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Citoyen du monde
Myriem de Boktor
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Le Bal de Charité de Mme Exousia
Feat. qui veut
Mairie de Courage le 11 Août de l’An 3
Mme la Mairesse, Dame Kouraki Exousia, était une femme redoutable en affaires et en politique preuve en était sa réussite et sa position sociale actuelle. La République s’était retrouvée être le centre d’accueil privilégié des Shoumeiens en exil, désireux de fuir la guerre dans leur pays, ou refusant d’être enrôlés de force dans l’armée du Reike. Les plus riches d’entre eux avaient de suite compris qu’ils seraient bien accueillis dans cette nation et qu’ils pourraient y refaire leur vie d’oisifs.
Beaucoup de nobles avaient donc investi dans cette nation à l’avenir économique prometteur et ils avaient eu raison de miser sur ce cheval là, Kaizoku était entrée dans le giron de la République, les taxes sur les produits Reikois maintenant un équilibre des marchés et Shoumei n’était plus qu’une ruine fumante et un terrain de jeux pour soldats en mal de guerre.
Mais à côté de ses nobles venaient des gens du commun, nombreux, qui fuyaient une réalité trop dure à affronter mais sans avoir les moyens de recommencer aisément leur vie. Et c’est en pensant à toutes ses personnes démunies, sans le moindre argent, que Mme la Mairesse avait décidé d’organiser ce bal de charité. Oui, un grand et magnifique bal ouvert aux pauvres Shoumeiens en détresse qui pourraient venir chercher une sorte de parrain lors de cette soirée, vous savez un riche qui ne sait pas comment dépenser son argent et choisit d’accompagner un pauvre hère dans sa nouvelle vie. Une œuvre de bienfaisance dans laquelle les riches de ce monde tendent une main gantée aux plus pauvres afin qu’ils puissent leur baiser la main avec dévotion.
Le bal était donc accessibles aux Républicains fortunés voulant montrer qu’ils pouvaient être généreux et aux Shoumeiens, nobles ou pas. Chacun pourrait y trouver son compte, se montrer, négocier, trouver un toit, un protecteur, un allié…
La salle de bal du Palais municipal avait donc été préparé avec grand soin et moult faste pour cette soirée. Le meilleur traiteur avait été engagé, les tables longues dressées en buffet pour que chacun puisse grignoter à son envie ou se gave selon sa position sociale. Une immense estrade avait été dressée et décorée pour que les musiciens et chanteurs puissent s’y installer, le clou de tout bal étant bien entendu la piste de danse.
De part et d’autres de cette immense pièce on pouvait accéder à des petites alcôves, des cocons cossus, confortables, discrets ou l’on pouvait échanger ou faire ce qu’on souhaitait à l’abri des regards (pour les oreilles, ne rêvez pas, tout ce qui serait dit ce soir là serait connu de l’instigatrice). Un choix avait été fait et le bal serait sous le thème simple de : blanc, Dame Koraki venait de créer la première soirée blanche du Sekai.
Les tailleurs de la Ville avaient été sollicité aussi pour se faire, ils devaient prêter des tenues aux invités désireux de s'y rendre afin qu'il y ait une certaine unicité, une ambiance toute républicaine. Je m'étais donc rendue chez un des tailleurs afin de trouver une tenue pour le bal. Oh il n'eut guère de mal à m'en choisir une mais autant préciser que si la tenue m'allait visiblement à ravir, je ne m'y sentait pas forcément à l'aise, mais il fallait se plier aux règles de ce jeu d'une nuit.
- Mais c'est quoi cette tenue mme la diviniste???:
C’est donc sous ces bonnes augures que j’avais décidé de me rendre à ce bal, et dans quel but? Observer cette noblesse que je ne connaissais pas du tout et comprendre les Républicains, tout un programme, et en second enfin à égalité , je rêvais de participer à un bal surtout que je serai bien accompagnée ce soir, Zaïn avait accepté d’être mon cavalier et le sachant élégant et aimant le paraître, je savais par avance que nous ne passerions pas inaperçu.
La soirée allait débuter et j'attendais au bas la rue principale comme convenu mon cavalier du soir.
- Règles ?:
Bah chacun fait ce qu'il fait, on évite les doubles posts et éventuellement les posts trop longs.
On s'amuse et on fait un petit recap rapide à la fin pour qu'on s'y retrouve tous et surtout "have fun!"
CENDRES
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Le Bal en blanc de madame la mairesse ... Halewyn l'appelle comme ca parce que, soyons franc, ce nom de famille est une pure torture à prononcer. Et il y a un peu de tout, du noble, du bourgeois, du petit peuple... Du Shoumeïen et du Républicain. Halewyn agite son éventail blanc emprunté pour l'occasion devant sa figure, incommodée par quelque odeurs impromptues qui ont le bonheur d'être fugace. Le thème étant blanc, Iel succube a revêtu un simple Hansu de soie blanche, sans fioriture. En fait s'en est un non terminé qui attend ses broderies à la boutique, aussi la Tailleuse le lui a t'elle gracieusement prêté.
Les longs cheveux semi remontés en une coiffure complexe et piquée de ses aiguilles à cheveux pour ne pas traîner trop loin derrière iel, Halewyn a opté. pour son look androgyne de prédilection. bien malin qui serait capable de déterminer son sexe en cette soirée. Et cela l'amuse d'attirer les regards curieux et circonspects. En ce moment, depuis son arrivée, le flamboyant courtisan a été happé par des gens qui essayent de lui présenter leur fille qu'ils veulent mettre en parrainage. Bon, elle est jeune, mais Halewyn se pose la question en fait. Qu'est ce qu'iel en a à foutre de la jeune fille!!!!
-Mais monsieur, je ne veux parrainer qui que ce soit ce soir!!!! Voyez mes frusques! Même si elles sont blanches, il n'y a point d'ornements visibles...
Par chance, son collier de naissance est bien dissimulé dans les plis et replis du tissus, les rubans de billes précieuses de rubis et de saphirs, d'os et d'acier se perdant dans ses tresses complexes, quasi invisible. Prenant une coupe, iel suit du regard les parents insultés d'avoir perdu leur temps auprès de sa personne, trainant une jolie jeune femme aux yeux marrons et au teint de miel derrière eux.
Iel succube soupire. La nuit promet d'être longue.... Que ce genre de soirée est ennuyeuse! Mais il en faut si iel veut se créer un réseau de contact. Bon, allons voir du côté de la piste de danse.
- Tenue:
Les longs cheveux semi remontés en une coiffure complexe et piquée de ses aiguilles à cheveux pour ne pas traîner trop loin derrière iel, Halewyn a opté. pour son look androgyne de prédilection. bien malin qui serait capable de déterminer son sexe en cette soirée. Et cela l'amuse d'attirer les regards curieux et circonspects. En ce moment, depuis son arrivée, le flamboyant courtisan a été happé par des gens qui essayent de lui présenter leur fille qu'ils veulent mettre en parrainage. Bon, elle est jeune, mais Halewyn se pose la question en fait. Qu'est ce qu'iel en a à foutre de la jeune fille!!!!
-Mais monsieur, je ne veux parrainer qui que ce soit ce soir!!!! Voyez mes frusques! Même si elles sont blanches, il n'y a point d'ornements visibles...
Par chance, son collier de naissance est bien dissimulé dans les plis et replis du tissus, les rubans de billes précieuses de rubis et de saphirs, d'os et d'acier se perdant dans ses tresses complexes, quasi invisible. Prenant une coupe, iel suit du regard les parents insultés d'avoir perdu leur temps auprès de sa personne, trainant une jolie jeune femme aux yeux marrons et au teint de miel derrière eux.
Iel succube soupire. La nuit promet d'être longue.... Que ce genre de soirée est ennuyeuse! Mais il en faut si iel veut se créer un réseau de contact. Bon, allons voir du côté de la piste de danse.
- RESUMÉ:
-Hale a éconduit une famille cherchant un parrain pour leur fille et va voir si il y a du divertissement du coté de la piste de danse
Invité
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- Roro, quand on a une silhouette comme la tienne, on la montre !
- Le problème ce n'est pas vraiment ma silhouette, Raven. " avait grincé la sirène en désignant son côté gauche... Mais la jeune fille à la longue chevelure blond platine qu'elle avait poudrée de blanc pour l'occasion n'en démordit pas.
- On la prend !
Rowena soupira mais le sourire excité de sa petite sœur finit par la faire sourire. Raven passa ses bras autour des épaules de la sirène, venant coller son magnifique visage de demoiselle près des cicatrices noires que la malédiction des titans laissait suppurer sur toute la moitié de la figure vétérane. Une vision bien étrange, mais une accolade douce. Les deux femmes se regardèrent un moment dans les yeux, l'une dubitative, l'autre débordant déjà d'enthousiasme. Raven fit une moue parfaitement exagérée, Rowena leva un sourcil... Et elles finirent par rire tout bas en se serrant un peu plus fort.
- Très bien... on la prend.
Raven était foncièrement bienveillante et ce que la mairesse de Courage avait annonçait la ravissait au plus haut point. Elle voulait aider autant que possible - après tout, elle faisait ce qu'elle voulait de sa "petite" rente d'étudiante nom de nom. Alors elle était venu tirer sa sœur par la manche pour lui servir de chaperon... ou l'obliger une fois de plus à se faire voir malgré ses réticences.
Le soir même, deux silhouettes de plus se présentèrent au bal de la mairesse. Immaculées, elles étaient blanche de cheveux et de peau comme de vêtement. La plus grande, une jeune fille aux yeux d'un noir envoutant, portait une robe un peu osée mais surtout couvertes de dentelles et de petits ornements qui indiqueraient tout de suite à ceux qui en avait besoin, sa capacité financière. Plus petite d'une dizaine de centimètres mais à la carrure plus guerrière, la seconde était... plus mystérieuse ? plus flippante ?
Sa robe dépourvue de dentelles ni du moindre ornement, laissait admirer un corps plus qu'en parfaite condition. Des drapés légers retombaient sur ses bras, masquant un peu la force de ses biceps mais on se demandait aisément s'il y avait plus de tissus ou de peau à voir... Et quel corps ? Des formes qui attiraient volontiers l’œil et une souplesse gracieuse dans les mouvements. Le soucis se situait ailleurs... Et bordel elle avait décidé d'assumer !
La peau découverte du côté gauche de la jeune femme portait de fines et discrètes cicatrices à peine visibles sur sa peau de marbre. Par contre, alors que son œil montrait une iris de saphir, le gauche était... abyssal. L'orbite était entièrement noir et on ne distinguait qu'une vague iris ternie, s'agitant de concert avec son homologue. Des fissures d'encre craquelaient la paupière et le tour de l’œil, fissurant tout le côté gauche de son visage jusqu'à la tempe et au menton, traversant ses lèvres et leur donnant une légère asymétrie. L'effet était d'autant plus terrifiant que dans tout ce blanc, ce noir semblait absorbé toute lumière.
La tête haute, Rowena faisait son possible pour assumer, comme Raven lui avait promis de le faire. Découvrir sa poitrine et ses jambes étaient bien moins difficile que de faire comme si son propre visage ne la dérangeait pas. Elle avait l'impression que tous les murmures qui flottaient dans la foule étaient dirigés contre elle et chaque attention lui semblait charger de dégoût ou de pitié... Alors qu'elle s'efforçait de ne croiser aucun regard, les yeux posés dans le vagues ou sur sa sœur sans baisser la tête.
Très vite, Raven avait constater que rester à côté de la vétéran n'était pas le meilleur moyen de nouer le contact avec de pauvres shoumeïens dans le besoin.
- Vas-y. " avait finit par la convaincre la sirène. " Tu es là pour quelque chose d'important. Moi, je vais aller trouver quelque chose à grignoter. Peut-être qu'il y aura des langoustes.
- Le problème ce n'est pas vraiment ma silhouette, Raven. " avait grincé la sirène en désignant son côté gauche... Mais la jeune fille à la longue chevelure blond platine qu'elle avait poudrée de blanc pour l'occasion n'en démordit pas.
- On la prend !
- Moui mais bon... faut oser quoi...:
Rowena soupira mais le sourire excité de sa petite sœur finit par la faire sourire. Raven passa ses bras autour des épaules de la sirène, venant coller son magnifique visage de demoiselle près des cicatrices noires que la malédiction des titans laissait suppurer sur toute la moitié de la figure vétérane. Une vision bien étrange, mais une accolade douce. Les deux femmes se regardèrent un moment dans les yeux, l'une dubitative, l'autre débordant déjà d'enthousiasme. Raven fit une moue parfaitement exagérée, Rowena leva un sourcil... Et elles finirent par rire tout bas en se serrant un peu plus fort.
- Très bien... on la prend.
Raven était foncièrement bienveillante et ce que la mairesse de Courage avait annonçait la ravissait au plus haut point. Elle voulait aider autant que possible - après tout, elle faisait ce qu'elle voulait de sa "petite" rente d'étudiante nom de nom. Alors elle était venu tirer sa sœur par la manche pour lui servir de chaperon... ou l'obliger une fois de plus à se faire voir malgré ses réticences.
Le soir même, deux silhouettes de plus se présentèrent au bal de la mairesse. Immaculées, elles étaient blanche de cheveux et de peau comme de vêtement. La plus grande, une jeune fille aux yeux d'un noir envoutant, portait une robe un peu osée mais surtout couvertes de dentelles et de petits ornements qui indiqueraient tout de suite à ceux qui en avait besoin, sa capacité financière. Plus petite d'une dizaine de centimètres mais à la carrure plus guerrière, la seconde était... plus mystérieuse ? plus flippante ?
Sa robe dépourvue de dentelles ni du moindre ornement, laissait admirer un corps plus qu'en parfaite condition. Des drapés légers retombaient sur ses bras, masquant un peu la force de ses biceps mais on se demandait aisément s'il y avait plus de tissus ou de peau à voir... Et quel corps ? Des formes qui attiraient volontiers l’œil et une souplesse gracieuse dans les mouvements. Le soucis se situait ailleurs... Et bordel elle avait décidé d'assumer !
La peau découverte du côté gauche de la jeune femme portait de fines et discrètes cicatrices à peine visibles sur sa peau de marbre. Par contre, alors que son œil montrait une iris de saphir, le gauche était... abyssal. L'orbite était entièrement noir et on ne distinguait qu'une vague iris ternie, s'agitant de concert avec son homologue. Des fissures d'encre craquelaient la paupière et le tour de l’œil, fissurant tout le côté gauche de son visage jusqu'à la tempe et au menton, traversant ses lèvres et leur donnant une légère asymétrie. L'effet était d'autant plus terrifiant que dans tout ce blanc, ce noir semblait absorbé toute lumière.
La tête haute, Rowena faisait son possible pour assumer, comme Raven lui avait promis de le faire. Découvrir sa poitrine et ses jambes étaient bien moins difficile que de faire comme si son propre visage ne la dérangeait pas. Elle avait l'impression que tous les murmures qui flottaient dans la foule étaient dirigés contre elle et chaque attention lui semblait charger de dégoût ou de pitié... Alors qu'elle s'efforçait de ne croiser aucun regard, les yeux posés dans le vagues ou sur sa sœur sans baisser la tête.
Très vite, Raven avait constater que rester à côté de la vétéran n'était pas le meilleur moyen de nouer le contact avec de pauvres shoumeïens dans le besoin.
- Vas-y. " avait finit par la convaincre la sirène. " Tu es là pour quelque chose d'important. Moi, je vais aller trouver quelque chose à grignoter. Peut-être qu'il y aura des langoustes.
Noble de La République
Konrad Lightborn
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- Avenue Principale, Courage -Myriem avait vraiment tapée dans le mille en lui faisant l'honneur de l'inviter à ses côtés pour cette magnifique réception, Zaïn étant l'hybride de la situation, toujours partant pour une bonne partie de mondanités avec la noblesse du monde entier. Il était persuadé que les nobles de Courage se montreraient bien plus divertissants que les trop martiaux aristocrates d'Ikusa, desquels on finit par se lasser. Et si n'importe quel reikois aurait refusé, estimant qu'il n'avait pas sa place au sein d'une soirée destinée aux shoumeïens de la part des philanthropes républicains, Zaïn Tevon-Duncan ne manifestait pas la moindre gêne à cet égard, et l'impression de s'incruster ne lui traversa même pas l'esprit. Il était fait pour ce genre de choses, les républicains auraient loupés quelque chose que de le refuser à cet évènement.
Il ne se fit donc pas prier pour se rendre au premier tailleur - après avoir éliminés les plus modestes, bien évidemment - de Courage, afin de se faire faire une tenue sur mesure destinée à montrer que tous les reikois n'étaient pas tous des soldats sans aucun gout pour le raffiné, ce qui bien évidemment était faux, mais une pensée bien en vogue malgré tout. Zaïn s'était rendu à Courage dans une tenue tout à fait élégante, conçu par le grand tailleur d'Ikusa, Herman Baadmilm, réputé dans le milieu. Le soucis étant que l'ensemble n'arborait que peu de blanc, Zaïn remédia alors au problème en se faisant faire un beau costume blanc pour l'occasion.
- Ce dont je parle :
C'était donc avec un grand sourire, arborant cette tenue sur-mesure, qu'il grimpa vers le lieu indiqué par Myriem de Boktor. Il retrouva justement cette dernière en contrebas de l'avenue y menant. Il s'approcha de son amie et lui baisa la main, s'amusant à accentuer l'outrecuidance des jeunes courtisans qui faisaient la noblesse de Courage, et ce en exerçant une révérence qu'il avait perfectionné dans l'éventualité qu'il rencontre une jour le couple impérial du Reike. Il avait déployé cette révérence princière afin d'honorer la baronne, à défaut des Raisen.
- Si la beauté était un crime, vous seriez condamnée à mort ma chère. Complimenta-t-il avec tact.
Il lui pris alors le bras afin de converger vers le lieu des réjouissances.
Personnages similaires à Konrad
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Thème musical de Konrad
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Mille et une variation de la même scène, la souffrance côtoyant le luxe avec l’indécence naturelle que savait si bien mettre en avant les puissants. La mairesse avait-elle simplement conscience de l’insulte qu’elle lançait aux visages de tous ces expatriés ? Faire de leurs peurs et de leur calvaire un joli spectacle avec tenue exigée histoire de rappeler à tous qui tendait la main et qui devait si nourrir…
Soit le geste était puéril, soit d’une démoniaque intelligence. Puisque l’on parlait de l’une des têtes pensantes de la république, Sin préférait à croire qu’il s’agissait du second cas. Elle n’avait pas envie de s’imaginer diriger par des crétins insouciants. Cela avait trop souvent été le cas par le passé. Combien de fois déjà avait-elle connu ce genre de scène, d’un côté ou l’autre de la ligne ? Si l’échelle était différente, le résultat, lui, était semblable.
Les Reikois les plus respectueux des vieilles coutumes auraient sans doute bien rit de ce marché aux esclaves recouvert de tissu blanc et de maquillage. Oh, bien sûr, en république on n’achetait pas une personne. On achetait ses services, jusqu’à ce qu’elle soit dépendante de notre bon vouloir. L’expression « bonnet blanc, blanc bonnet » trouvait son point d’orgue ce soir, si bien qu’elle aurait pu en rire si elle ne s’ennuyait pas à ce point.
Pour l’occasion son tailleur n’avait pas lésiné, sachant qu’elle aimait se faire remarquer il avait conçu pour elle une tenue qui attirerait forcément le regard des curieux ou des envieux. Une combinaison d’un tissu diaphane qui l’aurait laissée presque nue si un de somptueux filigranes d’or et d’argent ne venait pas recouvrir miraculeusement les zones les plus sensible de son anatomie. Même ainsi l’indécence restait prononcée, tout juste gommée par le long manteau d’un blanc immaculé et aux épaulettes de plumes et de feuilles d’argent pur.
Les volutes noires qui s’échappait à chacun de ses pas venait faire un pied de nez à la blancheur environnante d’une manière qu’elle trouvait parfaitement ironique, comme si même les plus épaisses couches de pureté guindées ne pouvaient pas vraiment effacée la corruption sous-jacente. En somme, elle était à l’image de cette soirée, splendide, désirable, mensongère et cela lui convenait parfaitement.
Toujours est-il qu’elle s’ennuyait fermement. Elle avait bien entendu joué son rôle et avait déjà apporté ou promis son soutien à quelques pauvres âmes présentes, notamment une jeune Fae qui venait tout juste de quitter la phase de l’enfance mais dont le regard intelligent et les idées aiguisées avaient fortement éveiller son intérêt. Il ne lui restait qu’un père incapable de subvenir à ses besoins, pas plus qu’aux siens.
De sa baguette magique financière elle avait garantie des études sur la magie à la jeune fille et une place qui conviendrait à son père dans l’une de ses compagnies. Ce n’était pas de la bonté d’âme, simplement la volonté de ne pas gâcher un potentiel outil.
En réalité son seul geste vraiment désintéressé concernant les rescapés de Shoumei jusque là avait été la création d’un orphelinat pour les plus jeunes privés de toutes ressources ou de tout soutiens familiaux. Et elle n’avait pas attendu une soirée mondaine pour le faire. Bien entendu, elle se convainquait elle-même de posséder des arrières pensés à ce sujet. Une future génération reconnaissante et prête à servir plus docilement… ou alors même elle ne parvenait pas tout à fait à se montrer insensible au drame d’un enfant qui a tout perdu…
Mais voilà, même si l’alcool était bon et les tables garnies, cette soirée restait d’un ennui mortel. Elle avait bien envisagé de se divertir en utilisant l’une des alcôves avec un beau mâle, mais jusque là ceux qui avaient suffisamment de charme pour l’intéressé étaient soit trop désespéré soit trop suffisant pour éveiller son envie.
Son ennui trouva enfin un point d’intérêt pour s’affaiblir quand deux femmes pénétrèrent la soirée. Elle n'en tint d'abord pas compte avant que ses yeux ne se pose sur l'une d'elle. Cinq millénaires d’histoire et une nature magique vous rendez particulièrement sensible à une telle vision. Peut pouvait se targuer d’être encore en vie malgré elle. Sa tenue mettait en valeur un corps des plus agréables mais qui avait connu la douleur du combat ou au moins de la torture.
Le plus intéressant restait sans aucun doute son visage… Sublime, étrange, corrompu et grandiose. De ceux qu’on n’oubliait pas et qui pourtant peinait à rester graver dans sa mémoire. Sin devait en effet faire un effort continu pour ne pas détourner le regard et oublier purement et simplement l’arrivante. Un sort puissant était à l’œuvre et cela ne rendait la chose que plus intéressante, car il émanait de ce visage un sentiment qui lui rappelait les premiers instants de sa propre existance.
Elle apparut auprès de l’inconnue dès que celle-ci fut débarrassée de son mignon petit chaperon. Elle paraissait minuscule en comparaison de la guerrière, ce qui ne l’empêcha pas de la dévisager avec un sourire taquin. Comme tout les autres, elle ne pouvait que fixer son visage, mais point de dégout ou de pitié dans ses intenses yeux lavande au contraire. Une curiosité qui confinait à l’avidité serait une meilleure définition.
Malgré tout après un bien trop long instant de cet examen appuyé et déplacé vu sa proximité avec la belle colosse, elle ferma les yeux et huma l’air comme pour capter un délicat parfum.
-Hum… magie titanique… toujours si particulière…
Elle tendit le bras, effleurant celui de la parfaite inconnue et saisit un petit biscuit sur la table juste derrière elle avant de le porter à ses lèvres toujours souriantes.
-Vous deviez être vraiment toute proche quand c’est arrivé, je suis étonnée que vous respiriez encore à vrai dire, dit-elle sans sembler remarquer l’intimité du sujet qu’elle évoquait. Ça fait mal ?
Soit le geste était puéril, soit d’une démoniaque intelligence. Puisque l’on parlait de l’une des têtes pensantes de la république, Sin préférait à croire qu’il s’agissait du second cas. Elle n’avait pas envie de s’imaginer diriger par des crétins insouciants. Cela avait trop souvent été le cas par le passé. Combien de fois déjà avait-elle connu ce genre de scène, d’un côté ou l’autre de la ligne ? Si l’échelle était différente, le résultat, lui, était semblable.
Les Reikois les plus respectueux des vieilles coutumes auraient sans doute bien rit de ce marché aux esclaves recouvert de tissu blanc et de maquillage. Oh, bien sûr, en république on n’achetait pas une personne. On achetait ses services, jusqu’à ce qu’elle soit dépendante de notre bon vouloir. L’expression « bonnet blanc, blanc bonnet » trouvait son point d’orgue ce soir, si bien qu’elle aurait pu en rire si elle ne s’ennuyait pas à ce point.
Pour l’occasion son tailleur n’avait pas lésiné, sachant qu’elle aimait se faire remarquer il avait conçu pour elle une tenue qui attirerait forcément le regard des curieux ou des envieux. Une combinaison d’un tissu diaphane qui l’aurait laissée presque nue si un de somptueux filigranes d’or et d’argent ne venait pas recouvrir miraculeusement les zones les plus sensible de son anatomie. Même ainsi l’indécence restait prononcée, tout juste gommée par le long manteau d’un blanc immaculé et aux épaulettes de plumes et de feuilles d’argent pur.
- Petit aperçu plus visuel proche:
Les volutes noires qui s’échappait à chacun de ses pas venait faire un pied de nez à la blancheur environnante d’une manière qu’elle trouvait parfaitement ironique, comme si même les plus épaisses couches de pureté guindées ne pouvaient pas vraiment effacée la corruption sous-jacente. En somme, elle était à l’image de cette soirée, splendide, désirable, mensongère et cela lui convenait parfaitement.
Toujours est-il qu’elle s’ennuyait fermement. Elle avait bien entendu joué son rôle et avait déjà apporté ou promis son soutien à quelques pauvres âmes présentes, notamment une jeune Fae qui venait tout juste de quitter la phase de l’enfance mais dont le regard intelligent et les idées aiguisées avaient fortement éveiller son intérêt. Il ne lui restait qu’un père incapable de subvenir à ses besoins, pas plus qu’aux siens.
De sa baguette magique financière elle avait garantie des études sur la magie à la jeune fille et une place qui conviendrait à son père dans l’une de ses compagnies. Ce n’était pas de la bonté d’âme, simplement la volonté de ne pas gâcher un potentiel outil.
En réalité son seul geste vraiment désintéressé concernant les rescapés de Shoumei jusque là avait été la création d’un orphelinat pour les plus jeunes privés de toutes ressources ou de tout soutiens familiaux. Et elle n’avait pas attendu une soirée mondaine pour le faire. Bien entendu, elle se convainquait elle-même de posséder des arrières pensés à ce sujet. Une future génération reconnaissante et prête à servir plus docilement… ou alors même elle ne parvenait pas tout à fait à se montrer insensible au drame d’un enfant qui a tout perdu…
Mais voilà, même si l’alcool était bon et les tables garnies, cette soirée restait d’un ennui mortel. Elle avait bien envisagé de se divertir en utilisant l’une des alcôves avec un beau mâle, mais jusque là ceux qui avaient suffisamment de charme pour l’intéressé étaient soit trop désespéré soit trop suffisant pour éveiller son envie.
Son ennui trouva enfin un point d’intérêt pour s’affaiblir quand deux femmes pénétrèrent la soirée. Elle n'en tint d'abord pas compte avant que ses yeux ne se pose sur l'une d'elle. Cinq millénaires d’histoire et une nature magique vous rendez particulièrement sensible à une telle vision. Peut pouvait se targuer d’être encore en vie malgré elle. Sa tenue mettait en valeur un corps des plus agréables mais qui avait connu la douleur du combat ou au moins de la torture.
Le plus intéressant restait sans aucun doute son visage… Sublime, étrange, corrompu et grandiose. De ceux qu’on n’oubliait pas et qui pourtant peinait à rester graver dans sa mémoire. Sin devait en effet faire un effort continu pour ne pas détourner le regard et oublier purement et simplement l’arrivante. Un sort puissant était à l’œuvre et cela ne rendait la chose que plus intéressante, car il émanait de ce visage un sentiment qui lui rappelait les premiers instants de sa propre existance.
Elle apparut auprès de l’inconnue dès que celle-ci fut débarrassée de son mignon petit chaperon. Elle paraissait minuscule en comparaison de la guerrière, ce qui ne l’empêcha pas de la dévisager avec un sourire taquin. Comme tout les autres, elle ne pouvait que fixer son visage, mais point de dégout ou de pitié dans ses intenses yeux lavande au contraire. Une curiosité qui confinait à l’avidité serait une meilleure définition.
Malgré tout après un bien trop long instant de cet examen appuyé et déplacé vu sa proximité avec la belle colosse, elle ferma les yeux et huma l’air comme pour capter un délicat parfum.
-Hum… magie titanique… toujours si particulière…
Elle tendit le bras, effleurant celui de la parfaite inconnue et saisit un petit biscuit sur la table juste derrière elle avant de le porter à ses lèvres toujours souriantes.
-Vous deviez être vraiment toute proche quand c’est arrivé, je suis étonnée que vous respiriez encore à vrai dire, dit-elle sans sembler remarquer l’intimité du sujet qu’elle évoquait. Ça fait mal ?
- En résumé:
Sin s'ennuie mais à tout de même apporté son appui à quelque personne et après l'avoir remarquée, elle décide d'embêter Rowena qu'elle ne connait absolument pas.
Invité
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Son expérience ne la trompait pas... Dans chaque soirée, il y avait une ou deux personnes qui, au lieu d'être perturbée par son visage, semblait la trouver intrigante justement à cause de lui. Elle l'avait vérifié à petite dose à l'Ambrosiaque puis chez les Hawkeye. Chaque fois avec quelques craquelures de plus. Vindicar n'avait pas idée de ce qu'il lui avait offert et qui s'étalait sur bien plus de trois jours. Sans ce répits, cette façon d'appréhender son état, aussi brève soit la transition, elle n'aurait jamais osé venir ici.
Mis elle avait osé. Trainée de force par Raven... mais elle avait osé tout de même.
Tout en trouvant son bonheur dans une terrine de poisson aux couleurs charmantes et en garnissant son assiette de saumon fumé et de canapé aux chipiron - une petite fantaisie du moment dans la bourgeoisie de Courage - elle envisageait intérieurement de parrainer le premier shoumeïen qui aurait l'audace de s'adresser à elle malgré son apparence. Histoire de tenter la fortune.
Mais la personne qui, ce soir, semblait trouver en son visage un parfait terrain de jeu n'était pas un shoumeïen ce soir. Interceptée avant d'avoir pu trouver une langouste - visiblement l'organisatrice avait considéré qu'avec tous ces invités en blanc, les crustacés représentaient un jeu trop dangereux - une jeune humain pas beaucoup plus petite qu'elle apparue beaucoup trop proche. Le corps de la vétéran bougea tout seul, ses réflexes du front la mettant naturellement à une distance plus respectable de la... Ah... Ce n'était pas une humaine. Ses cheveux laissaient une fine trainée d'ombre à chaque mouvement fluide. Ce n'étaient pas des illusions, plutôt... Ombra ? Surement... Quoi qu'elle semblait bien avide d'attirer l'attention. Entre la tenue que Raven lui avait choisie et celle que portait cette inconnue, il y avait de quoi se demander laquelle était la plus osée.
Contrairement au bon goût de ses dernières rencontre, elle la dévisageait frontalement et franchement avec une sorte d'excitation que la sirène qualifiait volontiers de malsaine.
- Je peux vous aider ?
Le ton était poli et son sourire d'une douceur paisible malgré la légère dissymétrie du coin de ses lèvres. Mais c'était surtout sa voix qui avait de quoi saisir. D'une harmonie gracile et riche, elle coulait avec régularité sur les sens de ceux qui l'entendait. Ses yeux yeux, le noir et le bleu, scrutaient l'inconnue en retour, notant foule de détail et soutenant son regard sans hésitation. Les yeux qui trainaient sur elle à la dérobée la mettaient mal à l'aise à cause de sa propre incertitude. Mais un regard intense ne lui avait jamais posé problème. De l'agacement parfois, mais pas d'inconfort... Surtout quand le geste lui paraissait impoli et intrusif comme celui-ci.
Elle fronça les sourcils.
- Une experte en magie, je vois... Puis-je connaitre votre nom ?
Son premier mouvement aurait été de lui faire comprendre qu'elle n'était pas un rat de laboratoire, mais on ne rencontrait pas une femme capable de reconnaitre des magies à ce point puissantes à tous les coins de rue... C'était par ailleurs la première à qualifier au débotté cette cacophonie de magie sauvage et entremêlée de "titanide". ... Cependant son humeur se fit plus sombre lorsque les mots désinvoltes de la jeune femme se plantèrent profondément dans son cœur, ramenant des images, des terreurs indicible et des larmes du fond de sa mémoire.
- En effet, d'autres n'ont pas eu la même chance. " Sur son assiette, sa main s'était resserrée pour ne pas tremblée. Toujours à un pas de distance, elle continua cependant, se reprenant particulièrement vite pour répondre à sa dernière question... soit particulièrement enfantine, soit particulièrement sadique. " ça ne fait pas mal. Mais si vous êtes capable de reconnaitre cette magie en pleine soirée mondaine, vous ne sauriez pas comment la dissiper ou l'affaiblir par le plus grand des hasards ?
Rowena se décala de quelques pas pour laisser d'autres gourmands - visiblement affamés - se jeter sur la profusion de nourriture.
Mis elle avait osé. Trainée de force par Raven... mais elle avait osé tout de même.
Tout en trouvant son bonheur dans une terrine de poisson aux couleurs charmantes et en garnissant son assiette de saumon fumé et de canapé aux chipiron - une petite fantaisie du moment dans la bourgeoisie de Courage - elle envisageait intérieurement de parrainer le premier shoumeïen qui aurait l'audace de s'adresser à elle malgré son apparence. Histoire de tenter la fortune.
Mais la personne qui, ce soir, semblait trouver en son visage un parfait terrain de jeu n'était pas un shoumeïen ce soir. Interceptée avant d'avoir pu trouver une langouste - visiblement l'organisatrice avait considéré qu'avec tous ces invités en blanc, les crustacés représentaient un jeu trop dangereux - une jeune humain pas beaucoup plus petite qu'elle apparue beaucoup trop proche. Le corps de la vétéran bougea tout seul, ses réflexes du front la mettant naturellement à une distance plus respectable de la... Ah... Ce n'était pas une humaine. Ses cheveux laissaient une fine trainée d'ombre à chaque mouvement fluide. Ce n'étaient pas des illusions, plutôt... Ombra ? Surement... Quoi qu'elle semblait bien avide d'attirer l'attention. Entre la tenue que Raven lui avait choisie et celle que portait cette inconnue, il y avait de quoi se demander laquelle était la plus osée.
Contrairement au bon goût de ses dernières rencontre, elle la dévisageait frontalement et franchement avec une sorte d'excitation que la sirène qualifiait volontiers de malsaine.
- Je peux vous aider ?
Le ton était poli et son sourire d'une douceur paisible malgré la légère dissymétrie du coin de ses lèvres. Mais c'était surtout sa voix qui avait de quoi saisir. D'une harmonie gracile et riche, elle coulait avec régularité sur les sens de ceux qui l'entendait. Ses yeux yeux, le noir et le bleu, scrutaient l'inconnue en retour, notant foule de détail et soutenant son regard sans hésitation. Les yeux qui trainaient sur elle à la dérobée la mettaient mal à l'aise à cause de sa propre incertitude. Mais un regard intense ne lui avait jamais posé problème. De l'agacement parfois, mais pas d'inconfort... Surtout quand le geste lui paraissait impoli et intrusif comme celui-ci.
Elle fronça les sourcils.
- Une experte en magie, je vois... Puis-je connaitre votre nom ?
Son premier mouvement aurait été de lui faire comprendre qu'elle n'était pas un rat de laboratoire, mais on ne rencontrait pas une femme capable de reconnaitre des magies à ce point puissantes à tous les coins de rue... C'était par ailleurs la première à qualifier au débotté cette cacophonie de magie sauvage et entremêlée de "titanide". ... Cependant son humeur se fit plus sombre lorsque les mots désinvoltes de la jeune femme se plantèrent profondément dans son cœur, ramenant des images, des terreurs indicible et des larmes du fond de sa mémoire.
- En effet, d'autres n'ont pas eu la même chance. " Sur son assiette, sa main s'était resserrée pour ne pas tremblée. Toujours à un pas de distance, elle continua cependant, se reprenant particulièrement vite pour répondre à sa dernière question... soit particulièrement enfantine, soit particulièrement sadique. " ça ne fait pas mal. Mais si vous êtes capable de reconnaitre cette magie en pleine soirée mondaine, vous ne sauriez pas comment la dissiper ou l'affaiblir par le plus grand des hasards ?
Rowena se décala de quelques pas pour laisser d'autres gourmands - visiblement affamés - se jeter sur la profusion de nourriture.
Invité
Invité
-J’espère bien… se contenta de répondre Sin en observant son interlocutrice reculée et se tendre légèrement à son invasive approche, ce qui l’amusa d’autant plus. Elle ne prit pas la peine d’expliquer en quoi elle espérait son aide, s’appropriant un silence taquin. Pour autant elle ne se montra pas impolie en ignorant ses questions. Après tout, c’était elle qui avait lancé ce petit jeu.
-Sinderella, Sinderella Talès, pour vous servir, répondit-elle donc en s’inclinant plus bas que nécéssaire avant de poursuivre avec un ton badin.
-Et il y a malheureusement une nuance évidente entre expérience et expertise, pour ma part je me trouve plus facilement liée au premier cas qu’au second. Comme je vous l’ai dit ils ne sont pas nombreux à avoir pu l’expérimenter et à être là pour en parler…
Elle soupira, mais d’une manière qui faisait plus déçue que peinée, comme si ce n’était pas tant la mort des individus concernés qui la touchait mais bel et bien la perte des connaissances qu’ils auraient pu posséder.
Elle remarqua bien entendu le changement dans son interlocutrice, une tension, une raideur, mais elle resta malgré tout admirative devant le contrôle dont elle fit preuve. Rare étaient les esprits aussi jeunes à pouvoir atténuer si bien leur douleur. Car douleur il y avait. Pas physique si elle devait l’en croire, donc douleur spirituelle, ou plus vraisemblablement, émotionnelle dans le cas présent. Elle eu presque envie de pousser un peu plus fort sur ce sentiment au travers de ses dons afin de voir ce que retenait la jeune femme derrière son masque de contrôle. Mais il aurait été bien imprudent d’œuvrer ainsi pour simplement satisfaire sa curiosité. Pour l’instant…
Elle se déposa un index sur le menton, effleurant sa lèvre inférieure de la pointe de son doigt d’un air de réflexion comme si elle fouillait sa mémoire pour trouver une réponse à la demande de la grande et sculpturale demoiselle. En réalité, elle s’y connaissait en effet en magie et plus encore en malédiction, un domaine dans lequel elle avait un don naturel. Surement sa nature démoniaque aurait-on dit… Mais il était dangereux de le présenter ainsi. Malgré tout elle choisit d’offrir une piste à la maudite, de quoi, si elle s’en donnait les moyens, venir à bout de cette chaine qui lui étreignait la vie…
-Je crois bien savoir qu’il existe en effet des solutions au moins partielle à cela, ou du moins des tentatives qui ont eu quelque succès. Mais je ne suis pas certaine que vous en appréciiez réellement le coût…
Elle se saisit d’un verre sur un plateau passant et s’en offrit une solide gorgée, l’alcool lui brûlant agréablement la gorge avant de se propager comme une douce onde de chaleur dans son estomac.
-Je sais que par le passé un Drakyn a reçu l’aide précieuse d’une Valkyrie pour traiter son cas. La céleste guerrière lui avait confié que ce qui différencier la magie des titans de celle des autres étaient principalement une histoire de degré ou d’intensité… commença-t-elle par expliquer avant de faire une moue désolée.
-Malheureusement la seule voie qu’il a trouvé c’était le sang d’être purement magique. Je vous passe les détails mais cela a fini bien mal pour certain et pour lui plus encore quand le Reike l’a stoppé.
Son sourire revint avec autant de facilité qu’il avait disparu.
-L’autre voie serait de combattre le mal par le mal. A la manière dont on peut maîtriser un brutal incendie par une terre brûlée coupant l’accès à son combustible, une malédiction ou un sort de ce genre peut peut-être se voir contenue par une version plus localisée et maîtrisée.
Elle inclina doucement la tête.
-Mais il doit être difficile de trouver quelqu’un de suffisamment compétent et fiable pour cela, ne croyez vous pas ? Mademoiselle… ?
-Sinderella, Sinderella Talès, pour vous servir, répondit-elle donc en s’inclinant plus bas que nécéssaire avant de poursuivre avec un ton badin.
-Et il y a malheureusement une nuance évidente entre expérience et expertise, pour ma part je me trouve plus facilement liée au premier cas qu’au second. Comme je vous l’ai dit ils ne sont pas nombreux à avoir pu l’expérimenter et à être là pour en parler…
Elle soupira, mais d’une manière qui faisait plus déçue que peinée, comme si ce n’était pas tant la mort des individus concernés qui la touchait mais bel et bien la perte des connaissances qu’ils auraient pu posséder.
Elle remarqua bien entendu le changement dans son interlocutrice, une tension, une raideur, mais elle resta malgré tout admirative devant le contrôle dont elle fit preuve. Rare étaient les esprits aussi jeunes à pouvoir atténuer si bien leur douleur. Car douleur il y avait. Pas physique si elle devait l’en croire, donc douleur spirituelle, ou plus vraisemblablement, émotionnelle dans le cas présent. Elle eu presque envie de pousser un peu plus fort sur ce sentiment au travers de ses dons afin de voir ce que retenait la jeune femme derrière son masque de contrôle. Mais il aurait été bien imprudent d’œuvrer ainsi pour simplement satisfaire sa curiosité. Pour l’instant…
Elle se déposa un index sur le menton, effleurant sa lèvre inférieure de la pointe de son doigt d’un air de réflexion comme si elle fouillait sa mémoire pour trouver une réponse à la demande de la grande et sculpturale demoiselle. En réalité, elle s’y connaissait en effet en magie et plus encore en malédiction, un domaine dans lequel elle avait un don naturel. Surement sa nature démoniaque aurait-on dit… Mais il était dangereux de le présenter ainsi. Malgré tout elle choisit d’offrir une piste à la maudite, de quoi, si elle s’en donnait les moyens, venir à bout de cette chaine qui lui étreignait la vie…
-Je crois bien savoir qu’il existe en effet des solutions au moins partielle à cela, ou du moins des tentatives qui ont eu quelque succès. Mais je ne suis pas certaine que vous en appréciiez réellement le coût…
Elle se saisit d’un verre sur un plateau passant et s’en offrit une solide gorgée, l’alcool lui brûlant agréablement la gorge avant de se propager comme une douce onde de chaleur dans son estomac.
-Je sais que par le passé un Drakyn a reçu l’aide précieuse d’une Valkyrie pour traiter son cas. La céleste guerrière lui avait confié que ce qui différencier la magie des titans de celle des autres étaient principalement une histoire de degré ou d’intensité… commença-t-elle par expliquer avant de faire une moue désolée.
-Malheureusement la seule voie qu’il a trouvé c’était le sang d’être purement magique. Je vous passe les détails mais cela a fini bien mal pour certain et pour lui plus encore quand le Reike l’a stoppé.
Son sourire revint avec autant de facilité qu’il avait disparu.
-L’autre voie serait de combattre le mal par le mal. A la manière dont on peut maîtriser un brutal incendie par une terre brûlée coupant l’accès à son combustible, une malédiction ou un sort de ce genre peut peut-être se voir contenue par une version plus localisée et maîtrisée.
Elle inclina doucement la tête.
-Mais il doit être difficile de trouver quelqu’un de suffisamment compétent et fiable pour cela, ne croyez vous pas ? Mademoiselle… ?
- Rowena et Sinderella discute des malédictions et de leur traitement:
Invité
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- Vous serez parfait !
- Je suis ridicule Tobias, vous voyez bien que je n’ai plus vingt ans ?
Le Faucon soupira fortement, ses doigts s’agitèrent frénétiquement contre le vernis du bois de son fauteuil. Un cliquetis agaçant, perçant la discussion de toute part.
Même à vingt ans, il ne ressemblait pas à ça.
Si l’apparat du vice-président avait toujours été soigné, on lui reconnaîtra volontiers une élégance sobre. Un goût pour le pratique sans fioriture et cela jusque dans sa coupe de cheveux, tout en arrière pour ne pas obstruer la vision lors de grandes prises de vitesse. C’était une bonne chose, d’autant qu’il cultive son image d’homme de terrain bien que les journées de bureau soient plus interminable les unes que les autres. Un sportif.
C’est bien là la dernière chose qu’on aurait dit de lui lorsque Mikael observa son reflet dans le miroir.
- J’ai eu un approvisionnement incroyable, les matières n’ont jamais été d’une qualité aussi noble que celle-ci. Observez la finesse de ces broderies. C’est un costume pour la vie que vous portez actuellement.
Cela change de vos frusques vulgaires que vous portez habituellement.
- Tobias… Assez, vous avez vous même confectionner ces fameuses frusques. Porter ainsi le blâme sur vos propres enfants ne vous ressemble pas. Bien au contraire, je ne retrouve pas votre griffe sur ce costume. A vrai dire, je ne me retrouve pas moi-même.
Il déposa une main sur ses boucles nouvellement acquises, puis sur ses joues lisses.
44 ans ? Le sang d’ange qui coulait dans ses veines était capable de grands miracles.
Le portail de lumière se referma, le fils Goldheart venait de poser pied sur Courage, un morceau de pomme coincé dans un recoin de la bouche, le regard mort. La motivation du premier homme de la République n’avait jamais été au plus bas.
Perdu dans ses pensées, il n’avait que dégoût pour cette ridicule mascarade blanche dont son statut le forçait à participer. Ce n’était pas la vision qu’il portait d’un accueil décent de réfugiés.
Quelle merveilleuse ouverture d’esprit que de peinturlurer de blanc des individus dans des vêtements dont ils n’auront jamais la possibilité de s’acheter. Tout les éloigne de leur réalité comme un immense crachat en plein milieu du front.
Son bras se releva pour la dernière bouchée dans le trognon.
Une ouverture s’était formée, le vice-président était vulnérable. Une poche découverte, comme le cadenas ouvert d’un trésor.
Une main sur la casquette l’individu fonce et percute Mikael, l’autre venant subtiliser les effets personnels.
Un dernier soupire, le temps s’était subitement figé. On apprend pas au maître des voleurs la base de sa profession.
Mikael avait refermé son emprise sur le brigand peu scrupuleux. Il se surprit de découvrir que son bras soulevait un corps si léger. Des larmes coulèrent sur les joues de l’enfant.
- Tu m’fais mal lach’moi.
Mikael se mit à sourire, le voilà son petit rayon de soleil qui lui tombe dans les bras.
Il reconnut directement l’accent shoumeïen.
Le faucon ouvrit un peu plus les serres et reposa le fautif au sol. Le maintenant toujours au garde à vous. Ignorant la complainte.
- Où sont tes parents ? Tu n’es pas au bal ?
Les yeux du gosse se plissèrent et une odieuse langue gigotait paisiblement à l’air libre, prête à être découpée.
- T’m’as prit pour qui ? J’vaux mieux qu’les minables cul serrés comm’toi.
Les Shoumeïens qui s’rendent là-bas n’sont qu’des toutous.
Après l’bal t’crois qu’y aura quoi. Ceux qui auront fait la lèche la plus dégueu auront des miettes.
Et les autres pourront crever dans l’caniveau comme tous les aut’jours d’la s’maine.
Mikael se mit à glousser, ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants après tout ?
- Je te trouve bien radical. Ne devrais-tu pas plutôt jouer aux billes et courir après les papillons à ton âge. Enfin ... je suppose que c’est un autre privilège qui vous est interdit.
Mikael se baissa pour être à la hauteur du garnement, un sourire angélique illuminait son visage.
Il avait besoin de s’empêtrer un peu de cette boue que tous les nobles et bourgeois de la République refusait de voir ou au contraire entretenait sciemment. Il y avait bien un soupçon de vrai, une tâche de sang dans ce faux idylle blanc.
Mikael imita la prosodie de son interlocuteur.
T’sais quoi ?! Tu vas m’accompagner. De toute façon, c’pas comme si t’avais autre chose à faire non ?
Si se moquer des « culs serrés » comme tu dis, je n’y vois aucun inconvénient. Je t’invite à réviser ton jugement sur tes comparses. Si l’entreprise est fausse. La volonté d’essayer de trouver de l’aide est un honneur. Le cynisme amène à la mort.
Le demi-ange parlait avec un profond sérieux à cet énergumène, une manière maladroite de le respecter se disait-il. Peut être qu’il ne comprenait pas. Les pensées de l’enfant n’avait probablement pas la portée réfléchie dont Mikael voulait qu’il se targue. Le vice-président voulait y croire malgré tout.
Un gargouillement trahit la forte volonté du vagabond qui accepta.
Mikael remit droite la casquette du jeune homme et essaya de le fagoter un peu mieux.
Bon, tu ne seras pas en blanc mais il vaux mieux... Que je ne te prenne pas à voler les convives.
« FAIT-LE » étaient les mots qui brûlèrent sa langue mais il ne pouvait se résigner à volontairement mettre en danger le jeune shoumeïen. Ô combien la République pouvait se trouver cruelle, même envers les plus jeunes.
Un goût amère imprégnait sa bouche tandis qu’ils marchaient côte à côte, la main de Mikael sur son épaule, non pas pour le contraindre, mais pour le guider vers ce monde inconnu.
Un mouton parmi une meute de loups. Il tacherait de le protéger du mieux qu’il peut.
Finalement le plus cynique c’était bien lui, utiliser un enfant...
Sa langue fourcha et il pensa : «Aller mon fils, fout le bordel.»
- Je suis ridicule Tobias, vous voyez bien que je n’ai plus vingt ans ?
Le Faucon soupira fortement, ses doigts s’agitèrent frénétiquement contre le vernis du bois de son fauteuil. Un cliquetis agaçant, perçant la discussion de toute part.
Même à vingt ans, il ne ressemblait pas à ça.
Si l’apparat du vice-président avait toujours été soigné, on lui reconnaîtra volontiers une élégance sobre. Un goût pour le pratique sans fioriture et cela jusque dans sa coupe de cheveux, tout en arrière pour ne pas obstruer la vision lors de grandes prises de vitesse. C’était une bonne chose, d’autant qu’il cultive son image d’homme de terrain bien que les journées de bureau soient plus interminable les unes que les autres. Un sportif.
C’est bien là la dernière chose qu’on aurait dit de lui lorsque Mikael observa son reflet dans le miroir.
- Miroir, miroir...:
- J’ai eu un approvisionnement incroyable, les matières n’ont jamais été d’une qualité aussi noble que celle-ci. Observez la finesse de ces broderies. C’est un costume pour la vie que vous portez actuellement.
Cela change de vos frusques vulgaires que vous portez habituellement.
- Tobias… Assez, vous avez vous même confectionner ces fameuses frusques. Porter ainsi le blâme sur vos propres enfants ne vous ressemble pas. Bien au contraire, je ne retrouve pas votre griffe sur ce costume. A vrai dire, je ne me retrouve pas moi-même.
Il déposa une main sur ses boucles nouvellement acquises, puis sur ses joues lisses.
44 ans ? Le sang d’ange qui coulait dans ses veines était capable de grands miracles.
~
Le portail de lumière se referma, le fils Goldheart venait de poser pied sur Courage, un morceau de pomme coincé dans un recoin de la bouche, le regard mort. La motivation du premier homme de la République n’avait jamais été au plus bas.
Perdu dans ses pensées, il n’avait que dégoût pour cette ridicule mascarade blanche dont son statut le forçait à participer. Ce n’était pas la vision qu’il portait d’un accueil décent de réfugiés.
Quelle merveilleuse ouverture d’esprit que de peinturlurer de blanc des individus dans des vêtements dont ils n’auront jamais la possibilité de s’acheter. Tout les éloigne de leur réalité comme un immense crachat en plein milieu du front.
Son bras se releva pour la dernière bouchée dans le trognon.
Une ouverture s’était formée, le vice-président était vulnérable. Une poche découverte, comme le cadenas ouvert d’un trésor.
Une main sur la casquette l’individu fonce et percute Mikael, l’autre venant subtiliser les effets personnels.
Un dernier soupire, le temps s’était subitement figé. On apprend pas au maître des voleurs la base de sa profession.
Mikael avait refermé son emprise sur le brigand peu scrupuleux. Il se surprit de découvrir que son bras soulevait un corps si léger. Des larmes coulèrent sur les joues de l’enfant.
- Tu m’fais mal lach’moi.
Mikael se mit à sourire, le voilà son petit rayon de soleil qui lui tombe dans les bras.
Il reconnut directement l’accent shoumeïen.
Le faucon ouvrit un peu plus les serres et reposa le fautif au sol. Le maintenant toujours au garde à vous. Ignorant la complainte.
- Où sont tes parents ? Tu n’es pas au bal ?
Les yeux du gosse se plissèrent et une odieuse langue gigotait paisiblement à l’air libre, prête à être découpée.
- T’m’as prit pour qui ? J’vaux mieux qu’les minables cul serrés comm’toi.
Les Shoumeïens qui s’rendent là-bas n’sont qu’des toutous.
Après l’bal t’crois qu’y aura quoi. Ceux qui auront fait la lèche la plus dégueu auront des miettes.
Et les autres pourront crever dans l’caniveau comme tous les aut’jours d’la s’maine.
Mikael se mit à glousser, ne dit-on pas que la vérité sort de la bouche des enfants après tout ?
- Je te trouve bien radical. Ne devrais-tu pas plutôt jouer aux billes et courir après les papillons à ton âge. Enfin ... je suppose que c’est un autre privilège qui vous est interdit.
Mikael se baissa pour être à la hauteur du garnement, un sourire angélique illuminait son visage.
Il avait besoin de s’empêtrer un peu de cette boue que tous les nobles et bourgeois de la République refusait de voir ou au contraire entretenait sciemment. Il y avait bien un soupçon de vrai, une tâche de sang dans ce faux idylle blanc.
Mikael imita la prosodie de son interlocuteur.
T’sais quoi ?! Tu vas m’accompagner. De toute façon, c’pas comme si t’avais autre chose à faire non ?
Si se moquer des « culs serrés » comme tu dis, je n’y vois aucun inconvénient. Je t’invite à réviser ton jugement sur tes comparses. Si l’entreprise est fausse. La volonté d’essayer de trouver de l’aide est un honneur. Le cynisme amène à la mort.
Le demi-ange parlait avec un profond sérieux à cet énergumène, une manière maladroite de le respecter se disait-il. Peut être qu’il ne comprenait pas. Les pensées de l’enfant n’avait probablement pas la portée réfléchie dont Mikael voulait qu’il se targue. Le vice-président voulait y croire malgré tout.
Un gargouillement trahit la forte volonté du vagabond qui accepta.
Mikael remit droite la casquette du jeune homme et essaya de le fagoter un peu mieux.
Bon, tu ne seras pas en blanc mais il vaux mieux... Que je ne te prenne pas à voler les convives.
« FAIT-LE » étaient les mots qui brûlèrent sa langue mais il ne pouvait se résigner à volontairement mettre en danger le jeune shoumeïen. Ô combien la République pouvait se trouver cruelle, même envers les plus jeunes.
Un goût amère imprégnait sa bouche tandis qu’ils marchaient côte à côte, la main de Mikael sur son épaule, non pas pour le contraindre, mais pour le guider vers ce monde inconnu.
Un mouton parmi une meute de loups. Il tacherait de le protéger du mieux qu’il peut.
Finalement le plus cynique c’était bien lui, utiliser un enfant...
Sa langue fourcha et il pensa : «Aller mon fils, fout le bordel.»
- En Résumé:
- Mikael se pointe avec un cul-terreux turbulent. Je vous laisse imaginer et interpréter les bêtises qu'il pourrait commettre si cela vous chante.
Citoyen de La République
Ruby Draglame
Messages : 260
crédits : 2627
crédits : 2627
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Chaotique bon
Rang: C
Quelques jours après sa participation au bal masqué de la haute noblesse qui avait été mouvementé dans les discussions passionnées avec la famille Ironsoul, Ruby allait de noveau s'incruster sans le vouloir dans une festivité caricative. Toutefois, pour la rousse cela ressemblait beaucoup à 'une réunion de la haute noblesse qui voulait montrer son panache en agitant son porte monnaie aux pauvres shoumiens. Ruby se déssinait une image qui illustrait ce bal, avec un main plein de bagues sertiés de pierres précieuses aux bouts des doigts qui donnait des piècettes d'or à des jeunes oiseaux avec une perte de plumes. Ils aboraient un corps plein de boue et squeletiques dans une cage blanche.
Ruby allait donner une petite leçon à tous ces nobles qui se croyaient au dessus de tout le monde avec leur argent. Elle voulait leur montrer que l'on pouvait donner un avenir avec un peu de magie et la musique au bout des doigts. Elle avait décidé de s' habiller sobrement et eventuellement avec une petite touche d'aventure. cette tenue était clairement masculine, mais elle pouvait même s'apparenter à celle d'un paladin en quête. La rousse devait emmener une infirme des jambes qui avait les cheveux blancs et des yeux avec deux iris différentes. Il s' agissait une démone qui avait le corps d'une jeune adulte.
Ruby avait décidé de faire un tour magiquement dans l'un des lieux dédiés au culte des ombres. Elle avait parlé de ce bal aux sœurs qui avaient réfusé de venir dans ce lieu trop exposé pour elles. Elles me conseillaient de faire plaisir à un être particulier. Elles me racontaient brièvement son histoire, d'une invocation faite pour combattre les titans et celle-ci amena cette démone. Elle était d' un rang très bas dans l'échelle des démons et elle ne résistait pas à un dégat collatéral de ce combat. Elle n'avait pas pu bénficier de magie de soins, car elle était dans une zone de guerre et un pansement à base de plantse permettait d'arrêter le saignement. Quant elle recevait un soin, ses jambes revenaient, mais elle ne pouvait plus bouger. Elle était guérie physiquement, mais cette attaque avait créer un blocage dans sa tête. Elle ne parlait quelques fois, cela pouvait juste un mot ou alors le passage d'un livre qu'elle a lu.
Ruby se rendait au bal, dans un premier temps, seul, mais avec une sorte de chaise qui avait quatre roues. Elle était habillée de blanc et elle avait teint ses cils, cheveux avec la même teinture imposés par cette manifestation. Elle rentrait avec cette chaise et elle la plaçait juste devant la table où le buffet gratuit se tenait. Elle sortait en courant en précisant à tout le monde :
« Touchez à pas cette chaise, ! »
Quelques minutes, elle arrivait de manière magique, toutefois les invités allaient voir des flocons de neiges qui apparaissaient formant une étoile à cinq branches. La rousse avait obtenu de la part d'un mage de la compagnie des mercenaires saltimbanques, une potion cosmétique qui changeait uniquement les manifestations d'une magie d'esprit mineure comme la téléportation le temps d'une soirée.Ruby arrivait avec sa tenue blanche avec une veste fine à capuche blanche et elle portait dans ses bras une démone vétue d'une toge blanche. Elle la tenait comme une mariée en détresse et elle l'amenait vers le fauteuil blanc. Elle la posait et la démone mangeait avec les couverts présentés pour le repas. Ruby lui avait appris quelques notions de savoir vivre pour montrer à ses nobles qu'une shoumienne pauvre savait se tenir dans les lieux publics. Toutefois, la forme différente des deux iris montraient un œil rouge de chat et l'autre plusieurs petites yeux bleus et cela attirait sûrement du monde vers elle. Ruby était là pour veiller sur elle et lui faire passer un bon moment. La rousse avait une autre surprise pour la démone shoumienne.
Ruby allait donner une petite leçon à tous ces nobles qui se croyaient au dessus de tout le monde avec leur argent. Elle voulait leur montrer que l'on pouvait donner un avenir avec un peu de magie et la musique au bout des doigts. Elle avait décidé de s' habiller sobrement et eventuellement avec une petite touche d'aventure. cette tenue était clairement masculine, mais elle pouvait même s'apparenter à celle d'un paladin en quête. La rousse devait emmener une infirme des jambes qui avait les cheveux blancs et des yeux avec deux iris différentes. Il s' agissait une démone qui avait le corps d'une jeune adulte.
Ruby avait décidé de faire un tour magiquement dans l'un des lieux dédiés au culte des ombres. Elle avait parlé de ce bal aux sœurs qui avaient réfusé de venir dans ce lieu trop exposé pour elles. Elles me conseillaient de faire plaisir à un être particulier. Elles me racontaient brièvement son histoire, d'une invocation faite pour combattre les titans et celle-ci amena cette démone. Elle était d' un rang très bas dans l'échelle des démons et elle ne résistait pas à un dégat collatéral de ce combat. Elle n'avait pas pu bénficier de magie de soins, car elle était dans une zone de guerre et un pansement à base de plantse permettait d'arrêter le saignement. Quant elle recevait un soin, ses jambes revenaient, mais elle ne pouvait plus bouger. Elle était guérie physiquement, mais cette attaque avait créer un blocage dans sa tête. Elle ne parlait quelques fois, cela pouvait juste un mot ou alors le passage d'un livre qu'elle a lu.
Ruby se rendait au bal, dans un premier temps, seul, mais avec une sorte de chaise qui avait quatre roues. Elle était habillée de blanc et elle avait teint ses cils, cheveux avec la même teinture imposés par cette manifestation. Elle rentrait avec cette chaise et elle la plaçait juste devant la table où le buffet gratuit se tenait. Elle sortait en courant en précisant à tout le monde :
« Touchez à pas cette chaise, ! »
Quelques minutes, elle arrivait de manière magique, toutefois les invités allaient voir des flocons de neiges qui apparaissaient formant une étoile à cinq branches. La rousse avait obtenu de la part d'un mage de la compagnie des mercenaires saltimbanques, une potion cosmétique qui changeait uniquement les manifestations d'une magie d'esprit mineure comme la téléportation le temps d'une soirée.Ruby arrivait avec sa tenue blanche avec une veste fine à capuche blanche et elle portait dans ses bras une démone vétue d'une toge blanche. Elle la tenait comme une mariée en détresse et elle l'amenait vers le fauteuil blanc. Elle la posait et la démone mangeait avec les couverts présentés pour le repas. Ruby lui avait appris quelques notions de savoir vivre pour montrer à ses nobles qu'une shoumienne pauvre savait se tenir dans les lieux publics. Toutefois, la forme différente des deux iris montraient un œil rouge de chat et l'autre plusieurs petites yeux bleus et cela attirait sûrement du monde vers elle. Ruby était là pour veiller sur elle et lui faire passer un bon moment. La rousse avait une autre surprise pour la démone shoumienne.
- Tenue de Ruby:
- résumé:
Ruby amène une démone avec une chaise équipée de quatre roues dans le bal magiquement et elle la dirige vers le buffet. Ruby a masqué sa cicatrice avec fond teint. Cette démone démontre des yeux particuliers et celle-ci se comporte avec proprement pour manger les plats gratuits. La rousse reste à côte elle
Invité
Invité
La soirée blanche de Mme la Mairesse
Quelques mots de la Présidence
Le bal de charité. Un événement plutôt récurent au sein de la République. À défaut des autres nations, dont la richesse des opulents servait à faire des édifice au nom des dieux, la nation bleue - Athée dans ses racines - préférait les actes démonstratifs du pouvoir d’une famille. Le bal de charité n’était qu’une manifestation de ce pouvoir. Et Mirelda le savait très bien.
Bien qu’il était plutôt rare que la Présidente ne se déplace à des événements de ce genre, il s’agissait ici du bal d’une de ses protégées, qu’elle avait fait Mairesse. La faiseuse d’or ne pouvait donc décidément pas être parmi les absents, d’autant plus que la crème de la crème de la République allait tous se rejoindre dans ce même lieu. Elle avait donc fait faire pour l’occasion une magnifique robe du tissu le plus blanc et pur, incrusté de platine et de diamant, mais toujours dans une agréable simplicité. L’inspiration d’un uniforme militaire, élégant, faisait ainsi passer un subtil message mêlant autorité, élégance et finesse. Des traits qui lui allaient comme un gant.
Son arrivée fut précédé par la venue d’une vingtaine de cent dorées, qui assurait, en plus des agents du SCAR, la sécurité de la Dame. On ne fit pas forcément le lien avec elle, puisque Mikael Goldheart - son fils - avait rejoint le bal. Or, le doute ne fut plus permis lorsque l’annonceur tapa du sol trois fois, avant d’annoncer.
« Veuillez accueillir Mirelda Goldheart, Présidente de la République. »
La femme s’avança vers la rambarde surplombant la salle, seule. Éclatant d’un charisme d’élégance et avec une magnifique tresse, regroupant ses cheveux d’argents où l’on pouvait y voir un Lys blanc déposé. Après tout, elle n’avait jamais eu besoin d’un homme pour mériter sa place à la lumière. Et aujourd’hui ne ferait pas exception. Forte du moment, et les regards tournés vers elle, la Présidente prit la parole.
- Tenue de la Présidente:
« Mes Chers Compatriotes… » commença-t-elle « Ce soir, nous sommes réunis sous le blanc. La couleur de l’innocence, de la pureté, et de la paix. Un blanc aussi pur que le Lys. Un symbole de puissance, de noblesse, et de richesse. Autant un symbole de virilité, que de féminité. Un symbole d’équilibre. »
Le regard de la Dame balaya le public, qui buvait ses paroles.
« Nous avons tous ici vécu une période de troubles. Nous avons connus l’incertitude. La perte. La disparition de nos amis, de nos proches comme de nos biens. Certains ont vécu le déracinement. La fin de leur patrie. Le désespoir se couvrant du voile de la fatalité. D’autres ont vécu la peur de voir dans un accueil salvateur le remplacement des valeurs de leurs patrie.
Les valeurs… Nos valeurs, qui nous unissent tous ce soir. Souvenons-nous.
La Libertée… La liberté de choisir. La liberté de croire. La liberté d’entreprendre. La liberté de devenir quelqu’un, même à partir de rien.
La Justice… Des lois faites par les hommes, pour servir et protéger les hommes. Qu’ils soient fort et puissant, ou faibles et miséreux, tous respectent la Justice républicaine. Tous égaux devant la Loi, pleine d’humanité. Une terre de mérite, qui reconnait le travail tout comme le talent. Qui reconnait l’existence de tous, peu importe son sang, sa famille, ou son rang.
Le Courage… De choisir. De se lever, chaque matin. De vivre du fruit de sa labeur, de contribuer à sa patrie, à notre bien commun. Le courage de se dresser face à l’adversité, de choisir de débattre au lieu de combattre. De prendre en main son destin. »
Mirelda laissa un silence, avant de reprendre.
« A tout ceux qui se reconnaisse dans mes mots, dans nos valeurs, sachez que je ne vous ai jamais abandonné. La République ne vous as jamais abandonnée. Vous avez choisi la République comme terre d’accueil, ses valeurs comme principes, et la République vous accueille, aujourd’hui et tant que ce lien qui nous uni perdure.
La noblesse ici ne s’acquiert pas par le sang, ni par la foi, mais par nos valeurs, par nos choix, et notre travail. Tous, vous êtes les héritiers de cette grande maison que j’ai l’honneur de gouverner. Il y a bientôt 8 ans, je vous ai fait la promesse d’une République plus juste, plus puissante, plus forte. Il y a bientôt 8 ans, vous m’avez accordé votre confiance.
Et comme le Lys, jamais nous ne devons oublier que nous ne pouvons fleurir sans nos racines. Je n’oublis pas les miennes. Celle d’une fille de paysan. D’une fille de la terre, au bureau de la Présidence. Grâce au travail. Grâce à la République. Grâce à vous. »
La Présidente récupéra son verre, qu’elle leva.
« Je vous souhaite à tous un destin semblable au miens. Je vous souhaite que la République devienne vos racines. Que vous puissiez tous trouver richesse, paix et prospérité en son sein. Et tant que je resterai Présidente, je vous promet d’œuvrer pour vous. Et si votre confiance m’accorde un nouveau mandat, j’œuvrerai encore à votre prospérité et à celle de la République.
Vive la Démocratie. Et vive la République. »
Puis, la Présidente s’éloigna. Son allocution publique terminée, elle descendit vers la piste, laissant les festivités reprendre.
CENDRES
- Résumé:
- Une apparition de Mirelda suivit d'un discours présidentiel. Mirelda se mêle ensuite à la foule. Les cent dorées qui l'accompagne ne sont pas loin d'elle.
Invité
Invité
Alors cette femme avait elle aussi subit la magie des titans ? Surprise, Rowena lui tendit une oreille attentive... et encore bien plus, ses sens arcaniques se focalisant sur la jeune femme. Une aura d'ombre et de sang nimbait la légère lueur que distinguait son œil corrompu. Une aura qui ne laissait fuiter qu'une magie légère qui virevoltait en volute autour de ses pieds et de sa chevelure. Un être magique, bien loin de la terne neutralité humaine, mais si elle trouvait tout cela plutôt agressif pour l'aura ténébreuse d'une Ombra, elle ne sentait aucune magie résiduelle ou active qui pourrait perturber cette aura.
Mentait-elle ? ... Ou avait-elle été spectatrice de quelque chose qui pouvait servir la quête actuelle de la Limier. Dans un cas comme dans l'autre, la signature magique de cette femme ne lui échapperait plus. Si elle n'avait pas de réponses ce soir, elle pourrait toujours la retrouver plus tard.
Il y avait quelque chose d'étrange et de profondément dérangeant chez cette femme dont la désinvolture lui rappelait celle d'Halewyn en moins... subtile ? Elle parlait, à tort et à travers, soupirait, s'agitait comme dans une pièce de théâtre... Une pièce de théâtre plantureuse et particulièrement jolie cela dit.
Elle racontait les essais - passablement stupide - d'un drakyn qui s'était baigné dans du sang. Histoire, encore une fois, particulièrement prometteuse pour une veillée. Quand à sa dernière proposition de sceller la magie, elle confirma ce que la sirène redoutait depuis qu'elle laissait courir son intérêt sur l'aura de la jeune femme... Elle n'avait absolument aucune idée de la forme de magie dont était atteinte Rowena ni de la façon dont elle avait été stabilisée.
Elle l'avait dit elle-même après tout, elle était une femme d'expérience et non d'expertise. Elle avait entendu des cas d'êtres touchés par une magie particulièrement puissant. Peut-être en avait-elle même connu personnellement un ou deux... Et si la républicaine lui racontait son histoire nulle doute qu'elle finirait dans un autre cocktail en anecdote mondaine comme ce fameux drakyn. Elle parlait de tout cela en extérieur, sans le moindre respect pour l'état de son interlocutrice ni véritable intérêt pour elle au-delà du cas magique étrange qu'elle représentait.
- Si vous cherchez des experts de la question à la fois fiable et compétents, je ne peux que vous recommander Magic. " sourit-elle, particulièrement échaudée avant de faire semblant d'avoir reconnu quelqu'un un peu plu loin. " Veuillez m'excuser, j'aperçois une connaissance. Vous devriez essayer les canapés aux œufs de lompe, c'est un délice.
D'un signe de tête et d'un pas ostensiblement sur le départ, elle marquait poliment la fin de cette rapide entrevue. Ciel que les gens pouvaient se montrer indélicats parf...
Elle n'avait pas fait deux pas que la présidente était annoncée et commençait son discours. La jeune Ironsoul l'écouta avec une certaine solennité... Et un certain déplaisir. Si les cyniques ne s'en donnaient pas encore à cœur joie pour descendre cet évènement en flamme, voilà que la vieille présidente en profitait pour lancer sa campagne. C'était si évident et grossier... Et tout à la fois particulièrement bien joué auprès des conservateurs qui devaient en effet craindre un affaiblissement des valeurs républicaines. Sur ce point cependant... Elle ne leur donnait pas tout à fait tort. Accueillir les shoumeïens était important, mais il ne fallait pas que cela résulte en la création de petites bulles d'enclaves shoueïennes ostracisées au milieu de leur belle République. Il fallait les assimiler entièrement, jusqu'à ce que les noms de familles shoumeïens, d'ici quelques générations, soient considérés comme tout à fait républicains. Voilà ce qu'était d'après elle la force de leur nation et cet évènement en était une preuve absolue.
Quant aux shoumeïens qui ne désiraient pas faire partie de leur nouvelle patrie... Ils valaient mieux qu'ils cherchent une terre d'attache parmi les clans du nord, à Melorns ou... ailleurs tout simplement. Pour tout bénéfice, il fallait payer. Ainsi allait la vie.
La jeune femme prit un verre sur un plateau à proximité et le leva avec conviction.
- Vive la Républ... "
Un mouvement vif, juste dans son angle mort, qu'elle perçu une seconde trop tard. Une main leste donna une sacré tape dans son assiette qui lui vola des mains.
La porcelaine et la nourriture s'étalèrent au sol, tachant d’œufs de poisson bien rouge et de chipirons bien huilés le revers d'une tenue blanche à proximité. Le fracas fut retentissant, un mélange de vaisselle brisé souligné par le bruit spongieux de la terrine perdue. Entre deux costumes blanc, le dos d'une chemise vert-sombre fut tout ce que Rowena parvint à voir du jeune crétin qui s'était amusé à briser le toast de la présidente. Heureusement, il était visible que l'accident n'était pas de son fait. Alentour, d'autres personne se retournaient également pour chercher le gamin des yeux, mais la foule était trop compacte dans ce coin de la salle.
Mentait-elle ? ... Ou avait-elle été spectatrice de quelque chose qui pouvait servir la quête actuelle de la Limier. Dans un cas comme dans l'autre, la signature magique de cette femme ne lui échapperait plus. Si elle n'avait pas de réponses ce soir, elle pourrait toujours la retrouver plus tard.
Il y avait quelque chose d'étrange et de profondément dérangeant chez cette femme dont la désinvolture lui rappelait celle d'Halewyn en moins... subtile ? Elle parlait, à tort et à travers, soupirait, s'agitait comme dans une pièce de théâtre... Une pièce de théâtre plantureuse et particulièrement jolie cela dit.
Elle racontait les essais - passablement stupide - d'un drakyn qui s'était baigné dans du sang. Histoire, encore une fois, particulièrement prometteuse pour une veillée. Quand à sa dernière proposition de sceller la magie, elle confirma ce que la sirène redoutait depuis qu'elle laissait courir son intérêt sur l'aura de la jeune femme... Elle n'avait absolument aucune idée de la forme de magie dont était atteinte Rowena ni de la façon dont elle avait été stabilisée.
Elle l'avait dit elle-même après tout, elle était une femme d'expérience et non d'expertise. Elle avait entendu des cas d'êtres touchés par une magie particulièrement puissant. Peut-être en avait-elle même connu personnellement un ou deux... Et si la républicaine lui racontait son histoire nulle doute qu'elle finirait dans un autre cocktail en anecdote mondaine comme ce fameux drakyn. Elle parlait de tout cela en extérieur, sans le moindre respect pour l'état de son interlocutrice ni véritable intérêt pour elle au-delà du cas magique étrange qu'elle représentait.
- Si vous cherchez des experts de la question à la fois fiable et compétents, je ne peux que vous recommander Magic. " sourit-elle, particulièrement échaudée avant de faire semblant d'avoir reconnu quelqu'un un peu plu loin. " Veuillez m'excuser, j'aperçois une connaissance. Vous devriez essayer les canapés aux œufs de lompe, c'est un délice.
D'un signe de tête et d'un pas ostensiblement sur le départ, elle marquait poliment la fin de cette rapide entrevue. Ciel que les gens pouvaient se montrer indélicats parf...
Elle n'avait pas fait deux pas que la présidente était annoncée et commençait son discours. La jeune Ironsoul l'écouta avec une certaine solennité... Et un certain déplaisir. Si les cyniques ne s'en donnaient pas encore à cœur joie pour descendre cet évènement en flamme, voilà que la vieille présidente en profitait pour lancer sa campagne. C'était si évident et grossier... Et tout à la fois particulièrement bien joué auprès des conservateurs qui devaient en effet craindre un affaiblissement des valeurs républicaines. Sur ce point cependant... Elle ne leur donnait pas tout à fait tort. Accueillir les shoumeïens était important, mais il ne fallait pas que cela résulte en la création de petites bulles d'enclaves shoueïennes ostracisées au milieu de leur belle République. Il fallait les assimiler entièrement, jusqu'à ce que les noms de familles shoumeïens, d'ici quelques générations, soient considérés comme tout à fait républicains. Voilà ce qu'était d'après elle la force de leur nation et cet évènement en était une preuve absolue.
Quant aux shoumeïens qui ne désiraient pas faire partie de leur nouvelle patrie... Ils valaient mieux qu'ils cherchent une terre d'attache parmi les clans du nord, à Melorns ou... ailleurs tout simplement. Pour tout bénéfice, il fallait payer. Ainsi allait la vie.
La jeune femme prit un verre sur un plateau à proximité et le leva avec conviction.
- Vive la Républ... "
Un mouvement vif, juste dans son angle mort, qu'elle perçu une seconde trop tard. Une main leste donna une sacré tape dans son assiette qui lui vola des mains.
La porcelaine et la nourriture s'étalèrent au sol, tachant d’œufs de poisson bien rouge et de chipirons bien huilés le revers d'une tenue blanche à proximité. Le fracas fut retentissant, un mélange de vaisselle brisé souligné par le bruit spongieux de la terrine perdue. Entre deux costumes blanc, le dos d'une chemise vert-sombre fut tout ce que Rowena parvint à voir du jeune crétin qui s'était amusé à briser le toast de la présidente. Heureusement, il était visible que l'accident n'était pas de son fait. Alentour, d'autres personne se retournaient également pour chercher le gamin des yeux, mais la foule était trop compacte dans ce coin de la salle.
- Résumé:
- Rowena met fin à la conversation inconfortable avec Sin et écoute attentivement le discours de la présidente, mitigée mais trouvant aussi des points d'accord.
Elle porte le toast avec ferveur, lorsque le galopin amené par Mikael fait voler son assiette pour se moquer des Républicains
Invité
Invité
C'est en allant vers un autre groupe qu'Halewyn la voit. Menfin, reconnait plutôt le bon profil de Rowena qui parle à quelqu'un autre.... Une brunette aux ombres dansant sous ses pieds. Pendant un instant, Halewyn se demande si iel a la berlue. Rowena Ironsoul!!! En chair et en os!!! Iel a parcouru les chaps de batailles à la recherche du cadavre de sa mortelle favorite, maudissant les titans de lui avoir enlevé ses jouets. Mais il semblerait que ca ne soit pas réellement le cas. Rowena Ironsoul... La Banshee
Dactyle... Iel va devoir écrire èa Dactyle pour l'aviser, elles qui pensaient être les seules Spectres en vie!
Le coin de l'oeil noir, par dessus l'éventail, examine la belle. Mmmm... Elle a perdu du poid, iel la préférait avec un peu plus de douceur... Et l'expression du visage laisse présager qu'elle n'apprécie pas trop les façcons de l'autre qu'iel ne connait pas du tout. Mais l'autre femme n'a pas des manières d'Ombral. Elle pourrait duper les mortels, mais un démon sait reconnaitre un congénère. Le courtisan a un léger rire à une anecdote pas si drôle que quelqu'un raconte avant de s'excuser,profitant du discours pré électoral de la présidente sortante comme excuse. Respectueusement comme il se doit, iel écoute le débit d'âneries. Tout ceci est du ressort des mortels et ne le concerne en rien. Mais iel applaudit poliment comme les autres, reprenant son avancée vers Synderella...
Dans une envolée de soie blanche, iel Shoumeien évolue avec confiance dans cette envolée de pigeons.. Ou colombe, mais on s'entend que les colombes ne sont que des fichus pigeons albinos... Ce qui est purement inutile pour l'histoire. Rowena pivote les talons et quitte altière la belle brune à côté de laquelle la silhouette vaporeuse d,iel succube se matérialise en agitant rêveusement de son éventail blanc.
-C'est une mortelle délicieuse, n'est ce pas?
Dit iel, éventail blanc délicatement posé sur sa joue droite tandis qu'iel arrive à la hauteur de sa congénère au moment ou l'assiette de la sirène fait un vol plané, attirant son attention.
Dactyle... Iel va devoir écrire èa Dactyle pour l'aviser, elles qui pensaient être les seules Spectres en vie!
Le coin de l'oeil noir, par dessus l'éventail, examine la belle. Mmmm... Elle a perdu du poid, iel la préférait avec un peu plus de douceur... Et l'expression du visage laisse présager qu'elle n'apprécie pas trop les façcons de l'autre qu'iel ne connait pas du tout. Mais l'autre femme n'a pas des manières d'Ombral. Elle pourrait duper les mortels, mais un démon sait reconnaitre un congénère. Le courtisan a un léger rire à une anecdote pas si drôle que quelqu'un raconte avant de s'excuser,profitant du discours pré électoral de la présidente sortante comme excuse. Respectueusement comme il se doit, iel écoute le débit d'âneries. Tout ceci est du ressort des mortels et ne le concerne en rien. Mais iel applaudit poliment comme les autres, reprenant son avancée vers Synderella...
Dans une envolée de soie blanche, iel Shoumeien évolue avec confiance dans cette envolée de pigeons.. Ou colombe, mais on s'entend que les colombes ne sont que des fichus pigeons albinos... Ce qui est purement inutile pour l'histoire. Rowena pivote les talons et quitte altière la belle brune à côté de laquelle la silhouette vaporeuse d,iel succube se matérialise en agitant rêveusement de son éventail blanc.
-C'est une mortelle délicieuse, n'est ce pas?
Dit iel, éventail blanc délicatement posé sur sa joue droite tandis qu'iel arrive à la hauteur de sa congénère au moment ou l'assiette de la sirène fait un vol plané, attirant son attention.
- RÉSUMÉ:
- Hale va voir Synderella après que Rowena se soit excusée
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 710
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Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
"La charité", oui ... C'était un bien joli mot pour dissimuler une réalité plus disgracieuse. Quiconque connaissait un temps soit peu la Mairesse de Courage savait que la générosité et l'altruisme n'étaient pas ses qualités premières. Dépenser autant d'argent, de temps et produits simplement pour venir en aide à quelques miséreux incapable de défendre leur propre patrie contre des divinités qu'ils avaient eux-mêmes révérés, fallait-il être stupide pour croire que s'en était là la raison première ! Principale, certes, mais clairement pas capitale.
Non, la soirée d'aujourd'hui ne répondait en réalité qu'à trois impératifs principaux.
Tout d'abord, elle allait garantir le rayonnement de Courage dans l'ensemble de la République et du Sekai quant à sa politique migratoire concernant les nobles exilés de Shoumeï. Cette publicité allait assurément octroyer à la ville et par extension à sa mairesse les bonnes grâces de cette noblesse apatrides, ainsi que leur capitaux. Plus ils seraient nombreux à s'installer dans la cité portuaire, plus les investissements qu'ils allaient immanquablement faire aller dynamiser l'économie locale. Couplé à la politique très énergique de Koraki concernant la pègre et la corruption, elle ne doutait pas que les résultats se ferraient sentir d’ici peine quelques couples de mois. Elle pouvait déjà sentir l’odeur de cet argent coulant de flots en torrents, jusqu’aux coffres de la Mairie.
Alors Mirelda serait bien forcée de reconnaître l'efficacité de sa protégée, forcée de reconnaître qu'elle avait eu raison de la faire élire et tord de douter d'elle. Cette reconnaissance qu'elle obtiendrait, Koraki serait amplement en mesure de l'utiliser pour assouvir ses propres besoins.
Ensuite, il s'agissait avant tout d'une excuse parfaite pour rassembler en un même lieu et pour des raisons officiellement humanistes, une importante partie de la classe politique, financière et commerciale du pays. Il ne faisait aucun doute que cette soirée allait voir se rapprocher commerçants et investisseurs, tandis que des dizaines d'accords allaient naître. Les négociations allaient rythmer les conversations mondaines, de juteux accords seraient conclus et la commerce allait s'amplifier dans les semaines à venir, fort de l'apport que la noblesse shoumeïnne allait apporter et des opportunités qu'elle allait susciter de par sa simple présence ce soir.
Et tout ça sur fond de charité républicaine. N’était-ce pas parfait ?
Enfin, cette soirée était également et surtout l'occasion pour Koraki de briller de manière plus éclatante encore qu'elle ne l'avait jamais fait.
Ce soir, elle n'était plus la Reine des Catins, elle était la Reine Philanthrope. Hôtesse de cette réception, elle serait le joyaux éclatant au milieu d’un trésor inestimable, l’objet de toutes les envies et de toutes les convoitises. C'est vers elle que les conversations allaient s'orienter, c'est son nom qui allait être sur toute les lèvres et c’est sa réputation qui allait grandir dans les rues.
Ils sont là, tout les grands noms de la République, des moins prestigieux aux plus illustres. Ils viennent en ce lieu pour paraître, mais ne vont au final servir que de piédestal à la grandeur de la Mairesse de Courage. Ô certes, certains de ces invités extraordinaire ont déjà fait forte impression, ne serait-ce que par leur simple présence ou par l’attention qu’ils ont suent capter et Mirelda en est l’exemple le plus éblouissants. Son discours est puissant, efficace et captivant. En somme, il est politique. Son apparence est aussi féminine que militaire, subtil mélange entre l’autorité et le charme. En somme, elle est parfaite. Oui, passer après la Présidente n’est pas une mince affaire, mais il n’y avait nul lieu de s’inquiéter, car Koraki, si elle n’avait pas la même intelligence gouvernementale que sa supérieure, avait l’intelligence du spectacle.
Aussi, une fois la Matriarche des Goldheart sise au milieu de la pièce, le flamboiement des bougies qui éclairèrent la salle de bal s’atténuèrent, à tel point que la seule véritable source de lumière fut celle que la lune accordait. Ses rayons liliales passaient à travers le dôme de cristal qui surplombait l’assistance, tel un halo divin. Au milieu de ce couvercle de verre, une ouverture de laquelle chutait une cascade de pétales de rose et de jasmin. Cette pluie mêlant harmonieusement le rose, le rouge et le blanc s’abbatit gracieusement au centre de la salle de réception quelques secondes, suffisamment pour que l’assistance soit émerveillée par ce spectacle. Ce n’est qu’une fois l’attention de tous tournée en direction du lit de rose que Koraki fit son entrée.
Surgissant du ciel dans une merveilleuse robe de soie blanche, elle virevolta aux dessus de ses convives, en un ballet aérien aussi léger que délicat. Avec aisance, elle atterrie au centre du cercle de lumière et de pétale, ses ailes se refermant quelques instants autour d’elle, la dissimulant aux yeux du monde. Enfin, dans un ample et puissant mouvement, elle les déploya de toute leur longueur, tout en se redressant majestueusement, se dévoilant au monde dans sa plus formidable beauté.
Et tous purent la contempler.
Sa robe blanche, qui n’était jusqu’alors qu’une vague lueur étincelante, portait en elle l’essence du message politique de la Mairesse. Entièrement blanche, elle était néanmoins ornée d’une fine broderie d’or représentant des épis de blés, gage de la prospérité future qu’elle souhaitait au Sekai. Autour de son cou, surplombant un col plongeant, était sertie une pierre bleuté, couleur par excellence de la République, organisatrice de ce bal de charité. Ornant ses tempes, une couronne de laurier d’or, symbole de la victoire des mortels sur les Divins. Une seule note de couleur venait ternir la blancheur immaculée de sa tenue : un petit foulard noir qu'elle avait noué autour de son bras, en hommage aux victimes de ce terrible conflit et dont les familles occupaient actuellement la Salle de Bal.
Si ces quelques détails pouvaient sembler ostentatoire, l’ensemble revêtait en réalité une simplicité, une modestie, qui n’était pas coutumière à la Reine des Catins.
Dans le silence le plus absolu, elle joignit ses mains devant-elle, avant de prendre la parole. Après tout, elle était l’hôte de cette soirée.
- Mesdames, messieurs, gentils hommes et nobles dames, gens de haute naissance et gens du commun, bourgeois, commerçants, députés, amis de Courage, de Justice et de Liberty, amis de l’étranger, Mr le Vice-Président, Mme la Présidente, salua t-elle en prenant soin à ce que la dernière personne cité soit Mirelda, qu’elle désigna de sa main, c’est avec une profonde fierté et un immense plaisir que nous accueillons, ce soir, en notre bonne ville de Courage, pour cet évènement caritatif. Votre présence nous honore et votre générosité resplendit à travers tout le Sekai. Et pour cela, je vous en remercie profondément.
Puis elle s’incline respectueusement devant ses invités, le buste tourné en direction de sa supérieure. Les applaudissement retentisse, puis elle se redresse, souriant aimablement à l’assistance avant de demander le silence d’un geste muet de la main.
- Comme l’a si justement rappelé notre Présidente, la guerre à beau s’être achevée dans une victoire retentissante à laquelle la République n’est pas étrangère, le combat n’en est pas fini pour autant. Plus que jamais, nous devons nous unir fasse aux forces qui nous menacent, tapies dans l’ombre, n’attendant qu’un instant de faiblesse de notre part pour réduire notre nation en cendres, comme ce fut le cas pour Shoumeï. Je sais, mes amis, que cette infâme phrase vous rappelle de mauvais souvenirs et je vous prie de croire en la sincère condoléance de notre République. Elle laisse un léger silence s’installer, durant lequel elle pose sa main sur le foulard noir qui ceint son bras. Mais l’espoir est une plante robuste que rien ne peut flétrir. C’est en son nom que nous sommes rassemblés ici, dans l’espoir de vous offrir une nouvelle terre d’accueil, où vous pourrez vous reconstruire et prospérer. Mais tout cela n’aurait put se faire sans l’aide d’une amie très précieuse, qui est à l’origine de ce gala de charité. C’est pourquoi je vous demande d’applaudir Dame Myriem de Boktor, Duchesse spoliée de Maël, la cité survivante.
Elle invite l’exilée en question à venir près d’elle, l’applaudissant tendrement alors qu’elle approche. Une fois arrivée à sa hauteur, elle l’embrasse sur la joue, avant de reprendre une dernière fois :
- Ce soir, nous festoyons, nous buvons, nous dansons, nous célébrons. Nous célébrons la vie, plus fortement, plus puissamment que jamais, en réponse à ces êtres soit-disant divins qui ont cherchés à nous anéantir. A l’heure fatidique où certains cherchent à créer la zizanie dans nos rangs, où les orgueilleuses et puérils ambitions menacent notre unité, nous nous devons d’être un roc dans la tempête, nous nous devons de faire plus que jamais retentir notre voix et notre culture, en une célébration de nos valeurs les plus chères, celle du Courage, de la Justice et la Liberté.
Puis elle se tait, s’inclinant une nouvelle fois devant la foule. Lorsqu’elle se relève, ce n’est que pour ce saisir d’une coupe de champagne qu’un domestique lui apporte, avant de prendre Myriem par le bras, comme les deux courtisanes qu’elles sont, et de la conduire en direction de la Présidente, en vue de l’introduire.
Arrivée devant l’auguste Goldheart, la Mairesse s’incline à nouveau, saluant la présidente d’un aimable « Madame ».
- Madame la Présidente, permettez-moi de vous re-présenter Myriem de Boktor, qui est à l’initiative de cette soirée. Duchesse de Maël qui, si je ne dis pas de bêtise, était accompagnée d’un charmant soupirant, n’est-il pas ?
Levant le regard, la Mairesse aperçoit Rowena. D’un courtois signe de la main qu’accompagnait un franc sourire, elle l’invite à venir près d’elle. Plus qu’à espérer que la fille Ironsoul la voit à son tour.
Non, la soirée d'aujourd'hui ne répondait en réalité qu'à trois impératifs principaux.
Tout d'abord, elle allait garantir le rayonnement de Courage dans l'ensemble de la République et du Sekai quant à sa politique migratoire concernant les nobles exilés de Shoumeï. Cette publicité allait assurément octroyer à la ville et par extension à sa mairesse les bonnes grâces de cette noblesse apatrides, ainsi que leur capitaux. Plus ils seraient nombreux à s'installer dans la cité portuaire, plus les investissements qu'ils allaient immanquablement faire aller dynamiser l'économie locale. Couplé à la politique très énergique de Koraki concernant la pègre et la corruption, elle ne doutait pas que les résultats se ferraient sentir d’ici peine quelques couples de mois. Elle pouvait déjà sentir l’odeur de cet argent coulant de flots en torrents, jusqu’aux coffres de la Mairie.
Alors Mirelda serait bien forcée de reconnaître l'efficacité de sa protégée, forcée de reconnaître qu'elle avait eu raison de la faire élire et tord de douter d'elle. Cette reconnaissance qu'elle obtiendrait, Koraki serait amplement en mesure de l'utiliser pour assouvir ses propres besoins.
Ensuite, il s'agissait avant tout d'une excuse parfaite pour rassembler en un même lieu et pour des raisons officiellement humanistes, une importante partie de la classe politique, financière et commerciale du pays. Il ne faisait aucun doute que cette soirée allait voir se rapprocher commerçants et investisseurs, tandis que des dizaines d'accords allaient naître. Les négociations allaient rythmer les conversations mondaines, de juteux accords seraient conclus et la commerce allait s'amplifier dans les semaines à venir, fort de l'apport que la noblesse shoumeïnne allait apporter et des opportunités qu'elle allait susciter de par sa simple présence ce soir.
Et tout ça sur fond de charité républicaine. N’était-ce pas parfait ?
Enfin, cette soirée était également et surtout l'occasion pour Koraki de briller de manière plus éclatante encore qu'elle ne l'avait jamais fait.
Ce soir, elle n'était plus la Reine des Catins, elle était la Reine Philanthrope. Hôtesse de cette réception, elle serait le joyaux éclatant au milieu d’un trésor inestimable, l’objet de toutes les envies et de toutes les convoitises. C'est vers elle que les conversations allaient s'orienter, c'est son nom qui allait être sur toute les lèvres et c’est sa réputation qui allait grandir dans les rues.
Ils sont là, tout les grands noms de la République, des moins prestigieux aux plus illustres. Ils viennent en ce lieu pour paraître, mais ne vont au final servir que de piédestal à la grandeur de la Mairesse de Courage. Ô certes, certains de ces invités extraordinaire ont déjà fait forte impression, ne serait-ce que par leur simple présence ou par l’attention qu’ils ont suent capter et Mirelda en est l’exemple le plus éblouissants. Son discours est puissant, efficace et captivant. En somme, il est politique. Son apparence est aussi féminine que militaire, subtil mélange entre l’autorité et le charme. En somme, elle est parfaite. Oui, passer après la Présidente n’est pas une mince affaire, mais il n’y avait nul lieu de s’inquiéter, car Koraki, si elle n’avait pas la même intelligence gouvernementale que sa supérieure, avait l’intelligence du spectacle.
Aussi, une fois la Matriarche des Goldheart sise au milieu de la pièce, le flamboiement des bougies qui éclairèrent la salle de bal s’atténuèrent, à tel point que la seule véritable source de lumière fut celle que la lune accordait. Ses rayons liliales passaient à travers le dôme de cristal qui surplombait l’assistance, tel un halo divin. Au milieu de ce couvercle de verre, une ouverture de laquelle chutait une cascade de pétales de rose et de jasmin. Cette pluie mêlant harmonieusement le rose, le rouge et le blanc s’abbatit gracieusement au centre de la salle de réception quelques secondes, suffisamment pour que l’assistance soit émerveillée par ce spectacle. Ce n’est qu’une fois l’attention de tous tournée en direction du lit de rose que Koraki fit son entrée.
Surgissant du ciel dans une merveilleuse robe de soie blanche, elle virevolta aux dessus de ses convives, en un ballet aérien aussi léger que délicat. Avec aisance, elle atterrie au centre du cercle de lumière et de pétale, ses ailes se refermant quelques instants autour d’elle, la dissimulant aux yeux du monde. Enfin, dans un ample et puissant mouvement, elle les déploya de toute leur longueur, tout en se redressant majestueusement, se dévoilant au monde dans sa plus formidable beauté.
Et tous purent la contempler.
Sa robe blanche, qui n’était jusqu’alors qu’une vague lueur étincelante, portait en elle l’essence du message politique de la Mairesse. Entièrement blanche, elle était néanmoins ornée d’une fine broderie d’or représentant des épis de blés, gage de la prospérité future qu’elle souhaitait au Sekai. Autour de son cou, surplombant un col plongeant, était sertie une pierre bleuté, couleur par excellence de la République, organisatrice de ce bal de charité. Ornant ses tempes, une couronne de laurier d’or, symbole de la victoire des mortels sur les Divins. Une seule note de couleur venait ternir la blancheur immaculée de sa tenue : un petit foulard noir qu'elle avait noué autour de son bras, en hommage aux victimes de ce terrible conflit et dont les familles occupaient actuellement la Salle de Bal.
Si ces quelques détails pouvaient sembler ostentatoire, l’ensemble revêtait en réalité une simplicité, une modestie, qui n’était pas coutumière à la Reine des Catins.
- Tel un Ange descendu du Ciel:
Dans le silence le plus absolu, elle joignit ses mains devant-elle, avant de prendre la parole. Après tout, elle était l’hôte de cette soirée.
- Mesdames, messieurs, gentils hommes et nobles dames, gens de haute naissance et gens du commun, bourgeois, commerçants, députés, amis de Courage, de Justice et de Liberty, amis de l’étranger, Mr le Vice-Président, Mme la Présidente, salua t-elle en prenant soin à ce que la dernière personne cité soit Mirelda, qu’elle désigna de sa main, c’est avec une profonde fierté et un immense plaisir que nous accueillons, ce soir, en notre bonne ville de Courage, pour cet évènement caritatif. Votre présence nous honore et votre générosité resplendit à travers tout le Sekai. Et pour cela, je vous en remercie profondément.
Puis elle s’incline respectueusement devant ses invités, le buste tourné en direction de sa supérieure. Les applaudissement retentisse, puis elle se redresse, souriant aimablement à l’assistance avant de demander le silence d’un geste muet de la main.
- Comme l’a si justement rappelé notre Présidente, la guerre à beau s’être achevée dans une victoire retentissante à laquelle la République n’est pas étrangère, le combat n’en est pas fini pour autant. Plus que jamais, nous devons nous unir fasse aux forces qui nous menacent, tapies dans l’ombre, n’attendant qu’un instant de faiblesse de notre part pour réduire notre nation en cendres, comme ce fut le cas pour Shoumeï. Je sais, mes amis, que cette infâme phrase vous rappelle de mauvais souvenirs et je vous prie de croire en la sincère condoléance de notre République. Elle laisse un léger silence s’installer, durant lequel elle pose sa main sur le foulard noir qui ceint son bras. Mais l’espoir est une plante robuste que rien ne peut flétrir. C’est en son nom que nous sommes rassemblés ici, dans l’espoir de vous offrir une nouvelle terre d’accueil, où vous pourrez vous reconstruire et prospérer. Mais tout cela n’aurait put se faire sans l’aide d’une amie très précieuse, qui est à l’origine de ce gala de charité. C’est pourquoi je vous demande d’applaudir Dame Myriem de Boktor, Duchesse spoliée de Maël, la cité survivante.
Elle invite l’exilée en question à venir près d’elle, l’applaudissant tendrement alors qu’elle approche. Une fois arrivée à sa hauteur, elle l’embrasse sur la joue, avant de reprendre une dernière fois :
- Ce soir, nous festoyons, nous buvons, nous dansons, nous célébrons. Nous célébrons la vie, plus fortement, plus puissamment que jamais, en réponse à ces êtres soit-disant divins qui ont cherchés à nous anéantir. A l’heure fatidique où certains cherchent à créer la zizanie dans nos rangs, où les orgueilleuses et puérils ambitions menacent notre unité, nous nous devons d’être un roc dans la tempête, nous nous devons de faire plus que jamais retentir notre voix et notre culture, en une célébration de nos valeurs les plus chères, celle du Courage, de la Justice et la Liberté.
Puis elle se tait, s’inclinant une nouvelle fois devant la foule. Lorsqu’elle se relève, ce n’est que pour ce saisir d’une coupe de champagne qu’un domestique lui apporte, avant de prendre Myriem par le bras, comme les deux courtisanes qu’elles sont, et de la conduire en direction de la Présidente, en vue de l’introduire.
Arrivée devant l’auguste Goldheart, la Mairesse s’incline à nouveau, saluant la présidente d’un aimable « Madame ».
- Madame la Présidente, permettez-moi de vous re-présenter Myriem de Boktor, qui est à l’initiative de cette soirée. Duchesse de Maël qui, si je ne dis pas de bêtise, était accompagnée d’un charmant soupirant, n’est-il pas ?
Levant le regard, la Mairesse aperçoit Rowena. D’un courtois signe de la main qu’accompagnait un franc sourire, elle l’invite à venir près d’elle. Plus qu’à espérer que la fille Ironsoul la voit à son tour.
- Résumé:
- - Elle est belle, tu peux pas test.
- Elle est splendide.
- Elle est retentissante.
- Elle fait un discours où elle introduit Myriem, appelle à l'unité de la République et dénigre ceux qui profitent des élections pour se porter candidat alors que ce n'est clairement pas le moment. N'est-ce pas Mikael ?
- Va voir la Présidente après son discours pour lui présenter Myriem.
- Voit Rowena et l'invite également à venir.
Invité
Invité
Sin n’est pas vraiment surprise de voir la jeune femme s’éloigner avec une brusquerie tout juste dissimulée. De dures épreuves créent un dur esprit et il n’y a généralement que le temps capable dans adoucir les contours. Inutile alors d’en aiguillonner les aspects, pas sans nécessité tout du moins. D’une certaine façon, elle eu l’intuition qu’un jour ou l’autre, elle se reconfronterait à l’esprit emmuré de chagrin. Pour le meilleur ou pour le pire…
Pour le moment elle laisserait les traits disparaître de sa mémoire comme la magie tenait tant à lui imposer. Elle ne garderait que le ressenti, après tout, après des millénaires, les gens n’étaient plus que cela, des ressentis. L’arrivée de la présidente se fit en grande pompe comme il se devait si elle souhaitait s’attribuer une bonne fois pour toute le bien qui rejaillirait de cette soirée. Un mouvement un peu abrupt, mais efficace.
A l’image du discours qu’elle prononça, une liste bien ordonnée des valeurs républicaines, avec la surcouche de supériorité morale dégoulinante. Ce n’était certes pas un mensonge éhonté. Plutôt une vérité dont on gommait les nuances. Tout le monde pouvait réussir, mais seulement si les autres restaient bien sagement en bas que l’on pose nos pieds sur eux afin de se maintenir dans les hauteurs. Une poignée de gens absurdement riche pour une absolue majorité à se contenter de la base, ou moins encore.
Et voilà que ceux jetés sur les routes par l’inaction de leurs alliés devaient aujourd’hui incliner la tête et être reconnaissant de rejoindre le socle soutenant les puissants, avec comme lot de consolation qu’un sur un millier parviendrait peut-être à se hisser parmi eux. En bref, de la politique politicienne.
Une des raisons pour laquelle elle aimait la République. De l’espoir, de l’espoir en pagaille, aussi vide qu’impuissant, mais qui nourrissait les âmes et les rendait plus sensible à un peu d’aide dans la manière de penser. Un monde où on pouvait devenir quelqu’un si on gardait bien à l’esprit que les autres avaient le même désir.
Sin applaudit donc joliment le discours quand celui-ci prit fin, en bonne républicaine. Elle n’afficha ni sarcasme ni doute, juste une belle conviction, aussi factice fut-elle. C’est à ce moment que la tornade rouge fit son apparition à ses côtés. Pas tant que l’étrange personnage s’agita dans tout les sens que parce que tout en cette personne dégageait un sentiment d’énergique confinant au chaotique. Sin fut surprise de la sensation familière, ceux de son espèce se présentait rarement d’eux même à ce genre d’évènement, les vieux préjugés ayant la vie dure même au sein de la très ouverte d’esprit république.
Elle observa en sa compagnie l’assiette qui volait et admira l’intensité de la malédiction tant elle redécouvrit le visage de celle qui venait pourtant tout juste de partir. Elle n’avait aucune peine à se souvenir du bref échange et une seconde plutôt elle pensait encore pouvoir la décrire sans effort, mais non, elle n’aurait pas pu ne serait-ce que donner sa couleur de cheveux. Elle se demanda si elle parviendrait avec un peu de pratique à simuler des effets si subtils dans ses propres travaux. Mais cette réflexion ne l’empêcha pas de répondre avec amusement à la remarque.
-Délicieuse… je n’ai pas encore le plaisir de confirmer ce qualificatif, mais la mise en appétit est évidente, lui glissa-t-elle sans chercher à jouer l’ingénue sur l’utilisation du terme « mortelle ».
-Mais comme pour le vin, il faut le laisser mûrir pour en apprécier toute la saveur. Imaginez-vous donc, quand même ses proches les plus proches hésiteront sur son nom ? Que ces ténèbres deviendront la majorité de son être ? Que sa solitude deviendra son unique compagne ? Je me demande alors quel sera le gout de sa personnalité.
Enfin elle se tourna complètement vers son nouveau sujet d’intérêt.
-Et vous, êtes-vous là pour trouver un plat à votre convenance ?
Pour le moment elle laisserait les traits disparaître de sa mémoire comme la magie tenait tant à lui imposer. Elle ne garderait que le ressenti, après tout, après des millénaires, les gens n’étaient plus que cela, des ressentis. L’arrivée de la présidente se fit en grande pompe comme il se devait si elle souhaitait s’attribuer une bonne fois pour toute le bien qui rejaillirait de cette soirée. Un mouvement un peu abrupt, mais efficace.
A l’image du discours qu’elle prononça, une liste bien ordonnée des valeurs républicaines, avec la surcouche de supériorité morale dégoulinante. Ce n’était certes pas un mensonge éhonté. Plutôt une vérité dont on gommait les nuances. Tout le monde pouvait réussir, mais seulement si les autres restaient bien sagement en bas que l’on pose nos pieds sur eux afin de se maintenir dans les hauteurs. Une poignée de gens absurdement riche pour une absolue majorité à se contenter de la base, ou moins encore.
Et voilà que ceux jetés sur les routes par l’inaction de leurs alliés devaient aujourd’hui incliner la tête et être reconnaissant de rejoindre le socle soutenant les puissants, avec comme lot de consolation qu’un sur un millier parviendrait peut-être à se hisser parmi eux. En bref, de la politique politicienne.
Une des raisons pour laquelle elle aimait la République. De l’espoir, de l’espoir en pagaille, aussi vide qu’impuissant, mais qui nourrissait les âmes et les rendait plus sensible à un peu d’aide dans la manière de penser. Un monde où on pouvait devenir quelqu’un si on gardait bien à l’esprit que les autres avaient le même désir.
Sin applaudit donc joliment le discours quand celui-ci prit fin, en bonne républicaine. Elle n’afficha ni sarcasme ni doute, juste une belle conviction, aussi factice fut-elle. C’est à ce moment que la tornade rouge fit son apparition à ses côtés. Pas tant que l’étrange personnage s’agita dans tout les sens que parce que tout en cette personne dégageait un sentiment d’énergique confinant au chaotique. Sin fut surprise de la sensation familière, ceux de son espèce se présentait rarement d’eux même à ce genre d’évènement, les vieux préjugés ayant la vie dure même au sein de la très ouverte d’esprit république.
Elle observa en sa compagnie l’assiette qui volait et admira l’intensité de la malédiction tant elle redécouvrit le visage de celle qui venait pourtant tout juste de partir. Elle n’avait aucune peine à se souvenir du bref échange et une seconde plutôt elle pensait encore pouvoir la décrire sans effort, mais non, elle n’aurait pas pu ne serait-ce que donner sa couleur de cheveux. Elle se demanda si elle parviendrait avec un peu de pratique à simuler des effets si subtils dans ses propres travaux. Mais cette réflexion ne l’empêcha pas de répondre avec amusement à la remarque.
-Délicieuse… je n’ai pas encore le plaisir de confirmer ce qualificatif, mais la mise en appétit est évidente, lui glissa-t-elle sans chercher à jouer l’ingénue sur l’utilisation du terme « mortelle ».
-Mais comme pour le vin, il faut le laisser mûrir pour en apprécier toute la saveur. Imaginez-vous donc, quand même ses proches les plus proches hésiteront sur son nom ? Que ces ténèbres deviendront la majorité de son être ? Que sa solitude deviendra son unique compagne ? Je me demande alors quel sera le gout de sa personnalité.
Enfin elle se tourna complètement vers son nouveau sujet d’intérêt.
-Et vous, êtes-vous là pour trouver un plat à votre convenance ?
- En résumé:
- Après s'être amusée du départ de Rowena et avoir écouté le discours de la présidente, Sin tourne son attention vers Hale qui l'a rejoint.
Invité
Invité
Pour le moment, je ne trouve que des mots de mortels vides de sens. Cette hypocrisie dégoulinante. Oh ... shhh. il y a un autre spectacle qui commence.
Rétorque iel succube sans se cacher le moins du monde en agitant son éventail avec langueur. Sin peut sentir quand même un certain amusement chez son congénère quand les lumières s'éteignent et que le spectacle de Koraki se dévoile... Réveillant quelques fantasmes au passage. Un jour se dit Halewyn, un jour iel saura quelle douceur ont ces plumes... Les pétales c'est un peu trop, mais comme le dit l'adage Républicain:" Think big!!!!''.
Combien de mortels goberont il cette propagande? La question est intéressante pense Halewyn pendant que Koraki se laisse a une autre version du discours de Mirelda. Peut-être est ce différent, mais iel succube n'a pas l,oreille pour ce genre de chose. Toute la soirée, sous ce faste, sonne délicieusement faux et le plus marrant c'est que chaque convive, du plus pauvre au plus riche le sait et joue quand même le jeu. Et quand, emmenant quelques pétales, La mairesse descend èa la rencontre de la présidente et que l'orchestre entame la musique, iel courtisan se tourne vers la brune aux ombres, faisant une révérence parfaitement androgyne, pour se présenter.
-Je me présente, Halewyn Giovinetta Sampiero, pour ne pas vous servir
Et iel se redresse en fermant son éventail d'un geste sec contredisant le ton aimable de ses paroles, pour la regarder de haut en bas et de bas en haut, la prunelle noire sans éclat sauf celui bref d'un carmin vif, un sourcil haussé, inquisiteur. Le verni de civilité se brise un court instant, laissant descendre cette aura glacée que Hale peut parfaitement assumer quand iel n'est pas en train de cabotiner. Il lui semble que les faux semblants ne seront d'aucune utilité en ce moment, aussi iel démon s'adapte naturellement èa son interlocutrice
Cette mortelle la est mienne... Dit la voix gracieuse et douce comme un soupir, teintée d'un froid polaire -Je ne suis pas partageuse de mes jouets... Je suis certaine que vous avez aussi ce trait de caractère et que vous comprenez mon dilemme actuel. Et que vous respecterez mon terrain de jeu comme je respecterai le vôtre.
Rétorque iel succube sans se cacher le moins du monde en agitant son éventail avec langueur. Sin peut sentir quand même un certain amusement chez son congénère quand les lumières s'éteignent et que le spectacle de Koraki se dévoile... Réveillant quelques fantasmes au passage. Un jour se dit Halewyn, un jour iel saura quelle douceur ont ces plumes... Les pétales c'est un peu trop, mais comme le dit l'adage Républicain:" Think big!!!!''.
Combien de mortels goberont il cette propagande? La question est intéressante pense Halewyn pendant que Koraki se laisse a une autre version du discours de Mirelda. Peut-être est ce différent, mais iel succube n'a pas l,oreille pour ce genre de chose. Toute la soirée, sous ce faste, sonne délicieusement faux et le plus marrant c'est que chaque convive, du plus pauvre au plus riche le sait et joue quand même le jeu. Et quand, emmenant quelques pétales, La mairesse descend èa la rencontre de la présidente et que l'orchestre entame la musique, iel courtisan se tourne vers la brune aux ombres, faisant une révérence parfaitement androgyne, pour se présenter.
-Je me présente, Halewyn Giovinetta Sampiero, pour ne pas vous servir
Et iel se redresse en fermant son éventail d'un geste sec contredisant le ton aimable de ses paroles, pour la regarder de haut en bas et de bas en haut, la prunelle noire sans éclat sauf celui bref d'un carmin vif, un sourcil haussé, inquisiteur. Le verni de civilité se brise un court instant, laissant descendre cette aura glacée que Hale peut parfaitement assumer quand iel n'est pas en train de cabotiner. Il lui semble que les faux semblants ne seront d'aucune utilité en ce moment, aussi iel démon s'adapte naturellement èa son interlocutrice
Cette mortelle la est mienne... Dit la voix gracieuse et douce comme un soupir, teintée d'un froid polaire -Je ne suis pas partageuse de mes jouets... Je suis certaine que vous avez aussi ce trait de caractère et que vous comprenez mon dilemme actuel. Et que vous respecterez mon terrain de jeu comme je respecterai le vôtre.
- RESUMÉ:
- Halewyn met Sinderella en garde de ne pas jouer avec Rowena
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