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  • Mar 27 Juin - 10:26
    A la mort des deux entités géantes, la pluie s'était arrêtée, suspendue, les gouttes étaient pourtant toujours "là", elles se fracassaient contre son groin, ou plutôt en se déplaçant, le corps de Lardon les écrasait, un éclatement de dizaine de particules carmins, c'est simplement qu'elles ne tombaient plus vers le sol.
    Une voix irréelle résonnait alors, d'où venait-elle ? Si forte, l'hybride en avait mal aux oreilles et en plaquant sa main dessus sans que cela n'atténue sa puissance il comprit qu'elle était projeté directement dans son esprit. Du même temps, la pluie en suspension reprenait sa course, le silence qui avait étouffé le champ de bataille était rompu par la voix tonnante tout comme l'était le ciel qui s'ouvrait sous le regard horrifié de certains.
    Lardon n'apercevait qu'une silhouette là haut avant qu'il ne décide de baisser les yeux, il ne voulait pas voir ce nouvel ennemi que Miséricorde avait appelé "frère" avant de trépasser. Il n'avait pas de temps à consacrer à l'admiration de l'ennemi, peut importe qu'il il était, l'hybride tentait de fermer son esprit pour chasser la voix douloureuse qui y tonnait.
    "..Je vous pardonne.."
    Rien à faire, malgré ses efforts, la voix était là à déclamer son monologue, le mage n'avait pas l'impression que le palabreur le visait en particulier, il ne ressentait pas qu'on forçait son esprit pour y envoyer ces mots, c'était juste.. comme l'écho de la voix d'un narrateur en train de lire son épilogue, elle était là, c'est tout, forte et claire et Lardon l'entendait de la même façon qu'il lui était naturel de respirer.

    Le sauveteur manchot continuait de patauger dans la boue en courant vers un mur écroulé d'où dépassait le corps d'un soldat. Il ne pouvait pas juste s'arrêter à écouter le monstre dans le ciel, il ne voulait absolument pas lever les yeux, l'hybride avait peur qu'en le faisant il soit de nouveau hypnotisé comme Miséricorde l'avait si facilement fait, il devait occuper son esprit, même si la voix continuait de parler, il fallait sauver ce gars, le déterrer des débris et le tirer vers la maison qui servait de refuge.
    "Reposez vous à présent."
    Une secousse faisait perdre l'équilibre à Lardon, ayant l'impression que la terre s'ouvrait en deux pour engloutir la ville dans une crevasse sans fond, il en perdait l'équilibre et tombait. Peinant à se redresser, le cochon apercevait à sa vision périphérie l'éblouissante lumière blanche au niveau de Miséricorde, mais encore une fois, il ne tournait pas la tête, restant bloqué sur celui qu'il essayait de dégager des décombres et qui venait de mourir, le crâne écrasé par un gravât qui s'était détaché à cause du tremblement. Lardon craquait, désemparé et abattu, rageux et colérique, ses sentiments bouillonnaient, tourbillonnaient en lui, incapable de les trier, pas si loin de la folie face à ces efforts réduit à néant à chaque instant par ces monstres.

    - Fils dePensiez-vous vraiment les avoir tués? Je vNous sommes les Archontes. Archonte de mon cEnvoyés de X'O-Rath. Décimateurs de vies et maîtres de la Mort. Savourez Crèvvotre victoire, reikois. Elle n'est que Jele résultat d'une mise à l'épreuve.ous buter !D'un questionnement Lardon...quand à votre mérite. Votre Saleforce. Préparez-vous.t'écraser comCar cette ville n'était quemaudit ! la première étape. Nous reviendrons, et nous sèmerons la mortRaaasur cetteAAAAAterre impie. VousAAARH!ne méritez ni pitié, ni clémence. Vous utilisez les mensonges de vos seigneurs comme des vérités absolues. Et vous le regretterezLar...don...

    Lardon vociférait rage et insulte en secouant son unique poing vers le ciel, les yeux clos pour ne pas être hypnotisé, n'arrivant même pas à s'entendre lui même tant la voix du monstre était juste trop forte. Quand enfin l'entité fermait sa gueule cependant, il perçu clairement un autre appel, la voix familière qui l'avait sortie de la rage de Miséricorde. Il cherchait frénétiquement autour de lui, appelant en retour mentalement cette personne pour lui demander où elle se trouvait.
    Les indications était imprécise et la puissance de l'appel faiblissait, "derrière toi", plus loin", Lardon courait à en perdre haleine, trébuchant de maladresse à plusieurs reprises en parcourant le terrain accidenté et boueux, se dirigeant vers le Sud, il se rapprochait de l'ancienne ligne de front de l'avenue Est d'après la perte du marché. Là, d'une maison à moitié écrasé par un morceau de rempart, une silhouette coincée sous une table qu'écrasait la poutre porteuse et de nombreux débris, la respiration sifflante, il y trouvait son amie Siline en piteux état, qui fermait son regard alors que le cochon se précipitait vers elle.

    ***

    1er jour.

    Après la nuit de l'horreur, l'aube de l'espoir, ou du désespoir ? Cela dépendait du point de vue, des pertes que chacun avaient subis. La "victoire" était chère payée, ou alors "aucune victoire n'est assez chère payée" ? Quel était l'exactitude du sentiment de chacun, du soldat au pécheur, de l'élite au civil, de celui qui avait perdu sa famille mais conservé ses biens, de ceux qui n'avaient même plus ni maison ni rien si ce n'est leurs proches. Ceux qui avaient le luxe de pouvoir y penser devait probablement être maussade et amer, ce qui pouvaient se réjouir était rare et ne le faisait guère par respect pour les malchanceux, sauf peut-être une troupe de taré qui comptaient leur nombre de victimes mortes-vivantes comme s'ils avaient lancés des paris à qui tuerait le plus, mais ceux-là en particulier ne se mêlaient pas aux autres.

    La pluie sanguine avait fini par disparaître, et Lardon, avec d'autres, continuaient de rassembler les blessés, ou fouiller les ruines de la ville pour s'assurer que personnes n'y agonisaient. C'est à la mi-journée quand le soleil était au plus haut que l'idiot cochon qui n'avait pas jusqu'alors prit de repos s'écroulait sous la chaleur et l'effort, donnant du travail supplémentaire à ses collègues pour transporter sa lourde carcasse à la zone médicale.
    La nuit tombait de nouveau quand il reprenait connaissance. Il avait été pansé et soigné par les membres des FMR qui s'étaient assuré avec bien plus de minutie que sa plaie soit saine.
    En ouvrant les yeux dans l'une des nombreuses tentes où étaient installés les convalescents, la première chose qu'il voyait était la trombine couverte de bandages et pansements de son amie naine. Malgré de nombreuses fractures, ainsi que des perforations et hémorragies internes, Siline s'en était bien tiré uniquement grâce aux compétences de soins magiques de la branche médicale de l'armée. Il ne lui restait de ses graves traumatismes que des contusions et un os de jambe fêlé qui était immobilisé dans une attelle. La savoir en vie rassura l'hybride qui hormis un soupir de soulagement ne disait mot.
    Il était allongé sur un sac de fourrage, à cause du nombre important de blessés, sa tête reposant sur les cuisses de son amie qui lui servait d'oreiller, laissant supposer quelle devait être à son chevet depuis un moment.

    - Qu'est-ce que tu avais dit déjà avant de partir ?
    - Ma main à rrhr.. couper que cette excursion se rrchf.. déroulera sans accroc. Répondait Lardon d'une voix pâteuse et grognante.
    - Au moins maintenant t'as une excuse pour que j'arrête de t'humilier au bras-de-fer. Ricanait la naine.
    - Ta gueule. Une réponse du tac-o-tac suivit d'un demi fou rire interrompu par les douleurs abdominales des deux compères.
    Un léger silence s'installait, à peine gênant.
    - Repose toi encore un peu, ils ne viendront pas réclamer ta place avant demain matin. Disait finalement Siline en se penchant sur l'hybride pour venir coller son front contre le sien.

    Lardon ne se faisait pas plus prier, il se sentait vidé, épuisé, si là tout de suite il entendait un signal d'alerte d'une attaque, même pas sûr qu'il ferait l'effort de se redresser et attendrait sagement la mort en piquant un roupillon, son esprit était même trop chamboulé pour penser correctement. Se laisser mourir ? Il avait des choses à finir et des gens qui l'attendait, dont une personne en particulier, mais là tout de suite, un sommeil réparateur s'imposait.

    ***

    2ème jour

    Comme Siline l'avait suggéré, le petit matin du second jour après les événements funestes de Sable-d'Or, un membre des FMR réquisitionnait l'emplacement du cochon, la place était limité et lui était hors de danger, le cochon céda sa couchette de fortune sans rechigner, c'était l'ordre des choses et il se sentait en bien meilleure forme que celui qui était amené pour prendre sa place. Il ne manquait pas de remercier la femme-médecin d'ailleurs et après quelques échanges, le mage passa plusieurs heures à épauler les médecins militaires pour gérer les derniers blessés, les moins graves puisque les urgences avaient été traités en priorité.
    L'équipe n'était pas bien chaude d'avoir l'aide d'un manchot mais Lardon avait toujours utilisé ses pouvoirs télékinétiques dans ce domaine en priorité, alors pendant que les vrais mages de soins s'occupaient de ressouder les os et refermer les éventrations, le drakochon ne déméritait pas pour les petites interventions de sutures et de bandage de plaies bénignes afin de leur alléger au mieux la charge de travail. Il s'assurait également qu'aucune gangrène maligne ou poison ne s'était infiltré dans les plaies et usait de sa propre magie s'il détectait une infection.

    A la mi-journée il était remercié et presque mit à la porte pour aller manger et prendre du repos, il était têtu le cochon mais les médecins encore plus.
    Accompagné de sa boiteuse amie, Lardon gagnait la cantine de campagne pour y prendre leur ration, partageant une table avec quelques autres soldats, miliciens sablois et élites reikoises se mélangeant, il prenait des nouvelles de ce qu'il avait loupé durant son inconscience. D'ailleurs la première chose dont se rendait compte Lardon était que c'était bordel de merde de compliqué de manger avec une seule foutue main, ce qui ne manquait pas d'amuser son amie qui n'hésitait pas à le taquiner de son infirmité. Ce n'était pas une mauvaise chose à prendre pour Lardon, il était ami avec Siline depuis trop longtemps et même si la perte d'un bras était un handicap de taille, il n'en était pas encore à se morfondre, il allait bien trouver une solution. Il le fallait.
    Vers la fin du repas, un officier Reikois accompagné du Capitaine Sablois se présentait à l'hybride, celui-ci reconnaissait le second car il avait combattu sous ses ordres durant la nuit de l'attaque. Après quelques échanges, il était informé que les mages-forgerons s'affairaient à fondre les haches de Miséricorde pour armer les défenseurs, en guise de récompense. Lardon acquiesçait sans dire mot et une fois que le duo prenait congés, il se rendait avec la naine aux forges. Il n'était pas sûr de pouvoir faire bon usage d'une arme, mais le métal était précieux, peut-être qu'en négociant il pourrait obtenir un équivalent brut et l'offrir à Siline, sa famille était réputé pour ses arts de forge et elle avait versé son sang elle aussi, elle pouvait bien avoir sa part en plus de la sienne.

    - Alors mon gars, t'es v'nu pour une ar... s'interrompait le forgeron qui gérait la distribution des futures armes en voyant le cochon manchot se présenter. P't'êt' pas une arme à deux mains j'imagine ?
    Siline ricanait.
    - Ho allez, vous moquez pas, déjà qu'il va plus pouvoir me défier au bras-de-f...
    Elle se coupait, coulant vivement son regard vers Lardon qui semblait avoir eu la même idée, le duo fixant immédiatement le forgeron.
    - Je-Il veux un bras !! s'entremêlaient leurs voix.
    - Un bras ? un bras ? Comment ça un bras ?
    - Un bras, oui ! Un putain de bras, tu vois bien qu'il lui en manque un ! s'emportait la naine impatiente pendant que Lardon agitait son moignon pour souligner l'évidence.
    - Hé, cause mieux, d'mi-portion. Rétorquait le bourru expert qui n'allait pas s'en laisser compter par une nabot de même pas la moitié de son âge et sa taille. J'ai forgé des armes toute ma vie, j'suis forgeron ! Et pas... bras-geron ?
    - Maisj'vaisluiboufferlescouillesaubrasgeron ! baragouinait Siline en trépignant avec sa canne.

    La conversation animé attirait quelques regards et notamment l'attention d'un des maîtres de métier déjà à l'œuvre qui se rapprochait du trio. Lardon reconnu celui avec qui il avait tenue l'avenue Nord, Rom', et qui lui avait déjà sauvé la vie. Les deux hommes étaient ravis de pouvoir, presque, se serrer la main à nouveau après qu'ils se soient perdu de vue.
    Quelques explications plus tard, Rom' se portait volontaire pour la demande de Lardon, comme il était originaire de Sable-d'Or il avait moins l'habitude de forger des armes que d'innombrables petites pièces en métal pour réparer des gonds de portes, des maillons de chaîne, des loquets et autres, Siline qui n'avait qu'à moitié confiance mais qui appréciait déjà largement plus le Sablois proposa de se joindre puisque les conceptions et la création de mécanisme était son domaine de prédilection. Après tout au sein du projet Lanconda, c'était elle qui était chargé de
    Spoiler:
    La naine lui assurait qu'ils feraient leur possible, enthousiaste mais pas complètement sûre de réussir donc, et que s'il le fallait elle utiliserait sa part de matériaux pour parfaire l'objet. Puis après la prise de plusieurs mesures, l'hybride était chassé des forges comme un enfant qui devait maintenant laisser travailler les adultes.

    Lardon passa le reste de la journée à déambuler en proposant son aide mais hormis quelques petits travaux de déblaiement, la plupart préférait lui conseillait d'aller se reposer. Si frustrant.
    Il trouva un semblant de réconfort à se trouver utile lorsqu'il était de nouveau approché par un officier, d'apparence plus gratte-papier que soldat, avec qui il s'entretenait pendant quelques heures. Déclinant son identité et sa fonction, Lardon retraçait les événements de la nuit qu'il avait vécu en répondant aux très nombreuses questions du Reikois. Il devait faire partit de l'administration. L'homme à la coupe soignée n'exprimait aucune émotion durant l'interrogatoire, froid ou professionnel il était difficile de juger et Lardon, de toutes façons, se contentait de répondre aux interrogations précises qui lui était posé. S'il devait le deviner, le cochon était presque sûr que son témoignage servait à recouper d'autres rapports déjà en sa possession. De la défense de l'avenue Nord jusqu'au sauvetage des victimes de Miséricorde, en passant par les déboires de la ligne de front Nord-Ouest et son sauvetage par la troupe de Dévoreur et leur chef, tout son cheminement, pas à pas, était décortiqué.
    Quand ce fut terminé, l'officier prit congés en conseillant au mage porcin de prendre du repos. Encore !

    A la tombé de la nuit, Lardon rejoignait les dortoirs temporaires sans y croiser son amie, il était certain qu'elle allait travailler une partie de la nuit et n'avait pas le courage d'aller la chercher et de se faire botter le cul. C'était une grande fille après tout, presque un mètre vingt.

    ***

    3ème jour.

    D'une meilleure forme, Lardon aidait toujours comme il pouvait et surtout ceux qui acceptait bien d'engager un manchot. Il trouvait preneur surtout dans le déblaiement des décombres et la fouille des maisons, même si après deux jours, les chances de découvrir un malheureux encore en vie était infime. Le groupe de Lardon n'en découvrait pas, ni vivant ni mort, c'était réconfortant.
    Durant la journée, il croisait de nombreuses personnes avec qui il s'était battu ou avait aider d'une façon ou d'une autre, principalement des Sablois et quelques Serre-pourpres, et l'adolescent qui s'était cassé la jambe en sautant du toit avait survécu. Il voulait poursuivre une carrière militaire et visait Drakstrang, la soldate qui avait sacrifié sa vie pour eux deux lui avait laissé une forte impression visiblement, l'hybride encourageait l'initiative.

    La matinée se déroulait ainsi, il croisait et rencontrait d'autres rescapés et renforts de la capitale, mais il n'abordait pas tout le monde, tous n'était pas forcément accessible à la discussion, c'était d'avantage des "pauses" entre deux aides aux travaux, jusqu'à la mi-journée. Des rumeurs se propageait à propos d'un discours qui allait avoir lieu, il n'était pas spécialement un appréciateur des grands oratoires mais c'était tout de même le général des armées et même le couple impérial, impossible d'esquiver ça à moins de s'ouvrir le bide.
    Quand les forges arrêtèrent de fumer, un rassemblement était lancé, il n'y avait pas de bousculade, et même, tous n'étaient pas venu immédiatement en abandonnant leurs œuvres de l'instant. Le porcin s'y rendait tranquillement, faisant la queue quand ça bouchonnait et se faufilant jusqu'à son amie lorsqu'il l'aperçu afin de savoir si elle avait réussi à concrétiser son idée ou non.

    Et après il faudrait encore écouter le discours, et songer à rentrer à Ikusa, et plus précisément à Luxuriance. Lardon avait toujours du travail plein les.. plein le bras à gérer.

    Résumé:
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    Zaïn Tevon-Duncan
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  • Mar 27 Juin - 11:19





    - Sable-d'Or -

    Même si Zaïn n'avait pas porté de coup fatal, n'ayant pas blessé gravement la créature maléfique, il avait fait suffisamment de dégâts physiques à Repentance pour avoir fait sa part du combat. L'hybride avait certe mal agis face à Violence - bien qu'il avait fait de son mieux, la ruse du démon l'avait emportée - et avait entrainé la mort de plusieurs blessés au sein de la demeure du régent, il avait éliminé un nombre considérable de morts-vivants, son nom figurant dans le haut du Top des Défenseurs de Sable-d'Or. Il avait également prouvé sa valeur et s'était racheté en défendant corps et âme la demeure du régent et le cortège de fuyards en se jetant lui-même contre Repentance. Tout du moins, le général des armées s'était rendu compte de son rôle au sein de la bataille et l'avait ainsi sauvé d'une mort certaine.

    Mais son état ne lui avait pas permis de continuer le combat, tout ce qu'il aurait fait c'était user de ses dernières lamentables forces pour très peu de résultats et surement trouver la mort. En aidant plutôt les civils à s'extraire des décombre et à progresser vers un lieu plus sûr, il s'était rendu une dernière fois utile. Finalement, ce fut à moitié en clopinant qu'il s'adossa à un mur, après avoir poussé un chariot qui s'était enlisé dans la boue. L'hybride était couvert de sang et haletait. Mais il était en vie. Il n'avait pas le droit de mourir, Kilanna lui ayant formellement interdit. Il desserra sa ceinture pour en ôter le fourreau de la dague que lui avait confiée sa dulcinée.

    Il l'avait utilisé à quelques reprises, mais l'utilité principale de l'arme avait été de lui rappeler en chaque instant qu'il n'avait pas le droit de mourir, devant rapporter cette dague en main propres à sa propriétaire. Il avait aperçu cette dernière dans les cieux, il savait donc qu'elle était toujours en vie, elle aussi. C'était tout ce qui comptait, il poussa un soupir tout en croisant son propre regard dans la lame souillée.

    Ses yeux se relevèrent alors lorsque Repentance s'écroula lestement au sol, dans un dernier râle macabre. Leurs efforts avaient finalement payés ! La victoire étaient à eux. Et même si la vision d'horreur qui suivait annonçait le pire à venir, ils auraient le temps de se préparer au retour des Titans. Ils seraient préparés cette fois-ci et leur réserverait un accueil digne de ce nom. La guerre commençait par une victoire pour les reikois, encore une fois.

    L'espoir de Zaïn grimpa alors en flèche lorsque l'être le plus cher en ce monde à ses yeux se posa près de lui, venant immédiatement s'enquérir de son état. D'un sourire, il indiqua qu'il allait bien, que Kila n'avait pas à s'en faire. Et pour le lui prouver, il se redressa sur ses deux jambes et l'enlaça doucement, sans le presser contre lui comme ils avaient l'habitude de la faire à présent. Il se contenta de passer ses bras autour de l'hybride-ombragon, fichant son nez dans ses doux cheveux.

    - Merci d'avoir veillé sur moi depuis les cieux. Chuchota-t-il.

    Et cette belle étreinte dura une éternité.





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    Nouveau Zaïn's Theme :
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    Invité
    Anonymous
  • Mar 27 Juin - 11:36
    Enfin ! Sa rage se calma à mesure que la créature cessait de bouger. Enfin ! Elle avait réussi à venger Zaïn. Reprenant son souffle, elle s'éloigna un peu. Quelque chose lui disait que ce n'était pas terminé. Elle ne pouvait donc pas se permettre de tourner le dos à ce qu'il se passait, quoi que ce soit. Pas encore, du moins.

    Lorsqu'une nouvelle monstruosité géante fit son apparition, elle manqua perdre espoir. Personne ne s'en était sorti indemne parmi ses alliés. Sils devaient affronter une telle créature, même en s'y mettant tous ensemble, ils ne resteraient pas tous en vie, c'était certain. Néanmoins, elle resserra sa prise sur sa dague. S'il le fallait, elle continuerait. Et elle savait qu'elle ne serait pas seule dans cette décision. Pendant toute cette longue nuit, ils avaient été une équipe et le resteraient jusqu'à la fin. Parce qu'ils n'avaient pas le choix, tout simplement.

    Néanmoins, après un discours dont elle n'avait cure, tout fut enfin terminé... N'est-ce pas ? C'était bien fini, hein ? Elle ne rêvait pas ? Attendant encore un moment pour s'en assurer, elle finit par se laisser aller à rejoindre son renard. Lui en voulait-elle pour le coup qu'il lui avait fait subir ? Cette question viendrait forcément. Mais plus tard. Pour l'instant, elle devait s'assurer que leur général avait bien compris ses instructions silencieuses. Que Zaïn était toujours en vie. Alors, elle le rejoignit. Et alors qu'elle disparaissait dans ses bras, elle se fit une note mentale d'aller remercier la Griffe. Tiens, pourquoi pleurait-elle ? Depuis combien de temps ? Elle venait de le réaliser...

    Enfin, après un moment dont elle n'aurait su définir la durée (des heures ? Des jours ? Quelques secondes ? Ou des minutes ?), elle se dégagea doucement et l'observa. Puis, sans un mot, elle s'éloigna... Avant de revenir, harcelant un soigneur pour qu'il aille plus vite.

    - Mais vous êtes inconsciente ! Vous aussi avez besoin de soin !

    - Lui plus que moi ! Ne vous souciez pas de moi, il est prioritaire !

    - Laissez-moi au moins vous confier à un collègue !

    - Hors de question, je dois m'assurer que vous faites bien votre boulot !

    Et cela dura encore un moment, jusqu'à ce que l'étrange duo ait rejoint le renard. Kilanna supervisa les soins qui lui furent administrés, aidant dès qu'elle le pouvait et refusant d'être elle-même soignée jusqu'à ce que, excédé, l'un des mages soigneurs réussisse à l'endormir pour l'y forcer. Elle se serait battue jusqu'au bout, même contre ceux qui lui voulaient du bien.
    Résumé :

    Pouvoirs utilisés :
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  • Mar 27 Juin - 17:13
    Alerte : Défense de Sable d'Or
    Invasion venue d'outre-tombe


    - Regardez !

    Broken Goat était très concentré sur sa recherche de cette hypothétique sortie. Cependant, il interrompit momentanément ses recherches quand il fut interpellé par une des miliciennes n’ayant pas encore été corrompue qui pointait du doigt en direction de Miséricorde. La créature chancelait, indiqua qu’elle avait échouée avant de s’effondrer enfin. Elle demanda pardon, mais à qui ?! Enfin, la préoccupation principale de l’hybride était de fuir le plus loin possible de cet enfer. A chaque fois, qu’il pensait que ça allait s’arranger, une nouvelle chose apparaissait, toujours plus puissante. Les soldats corrompus reprenaient enfin leurs esprits quand les rires sinistres de l’entité se turent enfin, certains demandaient ce qui s’était passé. Le cobe ne se sentait pas à sa place pour leur expliquer les choses. Heureusement, que d’autres verraient s’il serait légitime ou non de leur dire la vérité.
    Comme l’hybride l’avait pressenti, les choses n’étaient pas encore totalement terminées. Il devait se concentrer sur sa fuite. Son corps n’en pouvait plus. La pluie s’était interrompue, les gouttes étaient en lévitation. Les morts-vivants n’avaient plus bougé, redevenus de simples cadavres. Malgré tout, l’antilope ne pouvait s’empêcher de regarder à droite et à gauche d’un air terrifié. Dans sa tête résonna des paroles confirmant l’échec des deux entités face à la détermination des Reikois.  La voix mentionnait l’échec de leurs parents. Mais de qui on parlait ? Broken Goat ne savait pas encore grand-chose de ce monde.

    La pluie reprit enfin, mais de manière plus violente. Des trombes s’abattaient sur les Reikois au point que l’hybride doutait que sa couche d’huile de cobe ne suffise à isoler sa peau de cette horrible pluie écarlate. Du ciel, s’ouvrit une sorte de portail similaire à celui par lequel était sorti Miséricorde. En sorti quelque chose de bien plus massif que les deux entités déjà imposantes. Une créature à l’allure cadavérique, dont la robe rouge peinait à masquer les marques de putréfaction de son corps. A l’ordre de se reposer en paix, le sol commença à trembler. Broken Goat obéit à son instinct et cherchait à fuir en s’approchant des murailles pour trouver la porte. Il demanda aux autres de fuir tandis que les morts-vivants étaient restés au sol. Pendant qu’il cherchait à partir, il entendit une voix d’outre-tombe. Elle parlait d’être un Archonte, un envoyé d’un certain X’O-Rath. Ils se prétendaient décimateurs de vie et qu’ils allaient ultérieurement faire des ravages sur ces terres. Les mortels ne méritaient ni pitié, ni clémence selon cet être. L’hybride entendit des mouvements vers le portail avant que celui-ci se ferme et avec lui, la fin de la pluie de sang.

    Le silence revint enfin. L’ambiance se fit moins lourde. Les choses semblaient terminée, l’hybride acheva sa course alors que l’aube pointait enfin. Les yeux exorbités, il haletait. Il se mit à genoux, et comme un relâchement après une nuit entière d’adrénaline, il se mit à vomir.

    Trois jours plus tard, Bakt et Turu avaient enfin la cité meurtrie de Sable d’Or en vue. Ils étaient partis un jour après Broken Goat de Kyouji pour rejoindre Ikusa afin de lui faire une surprise. Bakt avait pour cela loué un cheval. En arrivant à Ikusa, ils avaient appris la nouvelle de l’attaque de Sable d’Or. Encore heureux pour eux, ils n’avaient pas vu les quantités de cadavres qui avaient peu à peu été retirées et entassés dans des brasiers communs afin qu’ils ne se relèvent plus. Pourtant, les deux êtres restaient silencieux dans cette ville meurtrie. Tandis qu’ils passaient parmi les diverses tentes dans lesquelles logeaient des civils en attendant que leurs logements soient reconstruits, ils s’arrêtèrent, interloqués par les échanges de deux soldats parés d’armures noires et rouges.


    - Quand je pense que c’est un hybride d’antilope qui a réussi à vaincre la créature aux mille-yeux qui avait fait des ravages au niveau du port avec ses attaques psychiques… Et pourtant, ça se voyait qu’il n’avait aucune expérience. Et il a survécu à cette nuit, alors que certains des nôtres n’ont pas eu cette chance…

    Bakt et Turu se regardèrent.

    - Eh mais c’est pas Broken Goat ?!
    - Tu crois qu’il aurait participé à ça ?! Ok, il est allé à Ikusa c’est pas loin, mais je pense qu’il faudrait être fou pour l’envoyer affronter une horde de morts-vivants. Il n’a aucune expérience en combat je te rappelle !
    - Je peux leur demander.

    Bakt soupira.

    - Je pense que je vais plutôt m’en charger, ces gus m’ont pas l’air très commodes et on va dire que niveau diplomatie, t’es pas toujours le meilleur.

    Avant que Turu ne fasse une objection tout en montrant la chèvre qu’il chevauchait, Bakt l’interrompit.

    - Ne compte pas sur ta biquette pour viser leurs bijoux de famille, surtout que c'est protégé par une armure… Et retiens toi de t’énerver s’ils disent que t’es mignon…

    Les deux individus s’approchèrent des Serres, les soldats s’interrompirent et ne purent s’empêcher d’être intrigués par le petit hybride cerf-souris qui même perché sur une chèvre-naine parvenait à peine à leurs hanches. Bakt s’avança et se courba jusqu’à ce qu’un des hommes lui autorise de se lever et de lui poser sa question.

    - Bonjour, veuillez m’excuser, vous avez parlé d’un hybride-antilope, pourriez-vous nous indiquer où il se trouve ?

    Les hybrides du genre ne courant pas les rues, les soldats leur indiquèrent sans soucis où se trouvait l’être qu’ils cherchaient.

    - Merci infiniment pour vos informations et bonne continuation.

    Les deux compères prirent congé des Serres et rejoignirent celui qu’ils espéraient être celui qu’ils connaissaient si bien. Et à leur attitude, ce n'était pas la première fois qu'ils tombaient sur des gens qui se risquaient de leur demander où étaient leurs proches.

    Broken Goat avait très mal dormi ces dernières nuits. Il n’avait cessé de faire des cauchemars. Il entendait encore les cris des victimes, les visions de l’être aux mille-yeux, de Miséricorde et de l’Archonte le hantaient encore. S’il s’était rapidement remis de ses blessures, en revanche, le mental avait pas mal été affecté par cette terrible épreuve. Cela ne l’avait pas empêché de prêter main-forte aux civils dans l’entreprise de reconstruction. Enfin, ceux qui acceptaient un hybride. De l’entrée de la tente, il remarqua deux têtes connues.

    - Bakt, Turu !

    Il se leva de sa natte et accouru à la rencontre des deux individus. Il les enlaça, heureux de les retrouver.

    - Eh, j’suis pas une peluche à câliner !
    - Oh, un peu d’efforts espèce de ronchon !

    L’hybride esquissa un petit sourire. Le fait de revoir Bakt et Turu lui faisait un bien fou. Les revoir, c’était comme si ce cauchemar était terminé. Entre temps, on lui avait fait savoir qu’il aurait une arme faite en métal venant des haches de Miséricorde. Ne sachant pas vraiment quelle arme il pourrait avoir n’ayant aucune expérience en combat, il se contenta de demander une lance. C’était la seule arme qu’il avait manié jusqu’à présent et ça ressemblait à un harpon cette chose. Il aurait put aider le Porte-Mort, mais il n’avait pas ses affaires et il n’était actuellement pas en état sur le plan mental, ayant été très secoué par les évènements.

    - Il paraît que t’as vaincu une créature avec pleins d’yeux, comment t’as fait ?

    Le cobe soupira. Il avait encore l’impression que c’était un coup de chance. Il se mit à raconter l’évènement, il avait réussi par se défaire de l’emprise mentale de la créature et alors que tout le monde était à terre, il avait porté le coup fatal. Il pensait qu’elle voulait le terrasser avec des images de l’esclavage et il s’y était refusé. C’était aussi par ce refus des chaînes qu’il avait échappé aux griffes du fils d’Arkugal. Il ignorait s’il était encore vivant, mais ce n’était plus ses affaires. Il devait se tourner vers l’avenir. Puis Broken Goat leur parla de Miséricorde, de l’Archonte et mentionna le nom de X’O-Rath. Au regard interrogateur du cobe, Bakt prit un air songeur.

    - X’O-Rath, je crois que c’est le nom d’un Titan. Des êtres quasi-divins qui avaient déclaré la guerre, il y a un certains nombre d’années aux mortels que nous sommes, mais l’Empire avait triomphé d’eux et de leurs serviteurs…

    Cette histoire, la plupart des Reikois la connaissait. Après tout, quand ils n'avaient pas participé, ils en avaient subi les effet. Ayant vécu des années isolé, le cobe était assez ignorant du monde qui l’entourait. L’hybride prit le chemin de la sortie de la tente, ne supportant pas de rester les bras croisés.

    - Nous aller aider !

    Ses deux compagnons hochèrent la tête. Et avec eux, le travail serait un peu plus agréable. Après avoir récupéré son arme, il repartirait pour Kyouji, sauf si Zephyr avait prévu un truc. Sans doutes qu’ils auraient le droit à un discours de la Griffe, comme celui qu’il avait eu avant qu’ils rejoignent la cité assiégée par les morts-vivants.

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  • Mar 27 Juin - 20:25
    Brak avait atteint la caboche de l'ennemi frappant de sa grande force le crane maudit avec "Titan Slayer" mais quand le crâne se fendit enfin et que le vilain monstre était vaincu Brak aurait put tout naturellement pousse ren grand "WARGH" de victoire avec la pose bien virile et badasse qui va avec. Sauf que ... Brak au lieu de celebre sa victoire par un glorieux cri de guerre reculla de plusieur grand pas la frimousse petrifié de terreur et son teint plaissant a vu de neuneuil passant du vert au quasi blanc. tant la chose ,oire s'échappant du crâne du vilain glaça d'horreur Brak. et pourtant notre gentil monmonstre en avait vécu des situations qui font peur, ses combat dans l'arène, la guerre et les entretiens avec Tensai dans la salle du trône.

    La suite ne fut pas mieux les parole ethérée l'apparition de l'archonte dan sle ciel. rappelent avec terreur les ravage de la guerre contre les titans avec le sentiment glaçant dans le dos que ce n'était que le début. C'est donc un brak febrile et tout palôt qui se dirigea vers la zonne de soin des bléssé. le pelage hérissé de peur.  coup de chance pour Brak, parmi le personnel soignant se trouvait une véterinaire pour grande bestioles, qui sut soigner les grandes ailes et queue de dragons de brak en plus de ses blessures de même que  trouver les mots et brossage de pelage qu'il fallait pour destresser Brak et lui faire retrouver son teint vert habituel.

    ses grandes ailes a peut près guerrie mais portant toujorus un bandage pour els soulager, Brak put rentrer a temps a Ikusa prendre son service de garde royal auprès de Tensai le lendemain  enfin le jour même puisque l'aube était arrivé. C'est a Ikusa que Brak ferait sont rapport, et en grand monmonstre honête qu'il était il n'omit aucun detail, les rmeparts nord, le redployement  suite a leur chute, le duo avec Tagar , l'apparition d'un certain cratère dan sle paysage, le sauvetage de Lardon avec les deux serres pourpres, la ligne de frotn avenue est avec Tagar, l'apprition et le combat contre discorde, et la fin des combat avec 'lapprition de l'archonte.

    l'on demanda à Brak ce qu'il souhaitait comem arme ave cle bronze celeste recupéré du metal laissé par misericorde et l'autre vilain monstre. Brak demanda sans hésitation.

    " je ne souhaite pas refondre mes armes j'y tient comme elle sont, mais je pourait avoir une grande népée géante au moins aussi grande que  "Titan's Slayer" qu'on appelerait "Drakny", bien badass avec des croc de dragon et un nuneuil de draogn svous plait ? "

    "Drakny" grade népée géante en bronze divin bien badass:

    le forgeron sourit à Brak en retour lui disant qu'il transmetra la demande et que se sera fait, mais qu'il lui faudrait préter "titan" son marteau le temps du forgeage. et que le dit marteau lui serait rendu après sans faute avec la nouvelle épée.


    trois jours plus tard Brak recu l'orde de se rendre a sable d'or pour assister au discours du couple impérial avec les autres véterant de la bataille de Sable d'or. a cette ocasion sur place Brak était revêtu de son armure en justice solide entierement restauré et remise a neuve bien propre et rutilante tel un preux chevalier, ses deux fidèle marteaux à la ceinture, seul manquait à l'appel "Titan's Slayer" resté à la maison, Brak ayant sorti "Drakny".

    Avant le discour Brak prit le temps de faire le tour des potos et amis qui avait été présent lors de cette nuit, en particulier Lardon, qui avait demander un nouveau bras mécanique et son meilleur ami Tagar qui était resté sur place pour superviser la reconstruction.


    voix et thème de Brak'Trarg:


    Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 19 W84111
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  • Mar 27 Juin - 23:13
    Ils avaient gagnés. Il n’était pas spécialement sur de la raison. Tout était flou et avait eu lieu si rapidement qu'il avait la sensation de n'avoir même pas bougé de son point de départ. Il se redressa environ au moment ou ciel s'ouvrit, et resta immobile, le souffle court, observant, écoutant sans vraiment tout comprendre a ce qui etait en train de se dérouler. Puis la disparition des monstres. Puis le silence.

    C’était terminé.

    Il ne pu pas dire non plus combien de temps il resta assit. Il se remémora avoir vu passé plusieurs personnes, notamment Zephyr, qu'il félicita chaleureusement. Enfin, aussi chaleureusement qu'il avait l'habitude de faire. Puis en boitillant, il avait commencé a se préparer a quitter les lieux.

    Présent au port, il avait du remonté toute la ville. D'abord, il s’était arrêté non loin de l'endroit ou avait eu lieu le combat fatidique, entre la monstruosité géante qui avait faillit le tuer, et une partie des défenseurs Reikois. La ville était dans un sale état, et c’était quasiment les seules stigmates qui restaient pour prouver l'enfer qui s’était abattu sur la ville.

    Il avait ensuite fait un détour par les rues, retrouvant le lieu de l'affrontement avec le maître espion et les jumelles. Ainsi que cet oiseau bizarre avec qui il n'avait pas communiqué. C’était avant que tout ne change de forme, et il aurait préféré en finir a cet endroit, mais cela n’était pas arrivé comme il l'avait voulu.

    Puis il avait obliqué vers le nord. Repassant non loin de la partie portuaire ou il avait combattu, avec les soldats et l'hybride, cette abomination tentaculaire, qu'il avait volontiers blessé, avant que la glorieuse créature ne l’achève, préparant sans doute de nombreux chant a venir a son éloge.

    Et après tout ça, il était de retour la ou tout avait commencé, des heures plus tôt, dans la grande rue principale. La ou il avait tué les trois géants dont la tête décapité faisait encore écho entre ses doigts. Il n'y était pas allé de main morte. C’était peut être la première fois de sa vie qu'il s'etait autant employé pour tuer quelque chose ou quelqu'un. Ça lui servirait de leçon, lui ferait une bonne expérience pour l'avenir.

    Il ne pouvait pas s'attaquer au désert de la sorte, et il décida de rester les deux jours suivant. Il assista au passage royal, assit au loin, observant les défilés, les survivants, le début de la reconstruction. Une chose était certaine, ils étaient assez bien organisé. Ce fameux général était quelqu'un de capable. Une bonne chose pour eux, une mauvaise pour tous le reste du continent.

    Finalement, quand il considéra qu'il etait assez remit pour faire le trajet, il acheva d'attraper quelques rations pour la journée de marche qu'il avait, et se mit en route. Il se demanda ce qu'il allait bien pouvoir raconter. Peut etre dire que quelqu'un avait détruit l'un des murs de la ville et que ca l'avait bloqué durant un moment ? Ou bien simplement raconter la vérité. Dans tous les cas, il etait content de sortir de ce bourbier.

    Il etait attendu.
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  • Mar 27 Juin - 23:38
    image rp

    Message 13

    L'assassin se tenait silencieusement sur le toit de la villa, la respiration rendue difficile par la bataille, la course effrénée à travers la cité, les combats qu'il avait mené à l'intérieur de la demeure puis par sa course-poursuite de l'ombre. Il se tenait là, le regard hagard, contemplant la scène de destruction qui s'étendait devant lui. La ville, autrefois animée et prospère, avait été réduite à néant par une attaque dont il avait été chargé de trouver l'auteur. Mais il avait échoué, et cette défaite pesait lourdement sur sa conscience.

    Les pensées tourbillonnaient dans l'esprit du nobliau, mêlant regret, doute et peur. Il se demandait s'il aurait pu deviner plus rapidement qui se cachait derrière cette attaque dévastatrice. Ses talents d'observation, pourtant affûtés, semblaient avoir failli cette fois-ci, et il craignait la réaction de l'impératrice à son égard. Ayshara ... Qu'allais-tu dire, qu'allais-tu faire ? Afosios sera t-il capable de soutenir ton regard emprunt de légitime et régalienne colère alors que tout ce que tu lui apportais, c'était l'inutile cadavre d'une créature eldritchienne à multiples yeux.

    Il savait qu'elle attendait beaucoup de lui, qu'elle comptait sur sa discrétion et son efficacité pour protéger l'empire qu'Elle avait bâtit. Aussi, son échec en cette nuit terrible résonnait comme une trahison personnelle, une preuve de son humanité fragile et vulnérable, qui avait faillit face à la pureté du sang draconique qui coulait dans les veines de sa divine amie. Les ténèbres de ses pensées s'entrelaçaient avec les ruines de la ville en contrebas. Comment pouvait-on appeler cela une victoire, alors qu'il ne restait rien de plus que décombres ensanglantés et débris encore fumants ?

    Mais la Souveraine n'était pas l'unique être divin à occuper ses pensées.

    Levant les yeux en direction du ciel à présent vide de sang, il les observa. Que dire des Astres ? Il avait juré allégeance à ces entités Célèstes, aux amants du firmament, lorsque ces derniers lui avait révélé l'avenir radieux de l'impératrice. Et il leur avait toujours obéit avec déférence, espérant gagner ainsi la légitimité de vivre avec les atouts insolents que la vie lui avait confiés. Mais en échouant aussi lamentablement, il craignait leur jugement implacable. Les dieux célestes, avec leur omniscience, devaient certainement le voir comme un être faillible, un instrument brisé de leur volonté. Inutile, encore une fois ...

    Un frisson parcourut l'assassin alors qu'il scrutait le ciel sombre. Les Astres étaient-ils déçus de lui ? Il cherchait désespérément des réponses, mais seuls les murmures du vent lui répondirent.

    Alors qu'il se laissait envahir par ses sombres pensées, une lueur de détermination brilla dans ses yeux. L'Arlequin savait qu'il ne pouvait pas se permettre de rester englué dans le regret et la peur. Il devait faire face à ses échecs, apprendre de ses erreurs et trouver la force de se relever.

    La destruction qui s'étendait devant lui était un rappel brutal de l'importance de sa mission. Il comprit qu'il devait continuer à se battre, à s'améliorer et à redoubler d'efforts.

    Il détourna son regard des ruines, déterminé à se relever et à trouver une nouvelle voie vers la vérité. Les ombres de la nuit l'entouraient, mais au fond de son cœur, une étincelle d'espoir brûlait encore.

    Aussi, lorsqu'Ayshara arriva dans la cité, il fut le premier à l'accueillir avec la déférence qu'elle méritait, puis lui fit rapidement part des évènements avant que la Griffe ne lui transmette le rapport officiel. Par la suite, il se tint près d'elle, là où était sa place, fier et digne comme il l'avait toujours été. La Main Gauche des Dragons ne ferrait plus jamais défaut à ses maîtres. L'impératrice lui avait offert Croc-du-Soleil, Sable d'Or lui offrit une épée.

    Evidemment, une nouvelle arme indestructible, même si elle lui faisait plaisir, n'était pas suffisant. Aussi se pencha t-il en direction de sa régalienne amie et lui chuchota :

    • Shasha ... Je peux avoir Sable d'Or, aussi ?


    Choix de l'arme:
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    Anonymous
  • Mer 28 Juin - 14:14
    On a gagné.
    - Pas seulement le combat.
    - Tu m’as laissée avec eux.
    - Mais tu as réussi.
    - Oui… Je suis contente.
    - Moi aussi.


    Assise au bord de l’eau les deux jumelles regardent l’horizon. Le combat est terminé. La guerre est gagnée. C’est ce qu’elles aimeraient penser mais les mots raisonnent encore. Ce n’est que le début. Le commencement de quelque chose de bien plus grand que la simple attaque d'un petit village côtier. Comment deux créatures présentées comme enfants ont-elles pu causer autant de dégâts ? Comment se fait-il qu’il ait fallu fournir autant d'efforts pour en arriver à ce résultat ? C’est une victoire, ce résultat est indéniable, les envahisseurs ont été repoussés la plus grande partie des habitants sauvés… Les rumeurs courent même sur le fait que les morts-vivants n’étaient pas la seule menace, un démon aurait profité du tumulte pour semer le désordre et affaiblir l’armée de l’intérieur. Deux combats sur deux fronts, sans compter les erreurs humaines… Au regard de tout ça il est difficile de considérer que la victoire puisse être en demie-teinte. Et pourtant, qu’il est compliqué de se considérer victorieux après de telles paroles...


    La bataille se termine dans un souffle, un battement de cils. En un instant le mercenaire et le maître espion passent à l’attaque, clôturant un combat bien trop long. Et pourtant ce qui aurait dû être la fin, une action porteuse de cris de joies et de délivrance, n’est que le début, un début silencieux et désespéré. Essoufflée, éreintée, l’élémentaire ne peut que regarder le nouvel adversaire qui apparaît devant eux, annonciateur des malheurs à venir. Les archontes… Agents de titans, porteurs de mort, de chaos et de désolation. Comme le montre si bien l'état de Sable d’or. Un frisson parcourt les soldats, le dos de la rouquine. Une mise à l’épreuve ? Un test ? Des mensonges. Ses mains rougeoient, une blessure se rouvre le long de sa cuisse alors qu’elle prend appuie, se jetant en avant avec les autres soldats. C’est une insulte. Une insulte au peuple Reikois et à ceux tombés cette nuit. Une insulte qui ne restera pas impunie. Qui n’aurait pas dû rester impunie. Sans attendre l’ennemi disparaît, l’élémentaire arrête sa course… C’est la fin. Ou le commencement.


    Pensive Shaïna joue distraitement avec la dague du maître espion. Dans son état la lame serait bien incapable d’infliger la moindre blessure à qui que ce soit mais dans le feu l’action l’élémentaire ne s’en est pas débarrassée, ne réalisant que le lendemain avoir gardé l’arme, ne parvenant alors plus à l’abandonner.

    Tu l’as trouvé comment ?
    - C’est un inconscient. Un fou qui s’en remet aux autres pour lui sauver la vie et lui créer des opportunités…
    - Juste ça ?
    - On ne sait même pas ce qu’il vaut comme espion. Son utilité a été de mettre ses mains dans une sphère et porter le coup de grâce… Après s’être fait expulser de l’autre côté de la ville.
    - Moi je l’aime bien.
    - Moi aussi…


    La dague tourne un instant entre ses doigts avant qu’elle ne lève la main, fermant un œil regardant alors le soleil à travers l’un des nombreux trous présents sur le morceau de métal fondu. Elles doivent faire un choix, elles le savent. Peut-être même est-il déjà fait. Aucune des deux n’avaient vu ce destin se profiler alors que quelques jours plus tôt elles partaient de chez elles à la découverte du monde et à Sa recherche. Pourtant aujourd’hui, trois jours après l’affrontement, une nouvelle voie s’offre à elles. Une voie qui pourrait leur permettre non seulement de la retrouver mais leur permettre de combattre pour la seule raison qui leur a toujours tenu à cœur. Aider.

    On doit lui demander ?
    - Je ne sais pas.
    - Il y a des papiers à remplir ?
    - Sûrement.
    - Comment on retrouve un maître espion ?
    - Si c’est lui, en cherchant les ennuis.


    D’un hochement de tête entendu les deux sœurs se lèvent. Devant elles, l'océan, calme, à peine perturbée par le souffle du vent. Derrière, la ville en pleine effervescence, vivante. Dans quelques minutes la griffe et le couple royal prendront la parole dans un discours sur les événements de sable d’or. Sur le passé, sur le présent et surtout, sur l’avenir. Un avenir sombre pour le Sekai et le peuple Rekois. Un avenir dans lequel les jumelles se battront corps et âmes pour leur nation. Un avenir pour lequel elles vont se préparer, se dépasser afin de ne plus connaître la peur et le désespoir, cette sensation d’impuissance, de faiblesse qui les rends incapable de porter la moindre frappe décisive.. Un avenir où elles ne seront plus seules. Dans un même mouvement elles se retournent vers la ville. Le port est presque vide, les gens ont déjà pris place sur les lieux du discours. Prenant une profonde inspiration, elles commencent à avancer dans les rues, laissant derrière elles l’océan et son calme olympien.

    Miya ?
    - Oui ?
    - Tu veux voir un Yéti ?

    Résumé:
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  • Jeu 29 Juin - 11:57
    Zombieland
    Feat Des morts et des vivants


    Inquiète...

    Tu brossais, lentement mais assurément, le plumage tacheté de sang de Boréas. Étant arrivée sur place quelques heures après le drame, tu n'avais pu que constater, non sans une certaine tristesse, les ravages qu'avaient causé les agents des Titans sur cette terre autrefois immaculée. Évidemment, tu avais apporté avec toi quelques soutiens, notamment des ouvriers du RSAF qui s'affairaient à participer à l'effort global. Il fallait désormais au Reike du temps avant de se remettre de cet affront... La plupart des soldats qui avaient combattu en étaient ressortis meurtris, que ce soit physiquement mais aussi mentalement. Si tu étais bien incapable de combattre toi même, simple hybride handicapée, tu ne pouvais que partager ton empathie envers eux.

    Boréas lui-même s'était jeté dans la mêlée plus d'une fois à ta grande surprise. Oiseau fier et puissant, il n'avait pourtant jamais prit l'initiative par lui même de protéger la vie d'autrui, autre que la tienne. A chaque fois, celui-ci le faisait sous tes indications, mais en ce jour, il s'était donné bien plus que tu n'aurais pu lui demander. Même son corps, était parsemé de quelques blessures par-ci par-là... Elles ne mettraient pas longtemps à guérir, mais tu étais impressionnée par l'abnégation dont il avait fait preuve, lui, qui se refusait à se fondre au sein du peuple mortel.

    - Zéphyr... est un... idiot.

    Penchant la tête sur le côté, tu écoutais le bel oiseau se plaindre comme à son habitude. Le Maitre-Espion lui avait laissé une drôle d'impression apparemment. Il répétait sans cesse à quel point celui-ci était suicidaire, inconsidéré et qu'il était incapable de faire preuve d'un peu de prudence avec sa propre vie. Amusée, tu l'écoutais donc sans jamais l'interrompre. Assurément, Zéphyr lui avait laissé une très bonne impression que pour Boréas ne l'ai pas encore oublié. Tu étais ravie que celui-ci ai prit soin de protéger Boréas de son propre égo, naturellement, tu viendrais partager quelques mots avec lui afin de l'en remercier.

    - Et ces... jumelles. Elles sont... trop... chaudes.


    Se pourrait-il qu'il parlait des Solare ? Encore plus surprise, tu venais à retracer leur existence. Tu en avais déjà entendu parler, entre deux dossiers qui se pavanaient sur ton bureau. Il n'était pas rare pour toi que tu t'intéresses à certains membres du Reike, ayant le potentiel de te rejoindre dans ton organisation. Peut-être pourrais-tu leur proposer un poste à l'avenir ? Si elles avaient laissé une telle impression dans le crâne de Boréas, alors elle méritait de l'attention de ta part.

    - Repose toi Boréas. Tu l'as bien mérité. Je t'ai emmené du saumon, il y en aura davantage une fois rentrée à la maison.

    Tu lui souriais avec sincérité, tandis que tu observais avec tes sens exacerbées, l'ensemble de la scène qui se déroulait non loin. Tu n'étais pas ici en tant que Directrice du RSAF, mais en tant que citoyenne du Reike soucieuse de son pays. Tu ne pouvais malheureusement pas faire grand chose, en tant qu'individu, mais tout l’œuvre de ta vie était dédiée à l’hégémonie Reikoise. Il te faudrait sans doute fournir encore plus d'effort par la suite pour espérer apporter ta pierre à l'édifice et que plus jamais ce genre de chose n'ai à se reproduire.

    Tu étais cependant agréablement surpris de constater que le Reike n'avait pas encore dit son dernier mot, et qu'il était entre de bonnes mains. Que ce soit Zéphyr ou Deydreus, ainsi que l'ensemble des gens qui avaient combattu, tous avaient démontré une force de volonté à même d'entraver les tentatives des Titans, ces êtres suprêmes.

    Peut-être qu'un monde sans leur influence était envisageable finalement.

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  • Jeu 29 Juin - 12:39
    Une fois l'abomination écroulée, Oyun commence lentement à reprendre ses esprits. Elle s'est laissée aller. Une deuxième erreur commise lors de cette bataille. Heureusement, celle-ci avait joué en sa faveur, puisqu'elle lui avait permis de se battre plus longtemps, assez pour aider à abattre Miséricorde qui, elle le voyait maintenant, n'avait rien de l'elfe qui l'avait élevée, sinon la monstruosité. Elle prend appui sur sa fidèle hallebarde et pose un genou à terre, affaiblie par la redescente de l'adrénaline. Un instant de répit. Juste un instant, et elle y retournera.

    Puis la pluie s'interrompt. Elle lève les yeux au ciel, incertaine. La voix et les mots qui viennent ensuite se graver dans son esprit forment un souvenir qui ne la quittera jamais. Les Archontes… Ce n'était que la première bataille d'une guerre qui ne demandait qu'à reprendre. Son regard cherche instinctivement les armures qu'elle connaît, et une graine de détermination germe en elle. Peu importe la menace, les Serres Pourpres se dresseront contre elle avec honneur et dignité.

    Après avoir reçu des soins basiques, Oyun était allée d'elle-même retrouver la Griffe. Ils avaient bien des choses à se dire, mais d'abord venait le plus important - la façon dont elle avait voulu gérer le démon, et le chaos que sa décision avait provoqué. Après un échange bref et factuel, le général avait prononcé sa sentence : elle serait assignée à la reconstruction de Sable-d'Or, aux côtés des civils. Une tâche réminiscente des travaux d'intérêts généraux qu'elle avait dû réaliser pour expier son crime passé, mais également pleine de sens au vu de la situation. Ces prochains jours, elle ne serait pas soldat, mais menuisière, maçonne et paysagiste. Et ce bien sûr, au vu et au su de tous ses camarades, qui lui avaient déjà trouvé toutes sortes de surnoms qu'ils n'oublieraient probablement pas de sitôt.

    Le travail manuel lui permet au moins d'organiser ses pensées, et d'entamer le lent processus de rétablissement psychologique après une bataille si redoutable. Plus tard, alors qu'elle était en train de consolider une barrière à coups de marteau, elle voit du coin de l'œil la Griffe et son bras droit se diriger vers une des tentes réservées aux blessés. Sa curiosité piquée, Oyun tend l'oreille et son sang se glace alors qu'elle entend ce qui est prononcé. C'était elle. Le regard haineux, l'orc reprend son travail - maintenant, chaque clou qu'elle enfonce a le nom de celle qui a condamné les remparts. Cette barrière deviendra probablement la plus solide du quartier.

    Le soir, elle retrouve les autres soldats, et les ragots voyagent autour de leurs bols de gruau. Ca parle des derniers survivants retrouvés, du discours à venir, des armes qu'on leur a promis. Ca théorise sur l'avenir, ça pose des questions aux vétérans de la guerre contre les Titans, ça s'inquiète pour sa famille ou son bien-aimé. L'ambiance est douce-amère, mais Oyun y trouve son bonheur. Elle part dormir plus tôt que les autres, dans sa couche qui sent la sciure et le plâtre.

    Demain, à l'aube, elle ira aider à la reconstruction du port.

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    Alignement: Loyal neutre
    Rang: B - Oreille
    qui suis-je ?:
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  • Jeu 29 Juin - 19:46
    Lorque Zéphyr s'écarte de Repentance, l'homme ne peut s'empêcher de se raidir.
    Quelque chose ne va pas.
    Chacun a joué son rôle. Chacun a eu sa tâche, et personne ne s’est retenu pour achever cette monstruosité.
    Pourtant, l’instinct du guerrier est formel. Ils ont réussi à frapper l’abomination, mais ce n’est pas fini. Et quand bien même le sanglot de la créature annonce la fin du combat, le combattant n’arrive pas à se détendre tout à fait. A cause de la pluie de sang qui continue, peut-être ? Celle-ci n’est pas naturelle, mais l’Esprit n’est pas présent sur les lieux et ne peut pas envoyer ses agents pour enquêter sur ce phénomène magique. Au moins, Boréas et Deydreus vont porter secours à l’elfe et au maître-espion, leur permettant ainsi de prendre du recul par rapport à leur adversaire, figée dans une pose qu’on aurait dit éternelle.

    Attentif, bien qu’épuisé, le bretteur tente de repérer n’importe quel détail qu’il faille éliminer, mais la menace se présente directement à leurs esprits. Il l’entend, cette voix éthérée, insaisissable et hors de portée. Elle rassemble même dans une certaine mesure à celle qu’il a entendue lors de son contact avec la seconde anomalie. Les yeux de Zéphyr se plissent quand l’entité soulignent combien leurs soldats ont souffert, et son regard est même un poème de frustration quand leur ennemi ajoute qu’ils ont obtenu les informations désirées. Sur ce point, l’archonte a raison : l’Oreille enrage et n’a certainement pas dit son dernier mot pour leur mettre des bâtons dans les roues. Ces créatures font plusieurs mètres de haut ? Elles ont détruit une ville ? Elles ont des attaques dévastatrices ? Et alors ? Qu’elles se rappellent seulement que l’Empire a déjà eu Kazgoth. Et ces créatures ne sont pas plus fortes que les Titans.

    Evidemment, vu l’état dans lequel se trouve l’armée actuellement, l’Emissaire peut se gausser de la faible résistance reikoise. D’une certaine manière, les fiers habitants du désert en seront blessés, mais ce sera une opportunité pour rebondir. Pour s’améliorer. Pour en tirer les leçons nécessaires. Afin de mieux construire l’avenir. Afin de mieux contrattaquer. Afin de mieux les écraser, aussi.

    Quand la pluie reprend, plus dense, plus brute, plus écrasante, Zéphyr ne bronche pas, mais il tressaille lorsqu’un portail semble s’ouvrir dans le ciel et qu’une silhouette en émerge. Bien plus grande que ses « congénères », il est évident que cette abomination pourrait faire des dégâts démentiels. Heureusement, cette dernière ne compte pas se joindre à la bataille. Tel un officier qui regarde ses subalternes tombés au combat, la créature se contente de leur octroyer le repos. Un claquement de doigt suffit pour que les géants soient consumés par le feu divin. Seules deux flammes, deux orbes, s’envolent vers le nouveau arrivant, et aussitôt, le maître-espion tique. Ces sphères… sont certainement les anomalies auxquelles les guerriers se sont approchés, avant qu’elles ne soient consumées par les flammes immaculées. Les anomalies seraient donc revenues dans leur état le plus primal ? Elles serviraient potentiellement de portails après avoir été suffisamment alimentées et avoir reçu un échange ? Il doit analyser le sujet, mais ce sont des hypothèses possibles. Certainement qu’il en fera part au reste de la Main et au couple impérial pour recevoir leur avis.

    Quoi qu’il en soit, la créature leur parle. Et se présente comme un Archonte. Visiblement, ils n’ont même pas tué véritablement leurs ennemis, car leur maître n’est nul autre que X’O-Rath, le « maître de la Mort ». Un rictus apparaît sur le visage de Zéphyr à cette déclaration. Pas qu’il se moque, non, il a juste hâte de leur botter le cul une fois qu’ils se seront remis de leurs blessures et qu’ils pourront penser à un plan d’action concret. Car il y en aura un. Tensai et Ayshara ne vont pas attendre qu’un autre événement comme celui-ci se produise. L'Oreille et la Griffe non plus.

    La réaction des combattants est somme toute naturelle. On les insulte. On se moque d’eux, après qu’ils aient mené une lutte acharnée. Ceux qui peuvent viser essaient de blesser la fameuse entité, mais celle-ci part aussi simplement qu’elle est venue. Cette fois, le calme revient réellement sur les lieux. La cité est fort détruite, ils ont immensément des morts et de blessés. Mais ils ont tenu. Dans une certaine mesure, ils ont aussi vaincu. C’est une victoire en demi-teinte, qui annonce les prémisses de plus grands affrontement contre les Titans. Mais le Reike a un esprit combattif et résilient. Peu importe combien de temps cela prendra, ils vaincront.

    ***

    - Aucune trace de l’assassin surpris par Afosios ?

    L'agent qui fait face au maître-espion pince les lèvres, mais a le doigté de ne pas mentir à son supérieur.

    - Aucune, malheureusement, messire. Nous continuons à fouiller toutes les pistes.

    Zéphyr renifle mais ne dit rien d’autres. Comme Tagar, l’homme a réquisitionné une salle dans la Demeure du Régent et a momentanément interdit qu’on entre dans la pièce où le chef de la ville a été tué. Elle peut toujours contenir des indices, et ses assassins comme ses espions peuvent remarquer des détails insolites grâce à leurs sens surdéveloppés et leur propre expertise. Mais celui qui a pris la vie du chef de la ville connait son affaire et s’est évaporé en profitant du chaos régnant encore dans Sable d’Or. Plus le temps passe, moins il est probable qu’il remette la main sur cet individu. Cela étant dit, il est possible qu’il y ait eu des traitres au sein de la ville. Il n’y a pas véritablement eu de combat dans la pièce où le Régent est mort, le défunt a donc potentiellement pu laisser entrer son meurtrier, en lui faisant erronément confiance. Ou alors, le tueur a tout simplement été trop rapide pour que sa victime puisse se défendre. Qu’importe, de toute façon. Le mal est fait et il ne peut y revenir. Il n’en reste pas moins qu’il y a un agent des titans en liberté, et Zéphyr ne fera preuve d’aucune compassion s’il met la main sur lui.

    Ces trois derniers jours, le conseiller royal n’est pas resté inactif. Certaines de ses troupes ayant rejoint la cité, il les a envoyées rafler toute la zone pour aider non seulement l’armée à retrouver les survivants, mais aussi déterminer s’il n’y avait pas d’autres ennemis potentiels. Les chances sont moindres, mais il n’est pas question de lever le pied trop rapidement. De la même manière, le maître-espion a cherché à se renseigner auprès de certains habitants de Sable d’Or, pour détecter s’il y avait eu des activités inhabituelles avant l’attaque. Peu importe s’il s’agit d’individus suspects ou de phénomènes étranges. Enfin, Zéphyr s’était bien sûr concentré sur les anomalies. Il avait demandé à un cartographe de venir sur place, à qui il avait raconté toutes les visions qu’il avait reçues. Le but ? Que ce dernier recompose sur papier les paysages qu’il avait vu dans son esprit. Cela demandait certes un travail colossal et une exigence hors pair, mais ces copies pourraient servir à d’éventuel agents qu’il enverrait dans le Reike… Et même ailleurs, parce qu’il n’avait pas oublié qu’il avait vu des zones ressemblant à la République. Il allait de soi qu’il n’allait garder la main sur ces documents, au moins pendant un temps. Pour l’heure, il les porterait sur lui, jusqu’à ce que ce qu’il puisse avoir un conseil avec le couple impérial et les membres de la Main.

    - Le Vent est arrivé, messire. Il a des nouvelles à vous présenter, à propos de la Peste Obscure.
    - Dans ce cas, il faudra aussi aller chercher Kaelinn. Je crois qu’elle est avec Boréas, actuellement. En tout cas, qu’il vienne. Nous avons beaucoup à faire.

    Si pour beaucoup de soldats, la fin de la bataille était synonyme de repos, il n’en était pas de même pour les hauts-gradés. L’Oreille avait bien sûr été soignée – vu son état, ça avait été plus que nécessaire – mais dès lors que son état s’était stabilisé, et était redevenu acceptable, le bretteur avait remis la main à la pâte, en dirigeant ses hommes, en aidant à reconstituer l’ensemble de la bataille, et en récoltant le plus d’informations possibles sur les Archontes. Il avait aussi, vu les circonstances, convoquer son chef de cellule s’occupant des Titans. Quand bien même ce dernier avait déjà eu bien à faire avec la maladie de Puantrus, il s’était aussitôt mis en route, vu l’affrontement que les Reikois avaient subi. Le guerrier aux yeux ambrés avait aussi pris la peine d’avertir Elia – ses connaissances en République seraient précieuses et elle comprendrait aussitôt le danger de ces étranges anomalies.

    Evidemment, l’assassin avait pris la peine de revoir les jumelles, Boréas ainsi que l’elfe qui avait pris autant de dangers à ses côtés. Tous avaient survécu, et tous pourraient donc continuer ce combat qui s’annonçait dantesque. Le maître-espion avait aussi remercié Kaelinn pour l’envoi de son phénix, et accessoirement, il l’avait prévenue de son « banquet de saumon », que l’oiseau des glaces ne manquerait pas de réclamer haut et fort. Quand enfin on l’avait informé qu’une refonte de son arme était possible, l’Oreille avait simplement demandé qu’on lui forge un sabre – puisque c’était son arme fétiche – et si c’était possible, deux dagues qu’il porterait toujours sur lui. Mais entre les deux, le premier était prioritaire.

    Il ne restait plus qu’à aller écouter le discours de leurs souverains qui s’étaient déplacer sur place.
    Tensai et Ayshara avaient fait le déplacement, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’une intervention des deux Pourfendeurs de Titans remotiverait les troupes et donnerait peut-être le ton pour les années à venir.
    Car on entrait certainement dans une nouvelle guerre.
    Sanglante. Terrible. Affreuse.
    Mais peu importe son intensité, les mortels vaincraient.
    Car le Reike ne se laisserait jamais dominer par rien ni par personne.

    Résumé:
    Citoyen du Reike
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    Kahl
    Kahl
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  • Jeu 29 Juin - 20:38
    Lorsque l'on retrouva Kahl, ce fut au beau milieu des décombres et de l'océan de sang stagnant dans lequel se mouvait doucement des arabesques faites de poussière et de débris. Lorsque les monstres immenses avaient disparu et qu'ils avaient été remplacés par une entité plus illustre et infâme encore, l'oni n'avait pas bougé d'un cil. Ironiquement, il avait fini figé, semblable à ces statues de glace grossières qu'il sculptait parfois pour occuper cet esprit si tourmenté et malade qu'était le sien. Les yeux éteints, la gueule grande ouverte, Kahl l'Ogre du Blizzard s'était assoupi, s'offrant ainsi en triste spectacle à la vue des quelques rares combattants suffisamment audacieux pour s'être aventuré au corps-à-corps du géant issu des ténèbres.

    D'une manière si étrange que cela conférait au tableau morbide une dimension presque surnaturelle, Kahl s'était tout bonnement figé, son sourire meurtrier orienté droit vers les nuages sanglants, Les genous fléchis, les bras pendants et recouverts de givre empourpré, le Dévoreur semblait tout bonnement mort mais une observation plus poussée laissait déceler sans mal qu'il respirait encore, bien que très faiblement. En vérité, l'oni dévastateur devait cette curieuse présentation à cette magie qu'était la sienne et dont il avait usé et abusé des heures durant lors des terribles affrontements dans lesquels il s'était livré, corps et âme, anéantissant tout sur son passage au risque de se faire occire lui-même. Ses muscles tordus par l'excès ne parvenaient tout bonnement plus à se détendre malgré le sommeil de leur propriétaire.

    On ne tarda pas à le découvrir et lorsqu'à sa ceinture, certains survivants plus avisés que d'autres parvinrent à apercevoir à quel régiment il appartenait, Kahl fut transporté en urgence afin de subir des soins adaptés aux multiples traumatismes qu'avait subi son corps pourtant bien endurci par plus de deux décennies de bataille. Pour qui s'était frotté à la terrible menace qui avait plané sur cette cité, ces évènements s'inscrivaient incontestablement comme certains des plus effroyables de leur histoire. L'oni, bien que blessé grièvement, considérait toutefois l'expérience comme une véritable renaissance. D'un simple bandit de grands chemins, il était désormais devenu l'un des combattants ayant marqué l'histoire d'un Empire tout entier. Cette pensée l'amusait et flattait son égo déjà bien démesuré, ce qui ne dérangeait pas plus que cela ses camarades qui, d'une manière générale, le préféraient arrogant et fier que de mauvaise humeur.

    A la différence d'Oyun, Kahl ne fut pas affecté aux réparations de la ville. Trop lourdement handicapé pour effectuer des tâches aussi physiques que celles qui étaient imposées aux ouvriers, il fut contraint à un repos forcé. De bien des façons, être ainsi immobilisé contre son gré constituait une punition plus grande encore que l'esclavage. L'Ogre récupéra vite, grâce à des soins dont ne pouvait pas bénéficier la plèbe reikoise, et ne se manqua pas de faire remarquer avec grossièreté qu'il était traité en véritable sultan, à l'inverse de ceux qui s'occupaient de lui. Pour couronner le tout, on lui remit à l'issue de sa convalescence une toute nouvelle massue, magnifiquement réalisée et ornée avec un goût certain. Kahl l'accueillit avec tout le manque de noblesse qu'on lui connaissait, mais fut néanmoins très satisfait de se voir ainsi récompensé.

    Eternel impuni, comme toujours.
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    Deydreus Fictilem
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  • Jeu 29 Juin - 22:20
    "More bones returned to rest. Devils remanded to their abyss."





    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 19 8zsGeN3

    Dhalsim était un jeune soldat reikois.

    Né dans un village près de Taisen, le jeune guerrier avait connu une enfance modeste et sans véritable histoire. Sa famille n'était pas issue de "la haute" et jamais il n'avait aspiré à s'élever socialement et à devenir autre chose que ce que sa condition lui prédestinait. Pourtant, quand il avait suivi son enseignement militaire, le jeune homme à la peau foncé s'était découvert une passion. Il avait poursuivi son service et avait juré de défendre le Reike et ses intérêts. Puis vinrent les guerres. D'abord la civile, à laquelle il ne participa pas. Pour cause, lorsque les troupes du futur Empereur vinrent à lui, son régiment déposa les armes directement, sans réellement combattre, acceptant la force et l'autorité de l'envahisseur.

    Ensuite, il y eu la guerre des titans. Là aussi, Dhalsim manqua le feu de l'action. Affecté aux bordures Est où il devait surveiller les mouvements de la République, le soldat accompli devenait frustré de ne pas avoir put participer à ces guerres sublimes où de grands héros avaient fait leur apparition. Alors, quand Sable-d'Or avait demandé de l'aide, le guerrier s'était empressé de rejoindre la Griffe. Admiratif du vampire, le soldat buvait ses mots et se préparait, tout le long de la route, à affronter les pires horreurs. Il écoutait les vétérans aussi, les vrais, parler de leurs anciens combats. On affecta Dhalsim à la défense des remparts. Dans un petit groupe de seize autres soldats. Il y avait parmi eux trois anciens guerriers qui, selon leurs dires, avaient déjà combattu bien pire. Et quand Dhalsim se rendit compte pour la première fois de ce qu'était la horde, il n'osait imaginer ce qu'avait été la guerre.

    ***

    Assis sur un tas de rocailles, Dhalsim observait l'horizon. Ses yeux, fatigués et vides de l'enthousiasme qui l'habitait quelques jours plus tôt, glissaient sur les ruissellements réguliers de l'eau du port. De tout son petit groupe, il avait été le seul à s'en sortir. L'explosion. Les chasseurs. La Mort. Les entités. Le chaos. Attrapant sa tête dans ses deux mains gantées, le jeune lancier lâcha un long cri silencieux. Il sentait son corps se raidir, les muscles de sa mâchoire se crisper tandis que ses yeux se fermaient et qu'un flot d'images horribles défilaient dans son esprit. Comment? Comment pouvaient-ils espérer faire quoi que ce soit? C'était donc cela, la guerre? La vraie? Un mélange de cris, de peur, de larmes et de sang? Cette maudite odeur de fer, de souffre et de méthane? Des corps figés dans des expressions atroces qui se relâchaient avant de se réanimer pour rejoindre les rangs d'une horde de créatures cauchemardesques? Pourquoi lui? Pourquoi s'en était-il tiré lui spécifiquement? Il n'était pas un vétéran, il n'était pas un grand guerrier. Alors... pourquoi?

    Une main se posa alors sur l'épaule du jeune oriental. Une main aussi bourrue qu'amicale. Rouvrant les yeux, le reikois remarqua la présence de Vrias, le sablois qui avait rejoint son groupe quand ils avaient fuit les remparts. Ils s'étaient perdus de vue après l'explosion au Nord, et Dhalsim le pensait mort. Le Sablois, au visage encore bandé et dont les blessures n'étaient toujours pas refermées lui tendis une chope de bière tout en ricanant doucement. Un rire toussotant, témoin de plaies encore fraiches.

    - Sale nuit, pas vrai? Dhalsim resta figé, acceptant tout de même la chope avant de poser ses yeux dedans. Tu sais, faut pas se morfondre. C'était une terrible bataille. Mais nous l'avons gagnée.

    Les yeux du jeune soldat se portèrent entièrement sur le sablois au corps lacéré. Comment pouvait-il garder le sourire? Il avait souffert bien plus que lui. Bien plus que bon nombre de "héros".

    - J'ai eu des nouvelles de ma femme. Elle a réussi à fuir la ville. Pas mon fils. Il faisait parti du dernier bateau. L'intrépide. Vrias lâcha un soupire. Mais je suis vivant. Encore là pour le venger. Encore là pour continuer à vivre et rebondir. Aider les miens. Mon épouse. Et un jour, participer à la mort de ces créatures abjectes. Il marqua une nouvelle pause, attrapant la chope pour en vider son contenu sans laisser le temps au jeune de répondre. Nous les aurons Dhalsim. Peut-être pas demain. Peut-être dans un an. Mais nous les aurons. Tous. Et nous laisserons un avenir meilleur à nos fils. Nous sèmerons les graines de la victoire et de l'honneur. Comme nos parents l'ont fait. Repose toi fiston, et ne laisse pas l'horreur de cette nuit te hanter. Tu as combattu, et tu as survécu. Cela fait de toi un héro, même si l'histoire ne se citera pas ton nom. Moi, en tout cas, je m'en souviendrais.

    Il se redressa alors, laissant le lancier à sa contemplation silencieuse. Oui. Il avait peut-être raison. La vie continuait, finalement. Et malgré tout ce qu'il avait affronté, le guerrier en sortait plus fort. Il le savait. A présent, c'était lui le vétéran.

    Et il aiderait tout ceux qu'il pourrait à détruire ces maudits titans. Car il était reikois. Et rien ne pouvait éroder leur détermination. Le guerrier se dressa donc à son tour, contemplant une dernière fois l'océan. Un rire léger quitta sa gorge, tandis qu'il lançait son arme dans l'eau. Les forges l'attendaient, sa nouvelle arme aussi. Et avec elle, viendrait la mort des Archontes ou de leurs serviteurs.

    Au loin, les cors impériaux résonnaient. Le discours allait bientôt débuté. Et il serait là pour y assister.

    Récompenses:


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] - Page 19 Sgnz7nO

    " Vous, dont la liberté n'est possible que grâce à la rigueur d'âmes plus pures que la votre, ne vous croyez pas libres, vous n'êtes que protégés. Votre liberté est un parasite, vous vous appuyez sur l'énergie des hommes honorables et n'offrez rien en retour. Vous qui avez apprécié la liberté et qui n'avez rien fait pour la mériter, votre heure est venue. Cette fois vous devrez combattre seuls. Maintenant, vous allez devoir payer votre liberté passée de votre sang et de votre sueur. Car il n'y a pas de paix, seulement la Guerre. Et lorsqu'elle se montrera, elle n'épargnera personne. "

    Apparence des épées de Deydreus:


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