Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Avenue du commerce, Ikusa -Deux oreilles de renard dépassaient de la foule. Assis à la table d'une auberge, un hybride était installé. Il buvait tranquillement sa choppe de bière tout en observant l'agitation de l'avenue. L'Avenue du commerce était l'une des artères principales de la capitale, partant du port et remontant jusqu'au quartier commercial. C'était une large rue pavée bordée d'échoppes, comptoirs commerciaux et tavernes. L'hybride en question avait justement son comptoir commercial sur cette avenue, un peu plus bas que la taverne où il prenait sa pause en terrasse. En effet, des tables rondes en bois avaient été disposées devant la taverne, prenant la moitié de la rue mais permettant ainsi aux clients y étant installés de profiter du soleil, même en cette saison.
Zaïn avaient des idées noires ces derniers temps, ce qui ne lui ressemblait pas. Il avait des problèmes avec la pègre, mais d'un autre côté il avait de grand projets, or les deux ne faisaient pas bon ménage. Surtout que certaines personnes en cette ville commencaient à vouloir sa mort, en dehors des anciens partenaires du voïvode Vitalis et ceux d'Engwanner, des mercenaires pouvaient lui tomber dessus à tout instant. Mais cela, il s'en fichait un peu, au contraire même, cela lui permettrait même de se défouler un peu. Ceci-dit, s'il ne craignait rien pour sa propre personne, il commençait à se demander si certains de ses concurrents ne s'en prendraient pas un jours à sa famille. En temps normal sa soeur était tout à fait apte à se défendre par elle-même, tout comme lui, mais sa récente pathologie la diminuait considérablement, sans parler de sa mère à qui on pouvait s'en prendre pour atteindre Zaïn.
Il avait ces idées noires depuis que la pègre s'en était prise à ses affaires commerciales, lui portant un vilain coup économique en lui dérobant une partie de son bénéfice annuel. Si ses ennemis étaient prêts à s'en prendre à ses affaires, c'est qu'ils n'hésiteraient pas à attaquer ses proches. Cela ne lui plaisait guère. Alors il prenait une bière sur cette terrasse, réfléchissant mieux ici que dans son bureau. Il lui fallait absolument obtenir se contrat qu'il convoitait tant avec le couple impérial afin de mettre sa famille et ses affaires à l'abris. Jamais on l'attaquerait dès lors qu'il serai mandaté par l'Empire.Zaïn fut tiré de son introspection par un groupe qui vint lui faire de l'ombre. Il leva le regard pour découvrir la masse imposante d'un oni et d'un drakin accompagnés de trois hommes. Ils n'avaient pas l'air commode.
- Tu es assis à notre table, l'hybride. Lâcha l'oni d'un ton peu conciliant.
- Oh pardon, je n'avais pas vu votre nom gravé dessus... Il feinta de le chercher.
- Joue pas au plus malin, sale hybride. S'énerva le drakin.
- "Sale hybride" ? Non mais tu tes vu toi aussi ? Répliqua Zaïn.
- Tu veux peut-être te battre, c'est ça ? S'emporta à son tour l'oni.
Zaïn se leva alors, face à l'oni. Le silence se fit sur la terrasse. Ils se toisèrent l'un l'autre, comme si Zaïn n'attendait que ça.
- Oh bah, il est grand lui ! S'étonna l'un des hommes.
- Je reste plus grand que lui. Cracha l'oni.
- Tu es grand, et alors ? Tu fais juste un peu plus de bruit quand tu tombe. Répliqua Zaïn.
L'oni posa alors une main sur l'épaule de Zaïn, cherchant à la broyer, sans succès. Zaïn lui attrapa alors le poignet et commença lui aussi à serrer. La bagarre allait éclater lorsqu'une voix autoritaire les interrompit.
- Hé là, vous deux ! Pas de grabuge en ville ! Clama la voix.
Plus haut sur l'avenue, un groupe de soldats en armure, armés de longues lances et de boucliers, descendaient la rue dans leurs direction tandis qu'un officier à cheval toisait l'hybride et l'oni d'un regard mauvais. Zaïn afficha un large sourire à l'attention de l'officier casqué et pris les devants :
- Ne vous en faites pas, Tovyr. Nous ne faisions que nous jauger, ce monsieur ne faisait que me proposer un bras de fer, afin de régler nos différents sans agitation.Le soldat les dévisagea un instant à travers les fentes de son heaume à plume. Finalement, il éperonna sa monture et passa son chemin, suivit de sa colonne de soldats en armes. Les passants s'écartaient respectueusement sur le passage du groupe de soldats qui descendaient l'avenue vers le port, surement un nouveau contingent envoyé à Maël. Ils avaient été spécialement entrainés pour faire respecter l'ordre et commençaient à assurer leurs fonction dès à présent. Après tout, comment vouliez-vous discipliner un peuple conquis alors que ses propres citoyens se foutaient sur la gueule dans la rue de la capitale ? Zaïn savait tout cela et comprenait pourquoi l'officier les avait interrompu, c'était pourquoi il avait cherché la conciliation plutôt que la confrontation, non pas qu'il aurait adoré se battre avec cet oni qui lui cherchait des noises, mais il ne voulait pas s'attirer des ennuis avec les autorités, surtout depuis qu'il travaillait pour la couronne.
- Un bras de fer hein ? Tu as choisi la mauvaise personne, l'hybride. Ses camarades ricanèrent.
- Assied-toi. Fit Zaïn, fermement, tout en lui tirant une chaise.Ils s'installèrent alors face à face, l'oni respirait la confiance tandis que Zaïn ne manifestait aucune émotion, fixant du regard son adversaire. Les onis étaient réputés pour leurs force, mais Zaïn était connu pour sa puissance. Ce que semblait ignorer l'oni qui le défiait. Ils se mirent alors en position, un coude sur la table et se prirent les mains. Le drakin fit le décompte, et lorsqu'il le termina, Zaïn broya la main de son adversaire comme une vulgaire brindille. Il n'eut même pas à abattre son bras, l'oni dégagea sa main tout en hurlant de douleur, partant à la renverse pour s'écrouler au sol, les os de la main en compote et les doigts pliés dans tous les sens.
Immédiatement, les camarades de l'oni s'approchèrent, comme pour chercher la bagarre, mais Zaïn leva une main.
- Votre ami a perdu le duel, c'est comme ça, vous n'y pouvez rien. Et si vous voulez vous battre, il va falloir remettre ça à plus tard, les soldats sont toujours dans le coin. Par contre, si l'un de vous veut se mesurer à moi au bras de fer, c'est toujours possible. Le bras de fer était tout à fait légal, contrairement à la bagarre de rue.
Ravalant leur colère en silence, les camarades de l'oni l'aidèrent à se relever alors qu'il se morfondait toujours sur sa main broyée, et s'éloignèrent. Zaïn, de son côté, se rassit pour continuer à siroter sa bière, quelques applaudissements se firent entendre parmi les badaux avant que la vie et les discussions ne reprennent leur cours.
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Bien. Ainsi, elle avait visiblement gagné le droit d'aller rencontrer quelqu'un. Elle qui était solitaire... Génial. Vraiment... Juste parfait. Non mais de qui se moquait-il, exactement, ce ministre ?! Evidemment, elle n'avait pas pu s'opposer directement à lui. Et puis, il était vrai que la perspective d'aller passer un peu de temps avec l'un des siens était loin de lui déplaire. Simplement, elle aurait aimé le trouver elle-même. D'un autre côté, si elle se disait envoyée par le Coeur en personne, ce qui n'était pas faux, même s'il ne lui avait pas spécifiquement ordonné d'aller à la rencontre de cet homme, lui ouvrirait certainement plus de portes que si elle y allait en son propre nom... Après tout, pour le Reike, elle n'était personne. Et elle entretenait cet anonymat.
Alors, soit. Elle serait envoyée par le ministre. Il ne lui en voudrait pas d'utiliser son nom pour accéder à quelqu'un dont il lui avait fait découvrir l'existence, après tout, n'est-ce pas ? Et puis, s'il n'avait pas voulu qu'elle le fasse, il ne lui aurait pas répondu quand elle lui avait demandé qui étai Zaïn, pour commencer.
Toujours était-il qu'elle ne savait trop comment, elle avait fini par obtenir l'adresse de son lieu de travail. Elle s'y rendit par la voie des airs. En effet, le vol commençait à devenir son moyen de locomotion préféré, surtout maintenant qu'elle ne craignait plus de montrer ses ailes en public. Après tout, si quelqu'un avait quelque chose à y redire, elle se contenterait de lui rendre une petite visite la nuit qui suivrait l'obtention de son adresse... Juste afin de s'assurer que cette personne n'insulte plus jamais ses pairs.
Elle arriva rapidement en vue du comptoir, sur le toit duquel elle se posa. Puis elle réfléchit. Comment l'aborder ? Oui, bien sûr, elle mentionnerait le Coeur, mais elle ne devait pas non plus lui faire peur. Elle n'était pas là pour l'arrêter ou le convoquer ou quoi que ce soit. Finalement, devrait-elle seulement le mentionner ? Ou vaudrait-il mieux le garder comme un atout dans sa manche, à ne dégainer que si on cherchait à lui bloquer le passage vers cet énigmatique hybride ?
Oui, ce serait une meilleure idée. Ne pas se rendre plus impressionnante qu'elle ne l'était. Ce qui n'était déjà pas grand-chose, sauf si elle se présentait les ailes déployées... Ce qui était impossible dans les rues de la capitale. Décidemment... LOreille avait-il transmis sa suggestion d'agrandir les rues au couple impérial ? Oui, certes, cela n'avait jamais été une priorité, même à ses propres yeux, mais ce serait quand même plus simple de pouvoir voler même à une altitude inférieure au niveau des toits...
Alors, au lieu de se poser sur le sol, elle s'y laissa tomber. Mais, pour une fois, elle parvint à garder son équilibre et rester debout. Au moins, elle s'améliorait dans certains domaines, c'était positif. Ne se laissant pas distraire plus que nécessaire, elle entra dans la boutique.
- Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ?
Elle s'avança vers le comptoir principal, où se tenait la jeune femme qui venait de la saluer.
- Bonjour. Je cherche le patron, est-ce qu'il est là ?
- Il est en pause. Mais qu'est-ce que vous cherchez ? Je peux peut-être vous...
- Le patron ! C'est lui que je cherche.
- Euh, il devrait revenir dans une vingtaine de minutes, vous pouvez peut-être l'attendre ?
- Oui, c'est vrai. Mais je peux toujours aller le voir sur son lieu de pause, quitte à me faire jeter.
Elle accompagna ces mots d'un sourire ironique. Oh, oui, il pourrait l'envoyer balader. Mais elle ne se laisserait certainement pas faire. L'employée finit par lui indiquer la taverne, vers laquelle Kilanna se dirigea, sans oublier de dire au revoir. Elle avait été plus brusque qu'elle ne l'aurait voulu. D'un autre côté, si elle était douée en relations sociales, ça se saurait.
Elle assista donc à la fin du duel de bras de fer, et se nota mentalement de ne jamais contrarier cet homme. Un oni, c'était bien plus résistant que la frêle hybride qui misait tout sur l'esquive, lorsqu'elle échouait à éviter la confrontation... Il la casserait en deux avant même de l'avoir voulu, elle en était certaine. Enfin, maintenant qu'elle était là (et qu'il l'avait probablement vue), il n'était plus possible de faire marche arrière. Alors, elle s'approcha, un sourire amusé sur les traits :
- Eh bien, on dirait que vous savez vous faire remarquer. Je comprends maintenant pourquoi le Coeur était parti du principe que je vous connaissais !
Voilà qui expliquait aussi la raison de sa présence, non ? Tout en débutant la conversation.
Alors, soit. Elle serait envoyée par le ministre. Il ne lui en voudrait pas d'utiliser son nom pour accéder à quelqu'un dont il lui avait fait découvrir l'existence, après tout, n'est-ce pas ? Et puis, s'il n'avait pas voulu qu'elle le fasse, il ne lui aurait pas répondu quand elle lui avait demandé qui étai Zaïn, pour commencer.
Toujours était-il qu'elle ne savait trop comment, elle avait fini par obtenir l'adresse de son lieu de travail. Elle s'y rendit par la voie des airs. En effet, le vol commençait à devenir son moyen de locomotion préféré, surtout maintenant qu'elle ne craignait plus de montrer ses ailes en public. Après tout, si quelqu'un avait quelque chose à y redire, elle se contenterait de lui rendre une petite visite la nuit qui suivrait l'obtention de son adresse... Juste afin de s'assurer que cette personne n'insulte plus jamais ses pairs.
Elle arriva rapidement en vue du comptoir, sur le toit duquel elle se posa. Puis elle réfléchit. Comment l'aborder ? Oui, bien sûr, elle mentionnerait le Coeur, mais elle ne devait pas non plus lui faire peur. Elle n'était pas là pour l'arrêter ou le convoquer ou quoi que ce soit. Finalement, devrait-elle seulement le mentionner ? Ou vaudrait-il mieux le garder comme un atout dans sa manche, à ne dégainer que si on cherchait à lui bloquer le passage vers cet énigmatique hybride ?
Oui, ce serait une meilleure idée. Ne pas se rendre plus impressionnante qu'elle ne l'était. Ce qui n'était déjà pas grand-chose, sauf si elle se présentait les ailes déployées... Ce qui était impossible dans les rues de la capitale. Décidemment... LOreille avait-il transmis sa suggestion d'agrandir les rues au couple impérial ? Oui, certes, cela n'avait jamais été une priorité, même à ses propres yeux, mais ce serait quand même plus simple de pouvoir voler même à une altitude inférieure au niveau des toits...
Alors, au lieu de se poser sur le sol, elle s'y laissa tomber. Mais, pour une fois, elle parvint à garder son équilibre et rester debout. Au moins, elle s'améliorait dans certains domaines, c'était positif. Ne se laissant pas distraire plus que nécessaire, elle entra dans la boutique.
- Bonjour ! Que puis-je faire pour vous ?
Elle s'avança vers le comptoir principal, où se tenait la jeune femme qui venait de la saluer.
- Bonjour. Je cherche le patron, est-ce qu'il est là ?
- Il est en pause. Mais qu'est-ce que vous cherchez ? Je peux peut-être vous...
- Le patron ! C'est lui que je cherche.
- Euh, il devrait revenir dans une vingtaine de minutes, vous pouvez peut-être l'attendre ?
- Oui, c'est vrai. Mais je peux toujours aller le voir sur son lieu de pause, quitte à me faire jeter.
Elle accompagna ces mots d'un sourire ironique. Oh, oui, il pourrait l'envoyer balader. Mais elle ne se laisserait certainement pas faire. L'employée finit par lui indiquer la taverne, vers laquelle Kilanna se dirigea, sans oublier de dire au revoir. Elle avait été plus brusque qu'elle ne l'aurait voulu. D'un autre côté, si elle était douée en relations sociales, ça se saurait.
Elle assista donc à la fin du duel de bras de fer, et se nota mentalement de ne jamais contrarier cet homme. Un oni, c'était bien plus résistant que la frêle hybride qui misait tout sur l'esquive, lorsqu'elle échouait à éviter la confrontation... Il la casserait en deux avant même de l'avoir voulu, elle en était certaine. Enfin, maintenant qu'elle était là (et qu'il l'avait probablement vue), il n'était plus possible de faire marche arrière. Alors, elle s'approcha, un sourire amusé sur les traits :
- Eh bien, on dirait que vous savez vous faire remarquer. Je comprends maintenant pourquoi le Coeur était parti du principe que je vous connaissais !
Voilà qui expliquait aussi la raison de sa présence, non ? Tout en débutant la conversation.
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- Avenue du commerce, Ikusa -Zaïn avait l'habitude à présent de gérer ce genre de problèmes récurrents. Même si le Reike se voulait égalitaire, il y avait pas mal de gens qui n'aimaient guère les hybrides, allez savoir pourquoi. Zaïn s'était en parti entrainé physiquement pour éviter de se faire bousculer de la sorte. En tant qu'hybride, il avait été persécuté de nombreuses fois, mais à chaque fois il s'était défendu, et cela devenait de plus en plus rare, les gens hésitant à se frotter à lui. Après tout, il suffisait d'un coup d'oeil pour savoir qu'il ne fallait pas se battre avec lui. Mais il fallait croire que cet oni avait suffisamment confiance en lui pour se permettre de s'en prendre à Zaïn. Manifestement il avait eu tort et allait retenir la leçon. Mais Zaïn se doutait que nombre d'hybrides ne pouvaient se défendre par eux-mêmes et il n'osait pas imaginer les horreurs que certains de ses pairs devaient subir par cete société qui ne les appréciait guère.
Quoique jusqu'à présent il n'avait pas rencontré beaucoup d'hybrides, il avait déjà discuté avec une hybride chouette, s'était battu avec un hybride serpent et avait brièvement échangé avec la mairesse de Courage, une hybride corbeau. Sinon, il n'avait pas d'autres hybrides dans son entourage. C'était pourquoi il s'étonna en voyant cette jeune femme aux drôles d'ailes. Il se redressa dans son fauteuil en osier lorsque la nouvelle arrivante lui adressa la parole. Rapidement il afficha un large sourire.
- Oh ça alors ! Ce bon Tagar, je ne savais pas qu'il connaissait une si charmante créature. Mais je t'en prie, installe toi ! Il l'invita à s'asseoir à sa table.
- Zaïn, pour te servir. Il tendit une main ouverte. T'en fais pas, je ne serrerait pas aussi fort qu'avec cet impertinent. Plaisanta-t'il.
- Excuse-moi de te tutoyer, c'est juste que ça me fait un plaisir fou de rencontrer un autre hybride... Il peinait à déterminer avec quelle créature elle était hybridée.Il fit alors signe un signe au serveur, ce dernier hocha la tête, visiblement Zaïn était un habitué de la maison, car le serveur avait tout de suite compris qu'il devait apporter une seconde choppe pour la nouvelle arrivante. Les citoyens du Reike n'étaient pas tous aussi accueillants que lui, ils étaient d'ailleurs plutôt hostiles en général. Mais Zaïn se démarquait par son bon vivant, toujours souriant et avenant, il aimait à faire de nouvelles rencontres. mais il ne fallait en aucun cas confondre sa sympathie pour de la faiblesse, l'altercation avec l'oni le prouvait très bien. Zaïn était jovial tant qu'on ne l'embêtait pas.
Et puis, les amis de ses amis sont ses amis. C'était pourquoi il se permettait de la tutoyer d'emblée, c'était d'ailleurs ce qu'il faisait naturellement avec tout le monde. Dans le milieu du commerce tout le monde avait tendance à se tutoyer, ce qui finalement était une plus grande forme de respect encore que le vouvoiement. Cela pouvait en déranger certains, notamment les quelques nobles qu'il rencontrait à l'occasion.
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Non mais qu'ils arrêtent avec ça, sérieusement ! Combien cela faisait-il, trois personnes, déjà, qui la complimentaient sur son physique ? Quoi que, après réflexion, Halewyn était peut-être à retirer de la liste, puisqu'il avait l'air de complimenter tout le monde. Enfin, toujours était-il qu'elle ne pouvait nier que ce Zaïn était sympathique. Elle ne s'assit pas tout de suite, préférant d'abord lui serrer la main et en finir avec l'étape "présentations". Elle prit donc la main tendue, et ce fut en le fixant dans les yeux qu'elle déclina sa propre identité :
- Kilanna. Et vous semblez connaître... Tagar... Vous vous doutez donc que j'en sais déjà plus sur vous que votre simple prénom.
Elle avait hésité. En effet, appeler son tout nouveau patron par son prénom lui faisait une impression étrange. Comme si ce n'était pas correct. Comme si elle lui manquait de respect.
Enfin, le moment était à présent venu de prendre son siège, ce dont elle s'acquitta avec l'air d'avoir oublié ce qui pourrait passer pour un devoir très important, selon certaines personnes qui se permettraient de juger son comportement. Puis elle dut répondre, affichant son premier sourire parfaitement spontané depuis un moment :
- Oh oui, aucun problème ! Après tout, on est une grande famille... D'ailleurs, je dois dire que le renard te va parfaitement !
Elle se retint au dernier moment de dire que cela lui donnait un air mignon. Après tout, elle ne connaissait pas l'homme, mais savait qu'il ne fallait pas le contrarier. Etait-ce le genre d'homme qui n'aimaient pas être traités d'une telle manière, qui trouvaient que "mignon" était une insulte ? Si tel était le cas, elle espérait sincèrement ne jamais le savoir.
Elle sentait néanmoins qu'elle devait poursuivre la conversation. Une question, allez ! Soudain, elle eut une idée :
- Tagar... Rho, désolée, je n'arrive pas à l'appeler comme ça. Bref, quand il m'a parlé de toi, je ne compte plus les compliments. J'en conclus que vous êtes proches ? Comment est-ce que vous vous êtes connus ?
Allez, le faire parler un peu, afin de le jauger et de savoir comment tourner la conversation. Face à n'importe quelle créature, elle aurait aussi envisagé de définir si elle devait fuir. Mais face à un hybride, c'était inconcevable. Elle ne l'abandonnerait pas... Même si elle avait du mal à voir dans quelle situation il pourrait avoir besoin d'elle, si elle était parfaitement honnête.
- Kilanna. Et vous semblez connaître... Tagar... Vous vous doutez donc que j'en sais déjà plus sur vous que votre simple prénom.
Elle avait hésité. En effet, appeler son tout nouveau patron par son prénom lui faisait une impression étrange. Comme si ce n'était pas correct. Comme si elle lui manquait de respect.
Enfin, le moment était à présent venu de prendre son siège, ce dont elle s'acquitta avec l'air d'avoir oublié ce qui pourrait passer pour un devoir très important, selon certaines personnes qui se permettraient de juger son comportement. Puis elle dut répondre, affichant son premier sourire parfaitement spontané depuis un moment :
- Oh oui, aucun problème ! Après tout, on est une grande famille... D'ailleurs, je dois dire que le renard te va parfaitement !
Elle se retint au dernier moment de dire que cela lui donnait un air mignon. Après tout, elle ne connaissait pas l'homme, mais savait qu'il ne fallait pas le contrarier. Etait-ce le genre d'homme qui n'aimaient pas être traités d'une telle manière, qui trouvaient que "mignon" était une insulte ? Si tel était le cas, elle espérait sincèrement ne jamais le savoir.
Elle sentait néanmoins qu'elle devait poursuivre la conversation. Une question, allez ! Soudain, elle eut une idée :
- Tagar... Rho, désolée, je n'arrive pas à l'appeler comme ça. Bref, quand il m'a parlé de toi, je ne compte plus les compliments. J'en conclus que vous êtes proches ? Comment est-ce que vous vous êtes connus ?
Allez, le faire parler un peu, afin de le jauger et de savoir comment tourner la conversation. Face à n'importe quelle créature, elle aurait aussi envisagé de définir si elle devait fuir. Mais face à un hybride, c'était inconcevable. Elle ne l'abandonnerait pas... Même si elle avait du mal à voir dans quelle situation il pourrait avoir besoin d'elle, si elle était parfaitement honnête.
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Konrad Lightborn
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- Avenue du commerce, Ikusa -Zaïn se carra dans son fauteuil en osier, ramenant son pied sur son autre genoux. Dès lors que la nouvelle arrivante avait prononcée le nom de Tagar, il lui avait fait confiance sans hésiter, il pouvait donc se détendre et ne plus penser à riposter à la moindre attaque. Et puis il venait tout juste de se faire alpaguer, il jouerai vraiment de malchance si cela se produisait deux fois d'affilées. D'ailleurs, cet oni accompagné de son gang était des plus étrange, certes les hybrides se faisaient parfois malmener par les grandes gueules, mais personne n'irait s'en prendre à Zaïn juste pour le plaisir. Il allait devoir se pencher sur la possibilité que les gars de tout à l'heure avaient été envoyés dans le but de l'intimider, or, il allait en falloir beaucoup plus pour y parvenir.
- Le tenue de Zaïn :
Zaïn réajusta alors sa chemise, comme pour se rendre plus présentable, avant de boire une nouvelle gorgée de bière tout en écoutant avec attention les paroles de l'hybride ombragon. Il ne lui avait pas demandé avec quel créature elle était hybridée, mais tout comme elle avait devinée qu'il était en partie renard, il en avait déduis qu'elle devait être ombragon, ou wyvern peut-être. Il avait d'abord pensé à la chauve souris mais s'était ravisé en constatant l'épaisseur des os de ses ailes, le second doigts de ses ailes faisant presque la taille d'un radius. Zaïn avait l'œil pour ça et savait que les radius, chez les chauves-souris étaient plutôt courts. Il était satisfait de sa déduction, souriant à son homologue lorsqu'elle lui posa une question sur Tagar.
- On s'est connu bien avant la guerre, alors qu'il n'était pas encore ministre. Par la suite on a pas mal bourlingué et on a vécu pas mal de choses, et puis on s'est vite rendu compte qu'on avait de nombreux amis en communs. Il se pencha en avant, comme pour faire une confidence. Et on ne va pas tarder à être collègues de travail. Il lui adressa un clin d'œil.Visiblement la jeune femme était également en affaire avec Tagar, ce dernier ayant le don de s'entourer de personnages atypiques, Zaïn y compris. Il remercia intérieurement son ami d'avoir proposé à cette Kilanna de venir à sa rencontre, il sentait déjà qu'ils allaient s'apprécier. Restait plus qu'à savoir ce qu'elle faisait dans la vie, était-elle comptable ? guerrière ? commerçante ? Il allait en avoir le coeur net lors de cette discussion. Le serveur revint avec une choppe de bière qu'il déposa devant la nouvelle amie de Zaïn, ce dernier donnant une pièce au serveur qui reparti. Il adressa un sourire à l'hybride pour lui indiquer qu'il l'invitait, c'était normal après tout. Zaïn était très à cheval sur les codes de la galanterie.
- Mais permet moi de te renvoyer la question. Qu'est-ce qui t'a amené à connaitre ce petit roublard de Tagar ? Telle était la grande question.Pour un ministre aristocrate de la haute noblesse, Tagar Reys était sûrement le plus aimable d'entre eux, toujours très ouvert au contact et accueillant n'importe qui les bras ouverts. C'était un sacré bonhomme, et c'était peu compliqué de devenir ami avec lui, tellement il était jovial. Tagar et Zaïn avaient tout de suite accrochés et Zaïn se doutait donc que Kilanna devait être fort aimable pour être parvenue à entrer dans le cercle de connaissances de Tagar.
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Finalement, même les puissants pouvaient lier des amitiés de façon simple et sincère. Elle sourit. Voilà qui les faisait encore monter dans son estime, ces deux-là. Principalement le ministre. Il lui avait dit ne pas se rendre coupable de discrimination envers les hybrides, mais en avoir le témoignage de la part de l'un d'entre eux valait toutes les explications du monde. Néanmoins, quelque chose l'intéressait particulièrement. Collègues ? Vraiment ?
- Ah oui ? Décidemment, il recrute, en ce moment... mais qui recrute ses amis ? C'est du piston, moi je dis !
Rire. Décidemment, les moments comme celui-là, où elle pouvait simplement se détendre sans faire attention à ce qu'il se passait autour d'elle, étaient rares... Et cela n'allait pas s'arranger, si elle restait aux côtés du ministre. Dans quoi s'était-elle encore fourrée ? Comme si sa vie d'avant n'était pas déjà assez stressante... D'un autre côté, à présent, les gardes n'étaient plus les ennemis à fuir, mais les collègues un peu nuls dont elle compensait les failles. Et ça, il faudrait qu'elle s'y fasse. Oh, d'ailleurs, pourquoi ne pas leur demander une formation, afin d'améliorer leurs relations... Non, afin de s'améliorer elle-même, ne nous mentons pas ?
Lorsque sa boisson arriva, elle adressa un signe de tête au serveur, avant de la sentir. De la bière. Ah. Ce n'était pas ce qu'elle préférait, mais elle n'allait pas faire la fine bouche. Lorsqu'il lui adressa un signe évident que c'était lui qui comptait payer, elle soupira :
- Et évidemment, jamais deux sans trois... Ces hommes, je vous jure...
Puis elle sentit qu'elle devait s'expliquer. Alors, elle prit le temps de fouiller un moment dans ses affaires pour en ressortir la dague ouvragée offerte (malgré elle) par Zéphyr. L'espace d'un instant, elle se perdit dans la contemplation des détails de la sculpture du pommeau en forme de dragon. Ces détails, elle les connaissait par coeur. Mais c'était ce qui l'avait attirée vers cette arme, et elle ne s'en lassait toujours pas.
- Je vais vous la faire courte, mais dans une armurerie, Monsieur l'Oreille a vu que ceci m'intéressait et a cru bon de me l'offrir, alors que je lui ai clairement dit que je voulais la payer moi-même. Et maintenant, te voilà qui m'invite... Oh, bien sûr, je n'ai rien contre la galanterie, mais tu dois comprendre que je suis une solitaire. Je n'ai pas l'habitude de tout ça, et je ne sais pas comment je suis censée réagir. Je sais que ça part d'un bon sentiment, mais je ne suis pas sûre de savoir apprécier vos attentions, Messieurs.
Et le voilà qui lui retournait la question. Quelle idiote ! Elle aurait dû se douter que c'était une possibilité, lorsqu'elle l'avait posée ! Mais non, elle était trop concentrée sur so, but du moment, à savoir, entretenir la conversation. Et maintenant, elle était piégée. Elle s'était piégée toute seule... Comme d'habitude. Détournant le regard, elle chercha un moyen de faire passer l'information de manière plus acceptable... Ou carrément de la noyer.
- Hum. Je... C'est une période de ma vie dont je ne suis pas fière. Et dont il m'a permis de sortir. Disons que j'ai été manipulée et qu'il m'a ouvert les yeux. Voilà.
Ce qui n'était pas faux. Elle omettait simplement des détails. Beaucoup de détails.
- Ah oui ? Décidemment, il recrute, en ce moment... mais qui recrute ses amis ? C'est du piston, moi je dis !
Rire. Décidemment, les moments comme celui-là, où elle pouvait simplement se détendre sans faire attention à ce qu'il se passait autour d'elle, étaient rares... Et cela n'allait pas s'arranger, si elle restait aux côtés du ministre. Dans quoi s'était-elle encore fourrée ? Comme si sa vie d'avant n'était pas déjà assez stressante... D'un autre côté, à présent, les gardes n'étaient plus les ennemis à fuir, mais les collègues un peu nuls dont elle compensait les failles. Et ça, il faudrait qu'elle s'y fasse. Oh, d'ailleurs, pourquoi ne pas leur demander une formation, afin d'améliorer leurs relations... Non, afin de s'améliorer elle-même, ne nous mentons pas ?
Lorsque sa boisson arriva, elle adressa un signe de tête au serveur, avant de la sentir. De la bière. Ah. Ce n'était pas ce qu'elle préférait, mais elle n'allait pas faire la fine bouche. Lorsqu'il lui adressa un signe évident que c'était lui qui comptait payer, elle soupira :
- Et évidemment, jamais deux sans trois... Ces hommes, je vous jure...
Puis elle sentit qu'elle devait s'expliquer. Alors, elle prit le temps de fouiller un moment dans ses affaires pour en ressortir la dague ouvragée offerte (malgré elle) par Zéphyr. L'espace d'un instant, elle se perdit dans la contemplation des détails de la sculpture du pommeau en forme de dragon. Ces détails, elle les connaissait par coeur. Mais c'était ce qui l'avait attirée vers cette arme, et elle ne s'en lassait toujours pas.
- Je vais vous la faire courte, mais dans une armurerie, Monsieur l'Oreille a vu que ceci m'intéressait et a cru bon de me l'offrir, alors que je lui ai clairement dit que je voulais la payer moi-même. Et maintenant, te voilà qui m'invite... Oh, bien sûr, je n'ai rien contre la galanterie, mais tu dois comprendre que je suis une solitaire. Je n'ai pas l'habitude de tout ça, et je ne sais pas comment je suis censée réagir. Je sais que ça part d'un bon sentiment, mais je ne suis pas sûre de savoir apprécier vos attentions, Messieurs.
Et le voilà qui lui retournait la question. Quelle idiote ! Elle aurait dû se douter que c'était une possibilité, lorsqu'elle l'avait posée ! Mais non, elle était trop concentrée sur so, but du moment, à savoir, entretenir la conversation. Et maintenant, elle était piégée. Elle s'était piégée toute seule... Comme d'habitude. Détournant le regard, elle chercha un moyen de faire passer l'information de manière plus acceptable... Ou carrément de la noyer.
- Hum. Je... C'est une période de ma vie dont je ne suis pas fière. Et dont il m'a permis de sortir. Disons que j'ai été manipulée et qu'il m'a ouvert les yeux. Voilà.
Ce qui n'était pas faux. Elle omettait simplement des détails. Beaucoup de détails.
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« On dit qu'il faut garder ses alliés à portée de vue et ses ennemis à portée de main. Une déclaration valide. Il faut être capable de lire les points forts d'un allié, afin de déterminer comment les utiliser au mieux. De même, il faut être capable de lire les faiblesses de son ennemi, afin de déterminer comment le vaincre au mieux. Mais qu'en est-il des amis ?
Il n'y a pas de réponse valide, peut-être que la véritable amitié est extrêmement rare. Mais j'avais formulé la mienne. Un ami n'a pas besoin d'être gardé en vue ou à portée de main. Un ami doit avoir la liberté de trouver et de suivre son propre chemin. Si l'on a de la chance, nos chemins se rejoindront pour un temps. Mais si les chemins se séparent, il est réconfortant de savoir qu'un ami honore toujours l'univers de ses compétences, de son point de vue et de son présent. Car si on se souvient d'un ami, on n'est jamais vraiment parti. »- Grand Amiral Thrawn.- Avenue du commerce, Ikusa -La bière qu'il lui avait commandé était tout de même celle qui avait remportée le prix de la meilleur bière lors du dernier Festival de la Bière Naine qui avait eu lieu à Ikusa. C'était pourquoi Zaïn faisait confiance à ce breuvage, du moins suffisamment pour en offrir un chope à la nouvelle arrivante. Peu importe ses gouts en terme de boisson alcoolisé, il était peu probable qu'elle l'a trouve mauvaise. En tout cas, ce début de discussion plaisait beaucoup à Zaïn, ne serait déjà qu'il faisait une agréable rencontre, mais aussi car cela lui permettait de ses changer les idées. Et malgré la saison, ils avaient de la chance de profiter d'un ciel dégagé, en plus il n'y avait pas de vent. Surtout qu'à Ikusa, il faisait meilleur en hiver que partout ailleurs dans le Sekai, grâce au front de mer et au désert enserrant la ville, l'un des multiples points fort de la capitale.
- C'est clairement du piston, et rien d'autre ! Répliqua-t-il avant de rire de bon coeur avec elle.Ceci-dit, s'il était certain que la bière ne dégouterai pas Kilanna, Zaïn s'étonna de la réaction de la jeune femme qui, apparemment, en avait assez de la galanterie à son attention. Il fallait dire qu'il fallait se mettre à sa place, lorsque toutes les portes s'ouvraient devant soit, ça en devenait barbant. Zaïn comprenait parfaitement ce sentiment, il sourit imperceptiblement tout en écoutant les explications de Kilanna à ce sujet. Il se pencha alors en avant pour mieux observer la dague dont elle parlait, c'était vrai que c'était un magnifique présent. Toutefois, en montrant une telle dague, elle venait de donner un indice à Zaïn quant à sa profession. Et si, discret qu'il était, il ne dit rien, il devina qu'elle était suffisamment habile avec les couteaux pour faire un travail dont elle ne voulait pas parler avec le premier venu.
- La galanterie est juste le nom que l'on donne à la gentillesse adressée aux femmes. Personnellement j'y suis très attaché, afin de prouver que tous les hommes ne sont pas pourris. Des hommes peu amène avec les femmes, il y en avait malheureusement beaucoup trop.Lorsqu'il lui renvoya la question tant qu'à sa rencontre avec Tagar Reys, Kilanna confirma les soupçons de Zaïn tant qu'à sa profession. Si elle ne voulait pas s'étaler sur le sujet c'était donc bel et bien en rapport avec un métier dont la dague est un outil récurent. Qu'est-ce que... EUREKA ! Pourquoi Tagar Reys aurait-il besoin des services d'une assassine ? Lui, bien sûr, n'avait aucun ennemis, ce n'était donc pas pour lui. Connaissant Tagar, c'était sûrement pour rendre service à l'un de ses proches qui avait besoin d'un assassin. Or, Tagar et Zaïn avaient une amie commune qui, Zaïn l'avait appris de sa bouche, avait mis un contrat sur la tête de quelqu'un. Soit tout ça était lié, soit Zaïn était bien trop perspicace pour avoir juste... Enfin, il n'en dit rien, voyant bien que Kilanna ne voulait pas en parler. A la place, il sourit à sa nouvelle amie, se disant qu'il ferait bien de se reconvertir en détective privé, tellement il était bon en connexions mentales.
- Tagar a le don de révéler le meilleur de chacun. C'est quelqu'un d'incroyable, tu t'accordera facilement là dessus. Quel dommage que tous les aristocrates ne soient pas comme lui, le monde serait tellement plus facile ! Pour l'inciter à se détendre, il se présenta plus en profondeur, toujours au travers de son sourire. Pour ma part, j'ai commencé en tant que combattant d'arène. Je m'en sortais si bien que j'ai pu diriger ma propre arène, ce qui m'a permis de diversifier mes affaires. J'ai toujours été un amoureux de la mer, j'ai donc acheté des navires un peu avant la guerre pour fonder ma compagnie commerciale. Cela m'a poussé à naviguer de par le monde. Mais ces derniers temps je passe plus de temps à terre, mes affaires demandant une attention constante. Enfin, c'est grâce à ça que j'ai rencontré Tagar, alors qu'il était contrôleur, il est venu passer en revue mes comptes, et comme ils se sont révélé en ordre, on a fraternisé ! Une vie si bien remplie résumée si brièvement.
Il trinqua alors avec Kilanna, comme pour l'inviter à parler d'elle.
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Thème musical de Konrad
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Il avait accroché à sa plaisanterie. Pour une fois qu'elle en faisait une, elle était ravie de voir que cela avait accroché. Néanmoins, était-ce vraiment une simple plaisanterie ? Après tout, ce n'était pas faux qu'embaucher un ami était clairement du favoritisme. En effet, un ami partait avec une longueur d'avance par rapport aux autres candidats. Mais était-ce vraiment une bonne idée de mélanger ainsi le travail et le personnel ? Et puis...Entre amis, on se traitait en égal, non ? Seraient-ils capables d'établir le lien de subordination nécessaire, quel que soit le rôle de Zaïn ? Car il resterait sous les ordres de Tagar, Kilanna ne pouvait pas l'imaginer autrement. Pour elle, le ministre n'avait de supérieurs que le couple impérial. Quant aux égaux... C'étaient les autres ministres, voilà tout. Et celui qu'elle avait face à elle ne semblait pas en faire partie. Enfin. Peut-être en saurait-elle plus plus tard. Après tout, il était peu probalable qu'elle quitte le ministre pendant très longtemps, à présent. Donc, elle aurait probablement l'occasion de revoir également ce petit renard... Enfin, petit... D'un autre côté,elle n'arrivait pas à le voir comme quelqu'un dont elle devrait avoir peur. Certes, elle avait été témoin de son action d'éclat de plus tôt, mais cela ne lui semblait pas coller à l'image qu'elle se faisait de lui après un début de conversation.
- Oui, je comprends... Mais si je suis honnête, j'ai parfois l'impression que c'est... Faux. Ne va pas t'imaginer que je vous insulte, hein, d'ailleurs, le Coeur lui-même s'en est aussi rendu coupable, maintenant que j'y pense. Vous trois, je veux croire en votre honnêteté. Mais... Eh bien, je crois que j'ai juste du mal à croire qu'il n'y ait pas d'intention derrière. J'évolue dans un monde où rien n'est jamais gratuit.
Prouver qu'un homme pouvait être bon ? Vraiment ? Elle avait du mal à croire qu'il n'y ait que cela. Avait-il besoin de quelque chose ? Certes, ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes et elle avait du mal à voir en quoi elle pourrait lui être utile, mais on ne savait jamais. Elle n'était pas douée pour décrypter autrui.
Puis la conversation dériva sur Tagar. Incroyable ?
- Incroyablement imprudent, oui ! Heureusement qu'il sait se défendre...
Si elle devait être parfaitement honnête, depuis qu'elle le connaissait, elle avait peur pour lui à chaque fois qu'elle s'éloignait. Et si elle ne le trouvait pas lorsqu'elle revenait ? À moins de sérieusement se mettre à recruter, il ne pouvait pas compter sur ses gardes actuels. C'était d'ailleurs la raison de la présence de la demoiselle. Mais elle lui avait clairement dit qu'il y avait d'autres activités qu'elle ne voulait pas abandonner, et elle tenait parole.
Mais assez réfléchi. Elle devait se concentrer sur le flot de paroles qui était en train de se déverser face à elle. Décidemment, il se dévoilait beaucoup... Etait-ce pour l'encourager à en faire autant ? Lorsqu'ils trinquièrent, elle afficha un petit sourire ironique. Il avait de la suite dans les idées, elle pouvait le lui reconnaître. Néanmoins, elle devait faire autre chose avant. L'usage voulait que, lorsqu'on trinquait, on ne repose pas la choppe sans avoir goûté son contenu... Alors, ce fut sans grand espoir qu'elle s'y plia, prête à froncer le nez... Et fut extrêmement surprise de ne pas avoir à le faire. Ouvrant de grands yeux, elle reposa son regard surpris sur le visage de son vis-à-vis :
- Qu''est-ce que c'est ? Je pourrais presque croire que je me suis mise à aimer la bière ! C'est... Bizarre...
Quoi qu'il en soit, elle lui devait un monologue, elle aussi.
- Bien. On dirait que tu sais ce que tu veux. Mais je suis désolée, si tu veux vraiment savoir comment je l'ai rencontré, il faudra bouger. Il y a trop de potentielles oreilles indiscrètes ici. Sinon, ce que je peux dire, c'est que, la première chose à savoir sur moi, c'est que la cause des hybrides est plus importante que n'importe quoi pour moi. Peut-être parce que ma mère m'a gardée enfermée pendant toute mon enfance, tout ça n'est peut-être qu'une vaste histoire de jalousie. Peu importe. Je ferai ce qu'il faudra pour que plus personne ne nous regarde de travers. Même si je dois en mourir.
Son regard s'était durci alors qu'elle pensait à toutes ces personnes, ces tortionnaires, qui existaient encore à travers le monde. Elle ne trouverait pas le repos tant qu'ils ne seraient pas tous éliminés, ou qu'elle ait péri en essayant. La rédemption offerte par Tagar n'avait pas le moindre effet sur cette volonté de créer un monde peuplé uniquement d'hybrides et de personnes qui leur étaient favorables ou indifférentes.
Mais il était probablement temps de parler de la partie la plus positive de ses activités, au risque de plomber l'ambiance.
- Mais ! Sur une note plus positive, ça fait un moment, maintenant, que j'ai rejoint une troupe de théâtre. C'est là que je me suis trouvée une vraie famille. Je ne suis clairement pas la meilleure sur scène, mais ce n'est pas le plus important. Eux, je ne veux pas les abandonner. Même pour les beaux yeux d'un certain ministre...
Elle laissa échapper un nouveau petit rire. S'imaginer tenter de séduire qui que ce soit était si improbable qu'elle ne pouvait que rire à cette image. Et puis, même si elle finissait avec quelqu'un, un ministre, ce n'était clairement pas pour elle. Leurs mondes étaient trop différents. Mais il était vrai qu'elle voulait l'aider... Et pensait le faire, à la hauteur de ses compétences.
- Je me suis d'ailleurs trouvé un ami très cher à cette occasion, c'est grâce à lui que j'ai pu être acceptée. Même si je ne le lui dirai jamais, je lui dois beaucoup.
Il ne manquerait plus qu'elle lui en parle ! Ce serait la porte ouverte à d'interminables taquineries auxquelles elle n'était pas sûre de pouvoir survivre.
- Enfin, assez parlé des autres ! Dis-moi... ça t'arrive souvent de te faire aborder comme ça par des inconnus en pleine pause ? Honnêtement, je m'étais attendue à me faire chasser, pas inviter...
- Oui, je comprends... Mais si je suis honnête, j'ai parfois l'impression que c'est... Faux. Ne va pas t'imaginer que je vous insulte, hein, d'ailleurs, le Coeur lui-même s'en est aussi rendu coupable, maintenant que j'y pense. Vous trois, je veux croire en votre honnêteté. Mais... Eh bien, je crois que j'ai juste du mal à croire qu'il n'y ait pas d'intention derrière. J'évolue dans un monde où rien n'est jamais gratuit.
Prouver qu'un homme pouvait être bon ? Vraiment ? Elle avait du mal à croire qu'il n'y ait que cela. Avait-il besoin de quelque chose ? Certes, ils ne se connaissaient que depuis quelques minutes et elle avait du mal à voir en quoi elle pourrait lui être utile, mais on ne savait jamais. Elle n'était pas douée pour décrypter autrui.
Puis la conversation dériva sur Tagar. Incroyable ?
- Incroyablement imprudent, oui ! Heureusement qu'il sait se défendre...
Si elle devait être parfaitement honnête, depuis qu'elle le connaissait, elle avait peur pour lui à chaque fois qu'elle s'éloignait. Et si elle ne le trouvait pas lorsqu'elle revenait ? À moins de sérieusement se mettre à recruter, il ne pouvait pas compter sur ses gardes actuels. C'était d'ailleurs la raison de la présence de la demoiselle. Mais elle lui avait clairement dit qu'il y avait d'autres activités qu'elle ne voulait pas abandonner, et elle tenait parole.
Mais assez réfléchi. Elle devait se concentrer sur le flot de paroles qui était en train de se déverser face à elle. Décidemment, il se dévoilait beaucoup... Etait-ce pour l'encourager à en faire autant ? Lorsqu'ils trinquièrent, elle afficha un petit sourire ironique. Il avait de la suite dans les idées, elle pouvait le lui reconnaître. Néanmoins, elle devait faire autre chose avant. L'usage voulait que, lorsqu'on trinquait, on ne repose pas la choppe sans avoir goûté son contenu... Alors, ce fut sans grand espoir qu'elle s'y plia, prête à froncer le nez... Et fut extrêmement surprise de ne pas avoir à le faire. Ouvrant de grands yeux, elle reposa son regard surpris sur le visage de son vis-à-vis :
- Qu''est-ce que c'est ? Je pourrais presque croire que je me suis mise à aimer la bière ! C'est... Bizarre...
Quoi qu'il en soit, elle lui devait un monologue, elle aussi.
- Bien. On dirait que tu sais ce que tu veux. Mais je suis désolée, si tu veux vraiment savoir comment je l'ai rencontré, il faudra bouger. Il y a trop de potentielles oreilles indiscrètes ici. Sinon, ce que je peux dire, c'est que, la première chose à savoir sur moi, c'est que la cause des hybrides est plus importante que n'importe quoi pour moi. Peut-être parce que ma mère m'a gardée enfermée pendant toute mon enfance, tout ça n'est peut-être qu'une vaste histoire de jalousie. Peu importe. Je ferai ce qu'il faudra pour que plus personne ne nous regarde de travers. Même si je dois en mourir.
Son regard s'était durci alors qu'elle pensait à toutes ces personnes, ces tortionnaires, qui existaient encore à travers le monde. Elle ne trouverait pas le repos tant qu'ils ne seraient pas tous éliminés, ou qu'elle ait péri en essayant. La rédemption offerte par Tagar n'avait pas le moindre effet sur cette volonté de créer un monde peuplé uniquement d'hybrides et de personnes qui leur étaient favorables ou indifférentes.
Mais il était probablement temps de parler de la partie la plus positive de ses activités, au risque de plomber l'ambiance.
- Mais ! Sur une note plus positive, ça fait un moment, maintenant, que j'ai rejoint une troupe de théâtre. C'est là que je me suis trouvée une vraie famille. Je ne suis clairement pas la meilleure sur scène, mais ce n'est pas le plus important. Eux, je ne veux pas les abandonner. Même pour les beaux yeux d'un certain ministre...
Elle laissa échapper un nouveau petit rire. S'imaginer tenter de séduire qui que ce soit était si improbable qu'elle ne pouvait que rire à cette image. Et puis, même si elle finissait avec quelqu'un, un ministre, ce n'était clairement pas pour elle. Leurs mondes étaient trop différents. Mais il était vrai qu'elle voulait l'aider... Et pensait le faire, à la hauteur de ses compétences.
- Je me suis d'ailleurs trouvé un ami très cher à cette occasion, c'est grâce à lui que j'ai pu être acceptée. Même si je ne le lui dirai jamais, je lui dois beaucoup.
Il ne manquerait plus qu'elle lui en parle ! Ce serait la porte ouverte à d'interminables taquineries auxquelles elle n'était pas sûre de pouvoir survivre.
- Enfin, assez parlé des autres ! Dis-moi... ça t'arrive souvent de te faire aborder comme ça par des inconnus en pleine pause ? Honnêtement, je m'étais attendue à me faire chasser, pas inviter...
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Konrad Lightborn
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- Avenue du commerce, Ikusa -La jeune hybride qu'il venait de rencontrer était particulièrement intéressante et commençait même à se révéler tout à fait charmante. Zaïn appréciait décidemment cette conversation, il avait l'impression de pouvoir parler de tout et de rien avec légèreté et franchise. Si la plupart des hommes auraient été rebutés par le mystère qui entourait Kilanna, Zaïn aimait cela, car ainsi il pouvait la découvrir au fur et à mesure, apprenant surement bien plus de choses d'elle qu'avec une discussion avec quelqu'un de plus banal, dirait-on. Et même si elle ne semblait pas particulièrement emballée par la boisson qui lui avait été servie, elle fut surprise de ne pas trouver cette bière mauvaise, et à raison, Zaïn expliqua :
- C'est de la Bleuette Grisepierre, apparemment la meilleure bière naine qui soit. Je l'aime bien car elle est peu alcoolisée, douce et ma foi agréable au gout. Tout Ikusa en raffole depuis quelque temps, c'est la boisson à la mode. Il n'ajouta pas qu'il connaissait l'inventrice de ce breuvage.
Par la suite, Kilanna aborda la cause des hybrides, une cause à laquelle Zaïn était aussi viscéralement attaché. Il s'accorda avec elle sans peine.
- Je commence à comprendre pourquoi Tagar nous a réunis. Pour des raisons évidentes, la place des hybrides dans la société a été le premier de mes combats et le demeure jusqu'à ce jour. J'imagine que tout comme moi tu as pâti de cette différence physique, traité de monstre depuis notre naissance. Les gens aiment bien inventer des monstres et des monstruosités. Ca leur donne l'impression d'être moins monstrueux eux-mêmes. Quand ils boivent comme des trous, qu'ils escroquent les gens, les volent, qu'ils cognent leurs femmes à coups de rênes, laissent crever de faim la vieille grand-mère, qu'ils assènent un coup de hache à un renard pris dans un panneau ou criblent de flèches la dernière licorne qui subsiste sur le Sekai, ils aiment se dire que l'hybride vivant dans la chaumière d'à côté est plus monstrueux qu'eux. Alors ils se sentent le coeur plus léger. Et ils ont moins de mal à vivre.Visiblement, lorsque Zaïn s'était présenté plus en profondeur, il était parvenu à motiver Kila d'en faire de même, abordant enfin son passe temps qui était le théâtre. Jamais il n'aurait soupçonné cela de l'hybride en face de lui, il lui souriait à pleine dents, tout content qu'il était d'entendre une telle nouvelle. Zaïn reconnu volontiers que le talent de comédien pouvait être fort pratique pour un assassin. Mais ce qui le rendait si enthousiaste c'était surtout qu'entre l'entrainement, la navigation et la pêche, son quatrième passe-temps préféré était d'aller au théâtre. Il ne put s'empêcher de le lui dire !
- Ça alors ! Il faudra que je vienne voir l'une de tes représentations à l'occasion, je suis un grand amateur de théâtre. Je m'y suis justement initié avec les pièces du Baron von Gollinford, un hybride-chat de Courage. C'est quelqu'un d'aussi remarquable que ses ballets, tu le connais ? Il a été le mécène du compositeur républicain Jarson Bowman. Il avait pu y assister en Juillet dernier, lors d'une tournée dans l'Empire.Décidemment, en peu de temps ils commençaient à se trouver ne nombreuses accointances, comme quoi certaines rencontres ne peuvent être dû au simple hasard. En tout cas il lui avait bien fait comprendre qu'elle pourrait parler le plus librement du monde de sa passion avec lui, intéressé qu'il l'était pas cet art. Vint enfin l'instant où Kilanna s'étonna de la facilité avec laquelle ils avaient engagé la conversation, pour Zaïn s'était tout à fait évident, il lui répondit néanmoins après avoir vidé sa choppe.
- J'ai l'habitude d'être ouvert aux nouvelles rencontres à n'importe quel moment, déjà, de un : J'aime découvrir de nouvelles personnes, et de deux : souvent ce sont des gens intéressés par ce que je fais qui viennent à ma rencontre de la sorte, je reste donc ouvert à la discussion pour éviter de rejeter d'éventuels partenaires. Il lui fit un clin d'œil, elle pouvait interpréter ce dernier mot par le sens qu'elle désirait.
En effet, Zaïn était souvent interpellé dans les rues d'Ikusa, en tout cas dans le quartier des commerces, par des guerriers voulant combattre dans son arène ou des commerçants cherchant un armateur pour transporter leurs marchandises. De plus, il s'était fait sa réputation dans le quartier et il était souvent salué par des gens qu'il connaissait.
La seconde réplique de Zaïn est une citation de Geralt de Rive.
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Thème musical de Konrad
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Alors, cette bière avait gagné un prix ? Abasourdie, elle fixa sa choppe. Ce n'était peut-être pas le sujet principal, mais elle ne pouvait s'empêcher de tenter d'en imaginer le prix, à présent.
- Si c'est vrai... ça a dû te coûter une fortune... Je veux te rembourser ! Pas en la payant, de toutes façons, c'est déjà fait. Mais peut-être que je pourrais t'offrir quelque chose ? Ou te rendre un service, qu'est-ce que tu préfères ? Et ne pense même pas à refuser !
Cette fois, il ne serait pas dit qu'elle le laisserait s'en sortir. Cette fois, ce n'était pas un minsitre qui s'amusait à payer des prix trop élevés. Cette fois, elle pensait pouvoir le rembourser. En l'y forçant s'il le fallait. Mais ce fut ce moment qu'il choisit pour détailler leur combat commun. D'accord. Il le prenait comme ça ? On verrait bien plus tard. "Tout vient à point à qui sait attendre", n'est-ce pas ? Elle aurait sa revanche. Elle s'en fit la promesse.
- Dis donc, je ne pensais pas que je pourrais trouver plus virulent que moi ! Mais ça me plaît. Je sens qu'on fera de grandes choses ensemble !
Puis elle réalisa qu'elle s'avançait peut-être un peu trop. Après tout, qui lui disait qu'ils seraient amenés à se revoir ?
- Hum, enfin... Si on en a l'occasion, bien sûr.
Et s'il le voulait. Pourquoi ne l'avait-elle pas dit ? Peut-être que, quelque part, cela lui permettrait de lui donner sa fameuse contrepartie. Quelque chose qui leur ferait du bien à tous les deux... Et puis, si elle trouvait un allié qui acceptait ses méthodes, cela la propulserait peut-être plus rapidement vers son idéal, et elle pourrait abandonner l'assassinat pour de bon. Quoi que... Il y avait aussi la cause des esclaves qu'elle aimerait défendre. En fait, elle ne manquerait pas d'objectifs tout au lon de sa courte vie.
Décidemment, son enthousiasme ne semblait pas destiné à s'arrêter. Ainsi, lui aussi appréciait le théâtre ? Plus la conversation avançait, plus elle était convaincue qu'ils seraient amenés à se revoir, il y avait tellement de possibilités !
- Par contre... C'est à Kyouji. Prêt à faire le voyage ? Et tu t'en doutes, je ne suis plus un membre à plein temps. Je participe à une pièce de temps en temps, mais il faut aussi que je vienne ici... Je crois que je fais trop de choses, en fait.
Enfin, plutôt, elle avait des activités dans des endroits trop éloignés. D'un autre côté... Elle pourrait peut-être convaincre la troupe de déménager à Ikusa ? Pourquoi ne pas tenter le coup ?
- Ah, et... Je n'ai jamais quitté l'Empire. Donc non, je ne connais pas ces Républicains.
Aucun jugement dans ses mots. C'était une simple constatation. Elle ne jueait pas ce qu'elle ne connaissait pas. Et elle ne connaissait pas la nation voisine.
Puis le voilà qui développait son côté sociable. Elle sourit, amusée :
- J'ai cru comprendre. Tu ne dois avoir aucun mal à nouer de nouvelles relations, je me trompe ? En tous cas, ravie d'avoir quand même osé aller jusqu'au bout et te parler. J'aurais manqué toute une vision à la fois similaire à la mienne et assez différente pour être intéressante.
Puis elle se reconcentra sur sa choppe, perplexe. D'accord, c'était plus appréciable que ce à quoi elle s'était attendue, mais elle n'était pas certaine de pouvoir finir pour autant. Mais elle ne pouvait pas se permettre de ne pas finir un tel cadeau... Etait-il possible de l'emporter ? Elle écarta immédiatement cette idée. Même si c'était possible, ce serait probablement très compliqué à transporter. Alors, elle se contenta d'en prendre un peu plus, bien loin pourtant de l'imiter. Si elle parvenait à la finir, ce ne serait pas d'un seul coup.
- Sinon, quelque chose de prévu, après ?
... Mais quelle idiote ! Elle connaissait la réponse. Il retournerait travailler, elle retournerait aux côtés de Tagar, et ils ne se recroiseraient probablement pas. Point. C'était dommage, mais c'était ainsi.
- Si c'est vrai... ça a dû te coûter une fortune... Je veux te rembourser ! Pas en la payant, de toutes façons, c'est déjà fait. Mais peut-être que je pourrais t'offrir quelque chose ? Ou te rendre un service, qu'est-ce que tu préfères ? Et ne pense même pas à refuser !
Cette fois, il ne serait pas dit qu'elle le laisserait s'en sortir. Cette fois, ce n'était pas un minsitre qui s'amusait à payer des prix trop élevés. Cette fois, elle pensait pouvoir le rembourser. En l'y forçant s'il le fallait. Mais ce fut ce moment qu'il choisit pour détailler leur combat commun. D'accord. Il le prenait comme ça ? On verrait bien plus tard. "Tout vient à point à qui sait attendre", n'est-ce pas ? Elle aurait sa revanche. Elle s'en fit la promesse.
- Dis donc, je ne pensais pas que je pourrais trouver plus virulent que moi ! Mais ça me plaît. Je sens qu'on fera de grandes choses ensemble !
Puis elle réalisa qu'elle s'avançait peut-être un peu trop. Après tout, qui lui disait qu'ils seraient amenés à se revoir ?
- Hum, enfin... Si on en a l'occasion, bien sûr.
Et s'il le voulait. Pourquoi ne l'avait-elle pas dit ? Peut-être que, quelque part, cela lui permettrait de lui donner sa fameuse contrepartie. Quelque chose qui leur ferait du bien à tous les deux... Et puis, si elle trouvait un allié qui acceptait ses méthodes, cela la propulserait peut-être plus rapidement vers son idéal, et elle pourrait abandonner l'assassinat pour de bon. Quoi que... Il y avait aussi la cause des esclaves qu'elle aimerait défendre. En fait, elle ne manquerait pas d'objectifs tout au lon de sa courte vie.
Décidemment, son enthousiasme ne semblait pas destiné à s'arrêter. Ainsi, lui aussi appréciait le théâtre ? Plus la conversation avançait, plus elle était convaincue qu'ils seraient amenés à se revoir, il y avait tellement de possibilités !
- Par contre... C'est à Kyouji. Prêt à faire le voyage ? Et tu t'en doutes, je ne suis plus un membre à plein temps. Je participe à une pièce de temps en temps, mais il faut aussi que je vienne ici... Je crois que je fais trop de choses, en fait.
Enfin, plutôt, elle avait des activités dans des endroits trop éloignés. D'un autre côté... Elle pourrait peut-être convaincre la troupe de déménager à Ikusa ? Pourquoi ne pas tenter le coup ?
- Ah, et... Je n'ai jamais quitté l'Empire. Donc non, je ne connais pas ces Républicains.
Aucun jugement dans ses mots. C'était une simple constatation. Elle ne jueait pas ce qu'elle ne connaissait pas. Et elle ne connaissait pas la nation voisine.
Puis le voilà qui développait son côté sociable. Elle sourit, amusée :
- J'ai cru comprendre. Tu ne dois avoir aucun mal à nouer de nouvelles relations, je me trompe ? En tous cas, ravie d'avoir quand même osé aller jusqu'au bout et te parler. J'aurais manqué toute une vision à la fois similaire à la mienne et assez différente pour être intéressante.
Puis elle se reconcentra sur sa choppe, perplexe. D'accord, c'était plus appréciable que ce à quoi elle s'était attendue, mais elle n'était pas certaine de pouvoir finir pour autant. Mais elle ne pouvait pas se permettre de ne pas finir un tel cadeau... Etait-il possible de l'emporter ? Elle écarta immédiatement cette idée. Même si c'était possible, ce serait probablement très compliqué à transporter. Alors, elle se contenta d'en prendre un peu plus, bien loin pourtant de l'imiter. Si elle parvenait à la finir, ce ne serait pas d'un seul coup.
- Sinon, quelque chose de prévu, après ?
... Mais quelle idiote ! Elle connaissait la réponse. Il retournerait travailler, elle retournerait aux côtés de Tagar, et ils ne se recroiseraient probablement pas. Point. C'était dommage, mais c'était ainsi.
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- Avenue du commerce, Ikusa -
- J'espère bien qu'on aura l'occasion de faire de grandes choses ensemble, je le ressent aussi. Et ne t'en fait pas pour la bière, le prix est tout à fait raisonnable, rien d'extravaguant. Mais si tu veux me remercier, juste passer du temps avec moi suffira amplement, afin qu'on apprenne à mieux se connaitre, si tu le veux bien. Il commençait à bien l'aimer.Il croisait rarement d'hybrides, mais à chaque fois c'était des moments tout à fait mémorable. Il avait grandement apprécié le contact avec le Baron von Gollinford et avait été impressionné par celui avec Madame Exousia. Et maintenant il était subjugué par sa nouvelle rencontre. Il fallait croire que les hybrides étaient fait pour se reconnaitre et s'apprécier les uns les autres... Peut-être qu'ils devraient fonder une nation autonome d'hybrides... Eh, ce n'est pas une idée si ridicule que ça ! Vous moquez pas !
Ils parlèrent alors de théâtre, décidemment Kilanna recelait de nombreux angles tout à fait splendides aux yeux de Zaïn. De son côté, il ne s'était jamais essayé au théâtre, quoiqu'il était persuadé d'être un excellent acteur, à condition qu'il ne joue que des rôles de héros épiques, parce qu'il était lui-même un héro épique, il n'aurait qu'à se jouer au quotidien et l'affaire était dans le sac. En revanche, il aimait à assister à des représentations, étant l'un des rares arts appréciés par le peuple reikois, car tout peuple avait besoin de se divertir au quotidien.
- Je faisais souvent le voyage jusqu'à Kyouji par le passé, je connais bien le chemin, et puis j'ai quelques amis là-bas, ce serait une occasion de passer les voir avant de se rendre au théâtre. Mais von Gollinford est venu faire une représentation en juillet ici même, à Ikusa, mais si je t'y avait vu, je crois bien que je m'en souviendrai ! De nouveau un clin d'œil.Elle ne semblait guère enjouée par la bière qui lui avait été servie, d'un signe de tête accompagné de la main, Zaïn lui fit comprendre qu'elle n'était pas obligée de tout boire. C'était sa faute, il aurait dû s'enquérir des gouts de la demoiselle avant de commander selon son habitude, c'était quelque peu rustre de sa part, lui qui pourtant était le modèle même de la galanterie. Il comptait bien se rattraper. C'était alors qu'elle demanda s'il n'avait rien de prévu. Alors ça, si c'était pas une invitation, Zaïn serait le premier des idiots à répondre qu'il avait des choses à faire. Il afficha un large sourire qui découvrit ses dents blanches.
- Je comptais profiter du vent faible et du beau temps pour aller pêcher, histoire de récupérer les poissons matinaux.
Tout bon pêcheur qui se respectait savait que les bancs de poissons se rapprochaient des côtes en matinée et à l'approche de la nuit. Le soleil étant encore bas, ils pourraient surement attraper quelques dorades. Est-ce que j'ai écris "ils" ? Oui. Tout à fait.
- Mais est-ce que ça te ferait plaisir de m'accompagner ? Nous pourrons ainsi "faire plus ample connaissance".
Sur ces mots, il se leva. Et voyant l'acquiescement de l'hybride-ombragon, il l'invita à le suivre le plus respectueusement du monde. Les voilà qui descendaient l'avenue côte à côte. Ils faisaient une belle paire ces deux là, se faisant facilement remarquer. Finalement, Zaïn s'arrêta devant le comptoir commercial où Kilanna était venue le chercher plus tôt. Il ouvrit la porte, et tout en restant sur le proche, sans entrer, il s'adressa à la tenancière :
- Je pars à la pêche, ma sœur tardera pas à passer pour me remplacer. Bonne journée ! Et il referma la porte vitrée. Il s'adressa alors à Kilanna dans un sourire :
- As-tu déjà pêché à la ligne ? Questionna-t'il tout en marchant de nouveau en direction du port tout en écoutant sa réponse avec la plus grande des attentions.- Port, Ikusa -Lorsqu'ils arrivèrent sur les quais, l'ambiance changea du tout au tout, les cris de mouettes se firent plus nombreux et l'agitation se fit moindre. C'était normal : En ce jour peu venteux, peu de navires quittaient en rentraient au port, limitant de facto le bruit ambiant. Zaïn indiqua une barque à Kilanna et l'aida d'une main bienveillante à descendre du ponton jusque dans la chaloupe. Zaïn y descendit à son tour, s'installant en face d'elle. Il se saisit alors des rames et ils s'éloignèrent du quai, tranquillement. Il ramait avec aisance et fluidité, pour ne pas brusquer sa passagère. Et puis aux dernières nouvelles, ils n'étaient pas pressés.
C'était bucolique, si je puis me permettre.
Captant le regard circonspect de la demoiselle, il lui expliqua, quelque peu embêté :
- Oh ne t'en fait pas, c'est pas ça mon navire, haha ! Il rit, amusé.
- Un dignitaire républicain est arrivé à Ikusa hier, or il est arrivé avec trois navires gros comme... comme... comme un palais ! Alors comme le port manquait de places, ils m'ont demandé, ou plutôt intimé, de déplacer mon navire au milieu de la baie et d'y jeter l'ancre en attendant que l'aristocrate ne reparte. J'ai beau entretenir une relation spéciale avec le Capitaine du port, ils ont rien voulu entendre. Alors me voilà à devoir rallier mon navire en chaloupe pour quelques jours.
Il lâcha un instant une de ses rames pour pointer du doigt un navire blanc fuselé un peu plus loin, mouillant dans la baie.
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Thème musical de Konrad
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Passer du temps ensemble ? Seulement ? Elle haussa un sourcil :
- C'est tout ? C'est... Pas vraiment cher payé, tout ça. Enfin, je trouverai probablement un moyen de te rendre un vrai service en cours de route, donc c'est d'accord !
Non, elle n'abandonnerait pas aussi facilement.
Puis la discussion contina sur le thème du théâtre. Décidemment, il était motivé. Elle lâcha un nouveau petit rire.
- Très bien, dans ce cas, on pourra peut-être s'organiser ça un jour ! Oh, et je pourrais te présenter Halewyn, s'il est là.
En effet, elle ne savait jamais quand il décidait de se joindre au groupe. Mais le moins qu'on puisse dire, c'était que lorsqu'il le faisait, on ne s'ennuyait pas... Aux dépens du chef de troupe, c'était vrai. Après tout, à présent, il devait redouter de voir arriver cet être, dont la présence lui promettait de houleux débats pour tenter de conserver au moins des miettes de ses textes. De son côté, Kilanna appréciait d'assister à ces duels. Voir ces deux visions artistiques opposées tenter de se concilier à grands renforts d'arguments, dans un combat sans aucune effusion de sang, était délectable. Et elle le savait, le texte qui en ressortait n'en était que meilleur. Seul, aucun des deux hommes ne serait capable d'atteindre la qualité du résultat de leurs discussions mouvementées, elle en était certaine.
- Peut-être, peut-être pas... Et honnêtement, je crois que je ne jouerai jamais ici. Je n'ai pas envie que Messieurs les ministres me voient sur scène... Après tout, ce n'est pas une activité assez "noble" pour être pratiquée par leur amie, n'est-ce pas ?
Son ton s'était fait plus acide. L'art, elle aimait ça. Mais elle le savait parfois dénigré, il ne fallait pas se voiler la face.
Lorsqu'il lui fit signe qu'elle n'était pas forcée de finir sa consommation, elle hésita. Elle avait horreur du gâchis. D'un autre côté... Serait-ce bien prudent de se forcer lorsque la consommation en question était alcoolisée ? Néanmoins, elle pouvait faire un entre-deux et en boire la moitié. Elle s'exécuta donc, avant de repousser la choppe.
La pêche ? Voilà une activité qu'elle n'avait jamais ne serait-ce que pensé à tester...
- J'avoue ne jamais avoir vraiment fait attention aux activités aquatiques, pourquoi pas !
Elle le suivit donc, ne pouvant empêcher une pointe de regret de l'étreindre en pensant à sa consommation non terminée... Non, stop, arrête de penser à ça !
Elle l'observa avec de grands yeux abandonner ses responsabilités en un temps record et visiblement sans une once de regret. Sa "soeur"... Ainsi, il lui mettait tout sur les épaules ? Se serait-elle trompée à son sujet ? Ou alors était-il simplement comme elle, à ne pas vouloir se séparer si vite ?
Néanmoins, elle devait sortir de ses pensées. Il lui avait posé une question.
- Jamais. Je compte sur toi pour m'apprendre !
Et elle lui offrit une moue taquine. Etait-elle sérieuse ? Plaisantait-elle ? Pour être vraiment exact, il faudrait dire qu'elle jouait avec ses propres faiblesses. Même si... L'incapacité à pêcher était-elle vraiment une faiblesse ? Après tout, elle savait chasser. Par conséquent, même perdue au milieu de nulle part, elle saurait se nourrir. Certes, elle n'avait jamais cuisiné, mais cela ne devait pas être si compliqué. Et puis, si les dragons pouvaient manger de la viande crue, elle aussi, décida-t-elle.
Une autre nouveauté fut le bateau. Une barque... Oui, évidemment, elle en avait déjà vu, mais n'y était encore jamais montée. C'est pourquoi elle s'appuya bien plus que réellement nécessaire à la main offerte au moment de prendre pied sur l'embarcation. Cette dernière tanguait sous le poids de l'hybride, qui n'était pas rassurée.
- Elle ne va vraiment pas se retourner ?
Néanmoins, lorsqu'il la rejoignit pour aller se placer à l'autre bout de l'embarcation, cette dernière se stabilisa. Ainsi, cela fonctionnait un peu de la même manière que le vol : mieux le poids était réparti, plus le tout était stable. C'était bon à savoir. Néanmoins, elle prit un moment à laisser ses craintes se calmer, alors qu'elle observait sans y penser l'homme face à elle. Instinctivement, elle se fiait à lui. Il semblait si calme, si sûr de lui... Rien de mal ne pouvait lui arriver à ses côtés, n'est-ce pas ?
C'est alors qu''il se méprit sur ses pensées. Son bateau ?
- Oh euh, non, je... Je n'en suis pas à juger ça, vraiment. Je te regardais parce que... Euh...
Parce que quoi ? Elle ne pouvait quand même pas lui dire qu'elle sentait qu'elle lui confiait sa vie !
- Parce que toi, tu t'y connais.
Pendant le monologue suivant, elle osa enfin regarder l'eau. C'était étrange. C'était la première fois qu'elle se trouvait si proche de cet élément sans être en train de nager... Encore une fois, elle eut l'impression qu'à tout moment, elle pouvait se noyer. Mais non, c'était irrationnel, elle le savait ! Comment se noyer avec ce bois sous ses pieds ? Lorsqu''il lui indiqua un autre bateau, cette fois, elle ne put en dégager le regard. C'était majestueux, c'était... Beau. Aérien. Ces voiles qui flottaient dans l'air semblaient l'inviter. Ses ailes claquèrent, témoins de son envie soudain de s'envoler pour les rejoindre dans leur ballet. Mais elle ne pouvait pas abandonner Zaïn. Depuis quand se souciait-elle de politesse, elle, d'abord ? Mais non. Après tout, elle lui devait encore un service... Et puis, elle lui avait promis de rester avec lui. Et une promesse, ça ne se brisait pas.
- C'est tout ? C'est... Pas vraiment cher payé, tout ça. Enfin, je trouverai probablement un moyen de te rendre un vrai service en cours de route, donc c'est d'accord !
Non, elle n'abandonnerait pas aussi facilement.
Puis la discussion contina sur le thème du théâtre. Décidemment, il était motivé. Elle lâcha un nouveau petit rire.
- Très bien, dans ce cas, on pourra peut-être s'organiser ça un jour ! Oh, et je pourrais te présenter Halewyn, s'il est là.
En effet, elle ne savait jamais quand il décidait de se joindre au groupe. Mais le moins qu'on puisse dire, c'était que lorsqu'il le faisait, on ne s'ennuyait pas... Aux dépens du chef de troupe, c'était vrai. Après tout, à présent, il devait redouter de voir arriver cet être, dont la présence lui promettait de houleux débats pour tenter de conserver au moins des miettes de ses textes. De son côté, Kilanna appréciait d'assister à ces duels. Voir ces deux visions artistiques opposées tenter de se concilier à grands renforts d'arguments, dans un combat sans aucune effusion de sang, était délectable. Et elle le savait, le texte qui en ressortait n'en était que meilleur. Seul, aucun des deux hommes ne serait capable d'atteindre la qualité du résultat de leurs discussions mouvementées, elle en était certaine.
- Peut-être, peut-être pas... Et honnêtement, je crois que je ne jouerai jamais ici. Je n'ai pas envie que Messieurs les ministres me voient sur scène... Après tout, ce n'est pas une activité assez "noble" pour être pratiquée par leur amie, n'est-ce pas ?
Son ton s'était fait plus acide. L'art, elle aimait ça. Mais elle le savait parfois dénigré, il ne fallait pas se voiler la face.
Lorsqu'il lui fit signe qu'elle n'était pas forcée de finir sa consommation, elle hésita. Elle avait horreur du gâchis. D'un autre côté... Serait-ce bien prudent de se forcer lorsque la consommation en question était alcoolisée ? Néanmoins, elle pouvait faire un entre-deux et en boire la moitié. Elle s'exécuta donc, avant de repousser la choppe.
La pêche ? Voilà une activité qu'elle n'avait jamais ne serait-ce que pensé à tester...
- J'avoue ne jamais avoir vraiment fait attention aux activités aquatiques, pourquoi pas !
Elle le suivit donc, ne pouvant empêcher une pointe de regret de l'étreindre en pensant à sa consommation non terminée... Non, stop, arrête de penser à ça !
Elle l'observa avec de grands yeux abandonner ses responsabilités en un temps record et visiblement sans une once de regret. Sa "soeur"... Ainsi, il lui mettait tout sur les épaules ? Se serait-elle trompée à son sujet ? Ou alors était-il simplement comme elle, à ne pas vouloir se séparer si vite ?
Néanmoins, elle devait sortir de ses pensées. Il lui avait posé une question.
- Jamais. Je compte sur toi pour m'apprendre !
Et elle lui offrit une moue taquine. Etait-elle sérieuse ? Plaisantait-elle ? Pour être vraiment exact, il faudrait dire qu'elle jouait avec ses propres faiblesses. Même si... L'incapacité à pêcher était-elle vraiment une faiblesse ? Après tout, elle savait chasser. Par conséquent, même perdue au milieu de nulle part, elle saurait se nourrir. Certes, elle n'avait jamais cuisiné, mais cela ne devait pas être si compliqué. Et puis, si les dragons pouvaient manger de la viande crue, elle aussi, décida-t-elle.
Une autre nouveauté fut le bateau. Une barque... Oui, évidemment, elle en avait déjà vu, mais n'y était encore jamais montée. C'est pourquoi elle s'appuya bien plus que réellement nécessaire à la main offerte au moment de prendre pied sur l'embarcation. Cette dernière tanguait sous le poids de l'hybride, qui n'était pas rassurée.
- Elle ne va vraiment pas se retourner ?
Néanmoins, lorsqu'il la rejoignit pour aller se placer à l'autre bout de l'embarcation, cette dernière se stabilisa. Ainsi, cela fonctionnait un peu de la même manière que le vol : mieux le poids était réparti, plus le tout était stable. C'était bon à savoir. Néanmoins, elle prit un moment à laisser ses craintes se calmer, alors qu'elle observait sans y penser l'homme face à elle. Instinctivement, elle se fiait à lui. Il semblait si calme, si sûr de lui... Rien de mal ne pouvait lui arriver à ses côtés, n'est-ce pas ?
C'est alors qu''il se méprit sur ses pensées. Son bateau ?
- Oh euh, non, je... Je n'en suis pas à juger ça, vraiment. Je te regardais parce que... Euh...
Parce que quoi ? Elle ne pouvait quand même pas lui dire qu'elle sentait qu'elle lui confiait sa vie !
- Parce que toi, tu t'y connais.
Pendant le monologue suivant, elle osa enfin regarder l'eau. C'était étrange. C'était la première fois qu'elle se trouvait si proche de cet élément sans être en train de nager... Encore une fois, elle eut l'impression qu'à tout moment, elle pouvait se noyer. Mais non, c'était irrationnel, elle le savait ! Comment se noyer avec ce bois sous ses pieds ? Lorsqu''il lui indiqua un autre bateau, cette fois, elle ne put en dégager le regard. C'était majestueux, c'était... Beau. Aérien. Ces voiles qui flottaient dans l'air semblaient l'inviter. Ses ailes claquèrent, témoins de son envie soudain de s'envoler pour les rejoindre dans leur ballet. Mais elle ne pouvait pas abandonner Zaïn. Depuis quand se souciait-elle de politesse, elle, d'abord ? Mais non. Après tout, elle lui devait encore un service... Et puis, elle lui avait promis de rester avec lui. Et une promesse, ça ne se brisait pas.
Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Avenue du commerce, Ikusa -
Lorsque Kilanna signifia qu'elle ne tenait pas à ce que tout le monde, et en particulier les nobles, sachent quelle faisait du théâtre, sous prétexte que c'était vu comme un divertissement pour le prolétariat, Zaïn ne pu s'empêcher de commenter :
- Encore un combat à ajouter à la liste : Elever le théâtre au même rang que tout les autres arts. Signifia-t-il dans un sourire.- Le Vanguard, Ikusa -Zaïn remarqua de suite que Kilanna n'était pas très à l'aise avec le milieu aquatique, venant de Kyouji, elle n'en avait pas l'habitude. Pour Zaïn, qui avait dès son plus jeune âge fait des petits boulots à bord de navires de pêche, c'était tout naturel, étant tout aussi à l'aise en mer que sut terre. Il était bon nageur et pêcheur mais aussi un bon capitaine, c'était pas lui qui le disait mais ses matelots, donc ça devait avoir une part de vérité. La demoiselle demanda alors, inquiète, si la chaloupe n'allait pas se retourner, ce qui fit doucement sourire Zaïn.
- Non, un canoé pourrait se retourner, mais pas une chaloupe à fond plat, elle est trop large pour ça. Il faudrait vraiment le vouloir pour y parvenir. Expliqua-t-il, endossant déjà son rôle de professeur.Mais alors qu'ils s'aventuraient sur les flots, pendant son explication, Zaïn saisit d'avantage le malaise de Kilanna, se pourrait-il qu'elle ne sache pas nager ? Aie quel idiot il faisait à proposer d'aller pêcher sur un bateau à une personne qui ne savait pas nager, c'était pourtant la première chose qu'il aurait dû demander s'il était quelqu'un de censé. Mais comme un idiot il était parti du principe qu'une personne sachant voler était également à l'aise dans l'eau, au même titre que l'air. Machinalement il força un peu le rythme de manière imperceptible, toujours pour ne pas brusquer sa passagère. Finalement il posa la question, contrit par sa culpabilité :
- Tu ne sais... Tu n'as pas l'habitude de la mer ? "Tu ne sais pas nager ?" manqua de lui échapper.Mais Zaïn faisait attention à comment il s'exprimait avec les autres. Ayant débuté dans la plus grande des pauvreté et n'ayant jamais pu étudier, dans on enfance il parlait extrêmement mal, et encore durant son adolescence il utilisait des expressions à tout bout de champ, mâchait ses mots et employait beaucoup d'insultes. Mais dès lors qu'il passa dans l'âge adulte et qu'il commençait a avoir des responsabilité, il s'est discipliné et a développé son vocabulaire. Si bien qu'il faisait même attention à comment il tournait ses phrases. La culture lui avait apporté l'empathie. Il sourit, heureux qu'il était de faire découvrir son monde à quelqu'un qui y était totalement étranger. Il espérait bien qu'elle lui fasse découvrir le sien en retour.
Ils arrivèrent enfin au niveau du navire, Zaïn fit pivoter la chaloupe de manière à border le flanc tribord pour arriver au niveau d'une échelle. Toujours par galanterie, il pris la main de la demoiselle pour l'inviter à grimper la première, il la suivit ensuite. Lorsqu'ils posèrent leurs pieds sur le pont, il sentit d'emblée Kilanna se détendre, elle semblait vraiment appréciait monter sur un navire. Et Zaïn en était tout à fait fier.
- Bienvenue à bord du Vanguard, Trois-mâts d'une longueur hors-tout de 70 mètres, un maître-bau de 9,5 mètres et un tirant-d'eau de 4 mètres. C'est avec ce navire que nous avons battu le record de vitesse en mer avec Tagar, encore lui. Il exerça une brève révérence visant à amuser la demoiselle.
Il leva alors le regard vers les voiles, certaines étant déployée, il pivota alors vers la poupe où se trouvait un homme à la barbe hirsute, fumant un cigare.
- Stefan Kennen, le lieutenant du Vanguard :
- Salut Stefan. Dis-moi, pourquoi les voiles sont déployées ?
- Ah capitaine, je viens de les faire laver, je les laisse déployées pour qu'elles sèchent, pendant qu'il n'y a pas de vent. Mais puisque vous êtes là, je vais vous laisser. A plus tard. Fit Stefan avant d'éteindre son cigare et de partir vers le flanc tribord pour emprunter une seconde chaloupe qui devait s'y trouver.
Zaïn salua son ami avant d'expliquer à Kilanna :
- C'est mon Lieutenant, Stefan. Tu comprends qu'il faut laisser en permanence des gens à bord, c'est déjà arrivé que des pirates ne viennent prendre des navires qui mouillaient dans la Baie pendant que leur équipage étaient à terre. Mais nous voilà seuls, met toi à l'aise, je vais chercher les cannes. D'un geste bienveillant, il lui indiqua des chaises disposées autour d'une table en fer forgé installée sur le pont.
Il s'absenta une paire de minutes, revenant avec deux cannes, un coffret en bois et un plateau sur lequel reposait deux tasses.
- Mon second avais dû se préparer un thé et l'a oublié, et bien écoute, qui part à la chasse perd sa place comme on dit. Plaisanta-t-il avant de lui donner une tasse chaude.
Il s'installa en face d'elle, posant le coffret sur la table et les deux cannes à pêche devant lui. Ces dernières n'étaient pas aussi sophistiquées que celle que nous connaissons de nos jours. C'étaient des bâtons taillés, long de deux mètres environ et un simple mouline à poulie était fixé à une extrémité, le fil courait le long de la canne, passant dans des arceaux en fer. Pendant que Zaïn nouait les hameçons au bout de la ligne et qu'il y empalait les appâts que contenait le coffret, il fit la discussion. Il fit cependant attention de déconstruire ses gestes étape par étape afin qu'elle observe bien comment il s'y prenait, elle allait devoir faire pareille avec sa canne juste après.
- Est-ce qu'elles te permettent de voler ? Demanda-t'il en lui effleurant une aile. Il était sincèrement admiratif.
Zaïn demandait ça car il avait entendu que certains hybrides ombragon, griffon, chauve souris ou oiseau avaient des ailes mais étaient incapables de voler à cause de leur squelette d'humain, étant trop lourds pour s'élever dans les airs. En revanche si Kilanna avait hérité de l'ossature des ombragons, dénuée de moelle épinière et donc plus légère, elle pouvait voler sans peine. Donc si elle avait des os aussi légers, il se demanda alors quel poids elle pesait, cependant il ne se risqua pas à la soulever pour la soupeser.
Tout en l'écoutant avec la plus grande des attention, il termina de préparer sa canne. Lorsqu'elle eue terminée, il tendit la seconde canne à Kilanna, lui donnant un hameçon simple à oeillet, c'étaient les plus simples à nouer, elle avait juste à passer le fil dans la boucle et à faire un nœud robuste. Elle devait ensuite y fixer l'appât, un ver d'environ dix centimètres qu'elle devait bien empaler dans la longueur de l'hameçon afin qu'il y soit bien fixé, formant une courbe. Il avait bien vu qu'elle avait observé comment il s'y prenait, ainsi il la laissa faire, surveillant tout de même au cas où elle ai besoin d'aide.
Ils se préparaient ensemble à la pêche, lui enseignant comment faire par la pratique. Comme le disais si bien Bruce Lee :
« Un vrai maitre ne dit pas à son élève "Fais comme moi" mais "Fais avec moi"»- Bruce Lee.
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Thème musical de Konrad
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Ainsi, il n'y avait pas de risque de couler ? Et cette affirmation venait de quelqu'un qui s'y connaissait, n'est-ce pas ? Elle pouvait donc lui faire confiance. Elle nota l'accélération, posant un regard surpris sur l'homme. Fuyait-il quelque chose ? Néanmoins, elle eut la discrétion de ne pas le lui demander... Entretenant sans le savoir le malentendu qui planait entre eux.
- Je ne sais pas quoi ? Je ne connais rien sur la mer, c'est vrai. L'eau n'est pas vraiment mon élément non plus d'ailleurs... Oui, j'aime bien nager de temps en temps, comme tout le monde, j'imagine, mais ça ne fait pas de moi une experte, loin de là. Ma natation préférée se passe là-bas.
Disant ces mots, elle pointa le ciel. En effet, il n'y avait rien qu'elle appréciait plus que de voler. Mais la natation ne la dérangeait pas non plus : après tout, ses ailes n'étaient pas composées de plumes, ce qui signifiait que, même mouillées, elles pouvaient toujours la soulever dans les airs. L'exercice était simplement un peu plus difficile, mais cela ne durait jamais longtemps : en effet, la vitesse produisait un vent qui la séchait rapidement. Décidemment, le vol n'avait que des avantages. Elle plaignait ceux qui en étaient incapables.
Finalement, elle se disait qu'avec lui, elle pourrait fermer les yeux sur cette maladie que semblait être la galanterie. À présent, elle le sentait, elle se sentait bien avec lui. Lorsqu'il l'avait aidée à monter sur la barque, cela ne l'avait pas gênée, après tout. Bon, elle avait certainement des préoccupations plus immédiates, mais ces dernières n'étaient plus présentes au moment de monter sur le véritable bateau. Oh, bien sûr, elle aurait pu monter seule, d'un coup d'ailes, mais étrangement, elle n'en fit rien, acceptant simplement l'aide offerte.
Mais, une fois sur le pont, elle oublia, l'espace d'un instant, qu'elle n'était pas seule. Plus loin de l'eau, elle se sentait mieux. Et puis... Elle écarta les ailes. Ici, elle avait de la place. C'était ce qui lui manquait le plus, en ville. Une simple impulsion lui suffirait pour décoller. Après tout, cette immensité liquide devait être magnifique, depuis le ciel, non?
Il la fit redescendre sur terre en lui présentant le bateau. Comme si elle s'était vraiment écrasée au sol après un vol, elle fut sonnée par ces termes techniques auxquels elle ne comprenait rien. Néanmoins, au geste qui l'accompagna, elle s'approcha, bien décidée à l'en empêcher. On ne s'inclinait pas devant elle, voyons ! Mais elle n'eut pas le temps d'aller au bout de son idée qu'il s'était déjà relevé. Alors, elle s'arrêta là où elle était. Lui offrant un nouveau doux sourire, elle lança :
- Oh pitié, pas avec moi, ça !
Elle assista à la conversation entre les deux hommes sans intervenir. Néanmoins, lorsqu'elle eut la confirmation qu'ils étaient seuls, elle retint un mouvement de recul. Etait-ce une bonne idée ? Après tout, ils ne se connaissaient pas tant que cela, et, surtout, elle était sur son territoire à lui... Enfin, dans tous les cas, en cas de problème, elle pourrait toujours fuir à tire-d'ailes. Quoi qu'il en soit, il s'éloignait. Dédaignant les chaises, elle préféra s'approcher du bastingage, observant l'horizon. Quelques mouettes croisèrent sa route en hurlant, la faisant sourire, attendrie. Elle qui aimait les animaux et voler était particulièrement sensible aux oiseaux. Elle avait l'impression que ceux-là lui souhaitaient la bienvenue, bien qu'elle ne tente aucun geste vers eux, bien trop consciente qu'ils restaient des animaux sauvages qui fuiraient si elle leur donnait la moindre raison de la prendre pour une menace.
C'est ce moment que choisit son compagnon hybride pour revenir. Du thé.. Elle sourit.
- Cette fois, voilà une boisson que je saurai apprécier, promis ! C'est vrai qu'il serait dommage de le laisser refroidir. Mais... Deux tasses ? Il y a quelqu'un d'autre ? Ou il est vraiment gourmand ?
Quelle idée de se préparer deux tasses ! C'était le meilleur moyen de laisser la boisson refoidir. D'un autre côté... Certains préféraient peut-être boire leur thé froid ? Quoi qu'il en soit, elle le rejoignit pour récupérer la tasse (et un siège, accessoirement).
Puis elle eut la sensation qu'elle devait observer ses gestes. Ce qu'elle fit, n'osant pas parler, pour garder toute son attention sur les mains de l'homme. Néanmoins, lorsqu'il lui posa une question sur ses ailes, elle ne put résister, se levant, elle prit soin d'emprunter un itinéraire qui ne le forcerait pas trop brusquement à retirer sa main, puis les yeux brillants, lança :
- Je te laisse répondre toi-même !
Puis, sans le moindre élan, elle décolla, décrivant des cercles vers le haut alors qu'elle se dirigeait vers le point de vue qu'elle avait voulu découvrir plus tôt. Il ne lui avait manqué qu'une occasion, qu'elle venait de saisir. Elle apprécia le point de vue, s'amusa à faire la course avec une mouette, puis revint se poser sur le pont.
- ça fait un bien fou ! Ce n'est pas pour rien que c'est mon activité favorite !
Puis elle observa l'homme. Certes, il n'avait pas d'ailes, mais ces oreilles de renard étaient irrésistibles. Néanmoins, ce ne serait pas poli de les toucher, n'est-ce pas ? Mais... Et si... Elle l'observa un peu plus intensément. Peut-être pourrait-elle tenter...
- Dis... ça te dirait d'essayer de voler avec moi ?
Leur différence de poids était probablement trop importante, mais elle ne perdait rien à proposer. Comme elle le faisait souvent, dernièrement, maintenant qu'elle y pensait. Et elle essuyait presque autant de refus qu'elle ne faisait de propositions, mais peu importait. Ceux qui ne voulaient pas voir la magie des cieux ne méritaient pas qu'on insiste pour la leur offrir.
Néanmoins, qu'il accepte ou non, viendrait son moment de jouer à l'élève. Elève modèle ou cancre ? On verra bien. Elle fit de son mieux pour imiter les gestes étudiés plus tôt, mais, la tête encore pleine de nuages (et de renards), il n'était pas dit qu'elle s'en souvienne à la perfection...
- Je ne sais pas quoi ? Je ne connais rien sur la mer, c'est vrai. L'eau n'est pas vraiment mon élément non plus d'ailleurs... Oui, j'aime bien nager de temps en temps, comme tout le monde, j'imagine, mais ça ne fait pas de moi une experte, loin de là. Ma natation préférée se passe là-bas.
Disant ces mots, elle pointa le ciel. En effet, il n'y avait rien qu'elle appréciait plus que de voler. Mais la natation ne la dérangeait pas non plus : après tout, ses ailes n'étaient pas composées de plumes, ce qui signifiait que, même mouillées, elles pouvaient toujours la soulever dans les airs. L'exercice était simplement un peu plus difficile, mais cela ne durait jamais longtemps : en effet, la vitesse produisait un vent qui la séchait rapidement. Décidemment, le vol n'avait que des avantages. Elle plaignait ceux qui en étaient incapables.
Finalement, elle se disait qu'avec lui, elle pourrait fermer les yeux sur cette maladie que semblait être la galanterie. À présent, elle le sentait, elle se sentait bien avec lui. Lorsqu'il l'avait aidée à monter sur la barque, cela ne l'avait pas gênée, après tout. Bon, elle avait certainement des préoccupations plus immédiates, mais ces dernières n'étaient plus présentes au moment de monter sur le véritable bateau. Oh, bien sûr, elle aurait pu monter seule, d'un coup d'ailes, mais étrangement, elle n'en fit rien, acceptant simplement l'aide offerte.
Mais, une fois sur le pont, elle oublia, l'espace d'un instant, qu'elle n'était pas seule. Plus loin de l'eau, elle se sentait mieux. Et puis... Elle écarta les ailes. Ici, elle avait de la place. C'était ce qui lui manquait le plus, en ville. Une simple impulsion lui suffirait pour décoller. Après tout, cette immensité liquide devait être magnifique, depuis le ciel, non?
Il la fit redescendre sur terre en lui présentant le bateau. Comme si elle s'était vraiment écrasée au sol après un vol, elle fut sonnée par ces termes techniques auxquels elle ne comprenait rien. Néanmoins, au geste qui l'accompagna, elle s'approcha, bien décidée à l'en empêcher. On ne s'inclinait pas devant elle, voyons ! Mais elle n'eut pas le temps d'aller au bout de son idée qu'il s'était déjà relevé. Alors, elle s'arrêta là où elle était. Lui offrant un nouveau doux sourire, elle lança :
- Oh pitié, pas avec moi, ça !
Elle assista à la conversation entre les deux hommes sans intervenir. Néanmoins, lorsqu'elle eut la confirmation qu'ils étaient seuls, elle retint un mouvement de recul. Etait-ce une bonne idée ? Après tout, ils ne se connaissaient pas tant que cela, et, surtout, elle était sur son territoire à lui... Enfin, dans tous les cas, en cas de problème, elle pourrait toujours fuir à tire-d'ailes. Quoi qu'il en soit, il s'éloignait. Dédaignant les chaises, elle préféra s'approcher du bastingage, observant l'horizon. Quelques mouettes croisèrent sa route en hurlant, la faisant sourire, attendrie. Elle qui aimait les animaux et voler était particulièrement sensible aux oiseaux. Elle avait l'impression que ceux-là lui souhaitaient la bienvenue, bien qu'elle ne tente aucun geste vers eux, bien trop consciente qu'ils restaient des animaux sauvages qui fuiraient si elle leur donnait la moindre raison de la prendre pour une menace.
C'est ce moment que choisit son compagnon hybride pour revenir. Du thé.. Elle sourit.
- Cette fois, voilà une boisson que je saurai apprécier, promis ! C'est vrai qu'il serait dommage de le laisser refroidir. Mais... Deux tasses ? Il y a quelqu'un d'autre ? Ou il est vraiment gourmand ?
Quelle idée de se préparer deux tasses ! C'était le meilleur moyen de laisser la boisson refoidir. D'un autre côté... Certains préféraient peut-être boire leur thé froid ? Quoi qu'il en soit, elle le rejoignit pour récupérer la tasse (et un siège, accessoirement).
Puis elle eut la sensation qu'elle devait observer ses gestes. Ce qu'elle fit, n'osant pas parler, pour garder toute son attention sur les mains de l'homme. Néanmoins, lorsqu'il lui posa une question sur ses ailes, elle ne put résister, se levant, elle prit soin d'emprunter un itinéraire qui ne le forcerait pas trop brusquement à retirer sa main, puis les yeux brillants, lança :
- Je te laisse répondre toi-même !
Puis, sans le moindre élan, elle décolla, décrivant des cercles vers le haut alors qu'elle se dirigeait vers le point de vue qu'elle avait voulu découvrir plus tôt. Il ne lui avait manqué qu'une occasion, qu'elle venait de saisir. Elle apprécia le point de vue, s'amusa à faire la course avec une mouette, puis revint se poser sur le pont.
- ça fait un bien fou ! Ce n'est pas pour rien que c'est mon activité favorite !
Puis elle observa l'homme. Certes, il n'avait pas d'ailes, mais ces oreilles de renard étaient irrésistibles. Néanmoins, ce ne serait pas poli de les toucher, n'est-ce pas ? Mais... Et si... Elle l'observa un peu plus intensément. Peut-être pourrait-elle tenter...
- Dis... ça te dirait d'essayer de voler avec moi ?
Leur différence de poids était probablement trop importante, mais elle ne perdait rien à proposer. Comme elle le faisait souvent, dernièrement, maintenant qu'elle y pensait. Et elle essuyait presque autant de refus qu'elle ne faisait de propositions, mais peu importait. Ceux qui ne voulaient pas voir la magie des cieux ne méritaient pas qu'on insiste pour la leur offrir.
Néanmoins, qu'il accepte ou non, viendrait son moment de jouer à l'élève. Elève modèle ou cancre ? On verra bien. Elle fit de son mieux pour imiter les gestes étudiés plus tôt, mais, la tête encore pleine de nuages (et de renards), il n'était pas dit qu'elle s'en souvienne à la perfection...
Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Le Vanguard, Ikusa -Si on voyait bien qu'elle n'avait pas l'habitude de se livrer à coeur ouvert de la sorte, Zaïn concédait qu'elle savait s'exprimer avec adresse et maitrisait une certaine rhétorique qui venait compléter merveilleusement son charme. Il lui avait bien fait comprendre qu'il n'avait rien à craindre de lui, déjà il n'était dangereux que pour ses ennemis, mais jamais il n'oserait s'en prendre à un autre hybride. Déjà qu'ils subissaient des violences au quotidien de la part de ceux qui ne les acceptaient pas, il ne manquerait plus qu'ils se battent entre eux. Toutefois, il pouvait lui concéder que beaucoup d'hommes se montraient mielleux et respectueux envers le gente féminine pour mieux atteindre leurs fins, ce qui frôlait le fait divers dans la société gangrenée dans laquelle ils vivaient, mais Zaïn était probablement l'opposé de tout cela. Il était comme ça au naturel : ouvert et empathique.
Lorsqu'il lui proposa du thé, elle sembla étonné de voir deux tasses. Zaïn sembla un peu embarrassé, se passant une main dans le cheveux, entre les deux oreilles.
- Une bouilloire était sur le feu, j'ai remplis deux tasses de ce thé vert, mais il en reste... donc si tu en revoudras, je te remplirai ta tasse. Expliqua-t'il maladroitement.Lorsqu'il eu terminé de lui montrer comment préparer un hameçon, vint le moment où elle devait lui montrer quelque chose aussi. Elle déploya toute son envergure, et là où n'importe qui serait tombé, elle s'arracha à la gravité avec aisance et grâce. Zaïn n'en revint pas et se leva pour mieux la suivre du regard alors qu'elle se mit à virevolter entre les mâts du navire, telle le plus gracieux des oiseaux. Il se surpris a avoir le sourire aux lèvres, excité pour elle, même s'il n'avait jamais ressenti ce qu'elle expérimentait là. C'était là toute la beauté des hybrides, et quand les humains y ressentaient de la jalousie qui se muait en haine, Zaïn ressentait de l'admiration pour ce don. De son côté il n'avait hérité que d'un odorat et d'une ouïe surdéveloppée, et peut-être un peu de muscles. De son côté, elle pouvait voler, et ça si c'était pas beau, il ne voyait pas ce que ça pouvait être d'autre.
- Ha ha ! C'est tout bonnement incroyable, j'en ai eu le souffle coupé... Je n'ose imaginer ce que ça doit faire ! Fit-il dès quelle reposa pied sur le pont.Il l'observa alors avec attention lorsqu'elle se mit à préparer son propre hameçon, le nœuds qu'elle fit semblait suffisamment solide, elle avait des doigts agiles et n'eue pas de mal à le passer dans l'arceau. Zaïn leva un pouce en l'air pour valider. Kilanna peina un peu plus à enfiler le ver sur son hameçon, mais c'était normal car c'était une tâche minutieuse, ceci-dit elle y parvint également. Zaïn constata bien qu'elle avait troué à deux reprises le ver, que ce n'était pas parfait, mais cela tiendrai suffisamment pour servir d'appât. Il hocha la tête, accompagné d'une moue satisfaite.
Elle proposa alors quelque chose qui étonna Zaïn, comment pouvait-elle bien penser qu'elle parviendrai à le soulever, lui ? Le gros tas d'os et de muscles ? Peut-être avait-elle bien plus de force dans ses ailes qu'il ne le pensait, et si elle y parvenais, il serait tout bonnement au point de la tenir en égérie. Sous le coup de la surprise, il sorti une bêtise :
- Mais, j'ai pas d'ailes... Euh enfin, je veux dire, tu penses que c'est possible en me portant ?
Peu de personnes en se monde pouvait se targuer d'avoir volé, si Zaïn pouvait en être, il ne dirait pas non. Et puis même si elle le lâchait dans les airs, Zaïn était déjà tombé d'une falaise sans la moindre égratignure, il ne s'en faisait pas pour ça. Simplement, si il venait à chuter pendant le vol, il valait mieux qu'il tombe dans l'eau, pour ne pas détruire le plancher du bateau. Et puis si ça ne fonctionnait pas, ils iraient pêcher comme prévu !
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