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Ellana Blackwood
Deydreus Fictilem
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Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
La Célébration du Voile Rouge
Tour 1
Alors que la nuit tombait doucement sur Kyouji, le campus de Drakstrang débordait toujours autant d'activités. Contrairement au reste de la ville où artisans et paysans rentraient doucement chez eux, fourbus de leur longue journée de travail, l'université accueillait en cette délicate soirée un événement particulier. Une cérémonie. Ou plutôt, une célébration à l'égard des nouveaux diplômés. Dans un contexte difficile où le Reike fut marqué par des événements tels que Sable-d'Or, il avait été décidé d'organiser une grande fête afin de permettre aux jeunes étudiants de se changer les idées et, surtout, de profiter de leurs derniers instants de "légèreté" avant de se plonger dans la nouvelle vie qui les attendait. Ainsi, des tables furent dressées, des vivres déposés un peu partout et des anciens élèves rappelés. Dirigée par Isa Chantelune elle même, cette célébration s'annonçait particulièrement glorieuse. La sirène, fière de son statut et de ses élèves, avait insisté pour que tous les invités puissent diner dans la même salle. Alors, la salle d'annonce avait été nettoyé, réaménagé, embellie. Et à présent, cette dernière n'avait rien à envier à certaines salles du palais impérial.
Avec ses grands vitraux qui montraient de glorieuses scènes de batailles et ses nombreuses bannières impériales, la salle gardait tout de même une certaine atmosphère militariste. Cependant, grâce à sa nouvelle organisation, on pouvait aisément la confondre avec une salle de bal tant les espaces avaient été altérés.
Accueillis à l'entrée par la garde de la ville, les invités avaient été identifiés et vérifiés avec soin. Leurs armes, inutiles dans un contexte de célébration, avaient été confisquées et déposées dans une petite armurerie, près de la salle où se teindrait la cérémonie. De plus, et même s'ils avaient accès à toute l'académie, les dits invités étaient systématiquement redirigés vers le lieu principal des célébrations. La nuit avait beau être longue, la directrice avait insisté pour que les différentes personnalités rejoignent au plus vite les personnes déjà présentes. Ainsi, la salle se remplissait petit à petit. Déjà, certaines personnes avaient commencé à danser sur le grand tapis rouge qui recouvraient les dalles en pierre de la salle principale. Au fond, on pouvait apercevoir les différents professeurs responsables des modules d'enseignements ainsi que la directrice elle même, qui s'occupait à discuter avec différents élèves et invités.
L'ambiance était donc légère en cette douce soirée. Et malgré les discussions revenants souvent sur les sujets actuels de Sekai, tout le monde avait pour but de profiter de cette petite bulle de fraicheur. De cette pause bienvenue. Car si le monde semblait devenir fou, l'université elle, restait un pilier et un réconfort pour bien des personnes.
Et comme il aurait été dommage que tout cela soit gâché.
------- Introduction à la PA -------
Les PNJs Importants:
- Isa Chantelune: La directrice, Isa Chantelune est une sirène originaire de Kaizoku reconnue pour ses connaissances des fonds marins et son passé de capitaine de navire militaire. Sa rigueur, sa discipline, son autorité naturelle ainsi que son intelligence font d'elle une dirigeante particulièrement tenace. En cette délicate soirée, la directrice veille à ce que tout se passe sans accroc. Il s'agit là de la personnalité la plus importante de la soirée, aussi bien à cause de sa notoriété que de sa fonction.
- Viktor Svarnakovak: Professeur "dirigeant" de stratégie de guerre, Viktor est un ancien Tovyr à la retraite. Vétéran émérite des nombreux conflits ayant marqués le Reike, l'humain natif des Terres du Nord est réputé pour son caractère bourru et froid. Pourtant, sa discipline, son sens du devoir et ses nombreuses connaissances en font un professeur hors pair. Pour la célébration, le stratège semble faire quelques efforts vis à vis des différents invités, certains déclarant même l'avoir vu sourire.
- Aerhi Vynsala: Professeure "dirigeante" de médecine, Aerhi est une oni originaire de Taisen et ayant passé une bonne partie de sa vie à combattre dans la jungle reikoise. S'occupant d'enseigner avec ses pairs l'art délicat de la chirurgie et du soin des maladies, elle est rapidement devenue une éminence dans son domaine, notamment grâce à sa magie de la nature et ses connaissances en herboristeries. D'un naturel calme et empathique, elle demeure un peu réservée en cette soirée malgré quelques échanges amicaux avec certains invités.
- Taenor: Professeur "dirigeant" d'ingénierie militaire, Taenor est un natif de Melorn ayant rejoint le Reike il y a des siècles de cela. Fort d'une grande expérience dans son domaine et d'un naturel curieux, l'elfe a sut au fils des années enrichir son savoir déjà important en matière d'engins de siège et autres concepts de sape et d'ingénierie. D'humeur cynique et amicale, il semble prendre un plaisir certain à discuter, manger et boire avec les différents invités.
- Alvin de Londo: Professeur "digireant" de combat, Alvin est un ancien membre de la garde royale. Expert dans son domaine et vétéran de la dernière guerre des Titans, l'humain a sut se faire une réputation en terrassant de nombreux ennemis et en remportant de nombreux duels d'honneur. Surnommé par ses pairs "l'épée de la lune" il est connu pour être un fervent croyant du Shierak et un séducteur émérite. En cette soirée, vous le trouverez probablement en train de boire ou de discuter avec quelques nouvelles "diplômées".
- Berin des Vaux: Professeur "dirigeant" d'administration militaire, ce nain bon vivant est aussi talentueux dans son domaine que sa moustache est soignée. Ancien contrôleur royal, le demi-homme est devenu professeur à Drakstrang après avoir quitté ses fonctions suite au décès de sa femme. Respecté par ses pairs et ses élèves, le nain dispose toujours de traits d'humour et donne ses cours avec beaucoup d'entrain. Toujours un verre à la main, son objectif pour la soirée est clair: être le plus épicurien que possible.
Visuel de la salle de célébration:
Pour avoir l'image en agrandi: ICI
Précisions:
- Les icones avec les visages encapuchonnés représentent les élèves et autres invités. Contrairement aux icones représentant vos personnages ou les pnjs importants, ces icones là désignent généralement un ensemble de quatre élèves.
- Même si vos tokens ont été mis les uns à côté des autres, vous êtes libres de choisir comment vous rentrez dans la salle et où vous allez vous positionner.
- Règles de cette PA:
- Comme il s'agit d'une PA, les restrictions sur vos pouvoirs s'appliquent et chaque tour vous limitera à 3 utilisations maximum de pouvoirs (utilisations maintenues comprises). Merci d'indiquer à la fin de vos messages dans le résumé le nombre de pouvoirs utilisés depuis le début de la PA (exemple: 1/10 utilisation de P2).
- La Célébration du Voile Rouge doit être l'événement le plus "au présent" de votre chronologie, et ce afin d'éviter tout problème en cas de blessure grave, ou de mort.
- Comme d'habitude, le RP demeurera la chose la plus importante dans la réalisation de vos objectifs. Cependant, des jets de dés peuvent vous être demandés afin d'altérer plus ou moins le résultat de vos actions ou bien déterminer les effets de ces dernières.
- Merci de ne jamais décrire la finalité de vos actions, sauf lorsque ceci est autorisé par le MJ. Par exemple si vous attaquez un boss, ne pas préciser si l'attaque tue la cible. Sauf indication contraire du MJ.
- Il n'y a pas d'ordres de tours, postez comme vous le voulez et n'oubliez pas vos résumés (en spoiler) en fin de posts. Un seul post vous sera demandé pour chaque tours.
- Je reste naturellement disponible en MP ou autre à la moindre question
- Amusez-vous car moi, je compte bien me marrer
Prochaine résolution: Le Mercredi 27 Septembre dans la soirée
CENDRES
- Apparence des épées de Deydreus:
Citoyen du Reike
Ellana Blackwood
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Drakstrang.
Voilà quatre années déjà qu'Ellana avait été diplômée et qu'elle n'avait pas remis les pieds dans les lieux. Elle qui pensait ne plus avoir de liens avec l'université, ce fut contre toute attente qu'elle reçut une invitation pour une cérémonie, regroupant les anciens comme les nouveaux diplômés. Si elle avait longuement hésité à s'y rendre, c'est, motivée par des anciens élèves qu'elle se décida.
C'est en cette belle soirée du 24 septembre que l'elfe se retrouvait donc parcourant une énième fois les couloirs de l'école, avec ce sentiment de ne les avoir jamais quitté. Comme si ses études dataient de hier. Elle salua d'un mouvement de tête des visages qu'elle avait déjà croisé au sein de l'administration alors qu'elle se rendait vers la salle des annonces. Contre toute attente l'accès lui fut refusé, en effet, aucun élève n'avait le droit d'entrer armé. L'elfe assez têtue et tenant à ne pas perdre ses précieuses armes, dont notamment une récemment acquise, elle tint tête au garde de l'entrée. Cherchant à argumenter la nécessité de se débarrasser de son équipement si elle pouvait clairement prouver la pertinence de la présence de celui-ci tout en se montrant tout à fait passive. C'est lorsqu'on haussa le ton qu'Ellana céda, boudeuse, elle tenait à disposer son armement elle-même de façon à ce qu'elle le retrouve assez aisément sans qu'on ne tienne à le voler.
Elle n'était pas au bout de ses peines. Arrivant enfin dans la salle des cérémonies, l'elfe se rendit vite compte que les fameuses connaissances qui l'avaient motivés à répondre à l'invitation, n'étaient pas venus. Très bien. Parfait. Ellana ne se démonta pas, de toute façon, ce n'était pas des amis. Zieutant la salle, à défaut de voir des visages familiers, elle observa la disposition de celle-ci, la décoration et comment elle avait été aménagé, rendant les lieux méconnaissable de leur apparence initiale. Au fond se trouvait la grande tables des professeurs et directeurs des domaines. La vétérinaire reconnut de loin la peau rouge éclatante de Dame Aerhi, faciès bien connu de la branche médicale. Dans un coin et plutôt esseulée, Ellana en profita pour la saluer, échanger des nouvelles, ravie de se recroiser. Elle était une bonne professeure qui savait enseigner son savoir avec beaucoup de minutie et de détails sans forcément s'étaler sur le superflus. Elle avait su répondre aux lacunes qu'Ellana pouvait potentiellement avoir durant ses études.
C'est dans un échange bref mais enjoué que les deux femmes se saluèrent, se laissant vaquer à leurs prochaines discussions avec d'autres invités. Bien que la professeure fut plus populaire que l'elfe en terme de retrouvailles. C'est donc en se servant une coupe de champagne qu'Ellana resta un moment esseulée, profitant de sa solitude pour observer les lieux, repérant quelques détails d'arabesques sur des armoiries et autres détails sans importances.
Bien que les silhouettes étaient tout aussi uniques les unes que les autres, l'observatrice reconnut du coin de l’œil une apparence bien spécifique, plus... porcine. Guettant l'hybride, l'elfe s'assura qu'il n'était pas en pleine conversation pour s'avancer vers lui, espérant tomber sur la bonne personne. L'interpellant, c'est lorsqu'il se retourna que le minois d'Ellana s'illumina.
"Hé Lars ! Quel plaisir de te recroiser. Comment vas-tu depuis la Peste Obscure ?"
Elle marqua une pause laissant son interlocuteur répondre, curieuse de savoir qu'avait-il fait depuis. Avant de reprendre toute souriante.
"Je ne savais pas que tu avais été à Drakstrang. Tu étais dans quelle branche ? Et en quelles années ?"
Bien curieuse de ne l'avoir jamais croisé, Ellana s'enquit de savoir s'ils avaient fréquenté l'université en même temps, pouvant potentiellement avoir des connaissances communes. Même si cela n'avait pas la moindre importance du monde, en tant qu'anciens élèves, les coïncidences pouvaient aviver de bons souvenirs. L'elfe ne resterait pas sur ce sujet, orientant la discussion sur un terrain qui les concernaient plus d'actualité comme le RSAF ou autres évènements communs. Bien heureuse de converser avec une personne qui lui était connu et relativement agréable, tout en sirotant son champagne.
Voilà quatre années déjà qu'Ellana avait été diplômée et qu'elle n'avait pas remis les pieds dans les lieux. Elle qui pensait ne plus avoir de liens avec l'université, ce fut contre toute attente qu'elle reçut une invitation pour une cérémonie, regroupant les anciens comme les nouveaux diplômés. Si elle avait longuement hésité à s'y rendre, c'est, motivée par des anciens élèves qu'elle se décida.
C'est en cette belle soirée du 24 septembre que l'elfe se retrouvait donc parcourant une énième fois les couloirs de l'école, avec ce sentiment de ne les avoir jamais quitté. Comme si ses études dataient de hier. Elle salua d'un mouvement de tête des visages qu'elle avait déjà croisé au sein de l'administration alors qu'elle se rendait vers la salle des annonces. Contre toute attente l'accès lui fut refusé, en effet, aucun élève n'avait le droit d'entrer armé. L'elfe assez têtue et tenant à ne pas perdre ses précieuses armes, dont notamment une récemment acquise, elle tint tête au garde de l'entrée. Cherchant à argumenter la nécessité de se débarrasser de son équipement si elle pouvait clairement prouver la pertinence de la présence de celui-ci tout en se montrant tout à fait passive. C'est lorsqu'on haussa le ton qu'Ellana céda, boudeuse, elle tenait à disposer son armement elle-même de façon à ce qu'elle le retrouve assez aisément sans qu'on ne tienne à le voler.
Elle n'était pas au bout de ses peines. Arrivant enfin dans la salle des cérémonies, l'elfe se rendit vite compte que les fameuses connaissances qui l'avaient motivés à répondre à l'invitation, n'étaient pas venus. Très bien. Parfait. Ellana ne se démonta pas, de toute façon, ce n'était pas des amis. Zieutant la salle, à défaut de voir des visages familiers, elle observa la disposition de celle-ci, la décoration et comment elle avait été aménagé, rendant les lieux méconnaissable de leur apparence initiale. Au fond se trouvait la grande tables des professeurs et directeurs des domaines. La vétérinaire reconnut de loin la peau rouge éclatante de Dame Aerhi, faciès bien connu de la branche médicale. Dans un coin et plutôt esseulée, Ellana en profita pour la saluer, échanger des nouvelles, ravie de se recroiser. Elle était une bonne professeure qui savait enseigner son savoir avec beaucoup de minutie et de détails sans forcément s'étaler sur le superflus. Elle avait su répondre aux lacunes qu'Ellana pouvait potentiellement avoir durant ses études.
C'est dans un échange bref mais enjoué que les deux femmes se saluèrent, se laissant vaquer à leurs prochaines discussions avec d'autres invités. Bien que la professeure fut plus populaire que l'elfe en terme de retrouvailles. C'est donc en se servant une coupe de champagne qu'Ellana resta un moment esseulée, profitant de sa solitude pour observer les lieux, repérant quelques détails d'arabesques sur des armoiries et autres détails sans importances.
Bien que les silhouettes étaient tout aussi uniques les unes que les autres, l'observatrice reconnut du coin de l’œil une apparence bien spécifique, plus... porcine. Guettant l'hybride, l'elfe s'assura qu'il n'était pas en pleine conversation pour s'avancer vers lui, espérant tomber sur la bonne personne. L'interpellant, c'est lorsqu'il se retourna que le minois d'Ellana s'illumina.
"Hé Lars ! Quel plaisir de te recroiser. Comment vas-tu depuis la Peste Obscure ?"
Elle marqua une pause laissant son interlocuteur répondre, curieuse de savoir qu'avait-il fait depuis. Avant de reprendre toute souriante.
"Je ne savais pas que tu avais été à Drakstrang. Tu étais dans quelle branche ? Et en quelles années ?"
Bien curieuse de ne l'avoir jamais croisé, Ellana s'enquit de savoir s'ils avaient fréquenté l'université en même temps, pouvant potentiellement avoir des connaissances communes. Même si cela n'avait pas la moindre importance du monde, en tant qu'anciens élèves, les coïncidences pouvaient aviver de bons souvenirs. L'elfe ne resterait pas sur ce sujet, orientant la discussion sur un terrain qui les concernaient plus d'actualité comme le RSAF ou autres évènements communs. Bien heureuse de converser avec une personne qui lui était connu et relativement agréable, tout en sirotant son champagne.
- Résumé:
- Tour 1
Ellana accepte l'invitation pour la cérémonie des diplômés de Drakstrang. Bien que la nostalgie est présente, la soirée commence plutôt mal, l'elfe têtue se prend la tête avec un garde pour conserver ses armes, ce qui lui est refusé. L'accès lui étant enfin autorisé dans la salle, l'elfe se rends compte qu'il n'y a aucunes de ses connaissances présentes. On lui a posé un lapin > Elle va saluer son ancienne professeure, Aerhi avec qui elle échange des nouvelles. Rien de très long, Ellana retourne dans son coin, toute seule, miskine, elle se sert une coupe de champagne et dans l'observation des lieux, elle reconnait une silhouette porcine, reconnaissant Lars, elle vient prendre de ses nouvelles et converser avec.
Pouvoirs utilisés : None
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Lardon
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Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
"Hé Lars ! Quel plaisir de te recroiser. Comment vas-tu depuis la Peste Obscure ?"
La silhouette large de l'hybride campait devant l'une des tables à buffet, légèrement prostré vers l'avant, la tête rentré dans les épaules et pourtant il donnait l'air de surplomber le présentoir comme un lion qui toise la souris, imposant, inquiétant, prédateur. Il attrapait les différents aliments proposés avec des gestes fébriles et impatient, se les enfournant dans le bec comme d'un animal bien trop à jeun, ses mastications s'accompagnaient de craquements sinistres qui ne pouvait être que ceux d'os broyés par ses puissantes mâchoires. Il faisait dos à la salle et la plupart des groupes d'anciens et nouveaux élèves qui s'étaient formés et qui s'échangeaient parfois quelques individus, il pouvait bien laisser ses arrières à découvert, personne n'oserait s'approcher, pas même lui adresser la parole.
Il tressaillait lorsqu'on l'appelait, de surprise, personne ne devait pouvoir l'appeler ici, tournant lentement sa tête pour toiser l'impudente, l'imprudente même qui avait le culot de déranger le roi pendant son dîner.
- Hauw Eflanna, f'est twa ! Postillonnait Lardon en direction de l'elfe.
Les joues gonflées comme un hamster géant, le cochon-presque-dinde qui s'empiffrait essayait de rattraper avec ses mains pleines de fruits les petits morceaux qui volaient lorsqu'il s'était exclamé en reconnaissant la vétérinaire, en vain, ceux-ci retombant aux pieds d'Ellana.
- Oupch...
Avant qu'un autre bout baveux ne s'échappe, l'hybride levait l'index pour indiquer à l'elfe de patienter le temps qu'il se débarrasse de tout ce qui l'encombrait, d'abord en mâchant avec force ce qu'il avait déjà dans le bec, puis en regardant le butin culinaire qu'il avait déjà chapardé dans ses grandes paluches, décidait de ne pas les remettre sur la table, ce ne serait pas poli.
C'était donc une bien longue minute de mastication sonore, crunch cronch, que prit le porcin pour réussir à tout avaler, heureusement il avait le gosier large.
En fait, de ses prises, il n'y avait que des fruits et des légumes, et ce qui avait semblé être le bruit des os était en fait juste les plus croquant des végétaux. Pomme, concombre, carotte, des aliments communs mais taillés et même sculptés parfois à des formes fantaisistes pour les convives, alliant simplicité et raffinement.
La table des viandes froides et des bouchées chaudes se trouvaient un peu plus loin.
- Herm.. Pardon, je suis un peu mal à l'aise... Je vais bien, enfin tu sais ce que c'est, la routine, le projet. Et toi ? Disait-il de quelques mondanités brèves en lui tendant la main.
C'était difficile de parler naturellement de son travail à Luxuriance en dehors de celle-ci. Là bas il n'y avait rien à craindre, même quelques indiscrétions n'étaient pas fâcheuses, après tout la discrétion sur les petits secrets d'un projet ne dépendait que de ses membres, mais en dehors c'était une autre histoire, on ne sait pas à qui appartiennent les oreilles indiscrètes, même au sein d'une académie prestigieuse de la nation.
Lardon portait des vêtements très simple. Sa fonction au RSAF, même si elle lui assurait un bon salaire, ne lui donnait pas vraiment le loisir de porter ce genre de vêtements de soirée ou de bal. Il avait un uniforme pour les présentations officielles et le reste étaient des tenues adaptées aux besoins de ses travaux.
Un pantalon noir en lin, la chemise blanche de la même matière et un gilet gris sans manche par dessus, sans oublier les souliers simples. Sa grande veste et son arme de service déposées au vestiaire. A bien y regarder, il lui suffirait presque de troquer son gilet contre une redingote et il pouvait se faire passer pour un des serveurs de la réception. Enfin peut-être en échangeant sa grosse tête de cochon aussi.
- Hé bien.. je suis pas vraiment d'ici en fait, j'y ai mit les pieds que deux fois, pour passer l'examen du Cursus Vétérinaire et ce soir. Ladon lorgnait sur les crudités appétissantes bien que les grignoter relevait avant tout d'un exutoire pour calmer son stress que par faim véritable. Mais... Il se recentrait sur l'elfe blonde. Je n'ai pas eu le vrai diplôme, enfin comme je n'ai pas étudié directement à Drakstrang, j'ai eu une équivalence en échange, un substitut. Se massant machinalement la nuque, il jetait un bref coup d'œil vers la grande salle. En fait.. je connais personne ici. Mes amis de l'école militaire sont absents, ou alors pas encore arrivé. Je ne sais même pas trop pourquoi j'ai reçu cette invitation je dois dire, c'était peut-être une erreur de leur part... Il affichait une moue légèrement mal à l'aise avant de tousser faussement. Mais en tout cas leurs crudités sont vraiment délicieuses, tu devrais y goûter, ça te plaira peut-être.
L'hybride suivait ensuite naturellement les sujets qu'elle proposait, c'était d'un soulagement certain que de rester à imaginer que tous le pointaient du doigt et parlaient dans son dos.
- En tout cas tu es vraiment à ton avantage ce soir, cette tenue te va à ravir, elle te donne un air raffiné. Cela change des tuniques un peu courte de quarantaine hein ? Rnnk-rrk-nrrk ! Riait du groin Lardon en mentionnant les deux semaines éprouvantes après la grande opération de Mael.
La silhouette large de l'hybride campait devant l'une des tables à buffet, légèrement prostré vers l'avant, la tête rentré dans les épaules et pourtant il donnait l'air de surplomber le présentoir comme un lion qui toise la souris, imposant, inquiétant, prédateur. Il attrapait les différents aliments proposés avec des gestes fébriles et impatient, se les enfournant dans le bec comme d'un animal bien trop à jeun, ses mastications s'accompagnaient de craquements sinistres qui ne pouvait être que ceux d'os broyés par ses puissantes mâchoires. Il faisait dos à la salle et la plupart des groupes d'anciens et nouveaux élèves qui s'étaient formés et qui s'échangeaient parfois quelques individus, il pouvait bien laisser ses arrières à découvert, personne n'oserait s'approcher, pas même lui adresser la parole.
Il tressaillait lorsqu'on l'appelait, de surprise, personne ne devait pouvoir l'appeler ici, tournant lentement sa tête pour toiser l'impudente, l'imprudente même qui avait le culot de déranger le roi pendant son dîner.
- Hauw Eflanna, f'est twa ! Postillonnait Lardon en direction de l'elfe.
Les joues gonflées comme un hamster géant, le cochon-presque-dinde qui s'empiffrait essayait de rattraper avec ses mains pleines de fruits les petits morceaux qui volaient lorsqu'il s'était exclamé en reconnaissant la vétérinaire, en vain, ceux-ci retombant aux pieds d'Ellana.
- Oupch...
Avant qu'un autre bout baveux ne s'échappe, l'hybride levait l'index pour indiquer à l'elfe de patienter le temps qu'il se débarrasse de tout ce qui l'encombrait, d'abord en mâchant avec force ce qu'il avait déjà dans le bec, puis en regardant le butin culinaire qu'il avait déjà chapardé dans ses grandes paluches, décidait de ne pas les remettre sur la table, ce ne serait pas poli.
C'était donc une bien longue minute de mastication sonore, crunch cronch, que prit le porcin pour réussir à tout avaler, heureusement il avait le gosier large.
En fait, de ses prises, il n'y avait que des fruits et des légumes, et ce qui avait semblé être le bruit des os était en fait juste les plus croquant des végétaux. Pomme, concombre, carotte, des aliments communs mais taillés et même sculptés parfois à des formes fantaisistes pour les convives, alliant simplicité et raffinement.
La table des viandes froides et des bouchées chaudes se trouvaient un peu plus loin.
- Herm.. Pardon, je suis un peu mal à l'aise... Je vais bien, enfin tu sais ce que c'est, la routine, le projet. Et toi ? Disait-il de quelques mondanités brèves en lui tendant la main.
C'était difficile de parler naturellement de son travail à Luxuriance en dehors de celle-ci. Là bas il n'y avait rien à craindre, même quelques indiscrétions n'étaient pas fâcheuses, après tout la discrétion sur les petits secrets d'un projet ne dépendait que de ses membres, mais en dehors c'était une autre histoire, on ne sait pas à qui appartiennent les oreilles indiscrètes, même au sein d'une académie prestigieuse de la nation.
Lardon portait des vêtements très simple. Sa fonction au RSAF, même si elle lui assurait un bon salaire, ne lui donnait pas vraiment le loisir de porter ce genre de vêtements de soirée ou de bal. Il avait un uniforme pour les présentations officielles et le reste étaient des tenues adaptées aux besoins de ses travaux.
Un pantalon noir en lin, la chemise blanche de la même matière et un gilet gris sans manche par dessus, sans oublier les souliers simples. Sa grande veste et son arme de service déposées au vestiaire. A bien y regarder, il lui suffirait presque de troquer son gilet contre une redingote et il pouvait se faire passer pour un des serveurs de la réception. Enfin peut-être en échangeant sa grosse tête de cochon aussi.
- Hé bien.. je suis pas vraiment d'ici en fait, j'y ai mit les pieds que deux fois, pour passer l'examen du Cursus Vétérinaire et ce soir. Ladon lorgnait sur les crudités appétissantes bien que les grignoter relevait avant tout d'un exutoire pour calmer son stress que par faim véritable. Mais... Il se recentrait sur l'elfe blonde. Je n'ai pas eu le vrai diplôme, enfin comme je n'ai pas étudié directement à Drakstrang, j'ai eu une équivalence en échange, un substitut. Se massant machinalement la nuque, il jetait un bref coup d'œil vers la grande salle. En fait.. je connais personne ici. Mes amis de l'école militaire sont absents, ou alors pas encore arrivé. Je ne sais même pas trop pourquoi j'ai reçu cette invitation je dois dire, c'était peut-être une erreur de leur part... Il affichait une moue légèrement mal à l'aise avant de tousser faussement. Mais en tout cas leurs crudités sont vraiment délicieuses, tu devrais y goûter, ça te plaira peut-être.
L'hybride suivait ensuite naturellement les sujets qu'elle proposait, c'était d'un soulagement certain que de rester à imaginer que tous le pointaient du doigt et parlaient dans son dos.
- En tout cas tu es vraiment à ton avantage ce soir, cette tenue te va à ravir, elle te donne un air raffiné. Cela change des tuniques un peu courte de quarantaine hein ? Rnnk-rrk-nrrk ! Riait du groin Lardon en mentionnant les deux semaines éprouvantes après la grande opération de Mael.
- Résumé:
Actions :
- Lardon est là.
- Compliment au chef traiteur pour les délicieux crudités. (sûrement un certain Crudélis)
- Elanna flirt ouvertement avec Lardon.
Pouvoirs utilisés :
1 / ∞ utilisation de P1 (Télékinésie)
0 / 18 utilisation de P2
0 / 9 utilisation de P3
- / 2 utilisation de P4
Citoyen du Reike
Sylvain
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crédits : 4807
crédits : 4807
Et bien voilà une des raisons pour laquelle Sylvain était revenu finir ses jours à l’académie. Il y a toujours un gueuleton offert à un moment dans l’année. La raison lui passé par-dessus la tête, mais ce devait être sans doute pour la remise des diplômes ou une bêtise comme ça. Se rincer gratuitement après ses services rendus était quelque chose qu’il allait faire avec grand plaisir.
Au diable l’étiquette, il attrapa une bure bleu qui viré sur le grisâtre, légèrement moins décoloré que le reste. Une réserve de tabac et quitta sa cellule d’un bon pas avec sa canne.
Arrivant devant la salle d’annonce redécorée pour l’occasion il salua les gardes d’un revers de pipe. L’ancien se laissa fouiller en grommelant, mais au moins ça garantissait un tant soit peux que ça ne dégénère et gâche la soirée. Tu parles se dit le vieil homme, la moitié de l’académie pouvait bien tout foutre en l’air uniquement à mains nues ou avec des sorts sortit d’on ne sait où. Le docteur lâcha un autre grognement en arrivant dans la salle déjà pleine de monde. La seule personne digne de son intérêt pour le moment était Aerhi Vynsala qu’il salua d’un élégant, mais simple hochement de tête. Pas la peine de faire des courbettes ou du m’as-tu-vu à son âge cela ne rimait à rien. Et les têtes grises ne couraient pas de toute façon les couloirs de l’académie.
Il fallait maintenant la jouer fine, pas trop loin d’une table bien garnie et toujours un œil sur la réserve d’alcool. L’ancêtre se promena l’air de rien en discutant de futilité avec des élèves ou visiblement certaines connaissances qu’il avait un mal fou à remettre. Au fur et à mesure des discussions il trouva enfin son lieu de chute. Un brasero lui chauffé doucement le dos, la table qu’il avait choisie était garnie de petit pâté en croûte et il avait réussis à planquer subtilement une bouteille sous le pied droit du meuble.Il aurait fallu une charge de cavalerie pour le déloger de là où il était.
Quand est ce qu’il avait était diplômé ? Ruminant un énième friand à ce qui semblait du bœuf Sylvain se plongeait doucement dans ses souvenirs. Le chirurgien frôlait les 76 ans et décidément ça se sentait. Haussant les épaules et gloussant légèrement le vieillard se resservit un énième verre. Qu’elle serait les animations de la soirée ? Se caressant la barbe doucement il se tourna dans la direction d’Isa. Que diantre madame la directrice avait prévus. Tout, mais pas des discours ronflants espéra secrètement le vieux diplômé sinon il piquerait du nez aussi sec.
Pour l’heure le vieux médecin observait avec tranquillité la salle se remplir en tendant la main de temps en temps pour attraper un feuilleté.
Au diable l’étiquette, il attrapa une bure bleu qui viré sur le grisâtre, légèrement moins décoloré que le reste. Une réserve de tabac et quitta sa cellule d’un bon pas avec sa canne.
Arrivant devant la salle d’annonce redécorée pour l’occasion il salua les gardes d’un revers de pipe. L’ancien se laissa fouiller en grommelant, mais au moins ça garantissait un tant soit peux que ça ne dégénère et gâche la soirée. Tu parles se dit le vieil homme, la moitié de l’académie pouvait bien tout foutre en l’air uniquement à mains nues ou avec des sorts sortit d’on ne sait où. Le docteur lâcha un autre grognement en arrivant dans la salle déjà pleine de monde. La seule personne digne de son intérêt pour le moment était Aerhi Vynsala qu’il salua d’un élégant, mais simple hochement de tête. Pas la peine de faire des courbettes ou du m’as-tu-vu à son âge cela ne rimait à rien. Et les têtes grises ne couraient pas de toute façon les couloirs de l’académie.
Il fallait maintenant la jouer fine, pas trop loin d’une table bien garnie et toujours un œil sur la réserve d’alcool. L’ancêtre se promena l’air de rien en discutant de futilité avec des élèves ou visiblement certaines connaissances qu’il avait un mal fou à remettre. Au fur et à mesure des discussions il trouva enfin son lieu de chute. Un brasero lui chauffé doucement le dos, la table qu’il avait choisie était garnie de petit pâté en croûte et il avait réussis à planquer subtilement une bouteille sous le pied droit du meuble.Il aurait fallu une charge de cavalerie pour le déloger de là où il était.
Quand est ce qu’il avait était diplômé ? Ruminant un énième friand à ce qui semblait du bœuf Sylvain se plongeait doucement dans ses souvenirs. Le chirurgien frôlait les 76 ans et décidément ça se sentait. Haussant les épaules et gloussant légèrement le vieillard se resservit un énième verre. Qu’elle serait les animations de la soirée ? Se caressant la barbe doucement il se tourna dans la direction d’Isa. Que diantre madame la directrice avait prévus. Tout, mais pas des discours ronflants espéra secrètement le vieux diplômé sinon il piquerait du nez aussi sec.
Pour l’heure le vieux médecin observait avec tranquillité la salle se remplir en tendant la main de temps en temps pour attraper un feuilleté.
- Résumé:
- Sylvain est venus avec la ferme intention de profiter du buffet. Le voilà positionné, il mange et bois tranquillement dans son coin tout en gardant un oeil sur la salle qui se remplis // Aucun pouvoir utilisé
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Oyun
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Engoncée dans son uniforme militaire, l'orc n'en menait pas large, et ce au moins autant que sa collègue valkyrie, malgré leur différence de gabarit. Avec les années de service, elle avait perdu l'habitude des vêtements étriqués considérés comme appropriés pour ce genre d'occasions - honnêtement, elle aurait même préféré son armure de cérémonie, à ce stade. Elle n'aurait pas dit non au fait de garder ses armes non plus. Enfin, quand elle voyait les costumes inconfortables de certains nobles de l'Empire, elle s'estimait tout de même chanceuse de ne plus avoir à porter ce genre de tenues pour parader. Loin d'elle, les corsets et les chaussures à talons. Aujourd'hui, elle avait la chance d'arborer fièrement les couleurs des Serres Pourpres en cette belle soirée.
Bien qu'elles soient arrivées ensemble, Oyun ne tarde pas à se séparer d'Usha, la force de l'habitude les poussant à se diviser de façon à se répartir l'observation de la zone, même alors qu'elles étaient venues pour les festivités. Les yeux carmins de l'orc parcourent rapidement la salle, s'arrêtant sur chaque élément mentalement noté comme intéressant. La présence de la directrice, et de quelques professeurs qu'elle connaissait au moins de nom, à défaut d'avoir eu l'occasion de les fréquenter directement. Des brochettes de chèvre à l'odeur alléchante. Des camarades perdus de vue. Des carafes pleines de son vin préféré… Et plus encore.
Le pas traînant, pour éviter d'attirer plus d'attention qu'elle n'en attire déjà naturellement, elle se dirige vers une table pour se servir un verre, et se retrouve harponnée dans une conversation enjouée, menée par nul autre que le professeur Des Vaux. Légèrement perdue au milieu des bons vivants, l'orc énonce quelques politesses avant de se retirer, et savoure la coupe de vin qui vient récompenser son effort social.
Un rire porcin érafle ses oreilles, et elle pense reconnaître son propriétaire : serait-ce l'intermédiaire du Régiment des Animaux Fantastiques dont elle avait entendu parler ? La guerrière parcourt la foule du regard, et s'arrête sur un grand cochon humanoïde, qui semble converser avec une elfe aux cheveux blonds. Si son instinct ne se trompait pas, celle-ci était également en liaison avec les Serres Pourpres. Oyun pose son verre vide sur une table, et s'approche du drôle de duo avant d'enfourner une brochette de légumes grillés entre ses crocs - d'abord, profiter des mets à proximité, ensuite, sociabiliser.
- Bonsoir. Vous passez une bonne soirée ?
Elle élève un peu plus la voix pour couvrir les bruits environnants, et sans s'en rendre compte, est une parfaite caricature du soldat invité à un banquet : l'haleine avinée, l'intonation involontairement autoritaire, la conversation maladroite, et un morceau de peau d'aubergine coincé entre les dents du bas.
Ca pourrait être pire, pas vrai ?
CENDRES
Bien qu'elles soient arrivées ensemble, Oyun ne tarde pas à se séparer d'Usha, la force de l'habitude les poussant à se diviser de façon à se répartir l'observation de la zone, même alors qu'elles étaient venues pour les festivités. Les yeux carmins de l'orc parcourent rapidement la salle, s'arrêtant sur chaque élément mentalement noté comme intéressant. La présence de la directrice, et de quelques professeurs qu'elle connaissait au moins de nom, à défaut d'avoir eu l'occasion de les fréquenter directement. Des brochettes de chèvre à l'odeur alléchante. Des camarades perdus de vue. Des carafes pleines de son vin préféré… Et plus encore.
Le pas traînant, pour éviter d'attirer plus d'attention qu'elle n'en attire déjà naturellement, elle se dirige vers une table pour se servir un verre, et se retrouve harponnée dans une conversation enjouée, menée par nul autre que le professeur Des Vaux. Légèrement perdue au milieu des bons vivants, l'orc énonce quelques politesses avant de se retirer, et savoure la coupe de vin qui vient récompenser son effort social.
Un rire porcin érafle ses oreilles, et elle pense reconnaître son propriétaire : serait-ce l'intermédiaire du Régiment des Animaux Fantastiques dont elle avait entendu parler ? La guerrière parcourt la foule du regard, et s'arrête sur un grand cochon humanoïde, qui semble converser avec une elfe aux cheveux blonds. Si son instinct ne se trompait pas, celle-ci était également en liaison avec les Serres Pourpres. Oyun pose son verre vide sur une table, et s'approche du drôle de duo avant d'enfourner une brochette de légumes grillés entre ses crocs - d'abord, profiter des mets à proximité, ensuite, sociabiliser.
- Bonsoir. Vous passez une bonne soirée ?
Elle élève un peu plus la voix pour couvrir les bruits environnants, et sans s'en rendre compte, est une parfaite caricature du soldat invité à un banquet : l'haleine avinée, l'intonation involontairement autoritaire, la conversation maladroite, et un morceau de peau d'aubergine coincé entre les dents du bas.
Ca pourrait être pire, pas vrai ?
CENDRES
- Résumé:
- Tour 1 : Oyun arrive en même temps qu'Usha, mais se sépare d'elle pour le début de la soirée. Elle esquive la compagnie du glorieux Berin Des Vaux, plus intéressée par le vin à sa table que par la discussion, puis décide d'aborder Lardon et Ellana après les avoir repéré dans la foule. Niveau aisance sociale, on est sur un score négatif.
Pouvoirs utilisés : Aucun.
Pouvoirs utilisés jusque là :
0 - P1
0/14 - P2
0/7 - P3
Citoyen du Reike
Usha Gavra
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Parfois, quand l’ennui pointe le bout de son nez, ou simplement que le temps qui passe lui fait se poser certaine question, elle tente de se souvenir de comment était un lieu ou une personne la première fois qu’elle l'a vue. Il y a des choses qui sont simples, car encore trop neuves pour que cela est eu le temps de vieillir dans sa mémoire, comme son bureau actuel, d'autres sont comme des nuages, vaporeux et approximatifs, pourtant bien présents, comme le campus de Kyouji.
C’est fou comme certains détails qui semblent si importants dans le présent sont anecdotiques quand les années passent. Usha avance avec le regard un peu vague, ça ne fait pourtant pas si longtemps qu’elle a mis les pieds dans le campus. Il y a encore quelques jours elle était présente sur place à rencontrer un petit prometteur pour les rouges et noirs, mais n’empêche absolument pas sont esprit de tout de même se perdre un peu dans le passé. En soi, venir pour du repérage de jeune talent est bien différent à venir pour une célébration.
Quoi que, même si elle est venue pour une fête, la simple présence de sa sœur d’arme à ses côtés, toutes deux en tenue officielle des Serres Pourpres, la font agir presque instinctivement comme si elles étaient en mission pour sécuriser une zone. Enfin, presque, elle se sent un peu vide sans arme à portée de doigt ou son chien pour l’épauler, mais clairement ce n’est pas le genre de chose qu’on apporte à une soirée officielle, encore moins quand on se doit de faire honneur à son uniforme.
Enfin, honneur, c’est plus elle qui se prend la tête avec cela qu’autre chose. Se séparant d’Oyun en rentrant dans la salle, à nouveau son regard se teinte de nostalgie en regardant les petits jeunes présents. Sa chevelure qui était noire en rentrant passe progressivement au blanc cassé alors qu’une boule de bonheur se forme en reconnaissant certains visages dans l’assemblé.
Enfin, plus de traits familiers pour le coup. Il y avait des descendants de personnes qu’elle avait pu croiser pendant sa scolarité. C’est assez amusant de voir les générations passées, mais certaines trais bien distinctifs restent, surtout chez les humains ou les gobelins dont la vie est bien courte.
Il y avait aussi des visages bien plus connus qui l’ont reconnu et au final elle se retrouva à discuter sans la moindre retenue avec d’anciens élèves qui avaient commencé leur service au FMR. Une discussion en entraînant une autre, de groupe en groupe, elle termina non loin d’une table avec des petits fours à discuter de dissection de corps.
Etrangement, allez savoir pourquoi, ça avait fait fuir des estomacs sensibles. Vraiment, alors que c’était important de savoir de comment ouvrir un bras correctement pour en extraire correctement toute trace de poison au cas où une flèche empoisonnée arrivait dedans. Peut-être maintenant que la conversation passait sur de comment gérer une gangrène en urgence ça ira mieux.
Même si elle est proche des petits fours, son bras est trop court pour les attraper là où elle se trouve, ce qui est assez ironique pour le coup. Au lieu de penser à comment attraper à manger elle devrait réfléchir si une personne avec qui elle échange pouvait être une bonne recrue pour l’infirmerie de Cœur-ébène. Oui, bon, elle fait aussi des petits pas sur le côté de temps en temps pour s’approcher de la table, parce que merde, ça fait envie tout de même.
C’est fou comme certains détails qui semblent si importants dans le présent sont anecdotiques quand les années passent. Usha avance avec le regard un peu vague, ça ne fait pourtant pas si longtemps qu’elle a mis les pieds dans le campus. Il y a encore quelques jours elle était présente sur place à rencontrer un petit prometteur pour les rouges et noirs, mais n’empêche absolument pas sont esprit de tout de même se perdre un peu dans le passé. En soi, venir pour du repérage de jeune talent est bien différent à venir pour une célébration.
Quoi que, même si elle est venue pour une fête, la simple présence de sa sœur d’arme à ses côtés, toutes deux en tenue officielle des Serres Pourpres, la font agir presque instinctivement comme si elles étaient en mission pour sécuriser une zone. Enfin, presque, elle se sent un peu vide sans arme à portée de doigt ou son chien pour l’épauler, mais clairement ce n’est pas le genre de chose qu’on apporte à une soirée officielle, encore moins quand on se doit de faire honneur à son uniforme.
Enfin, honneur, c’est plus elle qui se prend la tête avec cela qu’autre chose. Se séparant d’Oyun en rentrant dans la salle, à nouveau son regard se teinte de nostalgie en regardant les petits jeunes présents. Sa chevelure qui était noire en rentrant passe progressivement au blanc cassé alors qu’une boule de bonheur se forme en reconnaissant certains visages dans l’assemblé.
Enfin, plus de traits familiers pour le coup. Il y avait des descendants de personnes qu’elle avait pu croiser pendant sa scolarité. C’est assez amusant de voir les générations passées, mais certaines trais bien distinctifs restent, surtout chez les humains ou les gobelins dont la vie est bien courte.
Il y avait aussi des visages bien plus connus qui l’ont reconnu et au final elle se retrouva à discuter sans la moindre retenue avec d’anciens élèves qui avaient commencé leur service au FMR. Une discussion en entraînant une autre, de groupe en groupe, elle termina non loin d’une table avec des petits fours à discuter de dissection de corps.
Etrangement, allez savoir pourquoi, ça avait fait fuir des estomacs sensibles. Vraiment, alors que c’était important de savoir de comment ouvrir un bras correctement pour en extraire correctement toute trace de poison au cas où une flèche empoisonnée arrivait dedans. Peut-être maintenant que la conversation passait sur de comment gérer une gangrène en urgence ça ira mieux.
Même si elle est proche des petits fours, son bras est trop court pour les attraper là où elle se trouve, ce qui est assez ironique pour le coup. Au lieu de penser à comment attraper à manger elle devrait réfléchir si une personne avec qui elle échange pouvait être une bonne recrue pour l’infirmerie de Cœur-ébène. Oui, bon, elle fait aussi des petits pas sur le côté de temps en temps pour s’approcher de la table, parce que merde, ça fait envie tout de même.
- Récapitulatif:
Résumé :
- Arrive avec Oyun, mais se sépare en arrivant.
- Est nostalgique et regarde tout les petits jeunes qui s'amuse.
- Elle discute médecine de manière un peu trop détaillé pour certain avec des gens qu'elle a déjà croisé ou qui s'intéresse au sujet après avoir entendu les conversation au passage.
- Elle fait le crabe pour s'approcher doucement, mais surement d'une table pour prendre des petits fours sans couper la conversation en cours.
Utilisation de pouvoir à ce tour : ///
Utilisation globale des pouvoirs pendant la PA : ///
Quota :
P1 : 0/infinie
P2 : 0/14
Nombre de poste : 1
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
La Célébration du Voile Rouge
Tour 2
La célébration battait son plein. Ici et là, les différents diplomés et anciens élèves buvaient, riaient, mangeaient dans une excellente ambiance. Au centre de la pièce, quelques invités plus alcoolisés que d'autres s'étaient déjà mis à danser, tapant du pied et tournant dans de grands cercles endiablés. La musique, elle aussi, commençait à résonner dans la pièce, augmentant l'atmosphère festive déjà présente. Aux pieds des quelques marches la séparant de la table des professeurs, Isa Chantelune observait la salle d'un sourire fier. Ces festivités représentaient une bulle dans le chaos mondial. Un moment agréable à passer entre vétérans et futurs soldats. Ici, il n'y avait ni intrigue politique, ni jeu d'influence. Seulement l'espoir d'un avenir plus radieux et le plaisir d'une fête agréable. Se retournant finalement de son admiration enjoué, la sirène attrapa l'un des verres présents sur la table la plus proche pour venir tapoter dessus en intimant le silence aux différentes personnalités présentes. Si d'abord, le calme ne vint pas, les invités commencèrent rapidement à se taire, constatant l'attente de la directrice de l'université de Kyouji. Souriante, elle observa la foule une dernière fois avant de prendre la parole.
- Mes chers invités. Qu'il est bon de tous vous voir ici ce soir. Comme vous le savez, la plupart de nos jeunes élèves ici présents seront prochainement diplômés et pourront rejoindre les rangs de notre glorieuse armée. Si je suis fière de pouvoir les compter parmi nos futurs héros, je tiens également à remercier les vétérans et autres invités d'être venus, ainsi que le corps d'enseignant qui a travaillé sans relâche pour offrir le meilleur avenir à nos nouvelles générations. Des applaudissements, puis une reprise. En cette délicate soirée, je vous invite à profiter au maximum de tout ce que nous pouvons vous offrir. Toute l'académie vous est ouverte, à l'exception naturellement des dortoirs. Pour le reste, j'espère sincèrement que vous saurez passer un bon mom...
Le choc fut bref. Le bruit assourdissant. Tonnant dans l'air, une vague magique frappa l'entièreté de la pièce, brisant les vitraux les plus hauts et faisant tomber au sol les élèves les plus faibles. Une vague arcanique, puissante et étouffante, qui venait étreindre la gorge de toutes les personnes présentes dans la salle. Petit à petit, les invités tombaient sur le sol, inconscients. Que se passait-il? Ici et là, des personnes tentaient de lutter. Certains invoquaient leurs pouvoirs de guérison, d'autres des pouvoirs élémentaires pour tenter de se sauver. Isa elle même tenta de dresser une barrière... En vain. Tous finirent par s'écrouler. Et alors que les yeux des plus résistants commençaient à se clore, différentes silhouettes entraient dans la salle... Toutes le visage masqué par un étrange voile rouge.
- Je ne pensais pas qu'il y arriverait. Bordel. Il l'a vraiment fait.
- Bien sûr chéri. Que croyais-tu, je ne recrute que les meilleurs. ~
- Arrêtez de parler et récupérer les professeurs. Vous savez qu'il en a besoin.
- Et le nain?
- Laissez le avec les otages ici. Il n'a aucun pouvoir, il est inutile.
*
* *
* *
Quand les premiers invités rouvrirent les yeux, la disposition de la salle avait légèrement... Changé. Des tables pleines de victuailles et rafraichissements, il ne restait à présent que des meubles renversés ou brisés. Plus aucune personnalités dansantes, seulement des rangées d'otages. Et à quelques endroits, les corps ensanglantés de quelques élèves.
- On devait pas en buter.
- Ouais. Bha fallait pas qu'ils tentent de s'échapper ces cons.
- Ta gueule, il y en a qui se réveillent.
Chahutés, secoués... Voila comment devaient se sentir les différentes personnes présentes. En particulier Ellana, Lardon, Sylvain Oyun et Usha. S'ils étaient répartis parmi les différents otages, nos protagonistes purent rapidement remarqués ce qui les reliaient entre eux. Des chaines. Ou plutôt, des menottes, aux symboles étranges gravés et peints sur l'orichalque. Et cette terrible sensation, d'une mana drainée. D'une incapacité d'user, tant que ces liens les retenaient, de quelconque forme de magie. Il allait falloir trouver une solution. Comprendre ce qu'il s'était passé. Où étaient les autres professeurs? Isa? Et trouver un moyen de libérer les otages, ou de s'enfuir. Dans tous les cas, il fallait réfléchir. Agir.
Ou bien la célébration du voile rouge se transformerait en cérémonie funéraire.
------- Informations importantes de la PA -------
Les PNJs Importants:
- Isa Chantelune: La directrice, Isa Chantelune est une sirène originaire de Kaizoku reconnue pour ses connaissances des fonds marins et son passé de capitaine de navire militaire. Sa rigueur, sa discipline, son autorité naturelle ainsi que son intelligence font d'elle une dirigeante particulièrement tenace. En cette délicate soirée, la directrice veille à ce que tout se passe sans accroc. Il s'agit là de la personnalité la plus importante de la soirée, aussi bien à cause de sa notoriété que de sa fonction. - Localisation inconnue
- Viktor Svarnakovak: Professeur "dirigeant" de stratégie de guerre, Viktor est un ancien Tovyr à la retraite. Vétéran émérite des nombreux conflits ayant marqués le Reike, l'humain natif des Terres du Nord est réputé pour son caractère bourru et froid. Pourtant, sa discipline, son sens du devoir et ses nombreuses connaissances en font un professeur hors pair. Pour la célébration, le stratège semble faire quelques efforts vis à vis des différents invités, certains déclarant même l'avoir vu sourire. - Localisation inconnue
- Aerhi Vynsala: Professeure "dirigeante" de médecine, Aerhi est une oni originaire de Taisen et ayant passé une bonne partie de sa vie à combattre dans la jungle reikoise. S'occupant d'enseigner avec ses pairs l'art délicat de la chirurgie et du soin des maladies, elle est rapidement devenue une éminence dans son domaine, notamment grâce à sa magie de la nature et ses connaissances en herboristeries. D'un naturel calme et empathique, elle demeure un peu réservée en cette soirée malgré quelques échanges amicaux avec certains invités. - Localisation inconnue
- Taenor: Professeur "dirigeant" d'ingénierie militaire, Taenor est un natif de Melorn ayant rejoint le Reike il y a des siècles de cela. Fort d'une grande expérience dans son domaine et d'un naturel curieux, l'elfe a sut au fils des années enrichir son savoir déjà important en matière d'engins de siège et autres concepts de sape et d'ingénierie. D'humeur cynique et amicale, il semble prendre un plaisir certain à discuter, manger et boire avec les différents invités. - Localisation inconnue
- Alvin de Londo: Professeur "digireant" de combat, Alvin est un ancien membre de la garde royale. Expert dans son domaine et vétéran de la dernière guerre des Titans, l'humain a sut se faire une réputation en terrassant de nombreux ennemis et en remportant de nombreux duels d'honneur. Surnommé par ses pairs "l'épée de la lune" il est connu pour être un fervent croyant du Shierak et un séducteur émérite. En cette soirée, vous le trouverez probablement en train de boire ou de discuter avec quelques nouvelles "diplômées". - Localisation inconnue
- Berin des Vaux: Professeur "dirigeant" d'administration militaire, ce nain bon vivant est aussi talentueux dans son domaine que sa moustache est soignée. Ancien contrôleur royal, le demi-homme est devenu professeur à Drakstrang après avoir quitté ses fonctions suite au décès de sa femme. Respecté par ses pairs et ses élèves, le nain dispose toujours de traits d'humour et donne ses cours avec beaucoup d'entrain. Toujours un verre à la main, son objectif pour la soirée est clair: être le plus épicurien que possible. - Légèrement blessé
Visuel de la salle de célébration:
Pour avoir l'image en agrandi: ICI
Précisions:
- Les icones avec les visages encapuchonnés représentent les élèves et autres invités. Contrairement aux icones représentant vos personnages ou les pnjs importants, ces icones là désignent généralement un ensemble de quatre élèves.
- Les tokens représentants des bandits "chauves" (visuel) avec un bandana rouge représentent un groupe de 4 individus, les autres des individus uniques (visuel 1 et visuel 2).
------- Objectifs -------
- Comprendre ce qu'il se passe : 0/1
- Trouver un moyen de briser les liens enchantés : 0/1
- Chercher à libérer la salle / s'échapper : 0/1
- Etudiants en vie: 96/96
- Règles de cette PA:
- Comme il s'agit d'une PA, les restrictions sur vos pouvoirs s'appliquent et chaque tour vous limitera à 3 utilisations maximum de pouvoirs (utilisations maintenues comprises). Merci d'indiquer à la fin de vos messages dans le résumé le nombre de pouvoirs utilisés depuis le début de la PA (exemple: 1/10 utilisation de P2).
- La Célébration du Voile Rouge doit être l'événement le plus "au présent" de votre chronologie, et ce afin d'éviter tout problème en cas de blessure grave, ou de mort.
- Comme d'habitude, le RP demeurera la chose la plus importante dans la réalisation de vos objectifs. Cependant, des jets de dés peuvent vous être demandés afin d'altérer plus ou moins le résultat de vos actions ou bien déterminer les effets de ces dernières.
- Merci de ne jamais décrire la finalité de vos actions, sauf lorsque ceci est autorisé par le MJ. Par exemple si vous attaquez un boss, ne pas préciser si l'attaque tue la cible. Sauf indication contraire du MJ.
- Il n'y a pas d'ordres de tours, postez comme vous le voulez et n'oubliez pas vos résumés (en spoiler) en fin de posts. Un seul post vous sera demandé pour chaque tours.
- Je reste naturellement disponible en MP ou autre à la moindre question, même si à partir de jeudi soir je risque de ne pas répondre de suite pour ce tour
- Amusez-vous car moi, je compte bien me marrer
Prochaine résolution: Le Dimanche 01 Octobre dans la soirée (un jour de rab accordé exceptionnellement huhu)
CENDRES
- Apparence des épées de Deydreus:
Citoyen du Reike
Ellana Blackwood
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Bien qu'Ellana était heureuse de retrouver un collègue, elle n'en fut pas moins très vite déçue. Alors que l'hybride porcin incarnait la sagesse, le calme et la logique au sein de son groupe lors de la Peste Obscure, le voici qui dévoilait un peu plus son côté... animal. La bouche pleine, mâchouillant bruyamment et de façon peu distinguée, Ellana sourit de politesse mais ne manqua pas d'être marquée par un profond dégoût bien que dissimulé. Son enjouement s'estompa également. Ainsi, il n'était pas d'ici, il ne connaissait pas la joie d'étudier à Drakstrang et ne connaissait donc presque personne. Bon, tant pis, ce n'était qu'un détail, cela ne les empêcheraient aucunement de passer la soirée ensemble.
Elle attrapa une des crudités en observant s'il n'y avait pas de bave dessus, hésitant à le manger, elle ne voulait pas non plus partager son malaise avec le pauvre Lars qui avait déjà l'air bien gêné comme ça.
"En tout cas tu es vraiment à ton avantage ce soir, cette tenue te va à ravir, elle te donne un air raffiné. Cela change des tuniques un peu courte de quarantaine hein ? Rnnk-rrk-nrrk !"
Reposant lentement son regard d'un air menaçant sur le porcinet, ses propos avait éveillé en l'elfe de mauvais souvenirs. Bien que le compliment fut apprécié et remercié, elle ne manqua pas de rebondir sur cette fameuse anecdote.
"Arf ! Ne m'en parle pas ! Le plus terrible n'était pas que ces foutus "tuniques" soient mal ajustées ! C'était surtout ce qu'en faisait Kahl."
Elle secoua la tête en levant les yeux au ciel, ne manquant pas de faire rire son interlocuteur à l'évocation de cette longue quarantaine. En plus de voir les fesses à l'air de certains, les tuniques étaient trop courtes pour beaucoup ! Notamment pour Ellana qui ne manqua pas de s'en plaindre, si Lars et Dimitri s'en était accommodés ou que ça allait niveau taille, pour Kahl ce fut un vrai cauchemar. En plus de nécessiter de deux tuniques pour couvrir son anatomie, celui-ci "oublia" assez souvent de s'en vêtir.
Malgré son agacement, Ellana se mit à rire avec Lars, d'autant par son rire atypique que par la situation ridicule dont ils se moquaient. Leur éclat ne manqua pas d'attirer l'attention des certains curieux et notamment celle d'une silhouette imposante qui s'approchait du duo. L'elfe cessa doucement de rire la première, guettant l'orc qui venait à eux tout en s'enfilant une brochette entre les dents. Bien que sa dominance se faisait plutôt menaçante, son sourire poli aurait plus la rendre plus abordable si sa simple question énoncée ne sonnait pas comme une intimidation. Le dégoût était à nouveau palpable chez l'elfe qui dévisageait l'orc, sentant à pleine narines l'odeur d'alcool et ne détachant son regard du morceau qui était coincé entre les crocs. Ellana cru reconnaître, au vu des couleurs que la colosse arborait, qu'elle faisait parti des Serres Pourpres, l'ayant peut être déjà croisé sans en avoir le souvenir.
La blondinette, bien polie dans sa répugnance, voulu saluer l'orque avant de lui signaler qu'elle avait quelque chose entre les dents, mais un tremblement suivit d'une onde de choc l'interrompit dans son élan. Soudaine. Une vague de magie puissante vint percuter le trio, ainsi que tous les invités. Ellana n'eut à peine le temps de lever son bras jusqu'à son visage qu'elle sombra dans l'inconscience sous une multitude de cris.
Clignant plusieurs fois des yeux, la vue trouble, l'elfe tenta de comprendre où se trouvait-elle. Secouée, elle se ressassa les derniers instants avant d'avoir plongé dans le néant. Puis elle zieuta autour d'elle. Toute la salle avait été saccagée, la plupart des étudiants étaient assis contre les murs, menottés. Les autres jonchaient sur le sol, assassinés par des assaillants au visage dissimulé d'un voile rouge. L'ambiance n'était clairement plus à la fête, et en plus de cela, la plupart des professeurs ainsi que la directrice avaient disparus. Après avoir fait un bref état des lieux, voyant que les ravisseurs ne s'inquiétaient aucunement de son éveil, elle s'inspecta elle même, menottée et reliée à d'autres par un chaînon. L'elfe examina les liens, il y avait quelque chose d'anormal avec, la présence de ceux-ci contre sa peau semblaient drainer ses capacités. Une simple sensation peut-être, mais à la moindre tentative d'utilisation de ses ombres, elle se rendit vite compte qu'elle en était incapable.
Après inspection des menottes magiques, elle glissa son regard le long des chaînes, reliée à deux personnes. A sa droite se trouvait la grande orc, s'éveillant également, Ayenne... ? Auyoune ? - Ellana avait dû entendre son nom à la forteresse mais elle ne la reconnaissait pas. Qu'importait. - Et à sa gauche se trouvait... Lars. Celui-ci avait dû subir davantage l'onde magique puisqu'il était toujours dans un sommeil relativement bruyant. Face contre terre, ronflant et bavant, l'hybride semblait vivre sa meilleure nuit. L'elfe l'interpella en baissant d'un ton pour ne pas se faire remarquer des "gardes".
"Lars ! Lars réveille toi, bon sang !"
Elle n'eut en réponse qu'une quinte de ronflements, par à-coups, avant de voir sa petite tête pivoter vers elle. Il ne dormait pas non. Mais apparemment il avait une raison de se faire passer pour inconscient. Ellana le laissa faire, faisant confiance à la logique et au raisonnement du cochon, même si elle ne savait pas ce qu'il tentait. Elle couvrirait ses arrières en justifiant auprès des ravisseurs agacés, qu'après tout c'est un hybride porc, il n'a pas vraiment la même constitution que des êtres "normaux" et que son sommeil est inébranlable.
Elle guetta les alentours pour espérer trouver un quelconque débris utile, ou peut-être essayant de repérer un des preneurs d'otages qui aurait potentiellement un trousseau avec la clé de ses menottes, s'il y avait. Alors qu'elle porta son attention sur l'orc, tentant de trouver une utilité à celle-ci, Ellana remarqua un certaine animation à l'autre bout de la salle, ou du moins quelque chose qui attira l'intérêt de certains curieux. Qu'importait ce qu'il s'y passait, l'elfe profita d'avoir moins d'attention pour se pencher vers la colosse.
"Dis moi... Toi. Tu... Tu n'aurais pas la force pour briser ces liens ?"
Elle mima ce qu'elle imaginait, en écartant ses poignets par petits à-coups. Levant la tête vers la grande guerrière, esquissant un sourire maladroit presque gênée de paraître aussi ridicule de par son faible gabarit à côté. Avant qu'elle ne réponde, Ellana garda un œil sur les différents gardes qui serait à l'affût de ses agissements.
Elle attrapa une des crudités en observant s'il n'y avait pas de bave dessus, hésitant à le manger, elle ne voulait pas non plus partager son malaise avec le pauvre Lars qui avait déjà l'air bien gêné comme ça.
"En tout cas tu es vraiment à ton avantage ce soir, cette tenue te va à ravir, elle te donne un air raffiné. Cela change des tuniques un peu courte de quarantaine hein ? Rnnk-rrk-nrrk !"
Reposant lentement son regard d'un air menaçant sur le porcinet, ses propos avait éveillé en l'elfe de mauvais souvenirs. Bien que le compliment fut apprécié et remercié, elle ne manqua pas de rebondir sur cette fameuse anecdote.
"Arf ! Ne m'en parle pas ! Le plus terrible n'était pas que ces foutus "tuniques" soient mal ajustées ! C'était surtout ce qu'en faisait Kahl."
Elle secoua la tête en levant les yeux au ciel, ne manquant pas de faire rire son interlocuteur à l'évocation de cette longue quarantaine. En plus de voir les fesses à l'air de certains, les tuniques étaient trop courtes pour beaucoup ! Notamment pour Ellana qui ne manqua pas de s'en plaindre, si Lars et Dimitri s'en était accommodés ou que ça allait niveau taille, pour Kahl ce fut un vrai cauchemar. En plus de nécessiter de deux tuniques pour couvrir son anatomie, celui-ci "oublia" assez souvent de s'en vêtir.
Malgré son agacement, Ellana se mit à rire avec Lars, d'autant par son rire atypique que par la situation ridicule dont ils se moquaient. Leur éclat ne manqua pas d'attirer l'attention des certains curieux et notamment celle d'une silhouette imposante qui s'approchait du duo. L'elfe cessa doucement de rire la première, guettant l'orc qui venait à eux tout en s'enfilant une brochette entre les dents. Bien que sa dominance se faisait plutôt menaçante, son sourire poli aurait plus la rendre plus abordable si sa simple question énoncée ne sonnait pas comme une intimidation. Le dégoût était à nouveau palpable chez l'elfe qui dévisageait l'orc, sentant à pleine narines l'odeur d'alcool et ne détachant son regard du morceau qui était coincé entre les crocs. Ellana cru reconnaître, au vu des couleurs que la colosse arborait, qu'elle faisait parti des Serres Pourpres, l'ayant peut être déjà croisé sans en avoir le souvenir.
La blondinette, bien polie dans sa répugnance, voulu saluer l'orque avant de lui signaler qu'elle avait quelque chose entre les dents, mais un tremblement suivit d'une onde de choc l'interrompit dans son élan. Soudaine. Une vague de magie puissante vint percuter le trio, ainsi que tous les invités. Ellana n'eut à peine le temps de lever son bras jusqu'à son visage qu'elle sombra dans l'inconscience sous une multitude de cris.
*
Clignant plusieurs fois des yeux, la vue trouble, l'elfe tenta de comprendre où se trouvait-elle. Secouée, elle se ressassa les derniers instants avant d'avoir plongé dans le néant. Puis elle zieuta autour d'elle. Toute la salle avait été saccagée, la plupart des étudiants étaient assis contre les murs, menottés. Les autres jonchaient sur le sol, assassinés par des assaillants au visage dissimulé d'un voile rouge. L'ambiance n'était clairement plus à la fête, et en plus de cela, la plupart des professeurs ainsi que la directrice avaient disparus. Après avoir fait un bref état des lieux, voyant que les ravisseurs ne s'inquiétaient aucunement de son éveil, elle s'inspecta elle même, menottée et reliée à d'autres par un chaînon. L'elfe examina les liens, il y avait quelque chose d'anormal avec, la présence de ceux-ci contre sa peau semblaient drainer ses capacités. Une simple sensation peut-être, mais à la moindre tentative d'utilisation de ses ombres, elle se rendit vite compte qu'elle en était incapable.
Après inspection des menottes magiques, elle glissa son regard le long des chaînes, reliée à deux personnes. A sa droite se trouvait la grande orc, s'éveillant également, Ayenne... ? Auyoune ? - Ellana avait dû entendre son nom à la forteresse mais elle ne la reconnaissait pas. Qu'importait. - Et à sa gauche se trouvait... Lars. Celui-ci avait dû subir davantage l'onde magique puisqu'il était toujours dans un sommeil relativement bruyant. Face contre terre, ronflant et bavant, l'hybride semblait vivre sa meilleure nuit. L'elfe l'interpella en baissant d'un ton pour ne pas se faire remarquer des "gardes".
"Lars ! Lars réveille toi, bon sang !"
Elle n'eut en réponse qu'une quinte de ronflements, par à-coups, avant de voir sa petite tête pivoter vers elle. Il ne dormait pas non. Mais apparemment il avait une raison de se faire passer pour inconscient. Ellana le laissa faire, faisant confiance à la logique et au raisonnement du cochon, même si elle ne savait pas ce qu'il tentait. Elle couvrirait ses arrières en justifiant auprès des ravisseurs agacés, qu'après tout c'est un hybride porc, il n'a pas vraiment la même constitution que des êtres "normaux" et que son sommeil est inébranlable.
Elle guetta les alentours pour espérer trouver un quelconque débris utile, ou peut-être essayant de repérer un des preneurs d'otages qui aurait potentiellement un trousseau avec la clé de ses menottes, s'il y avait. Alors qu'elle porta son attention sur l'orc, tentant de trouver une utilité à celle-ci, Ellana remarqua un certaine animation à l'autre bout de la salle, ou du moins quelque chose qui attira l'intérêt de certains curieux. Qu'importait ce qu'il s'y passait, l'elfe profita d'avoir moins d'attention pour se pencher vers la colosse.
"Dis moi... Toi. Tu... Tu n'aurais pas la force pour briser ces liens ?"
Elle mima ce qu'elle imaginait, en écartant ses poignets par petits à-coups. Levant la tête vers la grande guerrière, esquissant un sourire maladroit presque gênée de paraître aussi ridicule de par son faible gabarit à côté. Avant qu'elle ne réponde, Ellana garda un œil sur les différents gardes qui serait à l'affût de ses agissements.
- Résumé:
- Tour 2
Ellana continuait "tranquillement" sa conversation avec Lars. Alors qu'Oyun s'approche du duo, Ellana veut la saluer mais n'eut pas le temps, se faisant interrompre par l'onde de choc
Elle se réveille menottée, ne comprenant pas la situation, elle observe, remarque les profs manquants, les assaillants et la salle toute chamboulée. Elle s'inspecte, son état et ses menottes qui l'empêche d'utiliser sa magie. Elle remarque que Lars est toujours assoupi de façon peu glamour, elle l'interpelle et se rend compte qu'il est éveillé mais fait semblant de dormir... Soit, il doit avoir un plan qu'elle ne comprends pas encore. Elle lui couvre les arrières si besoin est.
Elle cherche des débris ou de quelconque objets coupants.
Elle cherche du regard, un maître des clés ou potentiel détenteur d'une "clé" pour ses liens.
Alors qu'il semble y avoir une distraction à l'autre bout de la salle, elle interpelle Oyun pour savoir si elle ne pourrait pas profiter de cette fenêtre de tir pour agir.
Pouvoirs utilisés : None
Citoyen du Reike
Lardon
Messages : 181
crédits : 5218
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Info personnage
Race: Hybride
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal neutre
Rang: C (RSAF)
Lardon avait bien du mal à se retenir en évoquant les mésaventures de la quarantaine, qui il fallait bien l'admettre, avaient mit à rude épreuve les nerfs de la pauvre Ellana coincée au milieu des autres garçons qui composait son groupe.
Bien sûr Kahl n'y était pas étranger, ils avaient, l'oni et l'elfe, une relation de "frères d'armes ennemis" explosive. Ces souvenirs évoqués déclenchaient à certains moments l'hilarité du porcin qui s'esclaffait jusqu'à être entendu à l'autre bout de la salle.
L'hybride n'aurait pas imaginé devoir lever le groin pour saluer la géante verte musculeuse qui se présentait à eux avec un sourire presque carnassier, ou alors était-ce à cause de la proéminence de ses crocs ?
Sans trop savoir au début, malgré son apparence intimidante, Lardon restait silencieux, dans l'expectative et l'admiration cette immense femme. Sa couleur de peau. C'était ça qui la faisait sortir de l'ordinaire, un peu plus que tous les autres orcs ou gobelins qu'il avait pu croiser à un moment de sa vie, mais celle-ci était spéciale, son teint, non pas qu'il évoquait un exotisme sensuel pour Lardon mais au contraire, il titillait sa mémoire, ses souvenirs de l'époque de son enfance ; Elle avait une couleur de peau à l'identique des plants de kiwis de l'orphelinat.
C'était une grande madame kiwi. Et naturellement, Lardon en venait à se demander si elle avait le même goût. Sucré et acidulé à la fois ? Et ce duvet doux qui lui chatouillait le palais et la langue ?
D'ailleurs en parlant de langue, l'hybride se la passait machinalement entre ses propres dents, à l'endroit où se trouvait en image miroir le petit bout de peau violet qui dépassait d'entre les crocs de la géante et qui une fois repéré attirait l'attention. Sans effets, il tenta alors quelques mimiques maladroites, essayant de lui faire comprendre sans mot, avec ses doigts qu'il fallait qu'elle retire un intrus d'entre ses chicots.
Avant de passer pour un fou malade, Lardon rendait les armes et s'apprêtait à braver les 41 degrés d'alcool pur que dégageait l'haleine du kiwi musclé en se rapprochant pour le lui glisser à l'oreille mais il n'atteint jamais son but.
Une secousse puissante ébranlait la grande salle de réception, suivit d'une vague de magie qui désactivait le cochon comme une marionnette de foire dont on venait de couper les fils et le porcin s'échouait lourdement sur le sol, telle une poupée de chiffon désarticulée. Il était l'un des premiers à tomber.
A son réveil, Lardon analysait la situation. Des humains cagoulés avaient fait irruption dans la salle, ils arboraient tous une hybridation évidente, des sabots, des cornes, certains ne parlaient même pas la langue commune du Sekai et hennissait ou grognait, même si Lardon lui pouvait les comprendre.
S'accordant avec Ellana, ils reformaient un duo d'une incroyable efficacité digne de leur épopée à Mael contre Puantrus et ses sbires, et il ne leur fallu que très peu de temps pour se retrouver maître de la situation avec madame kiwi et son grand-père l'elfe Sylvain. Tandis qu'ils entamaient de faire évacuer les élèves de la salle, la directrice réapparue à l'entrée, ayant réussi à échapper à ses ravisseurs, elle avait une nouvelle mission à confier aux héros de la réception, bien qu'elle les remerciait chaleureusement tout de même.
- En ma qualité de Directrice et des pouvoirs qui me sont conférés, je peux vous unir, Lars Petitgroin à votre chère et tendre, l'acceptez-vous dans le bonheur comme le malheur, la richesse et la pauvreté, par delà les invasions de Lancondas et les pénuries de navet ?
- Gr-oui-k, je le veux.
- Et vous Ellana Blackwood, acceptez-vous d'être unie par les liens sacrés du jambon, dans le gras et le saindoux, les condiments et les sauces barbecues ?
- Oui, je le veux. Ho mon- Lars ! Lars réveille toi, bon sang !
A son réveil (le bon cette fois, promis), Lardon était face contre le sol, le groin douloureux et ses bras sous lui. Ce qui l'avait tiré de son cauchemar avait été la voix d'Ellana et ses propres ronflements lorsque sa conscience était revenue une fraction de seconde plus tôt, d'avec ses deux indices il déduisait qu'il était en train de dormir mais rien dans ces derniers souvenirs n'offrait une explication logique au fait qu'il se soit assoupis subitement.
Il ne fallu à l'hybride moins de deux ou trois secondes pour comprendre que quelque chose de grave était à l'oeuvre et d'un réflexe, il poussait un renâclement avant de simuler de nouveaux ronflements identiques à ceux de quand il dormait réellement.
Cela il le devait à son amie Siline, qui pour se moquer de son meilleur ami avait un jour ramener un oiseau exotique au plumage coloré et au bec incurvé dont la capacité incroyable était de reproduire à l'exactitude les sons qu'il entendait, et cette naine fourbe l'avait glissé dans sa chambre durant la nuit pour gagner son pari que l'hybride n'avait pas perdu totalement sa réputation d'être le plus bruyant cochon de la caserne. Pendant des semaines, l'oiseau moqueur imitait les ronflements de Lardon dès qu'il était en sa présence, ce qui au bout du compte avait permis au porcin d'apprendre à simuler lui même à la perfection ses vrombissements sonores digne du rugissement d'un grand prédateur.
Donc Lardon ronflait faussement pour continuer de fabuler son sommeil.
Sa formation à l'armée l'avait préparé à ce genre de situation, entre les réveils éclairs et les prises d'otages, ou même dormir silencieusement en terrain ennemi (Si si, Lardon en est capable, mais ceci sera pour une autre histoire), la première chose à faire était d'analyser la situation, ne pas s'agiter à son réveil, se contrôler pour mieux feindre et tromper, c'était la clef de la récolte d'information, et le faire sans que l'ennemi ne s'en rende compte donnait toujours l'avantage
Le drakochon analysait donc.
Il était face contre sol, et la voix d'Ellana venait de sa gauche mais elle n'était pas si proche, elle aurait habituellement été du genre à le secouer, ce qui le laissait supposer que quelque chose l'en empêchait, peut-être l'envie mais peut-être aussi une autre raison.
Ses bras, ils étaient sous lui et pas le long de son corps, il sentait également une gêne rude contre son son ventre, comme un cordage, plus dur, une chaîne. Son poignet gauche, quelque chose de froid et rigide l'enserrait, un bracelet ? une menotte ? Une menotte avec une chaîne, il était prisonnier.
Ses chevilles ? Libres, il ne sentait rien qui entravait ses jambes.
Son groin s'était activé depuis longtemps à force de grandes inspirations sonores, il captait une odeur qu'on qualifie de "'métallique" assez particulière, celle du sang. Quelqu'un était blessé, ou mort.
Ses oreilles maintenant, qu'entendait il ? Des gémissements, des plaintes, des pleures mais aussi des voix abruptes plus mâture, pas des élèves, des bruits de pas, des trépignements de semelle. Un, deux.. quatre, six.. il n'était pas certain mais au moins dix ou douze marcheurs se trouvaient autour de lui dans les environs les plus proche, peut-être plus. Sur sa gauche et sa droite mais également du côté de sa tête, un groupe plus important. Les piaillements juvéniles étaient de part et d'autres de lui aussi mais plus en arrière, d'avantage dans la même direction qu'Ellana.
D'autres éclats de voix provenaient de par delà l'important groupe repéré, les élèves avaient été séparés en deux ? Il y avait aussi des voix plus graves, donc peut-être encore plus d'individus mais qu'il ne pouvait précisément situer.
Quoi d'autre ? Ses mains, ou plutôt sa main, au niveau de son poignet, la menotte, quelque chose était étrange, une démangeaison, un fourmillement, désagréable, et au moment où Lardon commençait à formuler dans son esprit l'intention d'utiliser sa magie, non seulement il la sentait inopérante, mais le flux lui donnait l'impression de lui échapper, extirper de lui alors que la sensation de chatouillement s'accentuait.
Un nouvel élément donc, il était privé de magie et cette chose à ses poignets semblait réagir à cela d'une quelconque manière. Subrepticement, Lardon rapprochait ses mains sous lui, afin de pouvoir caresser des doigts de sa main gauche, l'entrave qu'il avait autour de son poignet droit. Il se confirmait l'idée d'un bracelet en métal, dont il ignorait la nature, comme entrave, ses tâtonnements lui donnait plus précise de la forme de la menotte mais surtout il en sentait un relief étrange sous la pulpe de ses doigts. Une gravure, et il imagine difficilement qu'il fut écrit "Uni pour la vie, Lardon mon amour" il optait pour quelque chose de plus vraisemblable, des runes. Des entraves magiques aussi bien que physique.
Les ravisseurs n'étaient pas des amateurs, et s'il supposait que chacun des élèves, jeunes diplômés ou anciens, étaient menottés par les même liens, c'était un sacré apport logistique que celui-là.
Donc un important groupe armé, en mesure d'utiliser une magie capable d'endormir une centaine de personne puis de les entraver aussi bien physiquement que magiquement, s'était rendu maître des lieux de la célébration.
Il avait beau fouiller dans sa mémoire, il n'avait jamais eu vent de rumeurs à propos d'un groupuscule ciblant la prestigieuse université. Un coup de la fourbe République peut-être ? Mais Lardon n'avait pas l'impression qu'il s'agisse de soldat, et puis les quelques échanges qu'il percevait lui faisait plutôt penser à des mercenaires, à moins que ce ne soit une faction liée à la Pègre ?
Toujours à ronfler du groin, le cochon pivotait légèrement sa face du côté d'où lui était parvenu la voix de son amie elfe. Il entrouvrit un œil prudent pour attester de la présence d'un garde, non, son œil porcin s'ouvrait alors en grand pour capter le plus d'information possible durant une seconde, deux maximum. Ellana l'avait remarqué, elle se tenait assise très proche, et il avait eu le temps de voir la chaîne qui partait de sous son ventre rejoindre celle des entraves de la vétérinaire. La blondinette avait encore son air renfrogné de dégoût et de colère, comme lorsque Kahl lâchait une flatulence silencieuse et assassine pour la faire enrager. Oups, Lardon espérait qu'il n'avait pas été le maestro d'un concert de pets durant son inconscience ! Surtout qu'avec ce qu'il s'était enfilé en crudité, les perlouzes auraient les senteurs d'un bouquet garnis, saveur pot-au-feu.
A la droite de la vétérinaire, l'orkiwi se tenait sagement également. L'hybride avait aussi vu le mur et les bannières, ainsi que le verre fissurés des fenêtres, et plusieurs silhouettes derrière la grande balèze, elles aussi prostrées au ras du sol, d'autres otages.
Au moins maintenant il se situait mieux dans l'espace de l'immense salle, il n'était pas si loin de son point de chute initial, les ravisseurs après l'avoir menotté l'avaient sûrement fait rouler comme un jambon aux herbes.
Lardon ne pouvait pas agir seul et même avec le concours d'Ellana, qui avec été d'une efficacité redoutable à Mael avec ses pouvoirs et seraient autrement plus meurtrière ici face à de simples humains, l'hybride émettait quelques doutes sur leur capacité à prendre le contrôle de la situation à seulement eux deux. Ou trois, s'il comptait la géante verdâtre qui avait la carrure d'une bastonneuse au moins digne de celle de Kahl.
L'élément de surprise serait déterminant pour prendre l'avantage, du moins si résistance il devait y avoir ?
- Dis moi... Toi. Tu... Tu n'aurais pas la force pour briser ces liens ? Entendait il d'à peine le chuchotement de l'elfe qu'elle devait adresser à sa voisine.
D'accord, là c'était clair, Ellana allait encore "faire sa Ellana" et certainement pas garder son petit cul sagement assis par terre.
Avant d'être à la bourre, Lardon entreprenait les deux actions pouvant donner un semblant de résultat efficace.
Tout d'abord sa première tentative était d'érafler les runes peintes et gravées de son bracelet gauche en le faisant frotter contre la surface en bronze céleste de sa main inerte. Il n'était pas certain du résultat mais en toute logique, si les runes étaient détériorées, l'efficience d'un sort qui en dépendait devrait se retrouver altéré, diminué, voir inefficace. C'était à tenter. La démarche bien sûr se déroulait sous son ventre à l'abri des regards, les mouvements limités à son poignet et au pire son avant-bras et les sons des frottements grandement étouffés.
Si cela fonctionnait, il sentirait certainement un changement dans la démangeaison que lui procure actuellement le port de ces bracelets magiques.
Que cela soit concluant ou non, il lui fallait ensuite se libérer de l'entrave physique, et puisque les preneurs d'otages avaient jugé bon de lui laisser sa prothèse, Lardon allait pouvoir simplement détacher sa main de bronze pour soustraire l'entrave, et se remettre la paluche en place ensuite. Il aurait ainsi la possibilité de pouvoir se servir de son bras valide et de ne plus être enchaîné à Ellana par les liens sacrés du mariagHA NON QUELLE HORREUR ! Par leurs chaînes ! Leurs chaines d'otage ! Ha ! Il ne faut plus y repenser, se concentrer sur la tâche, surtout que celle-ci (la tâche, pas Ellana) serait plus délicate sans l'utilisation de sa téslékinésie, mais loin d'être impossible.
Si aucune de ses tentatives ne portait ses fruits, au moins aura-t-il eu le loisir d'apercevoir les dessous d'Ellana pendant une fraction de seconde grâce la posture d'assise négligée qu'elle adoptait et l'angle de vue qu'avait eu le porcin.
Si les deux fonctionnaient en revanche, c'était un drakochon prêt au prochain mouvement qui serait prompt à une réaction aussi rapide que violente.
Bien sûr Kahl n'y était pas étranger, ils avaient, l'oni et l'elfe, une relation de "frères d'armes ennemis" explosive. Ces souvenirs évoqués déclenchaient à certains moments l'hilarité du porcin qui s'esclaffait jusqu'à être entendu à l'autre bout de la salle.
L'hybride n'aurait pas imaginé devoir lever le groin pour saluer la géante verte musculeuse qui se présentait à eux avec un sourire presque carnassier, ou alors était-ce à cause de la proéminence de ses crocs ?
Sans trop savoir au début, malgré son apparence intimidante, Lardon restait silencieux, dans l'expectative et l'admiration cette immense femme. Sa couleur de peau. C'était ça qui la faisait sortir de l'ordinaire, un peu plus que tous les autres orcs ou gobelins qu'il avait pu croiser à un moment de sa vie, mais celle-ci était spéciale, son teint, non pas qu'il évoquait un exotisme sensuel pour Lardon mais au contraire, il titillait sa mémoire, ses souvenirs de l'époque de son enfance ; Elle avait une couleur de peau à l'identique des plants de kiwis de l'orphelinat.
C'était une grande madame kiwi. Et naturellement, Lardon en venait à se demander si elle avait le même goût. Sucré et acidulé à la fois ? Et ce duvet doux qui lui chatouillait le palais et la langue ?
D'ailleurs en parlant de langue, l'hybride se la passait machinalement entre ses propres dents, à l'endroit où se trouvait en image miroir le petit bout de peau violet qui dépassait d'entre les crocs de la géante et qui une fois repéré attirait l'attention. Sans effets, il tenta alors quelques mimiques maladroites, essayant de lui faire comprendre sans mot, avec ses doigts qu'il fallait qu'elle retire un intrus d'entre ses chicots.
Avant de passer pour un fou malade, Lardon rendait les armes et s'apprêtait à braver les 41 degrés d'alcool pur que dégageait l'haleine du kiwi musclé en se rapprochant pour le lui glisser à l'oreille mais il n'atteint jamais son but.
Une secousse puissante ébranlait la grande salle de réception, suivit d'une vague de magie qui désactivait le cochon comme une marionnette de foire dont on venait de couper les fils et le porcin s'échouait lourdement sur le sol, telle une poupée de chiffon désarticulée. Il était l'un des premiers à tomber.
*
A son réveil, Lardon analysait la situation. Des humains cagoulés avaient fait irruption dans la salle, ils arboraient tous une hybridation évidente, des sabots, des cornes, certains ne parlaient même pas la langue commune du Sekai et hennissait ou grognait, même si Lardon lui pouvait les comprendre.
S'accordant avec Ellana, ils reformaient un duo d'une incroyable efficacité digne de leur épopée à Mael contre Puantrus et ses sbires, et il ne leur fallu que très peu de temps pour se retrouver maître de la situation avec madame kiwi et son grand-père l'elfe Sylvain. Tandis qu'ils entamaient de faire évacuer les élèves de la salle, la directrice réapparue à l'entrée, ayant réussi à échapper à ses ravisseurs, elle avait une nouvelle mission à confier aux héros de la réception, bien qu'elle les remerciait chaleureusement tout de même.
- En ma qualité de Directrice et des pouvoirs qui me sont conférés, je peux vous unir, Lars Petitgroin à votre chère et tendre, l'acceptez-vous dans le bonheur comme le malheur, la richesse et la pauvreté, par delà les invasions de Lancondas et les pénuries de navet ?
- Gr-oui-k, je le veux.
- Et vous Ellana Blackwood, acceptez-vous d'être unie par les liens sacrés du jambon, dans le gras et le saindoux, les condiments et les sauces barbecues ?
- Oui, je le veux. Ho mon- Lars ! Lars réveille toi, bon sang !
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A son réveil (le bon cette fois, promis), Lardon était face contre le sol, le groin douloureux et ses bras sous lui. Ce qui l'avait tiré de son cauchemar avait été la voix d'Ellana et ses propres ronflements lorsque sa conscience était revenue une fraction de seconde plus tôt, d'avec ses deux indices il déduisait qu'il était en train de dormir mais rien dans ces derniers souvenirs n'offrait une explication logique au fait qu'il se soit assoupis subitement.
Il ne fallu à l'hybride moins de deux ou trois secondes pour comprendre que quelque chose de grave était à l'oeuvre et d'un réflexe, il poussait un renâclement avant de simuler de nouveaux ronflements identiques à ceux de quand il dormait réellement.
Cela il le devait à son amie Siline, qui pour se moquer de son meilleur ami avait un jour ramener un oiseau exotique au plumage coloré et au bec incurvé dont la capacité incroyable était de reproduire à l'exactitude les sons qu'il entendait, et cette naine fourbe l'avait glissé dans sa chambre durant la nuit pour gagner son pari que l'hybride n'avait pas perdu totalement sa réputation d'être le plus bruyant cochon de la caserne. Pendant des semaines, l'oiseau moqueur imitait les ronflements de Lardon dès qu'il était en sa présence, ce qui au bout du compte avait permis au porcin d'apprendre à simuler lui même à la perfection ses vrombissements sonores digne du rugissement d'un grand prédateur.
Donc Lardon ronflait faussement pour continuer de fabuler son sommeil.
Sa formation à l'armée l'avait préparé à ce genre de situation, entre les réveils éclairs et les prises d'otages, ou même dormir silencieusement en terrain ennemi (Si si, Lardon en est capable, mais ceci sera pour une autre histoire), la première chose à faire était d'analyser la situation, ne pas s'agiter à son réveil, se contrôler pour mieux feindre et tromper, c'était la clef de la récolte d'information, et le faire sans que l'ennemi ne s'en rende compte donnait toujours l'avantage
Le drakochon analysait donc.
Il était face contre sol, et la voix d'Ellana venait de sa gauche mais elle n'était pas si proche, elle aurait habituellement été du genre à le secouer, ce qui le laissait supposer que quelque chose l'en empêchait, peut-être l'envie mais peut-être aussi une autre raison.
Ses bras, ils étaient sous lui et pas le long de son corps, il sentait également une gêne rude contre son son ventre, comme un cordage, plus dur, une chaîne. Son poignet gauche, quelque chose de froid et rigide l'enserrait, un bracelet ? une menotte ? Une menotte avec une chaîne, il était prisonnier.
Ses chevilles ? Libres, il ne sentait rien qui entravait ses jambes.
Son groin s'était activé depuis longtemps à force de grandes inspirations sonores, il captait une odeur qu'on qualifie de "'métallique" assez particulière, celle du sang. Quelqu'un était blessé, ou mort.
Ses oreilles maintenant, qu'entendait il ? Des gémissements, des plaintes, des pleures mais aussi des voix abruptes plus mâture, pas des élèves, des bruits de pas, des trépignements de semelle. Un, deux.. quatre, six.. il n'était pas certain mais au moins dix ou douze marcheurs se trouvaient autour de lui dans les environs les plus proche, peut-être plus. Sur sa gauche et sa droite mais également du côté de sa tête, un groupe plus important. Les piaillements juvéniles étaient de part et d'autres de lui aussi mais plus en arrière, d'avantage dans la même direction qu'Ellana.
D'autres éclats de voix provenaient de par delà l'important groupe repéré, les élèves avaient été séparés en deux ? Il y avait aussi des voix plus graves, donc peut-être encore plus d'individus mais qu'il ne pouvait précisément situer.
Quoi d'autre ? Ses mains, ou plutôt sa main, au niveau de son poignet, la menotte, quelque chose était étrange, une démangeaison, un fourmillement, désagréable, et au moment où Lardon commençait à formuler dans son esprit l'intention d'utiliser sa magie, non seulement il la sentait inopérante, mais le flux lui donnait l'impression de lui échapper, extirper de lui alors que la sensation de chatouillement s'accentuait.
Un nouvel élément donc, il était privé de magie et cette chose à ses poignets semblait réagir à cela d'une quelconque manière. Subrepticement, Lardon rapprochait ses mains sous lui, afin de pouvoir caresser des doigts de sa main gauche, l'entrave qu'il avait autour de son poignet droit. Il se confirmait l'idée d'un bracelet en métal, dont il ignorait la nature, comme entrave, ses tâtonnements lui donnait plus précise de la forme de la menotte mais surtout il en sentait un relief étrange sous la pulpe de ses doigts. Une gravure, et il imagine difficilement qu'il fut écrit "Uni pour la vie, Lardon mon amour" il optait pour quelque chose de plus vraisemblable, des runes. Des entraves magiques aussi bien que physique.
Les ravisseurs n'étaient pas des amateurs, et s'il supposait que chacun des élèves, jeunes diplômés ou anciens, étaient menottés par les même liens, c'était un sacré apport logistique que celui-là.
Donc un important groupe armé, en mesure d'utiliser une magie capable d'endormir une centaine de personne puis de les entraver aussi bien physiquement que magiquement, s'était rendu maître des lieux de la célébration.
Il avait beau fouiller dans sa mémoire, il n'avait jamais eu vent de rumeurs à propos d'un groupuscule ciblant la prestigieuse université. Un coup de la fourbe République peut-être ? Mais Lardon n'avait pas l'impression qu'il s'agisse de soldat, et puis les quelques échanges qu'il percevait lui faisait plutôt penser à des mercenaires, à moins que ce ne soit une faction liée à la Pègre ?
Toujours à ronfler du groin, le cochon pivotait légèrement sa face du côté d'où lui était parvenu la voix de son amie elfe. Il entrouvrit un œil prudent pour attester de la présence d'un garde, non, son œil porcin s'ouvrait alors en grand pour capter le plus d'information possible durant une seconde, deux maximum. Ellana l'avait remarqué, elle se tenait assise très proche, et il avait eu le temps de voir la chaîne qui partait de sous son ventre rejoindre celle des entraves de la vétérinaire. La blondinette avait encore son air renfrogné de dégoût et de colère, comme lorsque Kahl lâchait une flatulence silencieuse et assassine pour la faire enrager. Oups, Lardon espérait qu'il n'avait pas été le maestro d'un concert de pets durant son inconscience ! Surtout qu'avec ce qu'il s'était enfilé en crudité, les perlouzes auraient les senteurs d'un bouquet garnis, saveur pot-au-feu.
A la droite de la vétérinaire, l'orkiwi se tenait sagement également. L'hybride avait aussi vu le mur et les bannières, ainsi que le verre fissurés des fenêtres, et plusieurs silhouettes derrière la grande balèze, elles aussi prostrées au ras du sol, d'autres otages.
Au moins maintenant il se situait mieux dans l'espace de l'immense salle, il n'était pas si loin de son point de chute initial, les ravisseurs après l'avoir menotté l'avaient sûrement fait rouler comme un jambon aux herbes.
Lardon ne pouvait pas agir seul et même avec le concours d'Ellana, qui avec été d'une efficacité redoutable à Mael avec ses pouvoirs et seraient autrement plus meurtrière ici face à de simples humains, l'hybride émettait quelques doutes sur leur capacité à prendre le contrôle de la situation à seulement eux deux. Ou trois, s'il comptait la géante verdâtre qui avait la carrure d'une bastonneuse au moins digne de celle de Kahl.
L'élément de surprise serait déterminant pour prendre l'avantage, du moins si résistance il devait y avoir ?
- Dis moi... Toi. Tu... Tu n'aurais pas la force pour briser ces liens ? Entendait il d'à peine le chuchotement de l'elfe qu'elle devait adresser à sa voisine.
D'accord, là c'était clair, Ellana allait encore "faire sa Ellana" et certainement pas garder son petit cul sagement assis par terre.
Avant d'être à la bourre, Lardon entreprenait les deux actions pouvant donner un semblant de résultat efficace.
Tout d'abord sa première tentative était d'érafler les runes peintes et gravées de son bracelet gauche en le faisant frotter contre la surface en bronze céleste de sa main inerte. Il n'était pas certain du résultat mais en toute logique, si les runes étaient détériorées, l'efficience d'un sort qui en dépendait devrait se retrouver altéré, diminué, voir inefficace. C'était à tenter. La démarche bien sûr se déroulait sous son ventre à l'abri des regards, les mouvements limités à son poignet et au pire son avant-bras et les sons des frottements grandement étouffés.
Si cela fonctionnait, il sentirait certainement un changement dans la démangeaison que lui procure actuellement le port de ces bracelets magiques.
Que cela soit concluant ou non, il lui fallait ensuite se libérer de l'entrave physique, et puisque les preneurs d'otages avaient jugé bon de lui laisser sa prothèse, Lardon allait pouvoir simplement détacher sa main de bronze pour soustraire l'entrave, et se remettre la paluche en place ensuite. Il aurait ainsi la possibilité de pouvoir se servir de son bras valide et de ne plus être enchaîné à Ellana par les liens sacrés du mariagHA NON QUELLE HORREUR ! Par leurs chaînes ! Leurs chaines d'otage ! Ha ! Il ne faut plus y repenser, se concentrer sur la tâche, surtout que celle-ci (la tâche, pas Ellana) serait plus délicate sans l'utilisation de sa téslékinésie, mais loin d'être impossible.
Si aucune de ses tentatives ne portait ses fruits, au moins aura-t-il eu le loisir d'apercevoir les dessous d'Ellana pendant une fraction de seconde grâce la posture d'assise négligée qu'elle adoptait et l'angle de vue qu'avait eu le porcin.
Si les deux fonctionnaient en revanche, c'était un drakochon prêt au prochain mouvement qui serait prompt à une réaction aussi rapide que violente.
- Résumé:
Actions :
- Lardon fait semblant de dormir pour tromper les ravisseurs et en profite pour analyser la situation.
- Lardon tente de dégrader les runes de son bracelet gauche en le frottant contre sa main en bronze céleste. Quel que soit le résultat, il s'occupera ensuite de détacher sa main mécanique pour retirer le bracelet droit afin de ne plus être entravé physiquement au moins.
- Lardon se tiendra prompt à réagir pour l'action suivante s'il réussit l'une ou l'autre de ses tentatives, sinonil continuera de faire semblant de dormir en matant la culotte d'Ellanail restera sur le qui-vive pour suivre le prochain mouvement mais avec moins d'efficacité.
Pouvoirs utilisés :
1 / ∞ utilisation de P1 (éventuellement Télékinésie suivant le résultat de la résolution MJ, sinon rien)
0 / 18 utilisation de P2
0 / 9 utilisation de P3
- / 2 utilisation de P4
Citoyen du Reike
Sylvain
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La tête de Sylvain lui faisait un mal de chien. Est-ce qu’il avait bu un verre de trop ? Même si l’on tient moins bien l’alcool en étant âgée ça ne devrait pas aller aussi vite. La décharge de douleur que son corps lui envoya lui fit comprendre qu’autre chose s’était passé. Le vieil homme avait l’impression de s’être fait tabasser. Ouvrant des yeux engourdis le médecin se rendit compte qu’il était enchaîné et adossé à un mur en position assise.
On ne les avez visiblement pas fait bouger d’endroits, mais la fête était clairement finis. Regardant à droite et à gauche le chirurgien se rendit compte de la ribambelle d’otages qu’ils formées. Une jolie rangée comme à bords d’une galère de guerre. Personne n’avait l’air blessé gravement dans sa rangée. Le septuagénaire devait être le plus atteint. Malgré son aversion pour la magie et son utilisation anecdotique l’érudit nota que la chaîne ne faisait pas que l’entraver, mais restreignait toute utilisation de puissance ésotérique. La femme à ses côtés lui était vaguement familière, il savait qu’elle sortait du lot tout du moins. Una ? Quelque chose comme ça. Sylvain aller devoir compter sur cette personne et pas la brochette d’étudiants franchement diplômé à qui on avait omis de dire que l’exercice du jour n’était pas prévu. Cela faisait une excellente entrée en matière dans la vie active. Rien ne ce passe comme prévu.
Le regard du chirurgien scruta la pièce, le docteur nota tout ce qu’il pouvait voir de sa position. Mobilier détruit, plâtre tombé du plafond, à regret quelques cadavres d’étudiants et surtout leurs ravisseurs. Il fallait un certain culot ou un plan avec une sacrée sortit de secours pour oser frapper en plein cœur de l’organisation militaire du pays. L’absence des éminences de l’université n’était pas pour rassurer l’ancien. Était-il une monnaie d’échange ou simplement les avait-on séparés des personnes les plus importantes pour pouvoir mieux s’en occuper. Pourtant Berin était toujours là de ce qu’avaient repéré ses yeux fatigués. Cela n’avait pas de sens, à moins que leurs agresseurs cherchent autre chose que de décapiter la direction de l’université.
L’avantage d’une bure c’est que c’est ample et on peut toujours farfouiller dessous sans attirer l’intention ou du moins en cachant bien son jeu. Le médecin fouilla ses poches. Visiblement on ne les avait pas vérifiés, jugeant sans doute que l’enchaînement devait pallier toute tentative de rébellion. Son tabac, sa pipe et ses allumettes étaient toujours à leur place. N’étant pas une force de la nature et ne l’ayant jamais était Sylvain pris la décision que l’action ne viendrait pas de son groupe ou du moins pas de lui même. Cependant ils devaient faire quelque chose pour laisser une éventuelle chance ou ouverture à un groupe plus jeune. Murmurant à travers sa barbe à sa voisine le vieillard exprima son plan à voix basse. N’étant même pas sûr que cette dernière entende.
— Excusez-moi votre nom m’échappe, mais au vu de la situation vous me rafraîchirez la mémoire plus tard. Au pied droit sous la table en face de nous il y a une bouteille d’alcool. Soit elle est entière soit elle s’est brisée pendant l’attaque. Dans tous les cas j’aimerais trouver une façon d’y mettre le feu ou de faire brûler quelque chose et le lancer sous la table. Si vous avez quoi que ce soit d’inflammable, il me reste des allumettes. La nappe devrait couvrir le feu le temps qu’il prenne. J’ose espérer que cela puisse créer une diversion pour quelqu’un avec un meilleur plan. Dans tous les cas je n’ai pas d’autre idée de génie et j’avoue que je ne comprends pas tous ce qui ce passe encore. Je pourrais jouer les vieillards gâteux, mais au vu des cadavres refroidis sur le sol je doute que les nouveaux maîtres de cérémonie en est grand-chose à faire.
On ne les avez visiblement pas fait bouger d’endroits, mais la fête était clairement finis. Regardant à droite et à gauche le chirurgien se rendit compte de la ribambelle d’otages qu’ils formées. Une jolie rangée comme à bords d’une galère de guerre. Personne n’avait l’air blessé gravement dans sa rangée. Le septuagénaire devait être le plus atteint. Malgré son aversion pour la magie et son utilisation anecdotique l’érudit nota que la chaîne ne faisait pas que l’entraver, mais restreignait toute utilisation de puissance ésotérique. La femme à ses côtés lui était vaguement familière, il savait qu’elle sortait du lot tout du moins. Una ? Quelque chose comme ça. Sylvain aller devoir compter sur cette personne et pas la brochette d’étudiants franchement diplômé à qui on avait omis de dire que l’exercice du jour n’était pas prévu. Cela faisait une excellente entrée en matière dans la vie active. Rien ne ce passe comme prévu.
Le regard du chirurgien scruta la pièce, le docteur nota tout ce qu’il pouvait voir de sa position. Mobilier détruit, plâtre tombé du plafond, à regret quelques cadavres d’étudiants et surtout leurs ravisseurs. Il fallait un certain culot ou un plan avec une sacrée sortit de secours pour oser frapper en plein cœur de l’organisation militaire du pays. L’absence des éminences de l’université n’était pas pour rassurer l’ancien. Était-il une monnaie d’échange ou simplement les avait-on séparés des personnes les plus importantes pour pouvoir mieux s’en occuper. Pourtant Berin était toujours là de ce qu’avaient repéré ses yeux fatigués. Cela n’avait pas de sens, à moins que leurs agresseurs cherchent autre chose que de décapiter la direction de l’université.
L’avantage d’une bure c’est que c’est ample et on peut toujours farfouiller dessous sans attirer l’intention ou du moins en cachant bien son jeu. Le médecin fouilla ses poches. Visiblement on ne les avait pas vérifiés, jugeant sans doute que l’enchaînement devait pallier toute tentative de rébellion. Son tabac, sa pipe et ses allumettes étaient toujours à leur place. N’étant pas une force de la nature et ne l’ayant jamais était Sylvain pris la décision que l’action ne viendrait pas de son groupe ou du moins pas de lui même. Cependant ils devaient faire quelque chose pour laisser une éventuelle chance ou ouverture à un groupe plus jeune. Murmurant à travers sa barbe à sa voisine le vieillard exprima son plan à voix basse. N’étant même pas sûr que cette dernière entende.
— Excusez-moi votre nom m’échappe, mais au vu de la situation vous me rafraîchirez la mémoire plus tard. Au pied droit sous la table en face de nous il y a une bouteille d’alcool. Soit elle est entière soit elle s’est brisée pendant l’attaque. Dans tous les cas j’aimerais trouver une façon d’y mettre le feu ou de faire brûler quelque chose et le lancer sous la table. Si vous avez quoi que ce soit d’inflammable, il me reste des allumettes. La nappe devrait couvrir le feu le temps qu’il prenne. J’ose espérer que cela puisse créer une diversion pour quelqu’un avec un meilleur plan. Dans tous les cas je n’ai pas d’autre idée de génie et j’avoue que je ne comprends pas tous ce qui ce passe encore. Je pourrais jouer les vieillards gâteux, mais au vu des cadavres refroidis sur le sol je doute que les nouveaux maîtres de cérémonie en est grand-chose à faire.
- Résumé:
- Sylvain se réveille et analyse la situation. Comprenant qu'il ne sera d'aucune aide pour le moment il tente de convaincre sa voisine de foutre le feu au mobilier pour créer une diversion. // Pas de pouvoir utilisé
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Usha Gavra
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Finalement, bien malheureusement pour l’estomac de la Valkyrie, son parcours tout en douceur avec les gracieux mouvements du crabe n’est jamais arrivé à sa destination. À aucun moment ses doigts ne purent se planter dans la croûte de tranche de pain avec une généreuse garniture dessus pour ensuite terminer sa course dans sa bouche pour une mastication énergique pour en ressentir tous les arômes avant son absorption par son corps. Vraiment dommage, parce que ce qui était proposé avait l’air bon. À la place, ce fut une sieste improvisée qui fut contrainte par des invités impromptus.
Le réveil est tout sauf agréable. Vraiment, il y a bien mieux que d’être à même le sol pour dormir, encore quand le corps n’a pas été mis dans des positions idéales pour se reposer. Vraiment, visiblement, la qualité du sommeil des otages n’est pas le premier souci des ravisseurs. Instinctivement, avant même d’ouvrir les yeux, alors qu’elle prend peut à peux conscience de comment sont corps se sens, elle analyse de son mieux avec ses autres sens ce qu’elle peut apprendre. Son premier constat est que son mana, même pour une faible consommation, ne veut pas répondre. Ça n’annonce absolument pas une bonne nouvelle.
Son corps est engourdi et tenter de bouger un peu ses ailes n’est absolument pas agréable, elle semble peser plus lourd que leurs poids dans son dos, un peu comme quand elle a cours de mana de base et que voler avec semble tout simplement impossible. Au moins le reste de son corps à l’air d’aller bien, si on oublie les douleurs liées à la position et le fait d’être attaché par des chaînes. Les paroles dites par les preneurs d’otage ne sont pas du tout encourageantes et voir les corps sans vie d’invité sur le sol est tout sauf réjouissant. Bon, il allait falloir agir de manière prudente et réfléchie pour avoir le moins de pertes possible.
Ses yeux observent autour d’elle autant que possible. Point positif Oyun est enchaînée de l’autre côté de la pièce. Même si être enchainé n’est pas une bonne situation, surtout avec des chaînes qui sont possiblement la source de la perte de magie au vu des runes dessus, l’avantage c’est qu’avoir une alliée connue de l’autre côté permet d’être plus sereine que si Usha était en complet territoire inconnu.
Là tout de suite elle voudrait voir si la dialogue est possible avec les ravisseurs, mais se coupe avant de formuler son premier mot après avoir écouté la suggestion de son camarade de cordée se mettre à lui parler. Il est important d’écouter ce que les petits jeunes souhaitent proposer.
Le plan n’est pas mauvais, clairement, et si elle avait de quoi faire le moindre départ de feu ça aurait été un plaisir de le mettre en place, seulement, pour le moment, ce n’est pas le cas. Clairement pas. Il n’y avait là tout de suite que la possibilité où c’est la création de petits éclairs provoquant à leur tour des étincelles qui semble être proche de ce qui est viable dans ses capacités actuelles. Que le jeunot se souvienne ou non de son nom n’est absolument pas une donnée qui semble marquer son esprit.
– Je n’ai pas de quoi créer une flamme, mais peut-être qu’un autre aura de quoi le faire. L’idée est bonne en tout cas.
Encourager les prises de décision comme celle-ci est important. En parler avant d’agir aussi est une bonne idée, bien mieux que de tenter de fuir sans connaître les forces et faiblesses de l’ennemi. Finir aussi mort que les abrutis qui avaient pensé à fuir comme seule solution viable alors qu’il ne connaissait rien des gens n’était pas du tout le plan du jour. Très loin de là.
– Je vais tenter d’échanger avec eux. Et… hum… J’ai un mouchoir dans ma poche droite si jamais cela peut te servir de base. Juste, je vais tenter de discuter avec eux, donc peut-être ne pas me coller de manière étrange serait judicieux, ni d'agir tout de suite.
C’est un mouchoir en tissu brodé de plumes d’hirondelle, un objet si banal qu’elle n’y avait pas pensé immédiatement comme base possible pour créer un début de feu. Pas certaine que le tissu soit le meilleur combustible possible, mais c’est tout ce qu’elle avait sous la main, même si c’était clairement assez dégueu. Bien entendu elle avait utilisé le bout de tissus pour son nez il y a moins de vingt-quatre heures, sinon ce n’est pas amusant.
Une fois avoir terminer de chuchoter avec l’aimable personne qui lui avait adressé la parole, elle tenta de se redresser le plus convenablement possible pour avoir un minimum de stature par rapport à quand elle était affalé comme une bouse au sol, mais sans que cela soit imposant non plus pour ne pas sembler être une menace d’un coup.
Bien entendu, quand une créature de sa corpulence se met en mouvement, cela attire forcément l’attention, surtout quand, comme là, elle ne faisait aucun effort pour être discrète. Le seul point auquel elle faisait attention c’était de ne faire aucun geste brusque. Une fois en place, elle reste quelques secondes sans bouger et sans rien dire pour laisser du temps au ravisseur de bien faire le point sur son mouvement et le fait qu’elle l’avait terminé sans rien tenter en plus. Avoir l’air docile était important dans ce genre de moment.
– Bonjour, est-ce que ça ne serait pas possible de discuter de cette situation autour d’une tasse de thé ?
Visiblement son trait d’humour ne fut pas tellement bien reçu par une étudiante qui pleurait un peu plus loin à cause de la situation en place, mais là ce n’était pas le plus important.
– Plus sérieusement, si vous me le permettez, vous semblez dire que notre mort à tous n’est pas votre but initial et je vous remercie pour cela. Est-ce que l’on peut connaître les règles à suivre pour ne pas mourir s’il vous plaît ?
Qu’on soit clair, elle était absolument tout sauf sereine de la situation et du fait de parler en étant aussi vulnérable face à des gens qui n’ont pas hésité à verser le premier sang pour de simples personnes souhaitant fuir à la base.
Comme ils avaient laissé sous-entendre que les avoir mort n’était pas le but, autant connaître les règles de base pour rester en vie et les donner à tout le monde en même temps. Ça n’empêchera certainement pas ceux souhaitant agir d’agir, mais ça serait au moins fait en âme et conscience.
Puis, sur un malentendu ça ferait peut-être qu’ils seraient relâchés sans violence. Un malentendu impossible, mais bon, là tout de suite ce n’est pas la question.
Le réveil est tout sauf agréable. Vraiment, il y a bien mieux que d’être à même le sol pour dormir, encore quand le corps n’a pas été mis dans des positions idéales pour se reposer. Vraiment, visiblement, la qualité du sommeil des otages n’est pas le premier souci des ravisseurs. Instinctivement, avant même d’ouvrir les yeux, alors qu’elle prend peut à peux conscience de comment sont corps se sens, elle analyse de son mieux avec ses autres sens ce qu’elle peut apprendre. Son premier constat est que son mana, même pour une faible consommation, ne veut pas répondre. Ça n’annonce absolument pas une bonne nouvelle.
Son corps est engourdi et tenter de bouger un peu ses ailes n’est absolument pas agréable, elle semble peser plus lourd que leurs poids dans son dos, un peu comme quand elle a cours de mana de base et que voler avec semble tout simplement impossible. Au moins le reste de son corps à l’air d’aller bien, si on oublie les douleurs liées à la position et le fait d’être attaché par des chaînes. Les paroles dites par les preneurs d’otage ne sont pas du tout encourageantes et voir les corps sans vie d’invité sur le sol est tout sauf réjouissant. Bon, il allait falloir agir de manière prudente et réfléchie pour avoir le moins de pertes possible.
Ses yeux observent autour d’elle autant que possible. Point positif Oyun est enchaînée de l’autre côté de la pièce. Même si être enchainé n’est pas une bonne situation, surtout avec des chaînes qui sont possiblement la source de la perte de magie au vu des runes dessus, l’avantage c’est qu’avoir une alliée connue de l’autre côté permet d’être plus sereine que si Usha était en complet territoire inconnu.
Là tout de suite elle voudrait voir si la dialogue est possible avec les ravisseurs, mais se coupe avant de formuler son premier mot après avoir écouté la suggestion de son camarade de cordée se mettre à lui parler. Il est important d’écouter ce que les petits jeunes souhaitent proposer.
Le plan n’est pas mauvais, clairement, et si elle avait de quoi faire le moindre départ de feu ça aurait été un plaisir de le mettre en place, seulement, pour le moment, ce n’est pas le cas. Clairement pas. Il n’y avait là tout de suite que la possibilité où c’est la création de petits éclairs provoquant à leur tour des étincelles qui semble être proche de ce qui est viable dans ses capacités actuelles. Que le jeunot se souvienne ou non de son nom n’est absolument pas une donnée qui semble marquer son esprit.
– Je n’ai pas de quoi créer une flamme, mais peut-être qu’un autre aura de quoi le faire. L’idée est bonne en tout cas.
Encourager les prises de décision comme celle-ci est important. En parler avant d’agir aussi est une bonne idée, bien mieux que de tenter de fuir sans connaître les forces et faiblesses de l’ennemi. Finir aussi mort que les abrutis qui avaient pensé à fuir comme seule solution viable alors qu’il ne connaissait rien des gens n’était pas du tout le plan du jour. Très loin de là.
– Je vais tenter d’échanger avec eux. Et… hum… J’ai un mouchoir dans ma poche droite si jamais cela peut te servir de base. Juste, je vais tenter de discuter avec eux, donc peut-être ne pas me coller de manière étrange serait judicieux, ni d'agir tout de suite.
C’est un mouchoir en tissu brodé de plumes d’hirondelle, un objet si banal qu’elle n’y avait pas pensé immédiatement comme base possible pour créer un début de feu. Pas certaine que le tissu soit le meilleur combustible possible, mais c’est tout ce qu’elle avait sous la main, même si c’était clairement assez dégueu. Bien entendu elle avait utilisé le bout de tissus pour son nez il y a moins de vingt-quatre heures, sinon ce n’est pas amusant.
Une fois avoir terminer de chuchoter avec l’aimable personne qui lui avait adressé la parole, elle tenta de se redresser le plus convenablement possible pour avoir un minimum de stature par rapport à quand elle était affalé comme une bouse au sol, mais sans que cela soit imposant non plus pour ne pas sembler être une menace d’un coup.
Bien entendu, quand une créature de sa corpulence se met en mouvement, cela attire forcément l’attention, surtout quand, comme là, elle ne faisait aucun effort pour être discrète. Le seul point auquel elle faisait attention c’était de ne faire aucun geste brusque. Une fois en place, elle reste quelques secondes sans bouger et sans rien dire pour laisser du temps au ravisseur de bien faire le point sur son mouvement et le fait qu’elle l’avait terminé sans rien tenter en plus. Avoir l’air docile était important dans ce genre de moment.
– Bonjour, est-ce que ça ne serait pas possible de discuter de cette situation autour d’une tasse de thé ?
Visiblement son trait d’humour ne fut pas tellement bien reçu par une étudiante qui pleurait un peu plus loin à cause de la situation en place, mais là ce n’était pas le plus important.
– Plus sérieusement, si vous me le permettez, vous semblez dire que notre mort à tous n’est pas votre but initial et je vous remercie pour cela. Est-ce que l’on peut connaître les règles à suivre pour ne pas mourir s’il vous plaît ?
Qu’on soit clair, elle était absolument tout sauf sereine de la situation et du fait de parler en étant aussi vulnérable face à des gens qui n’ont pas hésité à verser le premier sang pour de simples personnes souhaitant fuir à la base.
Comme ils avaient laissé sous-entendre que les avoir mort n’était pas le but, autant connaître les règles de base pour rester en vie et les donner à tout le monde en même temps. Ça n’empêchera certainement pas ceux souhaitant agir d’agir, mais ça serait au moins fait en âme et conscience.
Puis, sur un malentendu ça ferait peut-être qu’ils seraient relâchés sans violence. Un malentendu impossible, mais bon, là tout de suite ce n’est pas la question.
- Récapitulatif:
Résumé :
- Elle se réveil avec des courbatures et les ailes lourdes, après avoir tenter d'utilisé sa magie le plus basique possible elle se rends compte que c'est comme si elle n'avait juste plus de mana. La lourdeur de ses ailes vient aussi de là.
- Elle écoute le plan du jeune Sylvain, encourage son idée et lui propose son mouchoir en tissus usagé dans sa poche droite comme combustible pour un départ de feu.
- Elle propose un thé et plus sérieusement engage le dialogue avec les ravisseurs en les remerciant de ne pas souhaitez les tuer à la base et aimerais connaitre la marche à suivre pour continuer à rester en vie.
Utilisation de pouvoir à ce tour : ///
Utilisation globale des pouvoirs pendant la PA : ///
Quota :
P1 : 0/infinie
P2 : 0/14
Nombre de poste : 2
Citoyen du Reike
Oyun
Messages : 77
crédits : 1813
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Oyun n'a pas vraiment le temps de récolter les fruits de sa vaillante tentative de conversation. Pendant que l'hybride gesticule et qu'Isa Chantelune fait un discours pour les invités dans son dos, elle ne prête pas attention à ce qui se trame autour d'eux. Alors bien sûr, quand un raz-de-marée magique balaie la pièce, elle est complètement prise de court, et ne peut que se résoudre à subir le même sort que tous les autres. Elle perd connaissance, sans avoir le temps d'identifier les attaquants. Elle aura au moins eu le réflexe d'amortir légèrement sa chute, sa mémoire musculaire ayant guidé son corps pour qu'il s'écroule sur le côté et non en avant ou en arrière.
Lorsqu'elle revient à elle, elle ouvre lentement les yeux avant de trahir le moindre mouvement. Allongée sur le ventre, les mains menottées et tendues en avant, elle n'a pas trop de mal à deviner à sa position que les personnes qui l'ont déplacée l'ont fait avec difficulté. A côté d'elle, l'elfe et le cochon sont encore inconscients. Deux ennemis à midi, un à neuf heures, l'autre à trois. Elle en conclut qu'ils se sont répartis dans la salle, même en dehors de son champ de vision. En arrière, les autres participants à la célébration semblent attachés aussi, la majorité d'entre eux encore plongés dans un profond sommeil. Instinctivement, elle essaie de renforcer sa vue avec sa magie, comme elle le fait si souvent : sans succès. Aurait-elle été drainée de sa magie ? Non.. c'est autre chose. Son mana est bloqué.
L'orc se redresse et s'agenouille pour mieux évaluer la situation. Qu'on la considère comme éveillée ou endormie, cela ne changera rien à son statut pour l'instant, de toute façon. Ses mouvements attirent immédiatement l'attention des individus masqués les plus proches, mais son calme apparent montre clairement qu'elle ne cherche pas à se défaire de ses liens. Maintenant plus disposée à analyser son environnement, elle observe les menottes et surtout, les bracelets passés autour de ses poignets. Cette couleur… Ca doit être de l'orichalque. Un choix de métal intéressant au vu de ses particularités sous-marines. Elle a beau fouiller sa mémoire pour chercher un langage manuscrit qui se rapprocherait des runes ornant les bracelet, rien ne lui vient en tête pour le moment.
Bon. Avant d'agir, il lui fallait plus d'informations. Elle continue donc de parcourir la salle du regard pour noter silencieusement la présence de Berin des Vaux mais l'absence des autres professeurs, celle de quelques cadavres, ainsi que celle d'Usha à l'autre bout de la pièce, visiblement enchaînée à un doyen humain. Elle tend l'oreille lorsque les deux agents du RSAF semblent s'éveiller tour à tour. Une pointe d'amusement allège un peu son humeur lorsqu'elle constate la façon dont l'elfe essaie de réveiller son collègue : en voilà une qui ne renonce pas face à l'impossible, vu les ronflements du cochon. Elle se retourne d'ailleurs pour lui demander si elle serait capable de briser leurs chaînes. Oyun tourne la tête vers elle et répond à voix basse. Une occasion de voir que la peau d'aubergine, précédemment coincée entre ses dents, a glissé pour se plaquer entièrement sur une de ses incisives.
- Si les chaînes ne sont pas renforcées magiquement, je devrais pouvoir les briser. Mais le bruit nous fera remarquer, et rien ne dit qu'ils n'en profiteront pas pour s'en prendre aux otages. Impossible également d'être certains que briser la chaîne qui relie nos deux mains suffira à rompre l'enchantement anti-magie apposé sur les menottes.
Au même moment, Usha se redresse et… demande du thé. Une façon comme une autre d'attirer l'attention de tout le monde. Au vu de sa façon d'amorcer la conversation avec les masqués, elle cherchait visiblement à préserver le fragile semblant de paix entre les captifs et les malfaiteurs. L'avantage, avec l'intervention de la valkyrie, c'est que même si elle faisait preuve de coopération, sa voix résonnait suffisamment pour permettre à Oyun de tenter quelque chose. Elle prévient d'abord sommairement les deux autres.
- Je vais commencer par moi-même. Je préfère récupérer le blâme, si jamais je me fais remarquer.
Et sur ces paroles, l'orc attrape la chaîne qui lie ses deux mains, la serre entre ses deux poings, et tire dessus avec toute sa force. Intérieurement, elle remercie sa collègue d'avoir attiré l'attention avec ses questions, et espère tant que possible que le métal cède sans trop faire escalader la situation.
CENDRES
Lorsqu'elle revient à elle, elle ouvre lentement les yeux avant de trahir le moindre mouvement. Allongée sur le ventre, les mains menottées et tendues en avant, elle n'a pas trop de mal à deviner à sa position que les personnes qui l'ont déplacée l'ont fait avec difficulté. A côté d'elle, l'elfe et le cochon sont encore inconscients. Deux ennemis à midi, un à neuf heures, l'autre à trois. Elle en conclut qu'ils se sont répartis dans la salle, même en dehors de son champ de vision. En arrière, les autres participants à la célébration semblent attachés aussi, la majorité d'entre eux encore plongés dans un profond sommeil. Instinctivement, elle essaie de renforcer sa vue avec sa magie, comme elle le fait si souvent : sans succès. Aurait-elle été drainée de sa magie ? Non.. c'est autre chose. Son mana est bloqué.
L'orc se redresse et s'agenouille pour mieux évaluer la situation. Qu'on la considère comme éveillée ou endormie, cela ne changera rien à son statut pour l'instant, de toute façon. Ses mouvements attirent immédiatement l'attention des individus masqués les plus proches, mais son calme apparent montre clairement qu'elle ne cherche pas à se défaire de ses liens. Maintenant plus disposée à analyser son environnement, elle observe les menottes et surtout, les bracelets passés autour de ses poignets. Cette couleur… Ca doit être de l'orichalque. Un choix de métal intéressant au vu de ses particularités sous-marines. Elle a beau fouiller sa mémoire pour chercher un langage manuscrit qui se rapprocherait des runes ornant les bracelet, rien ne lui vient en tête pour le moment.
Bon. Avant d'agir, il lui fallait plus d'informations. Elle continue donc de parcourir la salle du regard pour noter silencieusement la présence de Berin des Vaux mais l'absence des autres professeurs, celle de quelques cadavres, ainsi que celle d'Usha à l'autre bout de la pièce, visiblement enchaînée à un doyen humain. Elle tend l'oreille lorsque les deux agents du RSAF semblent s'éveiller tour à tour. Une pointe d'amusement allège un peu son humeur lorsqu'elle constate la façon dont l'elfe essaie de réveiller son collègue : en voilà une qui ne renonce pas face à l'impossible, vu les ronflements du cochon. Elle se retourne d'ailleurs pour lui demander si elle serait capable de briser leurs chaînes. Oyun tourne la tête vers elle et répond à voix basse. Une occasion de voir que la peau d'aubergine, précédemment coincée entre ses dents, a glissé pour se plaquer entièrement sur une de ses incisives.
- Si les chaînes ne sont pas renforcées magiquement, je devrais pouvoir les briser. Mais le bruit nous fera remarquer, et rien ne dit qu'ils n'en profiteront pas pour s'en prendre aux otages. Impossible également d'être certains que briser la chaîne qui relie nos deux mains suffira à rompre l'enchantement anti-magie apposé sur les menottes.
Au même moment, Usha se redresse et… demande du thé. Une façon comme une autre d'attirer l'attention de tout le monde. Au vu de sa façon d'amorcer la conversation avec les masqués, elle cherchait visiblement à préserver le fragile semblant de paix entre les captifs et les malfaiteurs. L'avantage, avec l'intervention de la valkyrie, c'est que même si elle faisait preuve de coopération, sa voix résonnait suffisamment pour permettre à Oyun de tenter quelque chose. Elle prévient d'abord sommairement les deux autres.
- Je vais commencer par moi-même. Je préfère récupérer le blâme, si jamais je me fais remarquer.
Et sur ces paroles, l'orc attrape la chaîne qui lie ses deux mains, la serre entre ses deux poings, et tire dessus avec toute sa force. Intérieurement, elle remercie sa collègue d'avoir attiré l'attention avec ses questions, et espère tant que possible que le métal cède sans trop faire escalader la situation.
CENDRES
- Résumé:
- Tour 2 : Oyun se réveille et se met à genoux pour avoir un meilleur point de vue sur la salle. Elle observe ses menottes, repère le glorieux Berin des Vaux, la glorieuse Usha, et le petit papi. Quand Ellana se réveille puis lui demande si elle a assez de force pour briser leurs liens, elle lui répond par l'affirmative, mais la met en garde sur tout ce que ça implique. Malgré tout, elle profite de l'intervention d'Usha pour essayer de briser sa propre chaîne : l'occasion est trop belle pour ne pas essayer, quitte à se mettre en danger.
Pouvoirs utilisés : Aucun.
Pouvoirs utilisés jusque là :
0 - P1
0/14 - P2
0/7 - P3
Le Chevalier Noir
Deydreus Fictilem
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crédits : 1453
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Info personnage
Race: Vampire
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal mauvais
Rang: B - Griffe
La Célébration du Voile Rouge
Tour 3
La situation était pour le moins... Délicate. Se réveillant tout juste, les différents protagonistes commençaient à peine à comprendre dans quoi ils se retrouvaient. Une prise d'otages? Une future exécution? Les options étaient aussi étranges que les ravisseurs étaient inconnus. Aucun symbole particulier, outre leur voile, ne permettait d'identifier une quelconque appartenance à un groupe rebelles ou bien à une affiliation à d'autres forces. Ce qui était sûr, en tout cas, c'était l'efficacité dont ils avaient fait preuve pour attacher les différents invités de la célébration.
Petit à petit, nos héros commençaient à établir une ébauche de plans. Une tentative audacieuse pour tenter d'améliorer leur condition ou de simplement s'en sortir. Du côté de Lardon, les différents frottements contre sa main en bronze céleste sembla peu à peu entamer la rune qu'il cherchait à poncer. Seulement, il n'eut pas réellement le temps d'en tirer profit ou de passer à la suite de son plan que l'un des preneurs d'otages s'approcha de lui. Accompagné d'un de ses camarades, ce dernier souleva l'hybride par le groin afin de le redresser contre le mur, pestant pendant toute sa manoeuvre.
- Il pèse un âne mort ce con!
- T'aurais pu le laisser dormir en vrai.
- Ouais, et laisser ses mains pas visibles? Mon cul. On a nos ordres, et certains ici sont des vétérans. J'prends pas le risque.
S'apprêtant à répondre à son collègue, une voix sembla attirer l'attention des preneurs d'otages. De l'autre côté de la pièce, Usha venait de prendre la parole. Et cette dernière parvint au moins à faire ce qu'elle désirait. A savoir attirer l'attention sur elle, même si cela entravait pour le moment les projets pyromanes du bon vieux Sylvain. Marchant d'un pas nonchalant, l'un des ravisseurs se posa en position de squat devant elle avant de lui asséner une gifle qui sembla résonner dans l'entièreté de la pièce. Puis, d'une voix particulièrement nasillarde, le preneur d'otage prit la parole.
- Désolé on a plus d'eau chaude, mais voila déjà les feuilles. Il se redressa ensuite, haussant le ton. Les règles sont simples messieurs-dames. Vous vous restez calmes. Vous bougez pas. Et vous mouftez pas non plus. Cette fois, son attention se porta sur la valkyrie. Vous êtes pas une monnaie d'échange, que ce soit clair. Si on vous bute pas, c'est uniquement par bonté d'âme. Vous devez rester là. C'est tout. Quand on en aura fini. On repartira, et vous, vous pourrez reprendre vos petites vies. A présent soyez sages et bouclez la. Ca me ferait chier de devoir appeler nos supérieurs là pour qu'ils vous marravent et fassent de vous un exemple. Vous avez de belles ailes, Valkyrie. Ca serait dommage de les arracher.
Puis, dans un rire franc, le ravisseur se recula un peu alors que ses camarades venaient le retrouver en ricanant. Au moins, le ton était donné. De l'autre côté de la pièce, cette distraction permis au moins à quelques éléments de s'enchainer. De son côté, Ellana put ainsi remarquer les individus détenant ce qui ressemblait à des "clés". Deux bandits, plus grand et imposants que les autres, semblant diriger les autres preneurs d'otages. Pour le reste, plusieurs débris de verre autour d'eux pourraient, éventuellement, leur être utile dans les prochaines minutes. La fenêtre d'action était courte, risquée, mais ne se présenterait peut être pas de nouveau plus tard. Tout du moins, pas de cette façon. C'était à eux de voir s'ils comptaient la saisir ou non, avec les risques potentiels que ça engendrait. Pour Oyun, un craquement métallique satisfaisant tinta à ses oreilles tendit qu'elle écartait ses avant bras. Sous la force naturelle des orcs, la chaine n'avait pas tenu et, pour l'heure, les ravisseurs ne l'avaient pas encore vu. Là aussi, la fenêtre serait courte. Ou alors, il faudrait s'assurer de bien dissimuler le fait qu'elle n'était à présent plus reliée à ses deux camarades.
Les choses commençaient à bouger, doucement, et il fallait maintenant voir comment le groupe comptait agir.
------- Informations importantes de la PA -------
Les PNJs Importants:
- Isa Chantelune: La directrice, Isa Chantelune est une sirène originaire de Kaizoku reconnue pour ses connaissances des fonds marins et son passé de capitaine de navire militaire. Sa rigueur, sa discipline, son autorité naturelle ainsi que son intelligence font d'elle une dirigeante particulièrement tenace. En cette délicate soirée, la directrice veille à ce que tout se passe sans accroc. Il s'agit là de la personnalité la plus importante de la soirée, aussi bien à cause de sa notoriété que de sa fonction. - Localisation inconnue
- Viktor Svarnakovak: Professeur "dirigeant" de stratégie de guerre, Viktor est un ancien Tovyr à la retraite. Vétéran émérite des nombreux conflits ayant marqués le Reike, l'humain natif des Terres du Nord est réputé pour son caractère bourru et froid. Pourtant, sa discipline, son sens du devoir et ses nombreuses connaissances en font un professeur hors pair. Pour la célébration, le stratège semble faire quelques efforts vis à vis des différents invités, certains déclarant même l'avoir vu sourire. - Localisation inconnue
- Aerhi Vynsala: Professeure "dirigeante" de médecine, Aerhi est une oni originaire de Taisen et ayant passé une bonne partie de sa vie à combattre dans la jungle reikoise. S'occupant d'enseigner avec ses pairs l'art délicat de la chirurgie et du soin des maladies, elle est rapidement devenue une éminence dans son domaine, notamment grâce à sa magie de la nature et ses connaissances en herboristeries. D'un naturel calme et empathique, elle demeure un peu réservée en cette soirée malgré quelques échanges amicaux avec certains invités. - Localisation inconnue
- Taenor: Professeur "dirigeant" d'ingénierie militaire, Taenor est un natif de Melorn ayant rejoint le Reike il y a des siècles de cela. Fort d'une grande expérience dans son domaine et d'un naturel curieux, l'elfe a sut au fils des années enrichir son savoir déjà important en matière d'engins de siège et autres concepts de sape et d'ingénierie. D'humeur cynique et amicale, il semble prendre un plaisir certain à discuter, manger et boire avec les différents invités. - Localisation inconnue
- Alvin de Londo: Professeur "digireant" de combat, Alvin est un ancien membre de la garde royale. Expert dans son domaine et vétéran de la dernière guerre des Titans, l'humain a sut se faire une réputation en terrassant de nombreux ennemis et en remportant de nombreux duels d'honneur. Surnommé par ses pairs "l'épée de la lune" il est connu pour être un fervent croyant du Shierak et un séducteur émérite. En cette soirée, vous le trouverez probablement en train de boire ou de discuter avec quelques nouvelles "diplômées". - Localisation inconnue
- Berin des Vaux: Professeur "dirigeant" d'administration militaire, ce nain bon vivant est aussi talentueux dans son domaine que sa moustache est soignée. Ancien contrôleur royal, le demi-homme est devenu professeur à Drakstrang après avoir quitté ses fonctions suite au décès de sa femme. Respecté par ses pairs et ses élèves, le nain dispose toujours de traits d'humour et donne ses cours avec beaucoup d'entrain. Toujours un verre à la main, son objectif pour la soirée est clair: être le plus épicurien que possible. - Légèrement blessé
Visuel de la salle de célébration:
Pour avoir l'image en agrandi: ICI
Précisions:
- Les icones avec les visages encapuchonnés représentent les élèves et autres invités. Contrairement aux icones représentant vos personnages ou les pnjs importants, ces icones là désignent généralement un ensemble de quatre élèves.
- Les tokens représentants des bandits "chauves" (visuel) avec un bandana rouge représentent un groupe de 4 individus, les autres des individus uniques (visuel 1 et visuel 2).
------- Objectifs -------
- Comprendre ce qu'il se passe : 0/1
- Trouver un moyen de briser les liens enchantés : 0.5/1
- Chercher à libérer la salle / s'échapper : 0/1
- Etudiants en vie: 96/96
- Règles de cette PA:
- Comme il s'agit d'une PA, les restrictions sur vos pouvoirs s'appliquent et chaque tour vous limitera à 3 utilisations maximum de pouvoirs (utilisations maintenues comprises). Merci d'indiquer à la fin de vos messages dans le résumé le nombre de pouvoirs utilisés depuis le début de la PA (exemple: 1/10 utilisation de P2).
- La Célébration du Voile Rouge doit être l'événement le plus "au présent" de votre chronologie, et ce afin d'éviter tout problème en cas de blessure grave, ou de mort.
- Comme d'habitude, le RP demeurera la chose la plus importante dans la réalisation de vos objectifs. Cependant, des jets de dés peuvent vous être demandés afin d'altérer plus ou moins le résultat de vos actions ou bien déterminer les effets de ces dernières.
- Merci de ne jamais décrire la finalité de vos actions, sauf lorsque ceci est autorisé par le MJ. Par exemple si vous attaquez un boss, ne pas préciser si l'attaque tue la cible. Sauf indication contraire du MJ.
- Il n'y a pas d'ordres de tours, postez comme vous le voulez et n'oubliez pas vos résumés (en spoiler) en fin de posts. Un seul post vous sera demandé pour chaque tours.
- Je reste naturellement disponible en MP ou autre à la moindre question
- Amusez-vous car moi, je compte bien me marrer
Prochaine résolution: Le Mercredi 4 Octobre dans la soirée
CENDRES
- Apparence des épées de Deydreus:
Citoyen du Reike
Ellana Blackwood
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Ainsi, l'orc s'attarda sur ses chaînes, forçant avec sa puissance naturellement colossale, l'elfe n'avait que peu de doutes concernant sa réussite. Cependant, elle fut plus inquiète lorsque des ravisseurs se rapprochèrent pour relever Lars. Elle se pencha un peu en avant, espérant dissimuler les mains de sa voisine qui luttaient contre les chaînes, ne manquant pas de fusiller du regard les hommes masqués alors qu'ils soulevaient l'hybride avec dureté, se retenant de les insulter. Puis ils gardèrent un œil sur le trio un instant avant de se tourner vers les voix qu'ils entendaient.
De l'autre côté de la pièce, une otage s'était faite entendre et reçue en réponse une sacrée gifle qui résonna dans toute la salle avant que l'agresseur n'énonce les règles pour la survie de tous. Non pas qu'Ellana n'en avait strictement rien à faire, mais un son métallique se brisant était plus pertinent à écouter que des consignes qu'elle ne respecterait pas. Imperceptible, sous le bruit de la claque monumental, la chaîne s'était cassée en toute discrétion. Dans la précipitation, l'elfe tendit rapidement ses poignets à l'orc pour qu'elle puisse reproduire son exploit, se consacrant à la libération du trio tout en gardant un œil sur les gardes qui s'étaient détournés d'elles. Ce fut dans un silence complice qu'elles purent se débarrasser de leurs liens sans pour autant pouvoir en rompre l'entrave magique. Alors qu'Ellana était penchée vers la grande femme, elle lui glissa l'information qu'elle avait repéré.
"Il y a des détenteurs de clés aux extrémités de la salle, un devant les portes et l'autre devant Berin. Les colosses là. Ça ne m'étonnerait pas que l'une d'elles soit celle de nos menottes."
"Compris. Je vais charger en direction des portes, essayez de rentabiliser cette diversion."
C'était direct. Ellana ne s'attendait pas à devoir foncer dans le tas tout de suite, mais à vrai dire il n'y avait pas d'autres plans envisageables. Elle ne fit qu'acquiescer d'un coup de tête avant de se voir remettre un débris de verre que l'orc lui glissa avant qu'elle ne se mette à charger droit devant, réalisant son plan. Alors que la panique commençait à s'installer chez les assaillants en voyant une silhouette menaçante courir à toute vitesse, la vétérinaire profita de cette fenêtre de tir pour interpeller le drakochon pour qu'ils se lancent en même temps sur les preneurs d'otages qui leur faisaient face.
"Lars, c'est maintenant ou jamais !"
Puis elle s'élança en direction des quatre premiers ravisseurs dans un cri de rage, se jetant dans les jambes d'un premier pour le faire tomber pour ensuite s'attaquer aux trois autres. Se relevant, elle jouerait de son morceau de verre et de ses techniques au corps à corps pour se débarrasser d'eux. Son agilité et ses récents entraînements à la forteresse seraient sûrement l'une de ses seules chances de survie face à cet assaut suicidaire. Commençant par les désarmer en les déstabilisant ou usant différentes méthodes pour leur faire lâcher leurs armes, qu'importerait le résultat de ses tentatives, elle tailladerait tout ceux qu'elle pourrait affronter. N'hésitant pas à utiliser l'un des hommes en tant que bouclier humain provisoire, lors d'une prise entravant le cou de celui-ci, avant de le jeter lâchement sur l'un de ses compères pour de nouveau gagner en avantage sur leur déstabilisation.
Elle tenterait par la suite de porter assistance à Lars si elle le pouvait, bien que ce ne serait pas une lutte des plus évidentes.
De l'autre côté de la pièce, une otage s'était faite entendre et reçue en réponse une sacrée gifle qui résonna dans toute la salle avant que l'agresseur n'énonce les règles pour la survie de tous. Non pas qu'Ellana n'en avait strictement rien à faire, mais un son métallique se brisant était plus pertinent à écouter que des consignes qu'elle ne respecterait pas. Imperceptible, sous le bruit de la claque monumental, la chaîne s'était cassée en toute discrétion. Dans la précipitation, l'elfe tendit rapidement ses poignets à l'orc pour qu'elle puisse reproduire son exploit, se consacrant à la libération du trio tout en gardant un œil sur les gardes qui s'étaient détournés d'elles. Ce fut dans un silence complice qu'elles purent se débarrasser de leurs liens sans pour autant pouvoir en rompre l'entrave magique. Alors qu'Ellana était penchée vers la grande femme, elle lui glissa l'information qu'elle avait repéré.
"Il y a des détenteurs de clés aux extrémités de la salle, un devant les portes et l'autre devant Berin. Les colosses là. Ça ne m'étonnerait pas que l'une d'elles soit celle de nos menottes."
"Compris. Je vais charger en direction des portes, essayez de rentabiliser cette diversion."
C'était direct. Ellana ne s'attendait pas à devoir foncer dans le tas tout de suite, mais à vrai dire il n'y avait pas d'autres plans envisageables. Elle ne fit qu'acquiescer d'un coup de tête avant de se voir remettre un débris de verre que l'orc lui glissa avant qu'elle ne se mette à charger droit devant, réalisant son plan. Alors que la panique commençait à s'installer chez les assaillants en voyant une silhouette menaçante courir à toute vitesse, la vétérinaire profita de cette fenêtre de tir pour interpeller le drakochon pour qu'ils se lancent en même temps sur les preneurs d'otages qui leur faisaient face.
"Lars, c'est maintenant ou jamais !"
Puis elle s'élança en direction des quatre premiers ravisseurs dans un cri de rage, se jetant dans les jambes d'un premier pour le faire tomber pour ensuite s'attaquer aux trois autres. Se relevant, elle jouerait de son morceau de verre et de ses techniques au corps à corps pour se débarrasser d'eux. Son agilité et ses récents entraînements à la forteresse seraient sûrement l'une de ses seules chances de survie face à cet assaut suicidaire. Commençant par les désarmer en les déstabilisant ou usant différentes méthodes pour leur faire lâcher leurs armes, qu'importerait le résultat de ses tentatives, elle tailladerait tout ceux qu'elle pourrait affronter. N'hésitant pas à utiliser l'un des hommes en tant que bouclier humain provisoire, lors d'une prise entravant le cou de celui-ci, avant de le jeter lâchement sur l'un de ses compères pour de nouveau gagner en avantage sur leur déstabilisation.
Elle tenterait par la suite de porter assistance à Lars si elle le pouvait, bien que ce ne serait pas une lutte des plus évidentes.
- Résumé:
- Tour 3
Une fois l'orc libérée, Ellana tend ses chaînes à celle-ci pour qu'elle les lui brise. Elle lui partage l'information concernant les colosses qui détiennent des clés.
Alors que l'orc fait une diversion, tout en ayant fait glisser à l'elfe un morceau de verre. Ellana interpelle Lars pour qu'ils se lancent en même temps sur les ravisseurs. Quatre chacun.
Elle s'élance sur un premier en le faisant tomber, avant de s'attaquer aux trois autres, elle tente de les désarmer dans un premier temps avant de taillader tout ce qu'elle peut tout en luttant au corps à corps, usant d'un de ses ennemis en tant que bouclier humain le temps de contrer des attaques avant de le repousser sur d'autres. S'acharnant -comme si- sa vie en dépendait.
Elle aiderait Lars si elle le peut.
Citoyen du Reike
Sylvain
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Sylvain roula des yeux. Bien évidemment, la paire d’ailes étant un indice non négligeable il avait encore à faire un on ne sait quelles personnes farfelues qui ne faisait pas son âge. Ce serait mentir que la claque magistrale ne lui ait pas arraché un sourire. Il le masquer du mieux qu’il pouvait. Au moins leur ravisseur avait apporté un peu plus de clarté à leurs situations. Et satisfais le respect dû aux personnes âgées, peu importe l’espèce selon ses critères.
En parlant de se fendre la poire, ricaner encore tant que vous le pouvez songea la médecin. La salle était remplie de personne assez à crans et les choses aller rapidement bouger d’ici peu de temps. L’expérience lui fit ressentir cette douce impulsion électrique dans le bas dos juste avant que cela ne dégénérer. Ne sachant pas trop de quel côté la fête aller reprendre le chirurgien voulait garder le plus possible les malandrins de son côté. Retirant sa calotte le vieillard la regarda avec une légère tristesse. C’était une de ses dernières et comme le reste de sa garde-robe elle était chargée de souvenir. Mais comme l’heure n’était pas trop à la mélancolie, il retira une de ses chaussures de façon lente et fastidieuse. S’étant assis en tailleur pour laisser son ample vêtement caché la curieuse opération.
Le vieux renard utilisa un vieux tour de soldat et fourra sa calotte dans la chaussure. Quand il pleut sur les champs de bataille ou en campagne, sacrifier une chaussure usée était un tour de passe-passe assez courant pour pouvoir démarrer un feu malgré la tristesse du temps. Vidant la boite d’allumettes ensuite il n’en garda que deux. L’opération allait maintenant s’avérer délicate. Il fallait allumer son curieux projectile de feu et le lancer au bon moment. Fermant doucement les yeux le vieux se mit à respirer de plus en plus lentement. Il attendait un doux son. Il allait venir.
Et voilà le bruit de course et le fatras qu’il attendait. Quelqu’un avait agi.
Allumant ses deux allumettes d’un coup et écrasant ensuite la boite dans la chaussure Sylvain mit le feu à son projectile et l’envoya vola droit vers l’hypothétique bouteille sous la table. Si la bouteille c’était brisé cela arrangerait les choses. Sinon la nappe allait finir par s’embraser dans un temps plus ou moins long. Il n’y avait plus qu’à profiter du spectacle. Il ne pouvait pour le moment plus rien faire de plus.
En parlant de se fendre la poire, ricaner encore tant que vous le pouvez songea la médecin. La salle était remplie de personne assez à crans et les choses aller rapidement bouger d’ici peu de temps. L’expérience lui fit ressentir cette douce impulsion électrique dans le bas dos juste avant que cela ne dégénérer. Ne sachant pas trop de quel côté la fête aller reprendre le chirurgien voulait garder le plus possible les malandrins de son côté. Retirant sa calotte le vieillard la regarda avec une légère tristesse. C’était une de ses dernières et comme le reste de sa garde-robe elle était chargée de souvenir. Mais comme l’heure n’était pas trop à la mélancolie, il retira une de ses chaussures de façon lente et fastidieuse. S’étant assis en tailleur pour laisser son ample vêtement caché la curieuse opération.
Le vieux renard utilisa un vieux tour de soldat et fourra sa calotte dans la chaussure. Quand il pleut sur les champs de bataille ou en campagne, sacrifier une chaussure usée était un tour de passe-passe assez courant pour pouvoir démarrer un feu malgré la tristesse du temps. Vidant la boite d’allumettes ensuite il n’en garda que deux. L’opération allait maintenant s’avérer délicate. Il fallait allumer son curieux projectile de feu et le lancer au bon moment. Fermant doucement les yeux le vieux se mit à respirer de plus en plus lentement. Il attendait un doux son. Il allait venir.
Et voilà le bruit de course et le fatras qu’il attendait. Quelqu’un avait agi.
Allumant ses deux allumettes d’un coup et écrasant ensuite la boite dans la chaussure Sylvain mit le feu à son projectile et l’envoya vola droit vers l’hypothétique bouteille sous la table. Si la bouteille c’était brisé cela arrangerait les choses. Sinon la nappe allait finir par s’embraser dans un temps plus ou moins long. Il n’y avait plus qu’à profiter du spectacle. Il ne pouvait pour le moment plus rien faire de plus.
- Résumé :
- Sylvain attend le bon moment pour tenter son détournement à base de pyromanie. Voyant que quelqu'un s'est élancé dans l'action il fait pareil et tente un jet de chaussure enflammé. // Pas de pouvoirs utilisé
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