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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1783-oyun-est-ce-qu-il-te-reste-un-peu-de-morale-terminehttps://www.rp-cendres.com/t2735-chronologie-d-oyun#23731
  • Mar 16 Mai - 0:36
    L'ombre titanesque lève le bras, recule pour prendre de l'élan, et tire. Sa lance transperce le crâne d'un mort-vivant, qui s'écroule misérablement. Elle attrape un nouveau projectile, et tout en visant, compte rapidement les macchabées à éliminer. Son deuxième tir rate les points vitaux de sa cible, mais embroche deux cadavres ambulants ensemble, ce qui ralentit au moins leurs mouvements. Peut mieux faire.

    Au sol, les civils paniquent. A raison : ceux qui font l'erreur d'hésiter entre sauver leur vie et leur marchandise sont déjà morts. Pire encore, les premiers à avoir succombé se relèvent à leur tour, et les proies devenues prédateurs ne sont pas moins dangereuses que ceux qui ont précipité leur sort. Oyun continue de tuer et ralentir autant qu'elle peut depuis sa position, mais elle commence à se faire une bonne idée d'à quel point la situation est précaire. Impossible d'estimer clairement l'effectif ennemi, la durée de la bataille, ou l'étendue géographique qu'elle peut prendre.

    L'orc décide de changer de stratégie. Elle doit prendre la situation en main de manière concise et efficace - pour tenir la place jusqu'aux prochains ordres, et pour que les villageois à évacuer ne cèdent pas complètement à la terreur. Elle change la nature du mana qui infuse dans ses yeux, passant d'une vision améliorée à une vision nocturne. Il reste deux lances dans son carquois, une pour la main gauche, l'autre pour la main droite. Quitter sa position à distance momentanément lui permettra un angle d'attaque plus avantageux, et surtout, d'aider plus directement les troupes chargées d'évacuer les civils.

    Elle saute le long du mur, et une série de craquements retentissants accompagne le nuage de sable qu'elle soulève en atterrissant. Les sens de la militaire sont immédiatement assaillis par son erreur de calcul. L'odeur du cadavre qu'elle vient d'écraser autant que la texture de sa peau ramollie et de ses tripes liquéfiées sont immondes. Les cris stridents qui suivent ne sont pas moins désagréables, et Oyun lève la tête vers ce qui s'apparente à une mère endeuillée, qu'un collègue retient par le bras.

    - Kevyn, NON ! Il allait se relever, vous l'avez tué !
    - … Il était déjà mort, madame.
    - Non, c'est faux, vous mentez ! Il était un peu spécial, je suis sûre qu'il faisait le mort !
    - Veuillez suivre les consignes d'évacuation. Nous vous ferons parvenir les directives sur les rites funéraires lorsque tous les vivants seront en sécurité.


    La vision de l'orc de deux mètres qui s'approche d'elle en énonçant froidement la procédure lui fait perdre ses arguments. La femme endeuillée s'avoue vaincue par les circonstances, et se laisse emmener par le soldat pour rejoindre le reste de sa famille et de ses voisins. Elle n'aura pas le temps de se morfondre avant d'avoir à nouveau la peur au ventre : un rire atroce s'élève dans le marché. On ne pourrait pas faire pire présage.

    Oyun localise la source du ricanement, mais elle ne peut pas se permettre de surveiller ses mouvements. Elle a déjà sauté en avant, enfoncé la pointe de sa lance dans l'orbite d'un mort-vivant sur le point d'attaquer un camarade dans son dos. Elle aboie un avertissement à son encontre, pour le ramener à son devoir. Ce n'est pas le moment ni l'endroit pour laisser les émotions et les sensations dominer. Elle enfonce sa semelle dans le crâne de son dernier adversaire pour récupérer son arme et l'achever en même temps, et continue sa danse méticuleuse entre les alliés et les adversaires.

    Deux ennemis plus tard, elle arrive devant un soldat en armure, sans brassard. A ses pieds, le cadavre d'un ami, tranché en deux, et deux revenants en train d'être achevés. Un allié douteux, mais efficace : Sable-d'Or ne peut pas se permettre d'être difficile sur les renforts qui lui viennent en aide. Elle récupère le brassard sur le bras du soldat tombé au combat, et le lance en direction de celui qui est toujours debout.

    - Mets ça, et concentre-toi.

    Elle ne fera pas de remarque sur la situation : si ce type continue de tuer plus de mort-vivants que de collègues, il sera utile, et ce sera le principal. La morale n'a jamais eu sa place sur le champ de bataille. Il lui reste une seule lance en main, et elle concentre un peu de magie sur sa trajectoire pour l'envoyer entre un cadavre et le vieil homme qu'il était sur le point d'attaquer, laissant ainsi le temps au villageois de se relever et de faire quelques pas en arrière. Satisfaite de son geste, Oyun fait appel à sa fidèle hallebarde, qui apparaît par invocation entre ses deux mains. Elle se place sur le flanc du nouveau venu, prête à tuer le prochain macchabée qui sera à portée de frappe.

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  • Mar 16 Mai - 1:35
    La porte venait de céder. Le craquement caractéristique du bois et le fracas des battants contre l'encadrement de pierre ne permettait pas le doute, le déferlement des morts dans la rue principale aussi.

    Le groupe de Lardon faisait office de blocus avec une autre escouade, situé au premier carrefour de la grand rue, les voies latérales avaient été condamnée par des barricades de charrettes et de gros meubles pour éviter que les zombies ne s'éparpillent librement. Les défenseurs utilisaient l'agencement de l'avenue, les ruelles et les cours des maisons comme de petits canaux de dérivation qu'on détourne d'une rivière pour irriguer un champ, à l'instar qu'ici le but était d'amoindrir le flux principal des morts en attirant quelques uns dans ces enclaves de fortunes.

    Les chefs d'équipes gueulaient de se tenir prêt, que les zombies ne devaient pas les déborder, effectivement un encerclement serait fatal en l'état, cependant ceux-ci arrivaient non plus en marchant d'un pas lent mais d'un trot rapide, la faute à la pente douce qui inclinait l'avenue depuis la porte Nord et les faisait accélérer.
    Lardon regardait frénétiquement autour de lui, il n'était pas sûr que les deux unités de défense pourraient encaisser une telle charge sans que les formations ne soient éventrée par le milieu et provoque la désorganisation des villageois.
    Par chance pour eux, l'avenue avait été creusé et aménagée dans la terre, l'hybride se concentrait donc et d'un geste extirpait du sol plusieurs cailloux devant lui, éparpillés sur une dizaine de mètre, pas plus gros que sa main, puis de nouveau il bougea son bras comme s'il donnait un coup de poing pour envoyer les projectiles de pierre en direction de la masse des défunts. Lardon réutilisait le principe de la fronde à noix pour frapper plusieurs cibles d'un seul tir, tir rendu bien plus meurtrier qu'avec une poignée de graines.
    Plusieurs têtes moisies explosèrent à la rencontre des caillasses, les torses enfoncés ne produisait qu'un chancèlement mais cela suffit à en faire tomber quelques uns, ajouté à d'autres qui avaient vu une de leurs jambes frappées ou cassées, et comme un domino qui s'écroule sous le poids d'un voisin, de nombreux morts-vivants chutèrent durant leur charge, ralentissant une partie de celle-ci.

    - Bin mon cochon ! C'est un mage ! s'écriait stupéfait un voisin.
    - Tu t'extasieras plus tard ! Ils sont là ! Le reprenait un autre.

    Oui, ils étaient là. Les premiers contacts furent violents, des coups assourdis par les chairs pourries et les os fragiles. Coup de bouclier, de masse, ça écrase et éclabousse, puis un corps tombe, et un autre, les villageois les plus trapus parviennent à repousser les corps morts une nouvelle fois.
    Lardon fait de son mieux, ses premiers coups étaient trop fort, certaines têtes qu'il visait éclataient comme des citrouilles trop mûres, il devait se calmer et mieux doser ses attaques s'il ne voulait pas s'épuiser trop vite. Pour certains comme le forgeron, c'était une question de rythme, il avait le bras sûr lorsqu'il frappait chaque zombie qui se présentait à lui.
    Chacun couvrait les flancs de ses voisins ou se relayait pour éviter que la formation ne soit brisée. Parfois des coups maladroits étaient donnés par ceux d'en face, des armes tenues par une main crispée dans la mort et resté rigide. Par l'angle et la force, c'était moins volontaire que l'intention d'attraper l'un des vivants avec une épée en main, c'était principalement ce hasard des choses qui en blessaient quelques uns des défenseurs plus que les morsures.
    Les deux unités se battaient en reculant pour endiguer la charge et surtout pour éviter que les corps inertes au sol ne les fasse choir à terre pendant la bataille. Ils étaient supportés par quelques hommes postés sur les toits des premières maisons bordant l'avenue et décochaient des armes de jet dans la masse afin d'en dégrossir le rang. Cela n'avait que peu d'effet mais c'était assez salvateur pour les défenseurs puisque chaque cible abattue était un zombie de moins à affronter.

    Les hommes et les femmes éructaient à chaque assaut, bien que parfois le cri d'un blessé s'ajoutait à la cacophonie. L'odeur de transpiration et de la mort pourrie envahissait le groin de Lardon et rendait le combat un peu plus rude par les haut-le-cœur qu'il devait réfréner. Soudain une masse plus imposante se présenta à lui pour le saisir par les épaules, un colosse, pas différent des autres mordeurs, simplement d'un plus grand gabarit, qui mettait tout son poids pour le plaquer au sol, y parvenant malgré les efforts de l'hybride pour lui résister. Les mâchoires du mort se refermaient sur l'épaulière de fer que portait le cochon, lui épargnant la douleur de ce premier assaut. Cependant le cadavre allait vite réitéré et surtout, puisqu'il venait d'être jeté à terre, ses chances de survie s'amenuisaient à chaque seconde qu'il restait étalé au sol.
    Alors que le mort allait tenter de mordre directement le visage de Lardon, une botte passait juste au dessus de sa tête et frappait le cadavre ambulant en pleine face, assez fort pour le faire basculer sur le côté tandis qu'une poigne ferme attrapait le goret par le col et le tirait pour le dégager avant qu'il ne se fasse piétiner par les autres morts.

    - R'met toi sur tes pattes ! vociférait dans l'urgence celui qui tentait de le soulever par les vêtements.

    Avant qu'il ne se fasse complètement défroquer, Lardon se redressait, un genoux au sol, il leva sa masse et frappa aussitôt le sol en activant sa magie. Il ne lui fallait pas plus d'une seconde de concentration pour lancer des sorts simples, visualisant parfaitement l'effet qu'il voulait donner à son sort, créant une petite vague sismique sur quelques mètres devant lui.
    Comme il était en première ligne, seule la horde macabre fut affectée par le dénivelé mouvant qui déstabilisait et faisait chuter ses membres, permettant à Lardon de pouvoir se relever pleinement et à l'escouade de se reformer.

    - Ne les laissez pas se relever ! Hurlait une voix derrière.

    S'ensuivit un jeu de tape-citrouille, cette activité fermière lors des foires qui consiste à éclater le fruit avec un bâton, à la différence qu'aucun des villageois n'avaient les yeux bandés pour l'occasion et le score grimpait en flèche. Etrangement, l'afflux semblait bien moins important et les deux escouades de défenses pouvaient gérer ceux au sol tout en réceptionnant les suivants qui marchaient encore devenu moins nombreux.
    Lardon levait le groin et aperçu, plusieurs mètres plus haut, qu'une barricade supplémentaire, sous la forme d'un chariot, avait été placé au milieu de l'avenue, fendant la harde des défunts comme un rocher au milieu d'un cours d'eau. Grâce à cela, tenir leur position dans l'avenue devenait bien plus facile et avec la dernière action de Lardon, ils avaient même un très bref répit.

    - Tenez vos positions ! Nous sommes à la défense ! Ils ne doivent pas déborder le faubourg, nos familles ne sont pas encore à l'abri ! Que les blessés graves se retirent vers les postes de soin ! Les autres reformez les rangs en conséquence !

    Le cochon remerciait ceux qui l'avait aidé, le fameux Rom' qui l'avait tiré par le col, bien qu'ils n'avaient pas plus de temps pour se répandre en familiarité, d'autres cadavres ambulants venaient de les rejoindre et réclamaient leur lot de chair fraîche. Pas de repos pour les braves, pas encore.

    Résumé:
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  • Mar 16 Mai - 2:45
    Zombieland
    Feat Des morts et des vivants


    Symphonie macabre...

    L'écho de l'acier fracassant se perdait avec celui des cris de terreurs... Du haut de ton trône céleste, tu toisais ce monde d'insecte, ce champ de bataille nocturne et urbain. La mort ? Tu la méprisais avec orgueil, tu t'en amusais même car elle ne pouvait pas t'atteindre. Combien de fois tu t'étais glissée hors de ses bras, que tu t'étais rendue sourde à ses murmures ? Ton obéissance en cette nuit n'était dû qu'à un concours de circonstance, une volonté d'un tier qui t'avait été imposé. Dans n'importe quel autre contexte, tu te serais contenter d'observer ce spectacle d'un rire sardonique.

    Ayant reprit ta forme céleste, tu guidais par ton plumage turquoise les renforts que le Reike avait été envoyé pour secourir les habitants du village. Lorsque l'un d'entre eux se montraient bien trop confiant avec toi, tu ne manquais pas de pousser un cri tonitruant venant lui subtiliser toute confiance en soi. Tu n'étais pas un jouet, ni même un soldat. Tu ne te forçais pas à écouter les ordres de ces petits porcelets et tu n'aurais pas hésité une seule seconde à te venger en les jetant dans la marée de cadavre qui déferlait sur les remparts du village s'il était trop pesant avec toi.

    D'ailleurs, malgré la gravité de la situation, tu t'étais refusée à faire monter un quelconque secouriste sur ton dos. Ta dignité valait bien plus que la vie de quelques centaines d'humains.

    Phénix de malheurs, tu ne manquais pourtant pas d'être utile. Lorsque tu apercevais des réfugier, blessés ou apeurés, tu alertais les secours au sol en poussant ton cri habituel. A l'aide de ce point de vue aérien, il t'était bien plus facile pour toi de juger la situation tout en restant hors de danger. D'ailleurs de temps en temps, tu perdais ton attention vers ce qu'il se passait au sein des autres groupes qui avaient été formés, savourant la panique générale qui avait monté de plusieurs crans même au sein des renforts armés. Quel divertissement succulent ! Peut-être était-ce la vraie raison pour laquelle Kaelinn t'avait ordonné à venir... Peut-être était-ce là une récompense, une chance pour toi de briser une routine ennuyante.

    Ton arrogance t'empêcha de faire attention à bien des détails cependant... Lorsque l'ordre fut donné d'inspecter l'activité qui se tapissait dans les ténèbres, tu ne pouvais que condamner leur prudence excessives. C'était une perte de temps. Tu ne voulais pas une manquer une miette de la comédie qui se déroulait ailleurs, et cela passait par le fait d'accomplir ta mission rapidement. Prenant alors les devants, n'écoutant pas les beuglements de l'officier qui te vociférait quelques paroles au sol, tu venais à te poser sur l'un des bâtiments, bien plus haut que les autres, tandis que tu dégageais une porte qui avait été à peine fortifiée.

    Au sein de la pièce, se trouvait une famille... Une mère apeurée et ses deux enfants qui voyaient en ta présence chimérique un véritable envoyé de l'enfer. Tendant alors ta main, c'était dans un sourire sacrément malsain et fourbe que tu t'approchais d'eux.

    - Félicitation... Vous êtes... sauvés... S'il vous plaît. Ne résistez pas.

    Et tandis que tu faisais face à leurs sanglots et leurs cries de peur, ton attention fut attirée par quelques mouvements en contrebas... Des mouvements à peine perceptible, ordonnés avec une finesse impropre à des cadavres ambulants. Les porcelets avaient-ils eu raison de se méfier ? Curieuse, tu n'avais de toute façon pas envie de braver les pleurs de deux marmots.

    - J'ai menti.

    Ne métamorphosant alors que tes bras pour retrouver une paire d'aile, tu te laissais chuter jusque dans les ruelles plus bas, commençant à examiner la source de toute cette agitation cette fois-ci depuis le sol lui même. Des soldats t'avaient vu partir jusqu'ici, tu ne te faisais pas de soucis pour la famille que tu avais simplement abandonné à leur sort.

    Tu avais mieux à faire.

    Résumé:

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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t930-kahl-l-ogre-du-blizzard-termine
  • Mar 16 Mai - 17:19
    Il n'y eut de la part de l'Ogre ni discours, ni mot d'adieu et encore moins d'encouragement pour ses compères. S'ils se perdaient de vue dans ce monde ci, ils savaient tous qu'ils se retrouveraient dans le suivant. Kahl échangea un regard indescriptible avec Kirk, le cruel Drakyn aux traits anormalement reptiliens avec qui il s'était entraîné longuement durant les dernières semaines. Les deux cornus laissèrent un sourire mauvais déchirer leurs faciès de brutes et après un éclat de rire sordide, ils entrechoquèrent violemment leurs cornes dans un coup de tête qui faisait office chez eux de poignée de main. Après cette ultime formalité, ils pivotèrent en direction du flot grouillant qui s'accumulait devant eux. Cette vague de mort avançant comme un seul homme soulevait derrière elle un titanesque nuage de sable et de poussière mais les Dévoreurs, aussi vaillants qu'ils étaient inconscients, ne la craignaient pas. Bien vite, Kirk et Kahl se perdirent de vue.

    Les râles de la marée macabre se confrontèrent enfin aux cris rageurs des troupes reikoises. Comme des chiens impatients de pouvoir se repaître de leur pitance, les militaires en armure carmin patientèrent jusqu'au signal du chef de meute et lorsque ce dernier vint enfin, la délivrance se traduisit par un élan de violence sans précédent. Dans une véritable cacophonie d'acier froissé et de terre battue, les bêtes assoiffées de sang entamèrent la charge en dévalant les plaines à toute allure, engloutissant par pure inertie une bonne portion des flancs lorsqu'ils entrèrent en contact avec leurs ennemis morts-vivants. Parmi les silhouettes rouges, les cornes bleues ornées d'or se démarquèrent soudain lorsque Kahl, bondissant tel un lion, vint se détacher de ses camarades pour porter un assaut renforcé par sa magie. Avec une haine incontrôlable, il laissa le flux d'arcane s'emparer de ses muscles et administra son coup à une telle force que l'air lui-même se fendit d'un sifflement strident au passage de la massue.

    A une trentaine de mètres à la ronde, on entendit un claquement puissant qui fut suivi aussitôt d'une bourrasque conséquente. Démoli comme des poupées de porcelaine, les quelques zombies touchés furent pulvérisés et transformés en amas de chair volante. La malédiction de l'oni frappa de plein fouet son corps en réponse à cette arrogante manifestation de force brut mais le monstre surentrainé, contre toute attente, réprima la violente pique de douleur qui s'insinuait en lui. Ses veines noircies s'illuminèrent brièvement et pour contrer cela, il manifesta sur les zones les plus endolories de son enveloppe une fine pellicule de givre. L'affrontement dura longtemps, assez d'ailleurs pour que l'oni perde rapidement la notion du temps.

    Les Dévoreurs gardaient leur calme et massacraient plus ou moins silencieusement mais à l'idée d'avoir dompté la malédiction, Kahl jubila; ce qui ne manqua pas d'attirer l'attention de certains de ses frères d'arme. Son ricanement atroce résonna au milieu du champ de bataille et lorsque l'oni hilare fut rejoint par les autres Dévoreurs dans une effusion de sang pourri, ce fut un véritable éclat de rire malveillant qui s'échappa de sa gorge tandis qu'il cognait, déchirait et éviscérait tout ce qui passait à sa portée.

    "vingt-trois et demi !" Entendit-il. L'oreille pointue se dressa sur le côté et Kahl put apercevoir avec délectation que son supérieur hiérarchique s'adonnait lui aussi à un carnage innommable. L'oni, quant à lui, n'avait pas pris soin de tenir les comptes et s'était contenté de frapper au hasard tout ce qui ne portait ni armure ni blason reikois. L'un des morts réanimés manqua de peu de le mordre à l'épaule mais Kahl, galvanisé par l'adrénaline procurée par la fièvre du combat cumulée à la douleur de sa malédiction, attrapa la créature par le crâne et l'envoya valser à toute allure dans les rangs ennemis. Saisissant ensuite sa masse à deux mains, il se mit à tournoyer avec brutalité pour faire le vide autour de lui, tout en beuglant :

    "Il en vient de partout, quel festin !"

    Le géant des glaces changé en tornade de violence aveugle continua à frapper, encore et encore, dans une danse barbare qui ne semblait pas trouver de conclusion. Il gardait cependant l'oreille tendue et l'œil vif, attendant de voir si ses camarades se faisaient déborder.

    RESUME:
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  • Mar 16 Mai - 17:58
    En quelques secondes les deux sœurs rejoignent le sud de la ville avec le reste des soldats. Les bruits de l’affrontement au nord sont assez forts pour se faire entendre jusqu’ici et témoignent de la violence de la situation. Et son urgence. Mais le sud de la ville est grand, même en répartissant proprement les soldats il est compliqué de tout couvrir et plus encore quand personne ne connaît la ville. Miya peste silencieusement devant le travail qui les attend, à ses côtés Shaïna regarde les ruelles s’étendant devant elles. Le groupe dans lequel elles ont été affiliées commence à se répartir, frapper aux portes, vérifier les caves, regarder derrière les quelques étals de ventes à la recherche du moindre survivant. Sans se concerter elles se mettent à leur tour au travail, se dirigent vers une rue encore ignorée du reste des combattants.

    La première habitation ne donne rien, la porte est grande ouverte, l’intérieur renversé indique un départ précipité mais dans lequel son propriétaire a pris le temps de récupérer certaines affaires jugées importantes. Après une rapide vérification de l’étage et du grenier, vides eux aussi, elles passent à la suite. La plupart des maisons sont encore habités, les habitants effrayés derrière leurs portes. Dans l’ensemble tous leurs propos se recoupent, ils ont été surpris pendant leur sommeil et se sont barricadés chez eux en attendant l’armée, merci à elle d’être arrivée aussi vite, et hormis une ou deux personnes en état de choc un peu plus lente tous se dirigent rapidement vers la demeure du régent.

    Un homme vient ralentir l’évacuation. Profondément choqué par la situation, il reste sur le pas de sa porte, agissant au ralenti et ne répondant pas aux indications des jumelles, perdu dans ses pensées, très loin de la scène.

    Des zombies ?... Non… On pêche nous-même… Pas besoin de zombies pour ça…
    - Non ce n’est… Enfin… Il faut…
    - Vous comprenez ce qu’on vous dit ?
    - Oui… Bien sûr… Vous voulez m’acheter ma récolte d’hier c’est ça ? C’est pour ça que vous voulez que je bouge, pour vous la montrer.
    - Il ne comprend pas du tout.
    - Non pas du tout.
    - Tu sais comment faire ?
    - Oui.

    Jusqu’alors penchée en avant pour essayer de lui parler Miya se redresse légèrement, regardant autour d’elle. Hormis quelques retardataires, la ruelle est vide et les soldats sont dans d’autres secteurs. L’instant d’après un claquement sec retentit dans la ruelle et l’homme, qui jusque-là se tenait debout, l’air hagard est soudainement penché en avant, la main sur la joue clignant des yeux à répétition.

    Vous allez mieux ? Si c’est le cas, rejoignez la foule.
    - Je… Je… Oui… Mes… Mes affaires ?
    - Allez. Avec. Les. Autres.
    - Oui… Pardon…

    Sans se faire prier, il se glisse entre les élémentaires et va se mêler aux autres survivants, les laissant continuer la redirection des villageois, et après le spectacle fourni par Miya les quelques personnes encore chez elles ne se font pas prier pour suivre la marche. Après quelques minutes et en se fiant de temps à autre aux piaillements d’un oiseau volant dans le ciel, la zone à laquelle elles ont été affiliées est nettoyée. Hormis si certains villageois ont jugé bon de rester terré à un endroit n’ayant pas été inspecté en plus de ne pas répondre aux appels de l’armée ce quartier ne devrait pas comporter plus de survivants que ceux envoyés à la demeure du régent. Cette pensée en tête elles commencent à faire demi-tour à la recherche de nouvelles instructions quand un mouvement suspect les fait se retourner.

    Tu as vu ?
    - Oui.
    - Tu sais ce que c’est ?
    - Non.
    - C’est dangereux ?
    - Surement.
    - Alors on doit s’en occuper.
    - Assurément.

    Miya fait quelques pas en arrière, laissant de la place à sa sœur qui prend un instant pour chercher des yeux la source de l’agitation. Penchée en avant Shaïna se concentre, progressivement l’agitation s’éloigne d’elle, elle s’enferme dans une bulle. Sa respiration s’apaise alors qu’elle fixe des yeux la ruelle devant elle, passant d’une maison à l’autre, d’une allée à l’autre… Plusieurs secondes s’écoulent sans que rien ne se passe, sans que rien n’attire son regard mais, toujours immobile, elle continue de chercher. Lentement, méthodiquement, elle passe en revue tous les chemins possibles à sa gauche. Rien. Puis devant elle, au fond de la ruelle, dans l’ombre d’objets renversés. Rien. À droite alors, rien n’est laissé au hasard…

    C’est à ce moment qu’à lieu un mouvement à gauche, à l’extrême limite de son champ de vision. En un instant elle tourne la tête, le regard fixé sur la source de cette agitation qui semble s’enfoncer vers le fond de la ruelle. Ses prunelles grises prennent alors une teinte légèrement rouge alors qu’elle se précipite à sa poursuite embrasant l’air dans son sillage.
    Résumé:
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  • Mer 17 Mai - 15:42
    Un seul objectif : Survivre
    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 3210

    Dans les méandres de la nuit sombre et étoilée, Mordred se tenait dans la négoce de minerais d'Ikusa, plongé dans une âpre négociation, assoiffé de matériaux essentiels pour nourrir les flammes de sa forge. Cependant, tandis que les mots s'entremêlaient dans une danse périlleuse, une rumeur sinistre s'éleva, portée par les pas précipités des soldats se rassemblant en hâte. Les murmures effrayants des langues affolées révélaient l'attaque dévastatrice qui s'abattait sur Sable d'Or, une petite cité côtière se dressant à quelques lieues d'Ikusa. Des bruits funestes se murmuraient à l'oreille du forgeron, annonçant l'avènement d'une horde de morts-vivants, véritable fléau des ténèbres. Sans plus tarder, Mordred donna ordre à ses employés d'assembler avec diligence toutes les armes forgées de sa main, puis il se joignit à l'unité militaire la plus proche, emporté par la marée déterminée vers Sable d'Or, prêt à prodiguer l'assistance tant espérée à ces êtres égarés.

    À leur arrivée, les scènes d'effroi s'étalèrent devant leurs regards ébahis, comme une toile de désolation et de désespoir. Sable d'Or, jadis rayonnante de grâce et de sérénité, était maintenant plongée dans l'abîme de la destruction. Les cris de terreur résonnaient, mêlés aux plaintes des blessés, silencieux témoins de l'horreur qui les avait frappés. Dans chaque recoin de la cité, des tableaux cauchemardesques se dévoilaient, révélant la folie furieuse des événements. Les maisons, jadis cocons de quiétude, n'étaient plus que ruines fumantes, et la plage, jadis théâtre d'insouciance, était désormais maculée du sang versé. L'océan, d'ordinaire pacifique, pleurait silencieusement les innocents qui avaient péri.

    Au cœur de ce chaos ravageur, Mordred aperçut l'Unité Blanche, une phalange hétéroclite composée majoritairement de civils ayant brandi l'acier pour défendre leur foyer et les êtres chers qui l'habitaient. Sous le commandement de quelques rares soldats aguerris, ceux qui avaient fait le choix de rester derrière pour veiller sur les civils, l'unité se dressait, tandis que la majeure partie des forces militaires avaient été happées par le tourbillon des combats.

    S'approchant d'un élémentaire, Nefih, qu'il reconnu parmi la masse, Mordred ordonna à ses collaborateurs de fournir aux plus courageux les fers qu'ils avaient colportés depuis son atelier et pris alors une hauteur dans la scène afin de prononcer des mots empreints de ferveur et de foi :

    "Frères et sœurs d'armes, nous sommes les derniers phares dans les ténèbres de la nuit. Nous sommes les gardiens de l'espoir, les remparts qui se dressent contre l'assaut implacable des forces du mal. Loin des yeux des combats acharnés, nous devons veiller sur ces terres meurtries, protéger les âmes innocentes qui cherchent refuge dans ce domaine du régent. Unis par notre détermination, nous forgerons notre propre destinée, même lorsque les ombres menacent de nous engloutir. Ces armes sont vôtres, qu'elles puissent nous offrir la victoire, celles des valeureux ! Entendez-moi preux Reikois, cette nuit, nous vaincrons !"

    Au cœur de l'obscurité, Mordred faisait face à un défi déconcertant, une épreuve qui dépassait l'entendement humain. Parmi les soldats revenant du front, certains portaient déjà les stigmates de la mort. Le forgeron, telle une âme en quête de lumière, scrutait attentivement ces visages meurtris, cherchant dans les méandres de leur regard la lueur de vie encore vacillante. Son esprit, habitué à forger des armes d'acier, s'attelait à présent à la tâche délicate de soigner les corps meurtris, de trouver les failles dans cette armure défaillante qu'était devenue leur chair. Chaque geste était empreint d'une précision méticuleuse, telle une danse où la vie et la mort s'entrelaçaient avec une grâce poignante.

    Tel un guérisseur des âmes brisées, Mordred s'affairait avec une précision méticuleuse à soigner les malheureux revenus du front, leurs corps meurtris offrant une symphonie déchirante de douleur. Chaque blessure était comme un éclat sur une armure, une faille dans laquelle l'ennemi pouvait s'infiltrer. De ses mains expertes, il pansait leurs plaies avec délicatesse, telle une forge caressant l'acier chaud pour le façonner. Chaque toucher était empreint de compassion, chaque geste était une prière pour la guérison.

    Pourtant, malgré ses efforts, Mordred sentait le frisson de l'incertitude se glisser dans son être. Il savait que parmi ces soldats blessés, certains pourraient succomber à la sombre malédiction des morts-vivants. Comme une épée à double tranchant, leur propre corps pouvait se retourner contre eux. Alors, avec une détermination implacable, il ordonna à ses compagnons de guerre de les encorder, liant leurs membres meurtris avec des cordes solides, afin de les empêcher de se mouvoir dans l'ombre de la nuit. Une précaution nécessaire pour protéger les vivants de l'emprise des morts.

    "Chers compagnons d'armes, nous sommes confrontés à une menace plus terrifiante que tout ce que nous avons pu imaginer. Les soldats revenus du front, ces braves âmes qui ont affronté l'horreur des morts-vivants, risquent de succomber à leur sombre malédiction. Leur propre corps, autrefois fort et vaillant, peut se retourner contre eux, les condamnant à devenir les marionnettes de l'obscurité. Afin de préserver nos vies et de protéger les vivants de l'emprise de cette horreur, je vous implore, mes frères et sœurs d'armes, d'encorder ces vaillants combattants, de lier leurs membres meurtris avec des cordes solides. C'est ainsi que nous leur offrirons une lueur d'espoir au cœur de cette nuit ténébreuse. Nous devons rester unis, vigilants et prêts à affronter toute éventualité. Que nos cordes soient le rempart contre la menace qui nous entoure, qu'elles symbolisent notre détermination inébranlable à protéger la vie. Ensemble, nous forgerons un bouclier de solidarité, de compassion et de force. Mes amis, je vous en conjure, veillons sur ces âmes en détresse, et que nos liens deviennent la promesse d'un avenir où l'espoir triomphera des ténèbres."

    Le silence enveloppait la scène, interrompu uniquement par les murmures lointains de la bataille qui faisait rage. Le jeune de Boktor, tel un gardien de l'espérance, veillait sur ces âmes épuisées, qui oscillaient entre la vie et la mort. Son regard pénétrant scrutait leurs visages, cherchant à percer le voile de l'épuisement pour y déceler une lueur de résistance. Sa dague, symbole de son destin forgé dans l'acier et l'obscurité, restait toujours à portée de main, prête à se frayer un chemin dans l'obscurité s'ils venaient à succomber à leur funeste destin.

    Ainsi, il demeurait là, telle une figure solennelle, son esprit imprégné de détermination et de compassion. La nuit étendait ses bras sombres sur le champ de bataille, mais il refusait de se laisser submerger par les ténèbres. Il était le forgeron des corps blessés, le guérisseur des âmes meurtries, dévoué à protéger ceux qui avaient déjà tant sacrifié. Dans son regard, brûlait la flamme de l'espoir, cette étincelle fragile mais résolue qui transcende les heures les plus sombres.

    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 Signas

    Résumé :

    - Mordred entend parler de l'invasion depuis Ikusa.
    - Il ordonne à ses collaborateurs de récupérer un maximum d'armement depuis son atelier et rejoint une unité proche afin de rejoindre Sable d'Or avec eux.
    - Là-bas, il rejoint l'Unité Blanche, salue Nefih, distribue les armes et entame un discours.
    - Il commence à soigner comme il peut les soldats revenus du front puis ordonne qu'on les encorde afin de les immobiliser dans le cas où ils rejoignent le camp des morts-vivants.
    Noble du Reike
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    Deydreus Fictilem
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    Info personnage
    Race: Vampire
    Vocation: Guerrier combattant
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    qui suis-je ?:
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  • Jeu 18 Mai - 0:50
    "Remind Yourself That Overconfidence Is A Slow And Insidious Killer."

    Les affrontements continuaient, encore et encore. A ce stade, personne ne pouvait prédire si l'issue serait favorable aux troupes reikoises ou à l'armée de mort qui continuait son inlassable progression contre les murs et dans la ville. Un peu partout, les forces en présences tentaient de s'organiser. Evacuer les civils, régler les problèmes apparaissant, combattre les relevés. C'était un véritable casse tête à coordonner, principalement en raison du chaos alimenté par les habitants eux mêmes. Pourtant, la Griffe et ses officiers tenaient bon. Ils s'arrangeaient avec les dirigeants de la garde pour déployer au mieux les troupes et permettre de gagner du temps. De contrôler le flux de ceux qu'aucune douleur, aucune perte de moral, ne pouvait arrêter.

    Pour l'heure, les différents groupes restaient composés comme lors de l'arrivée des troupes. Si de nouveaux ordres étaient donnés, il ne se concentraient sur des poches spécifiques de l'armée présente et non pas sur une organisation particulière. Le but était encore le même: arrêter les morts, et permettre aux vivants de se mettre à l'abri ou de fuir la ville.

    Il restait à savoir si ces derniers allaient être suffisamment résilients pour prouver à la Mort qu'elle ne pouvait pas encore les prendre.



    GROUPE GRIS:  @Alasker Crudelis  @Zéphyr Zoldyck  @Kahl  @Lardon  @Shan'ael Lipswyrm


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 VNM2f9lFrapper, trancher, arracher, écraser. Encore. Et encore. Voila quelle était la tâche des Dévoreurs et du maître espion les accompagnant. Déchirant les flancs de la horde de zombie, ou tout du moins sa forme la plus éloignée des remparts, le groupe vermillon s'efforçait d'abattre les nombreux macchabées qui leur faisaient face. Une tâche longue qui fut néanmoins récompensée lorsqu'une partie du troupeau décérébré orienta enfin son regard vide sur la troupe armée. Divisant ainsi légèrement le flot de morts avançant. Grâce à leur sens affûtés et à l'observation de Zéphyr, les dirigeants de ce petit groupe purent apercevoir les masses géantes qui s'élançaient vers la ville... Et contre eux. Des Ogres, réanimés et aux corps boursoufflés venaient pour les écraser et les dévorer. Dans leur corps abimés se nichaient une myriade d'œufs de mouches et autres moustiques qui se brisaient à rythme régulier, entourant les grosses formes de petits essaims particulièrement nocifs. A présent, en plus de devoir s'occuper du troupeau détourné, les combattants allaient devoir s'affairer à détruire ces multiples abominations.
    Un cri, puis un autre. Un flot continu d'acier frappant la chair et de gémissements. Voila ce qu'était devenue l'entrée de la ville et les ruelles du quartier Nord. Pourtant, les choses n'étaient pas dramatiques en l'état. Grâce à l'organisation mise en place par la défense, les nouveaux morts-vivants pénétrant dans la cité étaient redirigés dans des petits "couloirs", à l'instar d'un ruisseau qu'une pierre venait briser. Et si les choses étaient restées ainsi, alors les défenseurs étaient à peu près sûrs de pouvoir l'emporter. Oui. Mais le destin était cruel. Passant l'ancienne double porte, trois figures imposantes se dessinèrent dans l'obscurité de la nuit, leurs corps bouffis éclairés simplement par la lumière mourante de torches écroulées et de petits braséros. Grognant et bavant, ces grands trolls réanimés cherchaient de leur regard vide des cibles à écraser. Si l'intelligence n'était pas le fort de cette race dans son vivant, elle n'était pas un handicap dans la Mort. Enfonçant le chariot qui avait été renversé, l'une des créatures projeta ensuite sa lourde masse sur l'une des fortifications de fortune mises en place. Si les personnes à l'intérieur de la ville voulaient tenir, il allait falloir neutraliser ces nouveaux trouble-fêtes.Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 WuSwyjx

    Objectif:
    - Tuer le maximum de monde et tenir la zone Nord / Perturber la horde : 0.5/1
    - Abattre les Ogres et les Trolls réanimés: 0/10
    - Survivre : 5/5

    GROUPE VERT:  @Tagar Reys  @Kilanna Launi  @Zaïn Tevon-Duncan  @Brak'Trarg  @Astryd Isdotyr

    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 82zcCpfLa défense des murs était particulièrement compliquée. En plus de devoir repousser les nombreux morts qui grimpaient, les différents guerriers se devaient de s'occuper des multiples débordements car les multiples collines permettaient aux morts de grimper un peu partout, continuant de dégueuler lamentablement sur le reste de la ville et notamment le Marché. Cependant, les personnalités présentent s'étaient plus ou moins bien organisées. Et surtout, elles disposaient de la puissance magique de Tagar et de ses idées pleines de ressources. La manipulation conjointe de la statue d'acier, de Brak et des archers était efficace. Quelques collines perdaient en intensité et ralentissement l'afflux des morts. Protégé par Kilanna et Zaïn, le ministre était sous bonne garde et cela lui permit de ne pas perdre sa concentration. Puis vinrent les premiers ennuis. Concentrée sur ses ordres et s'étant mise en retrait, Astryd avait ignoré dans sa concentration un élément important: les morts étaient déjà présents sur les murs. Alors qu'elle terminait d'ordonner une nouvelle salve de flèches à des archers qui enchainaient les tirs sans réellement s'arrêter, la blonde sentit une vive douleur sur son flanc. Tournant la tête, elle croisa le regard vide et rougeâtre d'un zombie s'étant faufilé sur les murailles. Heureusement pour elle cependant, son armure avait absorbé une partie du choc, ne laissant la lame s'enfoncer que de manière superficielle dans son corps entrainé. Très vite, les guerriers ripostèrent, abattant la créature et commençant à repousser les nouveaux arrivants de plus belle.

    En bas des remparts, le géant vert balayait autant que faire se peut son arme pour s'occuper des monticules de morts-vivants. Malheureusement pour lui, il n'était jamais judicieux de se jeter seul dans une horde de zombies, encore moins en pleine nuit. Ne pouvant plus être couvert par les archers qui se trouvaient plus haut et repoussaient une énième vague de macchabés, l'hybride oni-drakyn s'acharnait à combattre et défendre sa vie. Mais il n'y avait aucun échappatoire dans une marée telle que celle-ci. Venant de tous les côtés, les morts s'engluaient contre lui, ralentissant ses mouvements, gênant ses frappes. Et si son armure brulait et repoussait quelque peu ses assaillants, cela n'était que peu efficace contre les lames rouillées et vicieuses des réanimés ni leur surnombre écrasant. Déployant ses ailes, le monmonstre n'avait plus le choix, il devait retourner sur les remparts. Puis la détonation vint. Une gigantesque volute de fumée verte s'envola dans les cieux, illuminant les remparts proches. Dans le flot de morts, des êtres torturés dont le corps avait été modifié. Emplis de maladie, de poison et d'un liquide particulièrement instable, ces "porte-pestes" avaient avancé parmi la foule de trépassés pour approcher des murs. Et quand l'un d'eux avait attaqué Brak pour le mordre, le feu provoqué par l'armure entraina une violente réaction en chaine, le faisant exploser sur place. Projetant dans sa nouvelle mort de la bile, du sang, des viscères et une quantité multiple de restes osseux qui furent projetés jusqu'aux pieds de la demi-ombragon, l'odeur pestilentielle qui suivit fut limite pire que le choc en lui même. Pour le géant vert cependant, l'explosion fut particulièrement douloureuse. L'armure absorba une partie du choc, mais il fut tout de même envoyé contre les murs, s'écrasant violemment contre ces derniers tandis que l'acide corrosive de la bile du mort venait ronger sa peau verdâtre. Brulé et blessé, le géant n'avait plus beaucoup d'options. S'envoler et retourner sur les murs, quitte à se soigner, ou rester en bas et tenter de repousser la marée humaine qui déjà revenait vers lui.

    Pour les autres, plus haut, il fallait maintenant composer à la fois avec les morts déjà présents, et empêcher les quelques morts aux corps déformés d'approcher un peu plus de la pierre. Car qui sait ce qu'il adviendrait des remparts s'ils explosaient tous?  

    Objectif:
    - Défendre les murs et détruire les moyens d'accès des zombies: 0.5/1
    - Abattre les Porte-Pestes: 0/15
    - Survivre : 5/5

    Etat de santé Brak: Moyen // Etat de santé Astryd: légèrement blessée

    GROUPE VIOLET: @Broken Goat  @Afosios Smaragdi

    L'ambiance dans les quartiers du port était particulière. Au loin, on entendait les chocs des armes et les cris des différents combattants. Ici, il n'y avait que complainte, gémissements et crainte. Ignorant les murmures, le focus avait été mis sur l'évacuation et cela paya plus ou moins. Cent civils avaient pu fuir en bateau, et d'autres approchaient pour permettre à de nouveaux habitants de quitter la cité attaquée. Malheureusement, certains des locaux étaient plus récalcitrants que d'autres. Encore plus lorsqu'ils avaient une lame sous la gorge. Sous les yeux ébahis des gardes et des autres civils, le marchand se retrouvait menacé et c'était au cobe de décider de son sort. Mais la réponse ne vint jamais. Dans un violent choc psychique, l'esprit des différentes personnes présentes fut attaqué. A l'instar d'une multitude de tentacules aux pointes acérées, les ondes mentales vinrent arracher les barrières mentales potentiellement en place avant de venir gratter la cervelle des personnes ayant ignoré les suppliques séduisantes des murmures. Si la douleur n'était pas mortelle, elle n'en demeurait pas moins particulièrement douloureuse et traumatisante, provoquant chez les individus un flot d'images et de sons inconnus. Une vision presque stellaire. Mais nauséabonde. Ce n'était pas la lune qui était projetée en vision, mais le vide spatial lui même, et l'angoisse qu'il apportait. Sous cette douleur mentale, les membres se contractèrent, et les corps se déplacèrent presque instinctivement. Pour le pauvre marchand, cela signifia une mort atroce. La gorge tranchée par la lame du bouffon masqué, le corps du sablois s'effondra contre le sol, son raisiné glissant longuement vers les reflux salés tandis qu'autour de lui, des cris de douleurs s'élevaient dans les cieux.

    Puis, quand enfin la douleur cessa, les ordres télépathiques arrivèrent de nouveau. Il fallait trouver la source de cette horreur mentale, et la tuer. Ou sinon, les marins eux mêmes se refuseraient à venir prêter assistance à cette ville maudite.
    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 BMvioyH

    Objectif:  
    - Trouver l'origine des murmures: 0/1
    - Survivre 2/2  

    GROUPE JAUNE: @Shaina Solare  @Kaelinn

    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 5uQk76HLes mouvements étaient vifs. Rapides. Pour peu, on pouvait facilement penser qu'il s'agissait de créatures félines qui évoluaient dans l'ombre aussi facilement que gracieusement. Mais... Poussés par leurs investigations, Boréas et les Jumelles découvrirent fatalement la vérité. Au détour d'une énième ruelle, le trio se retrouva nez à bec avec l'origine des déplacements. Des goules. Leurs corps déformés, criblés de pics et autres déformations vicieuses, n'évoquaient rien d'autre que l'horreur pure et simple. Qui plus est, les multiples corps décharnés et à moitié dévorés à leurs pieds ne laissaient que peu de doute sur leurs futures intention à l'égard des nouvelles arrivantes. Il allait falloir combattre mais, surtout, découvrir d'où ces bêtes venaient. Car il existait une différence de taille entre quelques goules évoluant parmi le chaos... Ou bien une nouvelle force d'invasion en provenance du Sud.

    Objectif:
    - Combattre les goules présentes: 0/5
    - Trouver leur origine et enquêter près des portes Sud: 0/1
    - Survivre: 3/3

    GROUPE BLANC: @Nefih  @Le Porte-Mort

    Gérer des civils paniqués et des blessés n'était jamais chose évidente. En vérité, la foule représentait bien trop souvent un danger pour elle même et il fallait beaucoup d'abnégation et de force psychologique pour permettre la gestion de cette dernière. Et beaucoup de diplomatie, également. Fort heureusement, le Porte-Mort en avait et les soins de Nefih étaient efficace. Grâce à cela, les dégâts furent limités et cette gestion de crise se déroulait au mieux. Naturellement, rien ne pouvait être parfait et ici et là, quelques échauffourées se déclenchaient. Dans la globalité cependant, la demeure du Régent était un lieu plus ou moins sûrs où les rescapés - qu'ils soient du front ou de la cité - pouvaient se reposer et panser leurs plaies. Seulement... Le Porte-Mort avait également vu juste sur un point. Les morts finissaient par se relever malgré eux. Et le régent avait eu la bonne idée de faire construire une crypte non loin de son manoir.

    Les premiers cris fusèrent donc, quand les vilains s'aperçurent de l'avancée dans leur "lieu de repli" d'une foule de morts-vivants. Et très vite, le chaos repris le dessus, forçant les militaires et volontaires à agir. Car personne ne pouvait être soigné et serein tant que les macchabés continuaient d'affluer. Au loin, l'enfer des combats se faisait entendre, ainsi que la terrible vision d'une fumée verte s'élevant dans les cieux étoilés.
    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 80Xnkdo

    Objectif:
    - S'occuper des civils et autres blessés tout en protégeant la demeure: 0.5/1
    - Régler le problème de la crypte et des morts-vivants approchant: 0/1
    - Survivre

    GROUPE ROUGE: @Oyun  @Violence

    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 X1pywoV

    Le marché était directement impacté par ce qu'il se passait dans le reste de la ville. Si les murs tombaient, les zombies passeraient par la Halle pour venir dévorer tout ce qui s'y trouvait. Si le Nord tombait, ils viendraient apporter la mort sur les anciennes étales marchandes. De ce fait, lorsque la horde continua de tomber sur la Halle, les choses se compliquèrent naturellement. Il se s'agissait plus d'un jeu où empaler les morts suffisait. Il ne s'agissait plus d'un moment plus "calme". A présent, les morts étaient nombreux. Très, nombreux. Boitant, marchant, trébuchant, les réanimés progressaient dans la halle en quête de quelque chose à tuer avec leurs armes récupérées, ou bien à se nourrir. Et sur leur chemin, se trouvait une épée bien étrange et une orc bien trop énervée. Seulement... On pouvait également voir les failles qui parsemaient l'enceinte intérieure. Une faiblesse exploitable par l'ennemi, pour peu qu'il dispose d'explosif. Fort heureusement, les zombies n'en avaient...
    La grande volute de fumée verte mis en branle toutes les forces armées présentes dans le quartier du marché. Ordonnés par Deydreus de continuer le massacre, la Griffe demanda également à ce que les murs soient renforcés d'une quelconque façon. Par de la chaux, du bois, qu'importe. Il fallait que les remparts tiennent, et peu importe les personnes attaquées entre temps. L'ennemi devait perdre. Et aucune goutte de sang n'était trop précieuse pour cela.

    Objectif:
    - Terrasser les morts qui dégueulent depuis les remparts ou viennent des allées Nord: 0.3/1
    - Trouver un moyen de renforcer les faiblesses structurelles: 0/1
    - Survivre

    Résumé:


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 Sgnz7nO

    " Vous, dont la liberté n'est possible que grâce à la rigueur d'âmes plus pures que la votre, ne vous croyez pas libres, vous n'êtes que protégés. Votre liberté est un parasite, vous vous appuyez sur l'énergie des hommes honorables et n'offrez rien en retour. Vous qui avez apprécié la liberté et qui n'avez rien fait pour la mériter, votre heure est venue. Cette fois vous devrez combattre seuls. Maintenant, vous allez devoir payer votre liberté passée de votre sang et de votre sueur. Car il n'y a pas de paix, seulement la Guerre. Et lorsqu'elle se montrera, elle n'épargnera personne. "

    Apparence des épées de Deydreus:


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  • Jeu 18 Mai - 12:35
    Attaque de Sable d'Or

    LA FUREUR DOMINE

    Elle est partout, elle est omniprésente, elle est dans le coeur des hommes qui s’enfuient en courant tout autour de Violence, elle est dans ceux des hommes qui s’engouffrent dans la demeure du Régent, espérant vainement y trouver un asile illusoire, elle est dans ceux des hommes qui évacuent, laissant derrière eux tout ce qu’ils ont un jour vécu, bâti, touché se faire dévorer par les hordes morfales de marches-morts.

    PLUS ENCORE PLUS!

    Mojian est inerte, paralysé par l’entité qui contrôle son corps et son âme d’une simple impulsion télépathique, le pantin est immobile et se contente de respirer lourdement sous son casque de fer noir. Profitant de la brutalité qui règne maîtresse en ces lieux, Violence n’a pas besoin d’agir hormis pour défendre son vaisseau des dangers immédiats, elle se contente simplement d’apprécier le banquet qui lui est offert. On l’a déjà confondu à plusieurs reprises avec une divinité auparavant, mais là, le Démon se sent réellement pareil à un Dieu à qui on offre un jour de fête, des pièces de théâtre et des victuailles sacrificielles. Elle jubile.

    Un objet vient obstruer sa vision momentanément, avant de retomber mollement au sol. À travers la visière du casque, on ne peut distinguer l’oeil restant de Mojian dans la pénombre nocturne, mais la Sphère qui transparaît depuis l’intérieur est une ombre bien trop anormale, trop parfaite, trop sombre pour pouvoir être naturelle. Plus anormale encore sont les faibles éclats bleus et oranges qu’on distingue sur les pourtour de l’orbite oculaire et qui trahissent sa nature aberrante à quiconque prends la peine d’y plonger le regard. Cette Sphère braque le morceau de tissu rouge qui repose à ses pieds, ne comprenant pas de quoi il s’agit ni comment il a pu lui arriver dessus, un peu trop distraite par le carnage sanguinaire qui l'entourait. Elle capte une voix à ses côtés, comment a-t’elle pu arriver si proche si vite? Comment ne l’a-t’elle pas perçue avant?  Une grande orc se tient désormais à ses côtés, une grande hallebard dans ses mains, et elle regarde les zombies qui s’écroulent depuis le haut des remparts et leur arrivent lentement dessus.

    La tête de Mojian se tourne lentement, très lentement, pour faire face à la nouvelle venue. Son corps semble puissamment musclé, une soldate également alors, et pas un simple civil. La bouche de la marionnette vivante se fend d’un sourire derrière son heaume, gagné par l’excitation de celle qui la manipule. Doucement, sa deuxième main vient sécuriser le pommeau de l’épée, complétant la prise sur le manche de l’arme à deux mains. Doucement, il apporte Violence à mi-hauteur de torse, la lame braquée vers l’avant. Et soudainement, d’un coup sec il envoit sa lame en direction de l’orc qui l’esquive avec une rapidité de réaction fulgurante et une agilité hors du commun. Avant même qu’ils ne puissent poursuivre leur affrontement, deux morts-vivants tombent sur le chasseur noir, l’un d’entre eux mord à même le métal de l’armure dans l’avant-bras gauche du porteur et le deuxième brandit un vieux cimeterre rouillé. Si les dents du macabé transpercent bel et bien la cuirasse et s’enfoncent dans sa chair, le pantin n’a aucune réaction, car là même réside son secret: à ce stade de la corruption, il est tout aussi décerébré que les engeances nécrotiques qui les attaquent. Secouant l’épaule pour déloger d’un coup sec le zombie, Mojian transperce de la Lame Famélique son adversaire armé, l’épée démoniaque au tranchant surnaturel brisant le cimeterre décrépit sur son passage et déchirant l’os aussi bien que le métal. Puis, il saisit le crâne du marcheur qui l’a mordu de sa main gauche et balaye une des chevilles pour lui faire perdre l’équilibre, avant de briser brutalement son crâne contre le sol, et comme ça ne suffit pas, il répète le geste, martelant la tête du réanimé jusqu’à ce que celui-ci ne cesse de bouger. Là, là comme ça, oui, oUI HA HA HA!

    Dans toute cette phase d’effort, Mojian n’émet aucun son, pas de cri de douleur, pas de grognement d’effort, pas de gémissement sous les mouvements forcés de son thorax, rien. Il ne fait rien de superflu à l’exécution simpliste des ordres qu’il reçoit, avant de se relever et de se remettre en position de combat à l’encontre de l’orc, relevant encore une fois sa lame en ouverture.

    C’est alors qu’elle perçoit un détail d’importance et Mojian se fige net dans son mouvement, restant ainsi dans cette posture offensive sans en faire quoi que ce soit. L’attention de la  Sphère est complètement concentrée sur des silhouettes en haut des remparts. Des silhouettes familières. Violence sourit, elle reconnaît trois des combattants, ceux ci ont l’air très préoccupés dans leurs tâches respectives et donnent tout pour endiguer la progression des morts. Il est temps de déchaîner un peu plus le chaos de cette bataille. Utilisant sa télépathie, Violence émet ses messages de menace à l’encontre du Coeur du Reike, du Capitaine du Vanguard et de la petite assassine ombragon, dans le simple but de les perturber et de pouvoir festoyer un peu plus sur le massacre qui s’ensuivra.

    ENFANTS DE LA VIOLENCE, LAISSEZ VOUS ALLER, ABANDONNEZ-VOUS À LA HAINE QUI SOMMEILLE EN VOUS.

    À son grand désarroi, elle ne parvient pas à atteindre l’esprit du Coeur, mais son invasion de l’esprit fonctionne bel et bien sur les deux hybrides. Reportant son attention sur les morts-vivants qui arrivent maintenant en plus grand nombre, Mojian se remet à l’action, tranchant sans distinction tout ce qui bouge.

    Résumé:
    VIOLENCE

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  • Jeu 18 Mai - 14:02
    Zaïn la protégeait. Cela ne lui plaisait pas. En effet, il se mettait ainsi en danger. Mais elle savait également qu'elle aurait agi exactement de la même manière si leurs rôles avaient été échangés. Alors, elle ne pouvait décemment pas se permettre de protester. Et puis, ce qui se passait aux pieds des remparts requérait toute son attention. Son coeur saignait pour le garde, qu'elleconnaissait peu, mais dont elle connaissait le bon coeur. Et lorsque les restes de son adversaires sautèrent jusqu'à elle, elle dut faire appel à toute sa volonté pour ne pas reculer. Non. Elle était un bouclier. Elle ne devait pas fuir. Et puis, la mort, elle connaissait. Même si elle n'avait que rarement vu de tels carnages... Une seule fois, en fait...

    Comme si elle était dotée de nouveaux pouvoirs pouvant rendre réels ses souvenirs, elle entendit cette odieuse voix dans sa tête. Cette voix qu'elle espérait ne plus jamais entendre. Cette voix qu'elle haïssait. Celle de la seule créature au monde à l'avoir faite pleurer. Emplie d'une rage jusque-là inconnue, elle était décidée à aller retrouver le propriétaire de cette voix pour la faire taire une bonne fois pour toutes... Bien consciente que c'était exactement ce que la créature voulait, mais elle n'y pouvait rien.

    Ce fut alors que Tagar la sauva, pour la deuxième fois. Il lui donnait des ordres. Et elle avait conscience que rien ne devait pouvoir l'empêcher d'obéir. Elle lui tendit donc ses dagues, mais, avant de s'envoler, elle se tourna vers son preux chevalier. À qui elle fit signe de s'approcher pour qu'il puisse l'entendre malgré le vacarme alentour.

    - Zaïn, je t'en prie, écoute-moi. Je ne peux pas désobéir à Tagar, je vais donc y aller. Mais, pitié, remplace-moi, veille sur lui. Je ne me le pardonnerais jamais si l'une de ces monstruosités arrivait à le toucher en mon absence.

    Elle lui effleura rapidement le bras avant de sauter dans le vide, puis déploya ses ailes pour reprendre de l'altitude. Ressortant les dagues, elle visa alors les pires monstruosités. Commencer par les plus proches des remparts ? Bien. Elle esquivait également les débris de monstres qui fusaient autour d'elle lorsque ces derniers étaient éliminés, par elle ou ses alliés, elle n'aurait su le dire. Tout était si confus... Elle ne savait même pas si ses lancers touchaient leurs cibles. Elle ne pouvait rien voir.
    Résumé :

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  • Jeu 18 Mai - 15:49
    Alerte : Défense de Sable d'Or
    Invasion venue d'outre-tombe


    Beaucoup de soldats voyaient les civils avec mépris. En particulier, les plus belliqueux qui regardaient de haut les fugitifs, comme autant de vies dispensables. Broken Goat devait-être un des rares à avoir un tant soit peu d’empathie pour toutes ces personnes, bien que certains puissent-être effectivement méprisables. Après tout, tous ces guerriers étaient bien contents de pouvoir compter sur des paysans pour les nourrir, des artisans pour les équiper, des médecins pour les soigner, des éleveurs pour leur fournir des montures. Sans oublier, qu’un jour, ils seraient sans doutes aussi en position de vulnérabilité, appréciant que des gens prennent la peine de les secourir. Car tout être vivant vieillissait ou pouvait devenir vulnérable. Enfin, la plupart. A croire que les armes et le pouvoir se révélaient être des combinaisons d’ingrédients toxiques pouvant transformer n’importe qui en gros sac de déchets méprisable au plus haut point. Chez les animaux, ces genres d’intrigues ne prenaient pas de telles proportions et généralement, les brutes étaient détestées et expulsées. Peut-être que les humains avaient beaucoup plus à apprendre des animaux, en particuliers, les créatures sociables comme les primates.

    En parlant d’être méprisables, le marchand avait enfin décidé de laisser son chargement pour que les autres finissent par embarquer. Cela accéléré par l’arrivée d’un mystérieux personnage masqué paré d’un costume aux couleurs criardes. Un type bien trop détendu malgré la gravité des évènements. Il s’inclina et prononça une phrase étrange en guise de salutations. En tout cas, c’était la première fois que le cobe avait à faire à ce genre de salutations. Enfin, il imaginait que c’était toujours mieux que d’avoir des insultes servant à ce dessein, comme chez son maître ou Senmout.

    Puis l’être vif et agile comme un félin s’empara du marchand qu’il menaça d’un couteau sous la gorge. Ses gorilles réagirent, mais restèrent figés, tout comme le reste des civils présents, ainsi que des soldats, dont Broken Goat qui cherchait à se faire oublier en jouant nerveusement avec les rênes de son cheval. Mais manque de chance pour lui, il fut celui que l’étrange personnage interpella. Et au brassard violet qu’il portait à son avant-bras, il serait dans son groupe. Mais l’heure n’était pas en chipotages. Broken Goat devait se concentrer sur sa mission. Plus vite, il rentrerait à Kyouji et retrouverait Bakt et Turu. Il espérait vraiment revenir de ce cauchemar.

    L’étrange assassin demandait à l’hybride si cet homme avait des choses à cacher. Pour Broken Goat, aucun doutes, c’était le cas. Il suffisait de voir sa réaction à la vue des esclaves. Vraiment, ce type n’était pas net. Un peu comme l’individu masqué qui le tenait en joug. Mais bizarrement, le cobe avait encore moins envie de se mettre à dos ce dernier. Puis s’il pouvait les aider. En tout cas, l’être aux allures d’arlequin semblait bien décidé à faire cracher le morceau à ce marchand. Enfin, plutôt le tuer. Cela ce voyait qu’il en avait bien envie.

    Alors que le cobe s’apprêtait à répondre, Broken Goat fut soudain pris d’une sensation étrange et terrifiante. Son corps se paralysa de douleur, tandis qu’il se crispait désespérément à sa monture. Mais bientôt, il perdit la sensation rassurante des poils et de la chaleur dégagé par le cheval. Il était dans le vide, il ne sentait plus rien, hormis de la douleur. Uniquement ça, de la douleur. Puis cela s’atténua peu à peu, mais pour laisser place à de nombreux cris et des hennissements de chevaux affolés. Le cobe était au sol, ignorant ce qu’il s’était passé pour qu’il se retrouve désarçonné de sa monture. A ses pieds, la dépouille du marchand gisait, égorgé comme un porc. Les afflux de civils furent plus importants vers les navires, certains désespérés, se jetèrent à l’eau en tentant de rejoindre des embarcations qui amarrées plus loin. Sous le regard horrifié de Broken Goat, des gens se noyaient. Il assistait impuissant à tout ça. Pourtant, il savait nager et pouvait faire quelque chose. Mais il était pétrifié, dépassé par la situation. Il était faible, il n'était pas comme les autres soldats autour de lui.



    _________________________________________


    Quelques temps plus tôt,

    L’ancien esclave regardait les remous de l’eau du lac assis sur le rebord de sa maison. Il soupira en pensant à ce qu’il devait faire pour être à la hauteur de ce que ce monde lui demandait. Tellement de travail que Broken Goat craignait de ne jamais y arriver. Surtout avec un statut d’hybride qu’il voyait comme un handicap supplémentaire. Tandis qu’il continuait à ruminer, il entendit des pas arriver vers lui.


    - Tout va bien ?

    Le cobe vit Bakt sortir de leur demeure au bord de l’eau et s’asseoir à côté de lui. Il semblait inquiet de son état. Broken Goat soupira et continua à regarder l'eau.

    - Encore à broyer du noir, je vois…

    Malgré ce que lui avait dit Kilanna, le cobe subissait encore le poids des années d’esclavages qu’il avait subi par le passé. Sans parler des discriminations propres aux hybrides. Il n’était ni totalement un humain, ni totalement une antilope. Il était regardé comme un paria par beaucoup. Pour une personne qui lui tendait la main, combien lui crachaient dessus.

    - Moi… pas savoir où…être place… Moi être faible comme cobe... Moi être faible comme humain...

    Bakt était un peu un confident pour Broken Goat. Il était sans doutes le plus calme du trio et celui qui était toujours là pour remonter le moral. L’homme sourit à Broken Goat.

    - C’est une question de point de vue, avec ta part de cobe, tu peux faire des choses qu’aucun humain ne peut faire et avec ta part humain, tu peux accomplir ce qu’aucun autre cobe ne peut accomplir. Vois les choses ainsi.

    Cela rappelait ce que Kilanna lui avait dit la première fois. La puissance des hybrides résidait dans leur diversité.

    - Et tu te dis faible ? Si tu te crois faible, c’est parce que tu es un poisson dans un monde qui dit qu’on est compétent en sachant manier une lance. Donc si tu te focalises sur le fait que tu ne puisses pas manier une lance, tu en oublies que tu as d’autres talents ! Et ce n'est pas parce que ces talents ne sont pas valorisés, qu'ils ne comptent pas !

    __________________________________________________

    "C’est une question de point de vue, avec ta part de cobe, tu peux faire des choses qu’aucun humain ne peut faire et avec ta part humain, tu peux accomplir ce qu’aucun autre cobe ne peut accomplir. Vois les choses ainsi."

    Ces mots résonnaient dans la tête de Broken Goat. Il pouvait accomplir des choses qu'un humain ne pouvait accomplir. Puis il se disait qu’il pourrait sans doutes mettre à profit ses compétences en natation. Il s’approcha de la berge, retira son armure sous les regards surpris des soldats. A la question de l'un d'eux, il répondit.

    - Poisson pas savoir manier... lance... Poisson savoir nager...

    Il se mit à nager et attrapa une femme qui tenait un enfant en bas-âge. Il mit l’enfant sur ses épaules et demanda à sa mère de s’accrocher tandis qu’il les guidait vers une des barques qui mouillaient. Le courant était assez dangereux pour ceux qui n’étaient pas de bons nageurs. Contrairement au cobe qui était taillé pour un mode de vie semi-aquatique. L’eau était un outil de défense pour cette espèce d’antilope. Cela n’empêcha pas l’hybride de parvenir à une barque et d’y hisser la femme et son enfant. Ils étaient sauvés. Mais d’autres citoyens étaient encore dans l’eau et risquaient de se noyer. Pour certains, c’était déjà trop tard et leurs corps flottaient un instant avant de s’animer de nouveau afin de grossir l’armée de morts-vivants. Ils étaient un danger pour les vivants encore dans l’eau. Surtout quand d’autres personnes trop pressées et paniquées depuis l’attaque psychique décidaient de se jeter dans la mer.

    Broken Goat était toujours dans l’eau. Grâce à une couche d’huile, il ne pouvait pas attraper froid et souffrir d’hypothermie. Pour les humains autour de lui, c’était une autre histoire. Il devait se dépêcher de hisser un maximum de personne sur les esquifs amarrés à divers endroits. Il continuait son manège en tentant d’éviter les morts-vivants dans l’eau. Il devait éviter au maximum les décès et tâchait d’aller au plus vite. Heureusement, des marins tentaient de secourir des naufragés. La bonne nouvelle pour le cobe et le reste des vivants, c’était que les zombies étaient parmi les plus mauvais nageurs et se trouvaient emportés par le courant en direction du large. La mauvaise nouvelle étant que le sang et la putréfaction émanant de leurs corps commençait à attirer les poissons, dont les requins. Une nouvelle menace pour les vivants qui tentaient tant bien que mal de s’en sortir. Et le cobe n’était pas sûr d’être plus rapide qu’un requin à la nage, malgré ses compétences.

    Le cobe grimpa sur une barque, le temps de reprendre un peu son souffle. Les morts-vivants continuaient de dériver vers le large, tandis que les navires reprenaient leur manège pour aider à évacuer les civils qui continuaient de s’attrouper. Alors qu’il allait reprendre son travail, le bruit et l’horrible sensation furent de retour. Le cobe se retrouva de nouveau dans le vide, ne sentant plus rien hormis de la douleur. Puis cela se calma pour que des cris se fassent de nouveau entendre. Des sons de gens terrifiés. Cette fois, il constata que les marins furent plus réticents à aller aider les civils qui attendaient le prochain convoi pour fuir les morts-vivants. En parlant de ces derniers. L’hybride en vit un qui s’accrochait à l’embarcation et tentait d’y grimper. Il reçut un coup de sabot de la part du cobe qui le força à lâcher prise pour être emporté par le courant. Heureusement que ces cadavres ambulants étaient de très mauvais nageurs et partaient au large.

    Le cobe espérait que les soldats parviendraient à neutraliser la menace afin qu’ils puissent continuer au mieux l’évacuation. De son côté il tentait de récupérer un maximum de gens qui sautaient dans les eaux pas désespoir afin de les charger sur les quelques barques qui mouillaient aux côtés de navires plus grands qui prenaient en charge ceux encore sur les quais. Même si la présence de morts-vivants dans l’eau avait refroidi pas mal de monde pour se laisser tenter par la fuite à la nage. Paradoxalement, les zombies rendaient service à Broken Goat. Mais dans le même temps, ils attiraient les requins et le cobe s’en serait bien passé.


    CENDRES

    Résumé:
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  • Jeu 18 Mai - 16:06
    Plantant ses talons dans le sol, Shaïna s’arrête brusquement à la croisée des ruelles. À quelques pas d’elle se trouve la réponse à une question qu’elles n’avaient encore osé poser. Pourquoi autant de maisons sont-elles vides ? Particulièrement en s’éloignant du centre. Quatre goules la regardent, interrompues dans leur repas par cette nouvelle venue et voyant en elle une nouvelle source de nourriture. Un premier mouvement attire son attention sur les hauteurs. Accrochée à un mur, un bras dans la gueule, une quatrième créature la toise de ce même regard vitreux et intéressé. Silencieuse, l'élémentaire fait un premier pas en arrière, analysant la zone réfléchissant à la meilleure manière de régler la situation. Il est impensable de laisser ces créatures agir comme elles l’entendent dans cette partie de la ville. Et elle sait pertinemment que même si la meilleure solution consisterait à juste déchaîner son élément dans la zone il reste des civils dans cette partie de la ville, probablement ailleurs même, et un incendie non contrôlé est une source de problèmes supplémentaires dont l’armée se passerait bien. Cette erreur a déjà été commise une fois pendant la guerre des géants, la répéter ne fait pas partie de ses projets. À moins que la situation ne l’y oblige.

    Un nouveau mouvement l’arrête dans son retrait. Un civil ? Un membre de l’armée ? Dur à savoir en tout cas quelqu’un d’autre vient d’atteindre le charnier. Une nouvelle variable. Elle la jauge d’un rapide coup d'œil. Pas une combattante. Une mage peut-être difficile à dire. C’est sa sœur normalement qui s’occupe de discerner les mages des civils, pas elle. En attendant une source de problèmes en plus. Levant la main, elle fait partir un trait de lave de sa main, entourant de flammes le garde-manger dans l’espoir de restreindre les mouvements des goules. Peut-être cette action est-elle destinée à apporter plus de problèmes que de solutions, très certainement même, mais le temps presse, il sera toujours temps de faire dans la finesse plus tard.

    Tout en terminant d’ériger son mur de flamme, elle rejoint la nouvelle-venue. Tournant la tête de droite à gauche, elle cherche des yeux sa sœur. Comment parler à une inconnue sans elle… Comme pour les mages normalement c’est Miya qui s’occupe de ça…

    Je… C’est… Faites attention c’est…” Débouche alors d’une allée la deuxième soeur. En quelques pas elle se place aux côtés de Shaïna, regardant l’inconnu qui leur fait face. Après une rapide analyse de sa personne, elle prend la parole.
    - Vous les avez-vu ? Des goules.
    - Mais des goules sans nécromanciens.
    - On revient à ce qu’on disait.
    - On se prépare au pire.
    - Mais le pire est en train d’avoir lieu.

    Les deux sœurs échangent entre elles, perdues dans leurs pensées. Elles étaient préparées à ça, c’était une possibilité plus qu’envisagée. Attendue. Cependant même comme ça la situation reste compliquée. Se débarrasser des ennemis ne va en rien résoudre le souci si quelqu'un est capable de ressusciter les morts à volonté. Mais est-ce que quelqu’un est vraiment capable de soulever une telle armée de morts-vivants ? Une idée vient soudain frapper Miya avec la force d’une évidence.

    On croirait être de retour pendant la guerre…
    - X’o-rath ?
    - Oui.
    - Tu es sûre ?
    - Non.
    - Si c’est lui, on ne peut rien faire.
    - Alors on va s’assurer que ce n’est pas lui.”

    Avec un signe de tête entendu les deux sœurs se tournent le dos, Shaïna se dirigeant vers le brasier qu’elle vient d’allumer, le menton légèrement baissé. Lentement ses bras se teintent de pourpre devenant progressivement incandescent alors que sa peau se craquelle sous l’action de la hausse de température de son corps. Autour l’air se distord sous la hausse de température. Dégainant le cimeterre accroché à sa ceinture, elle regarde fixement devant elle. Dans sa main, le fil de la lame prend la même teinte incandescente que celle irradiant des craquelures de ses bras. Après une inspiration, elle s’élance à travers les flammes, traversant la place. Sa lame fend l’air, son bras s'allonge venant frapper tel un fouet brûlant. Elle ne vise pas, le temps lui fait défaut et la supériorité numérique des ennemis ne lui laisse pas ce luxe. Sa vitesse est sa défense. Elle multiplie donc les traversées, limitant au maximum les instants hors des flammes, cherchant des ouvertures, profitant de chaque instant de battement. Tranchant aussi bien l’air que les chairs. Doucement, comme pour venir lui offrir plus d’espace, les flammes commencent à lécher les murs des habitations, embraser les tissus et matériaux les plus inflammables. Les cadavres au sol prennent doucement feu, transformant le sable en braises brûlantes. Et pendant ce temps elle continue sa danse, surgissant du cercle, le traversant dans un tourbillon de flammes et d’acier avant de disparaître de nouveau et recommencer l’instant d’après à un nouvel endroit.

    Alors que sa sœur commence à prendre sa forme élémentaire et se lancer à corps perdu dans son combat, Miya prend la parole.

    Pouvez-vous nous aider ? Il faut trouver la source de tout cela. Peut-être avec de la hauteur ? C’était vous en l’air tout à l’heure non ? Vous pensez pouvoir me porter afin qu’on inspecte d’en haut ? Ou si vous voulez aidez ma soeur allez-y. Je lui fais confiance pour s’en sortir mais de l’aide n’est jamais de refus. Même si elle risquerait de vous en vouloir.
    Résumé et pouvoir:
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    Brak'Trarg
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    Race: Oni/Drakyn
    Vocation: Guerrier - Combattant
    Alignement: Chaotique Bon
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    qui suis-je ?:
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  • Jeu 18 Mai - 16:11
    Lancé au sens litéral comme figuré en pleine bataille Brak malgré la horde de zombis le ralentissant et l'entravant dans ses mouvements refusait d'abandoner et continuait vaille que vaille a balayer les ennemis de son épée géante. Mais hélas les dragons ne semblait pas vouloirs faciliter els choses a notre monmonstre vert, car un zombi pesteux se présenta à la lame de brak voulant le mordre et lui transmettre son virus mais il n'était pas encore l'heure pour brak de rejoindre l'au delà car en touchant son armure en justice solide ce dernier prit feu avant de brutalement exploser projetant violament Brak contre la muraille la frimousse et les palauches ateinte par l'acide qui le brula atrocement lui faisant lacher des hurlement de soufrance bien glutural.

    parvenant heuresuement a encore mouvoir ses nainailes de dragon. Brak voleta comme il put jusque en haut des remparts pour reflechir à la suite. ateignant le haut des remparts et jetant un oeil là ou il avait rencontré le pesteux maintenant explosé semblait avoir dégé une certaine zone de mort vivant et mêm si l'odeur était horible au moins les faire exploser pendant qu'il était assez loin des murs pouvait etre une bonne strategie en ralentissant le flot de mort vivant mais pour etre au mieux il faudrait crer un ligne de feu car come chacun sait le zombi brule bien.

    Cependant une fois en hauts des murs posé près de ses amis Brak vit tagar demander a Killanna ses dagues pour les renforcer et lui lancer un sort de soin. une attention qui toucha grandement Brak. et auquel il répondit.

    "Merci Tagar".

    Puis s'adresant plus largemen tau groupe il leur dit rapidement.

    " je vais voir si on peut pas obtenir des jarre d'huille a enflamer et largué depuis les airs sur les zombis il semble rudement bien bruler et exploser ces pesteux  ha"

    fini Brak sur un trait d'humour pour oublier un peut la douleur qui l'assaillait bien que le sort de soin de Tgar le soulagait déjà un peut.
    Killana de son coté demanda a Zain de la remplacer aupres de Tagar avant de s'envoler lancer des dagues aux zombi pesteux.

    Brak lui s'envola vers les casernes et tours de gardes des remparts malgré les zombi bien décider a piller els reserve et ramener autant de jarres d'huille inflamable qu'il pourait.
    tout en veillant a ne pas trop séloigner ni se faire submerger par es vilains mort vivant.

    a son retour il la placerait pour moitié près de Astrid et des archers et l'autre moitié il l'utiliserait en enflamnt le sjarre avant de les balncer sur la horde de zombi assez loin des murs cependant .



    résumé :

    _ Brak remonte en haut des remparts suite a ses blessures.
    _ il acceuille avec reconaissance le sort de soin de Tagar.
    _ il anon ce ensuite qu'il va aller chercher de l'j=huille inflamable pour bruler els zombis.
    _ Brak va chercher dan sels tours de garde et caserne les jarres d'huile inflaamble pour les ramener a astryd et ses archer et en haut des remparts.

    utilisation de spouvoirs totaux :
    vol palier 1, plusieurs fois  
    force surhumaine palier 2,  une fois


    voix et thème de Brak'Trarg:


    Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 3 W84111
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  • Jeu 18 Mai - 16:40
    Avec un peu d'espoir, et surtout un miracle, tu imaginais toujours le flot de blesser se réduire tout en craignant que cela n'arrive réellement. Si plus personne ne venaient du front en étant blessé, cela ne pouvait inaugurer que deux possibilités liés à la fin des combats. Néanmoins, l'une était bien moins savoureuse que l'autre et c'est bien cette part qui t'effrayait le plus. Ça est l'imposant homme costumé qui était venu au sein du manoir, prêchant bien trop de parole pour une situation demandant autant d'action. Il te fit rire à ses dépens. Osant vanter la compassion alors qu'il désirait attacher les pauvres mourants. Tu y trouvas tant d'ironie que, si la situation n'était guère si critique, tu t'en insurgerais, mais le temps de parler, tu ne l'avais pas. Déjà d'autres malades commençaient à gémir d'agonie, poussant des râles qui te hanteraient pendant bien des nuits. Poings et pieds liés, incapables de se déplacer malgré la douleur, parfois tordu dans des positions plus intenables encore. Si telle était la manière de soigner des souffrants en temps de guerre, cette vue te dégoûtait.

    Pourtant, tu devais faire avec et c'est ce que tu faisais. Les mains couvertes d'un sang que tu n'avais guère vraiment le temps de nettoyer, propageant potentiellement des infections indésirables comme tant d'autres soigneurs. L'hygiène était manquante et les rares points d'eaux propres trop éloignés pour vraiment être utilisé. Des bassines étaient improvisées à partir de vase, bol ou n'importe quel récipient de métal ou de bois, et tous teintaient de la même couleur carmin. Les cris continuaient à parvenir de la muraille, du port et de tous les lieux où l'infestation continuait inlassablement.

    Malgré la pression, l'écho des batailles, un frisson te parcourut l'échine lorsqu'une nouvelle série de hurlement retentit bien plus proche du manoir cette fois-ci. La crainte t'enserra le ventre lorsque tu en compris la raison. "Ils sont ici !!" Cria l'un des brassards blancs proche de l'une des fenêtres donnant sur l'arrière de la demeure. Cette dernière, surélevée par rapport au reste de la cité, donnait une vue parfaite sur les rues alentours, et sur la crypte qui s'y trouvait.


    En un instant, la panique se démultiplia au sein de la demeure et les râles de douleur devinrent des gémissements de terreur. Tu quittas des yeux la fenêtre, scrutant la salle bondée d'un bout à l'autre à la recherche des guerriers capables de défendre ce lieu. Il n'y en avait que trop peu. La majorité faisait partie des souffrants, il était inenvisageable de leur demander de lutter tant que ce n'était pas nécessaire. D'autant plus qu'il risquait de devenir créature à leurs tours. Tu terminas le bandage que tu étais en train d'appliquer, serrant plus que nécessaire tout en consultant dans ton esprit toutes les histoires que tu connaissais sur ces immondices. Les unes après les autres, tu filtrais celle où une similaire difficulté était présente. Au loin une explosion retenti, suivie par plusieurs autres tandis que le ciel prenait des allures verdâtres. Tu commençais à blêmir de ne savoir quoi faire.

    Puis, une idée te vint, sans doute point la meilleure, sans doute était-elle même extrêmement mauvaise tant il s'agissait d'une première pour toi, mais c'est la seule qui te venait en cet instant. Il n'y avait pas tant d'accès que cela possible, d'autant plus que les morts, lorsque tu les regardas avancer dans la rue, venaient tous de la même direction. Alors, si vous parveniez dans un effort commun à ne leur offrir qu'un seul accès, tu pourrais les faire bouillir jusqu'à ce que leur chair ne se désagrège en millier de bubons et éclate, qu'il ne reste qu'un tas d'ossement brûlant et visqueux. Tout du moins, c'était si vous parveniez à les contenir dans un endroit relativement confiné. Aussi tu te redressas, créant quelques volutes de fumée noire autour de toi pour te donner davantage de prestance et t'assurer que l'on t'écoutât avec un minimum d'attention. "Cessez de paniquer ! Nous devons condamner un maximum de fenêtre et obligés ces carcasses sans cervelles à n'utiliser qu'une entrée ! Je suis un élémentaire de vapeur, laissez moi face à eux dans une pièce plus confiné et je les ébouillanterais vif. Il faudra que ceux encore capable de tenir armes et planches les empêchent d'entrer par ailleurs. Si on réussit à les regrouper, nous aurons peut-être une chance." Je l'espère. Soufflas-tu à demi-voix.

    Afin de lancer l'élan de guerre, tu pris avec bien plus de vigueur que tu ne t'en pensais capable la première table qui passait et chercha à la pousser le long d'une fenêtre où tu la fis basculer à l'aide d'un autre soignant qui te rejoignait. Rapidement, plus que tu ne l'aurais crû, les hommes et femmes présentent s'activèrent, délaissant parfois les blessés nécessitant encore de nombreux soins. Vous commençâtes à boucher fenêtres et portes avec ce que vous pouviez.

    Dès lors que les autres se mirent au travail, tu entrepris un rapide tour du lieu, cherchant la salle qui te servirait de cocotte-minute géante. Une tâche plus que risqué, tu te retrouverais seul face à eux, pas question de risquer la vie de qui que ce soit à côté de toi. Mais c'était ta seule idée. Une porte donnait vers l'arrière-cour du manoir, où quelques grilles encore ouvertes permettraient aux zombies de déambuler jusqu'à toi. Un simulacre de salon de vie, où des livres et tableaux ornaient divers coins de la pièce, te semblait être le meilleur endroit. Les fenêtres étaient grandes, mais encore entière et l'unique accès au reste de la demeure était par un couloir et donc, plusieurs portes qui pourront être barricadé.

    Ils avançaient inéluctablement vers vous, bien trop vite à ton goût malgré leurs déambulations hésitantes. Tu restais attentif à n'importe quel autre plan que quiconque pourrait trouver pour te sauver de ces envies suicidaires. Si tu n'arrivais pas à tous les détruire, ils te mangeraient vivant, et là, ce serait la fin. L'espace d'un instant, là, debout au milieu de fauteuils poussés contre les murs, tu te demandas si les zombies étaient capables d'utiliser leur pouvoir d'antan. Si tu te transformais, serais-tu toujours un être de vapeur ?

    Nul doute que ces morts étaient moins nombreux qu'aux murailles, et que partout dans le reste de la ville, mais à toi, en ce moment, ils te semblaient beaucoup trop. Simulacre de horde prête à dévorer tous les hommes et femmes du manoir. Mince. Voilà que tu t'essayais à jouer aux héros, et ce rôle ne te convenait vraiment pas.

    "ICI !" Hurlas-tu à plusieurs reprises pour les attirer à toi, un maximum, si quelques-uns continuaient vers le manoir, tu espérais que les soldats qui s'y trouvaient pourraient s'en occuper ? Tu étais à l'extérieur, dans l'arrière-cour, les regardants venir vers toi, commençant à rebrousser chemin que lorsqu'ils te semblaient suffisamment nombreux à te vouloir comme repas. Et déjà, la température grimpait en toi et les fumeroles s'intensifiaient peu à peu, jusqu'au moment où il te faudra relâcher la pression.

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  • Jeu 18 Mai - 19:32
    Donc une horde de zombies ne suffisait pas.
    Non, il fallait rajouter à la bataille des ogres et des trolls, rien que ça.

    Zéphyr pouvait comprendre la joie sauvage de ses frères d’armes. Ils causaient un joli massacre et ne refrénaient pas leurs capacités guerrières. Le but était de faire un maximum de victimes, et l’escadron gris y réussissait plutôt bien. Mais le maître-espion était davantage un stratège qu’un berserker. Et il n’aimait pas les nouveaux pions qui étaient entrés en scène.

    Ces monstres avaient pour particularité d’avoir une force hors du commun, et quoiqu’il s’agît de zombies, la menace qui émanaient de ces créatures n’en était pas moins réelle. Il ne fallait pas sous-estimer cette nouvelle troupe ennemie. Au contraire, les Dévoreurs devaient agir rapidement avant que leurs ennemis n’entrassent dans la ville. Mais avant… Slalomant entre la horde, tout en tranchant des bras, des têtes et n’importe quel adversaire lambda qui se trouvait sur son chemin, l’Oreille finit par mettre la main sur le guerrier télépathe qui avait été affectés à leur groupe. D’un geste fluide, il décapita l’un des morts vivants qui voulaient s’en prendre à son compatriote, puis Zéphyr posa ses yeux ambrés sur le combattant.

    - Repliez-vous derrière les Dévoreurs et prévenez le Dunark que de nouvelles créatures ont fait leur apparition au Nord. J’ai compté cinq trolls et cinq ogres. Nos forces vont s’en occuper comme elles le peuvent. Mais la Griffe doit en être informée au plus tôt. Cela veut certainement dire qu’il y a quelqu’un qui organise cet assaut. Peut-être s’agit-il même d’une diversion.

    Le commandant des armées impériales devaient être tenus au courant de la situation sur le front. Ne serait-ce que pour lui permettre de savoir au mieux comment diriger ses troupes.

    - Ne baissez pas votre garde pendant que vous délivrez votre message.

    Ce serait sacrément con qu’ils perdent leur télépathe alors qu’il leur permettait d’être en lien avec leur hiérarchie directe.

    Quoi qu’il en soit… Maintenant qu’ils avaient diverti une partie (toujours trop minime) de la horde, il était temps de penser à un repli stratégique. Pas parce que les guerriers avaient peur, non. Pas parce que les Dévoreurs avaient envie non plus d’arrêter le combat. Mais simplement parce qu’il était hors de question de se laisser submerger par le nombre de morts-vivants. Encore plus avec les dix hautes abominations qui se dirigeaient vers eux. L’un des ogres était d’ailleurs proche, bien proche, et si ça continuait, il allait bientôt être sur eux.

    - Al’. Il y a des grandes dunes là-bas. Replions-nous-y et attirons le plus de cadavres possibles pour les achever. Essayons notamment d’attirer les morts-vivants les plus véhéments. Mais il faut bouger. Si on reste ici, on va être pris à revers par leur supériorité numérique.

    Un silence très court pendant que l’assassin prend le temps d’esquiver une attaque à son encontre. Son sabre dégainé, il virevolte un instant sur lui-même et bientôt, une tête vole dans les airs. Indifférent au sang noir qui gicle de la tête du cadavre, Zéphyr prend le temps de le pousser à terre tout en coupant ses poignets pourris dont s’échappent tendons et muscles à moitié rongés par des insectes.

    - En ce qui concerne les ogres… On doit s’en occuper aussi et ne pas les laisser atteindre les remparts.

    D’ailleurs, celui qu’il a aperçu un peu plus tôt était plus proche, désormais. Il faut croire que rejoindre Alasker dans toute cette pagaille lui a pris un peu plus de temps que prévu. Le plus ennuyant, c’est certainement que le géant est sur leur chemin pour rejoindre les dunes.

    - Je vais ouvrir la danse. Soyez prêts à en faire du menu fretin.

    Vouloir achever une telle bête pourrait sembler présomptueux mais les Dévoreurs n’étaient pas à leur première bataille mortelle et ils savaient s’organiser vite et bien. De plus, ça permettait également d’attirer l’attention sur leur groupe et de bien prouver qu’ils étaient des moustiques fort ennuyants. Même, ça pourrait potentiellement détourner l’attention des monstres et les faire oublier d’attaquer les remparts.

    Mais s’approcher d’une telle bête ne se faisait pas sans précaution, et après s’être dégagé de la mêlée, Zéphyr rangea son sabre pour sortir deux dagues. Elles lui seraient bien plus utiles pour ses prochaines actions. Une ombre apparut ensuite dans son dos, et bientôt, une copie-conforme de l’assassin apparut sur le désert. Lui passant les armes qu’il avait dégainées, l’original récupéra d’autres lames affutées qu’il portait sur lui. Il se dirigea alors seulement d’un pas lent vers le monstre. Bientôt son rythme s’accéléra de plus en plus vite, jusqu’à ce que sa vitesse devînt difficile à suivre pour un non-initié au combat. Aussi lent soit-il à cause de sa masse, le géant le vit s’approcher et un grognement sourd, qui ne ressemblait à rien d’humain, s’échappa de sa gorge en morceaux.

    Le poing qui vola vers lui ne surprit pas l’Oreille, qui avait prévu le coup et l’évita habilement en activant son agilité surhumaine. Un solide bond sur le côté lui fit éviter l’attaque, et le maître-espion profita de la main plongée dans le sable pour grimper sur ce bras hors-norme. Sa vitesse toujours activée, il ne lui fallut qu’un instant pour atteindre l’épaule, et sans l’ombre d’une hésitation, il lança ses armes de jet.

    Le but était clairement de percer les pupilles de l'ogre pour le rendre aveugle et il y avait toutes les chances que ça marche, au vu de la distance qui séparait les globes oculaires de l’assassin. Son clone, quant à lui, s’était occupé de divertir les essaims potentiellement trop proches du bras sur lequel avait grimpé Zéphyr, pour ne pas que les insectes s’en prennent directement au maître-espion.

    Quel que soit le résultat, il ne restait plus qu’à descendre et à rejoindre la terre ferme, ce que Zéphyr n’hésita pas à faire en se laissant glisser jusqu’à l’avant-bras, avant de sauter dans le vide pour atterrir aussi souplement que possible dans le sable, sur le côté gauche de l’ogre.

    Alasker et les autres devaient prendre le relais, maintenant.

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