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Citoyen du monde
Myriem de Boktor

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Octobre de l'An 3
J'étais arrivée à Ikusa deux jours avant, accueillie avec surprise par Shan'ael et Rowena avec qui j'avais passé une excellente journée puis le soir je fus reçue avec les meilleurs égards par mon fidèle ami Tagar, son hospitalité n'était pas un vain mot en tout cas. Néanmoins si mon périple en territoire Reikois n'était pas placé sous le signe de la simple courtoisie il n'en demeurait pas moins que j'avais un autre ami en ville. Ami qui venait d'être délesté par Tagar d'un de ses gladiateurs, mon ami d'enfance Ruyven.
Ce dernier avait rejoint Mélyssa la veille et pour tout avouer je ne voulais pas entendre parler d'eux avant plusieurs jours, ils avaient du temps à rattraper. Néanmoins ce matin j'avais eu la surprise de trouver Ruyven en train de s'habiller de pied en cap, armuré et prêt à sortir de chez les Reys.
- Où vas-tu mon ami? Déjà lassé de ta douce?
- Non tu t'en doutes bien, je pourrais passer une éternité à ses côtés que cela me semblerait être un temps trop court.
- Eh bien que fais-tu alors? Profites de ton épouse, je peux m'occuper de mon fils encore sans souci tu sais.
- Je le sais et je ne te remercierai jamais assez pour m'avoir fait sortir de là mais je dois aller rendre service à Zaïn.
- Rendre service? Que se passe-t-il?
- Je devais l'accompagner pour une visite de... courtoisie auprès d'un ancien vendeur d'esclave pour clôturer les comptes dirons nous simplement.
- Je vois oui sans souci... Rien de dangereux en somme.
- Non rien du tout en effet, une visite de courtoisie.
- Eh bien soit, j'irai à ta place et toi tu restes avec Mélyssa.
- Mais...
- Courtoisie tu as dit... je le suis bien plus que tu ne le seras jamais allez hors de ma vue !
En réalité il savait qu'il était impossible de me faire changer d'idée quand j'avais émis un avis aussi il dut battre en retraite mais non sans m'avoir fourni une dague, courtoisie certes mais savait-on jamais avec ses barbares de Reikois non?
J'avais donc regagné ma chambre pour me changer, ma robe d'intérieur ne convenait pas à ce genre de virée alors je sortis une tenue de voyage plus appropriée, un pantalon ajusté, des bottes montantes, une chemise, un pourpoint de cuir et ma cape, et oui la dague avait rejoint ma botte droite. Ainsi parée je m'étais faite accompagnée par un des gardes de la famille Reys pour l'arène de Zaïn.
Je franchis donc en milieu de matinée les portes du lieu de combat. L'ambiance était calme, posée , des gladiateurs devisaient dans les premières salles que je franchis, certains partaient d'entrainer, d'autres en revenaient mais tous répondirent de la même façon, le patron était dans l'arène en train de s'entrainer pour sa part, c'est que sa condition physique c'était son fond de commerce après tout, il était l'image de son arène, il devait l'incarner en tout temps. On me guida donc jusqu'à la vaste arène de sable.
J'étais sur la partie extérieure et j'observais les lieux, des places assises pour regarder les combats, d'autres debouts, un bel espace, lumineux, tout était propre et sentait ... l'huile... Certes c'était un point étrange mais perceptible dans ce genre d'endroit. Zaïn devait être la au centre, seul ou pas... Je m'avançais pour observer.
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J'étais arrivée à Ikusa deux jours avant, accueillie avec surprise par Shan'ael et Rowena avec qui j'avais passé une excellente journée puis le soir je fus reçue avec les meilleurs égards par mon fidèle ami Tagar, son hospitalité n'était pas un vain mot en tout cas. Néanmoins si mon périple en territoire Reikois n'était pas placé sous le signe de la simple courtoisie il n'en demeurait pas moins que j'avais un autre ami en ville. Ami qui venait d'être délesté par Tagar d'un de ses gladiateurs, mon ami d'enfance Ruyven.
Ce dernier avait rejoint Mélyssa la veille et pour tout avouer je ne voulais pas entendre parler d'eux avant plusieurs jours, ils avaient du temps à rattraper. Néanmoins ce matin j'avais eu la surprise de trouver Ruyven en train de s'habiller de pied en cap, armuré et prêt à sortir de chez les Reys.
- Où vas-tu mon ami? Déjà lassé de ta douce?
- Non tu t'en doutes bien, je pourrais passer une éternité à ses côtés que cela me semblerait être un temps trop court.
- Eh bien que fais-tu alors? Profites de ton épouse, je peux m'occuper de mon fils encore sans souci tu sais.
- Je le sais et je ne te remercierai jamais assez pour m'avoir fait sortir de là mais je dois aller rendre service à Zaïn.
- Rendre service? Que se passe-t-il?
- Je devais l'accompagner pour une visite de... courtoisie auprès d'un ancien vendeur d'esclave pour clôturer les comptes dirons nous simplement.
- Je vois oui sans souci... Rien de dangereux en somme.
- Non rien du tout en effet, une visite de courtoisie.
- Eh bien soit, j'irai à ta place et toi tu restes avec Mélyssa.
- Mais...
- Courtoisie tu as dit... je le suis bien plus que tu ne le seras jamais allez hors de ma vue !
En réalité il savait qu'il était impossible de me faire changer d'idée quand j'avais émis un avis aussi il dut battre en retraite mais non sans m'avoir fourni une dague, courtoisie certes mais savait-on jamais avec ses barbares de Reikois non?
J'avais donc regagné ma chambre pour me changer, ma robe d'intérieur ne convenait pas à ce genre de virée alors je sortis une tenue de voyage plus appropriée, un pantalon ajusté, des bottes montantes, une chemise, un pourpoint de cuir et ma cape, et oui la dague avait rejoint ma botte droite. Ainsi parée je m'étais faite accompagnée par un des gardes de la famille Reys pour l'arène de Zaïn.
Je franchis donc en milieu de matinée les portes du lieu de combat. L'ambiance était calme, posée , des gladiateurs devisaient dans les premières salles que je franchis, certains partaient d'entrainer, d'autres en revenaient mais tous répondirent de la même façon, le patron était dans l'arène en train de s'entrainer pour sa part, c'est que sa condition physique c'était son fond de commerce après tout, il était l'image de son arène, il devait l'incarner en tout temps. On me guida donc jusqu'à la vaste arène de sable.
J'étais sur la partie extérieure et j'observais les lieux, des places assises pour regarder les combats, d'autres debouts, un bel espace, lumineux, tout était propre et sentait ... l'huile... Certes c'était un point étrange mais perceptible dans ce genre d'endroit. Zaïn devait être la au centre, seul ou pas... Je m'avançais pour observer.
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Zaïn Tevon-Duncan

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Vocation: Guerrier Combattant
Alignement: Chaotique Bon
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- Arène du quartier marchand, Ikusa -Le ciel était chargé dehors, il ne pleuvrait pas car l'air n'était pas suffisamment chaud, mais ce n'était pas un temps propice à la navigation. Et lorsque Zaïn Tevon-Duncan ne naviguait pas, il se battait. Lorsque le patron de l'arène s'était levé de son lit, la première pensée qui lui traversa l'esprit fut qu'il ne s'était battu durant toute sa carrière que contre des êtres sur deux pattes, mais jamais d'animaux à quatre pattes. Il avait bien filé des roustes à des chiens qui voulaient lui voler son maigre repas durant on enfance, mais jamais sur la sable de l'arène. Il avait donc trituré son esprit afin de trouver un animal digne de ce nom afin de l'affronter. Il avait immédiatement voulu se mesurer à un Ombragon, mais on lui signifia bien vite qu'il n'y en avait pas à Ikusa et qui plus est une telle créature ne tiendrai pas dans son arène. A défaut d'un Ombragon, un boucher accepta de lui céder un immense taureau qui devait être abattue, Zaïn se proposa alors de s'en charger pour le brave homme.
Lorsqu'il arriva à l'arène il était quelque peu dépité, mais bien vite il constata que le taureau était une créature très puissante capable de broyer certains de ses adversaires. De plus la bête pesait pas loin d'une tonne, ce qui s'ajouterai parfaitement au palmarès de Zaïn. Enfin, lorsque Myriem pénétra dans l'arène, elle pu voir un taureau d'environ un mètre et demi pour une tonne charge, les cornes pointées, vers Zaïn, torse nu, en position de combat.
A l'instant où la bête allait empaler l'hybride, ce dernier fit un saut périlleux par dessus le taureau pour atterrir les deux pieds bien droits dans le sable. Il leva les bras afin que les rares spectateurs - des amis ou des employés - l'applaudissent. Un sourire confiant plaqué sur le visage, il traversa l'arène de quelques enjambées pour s'éloigner du taureau qui reprenait son élan droit vers lui. Zaïn ne broncha pas cette fois-ci, et lorsque les cornes de la bête entrèrent violemment en contact avec le buste de notre héro, au lieu de l'embrocher, la kératine de celles-ci se brisa dans un craquement sinistre alors que Zaïn ne flancha pas d'un millimètre. C'était comme si le taureau avait foncé tête baissée dans un rocher.
Le bête gronda de colère et fit demi-tour brusquement pour envoyer ses deux sabots arrières dans la figure de Zaïn, mais il se baissa prestement pour éviter les coup et s'éloigna de trois pas. La bête avait les nasaux dilatés et les yeux injectés de sang, la colère l'habitait, il soufflait si fort que de la vapeur en sortait, tout ses muscles étaient congestionnés et l'une de ses cornes avait été brisée. Tandis que Zaïn n'avait rien et n'était même pas essoufflé, au contraire même il souriait. Soudain, le taureau se cabra avant de foncer droit vers l'hybride qui leva un poing avant de l'abattre vers le bas pile à l'instant où la tête de la bête passa dessous. La tonne du taureau s'arrêta brusquement, alors que son crâne s'écrasait au sol, s'enfonçant dans le sol sous l'impact du poing.La dizaine de spectateurs, voir moins, applaudirent, impressionnés. Le boucher allait pouvoir venir pour récupérer sa viande, à voir s'il comptait quand même la vendre ou s'il ne récupèrerai que le cuir. Le propriétaire de l'arène revint vers les bancs où son ami Stefan l'attendait, adossé au mur.
- Je suis un peu déçu, ça ne vaut clairement pas un Ombragon. Tu es sûr que c'est le plus gros animal accessible sur le marché ?
- Malheureusement oui. Toutes les créatures fantastiques dans le genre son réquisitionnés par le RSAF, et si tu décide de ton propre chef d'aller trouver un Cerberus dans le désert, si les autorités viennent à l'apprendre tu seras dans de beaux draps. Zaïn passa un pourpoint.
- Pas même si c'est pour me défendre ? Stefan haussa un sourcil.
- C'est pas parce que tu as un ami haut placé et que tu fait affaire avec l'Empereur en personne que tu peux aller te battre à main nue contre des animaux recherchés par l'armée afin d'être dressés par le RSAF.
- Crois-moi, au Reike la notion de légalité dépend de tes privilèges. Cela je le sais mieux que quiconque, déjà ce que je viens de faire serait mal vu par des shoumeïens ou des républicains. Pourtant ici, on se gêne pas. Et tu ne peux imaginer ce que s'autorisent les seigneurs et aristocrates. Il parait que le seigneur de Kyouji se fait servir des steaks de Behemoth.
- J'avais jamais entendu cette rumeur. Un Behemoth représente un sacré pactole, et un manque à gagner pour le RSAF qui les utilise pour accroitre leurs rangs. Et l'armée ne lui dirait rien ? S'étonna Stefan.
- J'en sais rien, je suis pas seigneur. Zaïn éclata de rire.
- Tiens, en parlant de seigneur, tu as de la visite. Il leva un doigt vers Myriem se tenant sur les gradins.
- Sa tenue :
Immédiatement Zaïn afficha un très large sourire. D'un bond il passa dans les gradins et se présenta devant la baronne. Il esquissa une révérence qu'il maitrisait à présent à merveille, à force de côtoyer ces messieurs du Palais impérial.
- Tu n'imagines pas quel plaisir ça me fais que tu passes me voir, tu es avec Ruyven ?

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Myriem de Boktor

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Eh bien certains spectateurs pourraient dire qu'ils en avaient pour leur argent quand il venaient pour voir le maitre de l'arène se battre et j'allais donc pouvoir lier ma voix à la leur. J'avais eu peur pour lui quand bien même il n'avait de son côté aucune appréhension, il affrontait cet énorme et gigantesque taureau sans peur, son assurance l'enveloppait et il s'amusait comme un petit fou en réalité. J'avais donc eu la chance d'assister à ce combat inégal pour le coup.
Il jouait avec l'animal, s'amusait, la vie ne semblait être qu'un jeu pour mon ami hybride guerrier esthète. Je souris face à sa désinvolture quand le taureau s'écrasa contre lui, ses cornes éclatèrent sous la violence du choc et Zaïn? Il souriait et n'avait pas bougé d'un centimètre, fier de lui, ce petit sourire accroché sur son visage. J'eus mal pour cette pauvre bête qui semblait minuscule et faible face à lui quand elle reçut un coup de poing qui l'envoya assommée plus loin.
Je fis comme tous les autres, j'applaudis avec ferveur le grand vainqueur du duel. Je reconnus le compagnon de Zaïn, Steven, Stefen ou Stefan je ne me souvenais plus exactement de son nom mais il n'avait que peu changé. Je n'avais pas entendu leurs échanges mais c'eut été un mensonge que de dire que je n'avais pas profité du spectacle qui s'offrait à moi avant qu'hélas il n'enfile un pourpoint.
Ce fut à ce moment que son ami me montra du doigt, alors j'esquissais un signe de main, amusée et attendis. En moins de temps qu'il n'en fallu pour le dire il m'avait rejoint tout sourire et me posa une question qui me fit grimacer.
- Bien moi aussi je suis contente de te revoir, tu ne saurais pas si Tagar est dans le coin?
Et de regarder ailleurs un instant, faisant mine d'être profondément vexée par cette entrée en matière et laissant planer quelques secondes d'un silence que j'imaginais pesant ou embarrassant, mais qui devait être trop court en réalité pour susciter quoi que ce soit.
- Mais sinon je suis sincèrement désolée pour toi car non Ruyven n'est pas avec moi. Vois-tu son épouse n'était pas franchement décidée à le laisser la quitter ne serait-ce qu'un après midi. Lui tentait de la convaincre qu'il n'avait pas le choix, il t'avait promis de te rejoindre, de t'accompagner. Alors je me suis dévouée.
Je me levais donc pour montrer ma tenue, quelque chose de pratique et résistant, je fis même un tour sur moi-même pour pavaner avec fierté moi aussi.
- Admire, je suis vêtue pour l'aventure, j'ai même une dague dans ma botte vois-tu. Mais Ruyven a dit que tu avais besoin de compagnie surtout que ce serait long et fastidieux et que tu avais surtout peur d'affronter la médiocrité de ton interlocuteur sans personne avec un semblant de culture à tes côtés. Alors me voilà, si cela ne conviens pas tu devras aller négocier avec Mélyssa et je crains qu'elle ne soit que peu encline à concéder quoi que ce soit !
Cela fit sourire son ami qui n'osait cependant pas rire franchement. A ce moment là, uniquement à ce moment là j'ouvris mes bras.
- Je veux et j'exige un bonjour en bonne et dû forme, pas de révérence, pas de chichi, je suis même prête à oublier que tu as enfilé un haut sans prendre la peine de te doucher pour dire comme je considère notre amitié.
Et c'était la vérité, il était un ami, un vrai et une des rares personnes avec qui je n'étais pas que Mme la Baronne, je pouvais être juste moi-même au final.
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Il jouait avec l'animal, s'amusait, la vie ne semblait être qu'un jeu pour mon ami hybride guerrier esthète. Je souris face à sa désinvolture quand le taureau s'écrasa contre lui, ses cornes éclatèrent sous la violence du choc et Zaïn? Il souriait et n'avait pas bougé d'un centimètre, fier de lui, ce petit sourire accroché sur son visage. J'eus mal pour cette pauvre bête qui semblait minuscule et faible face à lui quand elle reçut un coup de poing qui l'envoya assommée plus loin.
Je fis comme tous les autres, j'applaudis avec ferveur le grand vainqueur du duel. Je reconnus le compagnon de Zaïn, Steven, Stefen ou Stefan je ne me souvenais plus exactement de son nom mais il n'avait que peu changé. Je n'avais pas entendu leurs échanges mais c'eut été un mensonge que de dire que je n'avais pas profité du spectacle qui s'offrait à moi avant qu'hélas il n'enfile un pourpoint.
Ce fut à ce moment que son ami me montra du doigt, alors j'esquissais un signe de main, amusée et attendis. En moins de temps qu'il n'en fallu pour le dire il m'avait rejoint tout sourire et me posa une question qui me fit grimacer.
- Bien moi aussi je suis contente de te revoir, tu ne saurais pas si Tagar est dans le coin?
Et de regarder ailleurs un instant, faisant mine d'être profondément vexée par cette entrée en matière et laissant planer quelques secondes d'un silence que j'imaginais pesant ou embarrassant, mais qui devait être trop court en réalité pour susciter quoi que ce soit.
- Mais sinon je suis sincèrement désolée pour toi car non Ruyven n'est pas avec moi. Vois-tu son épouse n'était pas franchement décidée à le laisser la quitter ne serait-ce qu'un après midi. Lui tentait de la convaincre qu'il n'avait pas le choix, il t'avait promis de te rejoindre, de t'accompagner. Alors je me suis dévouée.
Je me levais donc pour montrer ma tenue, quelque chose de pratique et résistant, je fis même un tour sur moi-même pour pavaner avec fierté moi aussi.
- Admire, je suis vêtue pour l'aventure, j'ai même une dague dans ma botte vois-tu. Mais Ruyven a dit que tu avais besoin de compagnie surtout que ce serait long et fastidieux et que tu avais surtout peur d'affronter la médiocrité de ton interlocuteur sans personne avec un semblant de culture à tes côtés. Alors me voilà, si cela ne conviens pas tu devras aller négocier avec Mélyssa et je crains qu'elle ne soit que peu encline à concéder quoi que ce soit !
Cela fit sourire son ami qui n'osait cependant pas rire franchement. A ce moment là, uniquement à ce moment là j'ouvris mes bras.
- Je veux et j'exige un bonjour en bonne et dû forme, pas de révérence, pas de chichi, je suis même prête à oublier que tu as enfilé un haut sans prendre la peine de te doucher pour dire comme je considère notre amitié.
Et c'était la vérité, il était un ami, un vrai et une des rares personnes avec qui je n'étais pas que Mme la Baronne, je pouvais être juste moi-même au final.
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Zaïn Tevon-Duncan

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- Arène du quartier marchand, Ikusa -Il avait tous les atours de la bourgeoisie, les belles tenues avec la prestance et l'assurance du gentilhomme, mais Zaïn manquait toujours de tact et n'avait pas intégré les codes bourgeois. Il était si content de voir un visage ami qu'il en avait oublié les manières qu'il se devait d'employer pour saluer Myriem de Boktor, même si elle n'avait de baronne que le titre, elle en avait encore la dignité. Et même si les liens de l'amitié assouplissait leurs échanges, Zaïn s'était présenté à elle comme il l'aurait fait avec un de ses amis du quotidien. Et même si très peu s'en seraient offusqués, il avait omis le puritanisme de Myriem. Zaïn opta donc pour la voie de l'humilité.
Bien évidemment, elle s'empressa de le lui renvoyer au visage, plaquant une mine déconfite sur le visage de l'hybride. Il avait entendu l'information selon laquelle la plupart des sportifs, après un effort conséquent, s'exprimaient avec maladresse de manière récurrente, le fait d'avoir fait un exercice intense étourdirait le cerveaux juste après. Zaïn aurait pu chercher à justifier son empressement par cette théorie, mais Myriem ne faisant pas tant d'effort physique que cela au quotidien, elle n'aurait pu accorder crédit à l'information. Zaïn opta donc pour la voie de l'humilité.
Cela faisait deux mois qu'ils ne s'étaient pas vus et Zaïn s'était adressé à elle comme s'ils s'étaient vus il y a deux jours. Il fallait dire pour sa défense que Myriem faisait tant sensation qu'on avait l'impression de l'avoir vu récemment, et cela nombreux seraient à s'accorder avec Zaïn à ce sujet. Il n'émit pas non plus cette hypothèse au risque de paraitre insolent. Zaïn opta donc pour la voie de l'humilité.
Le voilà qui était fort embarrassé au point que la réprimande de son amie le fit rougir, mais il afficha un sourire en constatant que sa bonhomie n'en avait pas tant été affectée que cela. Elle était toujours plein de positivisme et c'était beau à voir, c'était pile ce qu'il fallait à Zaïn pour passer une belle journée.
- C'est encore mieux que ce soit toi ! Répondit-il avant de la prendre dans ses bras, sans trop forcer. Ta présence est un rayon de soleil dans ma journée, je ne pouvais rêver mieux. Se rattrapa t'il par des compliments.
- Et je vois que tu es venue apprêtée, c'est parfait ! Mais t'en fait pas la petite mission d'aujourd'hui sera vite réglée, un petit moucheron à écarter de ma route, rien de plus. Ruyven s'était porté volontaire pour m'accompagner, mais il est vrai que ton esprit éclairé et tes capacités hors du commun, sans parler de tes sages paroles, sont les bienvenues, comme toujours.
Là, ça s'appelait du tartinage de compliments, mais il savait que Myriem aimait à être encensée, de plus il le pensait réellement, aucune hypocrisie dans son discours.

Citoyen du monde
Myriem de Boktor

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Je crois que j'avais réussi à perturber mon ami, je l'avais rendu mal à l'aise, il en avait perdu de sa verve et de sa répartie. Ce n'était pas habituel et en un sens cela me surpris. Je m'étais l'espace d'un instant sentie un tantinet vexée qu'il me parle d'emblée de Ruyven alors que je venais à sa rencontre et j'avais probablement répondu de manière pincée sans le vouloir vraiment. Mais était-ce vraiment de ma faute ? Je... J'étais vexée c'était tout, c'était humain non comme réaction? Surfait fort probablement et assez peu logique mais le monde excuse bien les sautes d'humeurs des femmes et leur inconstance sous couvert de leurs hormones ? Eh bien nous dirons que mes hormones me jouaient des mauvais tours cela expliquait tout !
J'avais finalement ouvert grand mes bras en espérant recevoir un accueil digne de ce nom et j'étais persuadé de l'avoir vu rougir, non vraiment? Il était tout à fait charmant ainsi les joues rosies par l'embarras, cela changeait de son attitude sûre de lui, ça le rendait moins , ou plutôt plus... je ne savais pas dire mais j'étais ravie de mon effet. Quand il retrouva l'usage de la parole j'aurais pu exploser de rire à ses mots, ils sonnaient tellement faux en réalité mais je me retins profitant juste de l'instant présent.
- Eh bien me voilà donc en compagnie d'un vil flagorneur mais mon ego te remercie pour ses mots, rien n'est plus doux à mes oreilles que des compliments totalement surfaits.
Je relâchais mon étreinte et reculais d'un pas, non parce que sinon je devais lever vraiment la tête pour voir Zaïn dans les yeux, je n'aimais pas trop parler à un torse ou un cou c'était assez dérangeant, j'avais beau être grande pour les humains, j'étais petite comparée à mon ami.
- On va quand même mettre fin à ces compliments, je vais finir orgueilleuse et totalement imbuvable sinon, ce serait tellement dommage non? Alors puisque tu es prêt, je te propose de nous rendre je ne sais pas où comme tu l'avais prévu.
Les gens autour me regardaient ou nous regardaient bizarrement, avais-je abusé ou avais-je une attitude étrange? Je ne savais pas trop mais pour le coup, derrière cette assurance que j'affichais je me sentais un peu mal à l'aise moi aussi, non mais vraiment? Je choisis donc de faire ce qui me semblait le plus approprié dans ces cas-là, je souris doucement, timidement presque avant d'ajouter.
- Il fait beau cet après midi, ce serait dommage de ne pas profiter de cette belle journée d'automne et rester enfermés ici non? Allons à ton entrevue et ensuite je t'invite à dîner ou tu me donnes un cours de lutte face à un taureau, en somme on trouvera !
Je disais cela comme si je savais ou aller et quoi faire dans Ikusa, ce n'était pas du tout la réalité mais ce n'avait pas d'importance, on verrait bien sur le moment ou diner non?
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J'avais finalement ouvert grand mes bras en espérant recevoir un accueil digne de ce nom et j'étais persuadé de l'avoir vu rougir, non vraiment? Il était tout à fait charmant ainsi les joues rosies par l'embarras, cela changeait de son attitude sûre de lui, ça le rendait moins , ou plutôt plus... je ne savais pas dire mais j'étais ravie de mon effet. Quand il retrouva l'usage de la parole j'aurais pu exploser de rire à ses mots, ils sonnaient tellement faux en réalité mais je me retins profitant juste de l'instant présent.
- Eh bien me voilà donc en compagnie d'un vil flagorneur mais mon ego te remercie pour ses mots, rien n'est plus doux à mes oreilles que des compliments totalement surfaits.
Je relâchais mon étreinte et reculais d'un pas, non parce que sinon je devais lever vraiment la tête pour voir Zaïn dans les yeux, je n'aimais pas trop parler à un torse ou un cou c'était assez dérangeant, j'avais beau être grande pour les humains, j'étais petite comparée à mon ami.
- On va quand même mettre fin à ces compliments, je vais finir orgueilleuse et totalement imbuvable sinon, ce serait tellement dommage non? Alors puisque tu es prêt, je te propose de nous rendre je ne sais pas où comme tu l'avais prévu.
Les gens autour me regardaient ou nous regardaient bizarrement, avais-je abusé ou avais-je une attitude étrange? Je ne savais pas trop mais pour le coup, derrière cette assurance que j'affichais je me sentais un peu mal à l'aise moi aussi, non mais vraiment? Je choisis donc de faire ce qui me semblait le plus approprié dans ces cas-là, je souris doucement, timidement presque avant d'ajouter.
- Il fait beau cet après midi, ce serait dommage de ne pas profiter de cette belle journée d'automne et rester enfermés ici non? Allons à ton entrevue et ensuite je t'invite à dîner ou tu me donnes un cours de lutte face à un taureau, en somme on trouvera !
Je disais cela comme si je savais ou aller et quoi faire dans Ikusa, ce n'était pas du tout la réalité mais ce n'avait pas d'importance, on verrait bien sur le moment ou diner non?
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Zaïn Tevon-Duncan

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- Arène du quartier marchand, Ikusa -Zaïn savait s'y prendre avec les gens et plus particulièrement avec le femmes, c'était devenu une habitude d'user de la parole pour désamorcer une conversation qui tournait au vinaigre. Enfin, il avait surtout lu le "Manifeste sur l'éloquence" de Vuhaval Sendann, un édifiant ouvrage servant de guide du gentilhomme dans le domaine de la conversation. Zaïn avait intégré les grandes lignes des conseils de Sendann, mais ne les maitrisait pas à merveille et avait surtout tendance à tartiner certaines de ses phrases de compliments de manière excessive. Cela fonctionnait souvent avec la plupart des femmes qui appréciaient cette façon de s'adresser à elles, et Myriem avait été radoucie par la tirade maladroite, c'était déjà ça.
- Je fréquente de plus en plus de personnes influentes, il faut bien m'adapter à mon nouvel environnement. Se justifia-t-il dans un sourire.Les quelques personnes en présence sur les gradins étaient un agent d'entretien, repeignant une rangée de banc, deux guerriers qui assaistaient tantôt au combat contre le taureau de leur patron ainsi que Stefan Kennen qui s'apprêtait à s'éclipser avec sa femme qui venait le chercher. Depuis l'autre bout de l'arène, il salua son patron d'une main avant de partir. Myriem signifia avec tact qu'il était peut-être temps pour tout les deux de se mettre en mouvement aussi. Plus bas dans l'arène, un gars aux allures de boucher se grattait la tête devant le taureau, cherchant surement un moyen de transporter la bête au poids considérable jusqu'à son lieu de travail. Il allait surement avoir besoin d'une charrette et de bœufs sinon il allait être forcé de faire son affaire au milieu de l'arène.
- Oui, tu as raison, ce serai dommage de rester enfermé, je passe juste par mon bureau récupérer une affaire ou deux et on se retrouve dehors, on parlera plus librement sur le chemin. Il fit un clin d'œil à son amie avant de la laisser, ils se retrouvaient dehors deux minutes plus tard.- Quartier marchand, Ikusa -Entre temps il était passé à son bureau pour récupérer une petite besace qu'il avait passé à sa ceinture, rien de plus. Myriem aurait pu être étonnée de ne pas le voir revenir avec un manteau, il fallait dire qu'en cette saison le vent se faisait mordant parfois, surtout à Ikusa. Mais Zaïn ne craignait nullement le froid, il ne s'était jamais vraiment couvert de sa vie à vrai dire, cela devait surement venir du fait que dans son enfance il avait été habitué à dormir avec des couvertures trouées sur une paillasse salle même en hiver. Cette enfance difficile avait dû endurcir son métabolisme, qui sait ?
Il avait donc gardé son pourpoint et avait refermé quelques boutons pour tout de même être présentable.
- Bon aller, le point de rendez-vous est à trois petits kilomètres, on peut y aller à pieds si ça te tente, sinon on prend des chevaux ? Il avait l'habitude de parcourir en courant plusieurs kilomètres par jours sans suer une seule petite goute, mais par pure galanterie il se devait de demander à son amie si ça ne la dérangeait pas de marcher un peu. Après avoir attendu sa réponse, il enchaina sur une seconde.
- Et est-ce que Ruyven t'a briefé sur la petite course que nous avons à faire ? Sinon, il clarifierai la chose.
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