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    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: A
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t109-koraki-exousia-mairesse-de-courage-terminehttps://www.rp-cendres.com/t143-clients-et-detracteurs-de-l-ambrosiaque-koraki-exousiahttps://www.rp-cendres.com/t142-koraki-exousia-mairesse-de-courage
  • Ven 28 Juil - 1:29
    Point de vue Groupe Est :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 8 Vylw

    Gunnar – Pancrace – Ruby #D-Day

    Dans une situation tendue où une sorcière menaçante rôde, trois personnages, Gunnar, Pancrace et Ruby, s'engagent dans la bataille pour défendre la zone contre les pirates. Gunnar utilise son invisibilité et son agilité pour se faufiler discrètement et éliminer discrètement les leaders ennemis repérés grâce à sa vue augmentée par la magie. Pancrace, de son côté, lance un senseur magique pour s'assurer que la sorcière est éloignée, avant de rejoindre les camarades sur les quais pour se défendre contre les hordes de pirates. Quant à Ruby, elle participe activement à la défense sur les quais.

    Au fur et à mesure que la bataille s'intensifie, les Républicains semblent gagner l'avantage. Les combats sont acharnés, mais déjà, les bombardements de la flotte républicaine ont mis un des navires pirates en feu, affaiblissant leur position. Malgré les défis, les efforts combinés des personnages et de leurs alliés semblent porter leurs fruits, et l'espoir d'une victoire contre les pirates commence à se dessiner à l'horizon.

    Les pirates, dans une tentative de renverser la situation, commencèrent à utiliser les balistes de leurs navires, visant les troupes républicaines, sans prendre en compte l'éventualité que leurs propres soldats puissent être victime des tirs, eux-aussi. Pancrace et Ruby, par les dégats du premier sur les commandants et les conseils de la seconde, furent prit pour cible par les balistes.

    Missions :
    - Défendre les quais. Avantage = Républicain.

    Point de vue Groupe Ouest :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 8 Ls0x

    Klak Klak – Le Docteur – Rulka – Maria – Azura – #Diablo5

    Azura, consumée par la vengeance pour Idunn et les nombreuses vies perdues lors de l'attaque de Rulka, en fait sa cible prioritaire. Déterminée à mettre fin à ce cycle de violence, elle grimpe à bord du navire "Le Talion", qui se dirige rapidement vers le navire "l'Orc Ivrogne", tandis que Maria, elle aussi remplie de rage, utilise sa magie de l'eau pour retourner un navire pirate proche, exprimant ainsi sa colère face à l'injustice et à la destruction causées par les pirates.

    Pour des êtres qui avaient encore, il y’ a peu, eu à cœur d’épargner le plus de vie possible, ce changement de comportement avait de quoi surprendre. Cependant, ce serait oublier la guerre et les conséquences imprévisibles qu’elle pouvait avoir sur la psyché humaine.

    Tant Klak Klak que le Docteur montent à bord d'une chaloupe et atteignent le navire "l'Orc Ivrogne", où Rulka prend un temps de repos bien mérité, alors que les bombardements envers l'Hermione continue. A l'intérieur de la cale du navire, le Docteur fait une découverte troublante, qui devrait pourtant lui arracher un sourire sous son masque.

    Qu’est-ce que j’ai dans ma cale:

    Aucun doute possible, l’Orc Ivrogne était un navire faisant dans le recel de matériel alchimique.

    Finalement, les navires "Le Talion" et "l'Orc Ivrogne" arrivent côte à côte, se faisant face avec une force égale, préparés à livrer une bataille sans merci.

    Missions :
    - Continuer à détruire les navires Républicains.

    Point de vue du Groupe Nord :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 8 5oux

    Eliendir – Pyxis - Neera#enquêtedaction

    Pyxis Ses mots firent froncer les sourcils des quelques militaires présents dans la pièce. Certains étaient offensés par son apparente indifférence envers les valeurs républicaines, considérant cela comme un affront à leur dévouement et à leur service pour le pays. Leurs regards se faisaient de plus en plus hostiles envers Pyxis.

    Le Lieutenant garda son calme, demandant au triton de développer sa pensée, espérant peut-être que ses paroles puisse avoir été mal interprétées. Mais ce qu’on lui répondit ne lui plut pas plus. Cela ne fit qu'attiser l'ire des militaires présents et, alors que la tension monta d'un cran, le visage de l’estafette se retrouva subitement plaqué violemment contre le rebord de la table. Un des militaires, incapable de contenir sa colère, venait de lui éclater le nez.

    - Voilà qui est regrettable, Monsieur Tiamat. J’espère que vous aurez l’occasion de reconsidérer votre allégeance durant le temps qui vous sera alloué. Soldats ?

    Aussitôt, deux hommes lui menotte les mains et l’être marin est emmené dans les profondeurs de la forteresse, à l’intérieur d’une cellule où la solitude devrait le faire réfléchir à ses actions.

    Pour Eliendir, la situation est bien plus favorable. Suite à son discours, Labienus semble satisfait, constatant qu’il existait encore des hommes intègre, prend à défendre les valeurs de la République.

    - Alors pourquoi avoir tenté de saboter les opérations de ravitaillement aux quais ? Demande t-il dans un sourire narquois.

    Cependant, une douce odeur d'encens et de rose emplit l'air, alors qu’ une silhouette féminine, que personne n’avait perçu jusque là, s'approcha silencieusement, ses pas étouffés par le bruit tumultueux de l’activité militaire du fort. Elle posa délicatement sa main sur l'épaule de l’Elfe, répandant une chaleur désagréable à travers son être.

    - Je sais qui tu es, Eliendir, murmura la voix de la nouvelle présence, ses paroles caressant son esprit telles des pétales de rose. Il n'est pas nécessaire de te cacher. Sois toi-même.

    Le cœur d'Eliendir tambourinait dans sa poitrine, douloureusement, alors que la magie qui le transformait commençait à se dissiper. La mystérieuse femme s’éloigna de nouveau, sous le regard approbateur et semble t-il amouraché de Labienus. Elle disparaît dans l'obscurité, mais ses yeux brillaient encore d'une lueur malfaisante.

    - Reprenons, voulez-vous ? Demanda le gradé. Je vais vous offrir une dernière chance. Qui êtes vous, quels sont vos objectifs et que représente la République à vos yeux ?

    Les torches vacillantes éclairaient faiblement les murs de pierre tandis que Neera descendait les escaliers en direction des profondeurs de la forteresse. Elle savait que quelque chose de sombre et inquiétant résidait dans les sous-sols, mais sa détermination était inébranlable. Ses pas résonnaient dans le silence oppressant alors qu'elle poursuivait son chemin. Le rire continuait de retentir dans les couloirs sombres, un rire devenu glacial et insistant qui glissa dans les oreilles de la demie-titanide comme une lame froide. Il semblait se moquer d'elle, se jouant de sa peur et de sa confusion, devenant plus oppressant encore lorsqu’elle posa ses questions à voix haute.

    Poursuivant sa route, Neera tourna un coin et se fini par arriver au niveau des cellules. Devant elle, derrière les barreaux, se tenait Pyxis. Une présence malfaisante était palpable dans les cachots, pourtant il n’y avait toujours aucune trace de la provenance du rire.

    Missions :
    Eliendir – Contenter le Lieutenant.
    Neera – Trouver l’origine du Rire.
    Pyxis – A voir ...

    Point de vue du Groupe Sud :


    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 8 Spji
    Crocus – Cigue – Altarus – Alvida – Lil’Nalwa #elleachangéTiaDalma

    Altarus invoqua deux mains d'air griffues pour emprisonner la sorcière et entraver ses mouvements. Surprise, cette dernière ne put qu’observer Alvida qui, profitant de cette distraction, utilisa sa vitesse pour inoculer un poison hallucinogène, évitant habilement sa riposte grâce à ses réflexes exceptionnels. Les troupes sous son commandement se lancèrent ensuite à l'attaque, leur capitaine venant leur prêter main-forte, bientôt rejoint par Crocus.

    Cigue recharge son arbalète de poing et en donna une à son compagnon raton. Tout deux se mirent en position pour prendre la sorcière en tenaille, cette dernière étant trop occupée à résister à la masse de pirate pour s’occuper d’eux, visant les points stratégiques exposés plutôt que des points vitaux qu'elle protégerait en priorité. Certains tirs firent mouche, perforant la peau de la sorcière et répandant son sang sur le navire.

    De son côté, Lil' utilisa une très importantes partie de ses réserves de mana, invoquant plantes aux propriétés irritantes, lumière étincelantes pour activer leurs propriétés photosensibles, boules de boue et de cailloux pour la blesser et enfin vague d'eau salée pour tenter de la déséquilibrer. La Fae fini par tomber à genoux sur le pont, épuisée, mais victorieuse.

    Car lorsqu’elle releva la tête sitôt son souffle calmée, elle put voir, tout autant que ces camarades, que la sorcière ne bougeait plus. Elle se tenait là, immobile sur le pont, le corps pendant entre les lianes et les plantes invoquées, tel un pantin de bois inarticulé et empalés. Etait-ce la fin ? Avait-elle été vaincue ?

    Non.

    Malgré toutes ces attaques, elle avait résisté, encaissant de nombreuses blessures et instillant en elle les flammes d’une rage rarement atteinte au cours de sa longue vie. Alors que tous la croyaient vaincue, son visage se releva en direction de l’hétéroclite alliance, souriant plus férocement encore, avant de prononcer d'une voix glaciale :

    - À moi de jouer.

    Les combattants se figèrent, réalisant que non-seulement elle n'était pas encore hors course, mais qu'elle avait encore des ressources insoupçonnées pour riposter. Le combat était loin d'être terminé, et tous savaient que le pire était à venir.

    La sorcière, riant d'un rire machiavélique, se libéra de toutes ses entraves d'un geste puissant. Tel un démon élevé des enfers, elle s'éleva dans les airs, auréolée d'une aura sombre et maléfique, exhibant toute sa puissance dévastatrice. De l'immense anneau de glace qui entourait l'arène de combat, des centaines de pieux glacés surgirent, filant à toute vitesse en direction des combattants. La sorcière les dirigeait avec une précision effrayante, cherchant à les transpercer de part en part.

    Lil', affaiblie par l'utilisation excessive de sa magie, était en difficulté. Incapable de se protéger elle-même, elle devait compter sur ses alliés pour la préserver des assauts glacés.

    Malgré tous leurs efforts, la sorcière paraissait inarrêtable. Elle projetait des vagues de glace et de ténèbres sur les combattants, les mettant à rude épreuve, et chaque tentative de riposte semblait inefficace face à sa puissance démoniaque. Les navires tanguèrent, entamant une danse maladroite lorsque les flots commencèrent à s’agiter sous la volonté de la Frère-de-Côte. Ivre de pouvoir, elle ne semblait pas ressentir la fatigue, pas plus que la douleur, alors même que son sang continuait de couler pour s’écraser sur le planché souillé du navire. Elle riait toujours, relâchant sans pitié ses sortilèges dévastateurs. C'était un combat à la fois physique et mental, les combattants devant rester concentrés pour résister à la fatigue et la terreur qui les habitaient.

    Mais alors que la bataille faisait rage, elle commençait à montrer des signes de faiblesse.

    Ils avaient encore une chance.

    Missions :
    - Vaincre la Sorcière : État de Santé = Moyen.
    - Protéger Lil’.

    Résumé de la situation globale :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 8 Ceb8

    L'assaut des pirates contre les quais de Kaizoku est terriblement compromis face à la défense et la coordination impeccable des républicains. Les défenses bien préparées des républicains ont permis de repousser avec succès les hordes de pirates qui tentaient de prendre d'assaut la cité.

    Les centaines d'hommes débarqués des navires pirates se heurtent à une résistance farouche de la part des soldats républicains, qui sont déterminés à protéger leur cité à tout prix. Malgré leur moral en baisse après l'attaque de Rulka, les républicains restent vaillants et soudés dans cette épreuve.

    La flotte pirate, quant à elle, se retrouve également en difficulté. Les républicains continuent de se rassembler et commencent à infliger de lourdes pertes aux pirates, qui ne s'attendaient pas à une telle résistance. Leurs navires sont touchés par des tirs précis des balistes républicaines, et la supériorité numérique des pirates commence à être mise à mal.

    L'amiral pirate Beros, qui avait sous-estimé la République, prend conscience de l'ampleur de son erreur. Il voit ses plans d'attaque se dérouler en fumée face à la détermination et à la puissance de ses adversaires.

    Cependant, tant que la Sorcière restera debout, il ne sonnera pas la retraite.

    Bilan des forces maritimes - A LIRE:
    [/spoiler]
    Note du MJ - A LIRE:


    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 8 98e0

    Pouvoir de la Reine des Catins:
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 28 Juil - 2:31
    Yaaaarrr
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Exténuée...

    Adossée contre ton mât, tu regardais le ciel se peindre de divers nuages tandis que les échanges d'amabilité persistait malgré vos prouesses explosives. Tu ne pouvais compter que sur toi, certes, mais pas pour le moment. Tes jambes étaient légèrement tremblantes tandis que tu cherchais la force de te relever. Dans un mouvement brusque du navire, l'un des pirates du navire vint à tomber lourdement à tes côtés, s'écrasant tête la première contre le sol, se permettant un petit roupillon au passage. Perplexe, tu venais à fouiller le malheureux à la quête de quoi te désaltérer. Qu'elle ne fut pas ta surprise lorsque tu vins à lui subtiliser une bouteille de rhum dont tu venais à déverser son contenu dans ton gosier.

    La bouteille malheureusement déjà bien entamée, c'était à peine si tu pouvais t'en satisfaire. Irritée et désabusée, tu retrouvais alors ton semblant de force tandis que tout le monde s'activait autour de toi. De ton coté, tu voguais vers une quête des plus importantes ! Celle du rhum ! Le pas un peu chancelant à cause de la fatigue et des secousses, tu arrivais à te perdre jusqu'à dans la cale alors que tu laissais trainer ton regard de droit à gauche.

    Naturellement, tout le monde était sur le pied de guerre et c'était à peine si on faisait attention à toi. Quelques uns venaient même à te rentrer dedans dans la précipitation, chose dont tu ne tenais pas encore rigueur, bien trop préoccupée par tes ambitions du moment. Te servant par intermittence sur ce qui pouvait bien te servir d’appui, tu arrivais enfin à porté d'une caisse portant le label tant recherché.

    Dans un regard plein d'éclats et d'intérêts, voilà que tu ouvrais celui-ci pour voir, dans un des plus grand drame de l'histoire, l'absence d'un quelconque contenu. Trahie, meurtrie, bafouée, tu venais à secouer l'un des pirates qui avaient eu le malheurs d'être trop proche de toi.

    - Où est passé le rhum ?! Il est où ?! Réponds !

    Celui-ci tentait de bafouiller quelques mots alors que tu le secouais dans tout les sens. Ta quête, bien courte, avait suffit à te redonner un peu de force. Pas suffisamment pour déchaîner une nouvelle fois ta toute puissance mais bien assez pour maltraiter un pauvre malandrin clairement malchanceux. Malheureusement pour toi, tu n'obtiendrais rien de lui, ni même de ce foutu navire ! Du haut de tes trois siècles existences, c'était bien la première fois que tu avais mis un pied sur navire brillant par l'absence d'un quelconque alcool !

    Il suffit cependant d'un nouveau mouvement du navire, en proie aux divers assauts des républicains pour que tu récupères un semblant de logique. Tu aurais préféré te saouler jusqu'à te perdre dans l'inconscience, au moins une heure ou deux, mais ce n'était pas possible, pas dans ces conditions. Pestant intérieurement, ton attention fut cependant attirée par les frasques de jubilation de l'homme terrifiant. Il était bien dur de décrypter un quelconque sentiment chez cet être fait d'ombre, mais il semblait comme un enfant à qui on avait offert des nouveaux jouets. Clignant des yeux, abandonnant, pour le moment, la quête de rhum, tu te dirigeais vers lui.

    - Je peux... vous aider ?


    Tu ne pouvais pas te déchaîner à nouveau, ni même te perdre dans une quelconque forme de léthargie. Ainsi, tu devais trouver un moyen de quitter ce navire au plus vite. Jusqu'ici, cet individu avait prouvé que ses intérêts convergeaient avec les tiens. De plus, pour la première fois réellement, tu étais curieuse de ce qu'il pouvait vouloir tramer. Son sens du spectacle et de la pyrotechnique ne pouvait que raisonner avec ton âme d'élémentaire de lave.

    Hochant alors la tête, tu venais à tenter d'écouter ses ordres, et de les comprendre dans un premier temps... Tout ça, ça te dépassait totalement. Heureusement pour toi, il semblait naturellement comprendre cela en te donnant des instructions à ton niveau. Déplacer des caisses, trouver les bons ingrédients étiquetés avec le bon nom. Même toi tu pouvais le faire ! Il ne fallait pas non plus une grâce et une habilité digne d'un maître pour faire tout ça... Non ?

    Évidemment, le navire fut frappé par encore une nouvelle secousse tandis que tu portais la caisse qu'il t'avait demandé, manquant au passage de trébucher lourdement. Cependant, tu avais à cœur la réussite de cette mission, et bien que tu avais manqué de provoquer une nouvelle catastrophe, c'était avec diligence que tu écoutais l'homme te demander de t'activer avec précaution.

    Ces minutes où tu pouvais t'épargner l'usage de la magie était cruciale pour toi, afin de retrouver un semblant de contrôle et de quiétude dans ton for intérieur. Prendre le risque de retourner au combat tout de suite, c'était perdre le contrôle inévitablement. Alliés comme ennemis, personne ne voulaient voir ce que pouvais faire un élémentaire en manque de contrôle, qu'importe sa nature.

    Spoiler:

    CENDRES
    Noble de La République
    Noble de La République
    Azura Aiwenor
    Azura Aiwenor
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    Info personnage
    Race: Lumina
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Loyal-Bon
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1881-azura-vir-gaia-braelohn-jidmasdottir-aiwenor-termine
  • Ven 28 Juil - 12:18
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 8 Evil_a10





    Pendant la traversée jusqu'à arriver à portée de L'Orc Ivrogne, Azura s'était postée près de la poupe du Talion, sur le chateau arrière. La capitaine du navire, une grande quarantenaire aux long cheveux blonds et au nez pointu, tenait la barre du navire dont elle avait le commandement tout en zieutant à plusieurs reprises la Lumina. Finalement, elle appela son timonier pour la remplacer et profita de l'accalmie - le calme avant la tempête - pour aller s'enquérir de l'état d'Azura, cette dernière ayant les traits déformés par la peine incommensurable qui la tiraillait.

    - Tout va bien, sénatrice ? Demanda la blonde, d'un ton d'une douceur maternelle.

    - Comment... Commença Azura.

    - Comment je sais qui vous êtes ? Je suis originaire du Duché de Laasan qui fait parti de votre circonscription.

    - Vous savez donc ce que je pense de l'armée, pourquoi vous souciez-vous de mon état ?

    - Parce que je suis militaire vous pensez que tous les Humanistes ne me reviennent pas ? Je pensais les sénateurs plus perceptifs... Voyant qu'Azura ne comptait pas réagir, elle lâcha : De toute ma carrière, vous serez sans l'ombre d'un doute la seule politicienne que j'aurai rencontré sur un champ de bataille, la seule qui est sortie de son bureau poussiéreux pour venir défendre son peuple.

    - La politique n'a plus sa place sur un champ de bataille ! La diplomatie est caduque, j'ai échoué dans mon rôle. Fit sombrement la sénatrice.

    - Comment ça ? je vous ai vu couler les navires pirates en faisant attention à ne faire aucune victime... Hasarda la capitaine.

    - Pour qu'ils soient tous pulvérisés par un torrent de magma la minute d'après ?! C'est pas ce que j'appelle une réussite ! Et mon amie... Je n'ai pas pu la protéger non plus... Elle avait les yeux humides.

    - Votre amie... C'est bien la mage de la nature ? Questionna doucement la capitaine.

    - Vous... Idunn n'est pas... ? Azura avait bien remarqué que la capitaine n'avait pas employé l'imparfait dans sa phrase.

    - Elle a dû survivre, je l'ai vu se faire propulser hors du centre de l'attaque.

    - Vous en êtes sûre ? L'émotion la submergeait.

    - Sûre.

    - Et moi qui m'apprêtait à fendre tous les navires pirates au moyen d'un laser !

    - Un laser ?

    - Un rayon de lumière concentrée. Mais si Idunn n'est pas morte...

    - Vous devriez le faire.

    Silence interloqué de la sénatrice.

    - Votre sort de lumière. Vous devriez le faire.

    - Pourquoi ça ?

    - Juste parce que vous apprenez que votre amie n'est pas morte, vous abandonnez la vengeance des centaines autres victimes du magma ?

    - Vous avez trouvé les mots justes pour disperser ma colère et maintenant vous me dites que vous voulez que je balaye les pirates restants ?

    - Nous sommes en guerre, sénatrice. Or, si vous ne coulez pas le navire pirate à l'approche, vous mettez en danger mon équipage et moi-même. Vous ne risqueriez pas cela n'est-ce pas ? Un sourire glacial s'afficha sur le visage de la blonde.

    - Vous... Qui êtes-vous ?

    - Mon nom n'a que peu d'importance si je suis vouée à mourir.

    Sur ces mots, elle s'éloigna de la Lumina pour reprendre le contrôle du gouvernail, lançant un regard en coin à la mage qu'elle avait pris en otage, elle remarqua bien qu'elle avait sur son navire un moyen de fendre la flotte pirate. Juste pour enfoncer le pieux elle lâcha :

    - Je suis la capitaine Hana Aldobrandini. Sauvez-nous, sénatrice, usez de votre magie.

    Aldobrandini... bien évidemment. Pensa Azura avant d'ôter son regard de la capitaine aux cheveux d'or. Cette dernière venait d'abord pour lui faire oublier sa peine, insuffler une lueur d'espoir dans son coeur, et une fois cela fait, elle prenait en otage la magicienne qu'elle était, posant l'ultimatum le plus parfait pour la forcer à anéantir le navire pirate qui se faisait de plus en plus proche. Soit elle respectait ses convictions et ne prenait pas part au conflit, mettant hors d'état de nuire sans tuer, et dans ce cas les pirates et les loyalistes auraient le temps de s'étriper, faisant des victimes sur les deux navires ; ou alors elle usait de son pouvoir pour couler les adversaires du Talion comme l'y forçait la capitaine, pour éviter un maximum de victimes côté républicain... Mais comment pouvait-on décider qu'une vie valait plus qu'une autre ?

    Mais il était déjà trop tard, les deux bâtiments étaient à portée de tir et les premiers archers et arbalétriers se toisaient en chien de faïence, s'armant s'apprêtant à décocher leurs traits. Dans son dos, Azura sentait le regard éloquent d'Hana Aldobrandini. Allait-elle laisser perdurer ce massacre ou allait-elle agir comme la patriote qu'elle devrait être ? Elle se refusait catégoriquement à prendre des vies, elle ne pouvait donc se résoudre à perpétrer ce que la capitaine voulait qu'elle fasse. Un compromis se présenta alors à elle.

    Lorsque le premier carreau côté républicain fut décoché, en milieu de course, un éclat lumineux stoppa net le projectile dans sa course, allant se noyer dans les flots entre les deux navires. Les flèches côté pirates percutèrent une sorte de paroi invisible qui brillait aux impacts des pointes, stoppant les flèches et carreaux d'arbalète comme l'aurait fait un mur de pierre, et ce des deux côtés. Même à portée, les deux camps étaient incapable de se tirer dessus, un bouclier de lumière entourant le Talion, et s'il était invisible, on pouvait en distinguer les contours lorsqu'il encaissait un impact.

    - Mais que faites-vous ?! morigéna Hana Aldobrandini.

    - Je sauve des vies, capitaine. Répliqua Azura, imperturbable.

    - Ces pirates sont la cause de tout ça, vous savez que vous ne faites que retarder l'inéluctable ?! La conservatrice était si rouge qu'elle tendait au violet.

    - J'ai agis comme je le pouvais, maintenant laissez-moi, je réfléchis.

    - Réfléchir... Maintenant ?!

    - Taisez-vous. Je cherche un moyen de sauver tout le monde.

    La capitaine Aldobrandini ne désirait qu'une chose : massacrer les pirates. Elle ne pouvait se permettre de laisser cette maudite sénatrice au coeur tendre de l'empêcher de perpétrer l'hécatombe qu'elle convoitait. Elle ne pouvait, de surcroit, attendre que la Lumina trouve un moyen de "sauver" tout le monde. Elle s'empara alors d'une gaffe par le bout métallique et cogna violemment la sénatrice à l'occiput par le bout en bois. Cette dernière chuta au sol, inconsciente. Mais le bouclier disparaitrait-il pour autant ?

    Résumé/Pouvoirs :



    Les inspirations d'Azura
    • Giselle (Enchanted)
    • Amelie Poulain (Le Fabuleux Destin)
    • Margaery Tyrell (Game of Thrones)
    • Mantis (Guardians of the Galaxy)
    • Sam Gamgee (Lord of the Rings)
    • Jaskier (The Witcher)
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 28 Juil - 12:41
    Bon. Elle avait réussi, certes... Mais à présent, elle n'était plus vraiment en meilleure posture que les anciens occupants du navire retourné. Que faire, à présent ? Un combat avait lieu près d'elle, mais les bateaux engagés étaient isolés. Elle ne pouvait pas les aider. Quant à Azura... Son bateau avait depuis longtemps disparu de son champ de vision. Que faire ? Elle ne voyait que la mer à perte de vue...

    Un éternuement la ramena à la réalité. Bien. La première chose à faire, c'était de trouver un endroit sec. Et le plus proche... C'étaient les quais dévastés derrière elle. Bien, demi-tour. Elle reprit donc sa nage, ne disposant plus de l'énergie de la rage, ne souhaitant qu'une chose : que le trajet se termine au plus vite. Elle avait beau être bonne nageuse, elle en avait probablement trop fait. En effet, aussi étrange que cela puisse paraître, elle n'était pas sportive. Par conséquent, elle risquait de s'épuiser. Il fallait absolument arriver... Pourquoi ce quai mettait-il tant de temps à s'approcher ?

    Au bout d'un temps qui lui parut interminable, elle finit par réussir à aggripper le bord du quai, sur lequel elle se hissa. Puis, faisant de son mieux pour ne pas regarder la désolation qui l'entourait, elle mit bien plus d'attention que nécessaire dans l'essorage de sa robe et de ses cheveux...
    Résumé :

    Pouvoirs utilisés :
    Citoyen du monde
    Citoyen du monde
    Le Docteur
    Le Docteur
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  • Ven 28 Juil - 12:45



    Les yeux grands ouverts, je ne pouvais retenir un sourire vicieux en observant tout ce que détenait l'Orc Ivrogne. Récipients, tubes, alambics... Tout le nécessaire pour procéder à de nouvelles expériences. Et, surtout, de magnifiques matériaux. En dehors de la cale, l'ensemble de l'équipage s'affairait, conscient que le danger fonçait vers nous à une vitesse incroyable. Pour peu, c'était comme si les bateaux républicains étaient animés par une force unique. Une volonté supérieure. Quoiqu'il en était en réalité, je m'en moquais bien. L'Orc était fort d'un équipage d'environ soixante dix hommes, et il fallait y ajouter la bonne quarantaine de marins de l'ardente. D'ailleurs, une dizaine d'entre eux étaient descendus avec moi dans la cale et commençaient sous mon injonction à ouvrir les caisses et préparer les différents matériaux. A mon tour, j'entamais donc mes procédés de créations, non content de pouvoir mettre au point de nouveaux jouets. Quand Rulka fit son apparition, je posais mes lentilles opaques dans sa direction, avant de l'inviter d'un signe de main à me prêter assistance. Plus qu'autre chose, la manipulatrice de lave pouvait me servir. Et puis, cela ne lui ferait pas de mal de se reposer au moins un peu. Je percevais depuis ma position assez aisément les perles de fatigues qui perlaient sur ses tempes et son regard un peu hagard. Fort heureusement, la science était là aussi pour l'ancrer à la réalité.

    Prenant tout d'abord les acides réactives qui trainaient dans les caisses pour les associer au mercure, j'accélérais le procédé à l'aide de Rulka afin d'obtenir au plus vite un réactif volatile. Une poudre blanche, réactive aux chocs et relativement instable, que je tapissais par la suite dans chacun des pots d'argiles que les pirates m'avaient préparé. Le bateau trembla alors, sans doute victime d'une tentative de bordée du navire approchant. Peu importait, l'expérience commençait. Attrapant par la suite les grandes quantités de phosphore qui se retrouvaient stockés, j'en extrayais l'essence pour former une étrange résine friable et blanche. Placés dans les pots, cette dernière formerait un réactif que j'avais déjà étudié en théorie, mais allais enfin pouvoir mettre à l'œuvre en pratique. Oh, quel plaisir de pouvoir travailler dans de pareilles conditions! Pour beaucoup de mes collègues, le stress était un facteur limitant. Pour moi, il agissait comme le plus grand des excitants, tournant toute mon attention vers des expériences toujours plus poussées. En quelque sorte, l'adrénaline agissait comme une drogue naturelle. Et mon corps adorait cela. Nouvelle secousse, arrachant alors à l'un des pirates un juron particulièrement sale, tandis que le capitaine entrait à son tour dans la cale.

    - Dépêchez-vous de faire ce que vous devez faire. On se débarrasse de ces saloperies, puis on fout le camp!
    * Nous faisons au plus vite. Mais si vous ne voulez pas que tout explose, laissez-nous. *

    Un regard d'abord haineux, puis inquiet lorsque je sortais de leurs conteneurs le salpêtre entreposé. Enfin, un "d'accord" avant d'enfin nous laisser tranquille. Avec ma nouvelle assistante, les choses allèrent très vite. Je la guidais au travers de la cale, lui indiquant quels produits récupérer, lesquels il ne fallait pas manipuler et de temps en temps, je mettais à profit ses capacités magmatiques. Un peu de chaleur rapide, afin de faire fondre ce qui devait l'être, et dissoudre ce qu'il fallait. Si elle ne comprenait rien à mes manœuvres ou ma science, la rousse eut au moins l'intelligence de ne poser aucune question ou de ne faire aucun commentaire. Il m'aurait été particulièrement désagréable de commenter mes affaires, surtout quand la posologie des matériaux m'imposait une précision chirurgicale. J'ajoutais donc un mélange de souffre, de salpêtre, de différentes substances volatiles tels que de la résine graisseuse et des fragments d'éther. Un ou deux cristaux, histoire d'ajouter au résultat. Pour la forme en somme. Chaque fois, je réalisais une dizaine de pots, avant de passer aux créations suivantes. Le temps m'était compté et il me fallait agir vite afin de préparer le maximum de projectiles. Le navire qui nous fonçait dessus n'était plus très loin et, d'après le capitaine, mieux valait-il pour nous que nos défenses soient prêtes lorsqu'il serait enfin à portée.

    J'enchainais donc sur de nouvelles expériences, ajoutant cette fois des mélanges de liquides néfastes que je scellais dans les pots avant de demander à Rulka de chauffer ces derniers pour obtenir différentes vapeurs toxiques et hallucinogènes. Comme auparavant, une dizaine de pots. Puis nous passions à un dernier mélange pour l'heure. Cette fois, un agglomérat de cristaux instables, couplés à du nitrate et d'autres réactifs. Comme à chaque fois, tous les mélanges se retrouvaient tapissés par le fulminate crée plus tôt ce qui permettrait une détonation efficace. Et surtout sans mèche nécessaire. Mon œuvre achevée, je plaçais bon nombre de pots dans ma propre sacoche avant de mettre le reste dans différentes caisses. Demandant aux pirates de m'aider, je quittais enfin la cale.

    Sur le pont, l'entièreté de l'équipage se préparait à faire feu contre le navire ennemi qui s'était mis en bordée de notre navire. Une future bataille, dantesque, qui déciderait du sort des deux navires. Puis un dôme de lumière. Comment ça, un dôme de lumière? Frustré, j'observais nos hommes et le capitaine prendre quelques secondes de réflexion avant que je ne repère la petite râtèle énervée qui nous accompagnait. Visiblement, cette potentielle barrière l'agaçait tout autant que moi. L'observant encore quelques secondes, j'informais le capitaine tout en entamant la distribution de quelques projectiles. Naturellement, j'en gardais quelques uns pour une potentielle seconde salve, histoire d'être sûr de garder autant que ressources possible.  

    Chargeant les balistes, ordonnant aux pirates les plus proches de se saisir des projectiles et de leurs arbalètes, nous attendions un signal. Une mèche allumée, qui se présenta sous la forme d'une petite belette étrange aussi mignonne que destructrice. L'enfer de feu se déchaina avec force sur le dôme, au même instant où les pirates actionnaient les gâchettes des balistes pour s'en prendre au navire ennemi. Dans un large sourire, je m'approchais à mon tour, petite surprise en main. Puis, d'un geste vif, je profitais de la déflagration provoquée par Klak-Klak pour lancer à mon tour mon attaque. Et dans la nuit noire, une grande lumière blanche s'éleva, couplée à de grandes volutes verdâtres.

    Une fois que le résultat pourrait être observé, il serait alors temps de lancer la seconde salve potentiellement, et d'embraser le ciel d'une couleur qu'il n'avait jusqu'à lors jamais connu.

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    Klak-Klak Boom
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  • Ven 28 Juil - 12:59
    Klak-Klak profitait du plaisir de s'amuser au milieu d'un nouvel équipage et le bateau bondé s'activait comme jamais pour faire face aux innombrables menaces se trouvant autour d'eux. Indifférent au vacarme tant par sa bêtise que par son incapacité à se concentrer plus d'une poignée de secondes sur un seul et même sujet, la Salamandre allait et venait, errant sans but à la recherche d'un objectif valant la peine d'être rempli. Il n'y avait, sur ce pont rempli d'amis, aucune proie méritant d'être chassée et pas le moindre duel méritant d'être engagé, chose qui suscitait chez la bête un ennui mortel. On tenta vainement de l'inclure dans une chaîne de transports de matériel et lorsqu'on posa sur sa tête une caisse de munitions, il se contenta de feuler et projeta le contenu par terre sans le moindre ménagement.

    Ni "Wulka" ni "Popo" n'étaient dans son champ de vision, chose qui avait également le don de l'agacer car il voyait en ces deux personnages une éternelle source d'amusement. Il entreprit donc de les chercher, un jeu qui aurait au moins le mérite de faire passer le temps, juste assez sans doute pour attendre la venue de nouveaux adversaires. Ce fut donc en répétant partout où il allait les surnoms de ses compères qu'il se mit à fouiner un peu partout, cherchant l'Elementaire jusque dans les tonneaux ou l'oiseau gigantesque au sommet du mat. Il fut bien déçu de ne pas les retrouver mais un objet tout neuf vint enfin le tirer aux griffes de l'apathie.

    Non loin d'eux, une titanesque sphère de lumière se manifesta autour d'un bateau ennemi, le révélant enfin par delà le voile ténébreux de cette nuit sans lune. Les opposants, qui avaient fondu droit sur eux et s'était vivement placés de côté afin de s'en prendre à leur navire, étaient cernés par une orbe magique qui ne manqua pas d'attirer toute l'attention du petit monstre, l'hypnotisant comme une flamme l'aurait fait avec un papillon de nuit. Interprétant cela comme la parure guerrière d'un énorme animal, le prédateur ultime saisit dans son étui de cuir  l'une de ses lances qui vint s'illuminer lorsque s'insinua en elle la magie du petit diablotin bagarreur. Il grimpa sur les bordures du navire, faisant face à l'opposition, et se mit à faire tournoyer son arme pour les provoquer, acceptant de relever le défi.

    Klak-Klak laissa s'éteindre son arme puis planta cette dernière dans le bois de son navire avant de se frotter les paluches tout en passant sa langue embrasée contre ses lèvres. Tout autour de lui, les hommes munis des projectiles de "Popo" s'affairaient déjà à préparer l'assaut mais Klak-Klak, quant à lui, n'avait d'yeux que pour l'orbe de lumière générée par sorcellerie. Plus malin qu'il n'en avait souvent l'air, le monstre miniature enfonça ses griffes dans le sol fait de bois puis leva sa gueule déformée par ses pulsions meurtrières, chargeant rapidement une effroyable attaque conçue pour détruire cette insolente muraille sphérique. Tandis que sa bouche se distordait dans une série de claquements musculaires et osseux, la Salamandre grogna :

    "Oooooh. Ta baba dodo ti. Ta baba dodo damadah'dahyr."

    A sa gueule se manifesta d'abord une flammèche, qui vint gagner en lumière et en taille pour dépasser la moitié d'un mètre de long. Le feu se concentra, gagna en pression et se mit à siffler dans un cri strident qui vrilla les tympans de ses alliés présents. Le flux de feu compressé devint minuscule puis se changea en un fil si violemment chargé qu'il en devint bleuté. D'un seul coup, le monstre fit claquer par deux fois ses mâchoires incandescentes et lorsqu'il ouvrit la gueule une dernière fois avant de frapper, une explosion faite de rage bestiale et de pure malveillance retentit alors.

    Klak. Klak. Boom.

    Un rayon de feu à la puissance dévastatrice frappa le bouclier dans une série d'explosions et une puissante odeur de marron cuit vint envahir l'air pour ensuite masquer celle des autres produits présents sur le pont. Les flammes projetées en un jet continu rencontrèrent le dôme luminescent, le perforant lentement dans d'insupportables crépitements ainsi qu'une myriade d'étincelles. Qui du feu infernal où de la lumière étincelante allait l'emporter ? La Salamandre sanguinaire avait hâte de le découvrir.

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  • Ven 28 Juil - 18:54
    La Sorcière était immobile, accrochée dans les lianes comme une marionnette abandonnée de son maître et pendant mollement au bout de ses fils. Le Capitaine, le cœur battant, ne bougeait pas, cherchant la certitude qu'ils avaient enfin vaincu leur adversaire. Elle était réellement vaincue ? Son cœur battait, autant de la peur qui coulait dans ses veines que de l'incertitude d'avoir occis cette harpie... Non, quelque chose n'allait pas, il le présentait. Le calme avant la tempête... elle avait saigné, son sang s'était répandu sur le pont de la corvette, qui était la preuve qu'ils l'avaient bien touchée. Mais le sang gouttait encore. Au moment où il allait marmonner qu'elle n'était pas morte, leur redoutable adversaire relava la tête vers ses assaillants. Un atroce sourire barra son visage, qui laissait lire une détermination certaine et surtout... que tous les coups reçus n'avaient rien fait pour réduire ses forces. Pourtant, elle saignait !

    Altarus n'en revenait pas ! Bien qu'elle ait déployé une importante quantité de magie pour téléporter deux navires entiers à l'autre bout du port, qu'elle eut créé un anneau de glace pour totalement les isoler… qu'elle ait subi des attaques capables malgré tout de la terrasser une bonne fois pour toutes... voilà qu'elle se défit totalement des liens végétaux de Lil' comme si ce n'était que des fétues de pailles ! D'où détenait-elle cette puissance ? À son rire démoniaque, le demi-elfe fit quelques pas pour se placer devant la Fae, à genoux sur le pont, épuisée de son déploiement de sortilèges contre cette adversaire qui apparaissait comme intouchable. Intouchable, vraiment ? Elle avait saigné. Comme tout être vivant, si ça saignait, cela pouvait être tué !

    La Sorcière s'éleva dans les airs, devenant un sinistre spectre cherchant à se délecter de la mort prochaine de ses proies. Elle était plus qu'effrayante. Altarus ne la quittait pas des yeux, réfléchissant à toute allure de comment protéger Lil'. Crocus le héla, tout en criant qu'il s'occupait de la Fae. Presque revigoré mentalement par l'intervention de son ami hybride, il dut faire usage d'une amplification de vue et d'agilité pour espérer esquiver les dards glacés aux pointes acérés qui étaient vivement envoyés sur chaque membre présent sur le pont de l'Émouchet. Au besoin, il concentra de l'air pour essayer de créer devant sa personne un léger bouclier pour essayer de se protéger des jets gelés.

    En plus des attaques que la Sorcière leur jetait, elle poussa la mer à s'agiter de plus en plus. L'Émouchet entrait dans une danse de gîte et de tangage qui n'aidait guère les marins.

    "Ne vous laissez pas démonter par sa magie ! Voyez cela comme un maelstrom ! Même s'il est impressionnant, toute tempête de cette intensité finit par s'essouffler à un moment ou un autre. Tenez bon tous ! "

    La corvette gémissait sous les assauts des éléments. Un long craquement se fit entendre. Le borgne leva la tête. Le grand mât touché par la républicaine de toute à l'heure... les attaches végétales de Lil' commençaient à céder ! Altarus sut parer à ce dangereux problème qui se rajoutait à ceux qu'ils subissaient.

    "Le dernier segment du grand mât nous lâche ! Coupez les cordes qui le tiennent, sinon, il va tout emporter ! "

    De ses ordres qu'il donnait à ses hommes d'équipages encore debout, il espérait donner le change à la Sorcière, pour qu'elle ne comprenne pas son objectif. Juste après, il se concentra.

    "Attention, il va nous tomber dessus ! Attention aux coups de fouet des cordes"

    Ça, c'était pour que tous se mettent à l'abri. Avec l'air, il "saisit" le segment à moitié brisé pour le basculer, le sommet du morceau de mât endommagé vers leur ennemie et le lui jeter de toute ses forces possibles sur la Sorcière. C'était un projectile de taille contre la Sorcière…

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  • Ven 28 Juil - 20:27

    La rousse bizarre vient me parler, mais avec le vacarme des combats, des cris autour, j'entends un mot sur trois, alors j'fronce les sourcils, je hoche la tête d'un air convaincu, et j'pointe le commissaire.

    « Pour les ordres et les plans, faut voir avec le chef, moi j'suis personne ! »

    Et j'retourne à mes affaires. C'est pas une question de mauvaise volonté, mais c'est aux supérieurs hiérarchiques de gérer ça. Pour ce que j'en sais, c'est une messagère, ou une gradée de la GAR... quoiqu'elle a pas d'uniforme ni d'insigne, elle ressemble plutôt à ces livreurs qui courent dans les rues avec des lettres ou des colis qu'ils doivent rapidement refiler avant de prendre le suivant.

    Pas une critique intrinsèque, il faut de tout pour faire un monde, et y'a pas de sot métier, y'a que des sottes gens.

    Juste qu'on pense pas forcément à une militaire de profession quand on la voit.

    J'vais pour reprendre le fil de mes occupations, quand une lance s'écrase à quelques mètres de moi, après avoir embroché deux pirates et un collègue.

    « Oh, Nico... »

    Il peut déjà plus m'entendre, et j'ai brusquement l'odeur métallique du sang qui m'arrive dans les narines. Plus loin, les pirates se mettent à tirer avec leurs quelques balistes et ils font pas dans la dentelle : alliés, ennemis, pour eux, c'est la même. C'est logique, ils sont individualistes et chacun pour leur peau.

    « Bande de cons, vos alliés vous tirent dessus, et vous allez rien faire, rien dire ? Que j'gueule. »

    Y'en a p'tet deux qui m'entendent, et qui me prêtent pas du tout attention, par-dessus le fracas des magies, des armes, des hurlements. Putain. Un regard sur le côté et j'vois Gunnar qui pointe dans la même direction. Je hoche la tête, et à côté de lui, Tarot et Cigale resserrent leur prise sur leurs armes respectives. J'passe derrière la ligne de front pour les rejoindre, et mon attaque mentale basique destabilise le pirate puant qui nous fait face.

    Tarot l'aligne sur le coup, et on enjambe son cadavre, pour se débarrasser des suivants. J'dévie un coup d'épée qui venait de la gauche, et j'plante mon glaive dans la cuisse du zig. Il tombe au sol, et un autre l'achève. Un projectile magique aligne un archer qui semblait nous prendre pour cible, et notre petit groupe est rapidement renforcé par une dizaine d'autres officiers républicains qui forment un bloc autour de nous. On reste devant, pour ouvrir la marche, pour l'instant.

    Petit à petit, on arrive au niveau d'une des frégates pirates, collée aux quais, et on ferraille de plus belle pour se rendre maître de la planche d'embarquement. Y'a eu un temps de trou pendant lequel on a bien avancé, mais là, y'a une bande de forbans qu'a dû rester planquée derrière pour protéger leur seul moyen de locomotion et ne pas risquer qu'il leur arrive quelque chose.

    « On se retrouve là-bas. »

    J'me téléporte dans le nid-de-pie, abandonné depuis une bonne dizaine de minutes. De là-haut, j'ai une bonne vue du reste du navire, et les deux projectiles magiques qui partent cueillent opportunément un des opérateurs de la baliste, ce qui ralentit considérablement son rechargement. L'autre s'abat dans un sur un pirate avec un tricorne qui avait l'air de donner des ordres aux autres en agitant son sabre d'abordage.

    Les confrères commencent à grimper sur le bateau, et j'ai mon épée dégainée des fois qu'un pirate vienne me déloger.

    Spoiler:
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  • Sam 29 Juil - 0:13
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Les pieds joints, le dos bien droit, les fesses serrées et le souffle coupé. La posture figée, il n'ose à peine émettre le moindre son dans l'attente d'une quelconque réaction de la part du lieutenant en charge des opérations. Ceci dit, c'est plutôt le messager triton à ses côtés qui se fait remarquer et pas pour les bonnes raisons. Il a eu la très mauvaise idée d'être honnête et d'exprimer le fond de sa pensée à voix haute, le pauvre Pyxis aurait clairement dû y réfléchir à deux fois avant de se lancer dans un discours moralisateur. Au moins, est-il resté fidèle à ses valeurs jusqu'à la fin et il aura tout le temps d'y réfléchir dans une cellule sombre et humide. Sans prévenir, son visage est très injustement plaqué contre la table et son nez risque de se souvenir un moment de la texture du bois. C'était terriblement gratuit et pas forcément nécessaire. Pas sûr que le pauvre garçon méritait un tel traitement de faveur et par chez moi on appelle ça une bavure. Ceci dit, ce n'est pas Eliëndir qui va descendre dans la rue pour manifester. Pour citer un grand homme (lui-même) : chacun ses problèmes dans la vie.

    Eliëndir complètement indifférent, regarde les militaires emmener le pauvre messager et bientôt il se retrouve seul face à l'officier intransigeant. De son côté, son faux discours et sa petite performance semble avoir convaincu son vis-à-vis du moins c'est ce qu'il pensait avant d'être rappelé à ses précédents méfaits sur les quais. Mince alors. C'était donc pour cette raison qu'il a été convoqué devant les hauts gradés ? Pour répondre de ses actes ? Quelle désillusion. Quelle indignité. Alors qu'Eliëndir pensait recevoir la médaille d'honneur pour ses services envers la nation. Ce ne sera pas pour cette fois, tant pis. Avant de pouvoir répondre quoi que ce soit, les deux hommes sont interrompus par l'inexplicable apparition d'une femme au doux parfum et à la présence malfaisante. Le mage noir pris au dépourvu, ne remarque sa silhouette qu'au dernier moment lorsqu'elle dépose sa main sur son épaule. Sa présence est à la fois séduisante et très désagréable, un contraste qui lui fait instinctivement froncer les sourcils puis écarquiller les yeux dans la foulée alors qu'elle murmure son nom. Cette femme l'a reconnu. Qui est-elle et comment est-ce possible ?

    Plus inquiétant encore, il sent sa capacité de métamorphose se dissiper sans qu'il ne puisse rien y faire pour l'empêcher. Eliëndir pouvait se permettre de faire le malin tant que sa couverture était intacte mais maintenant la situation devient problématique pour lui. Il a tout juste le temps de tourner la tête pour que leurs regards se croisent l'espace d'un instant, avant qu'elle ne s'éloigne et disparaisse dans l'ombre d'un bâtiment quelconque. Voilà une rencontre aussi brève que passionnante mais malheureusement pour lui, ses questions resteront sans réponses pour le moment. Ses deux améthystes reviennent se poser sur l'officier républicain qui semble l'avoir vu aussi clairement que lui. De toute évidence, ce n'était pas une illusion et il a même l'impression que ces deux-là sont de mèche. Pendant ce petit laps de temps, l'elfe est forcé de reprendre sa véritable apparence ce qui n'est pas pour arranger ses affaires. Il troque son uniforme de soldat de la GAR pour une tunique intégrale aux couleurs très sombres. Des gants recouvrent ses mains et il porte une longue cape à capuche par-dessus ses vêtements. Sa peau d'ivoire refait surface et surtout sa crinière immaculée très distinctive qu'il tente immédiatement de dissimuler en tirant sa capuche sur sa tête. Celle-ci est assez large pour cacher une partie de son visage, notamment ses yeux dont la couleur inhabituelle n'aurait aucun mal à le trahir.

    Peu importe ce qu'en pense la mystérieuse femme de tout à l'heure, Eliëndir a tout intérêt à rester dans l'anonymat. Il ne devrait même pas être à Kaizoku alors moins il y a de témoins à faire disparaître, mieux il se porte. Il finit par reporter toute son attention sur le lieutenant Labienus qui bien décidé à reprendre son petit interrogatoire mais cette fois, plus de faux-semblant.

    « La République ne représente absolument rien pour moi mais ce n'est pas vraiment ce qui vous intéresse, n'est-ce pas ? Je pense que vous avez bien plus important à faire que de vous occuper de moi. À l'heure où on se parle, vos hommes meurent pour défendre le port. Combien de temps vont-ils tenir ? Sachez que je ne suis pas votre ennemi mais je ne suis pas votre allié pour autant. Cependant, il ne tient qu'à vous de faire pencher la balance d'un côté ou de l'autre. Concernant mon identité, peut-être que vous devriez poser la question à votre mystérieuse amie. Vous aviez l'air de bien vous connaître, je me trompe ? Je reconnais le regard d'un homme épris d'une femme quand j'en vois un. Je ne vous blâme pas. Moi aussi je suis tombé dans le piège, il y a bien longtemps. Qu'est-ce qu'on ne ferait pas pour voir apparaître un sourire sur le visage de l'être aimé ? »

    Le mage noir fait calmement le tour de la table pour se rapprocher de l'officier républicain afin de s'assurer que la conversation reste d'ordre privée entre les deux hommes.

    « Ma présence ici devant vous n'a rien de fortuite, vous le savez aussi bien que moi. Le général est-il au courant de ce qui se trame juste sous son nez ? J'en doute. Alors, dîtes-moi, lieutenant. De quel côté allez-vous faire pencher la balance ? »

    Il n'est pas idiot. Eliëndir a bien compris qu'il se passe quelque chose d'anormal à Kaizoku et l'affrontement avec les pirates n'est que la face visible de l'iceberg. D'abord l'inconnu sur les quais qui l'a mené jusqu'à la forteresse, lui aussi semblait connaître son identité. Puis la mystérieuse femme qui a mis fin à sa métamorphose et qui a confirmé ses doutes. Sans oublier Labienus qui avait l'air de la connaître, ce qui sous-entend que l'état-major républicain est potentiellement compromis par un troisième groupe œuvrant dans l'ombre. De quoi pimenter un peu l'intrigue et susciter un peu plus l'intérêt d'Eliëndir. Ami ou ennemi, il laisse le lieutenant en décider. Une chose est sûre, c'est qu'il ne se laissera pas enfermer aussi facilement que le messager triton de tout à l'heure si la situation devait s'envenimer.

    Résumé:

    CENDRES
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  • Sam 29 Juil - 8:40

    Saloperie.

    Le coup a fait mal, même si la douleur n’est clairement pas quelque chose que tu crains, ça n’est jamais plaisant. C’était certainement prévisible comme mouvement, mais cela n’en reste pas moins douloureux et frustrant. Surtout frustrant. Là tout de suite, alors qu’on te met en cellule c’est la frustration et la colère qui bouclent en toi plus que la douleur. La douleur est la musique de fond de tout ce qui arrive actuellement.

    On t’a mis en cellule sans même te retirer les liens avant de te laisser là comme une sombre merde. Te faire réfléchir ? La bonne blague. Il y a définitivement des trucs qui ne tournent pas rond avec la République, mais aussi avec l’attaque de pirate de base. Oui, tu n’as aucune preuve pour l’autre côté, mais vus de comment ça se passe pour le côté des culs-bleu c’est impossible que les merdes ne soient pas des deux côtés. Au moins, tu es seul, l'autre gars avait visiblement le bon discours à avoir, vous êtes pas deux dans cette merde au moins. C'est positif, non ? Tu en sais plus rien à ce stade là.

    Prenant une grande inspiration pour tenter de te calmer, ce qu’il n’est pas très efficace qu’on se le dise, tu crées une toute petite ombre tangible pour t’aider à défaire tes liens. Heureusement qu’on t’a juste placé ici sans surveillance. Enfin, c’est ce que tu penses jusqu’à avoir les yeux qui tombent sur la nouvelle venue alors que tu viens tout juste d’avoir les mains libres et que tu les diriges vers ton nez pour constater vraiment des dégâts.

    – Putain !

    La grimace de douleur est présente et tu fusionnes avec une ombre hors de ta cellule pour en sortir avant de fixer l’inconnue dans une posture défensive. Tout ce qui s’est passé te met sur tes gardes et surtout le stress te met à cran dans toute cette histoire.

    – Je ne m’enfuis pas de prison… enfin, si, mais j’y ai été mis injustement alors que je faisais mon travail de livreur et qu’on m’a posé une question à la con et que j’ai répondu honnêtement.

    De manière pas polie du tout et face à des gens où visiblement ton vrai avis c’est pas ce qu’ils voulaient.

    – Alors, oui je suis un fugitif dans le sens propre du terme, mais je ne veux pas de problème ou attaquer des gens, je voulais juste protéger Kaizoku…

    Ce constat est un peu moche a laissé sortir et certainement l’inconnue n’en a rien a foutre de ce que tu racontes, mais cela à besoin de sortir et tout en ce lieu te fait sentir mal à l’aise. Il faut que cela sorte d’une manière ou d’une autre là tout de suite.

    – Je n’ai même pas pu donner le document qu’un mourant m’a demandé de livrer… Non, c’était tellement plus important de me demander à moi, un natif de l'île envahie de base, ce que je pense de la République alors qu’il y a une bataille qui fait rage dehors et que chaque minute et ressource autant humaines que matérielles sont importantes… Bien sûr… C’est comme ce fou qui a fait brûler ma lettre avec visiblement des informations sur les prochaines actions pirates avant de vouloir m’attraper alors qu’il était Capitaine du… attends… Mais il y a définitivement des traîtres à la république et…

    C’est comme si tout un puzzle était en train de se faire dans ton esprit et soudain ton regard vers l’inconnue prend une teinte encore plus craintive que ce qu’il y avait pour le moment.

    – Tu es une traître qui veut détruire l'île toi ?

    C’est vraiment les questions les plus connes à dire là tout de suite. C’est certain.

    – S’il te plait, détruit là pas… Je l’aime beaucoup.

    Là c’est juste pathétique et tu pisses du sang par le nez, vraiment rien de ce qui se passe là n’est glorieux, encore moins ce monologue de merde, mais bon, tu n’as jamais été vraiment glorieux de base de toute manière.


    résumé:
    CENDRES
    Citoyen de La République
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    Gunnar Bremer
    Gunnar Bremer
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    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Chaotique Neutre
    Rang: C
    qui suis-je ?:
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  • Sam 29 Juil - 14:49
    Le chaos est total. Le danger peut venir de n’importe où et ce n’est clairement pas le moment d’être distrait. Sauf que c’est ce qui m’arrive. Plusieurs fois, je tourne la tête dans la direction que m’avait désignée Pancrace. Celle du navire de la sorcière, mais aussi des ratons-laveurs, d’Alvida et du duo de pirates. Visiblement, tout ne s’est pas passé comme prévu après notre départ et ils ont décidé de ne pas obéir aux instructions de la sorcière. Est-ce pour ça qu'elle ne nous a pas poignardé dans le dos ? C’est bien une pensée pour ne pas culpabiliser, mais à chaque coup d’épée, à chaque parade et à chaque râle d’agonie, la pensée se fait plus insidieuse et plus douloureuse.

    Espèce de lâche.

    Éviter les emmerdes a été élevé au rang de première règle de vie. De survie même. Mais quand les emmerdes viennent à toi, tu ne peux pas juste te planquer dans un recoin et attendre que ça se passe. les gens autours, les copains, les innocents, même le quidam dont je me contrefous ; est-ce qu’il mérite de crever alors que je peux lui éviter ça ? C’est ça, mon problème, finalement. je m’attache. Et au bout d’un moment, on ne peut plus éviter le combat sans ressentir cette culpabilité naissante qui vous pourrit les entrailles. Il faut agir. Et peut-être que sur ce bâteau, là-bas, au loin, ils vont tous crever parce que j’ai été lâche. parce que j’ai été moi.

    je peux me consoler en me disant qu’ici, on a aussi besoin de moi.
    C’est à l’aune de qui survivra que je pourrais décider de si ma lâcheté a eu du bon.

    Autant que ça en vaille le coup. Je ne compte pas me défiler. Pas trop en tout cas. J’ai quelques talents en réserve qui peuvent s’avérer létal et je m’y emploie promptement quand je repère plusieurs gus qui semblent donner des ordres, en face, essayant de donner un peu de discipline dans les rangs des pirates. Je passe en invisible et profitant de mon agilité supérieure, je fends la foule des combattants, esquivant les masses reculant brutalement, passant entre les lames s’agitant sans me voir. Je poinçonne avec justesse, çà et là, profitant de mon invisibilité sans chercher à révéler ma position. Des coups par surprise, on en prend régulièrement dans ce genre de mélé. Ainsi, je passe semer la mort sans me faire repérer. Une fois loin de ma cible, la sentence est appliquée sans ménagement. On vise le cœur ; trois coups rapides ; la main sur la bouche. Le gars meurt et je déguerpis avant qu’on ne s’en aperçoive. Je réitère l’expérience deux fois, mais déjà, on s’aperçoit de mon petit talent. Les chefs restants regroupent des gars autour d’eux. Il devient difficile d’approcher. tant pis. On ne va pas jouer aux suicidaires au milieu des rangs pirates. Je retourne vers la ligne républicaine en passant par les toits, éliminant plusieurs tireurs qui avaient pris pied en hauteur. Pas un regard pour les blessés chutant mortellement au sol. On veut être efficace et rapide. Pas la peine d’être distrait. Il m’arrive encore de regarder au loin, par delà les flots, vers cette prison de glace. Je fais alors la grimace. Je passe visible pour souffler un coup et faire le point sur la bataille.

    Je me rends compte de la menace des balistes des navires pirates en cherchant du regard les copains dans la mêlée. Les pirates profitent d’une position avantageuse sur les quais pour faire des ravages. la perspective de se prendre un trait de plusieurs pieds de long vous sapent sévèrement le moral. C’est une épine sérieuse dans notre pied. Je capte le regard de Pancrace que je repère dans la mêlée et on se met d’accord. On va jouer aux héros. C’est pas trop nous. Mais est-ce que c’est mieux de voir nos potes se faire crever en retour ? Si c’est pas nous. La survie, ça passe par l’offensive.

    Je repasse invisible, et tout pareil que précédemment, je traverse la mêlée, telle une ombre, esquivant les coups et les mouvements brusques. Je parviens à atteindre les navires avec un peu de retard sur les collègues qui piétinent devant la planche d’embarquement quand ils ne sont tout simplement pas occupés à combattre à l’arrière. Le risque de se faire pousser à l’eau est grand. Je traverse l’espace qui me sépare du bateau d’un bond prodigieux et j'atterris de l’autre côté dans une roulade. Il y a eu du bruit qui attire l’attention d’un gars, mais un projectile magique le met à terre. Je connais suffisamment bien Pancrace pour savoir que ça vient de lui. Il a peut-être senti mon aura. Pas le temps d’y réfléchir, je me mets au travail, rentrant dans la mêlée telle une tornade de lames, poignardant dans le tas sans trop viser, invisible et meurtrier. Le bouchon de pirates saute rapidement, succombant à la panique de se faire canarder d’en haut et poignarder de nulle part. Les officiers républicains s’engagent et je repasse visible pour ne pas prendre un coup d’un collègue. ça serait ridicule.

    -Tarot ! Avec moi ! Vous trois, fouillez le bateau ! Les autres, tenez la ligne !

    Il peut rester des éléments dans l’embarcation tout comme des surprises plus ou moins désagréables. On n'est jamais trop prudent. Et vaut mieux éviter de reperdre la planche d’embarcation, même si on a un ange-gardien dans les hauteurs. Avec Tarot, on passe du côté des balistes. On sait les utiliser. On a appris ça en première année. C’est un peu vieux, mais le mécanisme est simple. Normal, faut qu’un crétin de la Grande Armée Républicaine puisse l’utiliser. Et je ne parle même pas des pirates. Je tourne l’engin sur son socle et je vise un autre navire, équipé lui aussi de balistes. Dans un même mouvement, Tarot et moi, on les aligne. Mais pas le temps de voir ce que ça fait, on recharge. Plus le feu sera nourri, plus ça aura d’effet.

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  • Sam 29 Juil - 15:24
    A peine à un mètre de la bougresse, Crocus se tenait le museau de sa patte libre. Elle n’était pas que moche, bordel elle empestait, un sale mélange de poisson pourri, d’odeur de fond de cale, avec un soupçon de douche pas prise depuis trois mois, un savant mélange qui lui donnait la gerbe. Et pour donner la gerbe à un raton-laveur, vraiment, il fallait se lever de bonne heure et faire de sacrés efforts. Concentré sur sa cible autant que faire se peut, l’hybride pestait contre le monde de se retrouver dans un bourbier pareil. Tout ça pour un vieux, ouais, encore un, ils étaient partout faut croire, qui avait failli le balancer par dessus bord. Le destin réservait parfois un sort bien cruel à la populace du Sekai, et Crocus ne faisait pas exception à la règle. Toujours la patte tendue, il fut le premier à constater ses blessures ainsi que son affaiblissement général. Comme quoi la donzelle n’était qu’un chihuahua : beaucoup de gueule pour pas beaucoup de puissance. Bon un chihuahua décrépi laissé pour mort dans les égouts, mais un chihuahua quand même.


    Alors que ses plaies saignaient abondamment, la pirate se mit à remuer avant de s’élever dans les airs. Curieux qu’elle résiste à son annulation de sort, à croire qu’elle n’était pas régie par les mêmes règles qu’eux mortels. Bon elle avait bien droit à quelques avantages vu la tronche qu’elle se tapait, après tout. Il haussa les épaules en la voyant quitter le sol, toujours invisible, constatant que la grande méchante de l’histoire se faisait plus grande qu’elle ne l’était, s’agitant dans tous les sens avant de décider de les rafaler de pics de glaces. Le raton-laveur poussa un long soupir d’exaspération, passablement gonflé par les faux espoirs de la voir perdre en puissance avant qu’elle ne reprenne du poil de la bête, se demandant encore si ça valait bien la peine de la mettre hors d’état de nuire. Puis ses petits yeux noirs se dirigèrent vers ses autres compagnons, notamment son frère et… la pinata ? Qu’est-ce qu’elle branlait là encore ? Pourquoi elle ne s’était pas taillée en courant à l’annonce du combat ? Soit elle était complètement suicidaire soit stupide. P’tête bien les deux. Un peu comme lui au final. Mouais.


    Altarus se démenait dans son coin, incapable de mettre à l’abri sa protégée. Partagé entre l’idée de faire sa tantouille de son côté et la reconnaissance éternelle que lui vaudrait le pirate après ce sauvetage, Crocus resta immobile un instant. Hmphf. Ce qu’il fallait pas faire pour un putain de borgne. L’hybride mit une de ses pattes en arrière, prenant de l’élan pour se jeter sur la Fae qui était incapable de se défendre, hurlant à l’attention d’Altarus. « J’m’occupe de ta boule de couleurs là. Continue ton truc, ça a l’air de marcher. ». Simple, efficace. Le pirate l’entendrait, à défaut de le voir. Sans prévenir l’intéressée, il la souleva pour la mettre sur son épaule comme un sac à patates et se précipita à l’intérieur du bateau, descendant d’un étage dans la cale avant de la déposer sur le sol. Il l’observa un instant, soulevant un de ses bras pour s’assurer qu’elle n’avait pas été blessée dans le processus, toujours complètement invisible. « Bon. Ca a l’air d’aller hein. Je vais pas te faire un bisou magique non plus, donc tu vas rester là le temps de te calmer, de récupérer un peu d’forces. Je m’occupe de notre pirate d’eau douce sur le pont. Sois… sage. ». Avec sa tronche apeurée, elle lui rappelait presque sa petite sœur Capucine. Bon faudrait pas non plus qu’il se mette à avoir de la compassion, faut pas pousser le bouchon trop loin Marceline. Il donna une petite tape sur sa chevelure châtain avant de s’éclipser tout aussi rapidement qu’il était arrivé, revenant au coeur de l’action.


    Les pattes sur ses hanches, Crocus observait la déferlante qui leur tombait dessus et la réponse apportée par ses coéquipiers de mauvaise fortune. Il croisa Ciguë du regard, lui adressant un grand geste de main, oubliant sa condition encore une fois. « Ben putain, tu t’es foutu la politesse au même endroit que ton hygiène ? Faites des gosses, éduquez les, c’comme ça qu’on vous récompense, eh beh... ». Puis il se reconcentra sur la sorcière qui commençait sérieusement à vriller, envoyant des petites boules de feu au niveau de ses jambes, prêt à sauter à l’autre bout du pont si la situation venait à empirer, ou si Altarus faisait bel et bien tomber ce mât. Comme quoi, il n’y avait pas que lui qui était complètement taré. Et en parlant de taré... « CIGUË QU'EST-CE QUE TU FOUS TU T'ES CRU CHEZ MAMIE LA ??? OH L'ABRUTI ! TU VAS REDESCENDRE DE LA TOUT DE SUITE ET JE VAIS TE FAIRE CHAUFFER LE CUL TU VAS JAMAIS T'EN REMETTRE ! Putain mais qu'est-ce qui m'a foutu une famille pareille... »

    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 8 025ddaccb8e2e7e79b4325a9ebe556c0

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  • Sam 29 Juil - 15:24
    Visiblement la harceler d'attaques opportunistes marchait plutôt pas mal. En quelques secondes, elle se retrouve entravée, noyée sous les coups et blessée à plusieurs endroits. Elle commence même déjà à pas mal saigner, c'est plutôt bon signe, surtout que les carreaux qui lui ont troué la peau sont encore enfoncés dans ses plaies, à ralentir les hémorragies... Qu'est-ce-que ce serait s'ils n'y étaient plus, hein ? Héhéhé.


    Mais c'était pas encore fini, bien sûr. Ca pouvait pas être aussi simple. Evidemment qu'elle allait être increvable cette charogne ambulante. Encore une fois elle se libère de tout ce qui lui a été envoyé à la gueule. Les plaies sont encore là, c'est une bonne chose, le sang continue à couler le long de ce qui lui sert de membres pour venir s'écraser sur le pont. Mais c'est à ce moment là que les problèmes commencent vraiment. Des dizaines et des dizaines de projectiles filent droit vers nous, de toutes les directions. Serrés comme on est sur ce foutu pont, ça peut pas bien se passer. Même si elle rate sa cible, elle est presque sûre d'en embrocher deux autres par erreur... Va falloir se trouver un abri et très vite le temps que la tempête passe.


    Mais voilà, moi, vu que je tournais autour d'elle en cherchant des ouvertures, je suis comme un con vers la proue. Si je veux atteindre un abri, faut que je traverse tout ce petit monde sans me prendre un pieu en pleine poire, et ça c'est pas gagné. Je me jette à plat ventre sur le pont pour éviter une salve qui se dirigeait un peu trop vers moi à mon goût. Bon, va falloir réfléchir vite, sinon ça va être un carnage. Je lève les yeux pour voir un peu ma situation... Ouais, pas bonne.


    Et puis là, je vois un de ces pics s'écraser sur le mât. Forcément, elle en balance des centaines, donc c'est plus du tir groupé que de la grande précision. Mais ça me donne une idée. Une vraie bonne idée de merde, faut le dire. Mais je vois pas comment j'arrive à aller me foutre à l'abri d'ici, et surtout, si personne fait rien, ça va être une boucherie sur le bateau. Ca a même déjà pas mal commencé, je vois quelques corps transpercés de part en part. Quelque part je me bénis un peu d'avoir emmené un bouclier, il va peut-être me sauver la vie. Première fois que je vois un truc républicain être vraiment utile.


    Je prends une profonde inspiration et je me concentre. Va falloir être alerte. Je range mon arbalète, j'attrape bien fermement le bouclier, je me relève, et je cours aussi vite que je peux, non sans devoir esquiver quelques tirs. Vers le grand mât. Je l'atteins sans trop de souci, et je commence à grimper. Entre mes griffes, mon agilité naturelle et une certaine habitude à grimper sur tout et n'importe quoi, je monte plutôt vite, en tournant autour du mât pour éviter les vagues de projectiles. J'arrive à la première vergue, et je constate que la sorcière me regarde pas plus que ça. C'est pas bon, c'est pas comme ça que je vais donner du répit aux autres en bas. Faut que j'attire son attention. Faut que je sois chiant, que je l'emmerde suffisamment pour qu'elle ait une dent contre moi. C'est pas mon domaine ça, je suis plutôt aimable moi en général. Dommage que je puisse pas demander conseil à Crocus pour le coup, je sais même pas où il est.

    - "Eh, grognasse !" Je me mets debout sur la vergue et dégaine rapidement mon arbalète de poing pour décocher deux carreaux droit vers son visage. Je m'attends pas à ce qu'elle les laisse passer si facilement, mais j'ai juste besoin de détourner son attention des gens en bas. "Alors, on n'est pas foutue de toucher un raton isolé ?"

    Je rengaine et sans attendre de voir si ça marche, je me remets à grimper. Faut que j'atteigne le sommet avant qu'elle s'énerve un peu trop sinon je suis dans la merde. "Ben alors mamie ? C'est plus ce que c'était les reflexes on dirait !" Et je continue, cette fois j'approche du nid de pie. C'est pas une muraille de pierre, mais sa balustrade de bois pleine me donnera un semblant de couverture. "C'est mou du genou tout ça ! D'ailleurs en parlant de genou, tu f'ras gaffe, t'as que'que chose qui dépasse ! C'est bas comme coup ça, j'ferai jamais un truc pareil moi !"


    J'y suis. D'un saut, je me jette dans le nid de pie, accroupi, le dos contre la rambarde, et le bouclier de bois renforcé de métal devant moi. Ca devrait me protéger un minimum pendant que j'attire la colère, et donc avec un peu de chance, la majorité des projectiles, loin du reste des équipages. C'est pas que j'en aie grand chose à foutre de leurs vies, en dehors de Crocus, hein. C'est juste que ... euh ... Ca sera plus simple d'achever la sorcière si on est nombreux. Voilà, c'est ça.


    Ca tangue toujours autant en tout cas sur le bateau. Même plus qu'avant on dirait. Je me hasarde à sortir un œil de ma planque pour voir comment ça évolue... Merde, c'est pas le bateau qui tangue. C'est le mât qui tangue tout seul. Il a pas tenu le coup, il est en train de tomber. C'est bien ma veine ça. L'avantage, c'est qu'il tombe en direction de la sorcière. L'inconvénient, c'est que j'ai pas envie de tomber en direction de la sorcière.


    Ni une ni deux, je sors de là, je prends tout l'élan que je peux, et je saute jusqu'à l'autre mât en m'aidant des cordages. Je me rattrape tout juste à une vergue de l'autre mât, pendant que celui sur lequel j'étais encore quelques secondes plus tôt commence à prendre une trajectoire peu naturelle. Quelqu'un essaie de le balancer sur la vieille ? C'est pas une si mauvaise idée... Oh j'ai un autre plan de merde qui se dessine dans mon esprit. Un plan en trois étapes.


    Etape une, je me concentre rapidement sur mes carreaux et ceux de Crocus qui ont touché la vieille peau. Ils ont beau être dans son corps, ils sont à moi, ce qui veux dire que je peux... Hop, un à un ils disparaissent pour se rematérialiser dans le creux de ma patte. Parfait. Voilà qui va grandement augmenter ses saignements, sans le métal et le bois des traits pour faire obstacle au sang.

    Etape deux, je retire mon manteau, que je cale bien en sécurité avec mes deux arbalètes, sur la hune du mât. J'ai déjà dit que je ruinerais pas ce manteau. Et les arbalètes, elles valent plus cher que ces deux rafiots et leurs équipages réunis. Faut pas déconner.

    Etape trois, on respire un grand coup. On attend d'être sûr que la sorcière a l'œil ailleurs, ce qui ne devrait pas être un problème étant donné qu'un mât entier lui arrive droit sur le coin de la gueule. Et avant que ce futur projectile géant ne s'élance droit vers elle, on abandonne le bouclier, on dégaine la hache récupérée un peu plus tôt. Pendant ce temps, j'entends Crocus qui m'engueule comme du poisson pourri, en bas. Il veut que je descende, hein ?

    - "T'en fais pas frangin, je descends. Tout le monde descend." que je lui réponds par télépathie, d'une voix bien résolue.

    Et là, je saute. Droit sur elle. Elle a beau voler, je suis plus haut qu'elle depuis mon mât, alors j'aurais aucun mal à l'atteindre si je vise bien. Et ça tombe bien, viser, c'est ce que je fais de mieux. Devant moi, je vois le grand mât qui s'élance d'un coup vers la sorcière, alors que je suis même pas à un mètre d'elle, dans son dos. C'est le moment de détourner son attention une dernière fois. Je pousse un hurlement sauvage, aussi fort que j'en suis capable.

    - "RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !"

    Je tiens la hache à deux mains au dessus de ma tête, et quand j'approche du dos de ce cadavre ambulant, je l'abats de toutes mes forces, verticalement, sur la jonction entre son cou et son épaule gauche. C'est une hache, alors avec la vitesse et la force, j'aurais aucun mal à éclater sa clavicule, et si ça se trouve, le coup ira jusqu'à atteindre son cœur. S'il lui en reste un et qu'elle est pas trop bizarrement foutue.



    Pouvoirs et résumé:
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  • Sam 29 Juil - 16:27
    He’s a Pirate
    Event Kaizoku


    Elle bouge plus. C’est fini ? Sceptique, Alvida se recula, sa lame encore en main. Voir cette femme pendue entre les lianes, immobile, était presque… étrange ? Leur adversaire était un puit sans fin de magie surpuissante, avait une peau aussi coriace que de l’écorce et une barre de vie infinie. Ce calme, ce n’était pas normal.

    « Hector, remonte à la baliste. »
    « Pour quoi faire ? On a ga… »
    « Fais ce que j’te dis, j’ai un mauvais pressentiment. »

    A raison.

    Soudainement, la poupée désarticulée se remit en marche, riant comme une forcenée avant de s’élever dans les airs, imbibée dans sa malfaisance volée au démon du coin. D’un geste théâtrale, elle fit s’arracher de la barrière de glace des pics acérés pour les envoyer sur ses adversaires avec une précision effrayante.

    « Protégez-vous ! » hurla la capitaine.

    Aidée par sa super vitesse et son agilité hors du commun, la corsaire parvenait aisément à esquiver la pluie givrée mais tous ses camarades n’avaient pas cette chance… Alors la corsaire avait décidé de leur venir en aide telle une maître sauveteur. Bondissant, courant à vive allure, attrapant ou poussant elle parvenait à faire dévier quelques camarades de la trajectoire mortelle des missiles glacés. Mais ses pouvoirs avaient ses limites… Elle parvient à mettre en sécurité une dernière fois une camarade surprise par l’attaque en la poussant de justesse avant l’impact mais le projectile frôla sa joue, colorant celle-ci d’une griffure. Le regard océan de la rouquine s'enflamma aussitôt alors qu’elle émit un juron à l'encontre de cette sale enfoirée qui venait de lui abîmer son si joli minois.

    A l’autre bout, le camarade qu’elle avait envoyé à la baliste venait de charger la machine et il n’attendit aucun top départ pour tirer sur le pigeon brillant volant en plein milieu du navire. Celle-ci était d’ailleurs bien trop occupée à canarder ses assaillants et… Oh, voilà que certains eurent l’idée de faire tomber un mât en direction de celle-ci. D’un autre coin d'œil, Alvida repéra aussi le petit manège d’un des ratons. Il avait de toute évidence bien envie de lui enfoncer une lame au corps à corps et cherchait la meilleure manière de lui tomber dessus.

    Ces deux distractions risquent fort de faire chuter leur adversaire. Autant lui offrir un comité d'accueil.

    « Friedrich, Garric, rassemblez tous ceux qui ont une arme tranchante. Je veux voir des tranchants en l'air sous les fesses molles de cette chieuse. Si elle tombe vous me la percez comme du gruyère, compris ? » Commande-t-elle tout en rechargeant son arbalète avec un carreau improvisé - faut bien que les pics tombés servent à quelque chose - « Les autres, on la canarde pour porter assistance et dès qu’elle tombe, on lui laisse aucun répit ! »

    Décochant le premier tir, Alvida constata rapidement que d’autres projectiles fusèrent à sa suite et elle espérait bien voir leur ennemie tomber dans leur piège de lames. Dès que cela arrivera, elle dégainera à nouveau sa rapière pour rejoindre le combat au corps à corps.

    CENDRES



    Résumé:
    Citoyen de La République
    Citoyen de La République
    Ruby Draglame
    Ruby Draglame
    Messages : 173
    crédits : 549

    Info personnage
    Race: Humaine
    Vocation: Guerrier combattant
    Alignement: Neutre bon
    Rang: C
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t179-ruby-draglame-termineehttps://www.rp-cendres.com/t375-les-aventures-de-soeur-hematite-alias-ruby-draglame#1569
  • Sam 29 Juil - 19:50
    Ruby se battait avec panache et c’était Pancrace qui avait le commandement en quelque sorte. Toutefois,  elle voyait Pancrace qui esquivait un long projectile  à sa direction et Ruby était elle aussi une cible. L’arme projetée arrivait à quelques mètres de ses pieds. Elle voyait les deux compères républicains qui partaient vers l’origine des projectiles et ils se dirigeaient vers un navire pirate. La rousse avait eu la même idée, mais elle ne pouvait pas faire un déplacement instantané comme Pancrace. Toutefois, elle allait devoir se rapprocher pour user sa mana  et lancer des attaques magiques à distance notamment grâce à sa potion magique. Cependant elle avait une quantité limitée en terme de l’utilisation. La rousse devait continuer à commander les quais, mais elle devait aussi se déplacer et tenter d’attaquer à distance.

    La rousse retirait le projectile du sol et elle le prenait avec elle. Elle décidait de continuer à diriger le commandement des quais pour résister et  elle annonçait son plan à son groupe qui avait une quinzaine de marins républicains. Elle voulait servir d’appât aux navires qui avaient des balistes et elle courait de manière zigzaguée. Elle devait se rapprocher pour lancer  en premier le projectile vers  les autres balistes. Son groupe devait la rattraper  et ensuite la protéger, car il y avait une forte de chance d’être touchée. Elle se concentrerait pour se guérir. Certains démontraient le côté risqué  et elle les assurait, car elle avait des oreilles aussi fines qu’une elfe pour éviter les  blessures graves en esquivant avec un peu de magie.

    Ruby regardait au loin,  le navire  abordé par Pancrace et Gunnar, ensuite elle chercher celui qui était le plus proche.  La rousse se concentrait et les marins de son groupe improvisé voyaient la couleur de sa peau changeait comme si elle avait pris un couleur de soleil. Elle leur montrait avec la voix, la direction où elle allait, car elle se rendait compte qu’un autre projectile pouvait venir vers elle encore une fois. Elle restait un peu trop longtemps pour les explications. Elle courait de manière très bizarre notamment avec ces jambes, elle arrivait à parcourir la distance rapidement  vers le bateau. Elle gardait sa réelle vitesse pour échapper au prochain projectile qui allait sûrement arriver ou alors un coup d’air pour le dévier . Elle mettait son ouïe en alerte pour repérer l’origine du prochain tir de la baliste d’un autre navire. Son plan avait un peu changé et il  consistait  maintenant à esquiver en utilisant sa réelle vitesse et ensuite elle tirait le projectile en étirant son bras vers l’arrière. Quand elle percevra le bruit du prochain tir alors elle tirera avec toute sa force vers cette direction.

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