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  • Mar 18 Juil - 13:41
    He’s a Pirate
    Event Kaizoku


    Le calme de l’océan avait très rapidement laissé place au rugissement de guerre. Le chaos n’était qu’une trainée de poudre engendrée par les premiers assauts. La bataille avait commencé sur les flots alors qu’une poignée de navires républicains avaient couramment filés droit sur leur ennemis.

    Parmi la nuée, une voix s’éleva. Claire et sans appel.

    « Il faut couler cette carcasse républicaine ! Brûlez ce qui peut brûler. Touchez la coque sous sa ligne de flottaison pour le faire sombrer ! » 

    Il n’était plus temps de se laisser porter par les flots. A la tête de la corvette, Alvida dirigeait d’une main ferme la moitié de ses hommes et d’autres pirates volontaires et prêts à en découdre. Son but était de prêter main forte aux navires de tête, leur dégager le passage. A commencer par celui qui venait d’appeler au renfort, se trouvant à quelques mètres devant le bâtiment de la rouquine. Ils ciblaient un navire isolé.

    « Souquez ! » tonna la capitaine d’une voix puissante. « On le prend à bâbord. »

    Les mains sur la barre, la capitaine reste alerte. La voile vire de bord, on s’active sur le navire. Tout en manoeuvrant, la rouquine laisse ses sens s’éveiller, aiguisant son regard, son ouïe. Elle doit avoir le contrôle de la situation, ne rien laisser au hasard. A commencer par son équipage.

    « A vos armes, je veux vous voir canarder ce rafiot ! » ordonne Alvida à son équipage.

    Les archers se mettent en place, préparent l’armement. Le navire glisse dangereusement, filant pour se trouver à la portée nécessaire. Ils n’attendent qu’un mot, un signe.

    « Tirez ! » Une volée de flèches et de carreaux d’arbalètes vrombissent dans l’air. « Armez… Encore ! » La seconde salve tombe, implacable.

    La riposte ne semble pas de mise pour le navire républicain s’étonne la capitaine avant d’en comprendre la raison : une mage est en train de s’en prendre aux voiles et à la coque du bateau. Celui-ci se trouve submergé. Autant y mettre un terme rapidement.

    « On aborde. » décide-t-elle. « Arrimez-moi ça. On le coule. Pas de quartier, je veux le voir sombrer. »

    La distance se réduit, une jetée de cordages s'abat sur le bâtiment républicain, suivit de pirates bien décidés à semer le chaos dans les rangs républicains. Cinq hommes restent postés sur la corvette arbalète à la main, couvrant l’assaut de tirs habiles.

    CENDRES



    Résumé:
    Invité
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  • Mar 18 Juil - 22:24
    Dire que Crocus se réjouissait de se retrouver dans un chaos pareil aurait été un euphémisme. Galvanisé par la panique ambiante, par la populace qui se bousculait dans l'espoir de fuir une attaque pirate qui leur arrivait droit dessus, le raton-laveur trépignait. Il avait plus de dix ans de colère et de frustration dans les pattes, et là était le prétexte parfait pour tout expulser sans ressentir la moindre once de culpabilité. Au fond, il ne ressentait pas grand chose pour Kaizoku, si ce n'est un dégoût profond par sa proximité avec la mer et la poiscaille. Par contre, il réalisait assez facilement que si les pirates l'emportaient aujourd'hui, rien ne les empêcherait d'avoir la sotte idée de continuer à se venger sur le territoire républicain, à s'attaquer à la capitale. Et mettre sa mère en danger, il ne pouvait le tolérer. C'est dans cet état d'esprit, entre la sauvagerie, la brutalité et un soupçon d'angoisse qu'il se retourna vers son frère, lui ébouriffant le pelage de la tête avec le bout de ses griffes. « Un peu que ça fait longtemps. J'm'en souviens même pas. T'étais tout p'tit. M'enfin, ça n'a pas changé ça. »


    Leur différence d'à peine quelques petits centimètres suffisait largement à devenir un sujet de railleries. Crocus renifla un bon coup l'air marin, contemplant les différentes attaques qui se déroulaient sur l'eau, s'arrêtant un instant de surprise en constatant que les pirates possédaient une force de frappe… magique. Certes, la magie n'était pas si inhabituelle que ça dans le Sekai, mais il n'aurait pas mis sa patte à couper que des mages prendraient part dans une repossession des lieux aussi barbare. Comme quoi on peut lire des livres, savoir faire joujou avec des arcanes, et rester terriblement con. L'hybride donna une légère tape dans le dos de son frangin avant de commencer à sauter de toits en toits, se rapprochant considérablement des quais. Une fois à proximité, il observa les environs et surtout les options qui se présentaient à lui. Si Ciguë pouvait tenter l'offensive à distance, ce n'était pas son cas. Lui aimait la bagarre, la vraie, aux griffes et au sang qui coulait sur son pelage marron. L'idée de sautiller d'un bateau à l'autre ne l'enchantait pas réellement, bien qu'il sache très bien nager, s'il pouvait éviter c'était tout aussi bien. Après quelques secondes d'hésitation, il se rendit compte que les cargaisons peinaient à être acheminées. S'il donnait un coup de patte, s'il se montrait utile, et encore plus s'il se faisait discret, il pourrait monter à bord lors du départ pour montrer aux pirates de quel bois il se chauffe. « J'vais aller aider les gars en bas. ». Devant l'air dubitatif de son frère, il se sentit obligé de justifier ses actions. « Pour me tailler sur leur navire quand ils auront enfin fini. Regarde les, des putains d'escargots, et que ça crie, et que ça chouine dès qu'une hache les frôle. Ca ira bien plus vite avec moi, et j'te ferais signe pour que tu me rejoignes. On va partir à la flotte Ciguë. J'espère que t'as apporté ton maillot de bain. ».


    Il se sépara de son congénère quelques instants, se dirigeant vers les marins qui s'affolaient, transportant des armes et des provisions, de quoi réparer les navires qui se trouvaient déjà sur les flots. Toutes sortes d'objets qui lui étaient complètement inconnus mais qui devaient s'avérer nécessaires à la bonne tenue d'un bateau. Il haussa les épaules. Après tout, ce n'était pas lui qui allait les conduire. « Eh mec! File moi une de tes caisses, j'vais vous aider. ». L'inconnu leva un sourcil, s'arrêtant une demi seconde dans sa course. « Tu vas pas faire des manières et refuser de l'aide au stade où t'en es, alors tu files ta caisse. ». Réalisant qu'il n'avait pas le temps de tergiverser, il déposa la caisse dans les bras du raton qui soupira longuement. Le jour où sa tête ne lui ferait plus subir les discriminations et les préjugés à la con, les poules auront des dents. Il zieuta les environs, considérant le trajet le plus court et le plus efficace possible tout en s'étirant les pattes arrière. A grande vitesse, sans jamais paraître essoufflé, Crocus acheminait les cargaisons avec un air blasé sur la gueule, s'arrêtant de temps en temps pour mettre un croche patte aux petits vieux qui tentaient de s'échapper, se tapant une barre une fois éloigné en faisant mine de ne pas avoir fait exprès. Il ne cessa de courir, saisissant une fraction de seconde où l'acheminement était terminé, cherchant son frère du regard. « Ciguë, tu branles quoi encore ? OH LE CON. »


    Résumé et pouvoirs:
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  • Mar 18 Juil - 22:24
    Il avait presque l'air de jubiler le frangin. Eh, on n'a pas beaucoup d'occasions de le voir s'amuser, alors on va pas cracher dessus. Faut dire qu'ils sont un peu marrants ces cons à courir dans tous les sens comme des poulets sans tête. Vont vraiment la perdre à continuer comme ça au lieu de se bouger le cul mais bon, c'pas vraiment mon problème.

    - "Un peu que ça fait longtemps. J'm'en souviens même pas. T'étais tout p'tit. M'enfin, ça n'a pas changé ça."

    - "C'est ça d'avoir une si grande gueule, ça te donne quelques centimètres de plus." je rétorque, en dégageant sa main d'un mouvement du bras. "En attendant si tu descends autant de pirates que t'as de centimètres de plus que moi, j'te paye un verre !"


    Normalement quand je bosse, je reste sérieux, concentré. Là j'avoue qu'y a un sourire sur mes lèvres dont j'me rends à peine compte. Je sais pas si c'est le fait d'y aller avec Crocus, ou si c'est le bordel ambiant, mais je suis un peu impatient. J'en tremblerais presque, mais je tremble jamais. Ca empêche de viser.


    Bon, en avançant un peu sur les quais, on a une meilleure vue d'ensemble de la situation. Et c'est la merde. Ils sont vachement plus nombreux que nous, et y'a même pas le quart de nos bateaux qui ont quittés le port. Va falloir s'activer pour les préparer parce que s'ils sortent pas avant l'arrivée des pirates aux quais, on est dans de beaux draps. Bon, y'a l'air d'y avoir l'armée qui se met en position et commence à se répartir, c'est déjà ça, y'en a même qui tirent déjà sur les pirates. Eh, il a bien visé le grand brun là bas, en plein dans la gueule d'un capitaine. Pour un débutant c'est propre !


    - "J'vais aller aider les gars en bas."

    - "Hein ? T'es parti porter des caisses ? On était pas venus pour se foutre sur la gueule ?"

    - " Pour me tailler sur leur navire quand ils auront enfin fini. Regarde les, des putains d'escargots, et que ça crie, et que ça chouine dès qu'une hache les frôle. Ca ira bien plus vite avec moi, et j'te ferais signe pour que tu me rejoignes. On va partir à la flotte Ciguë. J'espère que t'as apporté ton maillot de bain."

    - "Ah tiens, tu réfléchis toi maintenant... Ouais allez, je vais filer un coup de main. 'sont encore un peu loin pour mon arbalète d'façon. Mais je mets pas un poil à l'eau, pas question que je salisse cette veste. Du sang à la limite, pas de l'eau de mer bordel."


    Faut être honnête, ça me fait chier de faire de la manut' parce qu'ils sont pas foutus de se sortir les doigts, mais si ça me permet d'arriver plus vite à portée de la fête, on va faire un effort. On approche d'un bateau, et je jette un œil autour, pour voir comment ça a l'air d'aller les préparatifs... Et je vois quelque chose qui me fait m'arrêter net.

    - "Oh toi ma belle, je sais pas qui t'a laissé seule là, mais ça va pas durer..."


    C'est mon jour de chance. Une putain de baliste. En fait, y'en a tout le long des quais, et y'en a pas la moitié qui sont occupées. Tu parles d'une organisation... Ni une ni deux, j'y cours sans même penser à prévenir le frangin. J'pousse rapidement les deux cadavres à moitié brûlés qui traînent autour... Ca va, elle a rien, à peine noircie par la boule de feu qui a du s'écraser pas loin. Et elle est chargée en plus... Parfait.


    Bon, c'est le premier tir, il est un peu voué à rater, me faut le temps de m'ajuster à l'appareil. Le front est un peu léger sur la gauche, les bateaux bleus ont l'air encore plus en sous-nombre qu'ailleurs, ça tombe bien c'est le côté le plus proche de là où je suis. On va essayer de leur filer un coup de main. Allez, on vise... Un peu plus à gauche... Voilà, ça devrait toucher le premier bateau de ces connards.

    Le coup part. Oh bordel, ça envoie. "WOOOOOOOOUH ! HAHAHAHAHAHAHA !" Merde, c'est un peu bas en fait... Merde y'a un bleu sur la trajectoire. "EH LE BLEU ! BAISSE LA TÊTE !" que je hurle entre deux éclats de rire devant le joujou qui m'est tombé dans les bras. Pas sûr qu'il m'entende hein... Ouais, il a pas l'air d'entendre. Avec un peu de chance ça passera au dessus, bonne chance à lui. En tout cas maintenant je vois mieux comment le coup part, le prochain il est droit dans leurs tronches.


    On va commencer par recharger ce truc... Merde c'est que c'est dur en fait.

    - "Eh les péquenauds ! Y'en a pas deux qui veulent se rendre utile au lieu de glander ? V'nez m'aider, et les autres occupez-vous des autres balistes bordel !" que je lance à voix bien haute pour ceux qui lambinent autour. Par chance y'en a deux qui viennent sans trop réfléchir au fait de voir un raton laveur géant en train de jouer avec une baliste. Ca doit être les fringues, ça me donne un air important. 'sont quand même sacrément à l'ouest. "Toi, tu recharges, c'est moi qui vise. Avec la gueule que t'as, tu dois être capable de te tirer dans le pied. Et toi, tu vas me chercher d'autres carreaux, sinon c'est toi que j'envoie."


    Hop, un deuxième trait qui part, celui-là, droit vers la coque du bateau le plus à gauche, et juste en dessous de la ligne de flottaison. Et un troisième, tout pareil. Avec un peu de chance il va commencer à bien prendre l'eau.



    Pouvoirs et résumé:
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  • Mar 18 Juil - 22:29
    Attaque sur Kaizoku
    Battle of Navarino - Ivan Aivazovsky
    Le calme avant la tempête n'a pas duré très longtemps et il a à peine eu le temps de s'éloigner suffisamment de la zone de conflit que les premiers navires Républicains ont été pris d'assaut par les pirates. Aussi surprenant que ça puisse paraître de la part des boucaniers, l'attaque est aussi violente que chirurgicale. Précise et coordonnée. Terriblement efficace et cela s'explique en partie par l'effet de surprise et le manque de préparation du côté des culs-bleus qui n'ont tout simplement pas eu le temps de réagir convenablement. Si le doute était encore permis jusqu'à peu, maintenant on est sûr que la République n'avait vraiment pas vu venir l'attaque et contenir les pirates dans la baie devient presque mission impossible tant la déferlante pirate est violente. À ce rythme c'est toute la crique qui sera bientôt occupée par les pirates... Toute ? Non ! Car un groupe d'irréductibles Républicains résitent encore et toujours à l'envahisseur.

    Les véritables protagonistes de cette histoire formant un véritable groupe de défense composé de quelques personnalités très hétéroclites. Regardez-les verser leur sang pour défendre leurs acquis, se débattre corps et âme au nom de la démocratie et de la justice. Une détermination à toute épreuve qui n'a rien à envier à leurs homologues pirates. Une stratégie infaillible, les femmes en première ligne et les hommes bien au sec sur les quais. Attends, quoi ? M'ouais, bon. Visiblement, tout le monde ne met pas autant de cœur à l'ouvrage mais c'est une tactique comme une autre, j'imagine. Il est important de rendre honneur à ces courageuses femmes qui n'ont pas peur d'aller risquer leurs propres vies dans l'espoir de freiner un tant soit peu l'avancée adverse. Ce sont elles, les vraies héroïnes de cette défense désespérée. Ceci dit, c'est un peu malhonnête de ma part. Eliëndir ne fait pas vraiment exception au sein de la gente masculine et il n'a, pour le moment, aucune intention de prendre part au gros de la bataille. Pour sa défense, il n'y a pas plus neutre que lui et il ne reçoit d'ordre de personne.

    Toujours sous sa forme de rapace, il survole rapidement le théâtre de guerre, à bonne distance des principaux affrontements et des nombreux projectiles qui fusent de part et d'autre. Il ne prend absolument aucun risque et se contente de profiter du magnifique spectacle son et lumière qui se déroule dans la baie de Kaizoku. En réalité, il cherche à rejoindre rapidement le port en se faisant le plus discret possible. Il s'élance à toute vitesse à travers les cieux et la pénombre, battant des ailes comme s'il avait fait ça toute sa vie. Et alors qu'il se pensait bien seul à arpenter le ciel, qu'elle ne fut pas sa surprise de voir la Tornade de Magic en personne s'élever à son tour dans les airs. Il reconnaitrait sa plus vieille amie entre mille et son voile d'ombre est bien incapable de la dissimuler aux yeux d'un expert en la matière. D'abord Rulka, maintenant Neera. Décidément, le monde est petit et il se réjouit déjà d'avoir fait le déplacement. Il n'aurait raté ça pour rien au monde. Le mage noir n'a pas l'intention de se déclarer à l'élémentaliste et pendant qu'elle est occupée à éteindre les incendies qui se multiplient, Eliëndir rejoint le port et se glisse depuis les airs, derrière les lignes de défenses républicaines. Ni vu, ni connu. Son objectif ?

    C'est simple. Eliëndir plane au-dessus de la ville, à la recherche de la chaîne de commandement républicaine. Il passe au crible la ligne de défense des culs-bleus et cherche le moindre signe d'activité à l'écart des quais et des principaux affrontements. D'où viennent les renforts, le ravitaillement pour les premières lignes et les messagers chargés de transmettre les ordres aux officiers sur le front. Tout ce qui pourrait lui mettre la puce à l'oreille et lui permettre de remonter directement jusqu'à la position de l'état-major du Général Fieracier.

    Résumé:

    CENDRES
    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Mer 19 Juil - 20:52
    Décidemment, si la situation avait été différente, Maria aurait pu fortement apprécier le moment. Retrouver son amie alors qu'elle était partie en vacances, en voilà une opportunité en or !

    Mais ne nous déconcentrons pas. Alors que la sénatrice mettait des mots sur ce qu'elle savait déjà et comptait déjà faire, à savoir, protéger autrui, elle se centra de nouveau sur son objectif. Le professeur voulait qu'elle protège les fuyards ? Aucun problème ! Il faudrait juste qu'elle abandonne pour l'instant l'idée de faire peur aux pirates. Tant pis. Elle devrait s'y résoudre. Après tout, porter assistance aux autres était quelque chose qu'elle aimait beaucoup. Alors, elle hocha la tête aux mots de Neera avant de diriger son attention vers les fuyards qu'elle était censée couvrir.

    Allant se cacher derrière un mur déjà calciné, elle s'assura de ne pas être trop visible avant de porter son attention sur les projetiles. Lorsqu'elle le pouvait, elle les noyait pour qu'il n'en reste que des rochers que les civils pouvaient facilement éviter. Dans le cas contraire, elle couvrait ses potégés d'un mur de glace horizontal, qui n'arrêtait pas les projectiles, mais avait au moins le mérite de les refroidir et d'avertir ceux qui se trouvaient en-dessous. Pour l'instant, elle se contenterait de ce rôle en attendant d'en avoir un plus marquant... Mais voulait-elle vraiment marquer les esprits ? Après tout, elle ne désirait que la résolution pacifique de tout cela...
    Résumé :

    Pouvoirs utilisés :
    Maire de Courage
    Maire de Courage
    Koraki Exousia
    Koraki Exousia
    Messages : 653
    crédits : 4296

    Info personnage
    Race: Hybride (Femme/Corbeau)
    Vocation: Mage Noire
    Alignement: Neutre Mauvais
    Rang: A
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t109-koraki-exousia-mairesse-de-courage-terminehttps://www.rp-cendres.com/t143-clients-et-detracteurs-de-l-ambrosiaque-koraki-exousiahttps://www.rp-cendres.com/t142-koraki-exousia-mairesse-de-courage
  • Mer 19 Juil - 21:04
    Résumé de la situation globale :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 3 Ceb8

    Les navires pirates, robustes et agiles, naviguent avec une grâce féline, tandis que chaque équipage est composé de marins chevronnés, rompus aux arts de la navigation et au maniement des armes. Fort de leur magie et de leur confiance insolente, ils sont une force redoutable sur les eaux tumultueuses des mers du sud, alors parmi les flots calmes de la baie de Kaizoku, ils semblent invincibles.

    Lorsque les deux forces se rencontrent, un chaos savamment orchestré éclate. Les pirates, guidés par leur instinct et leur expérience, se lancent à l'abordage avec une précision chirurgicale. Les marins républicains, bien entraînés et farouchement déterminés, résistent avec ferveur, déployant toutes leurs compétences acquises au fil des années. Mais face à la tactique impitoyable des pirates, ils se retrouvent rapidement débordés. Leurs défenses, bien qu'admirables, ne peuvent rivaliser avec la fureur implacable de ces flibustiers des mers.

    Au milieu de l'affrontement, le bruit des combats résonne comme un grondement assourdissant. Les cris des pirates, sauvages et enivrés par cette première escarmouche qui se solde par leur prise d’avantage, se mêlent aux appels désespérés des marins républicains. Dans cette lutte acharnée pour la suprématie, les pirates démontrent leur maîtrise absolue des éléments. Leurs mouvements agiles et coordonnés ébranlent les marins républicains, les poussant à la limite de leurs capacités. Les vagues tumultueuses semblent se plier à leur volonté, favorisant leurs attaques dévastatrices et semant la confusion parmi les rangs adverses.

    Les pirates, déterminés à écrire leur histoire avec l'encre du sang et de la conquête, avancent inexorablement. Leurs compétences nautiques et combatives font écho à leur réputation de marins légendaires, redoutés par tous ceux qui croisent leur chemin. Ils ne reculeront devant rien pour s'approprier les navires républicains, symboles de puissance et de richesse, et pour laisser leur marque indélébile dans l'histoire mouvementée des mers.

    Et pourtant, malgré le désastre pour la République, l’organisation à l’arrière est d’une efficacité redoutable. Grace à ce ravitaillement savamment orchestré, 6 navires de la République ont put être amarrés, filant déjà en direction de la ligne de front.

    Point de vue Républicain :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 3 Vylw

    Azura – Cigue – Crocus – Gunnar – Idunn – Maria - Neera – Pancrace – Pyxis – Ruby #lesculsbleus

    Malgré les nombreux obstacles qui se dressent sur leur chemin, la République a réussi à établir une chaîne d'approvisionnement efficace, permettant à six navires de rejoindre le front avec succès. Azura, en tacticienne avisée, organise la défense des quais, en prévision d’une défaite navale qui ne se solderait que par un débarquement pirate, tandis que Maria protège le port des quelques missiles qui pourraient y atterrir. Heureusement, pour l'heure, les navires pirates sont encore trop éloignés de la côte pour représenter une menace à l'infrastructure de Kaizoku, leur attention étant entièrement dirigée sur la prise de contrôle de la baie.

    Cigue et Crocus, dévoués à leur tâche, ont apporté un soutien crucial en ravitaillant les navires, veillant à ce qu'ils soient équipés et prêts pour l'affrontement. Gunnar, quant à lui, a fourni des informations essentielles pour la préparation des navires, permettant aux capitaines républicains de mieux appréhender la situation et d'adopter des stratégies adaptées. Les munitions peu conventionnelles apportées par Pyxis aux navires républicains risquent d’être une surprise bienvenue contre les pirates.

    Malheureusement, lors de la bataille, Idunn a connu un échec. Malgré ses talents de tireur d'élite avec ses flèche d'eau, la mission n'a pas abouti comme prévu, sa magie de l’eau s’estompant progressivement lorsque que ses traits se rapprochèrent de sa cible. Heureusement, des héros tels que Neera parviennent à éteindre les flammes et protéger efficacement les navires.

    Pancrace, établissant un cordon de sécurité, cible les ennemis les plus menaçants, cherchant à déstabiliser les pirates et à les affaiblir. Pendant ce temps, Ruby coordonne les actions des matelots à bord d'un navire, dirigeant leurs efforts pour maximiser leur efficacité. Grace à eux, les navires républicains parviennent à tenir face à la surprise de cette attaque pirate.

    Malheureusement, un navire a été perdu lors de la bataille, en raison des manœuvres sournoises de Rulka et Klak Klak, tandis qu'un autre navire est en proie aux flammes destructrices suite à la sournoiserie du Docteur. Les marins républicains et les glorieux défenseurs de la République doivent agir rapidement pour sauver l'équipage en détresse. De plus, un des navire endommagé par Lil' est menacé d'être abordé par Alvida, exigeant une défense immédiate pour protéger son intégrité.

    Malgré ces défis, la République reste déterminée à faire face à l'adversité et à protéger ses intérêts maritimes. Les héros et les marins courageux de chaque navire unissent leurs forces pour rétablir l'ordre et assurer la sécurité de la flotte républicaine. Dans cette bataille épique, leur dévouement et leur bravoure sont les lueurs d'espoir qui éclairent l'horizon sombre des mers tumultueuses.

    Missions :
    - Faire résister les navires en première ligne le plus longtemps possible.
    - Aider à l' approvisionnement des navires restés en retrait.
    - Sauver le navire en flamme.
    - Aider à la défense du navire abordé par Alvida.

    Point de vue Pirate :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 3 Ls0x

    Altarus – Alvida – Klak Klak – Le Docteur – Lil’Nalwa – Rulka #lesmalandrins

    La flotte pirate a réussi à prendre l'avantage dans cette première manche, grâce à des manœuvres audacieuses et des attaques précises. Rulka et Klak Klak ont fait preuve d'une redoutable coordination en coulant un navire républicain avec leurs attaques de feu, utilisant leurs bolas et leurs boules de lave avec une précision dévastatrice.

    Le Docteur, quant à lui, a usé de tactiques sournoises en lançant du gaz lacrymogène sur le navire adverse, semant la confusion parmi les marins républicains. Dans l'espoir d'accroître les dégâts, il a ensuite délibérément mis le feu à son propre navire, espérant que les flammes se propagent au navire républicain voisin. Ses manigances ont réussi, plongeant l'équipage républicain dans une situation périlleuse.

    Lil', habile dans l'art de semer le chaos, a utilisé ses animaux pour semer le désordre sur les ponts des navires républicains, créant la panique et la confusion parmi les marins. De plus, elle a réussi à endommager les voiles des navires ennemis, entravant leur capacité à manœuvrer efficacement, avantageant grandement la prise d’assaut d’Alvida. Altarus, pour l’heure, se montre plus prudent en protégeant son navire de sa magie.

    Face à ces succès, l'Amiral Béros, soucieux de garder un avantage numérique sur la République, prend une décision décisive. Il ordonne l'envoi de cinq autres navires pour renforcer la flotte pirate, renforçant ainsi la pression exercée sur les forces républicaines. L'objectif est de maintenir cette supériorité numérique pour continuer à peser sur les actions de la République et maintenir leur emprise sur les eaux disputées.

    Alors que la bataille fait rage, la flotte pirate continue de tenter de s'emparer des navires républicains. Leur coordination, leurs attaques précises et leur capacité à semer le chaos créent un environnement redoutable pour les marins républicains, qui se retrouvent confrontés à un ennemi implacable.

    Missions :
    - Faire le plus de dégâts sur les navires républicains en première ligne.
    - Prendre le contrôle des navires républicains.

    Point de vue Neutre :
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 3 5oux

    Eliendir #letouriste

    Eliendir, métamorphosé en majestueux aigle, survole les quais avec grâce et agilité. Ses yeux scrutent la scène, à la recherche du redoutable Général Fieracier et de ses hommes. Malheureusement, si ses dons lui permettent de bénéficier du vol des rapaces, ils ne s’étendent pas à son regard. Ainsi est-il bien incapable, depuis les airs, de définir qui peut bien être qui. Il fini cependant par trouver, non loin d’Azura, de Maria et de Pancrace, un attroupement bien plus conséquent qui ne peut que supposer l’importance des gens qui s’y trouve. Soudain, une première flèche fuse en direction de l’aigle, qui a cependant le temps d’apercevoir le bras d’un militaire, tendu en sa direction, ce dernier ayant capté dans un calme sidérant son intrusion. L’elfe comprend immédiatement qu'il a été repéré. Sans perdre un instant, quelques archers se préparent à décocher leurs flèches, leurs yeux rivés sur la silhouette aérienne.

    Missions :
    Eliendir - Survivre à la salve de flèche et/ou préciser tes intentions aux militaires.

    Note du MJ - A LIRE:


    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 3 98e0

    Pouvoir de la Reine des Catins:
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  • Mer 19 Juil - 22:27
    Hé merde  Putain de saloperie de connards inculte. Marins d'eau douce.

    Peste Idunn entre ses dents devant l'inefficacité de son attaque en constatant  l'avancée du navire pirate. Évidemment que ca ne réagirait pas pareil.

    Sous elle, le capitaine du Perséphone crie et injurie ses marins pour qu'ils s'activent,  tandis que les soldats qui restaient à bord se préparaient au combat avec une discipline toute militaire. Les boucliers étincelaient de temps à autre sous la lumière infernale de la première victime de la nuit. Combien de pères de famille innocents avaient déjà succombés à cette sauvagerie? C'était déjà trop.   

    Le navire qu'elle avait essayé d'arrêter net se faufilait comme une anguille en direction du port . La petite élémentaire devinait qu'il voulait peut-être littéralement se télescoper sur les quais. D'ailleurs, le navire Républicain qui lui faisait face semblait, en plus d'être sur sa trajectoire. avoir à peine  assez d'élan pour quitter son mouillage. Il ne pourrait jamais l'arrêter  en l'interceptant à temps, pense t'elle avec effroi.  Sous elle, les voiles se gonflèrent soudainement claquant dans le vent, les pagaies se mettaient en mouvement pour initier et accélérer l'élan et, avec un à coup qui fit grincer l'embarcation et manque la faite chuter, le Perséphone se lanca à une vitesse toute sauf sécuritaire sur le navire pirate qui, emporté par son élan, allait  présenter son flanc tendre et vulnérable en plein dans la trajectoire  du redoutable éperon républicain, la quantité de navires présents limitant sa marge de manoeuvre.

    REMONTEZ LES RAMES ET ACCROCHEZ-VOUS!

    Hurle le capitaine en oubliant carrément la belle verte qui est en haut du mat. Dans la cacophonie, l'archère ne l'entend pas mais pressens l'impact à venir. S'agenouillant pour amortir, elle tire un  traits sur le pirate le plus coloré possible, espérant que ca soit le capitaine du navire dont  elle voit s'approcher le flanc rapidement r

    RESUMÉ:

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    Gunnar Bremer
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    qui suis-je ?:
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  • Mer 19 Juil - 23:31
    Petit à petit, on évite de regarder un peu trop au large. L’ambiance est morose même si on est relativement tranquille. Les pirates ne sont pas à nos portes et engagent les navires côtiers. Je suis bien content de pas être sur l’un de ces rafiots. Ça a l’air d’être l’enfer là-bas. Et c’est grâce à ces gars, là-bas, qu’on est un peu tranquille. Juste ce qu’il faut pour structurer la défense côtière. Les blessés se font rares à arriver jusqu’au quai. C’est mauvais signe. Les gars tombant à l’eau sont bien trop blessés pour nager jusqu’à nous. On peut se dire que les premiers arrivés étaient peut-être pas les plus courageux, mais est-ce que je peux les blâmer alors que j’en suis à me satisfaire d’être sur la terre ferme et pas sur un cercueil en devenir ? Ou quand ce n'est pas un futur feu de joie. Bref, on a du temps, alors on renforce les positions. On mobilise les chariots qui  trainent pour construire des barricades afin de canaliser les pirates quand ils débarqueront. ça sentira mauvais à ce moment-là, mais il s’agira pas de se faire prendre en surnombre quand on a ce genre de petites astuces dans la manche. Ça fait même du repérage dans les maisons côtières pour trouver des angles de tirs et couvrir les accès annexes. Ça a la gueule que la défense des quais va être solide. C’est que les pirates sont bons en mer, mais une fois au sol, ils pourront se rendre compte qu’on est les champions des ruelles.

    Par contre, j’ai pas hâte qu’ils arrivent.

    Je sens rapidement les ennuis arrivés en voyant les pontes de l’office républicain s’agiter. Grâce au boulot de tout le monde, un navire s’élance pour rejoindre le front et prêter assistance aux navires en difficulté. En particulier, on a les yeux sur un de nos bâtiment se faisant aborder et qui va rapidement avoir besoin d’aides. J’ai une pensée pour les marins qui s’élancent dans le chaos. Courage à eux.

    -Officiers Républicains ! Montez à bord prêter assistance à nos marins ! Sauvez la ligne de défense !

    Je regarde autour de moi pour m’assurer qu’on parle de nous. Les copains font de même, mais il semblerait qu’on parle de nous. On pourrait faire mine de pas avoir entendu, mais le commissaire sait beugler des ordres. Je ne me fais pas trop d’illusions sur les conséquences à désobéir dans les circonstances actuelles. Les collègues non plus. Alors, on s’élance, en traînant les pieds, qu’on justifira par le fait d’attendre Krueger, rapport à son manque de mobilité. On avise le navire qui prend de la vitesse, s’élançant vers le conflit, frôlant les quais qu’on protège. On est tout proche. Un par un, on s’élance pour atterrir sur le bateau en route. Pas le temps de faire un embarquement classique, hein. Les collègues ne vont pas attendre cent sept ans.

    On embarque sans trop de casse. Un bleu tombe à l’eau. Il s’en remettra. Si on survit, on lui rappellera pendant les cinq prochaines années. Tarot manque de se louper, mais on le retient. C’est ça, l’esprit d’équipes. Et une fois à bord, les gueules sont austères. On peut difficilement faire machine arrière.

    -A partir de là, on compte les uns sur les autres.
    -Parce qu’on faisait pas ça avant ?
    -Non.
    -Non.
    -Non.
    -Ah… je pensais.

    Le stress monte. ça commence à avoir les mains moites. Va falloir rendre fier notre instructeur de combat en milieu maritime. J’étais pas très bon à l’époque, je vous avoue.

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  • Mer 19 Juil - 23:56
    Tremblotant entre les jambes de son amie, Klak-Klak fit preuve comme à son habitude d'une capacité extrêmement basse de maintien de sa propre attention sur un sujet donné. Son angoisse fut donc entièrement balayée lorsqu'un brasier l'aveugler situé dans sa vision périphérique vint l'aveugler partiellement. Il découvrit avec une joie absolue et totale que les actions combinées de Rulka et les siennes avaient eu un effet dévastateur sur le navire ennemi car ce dernier, complètement dévoré par les flammes, voyait ces quelques rares survivants contraints de se jeter à la mer afin d'éviter de finir leur carrière de marins comme sardines grillées. Ce fut assez pour revigorer le petit bonhomme aussi malveillant que velu et il parvint donc à retrouver assez de courage pour s'écarter de Rulka.

    "Lao dih mi ! Lao dih Klak-Klak Boom ! Atta missi !"

    Directive claire et précise, comme à son habitude. Le fauve se faufila vers le centre du pont, bondit par dessus un tonneau qui roulait librement en plein milieu du foutoir. Cet obstacle évité, la boule de poils effectua une série de galipettes pour finalement atteindre le pied du mat qui se situait face à elle. Avec agilité et vivacité, il escalada ensuite quelques anneaux de cordage afin de prendre une position légèrement surélevée. Privé de nyctalopie, au contraire de nombreux combattants présents dans cette bataille nocturne, il distinguait ses cibles potentielles avec difficulté et cherchait donc tout moyen fiable de se repérer dans cet espace inhospitalier, tout en évitant au maximum la proximité avec les bords du bateau. Deux vagues à quelques centimètres de son museau avaient suffi à lui faire perdre toute témérité, il voyait donc enfin la nécessité de mettre une distance un peu plus raisonnable entre la mer rageuse et lui-même.

    Quelques secondes plus tard, les explosions aidant à y voir clair, il parvint à identifier la position du navire ennemi qui frôlait le sien et décida qu'il était temps d'asperger de flammes le vaisseau en question. Inspirant à pleins poumons, la sale bête cramponnée au mat comme un petit singe énervé ouvrit grand sa gueule puis fit brusquement jaillir de ses entrailles un véritable barrage de feu. Les projectiles luminescents, tirés en cloche, filèrent droit sur le bateau adverse et bouffèrent la douceur de la nuit en créant dans le ciel des lueurs éclatantes desquelles émanaient un vrombissement effroyable. Par pure anticipation, Klak-Klak poussa une sorte de ricanement de hyène et décrocha alors ses griffes du mat.

    Glissant le long du bois, il effectua une ultime roulade avant de s'équiper de l'une de ses lances artisanales. Tout en glapissant et en piaillant, il jaugeait des yeux la trajectoire de ses multiples projectiles. Euphorique, la Salamandre se préparait à savourer le spectacle du charnier hurlant en pleine préparation et ses mâchoires claquaient par réflexe, du fait de l'adrénaline grimpante.

    "Bobo ladissi, kefé Klak...Klak... Boom !"

    Résumé:
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  • Jeu 20 Juil - 1:14
    Yaaaarrr
    Feat des Pirates et des Cul-Bleu


    Perplexe...

    Tu fixais le bateau s'écorcher sous les flammes, perdre sa substance avant de s'ébranler, ne laissant à son équipage que peu d'espoir quant à une quelconque survie... Les plus chanceux eurent la bonne présence d'esprit de se jeter à la mer tant qu'ils le pouvaient. Pour les autres, ils étaient réduits à un amalgame de chair calcinée et de crie déchirant, audible à des centaines de mètres à la ronde. Culpabilisais-tu ? Pas vraiment... Prenais-tu du plaisir ? Même pas. Ce qui était assez inquiétant. Ils étaient le symbole de tout ce que tu détestais, la représentation même de l'oppression constante qui t'empêchait de vivre une vie sans souffrance.

    Et pourtant, en cet instant, tu étais trop happée par la situation pour éprouver une once de jubilation. Tu te contentais de fixer l'écho de ce qui était autrefois le navire républicain avant de vouloir porter ton attention à nouveau sur ton ami. Cependant, c'était du coin de l’œil que tu regardais les pirates rejoindre votre embarcation, accompagnée d'une présence étrangement vêtue... Qu'importe. Tu avais d'autres choses à faire que de t'en prendre à ce que tu ne comprenais pas.

    Les yeux brûlants, tu revins à la réalité tandis que tu voyais la salamandre se faufiler jusqu'à l'autre bord du navire, prenant cette fois-ci une initiative de son plein grès. Certainement en extase après la réussite de votre tentative, celui-ci exaltait toute son excitation à la tâche. De ton côté, tu étais étonnamment dans la retenue. Face à ce spectacle de chaos ambiant et brûlant, ta magie n'éprouvait pas le besoin de s'exprimer plus que ça. Comme si tu étais parfaitement à ta place dans ce monde infernal et que tu n'avais pas besoin de le changer à ton image.

    Foutaises...

    Si tu ne réagissais pas, tu finirais sans doute happée par le fond après avoir prit des projectiles ennemis. Tu étais en guerre pour ta liberté, en guerre pour retrouver ton foyer, qu'importe l'état de celui-ci à ton arrivée. Prenant alors le partie de continuer à coopérer avec la Salamandre, vous faisiez cela si bien qu'il paraissait être idiot que de s'arrêter en si bon chemin. D'un pas ferme, tu te déplaçais assez aisément sur le navire, n'ayant aucun mal à compenser les mouvements de cette mer enragée. Après tout, tu étais née ici, tu connaissais la mer au même titre que tout ces pirates, que tu le veuilles ou non.

    -  Laisse moi t'aider...

    Des mots qui n'émergeaient pas souvent de ta bouche alors que tu pointais la paume de ta main en direction du navire ennemie pilonnée par les assauts de l'animal. Très proche du votre, il suffisait de réitérer la même prouesse, mais cette fois-ci ce serait toi qui donnerait sans doute le plus du tiens. Cherchant à viser le milieu du flanc du batiment adverse, tu laissais alors s'étendre toute la dangerosité de ta magie. Un puissant rayon de lave vint à émerger de cette main pour jeter tout son dévolu sur le bateau d'en face. Ta volonté ? Le briser en deux, lui faire perdre toute consistance structurelle en brisant son intégrité de part en part.

    Cherchant à continuer l'effort malgré l'usage de ton premier sort véritablement puissant, tu faisais à nouveau germer deux boules de laves de tes mains que tu balançais à l'endroit de l'impact, voulant certainement éventrer encore plus le vaisseau si cela n'était pas suffisant. Couplée avec les bombardements constant de Klak Klak et le bateau ennemi semblait avoir un destin tout aussi funeste que votre précédente cible.

    Combien de temps encore serais-tu agir avec retenu ? Combien de temps encore serais-tu ne pas être un danger pour toi-même ?


    Spoiler:

    CENDRES
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  • Jeu 20 Juil - 11:05
    Arrivé sur le bateau, je ne pouvais qu'observer le chaos qui se répandait tout autour de moi. Des cris. De la confusion. La mort. Les flammes. Un tumulte aussi symphonique que macabre qui résonnait dans l'air frais de la nuit. Une pénombre illuminée par les phares incandescents de bateaux victimes de nos propres actions. Un orchestre jouant inlassablement sa mélodie, dans l'espoir fou que le silence ne revienne suite à la mort d'une des deux forces en présence. Les pirates que j'avais accompagné et qui étaient venus avec moi ne prenaient eux pas le temps de s'attarder sur cette douce mélodie, trop occupés qu'ils étaient à assister leurs camarades au niveau des balistes et autres oxybèles. Le conflit continuait après tout et, bien que l'armada pirate semblait pour l'instant s'en sortir, rien était encore décidé. Il fallait agir. Profiter de cet avantage. Marchant doucement sur le pont humidifier du navire, mon regard glissa sur le brulot que nous avions laissé éperonné contre le vaisseau républicain. Le feu prenait. Et il prenait bien. J'entendais d'ici les hurlements des marins apeurés et paniqués, tout comme j'observais les quelques pauvrets qui se jetaient déjà à l'eau dans l'optique d'éviter la propagation de l'incendie. Quel dommage pour eux que la couche d'huile soit aussi particulière et que cette matière se refuse à la surface aqueuse, flottant dessus comme la promesse d'un nouvel embrasement. Cependant, j'étais réaliste, et je savais aussi que de potentiels mages pourraient agir contre ce merveilleux brasier.

    Glissant donc parmi les flibustiers, je m'approchais de l'ancien maître d'équipage du "boucanier" qui ancra son regard verdâtre sur mon masque. Comprenant visiblement mes intentions, ce dernier hurla ses ordres et, très vite, les oxybèles situées à l'arrière de notre navire pivotèrent pour se tourner vers le bateau en péril. Sur deux d'entre elles, les arcs furent tendus. Si nous n'avions pas de réelle stratégie avec l'équipage auquel nous venions de nous mêler - si ce n'était le fait que nous devions les rejoindre après le brulot - ces derniers nous laissaient tout de même un champ d'action assez vaste. Surtout compte tenu qu'ils étaient eux même trop occupés avec leur nouvelle cible. De fait, les quelques matelots qui m'avaient accompagnés n'étaient pas venus les mains vides. Deux d'entre eux, les plus costauds, vinrent fixer sur les oxybèles deux projectiles d'acier d'un bon mètre et demi. Des carreaux métalliques, sur lesquels une grande chaine pendait, reliant les deux pics entre eux. Naturellement, la chaîne avait été forgé avec de nombreuses irrégularités pointues afin de maximiser les dégâts. Une fois les projectiles placés, je m'approchais deux d'un pas rapide, sortant de ma sacoche un bocal au contenu noir. Arrachant le bouchon de ce dernier pour le jeter dans l'eau sans aucune considération, j'attrapais ensuite le manche d'un balais, plongeant l'organe de bois dans l'étrange résine noir. De la poix, visqueuse, que je venais ensuite badigeonner sur les deux traits d'acier. La tâche, relativement aisée, sembla tout de même dégouter quelques marins qui me regardaient. Il fallait bien admettre que l'odeur de cette résine était assez désagréable. Néanmoins, son efficacité elle, n'était plus à prouver. Une fois mon œuvre réalisée, je jetais le balais par dessus bord afin d'être certain que ce bout de bois enduit ne traine pas sur le navire. Puis, le maître d'équipage ordonna la volée.

    Dans un raclement sourd, les gâchettes furent actionnées et le crochet retenant les arcs tendus se retracta, permettant ainsi à ces derniers de propulser rapidement les projectiles. Dans leur course sur le rail des oxybèles, les traits enduits de poix s'enflammèrent à cause des étincelles, les transformant en piques mortels et embrasés. La chaîne entre eux se tendit également au moment où les carreaux quittèrent leur baliste respective. L'objectif était simple. Fluide. Les traits embrasés devaient aller s'écraser contre le bord opposé du navire en flamme. Déchirant et pénétrant tout le bois ou la chair rencontré. Leur aspect enflammé, lui, n'était présent que pour s'ajouter au reste du brasier en cours. Pour le reste, la chaîne tendit avait deux buts. Le premier, peu ragoutant, était de trancher ou de déchiqueter tout ce qui serait organique et rencontrerait sa route. La vitesse aidant, il s'agissait d'un véritable "fil à couper le beurre" qui filait à haute vitesse vers des marins paniqués. Ensuite, et c'était aussi ce que j'espérais, que la chaine ne vienne rencontrer au moins l'un des mas du bateaux. De se fait, le chaine et les piques agiraient comme des boulets chainés et viendrait briser la structure de ce dernier, rendant définitivement le navire hors de combat. Il était inutile de simple essayer de couler ces bateaux. Les rendre impraticable et sans moyen de combattre était largement suffisant. D'ailleurs, je ne m'attardais même pas véritablement sur l'observation du résultat de ce petit tir scientifique. On m'appelait déjà ailleurs, quelques pirates présents ayant reçu des traits empennés ou d'autres petits dégâts.

    Comme précédemment, j'allongeais mes patients à même le pont pour pratiquer ma chirurgie. Recoudre la chair dans ces conditions n'était pas idéal mais, dans les faits, cela m'aider aussi à m'améliorer. Et puis, il n'y avait de toute façon par réellement d'autres choix. Un homme à ma droite hurlait, son bras pendant lamentablement le long de son corps tandis qu'il n'était plus relié au reste de ce dernier que par un léger filet de tendons presque déchirés. Ahhh, ma première amputation! Attrapant le bougre par le col et l'allongeant de force, je sortais mes outils et sans réelle douceur, je venait sectionner le reste du membre après avoir poser un garrot au dessus de ce qui deviendrait plus tard un moignon. Pour permettre à l'imbécile de ne pas mourir du choc, je lui faisais boire lait de pavot et autres décoctions mélangeant datura et champignons. Si les hallucinations pouvaient sembler problématiques, elles l'étaient bien moins que la mort définitive ou la souffrance liée à la perte d'un membre. Une fois le patient réduit à l'état de végétal humain, je nettoyais le reste de la plaie afin de me permettre de procéder à la résection osseuse au dessus de la section musculaire. Puis, je pratiquais une suture aussi soigneuse que possible afin de permettre une myoplastie latérale et enfin la fermeture du tout via un matelassage musculaire. Naturellement, et étant donné les conditions, le résultat était assez imparfait. Mais il serait suffisant. Couvert de sang, je sortais enfin quelques bandages que j'enroulais après les avoir imbibés d'alcool autour de ce moignon de fortune, et faisait signe au flibustier qui "m'assistait" d'emporter son petit camarade. Pour l'heure, il s'agissait de notre premier véritable blessé, si j'ignorais mes deux précédents sujets.

    Me redressant tout en rangeant mes outils, je laissais mon regard glisser vers l'étrange mellivora capensis qui s'amusait à envoyer divers projectiles sur un nouveau navire. Si j'aurais aussi pu m'attarder sur la rouquine qui l'accompagnait, je devais bien admettre que ma curiosité allait entièrement à cette petite créature. Enfin. Petite. Il fallait rester raisonnable. Quoiqu'il en était, je m'étonnais de l'existence de cette chose et si l'envie de la découper pour l'étudier frôla mon esprit, je me retrouvais bien plus en admiration devant ses petits glapissements et ses mouvements erratiques. Fouillant alors dans ma sacoche, j'en sortais deux des grenades lacrymogènes que j'avais stocké un peu plus tôt. Arrivant finalement au niveau de la ratel de feu, j'attirais son attention via de petits mouvements des bras puis, quand je fus certain qu'elle m'avait remarqué, je déposais doucement les deux pots de terre devant moi. Ne pouvant prendre la parole, je n'osais pas pour l'heure m'introduire dans son esprit ou dans celui de la pyromane qui se trouvait à ses côtés. Je ne savais que trop bien l'appréhension que ma "voix" pouvait causer. Aussi, je me contentais de pointer du doigt les deux pots, puis le navire, avant de simuler avec mes mains ensanglantés une grande explosion. Cette créature semblait pouvoir projeter ses bolas bien plus loin que je ne pouvais moi même projeter les pots. Alors. Pourquoi ne pas tenter d'allier ses flammes à mon gaz? Après tout, il lui serait assez facile de les accrocher à ses propres projectiles. Et, au pire, je montrais ainsi ma volonté de coopérer avec ces deux garnements.

    Nous n'étions encore qu'au début de cette grande expérience alors... Autant en profiter un peu.

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    Azura Aiwenor
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  • Jeu 20 Juil - 12:10
    He's a Pirate [Event "Attaque sur  Kaizoku" - République.] - Page 3 D4f27910





    Alors que son assistant sénatorial avait pris ses jambes à sn cou, se joignant à la colonne de civiles cherchant à fuir le plus loin possible du port, Azura était au plus proche des flots, près de l'entrée de la baie. Accompagnée de Maria, elles étaient tout proche de la zone d'embarcation de plusieurs navires cherchant à se joindre au combat, des colonnes de soldats et de matériel s'agglutinaient sur les quais. Alors que Neera s'était envolée pour éteindre quelques incendies, Maria s'était chargée de la protection des civils et soldats qui étaient à porté des archers et arbalétriers des navires pirates qui tentaient de contourner la formation de la flotte de défense. De son côté, Azura usa de nouveau de sa télékinésie pour transporter des caisses et barils depuis les quais jusque sur les ponts des navires en partance.

    Elle se doutait bien que ces coffres contenaient des munitions tels des carreaux et flèches destinées à aller tuer des pirates, et si elle voulait stopper au mieux les hostilités, ce n'était certainement pas en aidant les navires de guerre républicains à s'armer. Mais dans l'action, Neera Storm, ainsi que des officiers, appelaient à charger le plus rapidement les navires, il était donc du devoir de la sénatrice d'aider à la tâche. Une idée lui traversa alors l'esprit, peut-être pourrait-elle venir en aide aux pauvres damnés qui se battaient là-bas si elle embarquait elle même sur un navire, afin de se rapprocher de l'action.

    Mais les paroles d'Ansalis lui revinrent alors, comme quoi elle ne pouvait se permettre de prendre de trop gros risques, la République avait besoin d'elle. Et même si la République avait également besoin d'aide pour repousser les pirates, la Lumina ne voyait pas comment elle pouvait se joindre aux combats pour mieux les stopper. Comment pouvait-elle les empêcher de s'entre-tuer sans elle-même en tuer quelques uns ? Peut-être que le moyen le plus efficace était de couler les navires pirates, et ce sans faire de victimes à bord, pour mieux mettre fin à cette bataille navale.

    Elle pivota alors pour revenir vers Maria et Neera qui venait de se poser près d'elle.

    - Peut-être pouvons nous essayer de mettre les navires hors d'état de nuire sans faire de victimes... Son visage s'éclaira. Littéralement. Je vais essayer quelques chose.

    L'aura lumineuse autour de la Lumina se fit un peu plus intense, canalisant son mana pour user de son pouvoir élémentaire. Les braseros et les incendies qui émettaient de la lumière dans les environs s'emblèrent vaciller, perdant de leur lumière un bref instant, comme si quelque chose avait prélevé leur lueur tel une main qui cueillait une fleur avant qu'elle ne repousse aussitôt. Au dessus d'Azura, un anneau de lumière incandescente se forma, elle leva les bras, campant bien le sol de ses pieds. Elle commença alors à faire tourner ses bras, l'anneau de lumière se mit à tourner sur lui-même, de plus en plus vite, jusqu'à une vitesse qui émettait un sifflement, un vrombissement. La lumière produisait du son.

    Le regard noisette de la mage élémentaire se posa sur le navire pirate le plus proche, celui qui longeait doucement l'entrée de la baie, comme pour rejoindre la zone d'embraquement républicaine. Elle plissa alors les yeux et en abattant ses bras, l'anneau tournoyant partit à la vitesse de la lumière - littéralement - en direction de la corvette. Si elle avait visé juste l'anneau de deux mètres de diamètre traverserai le navire de part en part au niveau de la proue, juste sous la ligne de flottaison. Bien que l'embarcation tout entière sera ébranlée, il n'y aura aucun mort, un ou deux blessés au niveau du cabestan tout au plus, pouvant se prendre les barres de celui-ci dans les jambes.

    La seconde d'après, le navire commencerai à sombrer doucement, pointant vers la proue endommagée, les calles se remplissant doucement d'eau. L'entaille serait telle qu'elle ne pourrait être colmatée par des planches mais suffisamment précise pour que les matelots de la calle aient le temps de remonter sur le pont sans se noyer. Lorsque la corvette aura sombré, ils étaient suffisamment proche du bord pour pouvoir y nager, là où les officiers républicain pourraient les débusquer et les mettre au fer. De la sorte Azura n'aurait tué personne et aurait évité les dégâts que le navire forban aurait pu commettre.

    Un fin sourire s'afficha sur son visage, qui disparu aussitôt que son regard se reporta sur les flammes immenses qui s'élevaient de la flotte, plus loin.
    Résumé/Pouvoirs :



    Les inspirations d'Azura
    • Giselle (Enchanted)
    • Amelie Poulain (Le Fabuleux Destin)
    • Margaery Tyrell (Game of Thrones)
    • Mantis (Guardians of the Galaxy)
    • Sam Gamgee (Lord of the Rings)
    • Jaskier (The Witcher)
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    Altarus Aearon
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  • Jeu 20 Juil - 12:47
    ''Bien jour  Lil' ! "s'était exclamé à l'intervention de la Fae.  Son intervention avait été plus efficace qu'espéré. Avec les dégâts engendrés par les pouvoirs de Lil' et l'action conjointe d'une corvette venue se coller à son flanc pour l'assaillir,  le navire républicain se retrouvait désormais dans une mauvaise posture. Et il était hors de question de lui laisser du répit !

    Il s'empressa de regarder à bâbord. La flotte pirate enflammait dans le sens littéral ses premières cibles. De loin, on entendait le cri des marins en plein affrontement, ou à l'inverse, en pleine panique du feu qui s'élevait de certains navires. Le cœur du demi-elfe manqua de pulser plus fortement. Soufflant un bon coup pour chasser quelques images d'une défaite magistrale contre la République quelques années auparavant, il tendit son œil valide vers l'arrière de L'Émouchet. Plusieurs silhouettes agiles de corvettes se dévoilaient de plus nettes, quittant presque de manière lugubre le couvert de la brume ténébreuse, que la lueur enflammée de la bataille n'avait pas su repousser. Enfin, il fixa vers l'avant. Il manqua de lâcher un juron en apercevant un autre vaisseau ennemi qui avait quitté son embarcadère et qui prenait de la vitesse pour, sans aucun doute possible,  secourir le navire pris en étau entre l'Émouchet et la seconde corvette flanquée à son flan bâbord. Ils venaient en renfort ? Ils ne seront pas déçus à leur arrivée prochaine !

    Sans attendre, il amplifia sa voix pour prévenir ses congénères en plein assaut

    ''Navire ennemi droit devant ! Qui arrive vers nous ! "

    Il se tourna vivement pour fixer les corvettes qui approchaient elles aussi. Et toujours avec l'aide de sa voix amplifiée, il s'époumona presque  :

    ''Achevons cette épave !  Une autre se ramène droit devant, qui attend  que nous pour  rejoindre les fonds et servir de banquet pour les crabes et les poissons ! "

    Chaque acte et chaque parole étaient déterminants. Son esprit bouillonnait à chaque giclée de sang qui parcourait son corps.  Il n'avait pas le droit à l'échec dans ce qui s'agençait à chaque seconde dans ses pensées. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Pas avec le feu qui s'élevait par endroit dans le port. Pas avec Lil' présent à ces côtés et qu'il redoutait de la voir se faire blessée ! Il n'avait pas le droit de faillir !

    Bien ! Maintenant, il fallait terminer l'autre grosse barcasse qui trainait à ses flancs.

    ''Tirez une nouvelle salve de traits sur ces foutus marins républicains ! "

    Son seul œil se fixa sur la ligne de flottaison du navire ennemi. Sans attendre, il fit appel à l'air pour faire en sort que les planches qui frôlaient cette ligne éclatent, que les joints de calfatage cèdent ! Ainsi, en plus d'avoir sa voilure endommagée, il espérait le voir lentement sombrer et donc pousser son équipage à l'abandonner. Et à l'idée d'abandon, il serra les dents ! Par les Abysses, il oubliait Lil ' ! Ne perdant pas son objectif de vue, il s'y concentra jusqu'à entendre le bois se briser de manière sinistre

    ''Lil', vois-tu le navire là-bas en face qui vient de quitter le port ? Vise sa coque, endommage là juste sur la ligne qui fait frontière avec elle et l'eau. Voir en dessous si tu sais !  Si tu arrives à créer des brèches, il va prendre l'eau ! "

    Si elle réussit, il perdra en vitesse et cela laissera du temps pour terminer d'achever leur première proie, avant de s'attaquer aux nouveaux arrivants.



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  • Jeu 20 Juil - 14:10
    He’s a Pirate
    Event Kaizoku


    « Chier. » jure la rousse lorsque le capitaine allié l'avertit de l’arrivée d’un nouveau bateau ennemi. « On s’disperse pas, harponnez-moi ce fichu rafiot ! »

    La situation reste encore sous contrôle. Du côté de la corsaire, l’équipage s’active, l’écart entre les deux navires se resserre, privant leur adversaire d’une fuite salvatrice, tandis que les pirates postés dans les hauteurs tirent avec dextérité sur les soldats à portée. De l’autre côté des Républicains, le renfort est bien présent. Des salves filent dans le vent, s’abattant impitoyablement sur leur cible. La magie reste également à l'œuvre, accélérant le processus.

    La pression augmente d’un cran lorsqu'une partie de l’équipage franchit le pont républicain afin de pousser les matelots dans leurs retranchements et faire un maximum de dégâts à l’intérieur. Alvida récupère elle aussi une arbalète et se poste en soutien aux assaillants, tirant sur ceux qui tenteraient de s’en prendre physiquement à son équipage.

    « Faites un maximum de dégâts, pas de quartier ! » les encourage-t-elle.

    Poussés par le soutien de leur capitaine et de leurs camarades, les pirates prennent confiance et poussent les matelots dans leurs retranchements. Armes à la main, prêts à en découdre avec ceux qui oseront leur barrer le chemin, ils sèment le chaos sur leur passage,  dans un seul but : s'emparer du navire ennemi et le faire couler dans les tréfonds de l'océans.

    Pendant que la bataille fait rage, les corvettes arrivées en soutien filent droit en direction des renforts des républicains. L’une d’entre elles, en revanche, se poste à mi-chemin, tâchant de se placer pour optimiser la défense des deux navires engagés. A son bord se trouve l’autre moitié de l’équipage du Léviathan. Alvida avait jugé que deux corvettes maniables valait mieux qu’un grand bateau facile à cibler… Et lui offrirai un soutien décisif.

    « Approchez mes canards, la ligne n’attends que vous. » s’amuse Alvida, sachant pertinemment le lancement des hostilités dès que la portée leur permettrait.

    CENDRES



    Résumé:
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  • Jeu 20 Juil - 15:17
    Si Crocus était parvenu à approvisionner correctement les navires afin de permettre à la flotte républicaine de reprendre le large rapidement, il ne pouvait malheureusement pas en dire autant de l'efficacité de son frère aux balistes. Passablement surpris de voir que ses tentatives n'avaient mené à l'endommagement d'aucun navire malgré la vision qu'ils partageaient, il se contenta de hausser les épaules. Ciguë semblait s'amuser, le reste lui importait peu. Il releva la tête vers la populace qui s'amoncelait dans les navires, considérant ses options rapidement tandis que certains quittaient déjà le large. Le raton-laveur avait conscience de ses capacités, de ses compétences exceptionnelles mais bien peu utile à une distance pareille de l'ennemi. Son museau se mit à remuer, un changement dans l'air s'annonçant à ses narines tandis que ses yeux s'orientaient naturellement vers le ciel, observant des entités volantes. S'il voulait se rapprocher des pirates, il lui restait deux options, et quand la seconde lui vint en tête, il ne put s'empêcher de rire.


    L'hybride se retourna, remarquant la présence d'un jeune homme à la chevelure ébène se démenant à passer dans la foule du champ de bataille, délivrant des explosifs à qui voulait bien les prendre. Sans lâcher la caisse qu'il avait encore entre les pattes, il se mit à courir vers lui et la déposa à ses pieds, saisissant plusieurs cocktails molotov, certains pour lui, d'autres pour son frère. « Ah ben tu tombes bien toi ! Dis, ça t'ennuierait de finir de rapporter ces cargaisons au navire ? J'ai … des pirates sur le feu, mais merci, ce s'ra bien utilisé, promis ! ». Sans demander son reste, il s'éclipsa pour rejoindre Ciguë qui se trouvait toujours posté devant sa baliste, lui donnant une petite tape sur l'épaule. « Bon, on s'taille ? A moins que t'aies envie de réessayer ? Parce que c'est pas que je m'ennuie mais je suis pas non plus là pour porter des trucs d'un bout à l'autre, et le bâteau est prêt. ». Une fois l'accord de son frère récupéré, il s'empressa de sauter sur le pont du navire qui démarrait à fière allure, passant devant la côte sur laquelle se trouvaient les officiers républicains.


    « Alors, ce qu'on va faire c'est que… ». Il tourna la tête vers le grand moustachu qui regardait l'horizon et s'arrêta en plein milieu de sa phrase, donnant un coup de coude dans les côtes de Ciguë. « … Il ressemble pas carrément à Cactus celui-là ? T'penses qu'il serait content si on lui ramenait sa moustache ? Vu qu'il loupe une baston pareille, ça lui fera un souvenir, puis on pourra lui mettre dans la gueule que pendant qu'il se tournait les pouces, on a quand même pensé à lui. ». Un rire gras s'échappa de la gueule du raton-laveur qui imaginait déjà la tête de son autre frère, étonnamment sans craindre de se prendre une droite à l'instant où il se moquerait de lui. Les liens du sang, une fraternité imbrisable, telle était la sécurité de leur petite communauté, le résultat malheureux d'un homme complètement fou et d'un pauvre animal. Il fallait bien que du positif en ressorte. Crocus s'étira longuement les pattes arrière et se mit à sautiller sur place, réchauffant ses muscles et ses articulations pour la collision qui approchait. Oh il allait en démordre. Il en mourrait d'envie. « Tu veux que j'fasse quoi ? ». Un sourcil plus relevé que l'autre, il acquiesça aux demandes de son petit frère sans rechigner. « Boh si y'a que ça pour te faire plaisir tu sais, je suis un grand frère exemplaire, j'te priverais pas de ça. ».


    Une fois leur petit stratège établi, il se tourna vers les officiers républicains, leur tendant chacun un cocktail molotov qu'il se trimballait encore dans les pattes. « Tenez. Si vous vous faites chier, vous pouvez toujours les lancer sur le navire là-bas. Moi en tout cas, c'est c'que j'vais faire. ». Il se posta à l'avant du bateau et prit un temps considérable pour viser, considérant sa trajectoire, le vent qui soulevait les voiles ainsi que la distance qui le séparait de sa cible, cette dernière diminuant drastiquement alors qu'ils avançaient à vive allure. Et alors que le premier explosif quittait sa patte pour se diriger droit sur sa cible, l'hybride se mit à hurler. « OH MERDE ! ALTARUS EH ! J'T'AVAIS PAS VU ! QU'EST-CE QUE TU FOUS LA VIEUX ? ». Le loup de mer, en pleine mer. Ca faisait sens, et pourtant pas tellement. « SAUTE SUR LA DROITE, CA VA PIQUER ! ». Pendant que Ciguë se déchaînait sur son arbalète, il lui donna quelques indications, légèrement inquiet pour son vieil ami qui allait finir ses beaux jours au beau milieu d'un combat qui n'était probablement pas le sien. Comme lui, au final. « Le vioc là-bas, tu m'le laisses. ». Hors de question de lui confier qu'ils s'appréciaient, il se ferait charrier pendant des heures. Crocus n'avait pas d'amis, pas d'alliés… Officiellement.


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