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  • Ven 12 Mai - 0:49
    Alerte : Défense de Sable-d'Or
    Mise en contexte
    Visuels du village de Sable-D'Or:

    Carte du village:

    Un peu d'histoire...:

    Les règlements:

    Dans les ténèbres de la nuit, Marik, un jeune soldat fraîchement diplômé de l'Université de Drakstrang, montait la garde sur les remparts de Sable-d'Or. Soudain, ses yeux perçants repérèrent une masse sombre, approchant dangereusement du hameau. Sa poitrine se serra alors qu'il réalisa l'horreur de la situation : une horde de morts-vivants avançait inexorablement vers leur village. Ces créatures sans vie, dépourvues d'énergie vitale et de raison, semblaient animées d'un seul dessein : semer la destruction.

    Le cœur battant, l'homme alerta les autres gardes et prévint le plus de personnes possibles. Mais les ennemis étaient déjà presque sur eux. L'urgence de la situation le poussa à faire appel à un mage télépathe.

    - Maître Morgoth ! Des morts-vivants approchent ! Nous avons besoin d'aide ! S'écria-t-il d'une voix tremblante.

    Le mage, conscient de la gravité de la chose, entra immédiatement en transe. Il concentra son esprit pour contacter les télépathes de l'armée reikoise et leur transmettre l'alerte, avec pour mission de demander des renforts à la capitale, Ikusa.

    Pendant que le sorcier s'affairait, la tension montait au sein de Sable d'Or tandis que les habitants se préparaient pour la bataille. Les morts-vivants se rapprochaient de manière inévitable, leurs grognements rauques résonnant aux portes du village. Et les vaillants reikois se tenaient prêts à défendre leur foyer contre une attaque imminente.

    Mais finalement, l'espoir se ranima lorsque la réponse tant attendue arriva. Des renforts étaient en chemin, dépêchés par la Griffe du Reike.

    CENDRES
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    Deydreus Fictilem
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t893-deydreus-fictilem-inter-arma-silent-leges-terminehttps://www.rp-cendres.com/t1731-comites-aeterni-liens-de-deydreushttps://www.rp-cendres.com/t950-liber-legatus-chronologie-de-deydreus-fictilem
  • Ven 12 Mai - 1:20
    Le Cor de guerre avait sonné. Non pas contre une nation. Non pas contre des mortels aux ambitions exagérées. Mais contre une horde de morts-vivants décérébrés et envieux du sang reikois. Sable-d'Or avait donné l'alerte dès qu'ils avaient observé la menace arrivante. Puis, les relais s'étaient faits par magie, jusqu'à parvenir enfin à Ikusa. Deydreus était en train de s'entraîner lorsqu'un messager avait fait irruption, encore épuisé de sa course effrénée. Puis la Griffe avait ordonné la mise en branle d'un processus de défense. D'une marche en vue d'atteindre la ville le plus rapidement possible. Pour l'occasion, un bataillon entier avait été mobilisé, ainsi que quelques volontaires potentiels et des membres de la FMR. Le vampire refusait d'employer plus de troupes pour deux raisons simples: ils manquaient de temps et il fallait laisser la capitale sous protection. Mobiliser plus de soldats risquaient d'affaiblir les défenses du joyaux reikois et, pour l'heure, ils ne savaient pas si d'autres attaques allaient avoir lieu.

    C'était donc à la lueur des torches et des braseros que les forces s'étaient mobilisées et rassemblées près des portes ouest de la capitale. Dans l'air, l'anxiété inhérente aux futures batailles flottait doucement. Effrayant légèrement les nouvelles recrues et galvanisant les vétérans. La Mort arriverait bientôt, pour eux ou pour leurs adversaires. Outre le bataillon mobilisé, un Dunark faisait office de liaison entre les troupes et la Griffe. Un Drakyn du nom de Vorstovir Blanc-crâne. Ce dernier, engoncé dans son armure d'acier et jouant avec sa claymore, avait très clairement une apparence démoniaque. L'une de ses cornes était brisée par d'anciens combats et son visage couturé de cicatrices n'était troublé que par l'émeraude de ses deux yeux froids. C'était lui qui avait recensé les potentiels volontaires qui s'étaient présentés, et c'était vers lui qu'ils se tourneraient le long du voyage afin de savoir leur affectation. A la tête du bataillon, Deydreus se tenait droit, accompagné des Serres Pourpres et du reste de ses frères d'armes. Il fixait silencieusement la foule armée qui l'observait et attendait qu'il n'ordonne la mise en marche. Son heaume sous le bras, le bretteur aux yeux vairons haussa la voix, s'adressant à l'assemblée.

    - Si vous êtes ici, c'est que l'une de nos villes est attaquée. Si vous avez été tirés de votre sommeil au cœur de la nuit, c'est que le sang de votre peuple s'apprête à couler. La marche vers notre destination ne sera pas agréable. Elle ne sera pas courte non plus. Pourtant, vous ne la verrez pas passer. Non pas car un enchantement facilitera votre marche. Mais parce que vous serez portés par le courage et l'honneur qui animent notre peuple. Reikois. Reikoises. Fiers défenseurs de notre nation. Sable-d'Or appelle à l'aide! Mettons nous en route tout de suite, et venons assister le combat de nos compatriotes! Pour leur salut! Pour le Reike!    

    D'un seul homme, les soldats se mirent au garde à vous, faisant le salut reikois dans un cri unanime. Ce n'était pas le plus beau discours que Deydreus avait pu faire. Ni le plus complet. Mais il suffirait. Car tous savaient ce qui était en jeu. Alors ils se mirent en marche, foulant la terre et le sable à un rythme rapide et soutenu. La ville côtière avait besoin d'aide. Et les renforts arriveraient le plus rapidement possible.
    Pour l'occasion, les quatre-vingt hommes avaient été disposés en cinq troupes identifiées par un code couleur. Cinq forces d'intervention. Un brassard rouge pour la première, un violet pour la seconde, un jaune pour la troisième, un vert pour la quatrième et un blanc pour la dernière. L'objectif était simple. Les quatre premiers groupes se voyaient renforcés par les volontaires reikois et seraient chargés de prêter assistance à la garde de la ville et aux combats, tout en protégeant la population. Le cinquième groupe quant à lui, identifié en blanc, devait veiller sur les soigneurs et guérisseurs qui viendraient pour les blessés potentiels. Restait ensuite les groupes non identifiés, comme les Dévoreurs ou toutes troupes "spéciales". Ces derniers portaient le nom "d'escadrons gris" et avaient pour but d'infliger le plus de dégâts aux ennemis, tout en suivant les plans de combats établis par le général des armées. Enfin, afin de faciliter le tout, le Drakyn Dunark interagirait avec les groupes les plus éloignés via télépathie au besoin, transmettant les futures directives. Sur le papier, tout était millimétré. Seulement, la guerre n'était jamais simple, et les combats à venir ne le seraient pas non plus.

    Quelques heures plus tard, les renforts arrivèrent donc aux abords de la ville, les grandes bannières du Reike claquant aux vents nocturnes. Observant la ville et la marée mort-vivante qui se jetait sur Sable-d'or, Deydreus ordonna l'assaut direct et le déclenchement de son plan, convaincu par les communications de Morgoth, qui l'informait de la situation et de ce qui s'était passé à l'intérieur de la ville.
    Afin de se préparer, Sable-d'or avait réuni les personnes fragiles ou inaptes au combat dans la demeure du régent, cherchant à les protéger le plus possible de la future attaque. Les gardes avaient été mobilisés contre les remparts avec tous les aventuriers et autres guerriers non affiliés volontaires. Pour le reste, quelques patrouilles se baladaient au niveau du port et du marché, cherchant les derniers habitants inconscients ou afin de veiller à ce qu'aucune surprise supplémentaire ne vienne troubler la quiétude de la préparation des défenses.

    A présent, les choses se déclenchaient. L'armée était là pour agir, et les défenses prêtes à affronter la horde qui venait pour eux. Il restait cependant à savoir si tout cela serait suffisant pour repousser un adversaire que la Mort elle même n'avait sut dompter.

    Résumé et Mise en place:
     


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] Sgnz7nO

    " Vous, dont la liberté n'est possible que grâce à la rigueur d'âmes plus pures que la votre, ne vous croyez pas libres, vous n'êtes que protégés. Votre liberté est un parasite, vous vous appuyez sur l'énergie des hommes honorables et n'offrez rien en retour. Vous qui avez apprécié la liberté et qui n'avez rien fait pour la mériter, votre heure est venue. Cette fois vous devrez combattre seuls. Maintenant, vous allez devoir payer votre liberté passée de votre sang et de votre sueur. Car il n'y a pas de paix, seulement la Guerre. Et lorsqu'elle se montrera, elle n'épargnera personne. "

    Apparence des épées de Deydreus:


    Invité
    Invité
    Anonymous
  • Ven 12 Mai - 2:51
    Zombieland
    Feat Des morts et des vivants


    Ennuyée...

    Mais aussi amusée par la situation... Oiseau de malheurs. L'on t'avait dérangé, Kaelinn elle même t'avait forcé à agir en conséquence des évènements. Il était rare qu'elle soit aussi formelle quant à ta manière de faire, et lorsqu'elle le faisait, tu ne rechignais que rarement à la tâche quand bien même celle-ci pouvait te déplaire. Mais voilà... Elle ne serait pas là et cela t'embêtait grandement. Sans Kaelinn, tu perdais un repère et un grand intérêt vis-à-vis de la situation. Même si tu avais déjà apporté de l'aide à l'armée Reikoise lors de l'émergence des Titans, tu n'avais guère apprécié l'odeur générale qui se dégageait de ces grands mammifères en armure foulant des terres bien trop ensablées et chaudes à ton goût.

    Séparée du groupe, tu suivais les soldats depuis les airs, ne te repérant uniquement qu'à la lueur de leurs torches perçant la pénombre locale. Quelle idée que de se regrouper la nuit de la sorte, contraignant tout ce beau monde à une marche forcée et épuisante. Heureusement pour toi, tu n'avais pas à marcher. Évidemment, ceux qui vinrent à te voir percer les cieux ne s’inquiétèrent pas plus que cela. Tu étais connue, du moins suffisamment pour que ces barbares ne cherchent pas à te rôtir sur le champ. Tu méprisais ces êtres au même titre que tout les autres, mais bon... Ils avaient un petit plus qui te permettait de les tolérer, voir parfois de les apprécier. Et puis... Tu haïssais bien plus les Titans et tout ce qui s'en rapprochaient.

    Mais bon sang... Si seulement ils n'étaient pas porteur d'une odeur pareille. Même la peste qui gangrenait Mael te paraissait être une odeur bien plus délicate en comparaison. Comment Kaelinn faisait-elle pour vivre avec ça ?

    Pédante à souhait, ce n'était que quelques heures plus tard que tu retombais sur le groupe monté uniquement pour l'occasion avant de t'apprêter d'une forme humanoïde. Quelques soldats, quelques citoyens et tout ça avait été emballé sous les discours galvanisant du Général de l'armée. Si tu ne le connaissais pas personnellement, tu en avais déjà entendu parlé de la bouche de Kaelinn. Celle-ci étonnamment n'en avait fait jusqu'ici que des éloges. Même si elle était loin de tout ces préoccupations guerrières, elle paraissait apprécier travailler aux côtés d'un homme à la rigueur aussi éclatante que la sienne. Si sous cet amas de métal moulant se cachait la moitié de l'être que l'on t'avait décrit, alors peut-être que tu n'aurais pas tant à te forcer que ça pour écouter ses ordres. Tu savais apprécier la grandeur.

    Te frayant alors à chemin jusqu'à la tête du cortège tandis que celui-ci commençait à peine à appréhender le terrain, tu vins à t'adresser à cet homme, le seul que tu avais reconnu plus ou moins.

    - Vous êtes... Deydreus ? Je viens sous les ordres...  de Kaelinn... pour apporter mon soutien.

    La parole saccadée, même si tu savais communiquer leur langage, il t'était toujours difficile de formuler des mots avec ce bout de chair qu'on appelait langue. Et pour dire vrai, tu n'y connaissais absolument rien à tout ce fatras logistique. Tu savais qu'il avait été complexe pour le pays d'agir aussi rapidement en plein milieu de la nuit et qu'il restait beaucoup de force compétente à la capitale qui n'avait pas pu être mobilisée. Ta présence était davantage un cheveux sur la soupe qu'autre chose. Tu étais une bête majestueuse qui ne craignait pas d'être insubordonnée, et qui ne respectait que très peu la vie de tout ces cochons à deux jambes.

    Même si tu étais encline à écouter ce que l'on te disait, tu n'étais pas à l'abri d'en faire qu'à ta tête. Tu étais un soutien précieux pour Kaelinn et elle cherchait à faire en sorte que tu le sois aussi pour la nation... Difficile de dire si elle y était arrivée.

    - Je peux aider... A prendre de la hauteur.

    Véritable preuve de bonne volonté, toi qui n'avait jamais laissé personne monter sur ton dos autre que Kaelinn elle même, se proposait dès lors à faire cet effort. Sans doute qu'il serait plus facile en terme logistique d'avoir un quelconque appuie aérien... Allez savoir. Ce n'était pas comme si tu avais suffisamment à cœur la survie de ce village pour planifier aussi loin tes agissements.

    Sinon, tu te contenterais d'aider comme tu le pourrais.

    Résumé:

    CENDRES
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    Lardon
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    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t1296-lardon-aka-lars-petitgroin-termine
  • Ven 12 Mai - 6:26
    Lardon ronflait lourdement, si fort qu'il aurait couvert la charge d'un charriot tant ses inspirations par le groin faisaient trembler les volets. C'était souvent ainsi lorsqu'il dormait dans un endroit sûr.
    Soudain la porte de sa chambrée s'ouvrait avec fracas, d'un coup de pied, le battant sortant presque de ses gonds, le vacarme accompagné d'une voix forte.

    - LARDON ! REVEILLE TOI, BOUGRE DE COCHON !

    D'un bond et d'un "Gruiiiiik" de surprise, l'hybride sortit de son lit, désorienté, se dressant d'une posture de garde, poings levés pour faire face à la menace qu'il n'avait pas encore analysé.

    - Siline ? s'indignait-il lorsqu'il distinguait enfin le visage de sa comparse éclairé par une bougie que tenait la naine. Pour qu'elle foutue raison tu viens encore me réveiller en pleine nuit ?
    - Tu n'as pas entendu la cloche d'alerte ?! demandait-elle d'un ton à la fois rhétorique et étonnamment gai en traversant la chambre pour ouvrir les volets, tendant sa main porteuse de lumière vers l'extérieur pour désigner d'un large geste le contrebas de la ville portuaire. C'est la guerre, Lardon ! La guerre !

    Du premier étage de l'auberge de Sable-d'Or, qui faisait face à la place du village, le cochon reikois pouvait voir de nombreuses torches allumées, feux-follets jaune et rouge virevoltants d'une ruelle à l'autre, souvent accompagné d'éclat de voix d'homme ou de femme, des cris d'enfants aussi, et par dessus ce tintamarre, le choc frénétique et métallique d'un signal d'appel aux armes.
    Lardon ramenait son regard vers son amie, celle-ci avait les yeux qui pétillait d'un éclat fou, un grand sourire sur les lèvres. Il la connaissait depuis assez longtemps pour savoir que ce n'était pas un exercice nocturne ou une fête improvisée, pas quand elle avait ces yeux là. Elle était une personne franche et incapable de masquer cette lueur dans son regard lorsqu'elle faisait face à ses obsessions.

    Sans plus de mot, l'hybride s'habillait en quatrième vitesse, le pantalon et les bottes d'abord, le reste il l'enfilait en chemin, guidé à travers les rues du village par la timbrée qui lui servait d'amie et qui lui expliquait la situation avec le ton d'une gosse qui s'en va à une foire de campagne, jusqu'à la caserne de la milice où fourmillait tous les valides qui pouvaient se servir d'une arme, c'est à dire du tout jeune adolescent à peine sortit de l'école militaire jusqu'au retraité qui tenait sur ses jambes sans l'aide d'une canne.
    Ils se présentaient en tant que volontaires pour la défense du village portuaire. Siline, pour son expérience en génie militaire rejoignit les officiers à la table tactique, il y avait vraisemblablement fort à résoudre en problèmes pour résister à l'attaque même si les renforts arrivaient à temps. Lardon quant à lui recevait des équipements de la réserve, à savoir quelques pièces d'armure, une masse et un bouclier avant d'être réquisitionné pour la défense des portes Nord, là où la masse mort-vivante avait été aperçue. Après un dernier vœux de chance et un salut, les deux amis étaient séparés, chacun gagnant son poste.

    La panique des civils sur la place du village avait laissé place à une cohue plus organisée mais toujours aussi bruyante autour de la caserne, la tension et l'urgence de la situation était palpable, parfois un peu trop pour les plus jeunes mais rien qu'une tape sur l'épaule et quelques mots de la part d'un aîné ne savait dissiper. A mesure qu'il suivait la grand rue qui menait au portail Nord, le silence tombait, un silence lourd mais pas total puisqu'un mugissement lugubre était porté par le vent, d'au delà des murs d'enceinte.

    Les hauts-remparts en imposaient, épais et sûrement capable de résister à des tirs de trébuchet, certainement de la bonne pierre du pays qu'un tailleur de la ville pourrait en faire l'éloge des heures durant en contant son histoire, de combien de troupes de bandits ils avaient protégés les villageois des pillages ou des attaques de bêtes sauvages. Mais ce soir, d'aussi haut qu'ils pouvaient être, les murs de pierre ne le semblait pas assez, ni assez grand, ni assez épais, face à la masse grouillante qui avançait inexorablement vers eux, éclairée par une lune à l'éclat blafard.
    Des capitaines vadrouillaient entre les escouades en dispensant leurs ordres, certains envoyés sur les remparts pour affronter les morts à distance, Lardon rejoignait l'un des groupes pour tenir la porte, et par "tenir" c'était à comprendre de faire face et contenir la vague d'ennemis qui déferlerait si elle venait à céder.
    Lardon ne voyait pas très bien celle-ci d'où il se trouvait, les battants semblaient lourds et épais mais il ne saurait en jurer, peut-être était-elle en bois ? Combien de temps pourrait-elle tenir face à la horde ? Assez longtemps, il ne pouvait que l'espérer.
    L'hybride était encadré par deux gaillards du même gabarit que lui, et à l'odeur, l'un devait travailler en forge et l'autre à la pêche, ils avaient des trognes mal rasés, la barbe grisonnant par endroit, une mâchoire aussi large que leurs épaules, tout aussi silencieux que les autres, toisant l'entrée Nord d'un regard grave, même si quelques œillades filtraient vers lui. Les plus aptes et soldats étaient en première ligne, ceux qui manquaient encore d'expérience se tenaient aux centres des formations et les vétérans couvraient les flancs et l'arrière afin de renforcer le groupe selon la situation. Le placement de la plupart des chefs d'équipe se tenait également à l'arrière pour mieux commander l'unité.

    - Hé, Rom', on dirait que t'as bien fait d'jeter ta confiture aux cochons pendant toutes ces années, v'la ti pas qu'il nous en est venu un pour nous aider à tenir la porte ! Se mettait à rire, ou plutôt grincer, l'un de ses voisins.
    - Ouais Serdj', j'ai vu, et j'en aurait donné d'avantage si ça pouvait nous ram'ner toute la porcherie au grand complet c'soir. Rétorquait l'autre qui paraissait moins enclin à plaisanter, même pour échapper à la tension qui les étouffait tous.
    - Je savais bien que j'aurais du lire toutes les petites lignes du contrat avant d'accepter cette cargaison de marmelade. Ajoutait Lardon, faisant souffler le dénommé Rom' du nez et déclenchant quelques petits rires brefs autour de lui.

    Ceux qui l'entouraient semblait un peu moins anxieux, à peine mais c'était déjà ça, quand soudain de grands éclats de voix retentissaient depuis le haut des remparts, et les mouvements des soldats qui y étaient postés suggérait que l'ennemi venait d'arriver à portée de tir. Un choc étrange provint de la porte qui se mit à grincer lourdement tandis que s'élevait le râle caractéristique des défunts. Les morts venaient d'arriver aux portes de Sable-d'Or.
    Chacun resserra sa prise sur le manche de son arme, et des cris de rage s'élevaient des différentes unités, des "Yaah !" et des "Raah !" qui semblaient destiné à ceux de l'autre côté du rempart, même Lardon se joignait à eux. Les vivants étaient là, et ils tiendraient les portes de Sable-d'Or.


    Résumé :

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    Citoyen du Reike
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    Alasker Crudelis
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  • Ven 12 Mai - 15:19
    Sous chacun des heaumes des Dévoreurs se cachait un sourire témoignant d’une simple mais profonde bonne humeur. C’était toujours ainsi, avant le début d’une guerre. La perspective de voir et sentir le sang couler rendait les fous de guerre heureux, une histoire vieille comme le monde ayant au moins le mérite de ne jamais s’avérer obsolète. Le groupe de guerriers en armure écarlate -judicieusement placé à l’avant de l’armée du Reike au cours du voyage-  s’était précipité vers la ville à l’instant où les lueurs argentées de la lune leur avait révélé ses solides remparts. Leurs ordres, ils les connaissaient bien : Guerre, escarmouche, embuscade et même escorte…Qu’importe la mission, qu’importe l’ennemi, pour eux, les instructions ne changeaient jamais. Que ça soit en compagnie des autres Serres, de troupes régulières ou de simples citoyens armés de fourches et de hachettes, les berserkers avaient toujours pour instruction de se trouver au centre des pires combats, à frapper et taillader dans le gros des troupes ennemies, pour réduire leur nombre et prélever des trophées macabres sur les cadavres des vaincus. Pour la gloire du Reike. Pour les Serres. Et pour le plaisir.

    Ainsi, les Dévoreurs pouvaient se targuer de faire partie des premiers renforts à avoir atteint les remparts Est de sable d’or. Seulement, lesdits remparts, aucun d’eux ne les dépassa, malgré l’ouverture des portes. Une fois à une cinquantaine de mètres des murs, la bande de brute bifurqua au nord, profitant des dunes pour éviter d’attirer l’attention de l’armée ennemie, que chacun, sur le chemin, eut au moins le loisir de voir se dessiner au loin. Dos courbé, genoux pliés, ils achevèrent leur déploiement en allant s’accroupir contre une butte de sable semblable à tant d’autres, face à la multitude de trépassés et de sorte à avoir en visuel direct les remparts Nord.
    “-Y’en a bien assez pour nous tous.” Gronda Alasker en jetant un coup d'œil par-dessus la butte de sable. Les morts avançaient, aussi lentement qu’on pouvait s’y attendre. Le géant n’avait jamais été un spécialiste des calculs, mais nul besoin d’être un expert pour estimer l’armée ennemie à plusieurs centaines de têtes.
    Les hommes rirent de bon cœur, conscients que le brouhaha alentour couvrait de toutes façons leurs éclats. La nuée de morts en elle-même ne cessait de geindre et de grogner, causant une cacophonie sinistre que les vents marins portaient jusqu’à l’intérieur du village. En réponse, ce dernier faisait sonner sa cloche, ses habitants paniqués hurlaient et pleurnichaient en ajoutant des notes suraiguës aux chants des défunts, créant une cacophonie que certains esprits trop imaginatifs risquaient fort d’associer à une quelconque forme d’enfer, dans les prochaines heures.
    Satisfait par son premier coup d'œil, Alasker descendit en bas de la dune, son heaume cornu sous le bras gauche et la Salvatrice dégainée en main droite pour jauger une dernière fois ses hommes avant le combat. On ne pouvait pas dire des Dévoreurs qu’ils étaient une troupe organisée. Éparpillés ici et là, les berserkers encaissaient l’excitation provoquée par la perspective d’un combat prochain chacun à leur manière, échangeant blagues, défis et insultes avec leurs voisins sans tenir compte d’une quelconque forme de hiérarchie. Le géant slalomait entre eux, s’assurant qu’aucun ne risquait de succomber à la rage avant l’heure. Les yeux enténébrés du géant d’airain s’attardèrent plus que de raison sur le visage ravagé de Sanguin, qui répondit à cette excessive inspection d’un rictus censé évoquer un sourire. Les chairs lacérées de ses lèvres s’étirèrent sur la gauche mais demeurèrent parfaitement immobile à l’opposée. Sanguin avait perdu la capacité de bouger le bas droit de sa face en même temps que son nez, lorsqu’une lame chanceuse lui avait proprement fendu le visage, deux ans auparavant.
    “-J’suis là, patron.” Confirma-t-il sans prendre la peine de retenir le filet de bave s’écoulant de son menton scarifié.”Complètement là.
    Alasker hocha la tête et se détourna, satisfait, pour continuer son inspection.
    Mis à part Sanguin, aucun de ses gars ne semblait particulièrement instable, ce qui, somme toute, n’avait rien d’étonnant. C’était surtout en temps de paix que ses Dévoreurs devenaient intenables. Avides de rixes et de sangs, ils provoquaient civils comme militaires en se fichant bien des dégâts qu’ils causaient. La guerre les rendait plus professionnels. Elle rappelait à certain l’époque lointaine ou leurs esprits répondaient encore positivement à autre chose qu’un bain de sang. Et accaparait les pensées de ceux qui, comme Alasker, Kahl ou Kirk, ne vivaient que pour ça, depuis toujours.
    “-J’espère que tes petits gars courent aussi vite que toi.” Gronda le géant en rejoignant la position d’une frêle silhouette semblant bien perdue au milieu des brutes.
    Car les Dévoreurs avaient un invité, cette fois, et pas des moindres : Zephyr, le maître-espion du Reike, grand ami de Deydreus et clôneur compulsif. Aussi subtil et futé que le chef des berserkers était fort et cruel. Soucieux de pouvoir maintenir un minimum de communication entre les guerriers en armure écarlate, les occupants des remparts et le commandement, l’Oreille les avait accompagnés dans les dunes.
    Alasker appréciait l’idée. Le plan, d’une extrême simplicité -comme souvent lorsqu’il était question de morts-vivants- consistait à attendre que les flots de cadavres ne s’écrasent contre les remparts en exposant ainsi leurs flancs pour fondre sur ces derniers et causer un maximum de dégâts. En cas de complication ou de l’arrivée d’une nouvelle menace, les clones du maître espion pourraient faire passer des messages et ainsi soulager une partie du travail du Dunark…Et par la même occasion, faire du repérage, ou éventuellement isoler l’origine du déferlement.
    Alasker éprouvait une certaine sympathie pour le frêle bellâtre. Efficace, discret, agile et suffisamment malin pour savoir quand se montrer bon et quand se montrer impitoyable, l’espion était lui aussi un ami de longue date de Deydreus et ce lien commun leur avait permis d’échanger plus d’une fois, aussi éloignées leurs compétences respectives pouvaient-elles êtres. Incapable de déchiffrer les intentions et les attitudes des autres mortels, Alasker aimait à penser que l’appréciation était mutuelle sans jamais vraiment chercher à en obtenir la preuve. Tenter de savoir ce qu’un maître espion pouvait réellement penser demandait des atouts que le géant d’airain n’avait ni la patience ni l’envie d’acquérir.
    “-Kahl.” Apostropha brutalement le lycanthrope, en jetant un coup d’oeil à l’Oni susmentionné. “Si jamais ils arrivent à entrer, je veux que tu recules avec deux ou trois gars pour aller leur filer un coup de main, à l’intérieur. On couvrira votre retraite avec les autres.
    Dans un magnifique à-propos, Gatlig, le demi-gobelin de la bande de berserkers, toujours juché en haut de la dune, claqua de la langue.
    “-Ils arrivent au rempart, là. Ca n’devrait plus trop tarder.
    De nouveaux rires, plus sinistres, ne tardèrent pas à se faire entendre. Des lames furent tirées au clair. Des casques coiffés. Et des poings serrés.
    Il ne restait plus qu’à attendre le début des hostilités.

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  • Ven 12 Mai - 17:54
    Alerte : Défense de Sable d'Or
    Invasion venue d'outre-tombe

    Voilà que l'Oreille avait convoqué une partie de ses hommes de Kyouji à Ikusa quelques jours avant. Sans doutes pour un briefing, le cobe ne savait pas vraiment. Mais le programme fut bien différent quand ils arrivèrent dans la capitale. Une urgence venait de tomber et une partie des hommes de l'Oreille venus de Kyouji furent enrôlés dans les renforts en direction de Sable d'Or. Broken Goat faisait partie des heureux élus. Enfin, c'était un bien grand mot, pour quelqu'un pour qui c'était un peu une première. Un trouillard n’ayant même pas fait son service militaire obligatoire malgré la promesse de la part de Zephyr de l'y inscrire. Car le cobe avait été jusqu'à très récemment un esclave depuis sa naissance, dressé à obéir. Et bien sûr, mieux ne valait pas qu'il sache se battre pour éviter une éventuelle révolte. Broken Goat avait rejoint les renforts qui partaient pour Sable d'Or. Il put écouter le discours de celui qui mènerait l'expédition, un imposant vampire tenant sous son bras un sinistre heaume cornu. Le cobe n'avait pas besoin de casque pour avoir ce genre d'attirail. Beaucoup se sentaient pousser des ailes, l'antilope se murait dans le silence, respirant nerveusement et se crispant autour de la bride. Pourtant, il ne pouvait pas se défiler, il en craignait les conséquences. Puis les soldats se mirent au garde à vous, l'hybride les imita maladroitement tandis qu'il tenait son cheval par la bride. Puis il fit le salut reikois timidement. Puis on sonna le départ de la cité en direction du village pris pour cible par les morts-vivants.

    La lenteur de l’armée de morts-vivants avait permis de faire venir des renforts d’Ikusa. Ils étaient arrivés par l’est.

    Tandis qu'il était en chemin à cheval, il réalisait que c'était sans doutes une mauvaise blague de la part de collègues ayant du mal à l'intégrer dans le groupe. Il en aurait le coeur net s'il rencontrait l'Oreille en personne. L'ancien esclave avait le coeur qui battait la chamade. Il avait revêtu une tenue restant très légère, laissant ses jambes et le torse à l'air. De toutes façons, il n'aimait pas vraiment être très couvert vu qu'il avait des poils. Il portait également un foulard afin de se protéger du sable. Il n'avait pas d'armes, ni d'armure. Sans doutes qu'on lui en fournirait sur place. Au moins, on lui avait prêté un cheval. Les hommes de l'Oreille furent rejoints par d'autres renforts venus d'autres corps d'armée de la cité. Visiblement, ça serait pas une mince affaire.

    Finalement, la chevauchée s'acheva quand ils arrivèrent enfin au village portuaire de Sable d’Or. Au loin, ils avaient aperçu une masse sombre évoluant avec lenteur. Leurs cibles, les morts vivants. Une partie des renforts de furent assignés à la sécurisation de la zone portuaire et entrèrent dans la ville. Broken Goat en fait partie. Autour de lui, les cloches sonnaient et les habitants quittaient leurs pénates pour rejoindre diverses garnisons et pour se protéger pour ceux qui ne pouvaient se battre. L’hybride suivit pour sa part un groupe de civils en direction d’une caserne afin qu’on leur confie un équipement. On lui avait fourni une armure légère en cuir durci, ainsi qu'une lance basique. Bien que plutôt maigre, son ventre rebondit à cause de son système digestif de ruminant avait eu du mal à rentrer dans la dite armure pas du tout conçue pour des individus comme lui. Les plantes riches en fibres étaient plus dures à digérer, donc, il fallait l'attirail adapté. C'était comme les pantalons. Ils n'étaient pas taillés pour des créatures avec digitigrades. Et le sur-mesure, c'était pas accessible à tout le monde. Broken Goat avait hâte de pouvoir s’acheter son propre cheval. Pour le moment, il avait uniquement une monture de prêt afin de relier rapidement Kyouji et Ikusa, ainsi que d’autres cités du Reike si nécessaire. Le cheval était également un immense avantage sur sol dur et sec. Ses sabots étaient bien mieux que ceux du cobe pour ce genre de terrain. Même si les rues de Kyouji devenaient très boueuses en temps de pluie. En particulier dans les quartiers les plus modestes où les rues étaient en terre battue. Là, les sabots de Broken Goat étaient parfaits.

    Le cobe avait reçu un brassard violet signifiant qu’il irait sécuriser le port.

    Finalement, l'ancien esclave rejoignit sa garnison. Il y avait un peu de tout en termes de population et on reconnaissait directement, ceux qui faisaient face à l'épreuve du feu. Car les gens qui partaient la fleur au fusil c'était loin d'être systématique. Beaucoup étaient comme des bêtes allant à l'abattoir. Ils se muraient dans le silence et regardaient autour d'eux d'un air nerveux. Comme Broken Goat. C'était bien la première fois qu'il allait à la guerre. Et il savait pas se battre. Il n'avait eu qu'une formation sommaire. Tous savaient en eux que la guerre signifiait des chances de mourir. Surtout Broken Goat qui était une antilope. Une espèce proie taillée pour la fuite. Aller vers l'ennemi était un non-sens total pour des créatures comme lui. Rares étaient les bêtes qui se battaient par pure plaisir. Mais pour les humanoïdes, il avait fallu que certains prennent du plaisir à vouloir dominer et dans la violence pour créer des guerres. Et que surtout, leurs tribus ne réussissent plus à s’en débarrasser en fuyant, car ils avaient fait de la fuite, un acte de lâcheté, car elle permettait de se soustraire un peu trop facilement à leur soif de pouvoir et le confrontait à leur faiblesse et surtout à leur solitude. Ils réalisaient alors ce que la majorité pensait d’eux, ce qu’ils voyaient comme faibles. Enfin, même les humains autour de lui ne semblaient pas forcément enthousiastes. Même si certains étaient motivés par l'envie de défendre leur foyer et leurs familles.

    Pour le moment, le port était calme. Parmi tous les hommes, un silence de mort. On pouvait entendre les sons des navires amarrés et de la houle. Ces sons n’étaient guère ceux d’une potentielle attaque de morts-vivants. Bientôt la bataille ferait rage. Broken Goat sentait son ventre compressé par l'armure qui ne lui allait pas vraiment, en plus, elle le grattait. Mais l'heure n'était pas vraiment aux complaintes. Plus vite ça serait fini, plus vite il pourrait se débarrasser de cette armure maudite et retourner faire sa petite vie à Kyouji. Le cobe était perché sur son cheval, respirant nerveusement.

    Les morts-vivants, l’ancien esclave en avait déjà vu chez Senmout. Ils étaient utilisés comme des esclaves en étant contrôlés par des nécromanciens, de ce que savait l’hybride. Mais ces esclaves étaient parfaitement légaux. Le cobe était assez mitigé sur l’utilisation des zombies comme main d’œuvre corvéable à merci. C’était censé limiter le trafic d’esclaves vivants et le remplacer. Mais en réalité, ce n’était pas vraiment le cas. Puis cela signifiait que même après la mort, les gens ne pouvaient pas se reposer, on continuait de les exploiter. Puis cela provoquait des catastrophes comme celle qui arrivait à ce moment-là. Des hordes d’être affamés, révoltés. Et tous les vivants subissaient les conséquences, même ceux qui ne vivaient pas de ce honteux business qu’était l’esclavage. L’impératrice avait bien eu raison d’abolir cette pratique immonde. Pour Broken Goat, les seuls qui méritaient l’esclavage étaient ceux qui prenaient plaisir à écraser les autres et qui étaient les promoteurs de la traite. Décidément, les esclavagistes étaient de vrais fléaux, même quand ils étaient dans la légalité selon Broken Goat. Peut-être que les gens allaient devoir réapprendre à faire les choses eux-mêmes, à payer ceux qui travaillaient. Et peut-être que les humains allaient devoir réapprendre à fuir pour se protéger des brutes, comme savaient le faire si bien les antilopes.

    CENDRES


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    Zaïn Tevon-Duncan
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  • Ven 12 Mai - 19:02




    - Ikusa -

    Le soleil avait du mal à se lever, l'aurore était loin de venir éclairer la capitale du Reike. Les rideaux étaient tirés devant le fenêtre, ondulant doucement sous le léger courant d'air s'infiltrant dans l'interstice entre deux carreaux de celle-ci. Un tapis persan était disposé sur le sol glacial juste devant le lit, évitant les occupants de la chambre à poser la plante de leurs pieds directement sur le carrelage froid en hiver. Le tapis était suffisamment grand pour occuper la plus grande partie de la pièce, le lit à baldaquin étant posé dessus. Le lit double était recouvert d'une épaisse couverture sous laquelle deux hautes collines se soulevaient au rythme de leurs respirations. L'une des deux bosses était clairement plus haute que l'autre. Lorsque quelqu'un frappa à plusieurs reprises contre la porte de la chambre, ce fut la plus haute des collines qui se souleva brusquement, deux oreilles de renard émergeant de sous la couverture.

    - Qu'est-ce que c'est ? Interrogea l'hybride.

    - Sable-d'or est prise d'assaut ! Le Coeur requiert votre présence pour participer à la défense. Clama une voix derrière la porte.

    La seconde d'après, Zaïn était debout, enfilant un chemisier et un pantalon.

    - Debout Kila... Il posa doucement une main sur l'épaule de sa compagne. ... Tagar a besoin de nous. Ajouta-t-il à demi-voix.

    Il n'aimait guère être dans cette position : Réveiller une personne pour lui demander de partir sur le champ au travail était particulièrement inconfortable. S'il était habitué à donner des ordres en tant que Capitaine, il détestait devoir le faire à ceux qu'il aimait... Mais quel idiot il faisait ! "Sable-d'or est prise d'assaut" ?! Mais pourquoi diable réveillait-il Kila ? Cela allait surement la mettre en danger, il ferait mieux de partir sur la pointe des pieds et de la laisser dormir, ne voulant pas lui faire subir des risques. Mais s'il avait procédé ainsi, elle lui en aurait voulu et Tagar se serait demandé à juste titre ce que faisait sa protectrice. Et puis il était trop tard, elle était déjà debout à enfiler sa tenue.

    Les deux hybrides sortirent de la chambre en même temps, le garde du palais leur indiqua alors le chemin. Ils rejoignirent alors la troupe armée qui formait les renforts. Ces derniers étaient dirigés par la Griffe en personne, et bien que Zaïn n'avait jamais eu l'occasion de croiser le chemin de Deydreus Fictilem, il admirait grandement le vampire. Cependant ce dernier semblait bien trop occupé, même après son discours de motivation, pour lui accorder le moindre instant. Ils se mirent immédiatement en marche, prêts à en découdre de bon matin !

    La tenue de Zaïn :

    - Sable-d'Or -

    Dès l'instant où Zaïn aperçu les remparts de la ville, son regard se porta plus au Nord, constatant alors la horde de morts-vivants qui avait été décrite. Cela allait être un jeu d'enfant ! Un peu d'exercice ne faisait jamais de mal. Les Dévoreurs semblaient être du même avis que Zaïn, ils respiraient la confiance et l'excitation. Ces gars-là étaient incroyables ! Il fallait surtout pas se frotter à eux, ils feraient d'excellents combattants dans l'arène de Zaïn, s'ils voulaient se battre dans le sable de l'arène ils seraient les bienvenus. Mais ces derniers divergèrent de la route pour aller se positionner derrière une dune, prêts à fondre sur leurs ennemis. Mais Zaïn et Kila restèrent dans la colonne principale, rejoignant la ville.

    - Bon trouvons ce bon Tagar. Fit-il en s'adressant à sa partenaire.

    Il lui sourit alors et lui fit remarquer :

    - Tu es sublime, même réveillée si brutalement ! Il allait falloir qu'elle lui donne son secret pour rester si majestueuse même en de telles situations.

    Après tout il fallait être beau pour se battre, Zaïn était bien placé pour le savoir.

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  • Ven 12 Mai - 20:50
    Elle avait finalement réussi, tant bien que mal, à aménager son intérieur. Mais il était hors de question que ce ne soit pas terminé quand Zaïn y viendrait pour la première fois. Et il était également hors de question de le faire attendre trop longtemps.

    Alors, la veille, il avait fini par obtenir l'autorisation de lui rendre visite. De fil en aiguille, ils avaient encore passé bien plus de temps que prévu ensemble, jusqu'à ce fameux matin. Lorsqu'il la réveilla, elle eut d'abord du mal à croire à sa présence. Elle rêvait encore, n'est-ce pas ? Enfin, rêver du travail, ce n'était pas particulièrement souhaitable non plus...

    Néanmoins, elle dut bien finir par se rendre à l'évidence : non, elle ne rêvait pas. Si, la situation était grave. Et elle devait se dépêcher. Mais, depuis son embauche, elle avait fini par apprendre à se préparer rapidement. Même si jamais elle n'avait été appelée au beau milieu de la nuit... Elle aurait adoré passer plus de temps blottie contre son compagnon... Mais plus tard. Elle y penserait lorsque tout cela serait terminé. Pour l'instant, le devoir l'appelait.

    À peine quelques minutes plus tard, elle dévalait les marches menant au rez-de-chaussée. Arrivée au niveau de la cuisine, elle hésita. Finalement, elle attrapa quelques victuailles nourrissantes et facilement transportables, surtout à base de pain, tandis que son compagnon répondait à la porte. Au moins, même s'ils n'avaient pas le temps de prendre leur petit déjeuner dans l'immédiat, pourraient-ils le faire sur le chemin.

    Lorsqu'ils rejoignirent leurs frères d'armes des prochains jours, Kilanna ne put détourner son regard de leur commandant. La Griffe... Enfin, elle le rencontrait. Jamais elle ne l'aurait imaginé, s'estimant déjà bien chanceuse d'avoir rencontré deux ministres. De toutes manières, celui-là n'aurait probablement pas de temps à lui accorder, compte tenu de l'urgence de la situation. Elle devrait se contenter de lui obéir... Comme elle le faisait avec ses deux homologues.
    Malgré un décalage flagrant avec ses compagnons, véritables soldats, elle fit de son mieux pour suivre le mouvement, n'hésitant pas à utiliser ses ailes pour compenser lorsqu'elle se faisait distancer. Intimidée, elle ne lâchait pas son compagnon d'une semelle. Il était la seule tête connue dans cette foule, son ancre à laquelle s'accrocher pour ne pas se noyer. Alors, c'était à cela que ça ressemblait, d'avoir affaire à une véritable situation ? C'était celle-ci, l'ambiance des moments où elle serait vraiment utile ? Même si elle n'avait rien d'une combattante, malgré ses entraînements prodigués par ses collègues gardes, elle savait protéger, c'était d'ailleurs son rôle. Et c'était ce qu'elle comptait faire. Elle retrouverait son employeur et le protégerait fidèlement, comme elle s'y était engagée. C'était le moment de prouver que ces promesses n'avaient pas été des paroles en l'air.

    Alors qu'elle pensait que ce but l'éloignerait de son renard, elle ne put se retenir de lui adresser un regard surpris lorsqu'il énonça clairement sa volonté de retrouver Tagar. Et la remarque lui en échappa :

    - Ah bon ? Je pensais que tu préfèrerais aller plus vers le front... Même si j'avoue être rassurée à l'idée de pouvoir garder un oeil sur toi !

    Ce fut à ce moment qu'elle réalisa qu'elle s'était donné la mission de protéger deux personnes. En plus des civils éventuels qui pourraient se trouver sur leur chemin. Parviendrait-elle à s'en sortir ? Dans tous les cas, il était certain que ses ailes lui procureraient un avantage décisif, faisant probablement d'elle l'une des membres les plus mobiles des renforts.

    Elle fut sortie de ses pensées par un autre compliment. Malgré un léger sourire de fierté, elle répondit néanmoins :

    - Ce n'est pas le moment. Concentre-toi.

    S'ils s'en sortaient, néanmoins, elle se promettait de rattraper le temps perdu. Mais il y avait des priorités. Et celle du moment était de retrouver ce Tagar. Où était-il allé se fourrer ? S'assurant que Zaïn puisse toujours la voir, donc la suivre, elle prit de la hauteur, afin d'avoir une meilleure vue d'ensemble. Pitié, qu'il n'aie pas eu l'idée de se cacher dans un renfoncement... Et même si tel était le cas, il la verrait probablement et pourrait lui faire signe. Elle voulait y croire.
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  • Ven 12 Mai - 22:28
    La lune dominait les cieux depuis déjà longtemps lorsque les brouhahas de la rue parvinrent à la taverne où tu étais. Toujours éveillé, installé au comptoir et discutant de mille sujets différents, tu sirotais quelques thés en compagnie du tavernier et d'un autre troubadour. Si jusqu'ici, la nuit, s'était montré clémente en rebondissement, le vent semblait prêt à tourner. Intrigué par le bruit d'autant de bottes métalliques claquant contre les pavés à une heure si tardive, tu sortis dans la rue, accompagné des deux compères. Vous restèrent tous trois stupéfait de voir autant d'hommes et de femmes, les armes à la main et tout d'armure vêtu, se diriger vers un regroupement plus impressionnant encore.

    Tes questions fusèrent aux quelques passants acceptant de te répondre. Une attaque ? Des morts-vivants ? Une ville en danger ? Qu'elle était tout ce fatras bon sang ! Le troubadour, venant tout droit de la république, laissa une moquerie sortir de sa bouche à l'égard de toutes ces personnes courant à une mort certaine. Comme si vous ne faisiez qu'un, le tavernier et toi le fusillèrent du regard. Sans doute aurais-tu pris le temps de le corriger, de lui rappeler à quel point ces combats étaient importants pour que des troubadours tels que vous puissiez vivre dans une paix certaine. Sans quoi, si la loi du plus fort dominait, vous seriez depuis longtemps enterrés. Néanmoins, l'heure n'était pas aux réprimandes, mais plutôt à l'aide que tu pouvais apporter. Elle était bien maigre, tu n'avais rien d'un combattant, à peine savais-tu tenir une arme correctement. Mais tu avais un don pour soigner les blessés. Un talent qu'il fallait mettre au service du peuple. Tu n'avais rien de vraiment patriotique, ça c'était certains, mais trop longtemps déjà tu t'étais caché pour ne pas risquer quoi que ce soit, évitant par la même occasion d'aider ceux qui en avaient besoin. Si tu restais ici ce soir, comment parviendrais tu à te regarder encore demain ?

    "J'y vais. Prenez soin de Bahim jusqu'à mon retour sieur Trestor, je vous payerais à mon retour. Sinon, vous savez où vous rembourser." Il ria jaune mais acquiesça avec les yeux plein d'encouragements. Tu n'avais point d'équipements à embarquer, mais il te restait une chose à faire avant de suivre les troupes et de t'y accoler. Dans l'étable adjacente à l'auberge, tu retrouvas ton compagnon de route, paisiblement couché sur une paillasse fraîchement constituée. Tu lui caressas la tête avec vigueur, lui expliquant la situation. Beaucoup riraient en te voyant faire, comme si la bête allait comprendre, mais Bahim te semblait suffisamment intelligent pour, ne pas comprendre les mots, mais comprendre les émotions. Il te lécha la main avec toute l'énergie qu'il pouvait déployer dans ses vieilles années, puis tu le quittas.

    Le regroupement était important et tu étais fier de voir qu'autant de monde, même en pleine nuitée, était prêt à se mettre en marche pour défendre ses frères et sœurs. Des contingents se formaient, avec des spécialités, des rôles à jouer. Tu te dirigeas vers l'un des soldats qui expliquait brièvement la marche à suivre, te permettant d'intégrer rapidement le groupe des soigneurs et de ceux qui aideraient à l'intérieur de la cité. Peut-être ta nature même aurait suffit à aider au milieu d'un combat, inspirant terreur dans le cœur des adversaires lorsqu'une masse noirâtre et imposante, tu devenais, créature semblant sortir des cauchemars. Mais face à des morts-vivants c'était peine perdue.

    Au loin, tu crus remarquer ton ami le Goliath, mais la foule était trop importante pour que tu en sois sûr, et vos groupes n'étaient pas vraiment à côté. Néanmoins, cela ne te paraissait guère improbable qu'il se joigne aux festivités, même s'il était bien plus délicat que son apparence laisse à supposer, le combat coulait tout de même dans son sang.

    Un homme que tu ne connaissais guère lança la marche, sans doute un grand général ou même le commandant des armées. Tu n'avais que peu de connaissance dans le domaine militaire, encore plus lorsqu'il s'agissait des grades et des personnes à leur tête. De même, tu ne savais pas vraiment à quoi t'attendre une fois sur place et cette incertitude face à un avenir inconnu te rongea durant tout le trajet. Tu n'avais participé à aucun combat de grande envergure, pas plus n'avais-tu déjà vu les conséquences directes d'un tel drame. Des bagarres et jouxtes de taverne, ça oui, mais rien d'aussi grand. Des hommes et des femmes devant toi joncheraient le sol lorsque l'aube se lèverait, tu espérais de tout ton être que tous survivent, mais la réalité n'était guère aussi clémente. Une boule au ventre t'accompagna, se renforçant lorsque vous arrivèrent non loin de la cité assiégeait. Ton regard se porta vers les étoiles et tu demandas à tes maîtres là-haut de bien vouloir veiller sur vous, et que si des gens ne viennent à mourir, que tu partes pour eux.

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  • Sam 13 Mai - 4:11
    Dans un craquement cristallin suivi du fracas de plaques métalliques entrechoquées avec force, la silhouette colossale de l'oni du grand Nord s'extirpa de la marée rouge et grondante qui constituait les rangs des Dévoreurs. Partiellement recouvert d'épines et de fragments glacés et étincelants, Kahl laissa échapper de sa gueule béante un soupir ravi qui fut accompagné par un fin nuage de brume glaciale. Lorsque son regard croisa par hasard celui du maitre-espion, il poussa un furtif grognement et laissa sa grimace ignoble se changer brièvement en vague parodie de sourire. Malgré le calme apparent des troupes, il restait quelques signes de leur excitation malsaine. Les truffes s'agitaient, les langues grises passaient et repassaient sur des lèvres écorchées et les yeux vils et injectés de sang répondaient furieusement à chaque perturbation sonore. Il y avait dans l'air une odeur de haine mais l'ordre régnait encore parmi les sauvages. Sur le champ de bataille, les choses seraient différentes. Répondant à l'appel du chef de meute, le monstre cornu prit la parole de sa voix rocailleuse :

    "Entendu, Al'."

    Ni fioriture ni taquinerie. Kahl avait toujours eu pour habitude de jouer les plaisantins, ce malgré sa stature et son comportement effroyables, mais il y avait aujourd'hui chez l'Ogre un sérieux notable qui n'avait rien de rassurant. S'il jubilait à la simple idée de pouvoir s'adonner librement à sa passion la plus chère en prenant part au plus grandiose carnage de sa carrière, il faisait face néanmoins à une source de trouble qui le rendait bien moins espiègle qu'à l'accoutumée. Levant l'une de ses dextres griffues, il jeta un long coup d'oeil à son avant-bras et observa sans mot dire les sillons mystérieux qui ornaient sa peau azurée. Sa malédiction, toujours aussi poignante et terrible, constituait pour lui un bien pire ennemi que le flot de cadavres en approche.

    Il se remémora, non sans un frisson dégouté, les quelques passages lors desquels cette sinistre malédiction s'était dressée devant lui, érigée en un insurmontable obstacle. Depuis, il avait suivi un entraînement drastique et s'était efforcé tant bien que mal de lutter contre la souffrance qu'occasionnait son état. Kahl avait, au fil de ses expériences, appris à dompter la douleur. Il avait apprivoisé ce mal-être et l'avait détourné pour s'en faire une arme. Ce mal alimentait désormais sa rage. La fureur de l'Ogre finissait par venir à bout même des roches les plus solides et cette torture qu'il méritait de tant de manière n'avait pas fait exception à la règle. Cette attaque de morts relevés par une obscure magie était pour lui, en définitive, une occasion de se prouver qu'il était parvenu à surmonter cette maudite maladie.

    "Ca va pas Kahl ? T'es tout bleu. T'as vu un fantôme ?"

    Un oeil noir couronné de cernes et de givre s'orienta vers le plaisantin en armure pourpre. Entre les dents du prédateur, un grognement rauque s'échappa :

    "Ta gueule."

    Les premiers cris de guerre résonnèrent et l'oni, comme pour parfaire sa parure martiale, vint empoigner sa massue ornée et souffla sur elle une froide brume qui se cristallisa en épines semblables à des serres monstrueuses. Comme tant d'autres sauvageons à la solde de l'Empire, il était fin prêt. Imitant ses frères d'arme, il leva sa masse et poussa en réponse à l'appel du combat un rugissement tonitruant.

    Les sables d'or vireraient bien vite au rouge.

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  • Sam 13 Mai - 16:03
    Il y a de ces moments ou on se dit qu'on est arrivé pile au bon endroit au bon moment, qu'on sent qu'on touche du bout du doigt la possibilité de faire quelque chose qui aurait été impossible ailleurs. La chance. Puis il y a ces instant ou on maudit cette étrange idée que l'on a eu, une poignée d'heures plus tôt, d'aller a un point ou ca paraissait etre une bonne idée, et qu'on se retrouvait bloqué dans une salle histoire.

    Dans ce cas précis, au moment ou les cloches d'alarmes avaient sonnés, et ou la population avait commencé lentement a prendre conscience qu'ils etaient coincés face a la mort, Shan, lui, avait comprit qu'il aurait du ne pas mettre un seul pied dans cette foutue cité. Il avait simplement décidé de s'éloigner deux jours de son amour pour suivre une piste qu'il avait trouvé quand a l'esclavagiste qu'il pourchassait depuis des mois. Avec ce qui etait en train d'arriver, il doutait désormais de trouver quoi que ce soit.

    Il était adossé a un bâtiment couvert d'un petit préau, et observait les gens aller et venir en courant, paniqué. Une horde de morts vivants, c'etait le destin qui allait les frapper. Il n'y avait pas de source, pas eu de menace préalable, et c’était compliqué de savoir la cause. Ils n'avaient d'autres choix que d'accepter la conséquence.

    Les portes avaient été fermés, mais on avait annoncé l'arrivée de renforts, sans doute d'Ikusa. Si la capitale venait s'en meler, ils n'avaient rien de trop grave a craindre. Simplement le risque de se retrouver entre deux feux. Il allait sans doute y avoir des morts, si les portes céder. Et si les cadavres parvenaient jusqu'aux murs, elles allaient céder sans aucun doute.

    Il n'allait pas se tourner les pouces, de toute manière. Il ne pouvait pas rester les bras croisés sans aider a sauver le plus de vie possible. Il aurait eu du mal a tourner le dos a ces ames en attente d'une mort certaine. Et puis qu'est ce qu'ils allaient envoyer comme troupe ?

    Avaient ils bien évalué l'adversaire? Et si il y avait quelque derrière cette horde, n'allait t'il pas faire en sorte de saboter l'aide en arrivée ? Après tout, les morts, en tant que telle, n’était pas un véritable problème si ils étaient bien géré.

    Il n'avait pas la moindre d'idée d'une quelconque organisation pour la défense, et il n'en avait de toute façon rien a faire. Il n'avait pas spécialement envie de travailler avec qui que ce soit. Il etait plus performant seul, en general. Sauf avec une certaine personne mais elle n'etait pas la alors il allait se debrouiller. Il devait aussi se garder une porte de sortie au cas ou les choses tournaient vraiment mal. Mais il n'avait qu'a escalader les murailles et il n'aurait plus qu'a fuir dans le desert. Avec sa vitesse, il n'aurait pas trop probleme pour la suite.

    Il se dirigea vers la porte nord, sans aller parler au soldat en poste. On avait commencé a rassembler les hommes d'armes et les volontaires pour les équiper. Le gros du choc aurait lieu ici, et il allait naturellement se poster en retrait. Pas question de partir en dehors, mais si certains passaient, il pourrait protéger les civils. Et il avait également une bonne position pour partir n'importe ou dans la ville pour soutenir les autres groupes. On etait pas a l'abri que la horde se sépare a un moment donné.

    Il resta donc adossé a son mur, les yeux sur la porte nord, dans l'attente de la suite des evenements, silencieux, la main sur son sabre.

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    Noble du Reike
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    Brak'Trarg
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    Info personnage
    Race: Oni/Drakyn
    Vocation: Guerrier - Combattant
    Alignement: Chaotique Bon
    Rang: B - Garde royal
    qui suis-je ?:
    https://www.rp-cendres.com/t104-brak-trarg-la-creature-du-reike-termine
  • Sam 13 Mai - 20:54
    note importante : j'ai eut l'autorisation de Ayshara pour participer à l'event donc Brak ne deserte pas une nouvelel fois son poste sans autorisation green smile

    Alors que la journée se terminait à Ikusa et que après un diner équilibré Brak était rentré chez lui après une journé de service au palais auprès de Tensai et du petit Draknis. il n'eu tle temps que de faire la moitié du chemin jusque a son nid et a peine commencer a défaire les première sangles pour retirer sa lourde armure en justice solide que l'on venait tambouriner durement à sa porte avec insistance la voix du chef de la caserne des soldat du palais était de l'autre coté lui disant a haute voix.

    "Garde roayal, Brak' Trarg vous êtes mobilisé pour aller avec els renfort à sable d'or le village est sous attaque de zombie prener vos equipement et en route pas une minute a perdre. "

    Resanglant et réajustant son armure lourde Brak attrapa vite fait bien fait ses deux marteaux qu'il foura à ssa ceinture plus son épée géante Titan's slayer si les zombis attaquait en horde il pourai tleur faire des balayage qui ferait gagner du temps aux autres reikois autours.

    "J'arrive "

    hurla Brak pour tout réponse juste avant de ouvri sa porte saluer vite fait come il se doit voyant dans sa figure que la chose était on ne peut plus sérieuse, de plus le chef de la caserne était réputé pour ne JAMAIS plaisanter surtou avec ces choses là. et si cela n'était aps sufisant, de ses neuneuils et noreille de Dragon Brak entendait la cloche d'alerte sonner de mêm que les feux d'alerte sur la tour des remparts en direction de la côte et de sable d'or.

    refermant tout de même a clefs sa porte Brak hocha une dernière fois la tête en signe de respect et suivit le chef de la caserne vers le leiux de rasemblement des renfort avant le départ pour sale d'or. Sur place Brak saluat en bon guerrier reikoi comme il se doit Deydreus a la fin de son discour bref mais allant à l'essentiel. le discour terminé et le départ donné Brak passa en mode Dragon et déploya devant tous ses grandes ailles et queue de dragon, avant de partir a tire d'aille da  sun vol direct au sable d'or.

    ...

    Plus tard Brak, en vol et les renfort au sol, arrivèrent à Sable d'or. faisant dabord un vol au dessu de la ville pour évaluer la situation Brak depuis les airs appercut plusieur de ses amis sur les rempart, Zain, et Tagar ainsi que Kilanna qui elle était aussi en vol dan sles airs. Brak Faisant signe à la dame ailé il lui indiqua d ela paluche le rempart ou il allait se rendre et ou éait présent ses amis Tagar et Zain. lui disant de loin.

    "Chère camarade volante Kilanna vous joindrez a vous a nous sur le rempart ? "

    En effet de tout son coeur Bral ne pouvait se résoudre a ne pas soutenir ses amis, aussi Brak se posa sur les remparts proche d'eux revêtant au passage le brassard vert que lui remit le chef du groupe de soldat sur les remparts. Une fois cela fait Brak alla vers ses amis et leur dit.

    " Bonsoir les amis je viens vous aider  a proteger les remparts ensemble nul ne poura nous arrêter WWWAAARRRGGGG ! "

    Leur dit Brak énergique prêt a defourailler du zombi Titan's slayer (son épée géante ) était pour le moment encore sur son dos mais Brak tenait déja en paluche Crackpum (l'un de ses marteaux).


    Résumé :

    _ Brak fut mobilisé chez lui t amené a la zone de rasemblement des renfort ou il assita au discours de Deydreus
    _ Brak en vol et els renfort au sol arrivent à sable d'or en même temps
    _ brak voyant ses amis Tagar, Zain, Kilanna sur les rempart va spontanément les rejoindre pour les aider
    _ Brak rejoint ainsi le groupe des VERT


    voix et thème de Brak'Trarg:


    Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:


    Alerte : Défense de Sable-d'Or [Event] W84111
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  • Sam 13 Mai - 23:35
    Le pays est en danger.
    - Encore.
    - Qu’est-ce qu’on fait ?
    - Ce qu’on veut.
    - Je veux aider les gens.
    - Alors on aide les gens.

    Assises sur le toit d’une auberge, les deux jumelles regardent la ville s’étendre devant elles. L’aube est encore loin pourtant elles sont réveillées depuis longtemps, assez pour ne pas être surprises quand l’annonce de l’attaque de morts-vivants sur Sable-d’Or a été annoncée. Elles restent là à profiter du souffle chaud du désert pendant plusieurs minutes. En contrebas les rues du joyaux du Reike se réveillent au rythme des militaires et volontaires courants de part et d’autre afin de se préparer pour la défense de leur nation. En quelques minutes les allées sont pleines, l’appel a été entendu et ne restera pas sans réponse. La nation est attaquée, ses citoyens seront là pour la défendre. Elles aussi seront de la partie. C’est ce qu’elles viennent de décider. Comme volontaires cette fois.

    C’est drôle d’avoir le choix.
    - Mais agréable.
    - Et pourtant on les aide encore.
    - Mais cette fois on l’a décidé.

    Avec un sourire entendu, elles se relèvent et retournent dans leur chambre, préparant leurs affaires, s’assurant rapidement du bon état des lames de Shaïna. La plupart sont neuves, au fil encore affûté par le forgeron, seul sa dague mérite une plus grande attention. Elles savent toutes les deux que cette arme ne sera pas utilisée, la porter tient plus de la superstition que d’une réelle préparation mais depuis des années elles l'entretiennent, aujourd’hui c’est une devenue une habitude que de s’assurer de son bon état avant n’importe quelle aventure. Ou guerre.

    Une fois les préparatifs terminés, elles se dirigent vers la porte Ouest, silencieuses. Un autre rituel. Sable d’Or est loin, plusieurs heures de marches qui se passeront aussi dans le silence mais la situation sera différente. À ce moment elles seront déjà en guerre. Le champ de bataille sera encore loin, les armes rangées dans leurs fourreaux mais l’affrontement aura commencé. Si au combat ce sont les lames qui s’émoussent, sur le trajet c’est l’esprit. C’est en ça qu’elles ont besoin de ce premier silence, pour se couper du reste, se préparer. Comme certains affûtent leurs armes, elles c’est leurs esprits qu’elles aiguisent. Et comme personne n’irait affûter ses lames en pleine bataille, elles profitent de ce trajet pour être prêtes.

    L’agitation de la porte Ouest n’est en rien comparable avec celle des rues. Tous les combattants sont là, tremblant parfois de peur, parfois d'excitation, d’autres fois encore d’un mélange des deux. Après quelques demandes, elles trouvent le Drakyn s’annonçant comme des volontaires désireuses d’aider leur pays. De nouveau. Mais nul besoin de rentrer dans les détails. En situation d’urgence les faits d’armes importent peu, seule l’efficacité sur le terrain prime. Un fait encore plus vrai contre une horde de morts-vivants. Le meilleur combattant pourrait bien se retrouver submerger incapable de se défendre et périr en quelques secondes. Elles le savent, elles savent à quoi s’attendre et c’est avec cette idée en tête qu’elles s’enfoncent plus loin encore dans leur concentration, à quelques pas d’écart du plus gros de la foule.

    La prise de parole de La Griffe marque la fin de cet instant de concentration. Elles ont déjà eu l’occasion d’entendre un haut gradé parler à ses troupes et alors que Shaïna se tient droite, les yeux plantés sur lui, Miya fait courir les siens sur la foule, souriant devant les réactions des jeunes recrues. Quelques souvenirs lui reviennent, elles étaient comme eux la première fois et même si elle n’est pas assez compatissante pour se rapprocher d’eux et les rassurer elle accorde un sourire chaleureux à ceux croisant son regard, cherchant une accroche morale quelconque. Quand le discours se termine, elles se mettent au garde-à-vous, exécutant le salut Reikoi dans un même mouvement. Ne plus faire partie de l’armée ne les empêche pas de garder leurs habitudes et le respect pour les gradés.

    ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

    Elles rejoignent Sable d’Or décontractées, parlant entre elle de tout et de rien, de ce qu’elles attendent de la ville, de comment elles comptent s’organiser pour aider les gens, des différentes manoeuvres de combat qu’elles connaissent, qu’elles peuvent appliquer et surtout des conditions dans lesquelles un retrait doit être envisagé ou appliqué. Le Drakyn est revenu vers elles, leur donnant l’indication de se rendre au Sud de la ville. Une grimace de Shaïna accueille cette nouvelle. Les morts-vivants viennent du Nord, se retrouver au Sud veut dire être loin des affrontements et ne pas pouvoir aider autant de gens qu’elle l’aurait souhaité. Mais les ordres sont absolus et après un salut militaire elle reprend sa marche, consolée par sa sœur.

    L’arrivée en ville voit les troupes se disperser comme un nuage de poussière. Tous connaissent leur rôle et elles ne font pas exception.

    Tu crois que le Nord est une diversion ?
    - C’est possible.
    - Mais des morts-vivants ne peuvent pas penser à ça.
    - Mais ils ne peuvent pas non plus se relever seuls.
    - Alors on va se dépêcher d’aider les gens.
    - Et se préparer au pire.”

    Résumé:
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  • Dim 14 Mai - 3:59
    Une nuit courte, très courte.   A la garnison d’Ikusa , tandis que  je  me remettais de la fatigue dû à une semaine de manoeuvres je fus tiré de mon sommeil par  la Jeune Egath une soldate que  j’avais prise sus mon aile, que j’entrainais personnellement. Elle en était devenue en quelque sorte mon aide de camp personnelle.  Sa voix me tire de mon sommeil pourtant si agréable, perdue dans les méandres de mes souvenirs dans ces contrées du Nord ,  je revoyais encore ma famille qui me manquait depuis des années déjà.  J’étais tellement dans les limbes que lorsqu’elle me fit sursauter, Egath se retrouva le col saisie , ma dague sous sa gorge, lorsque je me rendis compte de mon erreur, je la lâchais,  un air désolée sur le visage.

    - Sables d’Or est attaqué…La Griffe nous mobilise…Navrée de vous déranger.

    Une attaque ?   Je pestais , me levant d’un bon , peut être un petit peu trop rapidement   vu le petit mal de tête , celui que l’on a lorsque l'on se  lève trop promptement d’un lit. Je me dirige alors vers une vasque remplie d’eau pour m’en en  jeter sur le visage.

    - Qui attaque ?

    Sa réponse me fit froncer  les sourcils,  je  me retourne , des zombies  d’après les dires . Etrange, la menace n’étais pas à prendre à la légère.  Je la lassais me préparer alors, la lassant ainsi m’enfiler mon armure, les bras  écartés tandis qu’elle nouait mes jambière.

    - Serres encore…

    En l’espace de moins de dix minutes , j’étais  fin prête , sortant de mes quartiers pour rallier la cour   du camp je vis les hommes qui sortaient de leur baraquements  , fin prêts. Egath me tandis mon épée qui gagna rapidement  son fourreau.

    ]b]- Allez lames du Reike…Nous sommes attaqué…Le moment est venu d’’honorer votre serment et de montrer de quel bois nous sommes fait…En avant   !!!  Egath sonnes le cor !!![/b]

    La soldate sonna au cor, dès son qui m’étais familiers, j’étais dans mon élément, le casque sous le bras   les hommes avançaient.  Nous répondions présent à  l’appel de la Griffe.

    ***

    Nous avions donc rallié Sable d’Or,  l’animation grouillait , les cloches d’alarmes sonnaient sans discontinuer.  ll me fallait de la hauteur , pour pouvoir mieux  voir et mieux exercer la coordination et le commandement qui m’incombait en temps qu’officière reikoise.    Mes hommes me suivaient tandis que nous entrions  dans la ville.

    - HOMMES DU REIKE !!! DEFENDEZ CETTE VILLE AU PERIL DE VOTRE VIE !!!

    L’organisation était là, il y avait de l’agitation des groupes   se chargeant des différents endroits. Main sur la garde, montant les  longues marches de pierre pour regagner le rempart, mon pas est déterminé , professionnel. Des Zombies ?  Était un blague, à chaque marche qui me menait vers les remparts j’étais moins serein mais je me devais d’être forte.   Très vite, sur les remparts je pus voir les hommes présents.  Me frayant un passage  je reconnus le timbre d’une voie familiére, cherchant  la provnances de ces dires je reconnus alors l’hommes avec qui je du enquêter à l’université de Drakstang

    - Talar..Quel drôle d'endroit pour des retrouvailles  ! J’espére que la vue du sang ne vous effrayera pas…C’est une chose d’observer un cadavre lors  d’une enquête…s'en est tout autre  lors ce que l’on voit une bataille et on y assiste !

    A ces mots , je pus voir non loin de là , un des soldats pris de peur , expulsant son déjeuner de l’après-midi. Dans ses conditions, la peur prend aux trippes,  elle paralyse. Des soldats et des civils, un mélange assez hétéroclite. Y’avait il un commandant ici au moins ou il fallait que gère  les murailles moi  toutes seule ?  Ces gens allaient croiser le fers avec des choses qui nous dépassaient, qui avaient relevé  czs mort ?  , il leur faillaient des mots inspirants.

    - Un long jour et une longue nuit nous attends …Aujourd’hui vous allez livrer bataille face à un ennemi en surnombre… Aujourd’hui vous allez devoir défendre votre liberté non pas de la tyrannie, de l’oppression ou de la persécution…mais de l’anéantissement…et si nous  remportons la victoire, ce jour sera connu  comme  celui où nous nous sommes tous dressé , soldats , nobles, roturiers…Comme le jour ou d’une seule voix nous avons déclaré… « Nous n’entrerons pas dans la nuit sans combattre…Nous n’allons pas disparaitre sans nous battre…Nous allons survivre ! »  Debout fils du Reike …Les masses briseront les boucliers , les épée perceront les armures… Une journée d’acier…Un sol rouge avant que l’aube plane sur nos tête…Ne craignez pas la pénombre !!!   La lumière du phare de Sable D’or mes amis…Illuminera de nouveau les cieux demain ! Témérité réveilles toi…Qu’importe le courroux…Qu’importe la ruine…Que le ciel soit rouge !  

    Marquant une pause sur mon long discours motivant ,  un comandant doit toujours motiver , galvaniser même, ses hommes. J’enchainais alors  

    - Dans une semaine …je serais de retour chez moi…Avec les miens , retrouvant mes chevaux…Visualisez et imaginez ou vous voudriez être…Et vous y serez…Faites front commun.. Si vous vous retrouvez seul…les caresses chaudes des rayons su soleils sur le visage et un sol tapi d’herbe fraiche…N’en soyez pas troublé…C’est que vous êtes mort ! Ce que l’on fait dans sa vie. Résonne dans l’éternité !     Tout homme est né pour mourir c’est notre condition…Toujours nous portons un tel fardeau. Si  aujourd’hui est votre jour dernier…Qu’importe…Demain sera le miens…Ou Aujourd’hui sera le miens et le votre demain…Peut importe…Ce qui compte c’est que vous sachiez au fond de vous-même que là.. vous incarnez l’unité du Reike…Vous êtes le Reike…Chacun d’entre vous…Notre glorieux empire…C’est vous ! Qu’il ny’ pas d’écart entre vous…Ne combattez pas pour vous-même. Mais pour combler cet écart…Faites en une masse solide…Impénétrable. Faites-en le Reike !!!    


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