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  • Dim 6 Aoû - 17:35
    Yaaaarrr
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Neera...

    Ce fut le premier nom qui vint à refaire surface dans ta mémoire fragmentée... La foudre avait frappé ce monde, au même titre que la lumière et la lave avant elle. Heureusement pour toi, tu pus constater d'assez loin cela. Pareil déchaînement de puissance, de cette nature, ne pouvait que ta rappeler cette femme qui t'avait rivé les épaules quelques semaines auparavant. Cette femme qui t'avait trahit, qui t'avait abandonné. Elle s'était servit de toi pour ses recherches, ses observations et t'avait délaissé dès l'instant où tu ne lui servais plus à rien, où tu ne correspondais plus à ses exigences.

    Tu avais fait l'erreur de demander de l'aide à cette femme, et tu en avais payé le prix d'une nouvelle trahison. Naturellement, tu ne pouvais que sentir la colère s'accumuler dans ton cœur, dans ta chair, dans tes muscles. Tu voulais te venger, et tu allais le faire, mais pas avec précipitation... Combien de fois ton manque de contrôle t'avait coûté très cher ? Beaucoup trop... On t'avait confié une mission, une possibilité, une éventualité. Tu te devais de la saisir qu'importe les tourments mentaux que t'imposais la présence proche de la magicienne.

    Cependant ce n'était pas pour autant que tu étais calme...

    -  Dégage !

    Prenant pour cible le bateau qui avait réussi à se mettre sur ta route, tu avais regardé autour de toi pour voir que quelques navires t'avaient suivi, sans doute pour épauler ta progression. Si tu pouvais en parti compter sur eux, tu n'avais pas de temps à perdre dans un énième conflit marin. Combien de bateaux avais-tu coulé ? Combien de soldats républicains avais-tu tué ? Beaucoup trop pour au final te voir refuser l'accès au quai au tout dernier moment. Quand beaucoup se déplaçaient sur le champ de bataille comme des anguilles entre les rochers, toi tu semblais être maudite à rencontrer obstacle sur obstacle.

    Mais les obstacles, tu les défonçais.

    Canalisant un noyau de lave dans le creux de ta main, tu envoyais celui-ci tout droit en plein centre du navire imposant. Brûlant tout espoir pour ses occupants, le projectile ne mit pas longtemps avant de creuser le flanc du navire puis d'exploser soudainement. Qu'importe si celui-ci ne tombait pas sous tes assauts, ton attaque avait été suffisante pour laisser l'opportunité aux pirates derrière toi de le terminer. Tant que tu pouvais passer, tu te contenterais de pareil carnage.

    Et passer c'était ce que tu fis. L'hydre arrivant enfin à bon port, tu pus mettre un pied à terre pour la première fois depuis des heures de conflit, l'hydre ne manquerait sans doute pas de servir les projets d'Akhos par la suite. Imposer une bataille d'attrition sur les mers à un élémentaire de lave, c'était plus que cruel. Désormais, tu avais tout le loisir de reprendre ta consistance, un semblant de calme et de sang froid. Bien que cela ne durait inévitablement pas longtemps chez toi. Même si tu étais tourmentée par ta mission, par les responsabilités que t'avais imposé Akhos, et par la menace que représentait la présence de la magicienne, tu ne pouvais faire qu'avancer.

    Enfin un tissu autour de toi, recouvrant le haut de ta tête et une grande partie de ton visage, tu cachais le mieux possible les signes qui pourraient te distinguer de la populace locale. Tu avais vécu des siècles à Kaizoku, à chercher à te mêler à la foule, à passer inaperçu malgré ta nature des plus ardentes. C'était quelque chose que tu savais faire. L'une des rares choses que tu savais faire même.

    La boule légèrement au ventre, tu progressais parmi le champ de bataille, te servant de la connaissance du terrain pour te faufiler entre les ruelles les plus obscures. Kaizoku n'avait aucun secret pour toi, ce repère autrefois de pirate pouvait s'apparenter pour certains à un véritable dédale fait de sorties dérobées et de canal dissimulé. Très souvent, tu avais été contrainte d'emprunter ce genre de voie afin de fuir les autorités républicaines. Plus d'une fois, tu avais été pourchassée par eux à cause de tes agissements bien trop impulsifs.

    Tant que tu pouvais esquiver les conflits, alors tu saurais parvenir à ta destination. D'autant que même si tu étais incapable de sentir la magie comme un mage expérimenté, ta nature d'élémentaire ne pouvait que résonner face aux clashs d'éléments qui se réalisaient tout autour de toi. Comment rester indifférente quant les forces de la nature se déchaînaient de la sorte ? Tu te rappelais même de cet œil maudit et de son projectile rayonnant. Cependant à l'inverse de toutes les autres démonstrations de puissance, celle-ci n'avait rien de naturel.

    Qu'importe...

    Cheveux ardents cachés, corps légèrement voûté, tu te dissimulais du mieux possible du regard des soldats et autres joyeusetés qui de toute façon étaient bien trop distraits par tout les évènements aux alentours. Tant que tu canalisais tes émotions, il ne pouvait rien se passer de mal.

    Spoiler:

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Dim 6 Aoû - 18:36
    Elle court, elle court la maladie d’amour. Bon, ce n’est pas vraiment la maladie ni l’amour, mais ça ne t’empêche pas de courir. Pas à en perdre haleine, puisque tu chantes tout du long, passant sur chacun des chants de marin possible dans ton répertoire. Le répertoire est des plus fournis pour le coup, il y a même en bas parlé dans le lot pour dire la diversité du bordel, mais on s’occupera peut-être un autre jour ou jamais de tout ce répertoire que tu peux avoir.

    – Sont les filles de Kaizoku
    Ont armé un bâtiment
    Ont armé un bâtiment
    Pour aller faire la course
    Dedans les mers du Levant
    Ah ! la feuille s’envole, s’envole
    Ah ! la feuille s’envole au vent

    La grande vergue est en ivoire
    Les poulies en diamant
    Les poulies en diamant
    La grand-voile est en dentelle
    La misaine en satin blanc.
    Ah ! la feuille s’envole, s’envole
    Ah ! la feuille s’envole au vent

    Les cordages du navire
    Sont de fils d’or et d’argent
    Sont de fils d’or et d’argent
    Et la coque est en bois rouge
    Travaillé fort proprement
    Ah ! la feuille s’envole, s’envole
    Ah ! la feuille s’envole au vent

    L’équipage du navire
    C’est toutes filles de quinze ans
    C’est toutes filles de quinze ans
    Le cap'taine qui les commande
    C’est le roi des bons enfants
    Ah ! la feuille s’envole, s’envole
    Ah ! la feuille s’envole au vent

    Hier faisant sa promenade
    Dessus les gaillards d’avant
    Dessus les gaillard d’avant
    Aperçut une brunette
    Qui pleurait dans les haubans
    Ah ! la feuille s’envole, s’envole
    Ah ! la feuille s’envole au vent

    Qu’avez-vous gentille brunette
    Qu’avez-vous à pleurer tant ?
    Qu’avez-vous à pleurer tant ?
    Av' - vous perdu père ou mère
    Ou quelqu’un de vos parents ?
    Ah ! la feuille s’envole, s’envole
    Ah ! la feuille s’envole au vent

    J’ai cueilli la rose blanche
    Qui s’en fut la voile au vent
    Qui s’en fut la voile au vent
    Elle est partie vent arrière
    Reviendra en louvoyant
    Ah ! la feuille s’envole, s’envole
    Ah ! la feuille s’envole au vent

    Il est parti vent arrière
    Il reviendra vent devant
    Il reviendra vent devant
    Il reviendra jeter l’ancre
    Dans le port des bons enfants
    Ah ! la feuille s’envole, s’envole
    Ah ! la feuille s’envole au vent


    L’avantage c’est que pour chanter juste ce genre de classique, même en plein conflit, ce n’était pas des plus compliqués.

    – Mais qu’est-ce que tu fous là ?

    La phrase capte ton attention et ton regard se tourne vers une vieille gobline d’une soixantaine d’années. Pirate dans ses jeunes années, elle avait raccroché l’exercice à la suite de la perte de son œil droit ainsi qu’une blessure la faisant boiter de sa jambe gauche. C’était une vieille qui se faisait connaître à Kaizoku pour la qualité de ses herbes à fumer. Ce n’était pas forcément le plus grand luxe, il ne fallait pas déconner, mais elle savait y faire pour mettre ce qu’il fallait dedans pour que ceux en consommant passe un moment agréable. Enfin, du moment qu’on la respecte sinon ça ressemblait plus à un truc moisi à fumé. Voilà donc la vieille Berta. Ce n’était clairement pas son vrai prénom, mais tout le monde l’appelait comme cela par habitude. Il semblerait de toute manière que le coup lui ayant fait perdre son œil lui ait fait perdre un peu la tête et la mémoire de son nom. Ou alors elle a toujours été folle, mais ce n’est pas le sujet, c’était surtout pour présenté le personnage.

    – Euh… Livraison ?
    – Tu es débile.
    – Oui ?
    – À qui ?
    – Le Général Fieracier.
    – À un cul-bleu en plus ?
    – C’est mon travail.
    – Couille bleue il est pas par là.
    – Ha ?
    – Non, prends la troisième ruelle à gauche puis tu remontes comme pour aller voir le vieux Apei et…

    Nous allons vous épargner la suite des indications pour suivre le chemin pour rejoindre le général, d’une parce que c’est long, deux parce que l’auteur de ce texte n’a aucune idée de la topographie exacte de la ville contrairement à la vieille Berta et à Pyxis.

    – Merci.
    – De rien, ne donne-lui un coup dans le nez quand tu le verras !
    – Quoi ?
    – Bha oui, c’est un cul bleu, il ne mérite que cela ! Et un coup dans les sa queue de lâche !

    Et suite à ces mots-là, la gobeline part dans un combat un peu plus loin en hurlant et avec sa canne comme arme de fortune. Comment cette personne peut être encore en vie avec ce genre de comportement te dépasse, mais qu’importe, aussi fou que cela puisse paraître tu suis les indications en chantant et arrive face à la garde du Général qui ne te regarde absolument pas avec bienveillance pour le coup. Arme à la main, on ne te laisse absolument pas approcher et on souhaite même t’embrocher.

    – Je viens pour livrer un courrier et prévenir d’un danger, j’aimerais passer.
    – Moi je veux devenir riche et baisé tous les soirs, mais ce n’est pas pour autant que ça devient une réalité.
    – C’est important !
    – Tu as un truc pour prouver tes dires merdeux ?
    – Euh… Non ?
    – Bha va chier ailleurs connard.

    Des gens des plus sympathiques que tu croises ce soir.

    – Mais c’était pour prévenir d’une tentative de meurtre et de la rébellion de Labienus.

    Là d’un coup tu as plus d’attention, mais aucune idée si ça est en bien ou en mal. Dans tous les cas, tu sors la missive que tu gardes depuis si longtemps et es prêt à faire un rapport complet de ce qui s’est passé dans le fort.
    résumé:
    CENDRES
    Citoyen du monde
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    Le Docteur
    Le Docteur
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    Info personnage
    Race: Humain
    Vocation: Mage soutien
    Alignement: Neutre mauvais
    Rang: D
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t2033-termine-what-better-laboratory-than-the-blood-soaked-battlefield-le-docteurhttps://www.rp-cendres.com/t2950-dictionnaire-medical-chronologie-du-docteur#25745
  • Dim 6 Aoû - 18:52



    - Attention! Ne laissez surtout pas ces foutus pirates passer sur notre... ARGH

    Un nouveau cri de terreur, tandis que la chair se décomposait sous les flammes ardentes d'une nouvelle salve de projectiles. Appuyé contre le côté bâbord du Mortepeste, j'observai amusé le résultat de toutes mes créations. Le chaos se répandait sur ce champ de bataille navale et alors que nous offrions la distraction nécessaire à d'autres navires, nous pouvions ressentir le feu du combat pénétrer dans nos corps. Pour ma part, il s'agissait bien plus d'une excitation démesurée quant à mes différentes options et aux moults résultats que je pouvais notifier. Un nouveau tir de baliste fusa alors, passant à quelques centimètres de ma tête tandis que je me baissai subitement. Il ne fallait pas rester complètement distrait car même affaiblie, la flotte républicaine pouvait tout de même montrer ses crocs, et mordre. La punition fut cependant juste et impitoyable, mon équipage lançant sur le navire nous assaillant un flot de tirs de balistes et autres projectiles enflammés. A nouveau, nous naviguions parmi des flammes que nous avions nous même provoqués.

    - Nouveau navire capitaine! A Deux heures!
    - Ok bande de singes, tournez moi le navire qu'on les prenne en bordée! Docteur, faite votre office!
    - Sur la bordure tribord! Des assaillants!

    Un large sourire se dessina sur mes lèvres pincées. L'ennemi devait en avoir assez de nos tirs impunis pour qu'il ne se décide à nous assaillir directement sur le pont. Attrapant ma dague, je fondais sur l'un des nombreux matelots ayant fait l'erreur de débarquer en premier. S'il m'aurait sûrement dépassé en terme de technicité, le pauvre jeune républicain tenait encore la corde de son grappin quand ma lame fila au travers de sa gorge. La retirant d'un geste vif, je laissais le corps ensanglanté s'échouer dans l'eau qu'il venait de quitter. Le Mortepeste pivotait doucement, ses voilures s'orientant efficacement afin de mieux nous préparer aux futurs tirs. Pour le reste, les membres d'équipage à mes côtés achevèrent les adversaires qui avaient eu l'audace de fouler notre pont de leur bottes trempées.

    - Feu!

    La salve de traits modifiés s'échappa des balistes concernées, s'échouant contre les coques en bois du navire républicain approchant. Une grande explosion, provoquée par les pots de cristaux instables qui avaient été fixés sur les carreaux de baliste. Le bateau ennemi perdit de sa vitesse, le choc entraînant naturellement une voie d'eau qui le fit légèrement trembler. Il fallait cependant être très optimiste pour ne compter que sur cela, aussi l'équipage déchaina un nouveau tir de balistes, cette fois en direction de la proue. Ne regardant pas si le résultat était probant ou non, je quittai ma position pour me rapprocher du capitaine et de la barre. De mes lentilles teintées, j'observai l'horizon derrière nous à la recherche d'un navire en particulier, tandis que l'hydre et la fille magmatique semblait se frayer un chemin au travers d'un bateau suffisamment stupide pour se mettre sur sa route.

    * Où se trouve l'amiral? *
    - Là-bas. Le capitaine m'indiqua les quelques navires aux voiles sombres qui avançaient à notre tribord, légèrement en retrait. On va l'escorter au travers des bateaux restants, puis on ira aux quais comme prévu Docteur.
    * Parfait. Videz la caisse que je vous ai laissé. Je me charge de préparer la "surprise" dont je vous avais parlé. *
    - Je compte sur vous.

    Et moi donc. Le capitaine n'imaginait sans doute pas comme j'avais besoin de "tranquillité" pour ma tâche future. Avant de quitter le pont, cependant, je fus arrêté par deux flibustiers qui hurlaient à la mort. Le premier, touché à la jambe par un trait ennemi, tenait péniblement debout alors qu'il retenait de ses mains poisseuses l'os qui dépassait de sa cuisse. Le second quant à lui retenait également quelque chose. Ses boyaux. Répandant sur le pont un flot sanguin presque continu. Me dirigeant donc vers eux, j'ordonnais aux blessés de s'allonger ou se mettre assis tandis que je sortais mes outils de chirurgie. Un tremblement me força à attendre quelques secondes avant de commencer mon œuvre, une des barrière latérale de notre navire venant de sauter à cause d'un trait de baliste bien placé. En réponse, le Mortepeste déchaina de nouveau un flot de fioles au liquide vert, créant une bourrasque impressionnante de feu liquide qui faisait fondre la peau des malheureux pris dans les flammes émeraude.

    Observant donc finalement le malheureux aux boyaux à l'air libre, je le forçais à lâcher ces derniers tandis que j'humidifiais vivement un bandage à l'aide d'eau et d'alcool. La priorité résidait dans le fait de m'assurer que les viscères gardent leur humidité et ne perdent pas en chaleur à cause de leur exposition à l'air. Pour le pirate, le combat s'arrêterait alors là, devant retourner dans ses quartiers tout en espérant que, plus tard, je serai capable de remettre tout à l'intérieur proprement. Cela était peu probable mais, aux vues des urgences actuelles, il n'avait de toute façon pas vraiment le choix. Posant donc le bandage "compressif" sur son corps, j'enroulai et serrai ce dernier autant que possible avant de fixer le tout à l'aide d'épingles à nourrice. Attrapant une fiole de lait de pavot, j'enfournai tout son contenu dans le gosier du marin avant de passer sans ménagement à son collègue. Mes gants, teintés de sang, se plongèrent presque directement sur la plaie ouverte de ce second patient. Cette fois, il me fallait replacer l'os à l'intérieur, et appliquer à nouveau des bandages afin de maintenir le raisiné à l'intérieur. Du bricolage, sale et partiellement efficace, qui permettrait au moins de gagner du temps. Sur le pont, mes options étaient tout de même assez limitées. Ainsi donc, je m'affairai à soigner plus ou moins le pirate avant de venir fixer dans une attèle improvisée deux bouts de bois issus de la barrière précédemment détruite. Aidant le bougre à se redresser, il me remercia entre deux grognements alors que je lui tendais une concoction sensée neutraliser partiellement sa douleur. Alpaguant deux autres marins, je leur demandais de créer une civière de fortune pour trainer le corps du flibustier atteint au ventre et d'épauler si nécessaire l'éclopé dans la cale.

    - Ils arrivent! FEU!

    Je me redressai, tel l'épouvantail macabre que je pouvais parfois incarner. Au travers de mes lentilles, j'analysai les nouveaux carreaux qui venaient s'écraser contre un énième navire républicain. Le troisième, depuis que j'avais observé la première salve. Suivant ces projectiles balistiques, l'équipage du Mortepeste lança les dernières fioles de feu liquide qui se trouvait dans la caisse donnée. Naturellement, ils me restaient celles pour mon propre usage mais... Cela ne concernait pas les pirates. Quand les pots s'écrasèrent sur le pont adverse dans une déflagration infernale, les flammes émeraude s'élevèrent de nouveau dans l'air pour dévorer marins et voiles comme un seul repas. Les visages fondaient, la peau se cloquait et le sang se mettait à bouillir. Une fin atroce, pour des fous qui défendaient une île qui ne voulait pourtant pas d'eux. La panique régnait au sein de cette danse macabre où la flotte pirate semblait prendre clairement l'avantage. A nos côtés, les navires entourant le vaisseau de Béros nous assistait via des frappes ciblées de balistes. Chaque navire embrasé se voyait frapper par les assauts de l'amiral frère des côtes.

    Je devais l'avouer, je ne partageais pas la cause des pirates. Leur sort m'importait peu, tout comme l'île m'intéressait autant qu'un rapport d'analyse médical rédigé par un membre du FMR. Cependant, cet homme dégageait quelque chose. Il poussait d'autres écervelés à se sacrifier pour sa propre mission et permettait à des génies divers de déchainer leur créativité sur le champ de bataille. Je pouvais respecter cela. Et puis... Dans le pire des cas, l'amiral m'offrirait une porte de sortie. Enfin. Pour l'heure, je devais me concentrer. Garder en tête le bateau sur lequel je me trouvais et comment l'assister au mieux.

    - Tirez!

    Nouvelle salve, cette fois de carreaux d'arbalètes pour achever les républicains qui résistaient aux flammes et tentaient de reprendre le contrôle de leurs navires incendiés. Souriant, je sorti mon carnet pour prendre des notes rapides, profitant du soleil ascendant ainsi que des lueurs vertes offertes par les flammes. Ce savoir m'était important et, même si mon esprit pouvait retenir la composition des produits utilisés, il valait mieux notifier tout cela quand c'était possible. La rigueur professionnelle, que voulez-vous. Observant donc une dernière fois les flammes dansantes alors que nous formions un léger arc de cercle dans la baie pour permettre au navire amiral et son escorte de naviguer tout en les épaulant, je soupirai finalement alors que j'annonçai au capitaine mon retrait dans la cale. Une fois son accord obtenu, et à vrai dire même s'il aurait émis la moindre protestation, je retournai donc dans la fameuse cale où se trouvaient les matériaux nécessaires à mes créations. Appelant les deux imbéciles qui m'avaient précédemment assister, je leur demandais de vider plusieurs tonneaux alors que j'entamais ma nouvelle expérience.

    Et celle-ci serait l'une de mes plus belle, assurément.

    Résumé:
    Citoyen de La République
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    Klak-Klak Boom
    Klak-Klak Boom
    Messages : 106
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    Info personnage
    Race: Hybride
    Vocation: Guerrier assassin
    Alignement: Chaotique Neutre
    Rang: E
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1696-klak-klak-boom-la-salamandre-complet
  • Dim 6 Aoû - 18:55

    La Salamandre ne savait absolument pas pourquoi elle se battait.

    Plus précisément, elle n'avait pas la moindre idée des implications de cette bataille à laquelle elle participait sans jamais pouvoir en comprendre ni les fondements, ni la finalité. Klak-Klak n'était qu'un soldat monstrueux, livré à lui-même et animé uniquement par cette volonté sanguinaire de tout détruire autour de lui. Maudit, le petit être agissait pour les pirates comme un vaillant exécuteur, sans ce avoir la moindre idée de ce que représentait cette tentative de reprise de Kaizoku par la force. Il n'avait ici ni attache, ni ami et pas la moindre connaissance des évènements ayant mené à cette guerre de convictions.

    Lorsque le combat au sol s'était engagé, l'hybride n'y avait pas pris part ou tout du moins, pas de front. Camouflé à la perfection dans la noirceur de l'épaisse fumée qu'avait généré les premiers incendies de cette énième altercation, il avait glissé avec adresse en s'aidant d'un cordage et avait bondi, tapi dans les ombres, pour atterrir derrière les lignes ennemis. C'était là, lorsque ses opposants s'étaient retrouvé aux prises avec les forbans, qu'il avait ramassé un sabre laissé à l'abandon pour l'infuser de sa sinistre magie. L'épée de bretteur s'était illuminée brièvement dans un crépitement explosif et Klak-Klak avait finalement effectué une frappe latérale, démolissant les armures des officiers qui lui tournaient le dos dans une effusion de sang et de flammes. Les survivants, pris en tenaille par les forces pirates et par cette curieuse créature qu'ils n'avaient su voir venir, furent rapidement submergés et s'éteignirent bien trop vite pour permettre à leur renforts de s'agglutiner efficacement autour de la Salamandre. Les pirates surpris aperçurent enfin leur sauveur miniature au pelage calciné et aux grands yeux luisants, puis éclatèrent de rire tous ensemble. Quelle était cette plaisanterie, se disaient-ils ?

    Pourtant, ses crocs se fermaient avec violence et rage sur la moindre gorge passant à sa portée, ce avec plus de hargne que n'importe quel pirate chargeant à ses côtés. La simple présence du ratel embrasé paraissait galvaniser ceux qui combattaient avec lui. Dans l'horreur et l'atrocité d'un combat plus sanglant que jamais, cette touche de folie semblait avoir généré chez les pirates intrépides autant de courage qu'elle avait suscité la déroute chez leurs ennemis. Les combattants édentés et furieux tranchaient tout sur leur passage et lorsqu'ils accordaient au monstre velu un regard en biais, un sourire idiot se dessinait naturellement sur leurs lèvres desséchées. Cette apparition, devenue pour eux un porte-étendard, était aussi comique que motivante pour les troupes. La foudre se fit entendre dans un rugissement tonitruant, stoppant momentanément l'avancée des crapules. Ils accordèrent un regard à leur étrange meneur et constatèrent que celui-ci s'était contenté de pousser en réponse un sifflement digne d'un crocodile. Les pirates ricanèrent et se remirent en marche, rendus courageux par la bêtise et l'arrogance de leur mascotte. Avaient-ils perdu la raison ? Peut-être. Etait-ce une bonne idée que de suivre ce minuscule bonhomme poilu affublé d'un chapeau de flibustier ? Probablement pas.

    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 14 4e34f6629ba04596f1b551f35d6b9033

    Fort était de constater que leur dirigeant était certes grotesque, mais que leur percée valeureuse s'effectuait avec brio. Décontenancés par la présence de cette Salamandre bondissante qui glapissait en tranchant à la volée les têtes de leurs alliés, les soldats républicains découragés perdaient pied face à la menace. Klak-Klak, quant à lui, s'épanouissant plus que jamais au beau milieu de ce massacre sanglant dans lequel il s'était imposé en véritable figure de proue. Le son des éclairs retentit enfin et le dôme titanesque de pure magie se forma dans un hurlement qu'ont eut dit sorti tout droit de la gueule d'un titan mais les pirates, cependant, continuèrent d'avancer aux côtés du fauve.

    A bien y songer, y avait-t-il plus terrifiante vision, pour les officiers leur faisant face, que celle de cet escadron qui s'avançait inexorablement à la façon d'une procession diabolique, semant la mort en riant aux éclats, ignorant le danger et s'amusant de la mort elle-même ? Klak-Klak s'était déjà imposé une fois en roi de la forêt, mais était-il assez fou pour étendre son terrain de chasse jusqu'à cette île en perdition en faisant fi de l'apocalypse qui se préparait au cœur de ces terres ?

    Résumé:
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    Neera Storm
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    Race: Demi-titan
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    qui suis-je ?:
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  • Dim 6 Aoû - 18:58
    Indifférente au juron de son ennemie, Neera lance la foudre qu’elle a emmagasinée autour d’elle. C’est aussitôt un déchainement sans commune mesure qui s’abat sur la cour, et particulièrement sur Anadeia. Mais la Reine de Cœur n’est pas en reste puisque la sorcière lui oppose toute sa hargne et sa haine. Leurs pouvoirs s’entrechoquent et créent aussitôt un souffle si puissant que la Forteresse doit trembler sur ses fondations. Les deux élémentalistes n’en tiennent néanmoins absolument pas compte, indifférentes à tout ce qui ne concerne pas leur combat. Les dégâts, elles les observeront ensuite, quand l’une aura plié sous la puissance de l’autre. Le problème, c’est que chacune est déterminée à gagner, et les deux magiciennes ne retiennent d’ailleurs pas leur puissance magique. L’air est saturé d’électricité, la terre tremble presque sous la puissance de leur aura, les fortifications résistent, mais se fissurent pour celles qui sont le plus proche de l’impact. Créer une telle tempête est déjà un exploit, mais le maintenir en est encore un autre. Les cheveux de Neera volent avec rigidité derrière la semi-titanide et celle-ci observe, lutte, maintient sa magie par la force de sa volonté. Muette, elle ne répond pas quand son homologue lui déclare que Kaizoku sera à elle et à ses Sœurs ; elle semble indifférente encore quand Anadeia prétend que ni la Dame, ni la Tornade ne sauront y changer quelque chose. Lorsqu’enfin la belle blonde lui rappelle les propos du fondateur de leur nation, en exigeant une réaction de sa rivale, l’intéressée semble presque pousser un soupir avant de planter son regard dans celui de la Reine de Cœur. Ses yeux étincellent de sévérité, alors qu’un afflux soudain de sa magie semble rétablir le statut quo entre leurs forces respectives.

    « Silence ! »

    Son ordre claque, résonne dans le cour, même si elles seules peuvent les entendre. Imperturbable face à la colère de la magicienne en face d’elle, Neera reprend.

    « Tu utilises Dangshuan pour justifier tes propos ? Ne me fais pas avaler des couleuvres ! Ni toi ni les tiennes n’agissez pour le bien de notre nation ! »

    L’espace d’un instant, sa magie semble reprendre le dessus sur celui d’Anadeia, même s’il s’agit d’un équilibre précaire et tendu.

    « Vous prétendez vous soucier des pirates ? Du sort de l’île ? Vous voulez en faire un asile ? » Un rictus parcourt aussitôt les traits de la diviniste. « Ne me fais pas croire que vous faites ça par charité pour Kaizoku ou pour donner un nouvel élan à la République ! Vous créez juste du chaos pour tenter d’asseoir votre pouvoir et votre égoïsme ! »

    Un tourbillon électrique encore plus violent se forme autour des deux femmes, et le dôme qui les entoure prend encore de l’ampleur. Bientôt, il dépasse la Forteresse en ravageant tout sur son passage. Malheur pour celui qui y est pris au piège, car ni Anadeia, ni la fille de Lothab ne s’en occupera.

    Puis, enfin, viennent les dernières paroles de la Reine de Cœur.
    Il lui importe peu que son ennemie prétende que Magic est fini et que la Tour a donné toutes les informations possibles sur la Nation Bleue. Ces deux institutions ont près de cinq millénaires. Comment cette femme peut-elle croire que leur faction et l’Académie sont sous leur emprise et peuvent même mourir suivant leurs machinations et leurs desiderata ? Tant qu’elles seront habitées par des êtres exceptionnels, les terres de l’Est vivront et l’Académie perdurera. L’Assemblée, en comparaison, n’est qu’un brin d’herbe voué à périr au prochain lever de soleil. Quant à la Dame, oh, elle est bien leur prisonnière, certes. Mais elle aurait tort de croire que la Présidente est une marionnette en papier. Sa Pléiade est bien plus forte qu’elle n’en a l’air.

    Neera reste donc stoïque face à ces propos.
    Elle l’est moins lorsqu’Anadeia a le malheur de prononcer un mot interdit.

    Son expression vacille un instant sous la perplexité, puis, alors qu’elle comprend, son regard devient inquiet. Ses yeux brillent subitement d’une résolution féroce et alors que son corps transpire sous l’effort, elle accentue la pression sur sa magie. La foudre autour d’elle semble encore plus retrouver de la vigueur alors qu’elle se jette sans aucune once de miséricorde sur la magie toute aussi destructrice d’Anadeia, cherchant à l’oppresser, l’entourer, la terrasser de part en part. Il y en a bien une qui va finir par craquer. Mais là n’est pas l’essentiel.

    « Où ? »

    Un seul mot et une seule question.
    Reprise avec plus de force et de détermination.

    « Où avez-vous envoyé Rulka ? »

    Accentuant la pression sur la sorcière – aussi bien par ses attaques électriques que par le nombre d’éclairs qui s’abat de toute part sur elle – Neera reprend d’un air inexorable, froid, puissant.

    « Réponds, Anadeia.
    Ca ne sert à rien de lutter.
    Il y a un abîme entre toi et moi que tu ne pourras jamais combler. »

    Et si la semi-titanide sent qu’elle ne pourra maintenir indéfiniment sa magie sans aller encore puiser davantage dans ses ressources, elle a encore assez de confiance en elle pour dire qu’elle a assez de réserve pour lui faire mordre la poussière.

    De toute façon, une chose est sûre.
    Quoi que ces garces aient demandé à l’élémentaire de lave, la Tornade la retrouvera et l'arrêtera.
    Non seulement parce que ses pouvoirs sont dangereux, c'est un fait.
    Mais aussi et surtout parce que personne n'a le droit de manipuler cette force de la nature qu'est Rulka.

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  • Lun 7 Aoû - 0:40
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Sa petite tentative pour endiguer temporairement l'influence de l'artefact sur lui n'a finalement mené à rien. Il s'y attendait mais ce n'est pas faute d'avoir essayé et au moins, personne ne pourra lui reprocher d'être rester les bras croisés. Il ne peut clairement rien faire face à sa situation et c'est difficile à admettre mais le mage noir est à court d'option, c'est assez rare pour le souligner. Ses maigres espoirs reposent maintenant sur la vélocité et l'efficacité de Pyxis, courtier de profession. À lui non plus, on ne peut pas lui reprocher de faire son maximum au milieu de tout ce foutoir et même s'il n'a pas été capable de briser la chaîne par ses propres moyens, il a au moins le mérite d'avoir essayé. De toute évidence, Pyxis ne peut rien faire pour Eliëndir et le triton sera bien plus utile en allant chercher de l'aide. Quelqu'un doit prévenir le général Fieracier du triste sort qui l'attend car l'Elfe ne peut garantir qu'il se retiendra une fois devant sa cible.

    Malgré tout, il sourit à la petite touche d'humour du triton et finit par acquiescer de la tête juste avant que le messager ne se lance dans un sprint. Sacrément rapide le garçon, l'Elfe a à peine le temps de cligner des yeux qu'il a déjà disparu dans un couloir adjacent au sien. Si seulement les courtiers étaient aussi efficaces à Melorn. Bon, il n'y a plus qu'à faire gagner du temps à son ami le messager et Eliëndir fait déjà de son mieux pour avancer le plus lentement possible mais malheureusement, il n'a plus vraiment le contrôle de ses deux jambes. Alors il avance, même si ça ne lui fait pas plaisir, il n'a pas le choix. Loyalistes ou rebelles, difficiles à dire qui en sortira vainqueur mais pour le moment c'est bien l'anarchie qui s'est emparée de la cité pirate. Empruntant les couloirs de la forteresse complètement vide de monde, certainement que tous les larbins de Labienus se sont déjà précipités sur les toits et les remparts car aux alentours, les affrontements sont nombreux et particulièrement sanglants. Au moins, personne ne se met en travers de son chemin.

    L'artefact l'amène à la sortie la plus proche, ce qui est curieux puisqu'il pensait trouver le général dans la forteresse à l'origine. Néanmoins, l'Elfe décide volontairement d'accélérer quand un énième bruit sourd provoqué par le choc des deux élémentalistes, l'interpelle et le fait se retourner. Se précipitant à l'abri et évitant de se faire vaporiser par le dôme. Eliëndir a un peu de chance dans son malheur, la chaîne vient plus ou moins de lui sauver la vie en lui évitant de se retrouver à l'intérieur de la forteresse quand la tempête vient à frapper avec une violence inouïe. Décidément, les retrouvailles entre les deux copines ont l'air de plutôt bien se passer et l'adversaire de la Tornade semble lui donner du fil à retordre, ce qui n'est pas commun. Il espère que Neera s'en sort tout comme il espère que Pyxis soit déjà sorti. L'Elfe n'a pas le temps de se soucier des autres qu'il est déjà sur les quais, là où c'est le bordel complet. Il n'a pas non plus eu le temps de s'intéresser au champ de bataille depuis sa dernière mésaventure avec Labienus et Eliëndir ne peut que constater que la "victoire" des républicains lors du premier assaut n'a pas duré très longtemps. La flotte des défenseurs est éventrée et les pirates ont déjà atteint le port. C'est la débandade, le chaos total. Finalement, il était pas si mal là-haut dans sa forteresse.

    Eliëndir a clairement loupé un épisode, peut-être deux mais c'est franchement le cadet de ses soucis. Si l'artefact l'a mené sur les quais, c'est que Fieracier n'est pas très loin et doit déjà organiser la défense des loyalistes. Puis merde, au point où il en est. Labienus n'est plus là pour commander l'artefact alors s'il casse la bouche du général républicain, techniquement, il ne sera plus contraint par aucun ordre ? Quitte à risquer la cour martiale pour crime de guerre, autant faire ça vite. Quel plan de merde quand même. C'est le meilleur qu'il a. Eliëndir se saisit fermement de la chaîne avec ses deux mains, luttant une dernière fois pour s'arrêter un instant. Il est bien trop préoccupé par l'artefact et le bordel qui déferle sur les quais pour remarquer qu'en s'exposant, il est devenu une cible. Une balle de DSR-50 fend les cieux à toute vitesse dans sa direction, d'un tir précis et ajusté non pas pour l'abattre lui mais bien pour détruire l'artefact qui lui pourri la vie depuis déjà bien trop longtemps. Et s'il était là, le miracle dont il avait besoin ? À moins que ce soit la mort qui l'attend au bout du chemin, de toute façon on le saura bien assez tôt.

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    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 14 Rvmi
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  • Lun 7 Aoû - 15:49


    La candidate tente la diplomatie, quelle imprudence. Quelle imprudence! Son coeur est trop tendre pour pouvoir protéger, tout comme elle est trop naïve pour pouvoir réellement se battre, enfant perdue, que fais-tu sur un champ de bataille? Comment ton âme candide s’est-elle retrouvée prisonnière de l’effroyable réalité qui se déroule ici-même? Aucun des yeux de Savoir ne saurait apporter de réponse à ces questions, si ce n’est sa soeur à l’antithèse du Songe. Le Démon est déçu par la tentative benette de Maria Donovan d’éviter le combat, désormais c’est à lui d’administrer son jugement, le Livre des âmes s’ouvre et une fois de plus l’oeil d’Éva se penche sur la feuille vierge, des lettres commencent à apparaître, gravées sur le métal dans des sillons calcinés:

    ᛚᛁᛋ ᛋᛅᛒᛚᛁᛋ ᛏᚢ ᛏᛁᛘᛒᛋ ᚾᛁ ᛚᚢᛁ ᛋᚬᚾᛏ ᛒᛅᛋ ᛁᚾᚴᚬᚱᛁ ᛒᚱᚬᛘᛁᛋ

    Réorientant son oeil autour d’eux, Savoir ausculte l’environnement à la recherche d’un signe, d’un message qui lui donnerait raison. Autour d’eux c’est le chaos le plus sincère qui régit les mortels et leur monde éphémère, la flotte républicaine brûle dans des nimbes vertes chatoyantes, les quais sont ravagés par les flots et la désolation fratricide, un ouvrage fortifié au loin est assaillit par une magie si puissante qu’Éva peut sentir la curiosité de Ra faire surface. Le soleil, astre céleste porteur de vie, lui octroie l’augure quémandée en une figure connue: Althéa Néphériane sur la berge. Grâce à sa vision surdéveloppée, la pupille d’Éva repère la capitaine du Belladonna échoué sur la côte et la voit viser de sa baliste la jeune elfe en face d’elle. Bientôt le tir sévira, mais Savoir ne sera pas là pour en témoigner, l’âme de Maria a échoué au baptême, elle a droit à une seconde chance, un ultime salut pour sauvegarder le potentiel qui sommeil dans son incarnation actuelle.

    ”Ton épreuve n’est pas terminée.”

    Relâchant la magie qu’il a canalisé tantôt alors que le carreau de balliste fuse dans les airs, le Démon se téléporte sur les quais, sa silhouette hostile fait une apparition sur le toit d’une maison, en hauteur, ses formes ésotériques se découpent dans le soleil levant et observent attentivement l’intérieur du dôme foudroyant à portée de vue. Deux combattantes sont aux prises de son enceinte mortelle, deux âmes exceptionnelles, deux facettes d’une même pièce, aux destins entremêlés par Sekaï. L’espoir de l’entité d’y déceler la présence du Maître des Ombres s’atténue quelque peu et sa quête la rappelle à l’ordre. Celles ci sont intéressantes, mais elles ne viendront que plus tard à croiser son chemin. Son attention se reporte sur les combattants au sol, à la recherche du premier mortel manipulant une magie ténébreuse qu’elle pourrait apercevoir, mais sa chance ne l’amène pas jusque là, elle tente alors autre chose. Utilisant sa télépathie pour contacter le plus de personnes possible dans sa vicinité, le Démon lance un ultimatum pour tenter de tirer l’objet de son désir hors de sa cachette:

    Maître des Ombres de Melorn, démontre ta puissance, achète la salvation des mortels.



    Ces mots accompagnent une nouvelle apparition dans le ciel, l’oeil d’Éva se manifeste une fois de plus, et de grand cercles concentriques de lumière pulsent de cette apparition ostensible, la pupille de l’oeil incarné demeure noire, absorbant les sources radieuses qui la rejoignent comme un puit sans fond au secret inaccessible. Tandis qu’il se charge petit à petit, Savoir continue de regarder le théâtre de l’affrontement en quête de son objectif.

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  • Lun 7 Aoû - 15:51
    Je me réveille doucement. Je sens la douceur d’un oreiller soyeux sur mon oreille. Une bouffée d’air frais et je devine des odeurs de fleurs et d’agrumes. La couverture reposant sur mes épaules est lentement retirée et je pourrais croire que je vais avoir froid, mais l’atmosphère est aussi douce que chaleureuse. Je me permets un bâillement avant d’étirer mes bras et mes jambes toute en souplesse. Les yeux toujours mi-clos, je sens que l’on vient me mettre un grain de raisin entre les lèvres, ce que j’accepte dans un soupir de satisfaction. J’ouvre davantage les yeux pour admirer une belle demoiselle me tendre un nouveau grain de raisin pris d’une jolie grappe. Sommairement vêtue, elle m’offre un sourire radieux. Je tourne mon regard de tous côtés et elles sont nombreuses dans sa situation. Mon regard s’attarde.

    -Avez-vous bien dormi, maître ?

    J’ai un sourire béat tandis que je me laisse aller à une plaisanterie.

    -Est-ce un rêve, bébé ?

    Elle a un petit sourire moqueur.

    -Mais bien sûr que oui mon maître.

    ***

    Quelqu’un bute sur moi en pleine course à cause de mon invisibilité. Le brutal coup dans le bide a le don de me tirer d’un rêve fort agréable que je souhaite garder pour moi, si vous pouviez l’oublier, ça serait gentil. Le gars pousse un cri avant de rouler bouler au sol et de se cogner violemment la tête contre l’arrête d’un mur de pierre et de s’immobiliser, inconscient. Bien fait pour sa gueule même si je ne sais même pas si c’est un allié ou un ennemi. J’ai trop mal. Et je ne parle pas du coup au ventre. Il m’a fallu une demi-seconde pour prendre conscience de l’explosion de douleur que j’ai dans la bouche, crachant même du sang. Je dois avoir des dents cassées et ma mâchoire a dégustée. La douleur irradie jusque dans ma tête.

    Les souvenirs reviennent progressivement. Le duel intense contre l’autre connasse ou j’ai bien cru que j’y arriverais pas. Puis le coup porteur d’un allié bienvenue qui m’a permis de la planter. Triomphant et subitement chargé à la dopamine, je m’étais permis une petite saillie pleine de beauferie.

    -Excuse moi chérie, je crois que j’ai trouvé le chemin de ton cœur.

    J’ai pris des baffes moins fortes pour des petites phrases plus scabreuses. Je me souviens de la douleur du choc puis du grand noir. ça m’a littéralement balancé dans l’inconscience, la boue et les eaux usés. Je m’en aperçois maintenant, mon uniforme est foutu. J’suis imbibé de tout ce qui se fait de plus dégueulasse dans les parages. Je me rends compte de deux choses en me redressant avec difficulté. La première, c’est que ma touche de la journée a disparu. Son corps est nul part. Pas que j’en avais à faire, hein, je suis pas un détraqué, mais c’est que c’est un peu perturbant. J’en viens presque à m’imaginer qu’elle est encore en vie, quelque part, attendant de me faire la peau. Et si je suis pas juste inconscient de mon attaque initiale, mais qu’en fait, c’est la dixième fois que je me relève avant qu'elle ne m'exécute pour la onzième fois.

    Il y a pas l’air de s’être passé beaucoup de temps. Je suis un peu rassuré.

    Le deuxième truc qui découle du premier constat, c’est que j’ai perdu une lame. Con. Je l’aimais bien. Si elle est encore en vie, j’espère qu’elle me la rendra. ça va être retenu sur mon salaire sinon, de perdre du matériel de service. Mais je sens que c’est un peu le cadet de mes soucis. Je me rappelle de la déferlante et l’état autour de moi n’est pas fameux. Les rumeurs des combats non loin m'indiquent que ça se passe mal. Je ne peux pas réclamer une pause et le pire dans tout ça, c’est que l’invisibilité tombe d’elle-même. J’ai trop consommé de ce pouvoir. Ne plus pouvoir vous rendre invisible, ça met un petit coup à votre courage.

    Ne voyant pas d’allié en vue, je décide de retourner vers le camp de commandement, pas pour me faire mousser auprès des gradés, mais surtout parce qu’il y a l'hôpital de campagne à côté. Et j’aurais bien besoin d’un bisou magique. Je traîne un peu des pieds, mais je fais vite. Je sens que traîner, c’est risquer une mauvaise rencontre. Je finis par arriver du bon côté, passant devant le cordon de sécurité. On me menace promptement. C’est compréhensible. n’importe qui peut être un traître avec cette histoire de pirates habillé en soldats. Je lève les mains.

    -Offizier rébubliguain Bremer ! Z’ai bezoin de zoin. Ze zuis un peu zonné.
    -Il n'y a pas le temps ! C’est la merde ! Faut se battre !
    -Voui bah, z’est dézà donné. et buis z’est berdu mon zurin.
    -Prends un à l’armurerie et tu repars au front, allez !

    On me laisse passer Le camp est en pleine effervescence. ça bouge dans tous les sens. Ça porte des blessés qui ont plus besoin de soins que moi. L’ambiance est morose, voire épouvantable. Une partie a été balayée par la vague. ça essaie d’organiser la défense qui est mal partie. Je vois ce qui doit être Fieracier s’égosiller. Je pars me chercher une arme convenable et réglementaire et de souffler juste assez pour que je sois à nouveau opérationnel. Puis faudra repartir au combat.

    Et ça ne sera sûrement pas payé en heures supplémentaires.

    Spoiler:
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  • Lun 7 Aoû - 19:27
    He’s a Pirate
    Event Kaizoku


    On ne va pas se mentir, c’est de pire en pire cette histoire. Cette saleté de folle terreuse à fini par disparaitre mais non sans qu’elle se soit prit une saucée acharnée. Seule contre tous, il fallait bien qu’elle finisse par y passer non ? Ça suffit les conneries à la fin ! Enfin… Ça aurait pu être une joie infinie de voir la chef de cette rébellion clamser mais la réalité sur terre était bien plus dramatique.

    Partout, le sol était jonché de cadavres. Amis, ennemis, peu importe. Des débris avaient terminé le travail des vagues pour les moins chanceux d’entre eux. Un vrai carnage. De pire en pire je vous dis. Après le déluge de flammes, les pics de glaces, et le raz-de-marée il allait leur tomber quoi maintenant ? Alvida craignait le pire. C’était forcément à venir. Pourtant… Pourtant elle devait continuer de se battre et avec encore plus de hargne encore, parce que ces chiens, eux, avaient repris leurs esprits et tentaient de prendre l’avantage.

    Laissant là son colocataire de toit, la corsaire descendit de son perchoir non sans se laisser volontairement tomber sur un traître qui s'apprêtait à achever un soldat resté planté comme un ahuri. Un coup sec dans la nuque suffit à régler la question.

    « Eh, toi ! » apostrophe-t-elle le pauvre gars. « Secoue-toi. Reprend ton arme et défends ta vie c’est clair ?! » ajoute-t-elle en lui lançant celle-ci entre les mains. « Y a des pirates qui débarquent de partout. Va prévenir les autres, bats-toi. Merde, fais quelque chose d’utile ! »

    Glissant dans les ombres, la corsaire traversait les rues avec nervosité. Personne ne la voyait, elle passait même tout près de certains survivants sans que quiconque ne puisse remarquer l'inquiétude marquant ses traits. Elle se contentait d'achever prestement les traîtres gisant sur le chemin ou d'apporter son aide en prenant à revers des pirates fraîchement débarqués et avides de violence. Rien d’irréfléchi. La situation n’étant pas à leur faveur, il s’agit surtout de réparer les pots cassés, permettre aux blessés de battre en retraite et donner du courage à ceux encore prêts à se battre.

    Alvida chemine ainsi un moment. Jusqu’à ce qu’elle aperçoive un homme coincé sous un décombre. En s’approchant pour s’assurer de l’état de santé de l’individu, elle pu constater qu’il était encore en vie. Prudemment, la jeune femme retira ses entraves, une par une. Elle y était presque et lorsqu’elle put poser les yeux sur le visage du malheureux, Alvida poussa un hoquet de stupeur, son invisibilité volant en éclats.

    « H-hey, vl’a ma sauv…euse. »
    « Bastien ! » s’écria-t-elle avec émotion. « Ne bouge pas, je vais t’enlever tout ca… »

    Ses mains s’activaient plus vite, jusqu’à ce qu’elle constate un long morceau de bois fiché dans son épaule, l’ayant complètement traversé et s’étant coincé bien en-deçà de lui. Elle ne pourrait pas l’enlever et sans ça, son ami ne pourrait pas se relever. Il était piégé.

    « J’ai pas… bonne mine, hein ? J’suis foutu, j’le sais. »
    « Dis pas ça. Je t'interdis de baisser les bras. Je vais… J’vais trouver une solution… »
    « J’me suis bien battu… Ça me va. C’est une bonne fin. »
    « Putain Bastien arrêtes tes conneries ! Laisse-moi juste réfléchir, juste… Faut que j’trouve de quoi le briser, pour te libérer et on trouvera un médecin pour t’l’enlever comme y faut et… »
    « C’est peine perdue Al’... T’en fais pas pour moi, vas, sauves-toi avant qu’on nous trouve. »
    « J’te laisserai p… »

    Un bruit. Alvida se tu, persuadée d’avoir entendu quelqu’un approcher de la ruelle. Aussitôt, elle dégaina son arme, prête à en découdre.

    CENDRES



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  • Lun 7 Aoû - 20:29
    Le sol tremblait, faisant osciller les hauteurs sur lesquelles se trouvaient Altarus et ses amis. Serrant les mâchoires à en avoir les muscles douloureusement contractés, le demi-elfe avait mis un genou à terre, une main sur la partie plane de son perchoir en dur, espérant que ce dernier ne s'effondrerait pas sous les assauts terrestres qui accompagnaient l'agonie de la Princesse de Trèfle. D'un air effaré, il assista, comme ses amis, à la disparition de leur adversaire, qui s'était débattu pour refuser la venue de la mort. Comme pour lui échapper, elle s'était offerte sa propre tombe dans les profondeurs de la terre. Tout ce chaos cessa comme il était venu. Maintenant, était-elle vraiment morte ? Altarus ne bougea pas, observant silencieusement les lieux délabrés et tout retournés qui servaient désormais de mausolée à l'ennemie. 

    Déjà, plus bas et plus loin, des clameurs de batailles se faisaient entendre. De ce qui restait des quais, plusieurs navires pirates commençaient à accoster, pour déverser des renforts. Altarus voyait tout cela, de là où il se trouvait, essayant de réfléchir au mieux à la situation. Il y eut le temps d'un souffle une pointe de regret qui serra son cœur. Ne cherchant pas à en déterminer la source, se concentrant sur les combats proches, il se releva et tourna la tête vers Lil', Crocus et Ciguë. 

    ''Restez tous les trois ensemble. Ici, vous pourrez autant attaquer que de vous protéger de ce qui a repris à terre. Au mieux, repliez-vous. Et surtout, je vous ordonne de ne pas me suivre ! Faites-moi cette faveur cette fois. "

    À la suite de quoi, il entreprit de descendre, profitant comme à l'aller de la présence des balcons, du moins de ce qu'il en restait. Il manqua de perdre l'équilibre quand l'un d'eux s'effondra sous son poids. Il sut se rattraper avec agilité, grinçant des dents à cette descente. Il préférait largement monter sur un grand mât ! 

    Une fois ses pieds retrouvant le sol, il prit sa rapière en main et se dirigea vers les quais après avoir pu rallier quelques soldats encore un peu hébétés en s'identifiant auprès d'eux comme un corsaire de la république, quoi d'autres désormais ? Peut-être que son intervention serait vaine, mais il espérait apporter un peu de temps pour que les troupes républicaines se rassemblent et tiennent encore un peu face aux renforts pirates. Ce qu'il espérait beaucoup plus, surtout, était de permettre aux deux Ratons-Laveurs et à la Fae soit de se battre à distance, soit de trouver une échappatoire. Dire qu'ils se retrouvaient dans la dangerosité permanente de perdre la vie, parce qu'il avait décidé de prendre part à cette bataille à la base, avant de prendre une autre voie… Il chassa ces songes pour porter toute son attention sur ce qu'il venait sur lui et les quelques combattants qui l'avaient rejoint. Des pirates avaient débarqué sur les ruines des quais. Soudain, le sol se mit à trembler. Altarus se crispa, pendant que tout vibrait autour de lui. Était-ce la Princesse de Trèfle qui revenait ? Non, impossible ! Portant son regard unique vers la source de grondements plus sourds, il découvrit le spectacle qu'offrait la forteresse de Kaizoku. Un dôme fait d'éclairs vifs et mortels l'entouraient désormais. Une sueur froide coula entre les omoplates du demi-elfe. Il peinait à imaginer le niveau magique qu'il fallait pour déployer pareille magie. Rien que de fixer ça, Altarus se sentit presque impuissant. Se rappelant que des pirates quittaient leurs navires pour rejoindre la terre, il ne perdit pas de temps à accueillir les premiers, essayant de motiver les quelques hommes présents avec lui.

    Le métal crissa funestement quand la rapière vient à parer ou frapper le sabre d'un ennemi pirate. Les sourcils froncés, son œil bleu dardait une lueur glaciale envers l'homme qu'il affrontait. Il n'y avait pas de pirate ou de républicain en face de lui, avec qui il croisait le faire. Il y avait juste un homme, avec d'autres de ses comparses, qui voulait avoir sa dose de sang et de mort, comme ses pairs qui débarquaient et se préparaient à se rajouter au combat. Plus loin, dans les venelles et autres ruelles, on entendait le fracas des armes et les hurlements d'autres combattants. 

    Le fil acéré de sa lame trancha la peau tendre et fine du cou de son antagoniste. Sans attendre de le voir rendre son dernier soupir noyé de sang, Altarus le repoussa d'un coup de pied, avant de parer un assaut d'un autre pirate qui cherchait à le prendre en traître. De sa main libre, il saisit sa dague pour planter le nouveau venu. Ici, il ne fallait pas chercher à voir les duels d'honneur comme on pouvait l'entendre de la bouche des troubadours,... Ici, Altarus tuait pour tuer. 

    Soudain, des pierres taillées de toute taille balayèrent la vague pirate. Altarus, tout en reculant de quelques pas, ses lames au clair, chercha l'origine de cette aide bienvenue. Une jeune humaine était genoux à terre, apparemment blessée, avait dû provoquer ce fracassement balayant. Et elle n'était pas seule. Trois hommes qui l'avaient rejoint affichaient des airs inquiets. 

    Son intervention avait calmé temporairement l'assaut des pirates.  Mais le temps filait trop vite… Il rangea sa dague et s'approcha de l'inconnue, gardant sa rapière, tentant sa main libre, paume ouverte dans leur direction, en gage de non-agression. 

    ''Je ne suis pas un ennemi… Merci pour votre aide... Si vos amis peuvent vous aider à vous relever, je vous suggère de rejoindre les forces de Fieracier qui se regroupent plus loin... "

    Quelque chose naquit dans l'aurore, paraissant avaler des rayons lumineux dans son centre concentrique et abyssal. Ça prenait forme... un œil ! 

    "Qu'est ce que..... Nous ne devrions pas nous attarder ici ! "


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  • Mar 8 Aoû - 0:10
    Kaizoku

    Message 4


    Dire que les derniers événements avaient de quoi secouer même une ancienne élémentaire était peu dire. Venue en soutien elle s’était retrouvée aux premières loges avec le Lieutenant de Noirvitrail. Leurs échanges, leur pragmatisme fonctionnaient bien visiblement et leur méthode prit de cours leur adversaire qui finit enfermée pour toujours, elles l'espèrent dans un cocon de verre vitrifié.

    Mais dans le port là ou le combat fluvial fait rage des puissances élémentaires aussi se sont déchainées et si la Rockraven a toute confiance en son amie Neera pour venir à bout de n’importe quel adversaire elle ne sait pas trop ce qu’il s’est passé. Elle a vu la lumière exploser et là juste à côté d’elle, une chose est apparue sur les toits, difforme, monstrueuse, avec trop d’yeux pour être naturelle ou avoir une raison de parcourir librement le Sekaï, c’est une aberration. Et surtout elle voit s’élever un oeil gigantesque au dessus des quais et son esprit est assailli par des paroles qu’elle écoute par principe pour savoir à qui elle à affaire.
    L’oeil, la chose cherche donc le maître des ombres de Melorn, ici à Kaizoku, son conflit, son combat elle vient l’imposer en République? Si elle peut concevoir l’animosité des habitants de l’île ou des pirates, elle n’envisage pas qu’on emmène dans son pays un conflit autre.

    A Athenais qu’elle contacte mentalement elle dit.

    - Je vais déconcentrer cet être, si je n’y arrive pas,  je compte sur toi…

    Elle sait ce qu’elle a à faire, la projection astrale dans le ciel elle ne peut rien y faire mais… celui qui se projette, qui se concentre… Elle le voit et se téléporte derrière lui.

    - Ton combat n’a pas sa place ici, retourne d’où tu viens tant qu’il est temps.

    Elle s’adresse à lui aussi par télépathie et touche son dos pour affleurer son esprit… Savoir… amusant et inquiétant en même temps de porter un tel nom… Mais ce monstre aux multiples yeux doit partir et cesser son incantation aussi, au contact du démon elle libère sa puissance, son sable, son essence, et ce sont des milliers de grains de sable qui viennent agresser les multiples yeux de l’être au Savoir immense, chaque grain est minime, infime, impuissant isolé mais ensembles ils sont une plaie géante et une calamité. Le sable se glisse, s'immisce entre la cornée des yeux maléfiques et les paupières, se coinçant, griffant, érodant sans le moindre sentiment. (P3 sable au contact)

    ”Résumé”:

    CENDRES
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  • Mar 8 Aoû - 11:07

    Attaque sur Kaizoku

    Une certaine allégresse envahit Lil' lorsque la Sorcière s'évanouit finalement dans la terre qui se fend pour la recueillir en son sein, et qu'elle réalise leur victoire. Quoiqu'elle ne soit pas certaine de la mort de cette femme. Elle représentait le prix à payer pour préserver nombre d'autres âmes.

    Le sourire que le raton avait fait fleurir sur ses lèvres, un peu plus tôt, fait de nouveau rayonner son visage lorsqu'elle se tourne vers lui. Nonobstant sa petite taille, quelques vingt centimètres de moins que la Fae, rien dans l'attitude de Lil' Nwalma ne traduit une quelconque supériorité. Seulement un léger malaise, qui l'habite depuis le début de la camaraderie, qui persiste encore quelques secondes. Ses yeux bleus pétillants, facétieux, se fixent sur l'hybride, détaillent le faciès poilu, puis se plongent dans le regard sombre qui n'a d'animal que l'allure. Ce que la jeune femme y perçoit ne semble pas particulièrement la troubler, pas tant qu'elle l'aurait cru ; au contraire, c'est comme si quelque chose s'ouvre en elle. Un verrou mental saute, et bien qu'invisible, la différence est presque perceptible. Son sourit s'élargit encore, dévoile ses dents, tandis qu'elle tend vivement une main des plus amicales au raton-laveur.

    « Lilas Nwalma, mais Lil' suffit. C'est moins charmant que "piñata", n'est-ce pas ? »

    Son rire s'élève à l'instant où la pie, partie se perdre dans le ciel afin d'éviter les tremblements de terre et vagues colossales, refait son apparition. Posé sur l'épaule de Lil', ses plumes gonflées, le volatile pousse un cri rauque que deux doigts fins viennent interrompre.

    « Et voici Bigarrée. »

    La Fae aurait volontiers poursuivit la conversation mais Altarus choisi ce moment pour annoncer la suite du programme. De son programme, à lui. L'intonation de sa voix laisse clairement comprendre qu'il n'autorise aucun refus, aucune protestation. Ses lèvres entrouvertes se referment sur un pouce, dont elle ronge désespérément l'ongle alors que le borgne quitte déjà leur refuge. Refusant de lui souhaiter bonne chance, de lui dire à plus tard, la jeune femme rembrunie, inquiète, le suit des yeux dans le plus grand des silences. Quelques larmes brillent au ras de ses sils. Elle se fait violence pour ne pas se précipiter à sa suite. Dans son esprit se joue et rejoue des dizaines de scénarios possibles ; et tous ne se terminent pas par des larmes de joies.

    Les siennes coulent. Alors elle prend Bigarrée en coupe dans ses mains, délicatement. Elle n'aurait pas fait différemment si l'oiseau était fait du plus fin cristal. Lil' pose un baiser sur son front, et d'un ton aussi ferme qu'elle le peut, lui murmure :

    « Suis-le. Fais attention à toi, chère Bigarrée. Tu sauras nous retrouver et le guider jusqu'à nous. »

    Une fois le volatile parti accomplir sa mission, Lil' ressort son larcin, la longue-vue, de sa besace. Ainsi qu'une pomme, qui prend rapidement la direction de ses dents, malgré l'incongrue de la situation. Elle en propose à ses deux comparses, un œil fermé alors que le second, le droit, à travers l'ingénieux système, parcours les rues de la cité ravagée jusqu'à parvenir à la forteresse. Les sourcils froncés, la jeune femme observe brièvement le dôme électrique qui l'emprisonne, qu'elle croit bien entendre crépiter de sa position, avant de survoler la longueur des quais. Là-bas, c'est une sorte d'œil jaune peu auspicieuse qui s'élève dans le ciel. Plus proche d'eux, les combats reprennent, et les loyalistes perdent indéniablement. Le long des pontons d'amarrages, des frégates pirates et autres navires républicains sont épaves ; mais pas tous. Certains disposent même d'un armement à priori épargné.

    Décidée, Lil' range sa longue vue avant de se tourner vers ses deux camarades poilus.

    « Je ne sais pas vous, mais je n'ai pas l'intention de rester ici. Et ça pu franchement de ce côté-ci du port » dit-elle en désignant l'œil de son trognon de pomme bien rongé, qu'elle jette ensuite. « Il y a encore des bateaux qui n'ont pas l'air trop endommagé, ça vous dirait d'y aller ? Qui sait ce qu'on peut trouver dans ses entrailles ! Ah, au fait, je ne peux pas voler ! »

    Et comme si l'affaire est toute entendue, Lil' déploie ses ailes en les agitant comme pour mieux mettre en valeur leur défaillance, cette fente béante, et se laisse planer en contrebas. La Fae s'élance ensuite sur les quais où elle ramasse un bouclier et une lame dont les propriétaires respectifs, trépassés, n'ont plus cure.

    Usant de sa magie, de branches qui jaillissent des airs, Lil' expédie quelques traitres républicains tout droit dans l'océan. Avec leurs grosses armures, les pauvres soldats nagent comme des pierres ; cette pensée la fait sourire tandis qu'elle projette une nouvelle branche. Celle-ci se serre autour de la gorge d'un pirate. Ses mains se referment sur le bois dans l'espoir d'en défaire la prise, la griffe des ongles qui s'arrachent sur la toute jeune écorce qui, bien qu'elle se détache sous ses doigts, n'empêche pas la croissance du rameau qui l'étouffe invariablement. Lil' se demande alors qui, de la suffocation ou de la nuque brisée l'emportera le premier ; mais, la reproduisant déjà, elle n'observe pas davantage son expérience.

    Plus d'une fois, la jeune femme a senti la morsure de quelques lames malgré la défense de son bouclier –presque aussi grand qu'elle–, mais rien qu'un bon pouvoir magique bien placé ne sache résoudre. Elle poursuit simplement son avancée, courant et zigzagant entre les adversaires.

    Etonnement, après tous ces évènements, Lil' ne culpabilise plus d'attaquer des êtres vivants, les blesser, et potentiellement les tuer. Et si elle ressent effectivement du plaisir, c'est davantage celui de jongler avec ses pouvoirs, se surpasser face à des adversaires redoutables, que de réduire à néant une existence. A cet instant seulement elle regrette de ne savoir manier une arme.

    Lorsque les adversaires se font plus nombreux, plus amassés, les branches ne suffisent plus. Concentrant sa magie, cette fois, une nouvelle fois, c'est à la terre que Lil' fait appel. Une quantité presque innombrable de rocs apparait de nulle part, avant de s'abattre impitoyablement sur les quais comme le feraient des grêlons. Les rochers s'écrasent sur les soldats et les pirates sans distinction de camp. Des os et des crânes craquent, des hurlements de douleur retentissent, et parfois des cris d'injures s'élèvent au milieu d'instructions confuses, noyés par le fracas des pierres et des corps. Une fois la pluie mortelle achevée, Lil' se faufile parmi les blessés et abrège les souffrances des chanceux qui ont survécu ; côté adverse, du moins. La jeune femme épargne ceux qu'elle suppose appartenir aux loyalistes, de par leurs insignes.

    Enfin, Lil' parvient au bateau qu'elle avait précédemment repéré, et grimpe sur son pont. Elle saucissonne un pirate à son mat par de solides lianes et ronces qui mordent ses chairs, et de la proue, contemple son œuvre.

    « On ne pourra pas dire que ça manque de cailloux pour reconstruire la cité ! »

    Ceci fait, la Fae escalade le grand-mat jusqu'au nid de pie, d'où elle espère avoir un meilleur aperçu de la situation générale, avant de faire demi-tour dans l'optique d'explorer les cales à la recherche de… Quelque chose ?
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  • Mar 8 Aoû - 16:07


    Les yeux d’Athénaïs s’écarquillèrent quand elle vit cet immense œil sans paupière illuminer la nuit. La sphère de sable vitrifiée à ses côtés, elle contempla ce blasphème occulte avec fascination et crainte, espérant déceler dans les circonvolutions ésotériques les traces d’un enchantement qu’elle pourrait identifier. Remarquable ! Tout simplement splendide !

    Mais il y avait plus urgent.

    Le lieutenant Noirvitrail ordonna mentalement le repli des Brisemurailles, qui débarrassèrent immédiatement le plancher pour se mettre à l’abri et se regrouper. Dans l’état actuel des choses, franchir les portes de la forteresse revenait à se suicider entre deux forces magiques et Athénaïs savait pertinemment que ses troupes étaient trop précieuses pour être sacrifiées inutilement entre deux vagues de magie. Il fallait avant tout survivre aux deux vagues de magie.

    Malepique hurla à ses soldats de se replier et de se planquer derrière tout ce qu’ils pouvaient trouver. L’œil dans le ciel menaçait d’apporter la ruine sur la cité et les Brisemurailles savaient qu’ils n’auraient que très peu de temps pour sauver leur peau. Les escouades coururent dans les rues où les habitants paniqués se barricadaient derrière leurs volets. Tant pis pour eux s’ils n’avaient pas eu la présence d’esprit de détaler à cet instant.

    De l’autre côté de la place, Athénaïs se retrouva face à l’œil béant, son invocateur et Dorylis de Rockraven. La Grande Mécène avait tenté de s’en prendre au démon, mais la Façonneuse doutait de l’action de son alliée. Il n’était jamais prudent d’affronter une créature comme cela de front. Non, le plus urgent était de faire en sorte de stopper immédiatement cette incantation pour éviter que la ville ne devienne un véritable charnier. Mais comment stopper une invocation de cette taille ?

    Ebahie par la puissance de cette invocation céleste, Athénaïs aurait pu louper la nature des émanations occultes si sa cervelle n’avait pas tenté de déconstruire mentalement les plis et les replis de cette déchirure dans le ciel. Les circonvolutions ésotériques en appelaient à la lumière dans ce qu’elle avait de plus dangereux. Peu de personnes vivantes étaient capables d’une telle prouesse, mais tout sortilège avait sa faiblesse. Restait à savoir si la Façonneuse serait capable d’inverser la tendance. Mais tout ce qu’elle avait sous la main … C’était …

    Par les Astres … je dois être complètement folle ! Ce n’est pas le moment de faire de l’esprit !

    D’un geste de la main, la magicienne récupéra la grande sphère de verre dans laquelle se trouvait piégée feu la Princesse de Cœur. La jeune femme estima qu’il était plus prudent de battre en retraite. Elle n’avait aucun moyen d’affronter une telle démonstration de puissance pour l’instant et se prendre le souffle de l’explosion n’était pas sur sa liste des priorités.

    Courant à vive allure dans les rues, la sphère flottant à ses côtés, la jeune femme rejoignit les Brisemurailles, qui venaient de s’abriter dans un quartier en contrebas, dans la cour d’une auberge vidée de ses animaux et de ses occupants. Avec un peu de chance ... le souffle de l’impact serait atténué par les obstacles créés par la ville.

    Le lieutenant Noirvitrail et ses hommes se préparèrent à l’impact.
    RESUME:


    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 14 Signat12

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  • Mar 8 Aoû - 19:21
    Un déluge de projectiles et de magie, une épée en plein cœur, le sol qui s'ouvre pour l'avaler... Ca n'a pas été fait dans la finesse, mais on s'en tape, elle est morte. Enfin, peut-être pas, mais en tout cas ce n'est plus un problème immédiat pour nous, et c'est déjà pas mal. Visiblement fière de son dernier tir qui avait permis à un officier républicain de finir le travail – le moustachu de tout à l'heure d'ailleurs, Cactus serait fier de lui –, la Fae se retourne vers moi avec un grand sourire avant de me dévisager, puis de sourire plus encore.

    - "Lilas Nwalma, mais Lil' suffit. C'est moins charmant que "piñata", n'est-ce pas ?"

    - "Enchanté, Piñata ! Ciguë." Je serre la main qu'elle me tend, avant de jeter un œil à l'oiseau. "J'sais pas toi, mais je suis resté un peu sur ma faim, ça te dit qu'on continue à discuter mais ..." Je tends le doigt vers les quais où ça castagne toujours, même si les traitres prennent de plus en plus de terrain. "... là-bas plutôt ?"


    Et là-bas, c'est la merde. Pendant qu'on se mettait tous sur la sorcière, ces bons à rien de soldats n'ont pas été foutus de tenir bon face aux pirates qui déboulent sur les quais, aux traitres qui sortent des rues derrière eux, et à la vague venue raser toutes leurs installations. Bande d'incapables. Va encore falloir tout faire nous-mêmes. J'entends le vieux capitaine qui nous demande de rester en retrait, de nous défendre d'en haut, et de ne surtout pas le suivre. Il va être content, on l'écoute, on le suit pas. Il va être moins content, on descend de là pour se jeter tout droit dans encore plus de danger. Eh, on peut pas tout avoir dans la vie, faut se contenter de ce qui vient.


    Piñata a visiblement pensé à la même chose que moi : direction les quais. C'est pas con ce qu'elle dit, prendre un des bateaux à quai... Les pirates sont presque tous sortis pour combattre sur le port, il doit rester quelques clampins à bord mais le plus gros est dehors. La vague a détruit la plupart des balistes sur ce côté des quais, et les seules qui restent sont aux mains des traitres, qui les utilisent contre les vrais bleus. Y'a un coup à jouer...

    - "Vendu ! Crocus, tu viens ou tu lâches plus la jambe de l'ancien ? Ca te dit pas d'avoir un bateau ? Cap'taine Crocus, ça a de la gueule nan ? On doit même pouvoir te trouver un chapeau !" que je m'exclame, avant de tendre le doigt vers un navire pirate accosté près de nous, dont les balistes sont toujours debout. "Celui-là, il est en forme, y'a pas l'air d'y avoir grand monde, et surtout, il a encore des jouets en bon état. Ca fait longtemps que j'ai pas mis les mains sur une baliste, je commence à trembloter."


    Sur ce, alors que je vois la Fae planer vers le sol, je descend rapidement du toit de l'entrepôt en sautant agilement d'une plateforme improvisée à l'autre, avant de finir ma course dans la boue dégueulasse qui recouvre le sol, mélange de vase, d'eau de mer, et de sang. Et honnêtement, je suis pas sur de savoir ce qu'il y a le plus. Entre ça, les cadavres, et les débris partout, ils donnent pas envie les quais, c'est à se demander pourquoi on se bat encore pour ça. Enfin, pourquoi ils se battent encore pour ça. Nous on se bat parce que c'est marrant et qu'on n'a rien d'autre à foutre.


    Notre petite escouade se met en chemin vers l'action. Alors que je cherche du regard une arme qui traine, j'ai une idée. La hache de tout à l'heure... Elle a une valeur sentimentale quand même maintenant ! Je l'ai probablement assez eu dans les mains pour la rappeler à moi... Je me concentre sur ce dont je me souviens de son apparence, des petits détails ... Et elle apparait dans ma main gauche. Ahah, parfait ! Je la garde celle là, elle a une saveur particulière maintenant. C'est pas tous les jours qu'on manque de porter son dernier coup avec une arme !


    Et en chemin vers le bateau, on chôme pas. Bizarrement, ils veulent pas nous laisser passer comme ça. Oh c'est désorganisé forcément, c'est l'apocalypse sur les quais, mais ça se jette sur nous. Un héros isolé par ci, un petit groupe de quatre ou cinq par là, ... Y'en a quelques-uns qui arrivent à approcher parfois, il y en a même qui ont le temps d'atteindre notre nouvelle partenaire. Faut dire qu'elle avance résolument sans trop faire gaffe à ce qui lui court dessus. Heureusement qu'on est là quand même. Je crois que j'ai vu des branches sortir de nul part pour lui sauver la vie aussi, mais au point où j'en suis, ça me choque même plus, je regarde ailleurs.


    Le dernier optimiste qui lève son sabre pour l'atteindre se prend un grand coup de hache à l'arrière du genou, ce qui ramène son crâne pile à ma hauteur... Je le vois se crisper quand il sent la pointe d'un carreau d'arbalète presser contre sa nuque.

    - "Je te laisse une chance de t'en tirer en vie, alors écoute moins bien..." Je lui parle d'une voix froide, lente, posée, juste derrière son oreille. "Tout ce que tu as à faire, c'est déposer tes armes, et... Non, j'ai menti." Je lui laisse une petite seconde pour réaliser l'entourloupe, et je tire. Pas de pitié ici. Pas le temps pour ça.


    Plus que quelques mètres nous séparent du bateau, et cette fois ci y'a du monde devant. Pas que des méchants d'ailleurs, mais c'est un sacré foutoir. Je commence à me demander si on devrait pas contourner un peu plus discrètement ce tas là pour prendre le bateau sans encombres, quand je vois Piñata très concentrée, et une averse de caillasse s'abattre sur eux. En quelques secondes, ils sont tous à terre. Vraiment tous, même les gentils. Efficace. J'aime bien.


    - "Bon, on nettoie ce pont ? Il reste encore de la racaille..." que je dis à Crocus avec un grand sourire.

    Je recharge mes deux arbalètes de poing, avant de grimper sur le navire par une des passerelles attachées par les pirates pour débarquer sur les quais, non sans trancher au passage les cordes des grappins. Une fois tous à bord, je fais tomber d'un bon coup de pied les passerelles à l'eau. S'ils veulent reprendre leur navire, il faudra se battre un peu plus que ça.

    Comme prévu, ils sont peu à nous tenir tête sur le pont. Trois ou quatre carreaux, un solide coup de hache dans un front, et j'ai fait ma part. Crocus s'occupe de quelques pirates de son côté, alors que la Fae se rue vers le mât pour observer la situation. Bon, ma baliste moi. J'appelle quelques gars sur les quais, qui ont pu reprendre la position après notre percée, pour qu'ils viennent utiliser les balistes avec moi. On est derrière eux maintenant, la position est idéale pour les prendre à revers pendant qu'ils sont occupés face aux derniers loyalistes sur les quais.


    Pendant qu'on arme les balistes, je vois Crocus et Piñata qui se dirigent vers la calle. Crocus a l'air de vouloir vérifier qu'il reste personne en dessous, bonne initiative. La Fae par contre, aucune idée de ce qu'elle a derrière la tête.

    - "Oh, Crocus ! Gueule un coup si t'as b'soin d'aide en bas, j'suis pas loin ! Je vais m'amuser un peu là haut en attendant moi !"


    Je profite de l'effet de surprise de se faire tirer dessus par des balistes supposées être alliées, et je tire en priorité sur les balistes des quais encore en état de fonctionner, histoire que les traitres arrêtent de pilonner les bateaux républicains, et surtout, qu'ils aient pas le temps de les tourner contre nous. Quand j'en aurais fini avec ça, on va pouvoir rigoler, et passer à des cibles un peu plus distrayantes.



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    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 14 RACCOONS
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  • Mar 8 Aoû - 20:05
    Les traits de balistes se succédaient, rythmés par les éclats de rire du tireur hilare aux commandes de l'arme lourde. Un pirate était resté à ses côtés, un dénommé Barryn. Petit et râblé - à tel point que Carl lui imaginait volontiers des origines nanesques - il s'occupait de recharger l'arme après chaque nouveaux coups et s'amusait sans honte de l'enthousiasme psychotique du mercenaire à ses côtés. Ils n'avaient échangé que pour se présenter, ce qui suffisait largement pour tisser un semblant de lien, au cours d'une bataille d'aussi grande envergure. Le duo nouvellement formé partageait une affection certaine pour le chaos ambiant, si bien qu'ils parvenaient sans grand mal à mépriser les risques encourus.

    A l'extérieur, dans la nuit, les eaux avaient envahi les rues tandis que lumière pure, magma incandescent et éclairs orageux se succédaient pour illuminer le désastre causé par la revanche des pirates. Une vision terriblement satisfaisante pour les forbans ayant accompagné Carl dans la tour, qui avaient d'ors et déjà oubliés leurs pertes pour hurler, à chaque nouveaux navires ennemis coulés, chaque feux allumés au loin, des "hourrah" et autres cris de guerre ineptes, primitifs, faisant vibrer leurs cœurs noirs et briller leurs sombres regards.
    Pour l'heure, ceux qui ne l'aidaient pas dans la recharge de la baliste s'étaient terrés au premier étage de la tour pour reproduire la barricade que les premiers occupants avaient monté avant l'assaut. L'unique accès à l'escalier, parfaitement bouché par un agglomérat de meubles et de couchettes éventrées, allait nécessiter un certain nombre de bras avant que les renforts de la République puisse espérer y pénétrer, sans même parler de vaincre ses occupants à l'affût. Les brutes et pillards tout droit sortis de l'equipage de la capitaine Althéa semblaient tous avoir compris l'importance -certes relative- d'une baliste fixée sur une tour de guet, et tous comptaient bien protéger ce point quasi-stratégique au péril de leur vie. Une attitude surprenante, selon Carl. Il avait vu certains d'entre-eux se poster aux meurtrières de la tour, arcs et arbalètes en joue, parés à tirer sur le premier loyaliste assez enthousiaste pour foncer sur la tour sans renforts. La première vague de républicaine avait été brisée avant même que les défenseurs de la zone récemment capturée n'aient eu le temps de tirer un trait. Il fallait dire que le démembrement par carreaux de baliste lourde avait une certaine tendance à démoraliser tous ceux qui en étaient témoins.

    "-C'est foutrement le bordel, sur la mer." Observa Barryn, pour la troisième fois depuis l'ouverture des hostilités. "L'capitaine Althéa s'est faite jet…"
    Les yeux verts du serpent roulèrent dans leurs orbites alors qu'il coupait son camarade d'un claquement de langue.
    "-Je sais bien mon ami, et note que je trouve cela vraiment regrettable, mais il s'avère que je ne peux pas tirer à travers le sol, donc il m'est impossible d'aligner le responsable du naufrage de votre dame."
    Le probable demi-nain jura dans sa barbe, conscient que ces désagréables paroles n'étaient porteuses que de la plus stricte des vérités. Il reporta son attention sur ce qui se trouvait sur terre et fronça les sourcils, remarquant alors ce que Carl s'échinait à viser depuis une longue minute maintenant.
    "-Maintenant tu les vois." Siffla le mercenaire en approchant son doigt de la détente.
    "-Est-ce que ce type a des cornes?"
    Le tireur acquiesça, les deux yeux grand ouvert.
    "-C'est un hybride je pense."
    Une moue de dégoût se dessina sur le visage hirsute du pirate.
    "-Tues-le."
    Carl secoua la tête et aligna son tir au plein centre de l'attroupement de tueurs de pirates cornus. Barryn était un bon exécutant, mais il n'avait toujours pas compris qu'une baliste, utilisé sur de l'infanterie et de la cavalerie, ne pouvait remplir qu'un seul but : briser des formations.
    Dans un sourire atroce, il pressa la détente. Le trait parti, tiré légèrement en cloche, en plein sur la masse de traqueurs de pirates attroupés.
    Sans détourner le regard de son œuvre en pleine chute libre, il déclara simplement :
    "-Pourquoi en tuer un lorsque je peux en embrocher plusieurs?"
    Le ricanement chargé de malveillance qui franchit les lèvres de Barryn se mêla au sien alors qu'ils se mettaient tous deux en mouvement pour recharger la baliste.

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