à la poitrine, qu'avec un seul oeil, j'ai bien du mal à identifier. Puis j'réalise qu'elle nous a tartinés d'attaques élémentaires de terre depuis le début, en témoignent les stalagmites qui déchirent encore la rue et le bâtiment sur lequel j'étais avec Gunnar, sûrement en vie quelque part, et qu'elle a disparu, engloutie dans le sol.

    Autant dire qu'elle pourrait facilement s'être mise à l'abri et revenir plus tard, requinquée ou soignée magiquement.

    Profitant d'une accalmie et de la solitude de mon point d'observation, j'utilise mon senseur magique pour retrouver sa signature de mana, à son point de disparition.

    Rien.

    J'élargie la zone de recherche, des fois qu'elle se soit déjà déplacée.

    Nada. Que dalle.

    Alors que j'cherche frénétiquement tout autour, dans des cercles concentriques de plus en plus larges, mon attention est attirée par une identification magique que j'connais pas, attachée à une chaîne qui mène droit vers ce qui s'avère être, après examen, le Quartier Général provisoire des troupes loyalistes, à savoir mon camp, celui des gentils. Et, imprimée dans la chaîne qui guide l'elfe vers le Général Fieracier, les instructions visant à se défaire, et de la magie, et du chef des forces défensives.

    J'plisse les yeux, comme si ça allait me permettre de mieux voir, alors même que j'sens tout par l'intermédiaire de la magie. Le senseur me fournit suffisamment d'informations, mais j'dois bien dire que j'me sens pas de parcourir le champ de bataille jusque là-bas, et que j'ai justement ce qu'il faut pour ça, avec en prime une aide à la visée qui sera pas de refus.

    Toujours avec le senseur magique, j'me concentre pour balancer mes plus puissants projectiles magiques. Mais là où, habituellement, ça part dans une volée de cinq au diamètre peut-être excessif pour briser un collier d'asservissement, je tasse et comprime la magie dans un missile fin et à tête partiellement chercheuse.

    Franchement, au pire, il se passe quoi ? Je rate le collier et j'arrache la tête du gars qui veut tuer notre général ? Dommage collatéral, et on me donnera une médaille quand même.

    « Allez, bonne chance. »

    J'lâche ça dans un souffle. C'est que c'est déjà sacrément la merde partout.

    Spoiler:
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    Althéa Néphériane
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  • Dim 6 Aoû - 16:22
    Est-ce-que ça valait vraiment la peine de continuer l’assaut maintenant? La puissance destructrice qui avait été déchaînée l’avait un peu prise au dépourvu, mais est-ce-que son petit navire ferait maintenant réellement une différence dans la flotte Républicaine désorganisée? Certes il restait un navire isolé en face d’elle, mais ils devaient être en train d’essayer de se réorganiser eux-mêmes après la violence de l’impact. Du moins c’était ce qu’elle pensait, alors qu’une nouvelle vague, plus subtile, cueilla son navire par le flanc. Pire position pour cela, la vague qu’elle n’avait pas vu venir ne pouvait avoir pour une marin aguerrie comme elle qu’une seule origine : Ce fichu mage qui l’avait déjà embêtée avant. Et sa présence sur le seul bateau survivant n’était pas vraiment une surprise.

    Althéa fit ce qu’elle pu pour maintenir son bateau en état de naviguer, mais il fut irrémédiablement déposée sur une grève de galets légèrement sablonneuse, loin en dehors de l’eau. La plupart des marins, dans la cale, se firent joyeusement balancer de tous les côtés, avant que le bateau ne finisse par s’immobiliser complètement.

    « Rapport des dégâts, immédiatement! »

    Quelques courtes secondes plus tard, alors qu’Althéa avançait sur le pont de son navire, une voix assurée bien qu’un peu secouée lui répondit :
    « Rien de plus madame! Qu’est-ce-qui s’est passé? »
    « On est échoués à cause de l’autre saloperie de mage. Allez rejoindre la tour de garde, et défendez-la. On remettra le bateau à flot après… Ou j'attendrai la marée haute. »
    « Vous venez pas Capitaine? »
    « Non, un compte à régler, et une menace à éradiquer encore sur ce flanc, aussi. Même si elle a de la chance que le bateau est pas trop endommagé… »

    Longue-vue en main, Althéa se plaça à la baliste avant de son navire, encore assez bien orientée vers le navire Républicain comme avant tous ces fâcheux événements, son navire n’ayant pas pu virer de bord après avoir été autant baladé par ces saletés de vagues artificielles. Un coup d'œil rapide et elle remarqua sans peine que le démon avait réussi - d’une façon ou d’une autre - à se retrouver sur le navire en question, et voir la mage - une petite poupée blonde - se défendre avec de la glace.

    Un petit sourire en coin, et Althéa fit pivoter la baliste de la Belladona - parfaitement stable sans le roulis des vagues - vers la blonde. Oh, le navire Républicain ne lui importait que peu avec le nombre de navires pirates qui devrait déferler dessus bientôt maintenant qu’il était esseulé… Non, sa cible était clairement cette fauteuse de trouble. Elle aligna son tir, et enclenche le mécanisme de l’arme de siège pour tirer un carreau droit vers elle, alors qu’elle avait son attention accaparée par le démon plurimillénaire en face d’elle, et qu’elle n’essayait même de se battre ou de bouger erratiquement…

    Pas vraiment motivée à avoir l’air d’une cible privilégiée pour le navire Républicain une fois échouée, elle s’étira et d’un bond, rejoignit la plage, puis les flots tout proches, bougeant à toute vitesse à la nage en longeant le fond de l’eau. Une fois à bord du navire Républicain, une petite chanson devrait les paralyser… Si son tir de baliste ou si Savoir ne s’est pas occupé de la petite beauté avant.

    Spoiler:
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    Invité
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  • Dim 6 Aoû - 16:46
    Attaque sur Kaizoku">
    Il est temps de briser les chaînes.


    Les choses allaient de mal en pis pour la République, la flotte qui défendait les quais était assez vulnérable, surtout depuis l’apparition de la météorite. Le capitaine du Capricorne avait bien fait de préparer l’évacuation des siens.

    Semar débarqua sur des quais en proie aux chaos. Des cadavres, des feuilles de palmiers, ainsi que des restes de maison flottaient dans l’eau. Les quais étaient également envahis de ruines d’habitations éboulées. La plupart des civils prenaient la fuite, de peur d’être des victimes collatérales quand ils n'étaient pas déjà morts. Il était suivi de ses hommes, ainsi que des esclaves libérés. Il grimpa sur son cheval et comptait profiter du chaos ambiant afin de retrouver un endroit sécurisé pour se réorganiser avant de reprendre l’offensive.

    Semar invita le groupe à le suivre. Il entendit des hennissements venant d’un endroit plus éloigné des quais. Il arriva sur des écuries en partie détruites. La plupart des chevaux étaient morts. Mais il y restait quelques animaux encore vivants en état de panique. Semar craignait de plus en plus que cet endroit se transforme en refuge pour esclavagiste. Pour lui, les seules places des esclavagistes étaient en prison ou dans un cimetière. Comme beaucoup d’habitants de Kaizoku, l’occupation de la République n’était pas vraiment plaisante, mais il craignait le retour de l’esclavage. Et il s’attendait à ça avec les pirates. Le code des Affranchis offrait certaines libertés, mais cela se faisait au détriment des plus vulnérables. Et comme partout, Kaizoku n’était pas démunie des personnes plus vulnérables.

    Il convoqua les esclaves et ses hommes. Du haut de son imposant équidé, il toisa l’assemblée qui lui faisait face.


    - Mes amis, pendant longtemps, j’ai rêvé à la libération d’Kaizoku. Et ces gens seraient là pour la libérer. Mais cette liberté, elle s’ra pas pour tout l’monde !

    Il regarda les esclaves récemment libérés.

    - Vous avez été témoins que ceux qui se voient comme des libérateurs veulent remettre en place l’esclavage, du moins, l’rendre tolérable. La République, puis l’empire l’ont aboli. Ils sont très critiquables sur de nombreux aspects, mais on peut pas leur enl’ver ça ! J’aime pas des masses la République, mais j’la préfère infiniment au r’tour d’l’esclavage.

    Il montra le chaos au loin.

    - Les gars qui viennent d’débarquer, ils veulent r’mettre en place l’esclavage, parce qu’ils pensent qu’c’est normal qu’les forts, comme ils s’considèrent, ont tous les droits sur les faibles. Et les faibles, ça peut-être vos enfants, vos familles et même vous quand vous s’rez en position d’faiblesse.

    Les cris s’élevaient à travers la ville. Si les cibles principales étaient sans doutes les soldats républicains, les civils seraient sans doutes également visés.

    - Ils s’prennent pour des prédateurs et vous voient comme des proies. Sauf qu’ils oublient qu’les prédateurs ils gagnent pas toujours. Les proies savent s’défendre.

    D’un geste de main, il envoya les esclaves se disperser en ville.

    - Allez dans la ville, prévenez tout le monde d’se soul’ver contre ces sacs à merde d’esclavagistes. Montrez leurs qu’on est forts ! Cette île a été un refuge pour esclaves, elle doit pas d’venir un r’fuge pour esclavagiste ! Les seuls r’fuges d’ces sous-merdes, c’est au cimetière ou en taule !

    Il priait pour que son message soit entendu. Que les gens refusent que leurs proches finissent aux fers. Un sort bien pire que la mort selon Semar. Puis il se tourna vers le petit springbok, ainsi qu’un groupe d’esclaves qui l’accompagnait. Il était conscient que les choses tournaient clairement en défaveur de la République. Même si Semar ne soutenait pas le régime, il craignait les représailles et le retour de l’esclavage.

    - Partez avertir les autres au village pour évacuer !

    Le village prenait l’allure d’un modeste hameau de cabanes rudimentaires dont les habitants vivaient de la pêche. C’était essentiellement des personnes sans familles avec nulle part où aller. Semar était conscient que sa trahison serait bientôt découverte et que le village risquait d’en subir les représailles, tout comme son équipage.

    Accompagné de l’oni, l’impala, l’oryx et l’antilope rouanne, ainsi que le marin républicain réduit en esclavage sur la galère, l’hippotrague fit cabrer son cheval et le lança au galop suivi de ses troupes, en selle sur les chevaux qu’ils avaient récupérés dans les écuries endommagées.  Les sabots martelaient le sol. Un groupe de pirates aux prises avec des soldats républicains en difficulté se tenaient devant eux, ils se tournèrent en apercevant les cavaliers, enthousiaste de leur présence, et en face, on désespérait.


    - Parfait les gars, avec des canassons on va les pul…

    De son naginata, Semar faucha plusieurs hommes. D’autres finirent piétinés par son destrier et les chevaux montés par ses hommes. L’effet de surprise passé, ses compagnons descendirent de leurs montures, bien plus à l’aise à pied. Ils profitaient au maximum de l’effet de surprise pour affaiblir les lignes pirates. Semar espérait que son message serait entendu.

    - Préparez-vous à fuir dès qu'l'ennemi ripost'ra, gardez vos ch'vaux à proximité !

    L'hybride et ses hommes feraient ce qu'ils savaient le mieux faire, même à au sol, jouer sur la vitesse de leurs montures dès que l'adversaire allait riposter, une fois l'effet de surprise passé.


    CENDRES

    Résumé:
    Noble de La République
    Noble de La République
    Azura Aiwenor
    Azura Aiwenor
    Messages : 161
    crédits : 259

    Info personnage
    Race: Lumina
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Loyal-Bon
    Rang:
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1881-azura-vir-gaia-braelohn-jidmasdottir-aiwenor-termine
  • Dim 6 Aoû - 16:56
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 13 12817210





    La bataille de Kaizoku rappelait étrangement la bataille de Challiers. Bien que la dite bataille ne s'était pas strictement déroulée au patelin éponyme, elle avait eue lieue dans les plaines au nord de Challiers, mais tous s'étaient accordés à l'appeler ainsi car c'était le village le plus proche de la bataille historique. Les plaines qui avaient vu deux armées s'affronter sont celles qui accueillent à présent la fière capitale de la République, Liberty. Autant dire que c'était une bataille fort lointaine, quelques temps avant la fondation de la République par l'Archimagus Dangshuan dont on donna le nom à la région de Challiers : Le Val de Dangshuan. Mais revenons-en à la dite-bataille.

    La bataille de Challiers opposa la vaste armée du duché de Nanves, à l'Est, et les bannerets du duché de Lasaan, à l'Ouest. Le duc de Nanves avait en effet perdu la région de Challiers deux ans auparavant, lors d'une invasion menée par le Duc Henri de Lasaan en personne. Le duc de Nanves n'avait pas supporté qu'on lui spolie ses terres et mis sur pied une imposante force armée constitué de trois brigades de lanciers et six brigades de cavalerie légère et deux lourdes. Les bannerets du Duc de Lasaan se mobilisèrent sous ses ordres et marchèrent sur Challiers, fort de trois-milles fantassins et milles chevaliers dont la moitié étaient à cheval.

    Lorsque la bataille fur lancée, alors que les cavaleries se fonçaient dessus, près des deux tiers des troupes du Duc Henri de Lasaan pivotèrent et s'écrasèrent contre le reste de son armée, ses bannerets, achetés par son adversaire, mirent en pièces son centre, ouvrant la formation à la cavalerie lourde de Nanves qui étripèrent son arrière garde avant même que Lasaan puisse battre en retraite. Le duché de Nanves renvoya Henri de Lasaan dans ses forêts du sud et boutèrent ses bannerets hors des terres qui revinrent au Duc de Nanves. Et cela pour près de soixante-quinze ans avant que l'Archimagus ne réquisitionne la région au nord de Challiers pour y fonder la capitale de sa nation.

    Là où la bataille de Challiers rappelait celle de Kaizoku - bien que le terrain divergeait - était dans les motivations qui poussèrent les deux camps à s'affronter et dans la trahison d'une bonne partie d'une armée au profit de l'autre. Comme quoi même les plus grands stratèges de notre ère n'apprenaient toujours pas des leçons du passé, la loyauté des soldats ne tenant qu'à celui qui les payait. Peut-être le chef de fil des séditieux à Kaizoku proposait quelque chose de plus alléchant que la prime offerte par la République. De nombreuses enquêtes martiales et démarches juridiques suivraient la bataille de Kaizoku pour déterminer la cause de cette trahison d'une partie de la GAR stationnée sur l'île. Les enquêtes piétineront à coup sûr, tant les motivations de telles trahisons étaient souvent impénétrables.

    - Attention ! Avertit Azura.

    Un soldat, portant pourtant les couleurs de le République, se jetait sur le sergent qui escortait la sénatrice. Ce dernier pivota à temps pour planter son glaive dans la gorge de son assaillant, juste au dessus du haubert du soldat séditieux. Ce que le sergent lui avait dit, comme quoi on ne pouvait plus faire confiance à personne, était donc vrai ! Une partie de la GAR s'était retournée contre son camp, surement sous les ordres d'officiers supérieurs pensant remporter plus de gloire et de butin en s'alliant aux pirates. Le soldat, s'étouffant avec son propre sang, s'écroula dans un râle, lâchant sa masse d'arme qui tinta sur le sol trempé.

    Soudain, alors qu'ils se remettaient seulement de l'attaque foudroyante qui avait fait trembler la baie entière, une seconde attaque digne des titans vint ébranler la terre, cette fois au niveau du fort de Kaizoku. Des éclairs fusaient en tout sens, formant un dôme mortel... Neera ! pensa Azura, sachant que personne d'autre, sauf elle, était capable de déployer une telle puissance. Mais elle n'eue pas le temps de chercher plus avant, elle reçue un coup dans les côtes qui lui coupa la respiration, la douleur s'étendant jusqu'à sa poitrine et lui meurtrissant le bassin. Elle se rattrapa tant bien que mal au mur d'une maisonnée pour ne pas chuter.

    Un soldat, portant un plastron de plate sur lequel était gravé l'emblème de la brigade Vrachos, venait de lui asséner un coup du manche de sa bardiche. Il n'eut pas le temps d'abattre la partie tranchante de son arme sur la Lumina, un glaive venant lui transpercer de part en part depuis l'aisselle jusqu'à la hanche. C'était l'un des deux frères, Jeroen Labranneld qui venait de sauver la sénatrice d'un coup bien placé, jusqu'à ce qu'une pointe de lance vint lui aussi l'embrocher, transperçant sa cuisse d'un bout à l'autre, le faisant tomber à genoux dans un cri de douleur. Azura poussa un cri en voyant un nouveau traitre s'en prendre à son escorte, agissant sous le coup de l'émotion, une lance de lumière fondit à la verticale depuis les cieux sur le traitre, le transperçant du haut du crâne jusqu'à l'aine, le clouant au sol.

    Jeroen Labranneld se pris la jambe tout en laissant échapper d'horribles jurons qui feraient même trembler Crocus. Soudain, un quatrième soldat déboula d'une ruelle, à travers sa cervelière, Azura vit dans son regard qu'il cherchait à savoir dans quel camp la Lumina, le sergent et les deux frères étaient. Il devina à l'emblême de la brigade Vrachos plaquée sur le plastron d'un soldat mort près d'Azura qu'ils étaient des loyalistes. Dans un cri, il se jeta sur le sergent, levant son glaive, mais la magicienne fut plus rapide et envoya un nouveau trait de lumière dans le torse du traitre qui vola sur près de six mètres avant de glisser au sol sur trois mètres supplémentaires.

    Elle remarqua alors un homme dans la force de l'âge, portant un bandeau sur un œil, assurément un pirate, commencer à s'en prendre à des pirates débarquant d'un navire venant d'accoster. C'était un sacré capharnaüm ! Même les pirates se trahissaient entre eux, comment pouvait-on continuer à sa battre si on ne savait plus à qui il fallait s'en prendre ? Il valait mieux tout arrêter là avant de faire des victimes dans son propre camp. Ce qui semblait être un capitaine, montant un magnifique moreau caparaçonné, déboula de la même ruelle d'où était venu le soldat à la cervelière. Le capitaine séditieux tourna un regard noir, au travers de son armet fracassé, vers le petit groupe d'Azura. Derrière lui, une dizaine de fantassins armés de guisarmes, de boucliers de bois et de rondaches suivirent ses ordres alors que leur chef pointait de sa lame la sénatrice et les trois loyalistes qui l'accompagnait.

    Oh et puis zut ! pesta la sénatrice.

    Elle se concentra et souleva dans les airs un pan de mur d'une maison effondrée, les centaines de pierres fusèrent sur le régiment, touchant précisément les soldats qui tombèrent comme des mouches, écrasés au sol ou assommés par les roches fusantes, le capitaine fut désarçonné et le cheval épargné, bien qu'il renacla, piaffa et partit au triple galot, trainant derrière lui son cavalier dont un étrier ne s'était pas décroché, finissant d'achever le traitre. Les pierres continuèrent leur route après avoir balayé la dizaine de soldats pour venir s'écraser contre les pirates qui débarquaient sur les quais, venant prêter main forte au vieu borgne.

    Après son attaque, Azura tomba à genoux, la douleur au niveau des côtes la vrillant de douleur, bien que ce ne fut pas la principale raison de son effondrement. Elle venait de faire des victimes. Elle venait de tuer, pour la première fois depuis très longtemps. Et même si ça avait été pour se défendre, elle venait de briser l'un de ses principia moralia.

    Résumé/Pouvoirs :



    Les inspirations d'Azura
    • Giselle (Enchanted)
    • Amelie Poulain (Le Fabuleux Destin)
    • Margaery Tyrell (Game of Thrones)
    • Mantis (Guardians of the Galaxy)
    • Sam Gamgee (Lord of the Rings)
    • Jaskier (The Witcher)
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