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Sixte V. Amala
Kieran Ryven
Leonora de Hengebach
Azura Aiwenor
Gunnar Bremer
Soren Goldheart
Abraham de Sforza
Mercure
Dorylis de Rockraven
Athénaïs de Noirvitrail
Xera
Genryusai
Seraphin du Razkaal
Koraki Exousia
18 participants
Citoyen de La République
Gunnar Bremer
Messages : 186
crédits : 445
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Info personnage
Race: Humain
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: C
Pancrace nous lâche des encouragements et ça crée une certaine forme de malaise. Pas l’habitude, faut dire. Pas dit que c’était un enfoiré à faire trimer ces gars comme des chiens, mais on a quand même un passif long comme le bras de petite crasse qu’on a laissé à nos subordonnées depuis qu’on est passé Capitaine. Ça part de bon sentiment. C’est pour les endurcir. C’est pas parce qu’on boit des coups ensemble qu’ils doivent se relâcher, ils sont tout de même l'Élite de la République et c’est un titre que les parvenus des Effraies veulent sans nul doute nous voler. J’aurais bien ajouté un commentaire ou deux de plus, histoire de ne pas trop lui laisser le rôle de leader ; j’aimerais éviter qu’ils redeviennent le Fils de Patoche trop longtemps, mais j’étais occupé à m’assurer que mon invisibilité était prête sur demande.
Pas forcément pour quitter le combat, mais pour échapper à la vue de l’avatar de Kaiyo. Vous savez, quand vous êtes d’une famille de marins, Kaiyo, c’est une divinité qu’on oublie jamais. Toutes les familles ont perdu des proches en mer et la main de Kaiyo n’est jamais très loin. Alors, quand on part, chacun à ces petites traditions pour honorer le Titan des Mer et éviter qu’ils s’en prennent à nos proches. J’ai moins été marin que mes ancêtres, mais ma mère m’a inscrit cette révérence dans la chair. Ça ne s'oublie pas. J’ai peut-être pas été très respectueux des rites familiaux ces quinze dernières années, mais j’ai pas oublié que je lui devais le respect. Alors, voir son incarnation en train d’inonder une capitale sans accès à la mer, ça vous donne l’envie qu’il vous jette un regard, quitte à utiliser l’invisibilité, quoique ça serait pas étonnant qu’il voit à travers.
J’ai un peu les chocottes. Et les copains aussi, notamment parce qu’on nous balance beaucoup de choses à la gueule et qu’on est juste de simples citoyens de la République. Si Pancrace part à l’assaut, je me dis que mes petits poings seront sans effets. Alors, je privilégie la défense de mes camarades. Ça va me faire des points auprès de Patoche. Je canalise d’abord ma magie d’air afin de générer un rayon d’air dirigé vers le raz de marée dans l’optique de percer un trou dedans et l'empêcher de s’abattre sur nos alliés. J’ai une indescriptible envie de crier “Kaméhaméha”, mais je me retiens, surtout que je suis un instant distrait par une queue de poisson que je m’attendais pas à voir poindre depuis l’autre extrémité d’une tavernière. J’hausse un sourcil. Je pense à des trucs exotiques.
Pas le temps de niaiser, la monstruosité s’est faite bûcheronne et nous envoie les troncs dans la gueule. Le premier s’approche à grande vitesse et je bondis dans les air avant d'atterrir sur le tronc que je remonte d’un pas vif. Je vous ai déjà dit que j’étais agile. Si celui-ci ne devrait pas faire de dégâts sur les copains, j’en vois un qui va en dégommer un paquet façon jeu de quille. Je canalise ma force. Chez moi, c’est pas fort et vite. C’est juste fort. Je saute depuis le tronc et je frappe le projectile de bois afin de le détruire. Puis j'atterris sur une autre avant de bondir à nouveau. De ces projectiles, j’en fais du petit bois.
Pas forcément pour quitter le combat, mais pour échapper à la vue de l’avatar de Kaiyo. Vous savez, quand vous êtes d’une famille de marins, Kaiyo, c’est une divinité qu’on oublie jamais. Toutes les familles ont perdu des proches en mer et la main de Kaiyo n’est jamais très loin. Alors, quand on part, chacun à ces petites traditions pour honorer le Titan des Mer et éviter qu’ils s’en prennent à nos proches. J’ai moins été marin que mes ancêtres, mais ma mère m’a inscrit cette révérence dans la chair. Ça ne s'oublie pas. J’ai peut-être pas été très respectueux des rites familiaux ces quinze dernières années, mais j’ai pas oublié que je lui devais le respect. Alors, voir son incarnation en train d’inonder une capitale sans accès à la mer, ça vous donne l’envie qu’il vous jette un regard, quitte à utiliser l’invisibilité, quoique ça serait pas étonnant qu’il voit à travers.
J’ai un peu les chocottes. Et les copains aussi, notamment parce qu’on nous balance beaucoup de choses à la gueule et qu’on est juste de simples citoyens de la République. Si Pancrace part à l’assaut, je me dis que mes petits poings seront sans effets. Alors, je privilégie la défense de mes camarades. Ça va me faire des points auprès de Patoche. Je canalise d’abord ma magie d’air afin de générer un rayon d’air dirigé vers le raz de marée dans l’optique de percer un trou dedans et l'empêcher de s’abattre sur nos alliés. J’ai une indescriptible envie de crier “Kaméhaméha”, mais je me retiens, surtout que je suis un instant distrait par une queue de poisson que je m’attendais pas à voir poindre depuis l’autre extrémité d’une tavernière. J’hausse un sourcil. Je pense à des trucs exotiques.
Pas le temps de niaiser, la monstruosité s’est faite bûcheronne et nous envoie les troncs dans la gueule. Le premier s’approche à grande vitesse et je bondis dans les air avant d'atterrir sur le tronc que je remonte d’un pas vif. Je vous ai déjà dit que j’étais agile. Si celui-ci ne devrait pas faire de dégâts sur les copains, j’en vois un qui va en dégommer un paquet façon jeu de quille. Je canalise ma force. Chez moi, c’est pas fort et vite. C’est juste fort. Je saute depuis le tronc et je frappe le projectile de bois afin de le détruire. Puis j'atterris sur une autre avant de bondir à nouveau. De ces projectiles, j’en fais du petit bois.
- Spoiler:
- Gunnar protège ces camarades en transperçant le raz de marée d’un tourbillon d’air puis grimpe avec agilité sur les projectiles tronc tout en détruisant certains de ces poings puissants.
Force Surhumaine P1 : Destruction de tronc.
Agilité P2 : Légolasserie de grimper sur les tronc
Air P2 : Kaméhaméha
P2 : (9/17 (10+4 d’event+3 bonus))
Echo 1/2
Invisibilité 10/60
Noble de La République
Neera Storm
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crédits : 762
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Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Mage élémentaliste
Alignement: Chaotique bon
Rang: B
Le rire qui résonne dans cette salle souterraine fait frissonner la demi-titan, qui soutient pourtant le regard de l’entité ancestrale. Ce n’est pas une amie. Son instinct le lui dit. Peut-être parce que toutes les araignées qui les entourent lui font froid dans le dos ? La belle n’est pas arachnophobe, mais disons-le clairement, elle n’est pas à son aise. D’ailleurs, malgré son regard perçant, c’est la méfiance qui apparaît dans ses pupilles incandescentes, alors que l’énorme monstre ricane et ses enfants avec lui.
Clairement, ils ont affronté la peste, et maintenant, ils doivent affronter le choléra.
Du moins, c’est naturellement ainsi que raisonne Neera alors que son regard se promène un instant sur la multitude qui s’agglutine partout autour d’eux. Aux murs, au plafond, au sol. Il y en a partout. Beaucoup trop pour les raser d’un coup par sa simple puissance. La professeure saurait-elle seulement provoquer la créature qui lui face ? Honnêtement, elle en doute, non seulement parce qu’un reste de raison lui souffle que cette entité n’est pas commune, mais aussi parce que la horde de géomis se précipiterait sur elle sans demander son reste.
Non, le combat est à exclure.
Mais quand même, que fait une telle bête ici ? Si elle est la Mère des Géomis, qu’elle les contrôle et qu’elle leur obéit… Alors elle n’a pas dix ans, ni même un siècle, ou encore un millénaire, non. D’ailleurs, l’intuition de la Tornade se confirme lorsque son interlocutrice reprend la parole.
- Je me souviens d’un temps, Fille de Lothab, où je combattais aux côtés de ton père. Ensemble, nous avons massacré des milliers de mortels. C’était une époque de festin sans fin, un eden pour moi et mes enfants !
Bien que toujours immobile dans les airs, le corps de Neera semble se figer alors que la créature parle. Ses cheveux se balancent encore légèrement dans son dos, mais la Républicaine se tend, fronce des sourcils, se repasse mentalement ce que vient de dire son vis-à-vis. Même l’excitation manifeste des arachnides ne semblent plus l’affecter pendant une brève seconde.
Son quoi ?
Elle aurait bien envie de dire qu’elle a mal entendu, que le patriarche Storm n’a jamais fréquenté cette entité, et que cette dernière est tout simplement sénile, mais la mention de Lothab est trop claire pour que la magicienne puis tout simplement l’ignorer. Parallèlement, l’agitation des araignées n’arrangent pas ce sentiment de danger, et leur nervosité est telle que la caverne tremble, forçant Neera à replacer son regard sombre et préoccupé sur l’araignée.
Quand la Mère des Araignées en vient à mentionner la Dame, la Républicaine a le temps de penser une chose qui, pour sûr, aurait attiré la hargne de l’abomination, si elle l’avait dit tout haut.
La Dame l’a emprisonnée ?
Eh bien, parfait. Elle peut rester sous-terre encore un peu.
Quelques siècles.
Ou quelques millénaires de plus, même.
De toute façon, était-ce seulement ses affaires ? La Présidente de Magic ne l’a pas scellée sans raison, et Lothab peut très bien la libérer tout seul, si ça l’intéresse. Les Titans sont assez puissants pour agir tout seul non ? Qu’est-ce qu’ils ont besoin de l’aide de mortels comme eux…
Mais la vérité, c’est que les nerfs de l’élémentaliste sont déjà mis à rude épreuve depuis le début de la nuit, et que ces pensées cinglantes ne sont que le fruit de sa méfiance légitime et des paroles qu’elle vient d’entendre. Si on ajoute le respect que Neera porte naturellement à la Dame, l’enseignante ne voit strictement aucune raison de libérer cette chose dont elle ne connaît même pas le nom. Après tout, ils viennent de lutter contre l’Assemblée, et ils devraient libérer une… une créature qui est de niveau mythique ? Et qui pourrait faire du mal à leur cité ? Non, souffle instinctivement sa raison. Et pourtant… Pourtant, ils sont entourés pas une mer de géomis qui les entourent et qui s’engouffrent partout. Oh certes, ils semblent sincèrement tristes et désespérés, mais ce que Neera voit surtout, c’est la force de leurs mandibules et la force de leur nombre.
Bordel, c’est qu’ils sont pas sortis de l’auberge avec ça. Et Akhos… qu’est-ce qu’Akhos avait eu à faire une promesse avec une entité pareille, une entité qui avait des milliers de morts en plus de ça ? Qu’elle l’ait trouvée, soit, peut-être est-ce la Présidente même qui a révélé son existence. Mais faire un accord avec une tel monstre…
Le plus irritant est qu’ils s’apprêtent sans doute à faire la même chose.
Car peu importe la façon dont Neera retourne les choses dans son esprit, il y a trois options.
Tuer la bête alors qu’ils viennent de sortir d’un combat acharné. Il s’agit d’un choix suicidaire.
Fuir en la laissant emprisonnée, mais la multitude d’araignées s’abattrait sur Liberty, et les Républicains ne seraient pas capables de faire face à deux camps de front, sans rien comprendre sur l’apparition des géomis.
La libérer enfin… mais avec quelles répercussions ?
La réponse, la Tornade n’a pas le temps de la trouver que l’essaim se sépare pour dévoiler des chaines à la puissance magique redoutable, au centre de la caverne. La belle n’a pas besoin de s’approcher pour reconnaître la signature de la Dame, mais malgré tout, elle descend un peu plus profondément pour mieux voir, certaines que les araignées s’effaceront sur son passage. Leur Mère n’aurait pas initié le dialogue, autrement, et d’un geste presque distrait, Neera s’adresse à celle-ci.
- Libère Xera, qu’elle rejoigne mes camarades.
Ce n’est pas un ordre, mais ce n’est pas négociable non plus. L’entité le comprendra aisément, mais il y a peu de risques qu’elle fasse du chichi, puisque la Tornade elle-même est dans son antre. Cette dernière prend soin de ne pas toucher les chaines, mais elle les examine, pendant que la proposition de l’Arachnide résonne dans la salle souterraine. Ni les uns, ni les autres ne la voient serrer dents, alors qu’elle entend encore l’abomination l’appeler comme l’enfant des Titans, et chacun peut discerner une lumière violette danser dans sa main. Puis, celle-ci meurt aussi brusquement qu’elle est née, et Neera fait volt-face en s’adressant à l’arachnide.
- Comment peux-tu être sûre que ma magie sera suffisante face à celle de la Dame ? Elle me dépasse en tout point. Et les chaines, la magie mise en place, ne sont pas érodées avec le temps.
Sa question reste légitime, quand bien même Neera est une merveille de puissance et un modèle pour les élémentalistes. Tout en parlant, la magicienne s’est éloignée du centre pour revenir plus ou moins à hauteur de ses camarades. Elle lance une œillade à Séraphin, Sixte, Kieran et Xera, comme si elle voulait lire dans leurs pensées et recevoir leurs avis. Puis, elle leur tourne le dos et pousse l’audace jusqu’à s’élever en face de l’Arachnide. Cette dernière a besoin d’elle de toute façon. Il ne lui sera pas fait de mal en conséquence.
- J’ajoute une condition. Oui, sur certains points, la Tornade ne manque pas de folie et d’arrogance, mais il faut bien qu’elle ait un trait maternel, à moins que ce ne soit un trait de son géniteur lui-même. Tu n’attaques pas Liberty, tu ne génères pas sa destruction et tu épargnes n’importe lequel de mes concitoyens. Mais en plus, tu t’arranges pour qu’on survive. Tous les cinq. Histoire qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. Ta libération va susciter du chaos, et je ne suis pas partante à mourir dans les décombres. Permets même qu’on monte tes enfants si ceux-ci sont plus rapides et efficaces pour se déplacer jusqu’à la surface. Akhos a été redoutable et il y a des blessés parmi nous.
Neera a à peine le temps de finir sa phrase qu’une aura surpuissante ne la heurte de plein fouet et ne la fait tressaillir. C’est puissant, bien plus puissant que celle de l’entité, aurait-elle-même tendance à dire, et un instant, la magicienne perd toute assurance. Ce qu’elle voit là, c’est même… de l’eau ?
Les sous-sols vont être submergés par de l’eau ?
La Tornade ne réfléchit dès lors plus, ne cherche même plus à discuter : pour survivre, il leur faut agir. Les géomis leur feront barrage et les tueront sans aucun scrupule s’ils cherchent à fuir sans tuer leur Mère : impossible, donc, de partir en retraite. Repoussant son trouble pour pallier au danger immédiat, Neera crie pour se faire entendre des uns comme des autres :
- Accrochez-vous et ne lâchez pas ! Qu’ils montent même sur les géomis sans le plein gré de la Mère des Araignées, elle n’en a rien à foutre. Ecarte tes enfants et arrange-toi que je ne sois pas gênée par les flots ! commande-t-elle ensuite à la créature à côté d’elle.
Pour détruire l’enchantement de la Dame, elle va devoir y mettre toute sa puissance, et contrairement au combat précédent, où Neera avait su se ménager grâce à son équipe, l’élémentaliste laisse surgir sa propre aura. Elle n’a pas le temps de la contenir ou de vouloir un peu protéger ses partenaires. L’urgence fait loi. Puisqu’il est connu que le métal et l’eau réagissent très bien avec la foudre, la belle opte plutôt pour l’autre élément qu’elle maîtrise à la perfection : l’air. Déjà, les chaines crissent sous la pression que Neera déploie vers le centre de la caverne. Mais la demi-titan n’est pas patiente, et veut que ça aille vite. Alors, profitant du plafond étrangement large de la salle souterraine, la jeune femme imagine une pince grandeur nature qui vient se refermer sur les liens de l’arachnide. Les deux magies se confrontent, celle de la Dame résiste, et celle de Neera insiste. Le bruit est strident, lourd, terrible, mais le résultat tombe enfin.
C’est à ce moment que la jeune femme se rend compte que, contrairement aux autres, elle ne s’est accrochée à rien ni à personne.
Clairement, ils ont affronté la peste, et maintenant, ils doivent affronter le choléra.
Du moins, c’est naturellement ainsi que raisonne Neera alors que son regard se promène un instant sur la multitude qui s’agglutine partout autour d’eux. Aux murs, au plafond, au sol. Il y en a partout. Beaucoup trop pour les raser d’un coup par sa simple puissance. La professeure saurait-elle seulement provoquer la créature qui lui face ? Honnêtement, elle en doute, non seulement parce qu’un reste de raison lui souffle que cette entité n’est pas commune, mais aussi parce que la horde de géomis se précipiterait sur elle sans demander son reste.
Non, le combat est à exclure.
Mais quand même, que fait une telle bête ici ? Si elle est la Mère des Géomis, qu’elle les contrôle et qu’elle leur obéit… Alors elle n’a pas dix ans, ni même un siècle, ou encore un millénaire, non. D’ailleurs, l’intuition de la Tornade se confirme lorsque son interlocutrice reprend la parole.
- Je me souviens d’un temps, Fille de Lothab, où je combattais aux côtés de ton père. Ensemble, nous avons massacré des milliers de mortels. C’était une époque de festin sans fin, un eden pour moi et mes enfants !
Bien que toujours immobile dans les airs, le corps de Neera semble se figer alors que la créature parle. Ses cheveux se balancent encore légèrement dans son dos, mais la Républicaine se tend, fronce des sourcils, se repasse mentalement ce que vient de dire son vis-à-vis. Même l’excitation manifeste des arachnides ne semblent plus l’affecter pendant une brève seconde.
Son quoi ?
Elle aurait bien envie de dire qu’elle a mal entendu, que le patriarche Storm n’a jamais fréquenté cette entité, et que cette dernière est tout simplement sénile, mais la mention de Lothab est trop claire pour que la magicienne puis tout simplement l’ignorer. Parallèlement, l’agitation des araignées n’arrangent pas ce sentiment de danger, et leur nervosité est telle que la caverne tremble, forçant Neera à replacer son regard sombre et préoccupé sur l’araignée.
Quand la Mère des Araignées en vient à mentionner la Dame, la Républicaine a le temps de penser une chose qui, pour sûr, aurait attiré la hargne de l’abomination, si elle l’avait dit tout haut.
La Dame l’a emprisonnée ?
Eh bien, parfait. Elle peut rester sous-terre encore un peu.
Quelques siècles.
Ou quelques millénaires de plus, même.
De toute façon, était-ce seulement ses affaires ? La Présidente de Magic ne l’a pas scellée sans raison, et Lothab peut très bien la libérer tout seul, si ça l’intéresse. Les Titans sont assez puissants pour agir tout seul non ? Qu’est-ce qu’ils ont besoin de l’aide de mortels comme eux…
Mais la vérité, c’est que les nerfs de l’élémentaliste sont déjà mis à rude épreuve depuis le début de la nuit, et que ces pensées cinglantes ne sont que le fruit de sa méfiance légitime et des paroles qu’elle vient d’entendre. Si on ajoute le respect que Neera porte naturellement à la Dame, l’enseignante ne voit strictement aucune raison de libérer cette chose dont elle ne connaît même pas le nom. Après tout, ils viennent de lutter contre l’Assemblée, et ils devraient libérer une… une créature qui est de niveau mythique ? Et qui pourrait faire du mal à leur cité ? Non, souffle instinctivement sa raison. Et pourtant… Pourtant, ils sont entourés pas une mer de géomis qui les entourent et qui s’engouffrent partout. Oh certes, ils semblent sincèrement tristes et désespérés, mais ce que Neera voit surtout, c’est la force de leurs mandibules et la force de leur nombre.
Bordel, c’est qu’ils sont pas sortis de l’auberge avec ça. Et Akhos… qu’est-ce qu’Akhos avait eu à faire une promesse avec une entité pareille, une entité qui avait des milliers de morts en plus de ça ? Qu’elle l’ait trouvée, soit, peut-être est-ce la Présidente même qui a révélé son existence. Mais faire un accord avec une tel monstre…
Le plus irritant est qu’ils s’apprêtent sans doute à faire la même chose.
Car peu importe la façon dont Neera retourne les choses dans son esprit, il y a trois options.
Tuer la bête alors qu’ils viennent de sortir d’un combat acharné. Il s’agit d’un choix suicidaire.
Fuir en la laissant emprisonnée, mais la multitude d’araignées s’abattrait sur Liberty, et les Républicains ne seraient pas capables de faire face à deux camps de front, sans rien comprendre sur l’apparition des géomis.
La libérer enfin… mais avec quelles répercussions ?
La réponse, la Tornade n’a pas le temps de la trouver que l’essaim se sépare pour dévoiler des chaines à la puissance magique redoutable, au centre de la caverne. La belle n’a pas besoin de s’approcher pour reconnaître la signature de la Dame, mais malgré tout, elle descend un peu plus profondément pour mieux voir, certaines que les araignées s’effaceront sur son passage. Leur Mère n’aurait pas initié le dialogue, autrement, et d’un geste presque distrait, Neera s’adresse à celle-ci.
- Libère Xera, qu’elle rejoigne mes camarades.
Ce n’est pas un ordre, mais ce n’est pas négociable non plus. L’entité le comprendra aisément, mais il y a peu de risques qu’elle fasse du chichi, puisque la Tornade elle-même est dans son antre. Cette dernière prend soin de ne pas toucher les chaines, mais elle les examine, pendant que la proposition de l’Arachnide résonne dans la salle souterraine. Ni les uns, ni les autres ne la voient serrer dents, alors qu’elle entend encore l’abomination l’appeler comme l’enfant des Titans, et chacun peut discerner une lumière violette danser dans sa main. Puis, celle-ci meurt aussi brusquement qu’elle est née, et Neera fait volt-face en s’adressant à l’arachnide.
- Comment peux-tu être sûre que ma magie sera suffisante face à celle de la Dame ? Elle me dépasse en tout point. Et les chaines, la magie mise en place, ne sont pas érodées avec le temps.
Sa question reste légitime, quand bien même Neera est une merveille de puissance et un modèle pour les élémentalistes. Tout en parlant, la magicienne s’est éloignée du centre pour revenir plus ou moins à hauteur de ses camarades. Elle lance une œillade à Séraphin, Sixte, Kieran et Xera, comme si elle voulait lire dans leurs pensées et recevoir leurs avis. Puis, elle leur tourne le dos et pousse l’audace jusqu’à s’élever en face de l’Arachnide. Cette dernière a besoin d’elle de toute façon. Il ne lui sera pas fait de mal en conséquence.
- J’ajoute une condition. Oui, sur certains points, la Tornade ne manque pas de folie et d’arrogance, mais il faut bien qu’elle ait un trait maternel, à moins que ce ne soit un trait de son géniteur lui-même. Tu n’attaques pas Liberty, tu ne génères pas sa destruction et tu épargnes n’importe lequel de mes concitoyens. Mais en plus, tu t’arranges pour qu’on survive. Tous les cinq. Histoire qu’il n’y ait pas d’ambiguïté. Ta libération va susciter du chaos, et je ne suis pas partante à mourir dans les décombres. Permets même qu’on monte tes enfants si ceux-ci sont plus rapides et efficaces pour se déplacer jusqu’à la surface. Akhos a été redoutable et il y a des blessés parmi nous.
Neera a à peine le temps de finir sa phrase qu’une aura surpuissante ne la heurte de plein fouet et ne la fait tressaillir. C’est puissant, bien plus puissant que celle de l’entité, aurait-elle-même tendance à dire, et un instant, la magicienne perd toute assurance. Ce qu’elle voit là, c’est même… de l’eau ?
Les sous-sols vont être submergés par de l’eau ?
La Tornade ne réfléchit dès lors plus, ne cherche même plus à discuter : pour survivre, il leur faut agir. Les géomis leur feront barrage et les tueront sans aucun scrupule s’ils cherchent à fuir sans tuer leur Mère : impossible, donc, de partir en retraite. Repoussant son trouble pour pallier au danger immédiat, Neera crie pour se faire entendre des uns comme des autres :
- Accrochez-vous et ne lâchez pas ! Qu’ils montent même sur les géomis sans le plein gré de la Mère des Araignées, elle n’en a rien à foutre. Ecarte tes enfants et arrange-toi que je ne sois pas gênée par les flots ! commande-t-elle ensuite à la créature à côté d’elle.
Pour détruire l’enchantement de la Dame, elle va devoir y mettre toute sa puissance, et contrairement au combat précédent, où Neera avait su se ménager grâce à son équipe, l’élémentaliste laisse surgir sa propre aura. Elle n’a pas le temps de la contenir ou de vouloir un peu protéger ses partenaires. L’urgence fait loi. Puisqu’il est connu que le métal et l’eau réagissent très bien avec la foudre, la belle opte plutôt pour l’autre élément qu’elle maîtrise à la perfection : l’air. Déjà, les chaines crissent sous la pression que Neera déploie vers le centre de la caverne. Mais la demi-titan n’est pas patiente, et veut que ça aille vite. Alors, profitant du plafond étrangement large de la salle souterraine, la jeune femme imagine une pince grandeur nature qui vient se refermer sur les liens de l’arachnide. Les deux magies se confrontent, celle de la Dame résiste, et celle de Neera insiste. Le bruit est strident, lourd, terrible, mais le résultat tombe enfin.
C’est à ce moment que la jeune femme se rend compte que, contrairement aux autres, elle ne s’est accrochée à rien ni à personne.
- Spoiler:
- Résumé :
Neera a envie de laisser la Mère des Araignées là. Si la Dame l’a emprisonnée, ben qu’elle y reste quoi, elle est pas sympa sa prison ?
Elle bugue naturellement beaucoup sur la mention de Lothab, mais la présence des géomis crée une ambiance malsaine qui la font s’intéresser aux liens de la Dame. Elle inspecte les chaines et demande que la Mère des Araignées libère Xera pendant qu’elle les regarde. Elle revient ensuite vers celle-ci et demande si sa magie sera vraiment suffisante pour lutter contre l’enchantement de la Dame en personne. Enfin, la Tornade ajoute une condition à leur deal : en plus de ne pas déverser les géomis sur Liberty (et de ne pas susciter sa destruction ni tuer les citoyens), l’abomination doit assurer la survie de leur groupe jusqu’à ce qu’ils remontent à la surface. Quitte à ce que nos persos montent sur les araignées et aient de super géomis comme monture.
L’avatar de Kaiyo se réveille et Neera est ébranlée par son aura. Quand l’inondation suit quasi directement, elle utilise un P4 Air pour libérer la créature.
Elle est tellement concentrée sur sa tâche qu’elle ne se préoccupe absolument pas de s’accrocher à quelqu’un ou à quelque chose suite à l’eau qui risque de tout submerger.
Pouvoirs utilisés ce tour :
- Vol P1
- Air P4
Pouvoirs utilisés durant l’event :
P1 : 2/∞
P2 : 7/14
P3 : 6/8
P4 : 2/5
Echolocalisation : 0/2
Evocation élémentaire P1 : 0/5
Evocation élémentaire P2 : 1/3
Evocation élémentaire P3 : 1/2
Gemme de curiosités : 0/1
Potion de mana intermédiaire : 0/1
La Veuve Noire
Leonora de Hengebach
Messages : 230
crédits : 505
crédits : 505
Info personnage
Race: Humaine
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Loyale neutre
Rang: B
Médusée, Léonora regarda les eaux envahir Liberty sous l'action d'un Titan. L'immense créature, émergeant de la maison Bleue comme de l'océan, avait appelé à lui les flots tumultueux. L'eau, obéissante et furieuse, avait bondi comme un animal sauvage libéré, engloutissant les rues avec une facilité déconcertante.
Autour d'elle, la panique avait explosé. Les cris des habitants se mêlaient au rugissement de l'eau, créant une cacophonie apocalyptique. Mais elle, paralysée par l'horreur terrifiante de la scène, ne pouvait détacher son regard du monstre. Jamais elle n'avait affronté une force aussi brutale.
Léonora s'accroupit, enveloppée dans un silence soudain, comme si le monde autour d'elle s'était retiré, laissant place à une bulle au milieu du chaos. Le tumulte des vagues destructrices, les cris d'angoisse, le rugissement du Titan, tout cela semblait lointain, atténué par l'écho de ses propres pensées.
Elle laissa tomber la tête entre les jambes et les mains agrippée à ses cheveux, elle cherchait refuge dans cette posture l’espace de quelques secondes, un geste presque enfantin face à l'immensité de la terreur qui l'entourait, pour la seconde fois. Puis elle releva la tête, les mains jointes devant la bouche, elle restait là, impuissante.
Léonora avait entendu, sans vraiment les comprendre, les ordres donnés par Athénaïs. Elle voyait, à travers le voile de ses propres pensées et émotions, les civils qui le pouvaient se diriger vers les murailles. Absorbée par son état de torpeur, elle restait immobile, observant sans participer, un spectre parmi les vivants.
Cette inaction n'était pas née d'un manque de compassion ou d'une volonté de se soustraire à un effort collectif, mais plutôt d'une paralysie intérieure, une incapacité momentanée à réagir de manière adéquate face à l'ampleur du désastre. L'assaut du Titan avait ébranlé les fondements mêmes de son être, laissant la Shoumïenne qu’elle était malgré elle, dans un état de choc.
Les vapeurs d'eau, émanant des flots tumultueux déchaînés, enveloppaient Léonora, la trempant lentement. Et pourtant, elle ne bougeait plus. Comme une statue figée, elle se tenait là, immobile, le regard perdu dans le vide.
Autour d'elle, la panique avait explosé. Les cris des habitants se mêlaient au rugissement de l'eau, créant une cacophonie apocalyptique. Mais elle, paralysée par l'horreur terrifiante de la scène, ne pouvait détacher son regard du monstre. Jamais elle n'avait affronté une force aussi brutale.
Léonora s'accroupit, enveloppée dans un silence soudain, comme si le monde autour d'elle s'était retiré, laissant place à une bulle au milieu du chaos. Le tumulte des vagues destructrices, les cris d'angoisse, le rugissement du Titan, tout cela semblait lointain, atténué par l'écho de ses propres pensées.
Elle laissa tomber la tête entre les jambes et les mains agrippée à ses cheveux, elle cherchait refuge dans cette posture l’espace de quelques secondes, un geste presque enfantin face à l'immensité de la terreur qui l'entourait, pour la seconde fois. Puis elle releva la tête, les mains jointes devant la bouche, elle restait là, impuissante.
Léonora avait entendu, sans vraiment les comprendre, les ordres donnés par Athénaïs. Elle voyait, à travers le voile de ses propres pensées et émotions, les civils qui le pouvaient se diriger vers les murailles. Absorbée par son état de torpeur, elle restait immobile, observant sans participer, un spectre parmi les vivants.
Cette inaction n'était pas née d'un manque de compassion ou d'une volonté de se soustraire à un effort collectif, mais plutôt d'une paralysie intérieure, une incapacité momentanée à réagir de manière adéquate face à l'ampleur du désastre. L'assaut du Titan avait ébranlé les fondements mêmes de son être, laissant la Shoumïenne qu’elle était malgré elle, dans un état de choc.
Les vapeurs d'eau, émanant des flots tumultueux déchaînés, enveloppaient Léonora, la trempant lentement. Et pourtant, elle ne bougeait plus. Comme une statue figée, elle se tenait là, immobile, le regard perdu dans le vide.
- Résumé:
- Léo n'est capable de faire quoique ce soit, choquée par ce qu'elle voit et vit mal la situation qui la replonge malgré elle, dans les souvenirs de la guerre et la destruction de Shoumeï.
Noble de La République
Azura Aiwenor
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Instinctivement, Azura agrippa Zelevas par l'épaule pour le tirer à l'intérieur du dôme électrique déployé par son gardien. Ce n'était pas la première fois - surtout aujourd'hui - qu'il l'a faisait passer avant lui. Et si au fond d'elle, la consule était touchée par sa dévotion candide, elle ne pouvait tolérer plus longtemps que la vie du vieil homme soit si négligemment mise de côté au profit de la lumina qui, pourtant, était infiniment plus résiliente que lui. Si elle avait ses pouvoirs pour se tirer de tous les mauvais pas, lui n'avait que Morti pour le protéger. En dépit de tout cela, Zelevas faisait de nouveau passer Azura avant sa propre personne. Cela, elle ne pouvait l'accepter, se rapprochant de lui pour le forcer à profiter de la protection de son gardien, s'il voulait obéir aux ordres et mettre Azura à l'abris, il serait bien forcé de faire de même pour son maitre tout proche.
Au passage, dans son élan, la consule attrapa fermement la main de Koraki, emportée par les flots, tandis que Soren les rejoignait à tire d'aile malgré le plafond bas. C'était la première fois qu'elle le voyait voler et elle devait reconnaitre que c'était tout bonnement magnifique, une telle envergure ne saurait être délaissée et dissimulée, l'ange devrait user plus souvent de ses ailes d'une beauté... angélique.
Toutefois, elle ne put s'attarder à contempler d'avantage le sénateur ailé pour mieux se concentrer sur le sénateur grisonnant, l'aidant à marcher un peu plus vite pour tenir le rythme de Morti qui évoluait déjà vers la sortie, suivit de très près par Koraki et Soren qui étaient frileux - à raison - de rester plus longtemps dans ces souterrains.
Les flots déferlaient tout autour d'eux, les englobant d'un torrent dévastateur, frôlant la barrière magique d'éclat bleutés qui avaient au moins le mérite de nourrir la lumina qui avait déjà considérablement puisée dans ses ressources, reprenant peu à peu son aura lumineuse qui l'englobait en permanence. Et alors qu'ils atteignaient les escaliers - que les eaux n'avaient aucun mal à grimper, poussées par une puissante magie - Azura aida de nouveau Zelevas à presser le pas, tout en s'assurant que leur deux collègues les suivaient.- Mortifère ! Si jamais votre bouclier venait à s'étioler, je prendrai le relai ! Avertit-elle, qu'il la prévienne avant que cela ne survienne.
Les voilà qui parvenaient de nouveau à l'air libre pour mieux constater avec horreur l'avatar titanique qui dévastait la capitale de sa magie aqueuse. Des clameurs provenant de toute part s'ajoutaient à une vision d'horreur face à laquelle Azura ne pouvait rester indifférente, fondant en larmes.
- Résumé :
- Azura s'assure que tout le monde quitte sain et sauf les tréfonds de la maison bleue.
Elle ne va pas tarder à vriller.
- Pouvoirs utilisés :
P4 (0/2)
P3 (1/7)
P2 (4/14)
Personnages similaires à Azura
Giselle (Enchanted) - Amélie Poulain (Le Fabuleux Destin) - Margaery Tyrell (Game of Thrones) - Mantis (Guardians of the Galaxy) - Sam Gamgee (Lord of the Rings) - Jaskier (The Witcher)
Thème musical d'Azura
Noble de La République
Dorylis de Rockraven
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Info personnage
Race: Elémentaire (sable)
Vocation: Mage soutien
Alignement: Loyal Neutre
Rang: B
ALERTE ROUGE MAISON BLEUE
La grande mécène a quitté la Maison Bleue pour se rendre au coeur des combats, aider ses concitoyens, les soldats de la République dans leur lutte contre l'Assemblée sans savoir ce qui se passait dans les sous sols de la Maison Bleue, sans savoir que le cours de l'avenir politique avait été scellé par certaines personnes, sans parler de l'arrivée de la fille de Dangshuan.
Du haut des remparts elle peut voir combien ils se battent avec l'énergie du désespoir face aux armées qui les assaillent, le nombre, la puissance, tout semble en défaveur de notre fière nation mais elle a de la fierté de les voir lutter avec force. Le lieutenant de la huitième légion et son aide de camp surement (Leonora) coordonne le tout d'une main de maître, une rousse aussi donne tout ce qu'elle a contre les ennemis de l'Assemblée.
La bataille aurait du être perdue mais dans la Maison Bleue s'est produit une chose folle, en un sens cela la fait sourire jaune, Koraki s'est royalement plantée finalement dans ses prédictions, pourquoi donc l'a-t-elle écouté? Encore une preuve de son manque de constance. La chose qui s'élève au loin n'a rien d'une femme c'est l'avatar du titan des mers, ennemi séculaire de la République. Le sang de l'élémentaire bout littéralement, que fait-elle sur les remparts au lieu de tout faire pour ralentir cette chose? Bien sûr qu'elle ne peut rien contre une telle créature quasi divine mais ne rien faire c'est une horreur.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la cité est engloutie sous les eaux. Après la débâcle de Kaizoku recouverte de lave c'est au tour de Liberty de sombrer sous les eaux, noyée depuis son coeur. La ministre pousse un cri de rage lié au sentiment d'inutilité. Elle observe la jeune femme qui se prostre, la peur se lit dans son regard, qu'at-elle vu malgré son jeune âge pour réagir ainsi?
Athénais donne ses ordres, sans sourciller et la ministre n'y trouve rien à redire. Elle ne peut rien contre l'avatar titanesque par contre... Son regard se porte sur l'armée de l'Assemblée, perdue alors que l'avatar a détruit d'un claquement de doigt la Reine de Coeur. Ils grouillent, crient, hurlent, il n'y a plus aucun sens à tout cela et au milieu de cette cacophonie elle le voit, le traître à la Nation Bleue, ce maudit Lieutenant Labienus.
Son coeur et sa raison lui dicte une chose, l'arrêter, le condamner pour ses crimes et faire en sorte que son armée ne puisse pas fuir sans plus de dégâts. Elle concentre son énergie, libérant sa forme élémentaire du haut des remparts, ce qu'elle ne fait jamais, pour utiliser ses dons à pleine puissance elle n'a d'autre choix.
Sa forme libérée elle peut concentrer sa mana, puiser dans son élément pour le diriger et alimenter sa colère devant le fiasco. Le sable qui coulait de l'élémentaire a glissé sur le sol, passant sans heurts entre les jambes des fuyards pour s'élever d'un coup autour du traître pour l'isoler (P3) alors qu'ne tornade de sable s'envole au dessus des remparts pour fondre sur Labienus par les airs (P3) et si cela ne suffit pas, des piques de sable acérées sortent de la prison pour l'étreindre comme dans une vierge de fer, le perforant de toutes parts (P3).
CENDRES
Alerte Rouge à la Maison Bleue
Faucon de Garde - Tour 8
La grande mécène a quitté la Maison Bleue pour se rendre au coeur des combats, aider ses concitoyens, les soldats de la République dans leur lutte contre l'Assemblée sans savoir ce qui se passait dans les sous sols de la Maison Bleue, sans savoir que le cours de l'avenir politique avait été scellé par certaines personnes, sans parler de l'arrivée de la fille de Dangshuan.
Du haut des remparts elle peut voir combien ils se battent avec l'énergie du désespoir face aux armées qui les assaillent, le nombre, la puissance, tout semble en défaveur de notre fière nation mais elle a de la fierté de les voir lutter avec force. Le lieutenant de la huitième légion et son aide de camp surement (Leonora) coordonne le tout d'une main de maître, une rousse aussi donne tout ce qu'elle a contre les ennemis de l'Assemblée.
La bataille aurait du être perdue mais dans la Maison Bleue s'est produit une chose folle, en un sens cela la fait sourire jaune, Koraki s'est royalement plantée finalement dans ses prédictions, pourquoi donc l'a-t-elle écouté? Encore une preuve de son manque de constance. La chose qui s'élève au loin n'a rien d'une femme c'est l'avatar du titan des mers, ennemi séculaire de la République. Le sang de l'élémentaire bout littéralement, que fait-elle sur les remparts au lieu de tout faire pour ralentir cette chose? Bien sûr qu'elle ne peut rien contre une telle créature quasi divine mais ne rien faire c'est une horreur.
En moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, la cité est engloutie sous les eaux. Après la débâcle de Kaizoku recouverte de lave c'est au tour de Liberty de sombrer sous les eaux, noyée depuis son coeur. La ministre pousse un cri de rage lié au sentiment d'inutilité. Elle observe la jeune femme qui se prostre, la peur se lit dans son regard, qu'at-elle vu malgré son jeune âge pour réagir ainsi?
Athénais donne ses ordres, sans sourciller et la ministre n'y trouve rien à redire. Elle ne peut rien contre l'avatar titanesque par contre... Son regard se porte sur l'armée de l'Assemblée, perdue alors que l'avatar a détruit d'un claquement de doigt la Reine de Coeur. Ils grouillent, crient, hurlent, il n'y a plus aucun sens à tout cela et au milieu de cette cacophonie elle le voit, le traître à la Nation Bleue, ce maudit Lieutenant Labienus.
Son coeur et sa raison lui dicte une chose, l'arrêter, le condamner pour ses crimes et faire en sorte que son armée ne puisse pas fuir sans plus de dégâts. Elle concentre son énergie, libérant sa forme élémentaire du haut des remparts, ce qu'elle ne fait jamais, pour utiliser ses dons à pleine puissance elle n'a d'autre choix.
Sa forme libérée elle peut concentrer sa mana, puiser dans son élément pour le diriger et alimenter sa colère devant le fiasco. Le sable qui coulait de l'élémentaire a glissé sur le sol, passant sans heurts entre les jambes des fuyards pour s'élever d'un coup autour du traître pour l'isoler (P3) alors qu'ne tornade de sable s'envole au dessus des remparts pour fondre sur Labienus par les airs (P3) et si cela ne suffit pas, des piques de sable acérées sortent de la prison pour l'étreindre comme dans une vierge de fer, le perforant de toutes parts (P3).
- Résumé:
Récupération de 2P3
Dorylis à la rage de se retrouver sur les remparts alors que la ville sombre sous l'eau. Elle repère le lieutenant Labienus qui tente d'organiser la fuite des armées de l'Assemblée et s'en prend au fuyard, ce traitre à la République qui ne mérite que la mort, elle l'attaque sans hésiter dans le dos, depuis le ciel et le sol, avec toute sa puissance 3P3 de sable.
Athénais a donné des ordres sensés à la huitième légion, inutile d'interférer.
Résumé des pouvoirs utilisés:
- P1 : 4/ inf
- P2 : 2 / 12
- P3 : 3 / 5
CENDRES
Citoyen de La République
Sixte V. Amala
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crédits : 1402
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Info personnage
Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
Sixte avait contume de dire que la merde la plus profonde n’avait pas de fond. Un adage poétique pour indiquer que l’on pouvait toujours sombrer plus bassement dans la déchéance qu'on ne le craignait. Toutefois, elle n’avait jamais imaginé en entrevoir toute la profondeur un jour. Ce qui était, contre toute attente, le cas. Tapis dans un recoin sombre de l’étrange grotte dans laquelle ils étaient descendus, drapée d’invisibilité, elle avait attendu. Prête à intervenir ou à fuir si la moindre menace s’était déclarée. La demi-ange s’était attendu à beaucoup de choses, surtout de la part de la créature qui leur faisait face, mais rien de ce qui se produisit n’aurait pu être prédit. Ce fut d’abord comme dans la vieille auberge, lorsque la vermine se déplaçait dans les murs, des frottements désagréables et bruyants mais plus nombreux. Mille fois plus nombreux, constata-t-elle avec horreur alors que des géomis envahissaient tout l’espace, la séparant immanquablement de ses camarades. Le coup de grâce fut porté à la mention de la fille de Lothab. Sixte était une bonne combattante qui ne perdait jamais son adversaire de vue, même lorsqu’ils étaient des milliers mais cette fois elle leva des yeux ronds vers la Tornade dont elle dévisagea le dos.
Une foule de questions se disputaient la place de la première pensée quand la voix de la mère des géomis raisonna plus fort encore qu’elle ne l’avait été jusqu’ici. Cette créature millénaire était égoïste, aveugle aux vies qu’elle avait prise pour son bon plaisir mais Sixte ne pouvait l’en blâmer, elle ne valait pas mieux et n’aurait certainement pas valu mieux si sa puissance égalait celle de cette chose. Heureusement ce n’était pas le cas et elle garda le silence tout en abandonnant son invisibilité ; il ne lui servait à rien de se dissimuler.
Une nouvelle fois, Neera se lança dans une joute verbale. Trop longue au goût de Sixte mais elle ne chercha pas à l’interrompre. Entre elles, la plus à même d’amener une entité antédiluvienne à les suivre ce n’était certainement pas elle. Elle n’avait jamais eu l'étoffe d’un guide ou d’un leader et ne cherchait pas à l’avoir. Au contraire de sa compagne qui aurait pu endosser ce rôle à merveille dans d’autres circonstances. Mais l’heure n’était guère aux éloges, l’elfe n’en était aucunement d’humeur. D’abord car celle qui avait attiré sa sympathie était peut-être son ennemie mais également car la marée grouillante et agitée de géomis la mettait terriblement mal à l’aise.
Alors que l’araignée était sur le point de répondre, un son semblable à un coup de tonnerre retentit à la surface, ricocha sur le sol et plongea jusque sous la terre où elle trouva les oreilles des hiboux-souterrains. Le sang de Sixte se glaça au moins autant que la créature perdit son sang froid.
- Libère là ! Beugla-t-elle à Neera sans savoir si le vacarme couvrait ou non sa voix. Il n’y avait plus de temps ni à perdre, ni à réfléchir. Sixte comme les autres n’aimait que trop peu l’idée de libérer l’araignée, cependant elle ne tenait pas à mourir ici ni dévorée, ni noyée et déjà les prémisses des dégâts à venir se laissaient entrevoir. L’eau coulait par les fissures, ruisselaient le long des murs. Bientôt, cet endroit serait englouti.
- Dit à tes enfants de soutenir les murs ! Continua de crier Sixte en s’adressant à la gigantesque géomis. Mais sa voix fut emportée dans la puissance colossale que déployait Neera. Son aura était écrasante et les vents qu’elle employait faisaient vibrer la grotte toute entière. Pour la deuxième fois aujourd’hui, la demi-ange pria ses dieux puis usant de sa propre magie -bien moindre- elle courut au travers de la horde de geomis, contournant les chaînes pour ne pas se faire happer par les vents violents qui s’acharnaient dessus. Lorsqu’elle atteignit une patte suffisamment éloignée du tumulte, elle commença son attention. Bien que la carapace chitineuse était étrange au toucher, cela n’avait rien de différent avec les immeubles de Liberty. Alors elle grimpa avec toute la rapidité et l’agilité dont elle pouvait faire preuve. Le souffle court une fois parvenu en haut, elle se rua vers ce qui semblait être la tête de la créature.
- Mère des géomis, tes enfants doivent soutenir les fondations ! Elle hurla à s’en arracher les cordes vocales. - Tu dois lui faire gagner du temps, si tout s’effondre il en sera fini de nous, de toi et de tes enfants ! Tu dois nous faire gagner du temps !
Cependant, ce qui les attendait au dehors était peut-être pire qu’un effondrement et une inondation. Mais Sixte n’en avait cure, l’urgence était ailleurs.
Une foule de questions se disputaient la place de la première pensée quand la voix de la mère des géomis raisonna plus fort encore qu’elle ne l’avait été jusqu’ici. Cette créature millénaire était égoïste, aveugle aux vies qu’elle avait prise pour son bon plaisir mais Sixte ne pouvait l’en blâmer, elle ne valait pas mieux et n’aurait certainement pas valu mieux si sa puissance égalait celle de cette chose. Heureusement ce n’était pas le cas et elle garda le silence tout en abandonnant son invisibilité ; il ne lui servait à rien de se dissimuler.
Une nouvelle fois, Neera se lança dans une joute verbale. Trop longue au goût de Sixte mais elle ne chercha pas à l’interrompre. Entre elles, la plus à même d’amener une entité antédiluvienne à les suivre ce n’était certainement pas elle. Elle n’avait jamais eu l'étoffe d’un guide ou d’un leader et ne cherchait pas à l’avoir. Au contraire de sa compagne qui aurait pu endosser ce rôle à merveille dans d’autres circonstances. Mais l’heure n’était guère aux éloges, l’elfe n’en était aucunement d’humeur. D’abord car celle qui avait attiré sa sympathie était peut-être son ennemie mais également car la marée grouillante et agitée de géomis la mettait terriblement mal à l’aise.
Alors que l’araignée était sur le point de répondre, un son semblable à un coup de tonnerre retentit à la surface, ricocha sur le sol et plongea jusque sous la terre où elle trouva les oreilles des hiboux-souterrains. Le sang de Sixte se glaça au moins autant que la créature perdit son sang froid.
- Libère là ! Beugla-t-elle à Neera sans savoir si le vacarme couvrait ou non sa voix. Il n’y avait plus de temps ni à perdre, ni à réfléchir. Sixte comme les autres n’aimait que trop peu l’idée de libérer l’araignée, cependant elle ne tenait pas à mourir ici ni dévorée, ni noyée et déjà les prémisses des dégâts à venir se laissaient entrevoir. L’eau coulait par les fissures, ruisselaient le long des murs. Bientôt, cet endroit serait englouti.
- Dit à tes enfants de soutenir les murs ! Continua de crier Sixte en s’adressant à la gigantesque géomis. Mais sa voix fut emportée dans la puissance colossale que déployait Neera. Son aura était écrasante et les vents qu’elle employait faisaient vibrer la grotte toute entière. Pour la deuxième fois aujourd’hui, la demi-ange pria ses dieux puis usant de sa propre magie -bien moindre- elle courut au travers de la horde de geomis, contournant les chaînes pour ne pas se faire happer par les vents violents qui s’acharnaient dessus. Lorsqu’elle atteignit une patte suffisamment éloignée du tumulte, elle commença son attention. Bien que la carapace chitineuse était étrange au toucher, cela n’avait rien de différent avec les immeubles de Liberty. Alors elle grimpa avec toute la rapidité et l’agilité dont elle pouvait faire preuve. Le souffle court une fois parvenu en haut, elle se rua vers ce qui semblait être la tête de la créature.
- Mère des géomis, tes enfants doivent soutenir les fondations ! Elle hurla à s’en arracher les cordes vocales. - Tu dois lui faire gagner du temps, si tout s’effondre il en sera fini de nous, de toi et de tes enfants ! Tu dois nous faire gagner du temps !
Cependant, ce qui les attendait au dehors était peut-être pire qu’un effondrement et une inondation. Mais Sixte n’en avait cure, l’urgence était ailleurs.
- Résumé:
Sixte abandonne son invisibilité et se range à l'avis de Neera de libérer la créature.
Elle demande une première fois a la mère des géomis d'ordonner à ses enfants de soutenir les fondations pour empêcher la grotte de s'écrouler mais craignant de ne pas être entendu a cause du déferlement de magie de Neera, elle entreprend d'escalader la créature pour lui faire savoir que dans le soutiens de ses enfants, ils sont tous perdu. Elle lâche au passage une petite prière aux Titans, ce qui ne fait pas de mal à ce stade.
Pouvoirs utilisés :
Agilité et précision P2
Pouvoirs utilisés durant l'event :
Agilité et précision palier 2 -> 2/10
Invisibilité palier 1
Vue augmentée palier 1
Ouïe augmentée palier 1
Super vitesse palier 1
Vice-Président de La République
Soren Goldheart
Messages : 256
crédits : 2638
crédits : 2638
Info personnage
Race: Ange / Humain
Vocation: Mage soutien
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: A - Vice président
Alerte rouge à la Maison Bleue
feat. les Aigles Présidentiels
Maigres mots de réconforts bredouillées, présence inutile à ses côtés. Le Sénateur angélique ignora bien le soutien fictif ou non que ses alliés auraient pu chercher à montrer ; son visage était fermé, ses sourcils froncés. Sa tante n'était que ce qu'elle était : une tante, une figure éloignée, une statuette funéraire figurant parmi toutes les autres qui parsemaient la vie de Soren. De sa main ou non. Néanmoins, il n'était intérieurement pas de marbre face à cette perte, il s'agissait plutôt de se concentrer sur la foldingue qui leur faisait face, au style sombre si bien qu'on aurait dit une nécromancienne ou mieux encore, un cadavre de femme décharné ramené à la vie.
Sekai qu'elle se prénommait, fille de Dangshuan. Un obscur mélange alchimique de sang de Kraken sur le Cœur de Kaiyo. Atroce personnalité dévorée par une soif de pouvoir qui la dépassait, asservie pas des intérêts dépassant sagesse, compréhension et même bon sens. Alors que la Mairesse commettait l'irréparable, le Titan sembla comme absorber toute once de conscience, de pouvoir qu'avait encore la vile femme et une voix que jamais Soren n'avait entendue alors, transcendante, rugissante, retentit. Il sentit au plus profond de lui quelque chose de malsain se réveiller ; comme si son maître l'appelait.
Maître ? Je deviens putain de barge. L'ange serra les dents et se tint la tempe. Était-ce l'héritage angélique laissé par sa mère ? Était-ce cela, d'être une race initialement créée pour servir les titans, écraser le monde à leurs côtés, être l'avatar de leurs volontés ? Il n'eut le loisir de penser davantage car la Mairesse, n'étant plus que l'ombre d'elle-même si on ne pouvait dire la personnification de Kaiyo ayant pris son corps, déferla un immense pouvoir. De sourds grondements et des vagues suivirent la transformation étrange de l'entité sous leurs yeux.
Rapidement, Mortifère, aussi glauque cet individu était-il, se montra efficace et créa un bouclier électrique protecteur pour toute la bande. Grâce à celui-ci, ils purent reculer ; la porte qui leur barrait le chemin explosa sous la puissance électrique. Si Azura aidait de bon cœur le vieillard qu'était Zelevas, Soren s'impatienta très clairement et déploya ses ailes dans l'étroitesse de l'espace.
"Fort aimable, Azura, mais laisse-moi m'occuper du vieux qui nous ralentit tous !"
Il agrippa les épaules de Zelevas et sans attendre un mot de quiconque, le souleva de terre. Heureusement que ses ailes lui donnaient de la force, parce que le vieux sénateur pesait son bordel de poids à lui tout seul.
"On accélère !!"
Ils finirent tous par atteindre la surface à grande vitesse et le spectacle qui s'offrit à l'ange le fit se poser brutalement sur ses jambes, les yeux écarquillés: Liberty entière coulait. Littéralement. Sous les sanglots de la lumina, Soren bredouilla :
"Linael... Aven... Mes enfants !"
Il fallait les sauver. A tout prix. Dans le désespoir, le corps du scientifique se remit à s'illuminer ; il sentit en lui un dernier afflux de magie, surpassant tout ce qu'il avait ressenti jusque-là, le gagner. Il savait que c'était sa dernière salve. L'avatar titanique se dressait là. Le devoir et les affaires personnelles se pressaient : ensemble, ils pouvaient liguer leur puissance commune pour tenter quelque chose contre cette monstruosité. Mais Linael et Avenn n'étaient pas en sécurité.
Il les regarda tous, les yeux dorés brillant de lumière et de panique qu'il ne cherchait pas à cacher : fallait-il maintenant leur faire faux bond et sauver ce qu'il lui restait de famille ? Évidemment ! Lui hurlait son esprit. Mais si personne ne parvenait à arrêter la Chose, il n'y aura plus de sécurité nulle part et la République ne sera plus qu'une géante mer, cités enfouies sous les eaux. Est-ce que sa présence allait changer réellement quelque chose ? Oui et non ; il y avait bien des mages et guerriers plus efficaces que lui. Mais la magie de lumière - ou était-ce la puissance télékinésique ? - qui affluait en lui, alimentée par un mélange de terreur, colère et désespoir était sans pareil.
"Soit on tente quelque chose contre cette abomination, soit je vous laisse seuls sauver les deux derniers Goldheart qui ont une importance à mes yeux." Il avait les ailes déployées, prêt à décoller une dernière fois. "Je n'hésiterais pas à vous laisser derrière, vous vous démerderez très bien sans moi. Je laisserais jamais mes gamins crever noyés !"
- Spoiler:
- Soren aide la bande à accélérer le pas en donnant un coup de pouce à Zelevas.
Ils sortent tous à l'extérieur et assistent au spectacle.
Soren sent un dernier afflux surpuissant de magie circuler en lui. Soit ils passaient à l'action, n'importe laquelle, soit il se barrait à tire-d'aile sauver ses enfants.
Récupération d'un P4.
P1: 2/inf
P2: 2/14Potion de surpuissance
P4 utilisé: 2/3
#f6efd8
Good Omens - Linael & Avenn (enfants)
- Infos & Pouvoirs:
___
Linael & Avenn
___
Lacrimosa (Potion de délire euphorique)
Potion de Surpuissance
Lumière P2
Soin élémentaire P1
Guérison des poisons, maladies et envoûtements P2
Séduction P1
Télékinésie P1
Télépathie P1
Lecture de l'esprit P1
Détection des mensonges
Vol P2
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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crédits : 406
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
Rang: B
Journal du Limier
Liberty, égoûts
Dans l'ombre glauque des égouts de Liberty, Seraphin se tient invisible, les muscles tendus, l'esprit aussi tranchant que la flèche prête à jaillir de son arc. Dissimulé derrière les ténèbres qu'il maîtrise si bien, il observe les araignées géantes, les Geomis, leur nombre semblant défier toute logique, une mer sombre et menaçante qui se déverse autour d'eux. Un frisson parcourt son échine, non pas de peur, mais d'une anticipation guerrière, car malgré ses blessures, l'adrénaline afflue dans ses veines, ravivant la magie qui sommeille en lui, une magie brute et sauvage qu'il peine à contenir.
Les discussions entre Neera et l'Entité arachnéenne lui parviennent comme des échos d'une réalité distordue. Il écoute, son esprit analysant chaque mot, chaque proposition, tout en maintenant son attention sur l'entité qu'ils cherchent à convaincre ou à contrer. Pourtant, lorsqu'il entend le grondement terrifiant annonçant l'arrivée des eaux destructrices, une part de lui, fatiguée et meurtrie, songe fugacement à l'abandon, à laisser les flots l'emporter vers un repos éternel, loin de cette lutte incessante, loin de la République et de ses ombres. Il demeure là, immobile, les paroles de Sixte frappées du sceau de l'urgence résonnant en lui comme un rêve lointain.
Mais soudain...
Une image, celle d'un homme, vieux, au poil grisonnant, à la figure autoritaire, son ombre l'enveloppant.
Puis une deuxième, une femme, à la peau de sel, à la chevelure brune et soyeuse, et au regard envoutant qui semble l'accompagner depuis des lunes.
Ces visions floues, aussi incertaines que sa place dans ce monde, le ramènent à la réalité, l'incitant à se battre, à survivre. Elles le poussent à une instinctive action, guidant sa main pour accrocher une fine corde à une flèche de grappin qu'il tire avec une précision exercée dans une crevasse du plafond. Tel un adepte des arts du tissu aérien, il tord habilement son corps pour que la corde s'emmêle sur son corps, le tirant doucement vers le point visé. Sa magie des ombres prend alors le relai, lui octroyant des appendices ombragés ressemblant à des serres à ses pieds, lui permettant de s'agripper à la pierre, s'assurant ainsi de rester debout tout en étant suspendu la tête en bas. Dans cette position précaire, il compte sur la pression de l'air dans cet espace confiné pour retenir les torrents impétueux, conscient que la pierre peut céder à tout moment.
Alors, les invités de son for intérieur s'agitent, leur voix grondante emplie de mépris pour l'Entité et ses enfants.
"Écrase ces insectes, montre-leur la puissance de ta rage !"
... gronde l'entité du désir, tandis que celui des complots se veut plus fin, manipulateur :
"Utilise cette bête, fais-en ta marionnette d'ombre, c'est ton devoir."
Pourtant, le Possédé, toujours quelque peu ailleurs, reste avec l'œil mécaniquement fixé sur sa tâche, sur les chaînes babyloniennes de l'arachnide, sur la diplomatie de Sixte et sur les plaidoyers de sa mentor. Il les observe agir, il les observe lutter, tandis que lui... observe.
Suspendu dans l'obscurité de la salle souterraine, son esprit est ailleurs, déconnecté de ce monde en péril.
Physiquement, son corps est une carte des batailles passées; des bandages maculés de nouveau de sang attestent de blessures qui refusent de rester fermées. La douleur est une vieille connaissance, pulsant au rythme de son cœur avec chaque mouvement qu'il ose faire.
Moralement, c'est une tempête. Chaque fois que ses doigts serrent l'épée prise à son ennemi vaincu, un flash de douleur le ramène à cette sensation d'acier transperçant sa chair, une réminiscence tortueuse de ses combats contre l'Amiral et le Capitaine. Ces images sont des spectres qui dansent dans sa tête, réveillant l'humiliation et la rage impuissante d'être dominé, d'être réduit à un pantin ensanglanté sur le pont d'un navire déchaîné, avec toujours ces pénibles 6 syllabes qui résonnent en lui :
"Et s'il avait raison ?"
Dans ces moments, l'Angelot doute. Il doute de sa place dans ce monde qui semble se délecter de ses échecs, de son rôle dans cette République qu'il méprise tant. Pourquoi continuer à se battre ? Pourquoi endurer cette douleur, ce sacrifice, pour un idéal qui lui semble parfois aussi vain et lointain que les étoiles elles-mêmes ? Les murmures de ses démons internes, à la fois moqueurs et conseillers, ne font qu'accentuer son tourment. Ils lui rappellent sa solitude, l'absence de répit dans sa quête pour un semblant de paix intérieure.
Alors suspendu là, à l'envers, sa foi vacille, le va-t-en-guerre est bel et bien au bord du gouffre, tiraillé entre ce devoir imputé par autrui et le désir ardent de lâcher prise. Peut-être que se laisser emporter par les eaux serait plus doux, peut-être qu'abandonner serait une libération. Mais alors, ces "images", ces visions reviennent et le ramènent à lui, rallumant brièvement cette petite flamme vacillante qu'est sa volonté.
"..."
Avec un soupir, presque imperceptible dans le tumulte ambiant, il range la lame et bande son arc, puis tire une unique flèche, un unique trait, qui dans son vol vint prendre des allures d'une lance ombragée qui vint se rompre contre les chaînes de la bête maudite. Dans cet acte, il y a une déclaration, un refus de céder, un serment silencieux de continuer à lutter, même au cœur de l'obscurité la plus totale... du moins, pour le moment.
Lance d'ombre
Agilité et précision augmentées - Palier 1
Magie d'Ombre - Palier 2
Prouesses d'arme : "Obombration" - Palier 1
Magie d'Ombre - Palier 2
Prouesses d'arme : "Obombration" - Palier 1
La technique signature de l'archer d'Elusie. Ce dernier combine sa maîtrise du tir à l'arc avec un contrôle de la magie des ombres. Cette méthode permet à Seraphin de tirer des flèches d'ombres titanesques avec un pouvoir de destruction accru.
Résumé :
- Le Limier reste invisible (Invisibilité (Palier 1)) et tendu, prêt à agir avec son arc.
- Il observe silencieusement l'invasion des Geomis et les discussions entre Neera et l'Entité.
- Face au grondement annonçant l'eau, il envisage brièvement d'abandonner à son sort.
- Des visions de figures familières le poussent à réagir.
- Il accroche une cordelette à une flèche à tête de grappin qu'il tire qui vient s'accrocher au plafond, l'utilisant pour remonter Agilité et Précision (Palier 1), espérant éviter les eaux montantes. Alors, il utilise ses ombres comme des griffes aux pieds pour maintenir sa position la tête en bas (Magie des Ombres (Palier 1)).
- Il ressent physiquement et moralement l'épuisement, les blessures rouvertes et les doutes quant à sa place et son rôle.
- Il se ressaisit au dernier instant, afin de venir tirer une flèche d'ombre géante (Agilité et Précision (Palier 1), Prouesse d'arme (Palier 1) & Magie des Ombres (Palier 2)) qui vise les chaînes de l'Entité.
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰▰ - Stabilisé, avec plusieurs meurtrissures conséquentes mais pansés.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Chaotique, épuisé..
- Le Limier reste invisible (Invisibilité (Palier 1)) et tendu, prêt à agir avec son arc.
- Il observe silencieusement l'invasion des Geomis et les discussions entre Neera et l'Entité.
- Face au grondement annonçant l'eau, il envisage brièvement d'abandonner à son sort.
- Des visions de figures familières le poussent à réagir.
- Il accroche une cordelette à une flèche à tête de grappin qu'il tire qui vient s'accrocher au plafond, l'utilisant pour remonter Agilité et Précision (Palier 1), espérant éviter les eaux montantes. Alors, il utilise ses ombres comme des griffes aux pieds pour maintenir sa position la tête en bas (Magie des Ombres (Palier 1)).
- Il ressent physiquement et moralement l'épuisement, les blessures rouvertes et les doutes quant à sa place et son rôle.
- Il se ressaisit au dernier instant, afin de venir tirer une flèche d'ombre géante (Agilité et Précision (Palier 1), Prouesse d'arme (Palier 1) & Magie des Ombres (Palier 2)) qui vise les chaînes de l'Entité.
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰▰ - Stabilisé, avec plusieurs meurtrissures conséquentes mais pansés.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Chaotique, épuisé..
Pouvoirs :
- Magie des Ombres (Palier 1)
- P1 * 17 / ∞
- P2 * 7 /
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
Noble du Reike
Genryusai
Messages : 65
crédits : 767
crédits : 767
Info personnage
Race: Demi-titan
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Loyal neutre
Rang: B
Alerte rouge à la Maison Bleue
Feat. La République
L’extérieur n’offrait pas vraiment d’avantage comparé au mausolée pour combattre l’abomination, mais les républicains pouvaient au moins mieux se répartir face à la Reine-Strygx. Le Bouclier-Enclume était resté en tête de colonne, brandissant fièrement son arme devant lui pour protéger ses compagnons. La bestiole enragée, quant à elle, continuait ses assauts tout en commençant à accuser le coup des dommages subis, ayant cette fois recourt à des troncs d’arbres, qui fusaient à intervalle réguliers sur la troupe des Sternes. Le protecteur du Porte-Parole avait d’ailleurs déjà eu l’occasion d’en arrêter un ou deux avec son bouclier et l’aide du mana renforcer son bras armé et ses appuis. Une situation qui, bien qu’effrayante, ne sortait pas tellement de l’ordinaire pour un combattant en première ligne.
Jusqu’à ce que le chaos se déchaîne sur Liberty.
Une formidable onde de choc se fit sentir, suivi … de vagues ?! Un véritable raz de marée se déversait vers eux, avec une force telle que même les arbres étaient emportés par les flots, déracinés sans pitié. Le cauchemar de tout soldat lambda était en train de se réaliser : des forces majeures étaient à l’œuvre, libérant aveuglément leur pouvoir, peu importe qui se trouvait dans la zone d’effet ! Même le Bouclier-Enclume, derrière sa visière, serrait les dents, car il ne pouvait rien faire contre une inondation pareille !
Soudain, l’officier républicain Bremer arriva devant eux avec toute la grâce d’un gibbon, son corps entouré par les flux de mana. Un geste, un sifflement assourdissant dans l’air, puis les flots furent comme coupés en deux, créant une zone sûre. Ni une ni deux, le Bouclier-Enclume hurla, à l’attention des autres soldats républicains :
« ONS’MAI EN WAN DAI’AIW GIB’BWOY ! »
Le porteur de bouclier prit position, tout en regardant la monstrueuse silhouette aquatique qui était apparue quelques instants plus tôt. Une horreur à la puissance telle que s’en était incompréhensible pour le commun des mortels, comme si l’océan avait prit forme.
Un avatar de sa colère venu s’en prendre à la République.
Jusqu’à ce que le chaos se déchaîne sur Liberty.
Une formidable onde de choc se fit sentir, suivi … de vagues ?! Un véritable raz de marée se déversait vers eux, avec une force telle que même les arbres étaient emportés par les flots, déracinés sans pitié. Le cauchemar de tout soldat lambda était en train de se réaliser : des forces majeures étaient à l’œuvre, libérant aveuglément leur pouvoir, peu importe qui se trouvait dans la zone d’effet ! Même le Bouclier-Enclume, derrière sa visière, serrait les dents, car il ne pouvait rien faire contre une inondation pareille !
Soudain, l’officier républicain Bremer arriva devant eux avec toute la grâce d’un gibbon, son corps entouré par les flux de mana. Un geste, un sifflement assourdissant dans l’air, puis les flots furent comme coupés en deux, créant une zone sûre. Ni une ni deux, le Bouclier-Enclume hurla, à l’attention des autres soldats républicains :
« ONS’MAI EN WAN DAI’AIW GIB’BWOY ! »
Le porteur de bouclier prit position, tout en regardant la monstrueuse silhouette aquatique qui était apparue quelques instants plus tôt. Une horreur à la puissance telle que s’en était incompréhensible pour le commun des mortels, comme si l’océan avait prit forme.
Un avatar de sa colère venu s’en prendre à la République.
- Spoiler:
- - Le Bouclier-Enclume réceptionne un ou deux troncs d’arbres en renforçant son bras armé et ses appuis.
- Le raz de marée s’abat sur Liberty ! Par chance, Gunnar arrive pour créer une zone safe, et le Bouclier-Enclume rallie les troupes derrière lui.
Pouvoirs :
- 1xP2 Renforcement
Historique des pouvoirs :
- P1 : 1/∞
- P2 : 0/10
- P3 : 0/5 (récupération de 2xP3)
CENDRES
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 283
crédits : 706
crédits : 706
Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Xera.
Plus ça allait, plus le tableau peignait un sombre tableau dans mon esprit. Les enjeux titanesques sont beaucoup trop imprévisibles pour être optimiste dans une telle situation. Dans le carcan de la mère de Géomis, elle va devoir faire confiance à un groupe d'inconnus, pour nous sortir de là, si nous en avons les capacités. Tout se joue contre nous. Tous les paramètres sont là pour nous mener à l'échec, mais nous devons quand même tenir bon. Imaginer et croire que c'est possible, que les pièces vont s'imbriquer correctement, et que le puzzle reconstitué aura l'image que nous souhaitons.
Trop de probabilités, pas assez de certitudes.
L'impuissance de ne pas pouvoir dégager ses pattes pour l'extirper de cette situation m'envahit. Je peux avoir une sale gueule, on peut me traiter comme le Dragon impitoyable du Razkaal, ou bien un ancien Reikois sanguinaire, brutal et féroce. Une seule prière résonne constamment dans ma tête depuis des années : "faites que j'en sauve un de plus". Si nous nous en sortons, elle pourra se vanter d'avoir joué au corps à corps avec une puissante Entité qui a accompli des massacres par milliers avec nul autre que Lothab, si on croit à ses dires. Pourquoi mentirait-elle ? Et c'est justement la suite de son discours qui fait résonner autrement les choses dans mon esprit agité. Observant mon environnement, et en concluant que si ce n'est pas l'eau qui nous envahit, ce sera cette armée d'araignées qui le fera. Dans le trou obscur de cette caverne, comme si nous étions enfermés dans le colon d'une géante vache. Et à l'intérieur, une lumière vive, d'espoir, qui embrasse un passé monstrueux. Titanesque, pour reprendre le bon terme.
Neera.
Professeure, Mage, et peut-être... Titan. Mes jambes n'ont pourtant pas vacillé. Combien de fois, ai-je entendu cette histoire alors que je n'étais qu'un petit dragonneau avec deux bourgeons sur le crâne ? Tensai contre Lothab figure parmi l'une de mes histoires préférées lorsque j'étais petit, avec des ambitions d'être les griffes acérées de l'Empire Reikois. Avec l'envie d'être un jour l'un de ces guerriers qui a calmé un titan pour de bon. Ma bouche s'ouvre légèrement pour expulser des mots, mais rien ne sort. Seulement lui laisser un regard entendu lorsqu'elle se tourne pour jauger nos avis. Son discours s'enchaîne, et pendant ce temps, je me rapproche, à tâtons, en espérant ne pas me faire attaquer de tous les angles par des bestioles arachnides affamées. Des dizaines de questions commencent à bourdonner dans ma tête. La principale étant : est-elle vraiment la descendante d'un Titan ? La condition était posée, Tornade a su rester forte en lisant en nous sur ce qui est attendu. Même si imaginer une chose pareille libérée n'est pas agréable. À me dire que si cette Dame l'a bien enfermée, c'est bien pour des raisons.
Et nous allons faire exactement le contraire.
Comme si le Destin était d'accord avec cette incohérence, il nous fera le cadeau d'un nouvel événement, comme si les choses n'étaient pas assez folles pour les vivre. Frappant mes oreilles dans un fracas cinglant, résonnant dans les parois de ce merdier obscur, l'heure n'était plus à la réflexion, mais à l'action. Et une voix que je ne connais que trop bien va le faire savoir.
Sixte.
La libérer, oui. Et je n'ai pas besoin de l'expertise d'Isolde, ou d'un diplôme de magie pour constater la puissante entrave qui garde ce gros tas de pattes en-dessous de la Nation Bleue. Révélée par les enfants de l'Entité, les secousses de plus en plus violentes dans les parages, la menace imminente de finir noyé sans être aidé par qui que ce soit, je sais que la Mercenaire fera toujours le choix de sauver sa peau. À ma grande surprise, elle hurle pour se faire entendre, et se mettre au diapason avec le groupe. Pourquoi ? Volonté de survie en emmenant le plus de personnes avec elle ou autre chose ? Difficile d'imaginer que c'est sur un élan d'altruisme, si ce n'est pour conserver sa fontaine de fric pour elle, et pour un long moment. Un rictus me trahit.
C'est bien la première fois que je me retrouve entièrement d'accord avec elle. Sauf peut-être de coopérer aussi étroitement avec ces machins.
Demandant à Maman Araignée, bestiole chérie de Lothab en personne, de faire bosser ses progénitures pour soutenir les fondations, il n'y a plus qu'à espérer qu'ils coopèrent. Pendant tout ce temps, je remarque que je n'ai pas beaucoup bougé, et c'est à ce moment-là que je m'aperçois ne pas être le seul. Dans ce cauchemar imminent, dans le vacarme assourdissant, et l'effondrement et la noyade qui nous menacent tous par l'arrivée soudaine d'une vague monstrueuse, une autre silhouette est également figée. Perdue. Un esprit détraqué dans un corps mutilé.
Séraphin.
J'ai vu ce regard lorsque nous sommes sortis de cet enfer marin face à deux pirates qui me reverront bientôt. L'incertitude, la possibilité d'embrasser le chaos pour de bon, juste pour voir ce que ça ferait. De laisser tomber, de se laisser convaincre par les démons qui cohabitent avec son esprit brisé. Sorti des ombres pour monter aussi vite que possible pour éviter les eaux. Il s'extirpe de la situation avec toute l'agilité qui le caractérise. Mais avec ce visage que je connais que trop bien. Et là, encore, il fait le bon choix. Celui de se battre. Celui d'avancer, dans la bonne direction, qu'importe les entraves démoniaques. Regarder le Chaos droit dans les yeux pour lui dire d'aller se faire mettre et bander une flèche d'ombre toujours aussi impressionnante. Déployant une aile comme bouclier de fortune avant l'impact, il ne reste qu'une seule personne. Un Drakyn qui n'a pas levé l'écaille, et qui a détaillé chaque personne qui l'entoure, dans un ultime portrait face à un choix extrêmement important.
Nous le savons tous ici, libérer cette chose va impliquer des conséquences. Notre objectif étant qu'elles soient le moins désastreuses possibles. Mon regard se porte encore sur Neera qui fait frapper sa magie de toute sa puissance contre les chaînes de ce gros truc, m'éblouissant au passage. Les œillères dans son action, elle n'avait pas l'air prête à s'accrocher à quoi que ce soit de ce qui nous attend. Rien à tuer. Juste protéger la vie. Juste... aider.
Faites que j'en sauve un de plus.
...Un de plus.
Kieran.
Dans ce tumulte infernal, une silhouette imposante émerge, une ombre parmi les ombres. Le poing enfoncé au sol, les ailes déployées, Kieran s'élance dans les airs, propulsé par une force puisée au plus profond de son être. Naviguant dans les ténèbres jusqu'à la demi-titan, sa silhouette colossale est pourtant empreinte d'une élégance saisissante, telle un prédateur ailé majestueux, dont le seul désir est de protéger. Loin de la puissance des Titans, loin de ce que la Tornade aux cheveux d'argent peut apporter, il offre le seul soutien dont il est capable de donner avec certitude : un bras solide. Puissant, qui tient la première ligne pour ses camarades. Fort, pour bousculer un lanconda s'il le faut. Aimable pour se poser contre une épaule fatiguée. Protecteur, pour chercher une âme concentrée sur une tâche qui va tous les sauver, en espérant que la libération de ce cauchemar sur pattes soit le salut de leur mission.
Les bras ouverts, ils viennent engloutir la Professeur qui disparaît dans l'étreinte du Drakyn, cherchant les hauteurs, la soustrayant aux eaux montantes, et suivre rapidement la surface. Dans une vrille, il prend la direction de la galerie qui avait mené à la caverne, sans donner encore de regard sur cette puissante manipulatrice des événements.
La fille du puissant Lothab, hein ? Difficile à y croire, jusqu'à ce qu'on voie de quoi la Tornade est capable de faire. Mais un visage un apparaît dans son esprit tandis qu'il laisse à Neera le soin de reprendre le contrôle de ses gestes pour s'envoler par ses propres soins.
Sixte. Dans un battement d'aile si puissant qu'il envoie une bourrasque, il fait demi-tour.
Plus ça allait, plus le tableau peignait un sombre tableau dans mon esprit. Les enjeux titanesques sont beaucoup trop imprévisibles pour être optimiste dans une telle situation. Dans le carcan de la mère de Géomis, elle va devoir faire confiance à un groupe d'inconnus, pour nous sortir de là, si nous en avons les capacités. Tout se joue contre nous. Tous les paramètres sont là pour nous mener à l'échec, mais nous devons quand même tenir bon. Imaginer et croire que c'est possible, que les pièces vont s'imbriquer correctement, et que le puzzle reconstitué aura l'image que nous souhaitons.
Trop de probabilités, pas assez de certitudes.
L'impuissance de ne pas pouvoir dégager ses pattes pour l'extirper de cette situation m'envahit. Je peux avoir une sale gueule, on peut me traiter comme le Dragon impitoyable du Razkaal, ou bien un ancien Reikois sanguinaire, brutal et féroce. Une seule prière résonne constamment dans ma tête depuis des années : "faites que j'en sauve un de plus". Si nous nous en sortons, elle pourra se vanter d'avoir joué au corps à corps avec une puissante Entité qui a accompli des massacres par milliers avec nul autre que Lothab, si on croit à ses dires. Pourquoi mentirait-elle ? Et c'est justement la suite de son discours qui fait résonner autrement les choses dans mon esprit agité. Observant mon environnement, et en concluant que si ce n'est pas l'eau qui nous envahit, ce sera cette armée d'araignées qui le fera. Dans le trou obscur de cette caverne, comme si nous étions enfermés dans le colon d'une géante vache. Et à l'intérieur, une lumière vive, d'espoir, qui embrasse un passé monstrueux. Titanesque, pour reprendre le bon terme.
Neera.
Professeure, Mage, et peut-être... Titan. Mes jambes n'ont pourtant pas vacillé. Combien de fois, ai-je entendu cette histoire alors que je n'étais qu'un petit dragonneau avec deux bourgeons sur le crâne ? Tensai contre Lothab figure parmi l'une de mes histoires préférées lorsque j'étais petit, avec des ambitions d'être les griffes acérées de l'Empire Reikois. Avec l'envie d'être un jour l'un de ces guerriers qui a calmé un titan pour de bon. Ma bouche s'ouvre légèrement pour expulser des mots, mais rien ne sort. Seulement lui laisser un regard entendu lorsqu'elle se tourne pour jauger nos avis. Son discours s'enchaîne, et pendant ce temps, je me rapproche, à tâtons, en espérant ne pas me faire attaquer de tous les angles par des bestioles arachnides affamées. Des dizaines de questions commencent à bourdonner dans ma tête. La principale étant : est-elle vraiment la descendante d'un Titan ? La condition était posée, Tornade a su rester forte en lisant en nous sur ce qui est attendu. Même si imaginer une chose pareille libérée n'est pas agréable. À me dire que si cette Dame l'a bien enfermée, c'est bien pour des raisons.
Et nous allons faire exactement le contraire.
Comme si le Destin était d'accord avec cette incohérence, il nous fera le cadeau d'un nouvel événement, comme si les choses n'étaient pas assez folles pour les vivre. Frappant mes oreilles dans un fracas cinglant, résonnant dans les parois de ce merdier obscur, l'heure n'était plus à la réflexion, mais à l'action. Et une voix que je ne connais que trop bien va le faire savoir.
Sixte.
La libérer, oui. Et je n'ai pas besoin de l'expertise d'Isolde, ou d'un diplôme de magie pour constater la puissante entrave qui garde ce gros tas de pattes en-dessous de la Nation Bleue. Révélée par les enfants de l'Entité, les secousses de plus en plus violentes dans les parages, la menace imminente de finir noyé sans être aidé par qui que ce soit, je sais que la Mercenaire fera toujours le choix de sauver sa peau. À ma grande surprise, elle hurle pour se faire entendre, et se mettre au diapason avec le groupe. Pourquoi ? Volonté de survie en emmenant le plus de personnes avec elle ou autre chose ? Difficile d'imaginer que c'est sur un élan d'altruisme, si ce n'est pour conserver sa fontaine de fric pour elle, et pour un long moment. Un rictus me trahit.
C'est bien la première fois que je me retrouve entièrement d'accord avec elle. Sauf peut-être de coopérer aussi étroitement avec ces machins.
Demandant à Maman Araignée, bestiole chérie de Lothab en personne, de faire bosser ses progénitures pour soutenir les fondations, il n'y a plus qu'à espérer qu'ils coopèrent. Pendant tout ce temps, je remarque que je n'ai pas beaucoup bougé, et c'est à ce moment-là que je m'aperçois ne pas être le seul. Dans ce cauchemar imminent, dans le vacarme assourdissant, et l'effondrement et la noyade qui nous menacent tous par l'arrivée soudaine d'une vague monstrueuse, une autre silhouette est également figée. Perdue. Un esprit détraqué dans un corps mutilé.
Séraphin.
J'ai vu ce regard lorsque nous sommes sortis de cet enfer marin face à deux pirates qui me reverront bientôt. L'incertitude, la possibilité d'embrasser le chaos pour de bon, juste pour voir ce que ça ferait. De laisser tomber, de se laisser convaincre par les démons qui cohabitent avec son esprit brisé. Sorti des ombres pour monter aussi vite que possible pour éviter les eaux. Il s'extirpe de la situation avec toute l'agilité qui le caractérise. Mais avec ce visage que je connais que trop bien. Et là, encore, il fait le bon choix. Celui de se battre. Celui d'avancer, dans la bonne direction, qu'importe les entraves démoniaques. Regarder le Chaos droit dans les yeux pour lui dire d'aller se faire mettre et bander une flèche d'ombre toujours aussi impressionnante. Déployant une aile comme bouclier de fortune avant l'impact, il ne reste qu'une seule personne. Un Drakyn qui n'a pas levé l'écaille, et qui a détaillé chaque personne qui l'entoure, dans un ultime portrait face à un choix extrêmement important.
Nous le savons tous ici, libérer cette chose va impliquer des conséquences. Notre objectif étant qu'elles soient le moins désastreuses possibles. Mon regard se porte encore sur Neera qui fait frapper sa magie de toute sa puissance contre les chaînes de ce gros truc, m'éblouissant au passage. Les œillères dans son action, elle n'avait pas l'air prête à s'accrocher à quoi que ce soit de ce qui nous attend. Rien à tuer. Juste protéger la vie. Juste... aider.
Faites que j'en sauve un de plus.
...Un de plus.
Kieran.
Dans ce tumulte infernal, une silhouette imposante émerge, une ombre parmi les ombres. Le poing enfoncé au sol, les ailes déployées, Kieran s'élance dans les airs, propulsé par une force puisée au plus profond de son être. Naviguant dans les ténèbres jusqu'à la demi-titan, sa silhouette colossale est pourtant empreinte d'une élégance saisissante, telle un prédateur ailé majestueux, dont le seul désir est de protéger. Loin de la puissance des Titans, loin de ce que la Tornade aux cheveux d'argent peut apporter, il offre le seul soutien dont il est capable de donner avec certitude : un bras solide. Puissant, qui tient la première ligne pour ses camarades. Fort, pour bousculer un lanconda s'il le faut. Aimable pour se poser contre une épaule fatiguée. Protecteur, pour chercher une âme concentrée sur une tâche qui va tous les sauver, en espérant que la libération de ce cauchemar sur pattes soit le salut de leur mission.
Les bras ouverts, ils viennent engloutir la Professeur qui disparaît dans l'étreinte du Drakyn, cherchant les hauteurs, la soustrayant aux eaux montantes, et suivre rapidement la surface. Dans une vrille, il prend la direction de la galerie qui avait mené à la caverne, sans donner encore de regard sur cette puissante manipulatrice des événements.
La fille du puissant Lothab, hein ? Difficile à y croire, jusqu'à ce qu'on voie de quoi la Tornade est capable de faire. Mais un visage un apparaît dans son esprit tandis qu'il laisse à Neera le soin de reprendre le contrôle de ses gestes pour s'envoler par ses propres soins.
Sixte. Dans un battement d'aile si puissant qu'il envoie une bourrasque, il fait demi-tour.
- Résumé:
- Kieran avise tout son groupe, écoute l'échange entre l'entité et Storm, puis se prépare à la suite des évènements. Voyant Neera focus dans sa tâche, il s'envole pour la récupérer pour tenter de la tirer d'affaires. Ceci fait, il se dirige vers Sixte pour reproduire la manœuvre.
Pouvoirs utilisés ce tour :
- Vol P1
Pouvoirs utilisés durant l’évent :
P1 : 7/∞
P2 : 6/1013 (regains de 3 P2)
Affilié à la République
Koraki Exousia
Messages : 711
crédits : 8415
crédits : 8415
Info personnage
Race: Hybride (Femme/Corbeau)
Vocation: Mage Noire
Alignement: Neutre Mauvais
Rang: D
Alerte Rouge à la Maison-Bleue
Les Héros de la République et peut-être d'ailleurs
Le chaos s'était abattu sur la République. Un chaos rappelant les jours sombres de la Grande Guerre contre les Titans, à cette époque où toutes les nations avaient tremblés sous la menace des Titans. Pendant des années, la Nation Bleue avait vécu dans une relative quiétude, protégée des horreurs qui avaient ravagé d'autres régions du monde, en partie par son isolationisme et son non-interventionisme, en partie grâce aux efforts du Reike. Mais désormais, cette époque de paix apparente touchait à sa fin. Les Titans étaient de retour. Kaiyo portait son premier coup et avec lui, le spectre de la guerre. Une guerre qu'elle n'était pas sûre de pouvoir gagner.
C'était un moment décisif, un tournant dans l'histoire de la République.
Il était temps pour de nouveaux héros de se lever. Il était temps que la République dévoilent celles et ceux qui étaient prêts à affronter l'indicible et à défendre leur patrie. Non pas comme de simples soldats ou de vulgaires mages, mais bien comme les héritiers de Dangshuan lui-même et tout ceux qui qui l'avaient accompagné, il y'a 5000 ans. La République devait se dresser contre les forces qui menaçaient de l' engloutir.
Plus que jamais, la République devait prouver sa valeur, non plus en tant que spectatrice passive de la guerre, mais en tant que participante actif, prête à se battre pour sa survie et pour l'avenir de toute les mortels.
Le Reike n'était plus seul.
Mais en cette heure, la République l'était.
Faucon de Garde
Ruby – Athénaïs - Léonara - Dorylis
Sur les remparts de Liberty, l'atmosphère aurait pu être marquée par la confusion et la panique, étant donné l'obscurité de l'heure. Entre les troupes ennemies en déroute, les eaux qui submergeaient les rues de la ville et l'apparition terrifiante de l'Avatar de Kaiyo, il aurait été facile pour le désespoir de s'installer. Cependant, les soldats de la République avaient la chance de pouvoir compter sur le sang-froid et la détermination de leurs dirigeants.
Malgré les circonstances désastreuses, Athénaïs, Leonora et Ruby se montrèrent à la hauteur de la situation. Ils firent preuve d'une expertise remarquable dans l'organisation de la poursuite de la bataille, le sauvetage des civils pris au piège, ainsi que dans la gestion des ressources vitales telles que l'eau et la nourriture. Leur leadership exemplaire permit de maintenir un semblant d'ordre et d'efficacité au milieu du chaos, redonnant espoir aux troupes et inspirant confiance aux citoyens de Liberty.
Face à l'adversité, Athénaïs, Leonora et Ruby firent preuve d'un calme impressionnant et d'une capacité à prendre des décisions éclairées, ce qui contribua grandement à stabiliser la situation et à minimiser les pertes.
Labienus était perdu, accablé par le désespoir et le désarroi. Témoin de la chute de la Mairesse, celle qu'il avait toujours vue comme la sauvegarde de la République, et de la disparition de la Reine de Coeur sous un rayon de lumière divine, il avait perdu tout espoir. L'univers qu'il avait connu semblait s'effondrer autour de lui, le laissant seul, désorienté et désespéré.
Autour de lui, ses soldats tombaient par dizaines, fauchés par les traits meurtriers de la Huitième Légion aussi bien que par les pieux de sable invoqués par la Grande Mécène. Ces hommes qu'il avait entraînés dans une rébellion ouverte contre le gouvernement, qui avaient embrassé sa vision et suivi ses ordres, étaient désormais confrontés à une mort ignominieuse : mourir en traîtres.
Chaque chute était comme un coup de poignard dans le cœur du Parjure. Il pouvait sentir la douleur de chaque vie perdue, chaque rêve brisé, chaque espoir anéanti. Ces soldats n'étaient pas seulement ses subordonnés, ils étaient ses disciples, ses fidèles, ses compagnons d'armes. Et maintenant, ils étaient sacrifiés sur l'autel de ses propres ambitions déchues.
Alors qu'il contemplait le carnage qui l'entourait, un mélange de culpabilité, de regret et de désespoir l'envahit. Il réalisait maintenant la vanité de ses actions, la futilité de sa rébellion.
Lorsqu'il vit les incroyables pouvoirs de Dorylis se diriger vers lui, une lueur d'acceptation se forma dans ses yeux emplis de chagrin. Toute l'aura sombre et malveillante qui l'avait entouré jusque-là sembla s'évaporer instantanément. Dans un geste de résignation et de repentir, il ferma les yeux et tendit les bras, prêt à accepter le jugement qu'il savait mériter pour ses actions. C'était comme s'il cherchait, à travers ce geste, à expier ses fautes et à se libérer du fardeau de sa culpabilité.
- Pour la République, souffla t-il avant d'être empalé.
Ainsi périt Labienus, le Traitre.
Cependant, malgré la victoire apparente, l'atmosphère restait tendue. La fuite de la Cavalière, la disparition des deux Princesses, la mort de Labienus et la débandade de l'armée de l'Assemblée étaient certe une victoire retentissante, mais au milieu de ce chaos, une dernière menace émergea : Anadéia.
Libérée de son ancienne forme par le flot de lumière divine, elle surgit du maelstrom de lumière dans un tourbillon d'eau, arborant un nouveau corps métamorphosé. Dans cet instant de renaissance, elle semblait confusément consciente de sa transformation, mais dénuée de colère ou de peur. Sa silhouette était désormais enveloppée de la bénédiction du Titan des Océans, lui conférant une puissance inégalée.
La prise de conscience de la futilité de sa guerre personnelle contre les Titans fit naître un sourire sur ses lèvres. Elle savourait sa nouvelle puissance, mesurant les capacités extraordinaires qui lui avaient été accordées. Pour démontrer la portée de son pouvoir, elle laissa éclater sa magie. Des centaines de pieux de glace surgirent dans les cieux, transperçant tout les âmes sur la plaine et parachevant ainsi les actions destructrices de Dorylis.
Exaltée par cette démonstration de force, Anadéia dirigea son attention vers les remparts, où se tenaient les derniers obstacles à sa victoire. En particulier, son regard se porta sur les quelques femmes qui avaient été une gêne considérable lors des combats précédents. Elle serait leur ultime adversaire.
Sans hésitation, elle s'élança dans leur direction, invoquant des lames d'eau d'une pression si intense qu'elles pouvaient découper le métal comme du papier.
- Anadéïa, la Sorcière des Mers:
Objectifs
- Tour avant que les portes ne soient détruites : 1 - STOPÉ
- Vaincre Anadéïa.
Adversaires
- Anadéïa, la Sorcière des Mers.
Hibou Souterrain
Séraphin – Xera - Kieran – Sixte - Neera
Dans les égouts, le premier signe de l'inondation se manifesta par de petites gouttelettes qui s'égouttaient du plafond. Puis, comme une marée montante, des trombes d'eau se précipitèrent à travers chaque fissure, chaque interstice, envahissant rapidement l'espace. Le niveau d'eau grimpa de plus en plus vite, transformant la fosse en un piège aquatique saturé des effluves nauséabonds d'années de moisissures.
Face à cette montée des eaux implacable, le groupe qui avait bravement défendu les égouts contre les assauts d'Akhos se retrouva confronté à un choix vital : celui de la survie.
L'entité ancestrale acquiesça rapidement aux conditions posées par Neera, son visage monstrueux se métamorphosant en un sourire jubilatoire. Elle promit de sauver tous ceux qui se trouvaient dans les égouts, à condition qu'ils la libèrent.
Unissant leurs efforts, ils mobilisèrent leur magie pour briser les entraves qui retenaient captives la Mère des Araignées. Cependant, ce ne serait pas une tâche aisée. Les chaînes, imprégnées de la magie de la Dame elle-même, semblèrent s'animer d'une volonté propre, s'opposant avec une férocité redoublée à toute tentative de libération, enserrant encore plus étroitement le corps de l'entité arachnéenne.
Cependant, le temps pressait. À chaque seconde écoulée, le débit d'eau augmentait. Les araignées géantes s'agitaient de plus en plus, essayant de se joindre aux efforts du groupe. Leurs mandibules griffaient l'air dans une tentative désespérée de libérer leur Mère emprisonnée, griffant et mordant les antiques entraves.
- Liberez-moi ! Hurla l'entité. Libérez-moi maintenant !
La pression de la magie de l'air invoquée par la Tornade augmentait de plus en plus autour des chaînes. Elles semblaient sur le point de céder, mais l'inondation imminente rendait chaque seconde critique.
Les torrents d'eau, désormais des cascades verdâtres, se déversaient de plus en plus vite dans la caverne obscurcie. Les géomis, prises de panique, couraient le long des parois humides, tentant vainement d'obstruer les cavités par lesquelles l'eau s'écoulait. Mais leurs efforts étaient vains, et elles finissaient par être emportées par le flot tumultueux, se noyant dans l'obscurité.
Dans un dernier effort désespéré pour libérer l'entité ancestrale, Seraphin projeta sa lance d'ombre vers l'exact point de pression où la magie de Neera agissait avec le plus d'intensité.
Il y eut une détonation assourdissante et une explosion de lumière éblouissante lorsque, enfin, les chaînes cédèrent, libérant l'entité ancestrale dans un halo de lumière.
Puis, le temps sembla se suspendre.
Désormais délivrée, la Mère des Araignées invoqua toute sa puissance. Elle avait promis de les sauver des flots déchaînés, et elle tiendrait parole. Cela ne se fera pas en chevauchant ses enfants ou en utilisant de vulgaires ailes.
Des araignées, de simples et innocentes petites araignées, apparurent par millions, se déversant dans tous les recoins de la grotte et des égouts, recouvrant à la fois l'entité ancestrale, ses enfants et les mortels qui l'avaient délivrée. Ces derniers semblèrent alors disparaître, engloutis vivants par la marée d'arachnides. Tous furent emportés de l'antique prison, qui fut rapidement engloutie sous les flots montants.
Une masse d'araignées réapparut du côté de la Maison-Bleue, avant de disparaître aussi soudainement qu'elle était apparue, révélant deux des protagonistes, indemnes, tandis que du côté des remparts, ce furent les deux autres qui émergèrent, leurs regards portant la marque de l'épreuve et de la délivrance.
Et enfin, dans des cieux de Liberty, se tenaient Neera et la Mère des Araignées. Seulement, cette dernière n'était plus le vulgaire monstre qu'ils avaient pu voir, mais une figure humanoïde, empreinte de grâce et de puissance.
- La Mère des Araignées:
D'une voix puissante, semblable aux martèlements de milliers de pattes chitineuses, l'entité ancestrale s'adressa à Neera d'un ton paisible, presque apaisant, alors que sous leurs pieds, la cité était encore la proie des eaux déchaînées.
- J'ai déjà connue maintes guerres, Fille de Lothab. Celle-ci n'est pas la mienne. Toi et tes serviteurs m'avez délivrez et je vous ais sauvés. Notre collaboration s'arrête ici.
Elle lève les yeux vers le ciel étoilé, contemplant les constellations avec une sérénité presque dérangeante. C'était la première fois en cinq millénaires qu'elle pouvait s'accorder ce si simple plaisir.
- Ne te méprends pas, je ne suis pas l'alliée des mortels. Cependant, je ne serais pas, je ne serais plus, l'instrument des Titans.
Sa silhouette flotte avec une inquiétante grâce au-dessus de la cité inondée, si élancée et si élégante, en contraste totale avec sa nature autrefois monstrueuse. Manipulant avec une affection toute maternelle une araignée qui se ballade dans le creux de sa main, elle tourne le dos à la Tornade, prêtes à partir.
- Je me pose une question, reprit l'entité. Pourquoi toi, une enfant batarde d'un Titan, s'est alliée aux mortels ? Tu pourrais être une souveraine. Tu pourrais soumettre cette nation, si tu le désirais. Pourtant, tu ne le fait pas.
Vivement, elle se retourne, se retrouvant presque nez-a-nez avec la demie-titanide, plongeant ses yeux dans les siens. Sa main vient se poser délicatement sur sa joue, l'araignée en profitant pour s'y déplacer, se promenant aléatoirement sur le visage de l'enfant de Lothab.
- A notre prochaine rencontre, nous serons ennemies.
Objectifs
Actions contre les joueurs
- La Mère des Araignées vous à transportés à l'extérieur. Vous pouvez aller aux remparts ou à la Maison-Bleue. Vous ne perdez pas de tour pour vous y rendre. Votre prochaine réponse peut inclure votre parcours sans que cela ne compte comme une action. Je vous invite à vous rapprocher des groupes Aigles ou Faucons.
Sterne Urbaines
Qrupp – Gunnar – Pancrace - Takhys
Dans ce moment crucial, la Reine-Strygx, momentanément captivée par la manifestation de l'Avatar, devient vulnérable. Les Sternes, percevant cette opportunité, se jettent avec détermination dans la bataille, résolus à éliminer cette menace une fois pour toute.
Alors que les vagues menaçantes se précipitent vers eux, ils font appel une fois de plus à leurs pouvoirs. Protégés des arbres par les poings de Gunnar et du Porte-Enclume, qui utilisent leurs forces pour les abriter des projectiles terrestres, et abrités de la trombe d'eau par les boucliers d'air et d'eau combinés de leurs compagnons, les membres du groupe se préparent à l'assaut final.
Dans un mouvement synchronisé, les projectiles magiques de Pancrace fusent à travers l'air, atteignant leur cible avec une précision redoutable. La Reine-Strygx, touchée, s'effondre au sol dans un cri strident. Bien que sa résilience inquiétante lui permet de se relever, ses blessures commencant déjà à se refermer, elle halete, elle tremble, elle hésite.
Elle tente une dernière fois d'user de sa vitesse prodigieuse pour les attaque, mais avant qu'elle ne puisse se remettre complètement, les pieux de glace mortels de Takhys la transpercent violemment, lui infligeant une douleur intense et laissant échapper un cri déchirant qui résonne dans l'air.
Enfermée dans cette geôle de glace, la Reine-Strygx est réduite à l'impuissance totale. Ses mouvements sont complètement entravés, seules des plaintes et des grognements émanent de sa prison gelée, alors qu'elle tente en vain de proférer des menaces à l'égard de ses adversaires vulgaires mais triomphants.
Soudain, une atmosphère lourde de pression imprègne les environs. En un instant, la monstrueuse reine est écrasée au sol par une force invisible et prodigieuse, plongeant dans un coma qui ressemble à la mort elle-même. Émergeant d'un tunnel d'ombre, une vieille femme d'une élégance indéniable et débordant de puissance apparaît sur la plaine, souriante et sereine. Son ombrelle oscille négligemment au rythme de ses pas assurés alors qu'elle s'approche de la créature, intriguée par sa nature. D'un simple claquement de doigt, la Reine-Strygx est subitement emportée, conduite vers un lieu où elle pourra être étudiée en profondeur.
Enfin, la vieille femme se tourne vers les quatre compagnons, ses yeux pétillants d'intérêt et de respect devant leur exploit.
- L'Intriguante, Pléïades des Arts Interdits:
- J'étais censée venir vous sauver, mais apparemment vous n'avez pas eu besoin de moi, déclare t-elle en riant.
Elle se tient là, face à eux, sa silhouette élégante se détachant nettement dans le paysage. Ses mains délicatement jointes reposent sur le pommeau de son ombrelle, solidement plantée dans le sol. Pour ceux qui sont familiers avec l'académie MAGIC, son identité ne fait aucun doute : elle est l'Intriguante, la Pléiade des Arts Obscurs, une figure légendaire parmi les praticiens de la magie.
D'un geste gracieux, elle s'incline devant eux, une révérence empreinte de respect et de reconnaissance. Les plumes majestueuses de son chapeau virevoltent légèrement au gré du vent.
- Mais votre combat n'est pas terminé.
Pivotant légèrement, elle désigne l'Avatar d'un simple signe de tête, continuant de sourire alors qu'elle regardait cet être destiné à détruire la République.
- Elle doit encore être vaincue. Cependant, les remparts ont eux aussi besoin d'assistance.
Un nouveau claquement de doigts et deux nouveaux tunnels apparurent. L'un menait à la Maison-Bleue, l'autre à l'enceinte fortifiée de la cité.
- Je n'aurais certainement pas la prétention de vous donner des ordres. Choississez votre combat, c'est votre droit le plus absolu.
Sans se départir de son sourire, son visage s'affaisse légèrement, comme emprunt d'une honte.
- Ne vous en faites pas pour cette inondation, je m'en charge. C'est la moindre des choses après ce qui vient de se passer ... Me ferrez-vous l'honneur de revenir me voir pour éclaircir cette sombre affaire ?
En effet, les cieux de la capitale voyaient déjà des dizaines de groupes d'Enfant de la Dame se diriger en toutes directions, reflouant les flots et protégeants les civils. Ils agissaient avec ferveur et dévotion, se devant de redorer leur image après la trahison de certains de leurs collègues.
Objectifs
Actions contre les joueurs
- La Reine-Strygx à présent capturée, le choix vous est laissé. Vous pouvez aller aux remparts ou à la Maison-Bleue. Vous ne perdez pas de tour pour vous y rendre. Votre prochaine réponse peut inclure votre parcours sans que cela ne compte comme une action. Je vous invite à vous rapprocher des groupes Aigles ou Faucons.
Aigle Présidentiel
Azura – Zelevas – Mortifère - Soren
- Sekai – L'Avatar de Kaiyo:
Dans les paisibles jardins de la Maison-Bleue, Soren, Koraki, Azura, Mortifère et Zelevas émergèrent des profondeurs des sous-sols, trouvant un abri temporaire par rapport à l'inondation dévastatrice. Surplombant la scène de toute sa majesté, l'Avatar de Kaiyo tournoyait lentement dans les cieux, ses yeux démesurés balayant la cité qui allait devenir sa première victime, sous les ordres de son maître titanique.
Malgré leur présence évidente, l'Avatar ne prêtait aucune attention au groupe qui s'était rassemblé en dessous, comme si leur existence même ne représentait qu'une infime perturbation dans le plan de destruction qui se déroulait sous ses yeux.
Et pourtant, en dépit de sa puissance incommensurable, il semblait être en proie à une lutte intérieure, comme si une partie de son être refusait la transformation. Le visage de celle qui avait été autrefois Sekaï continuait de se déformer, comme si une volonté invisible luttait pour reprendre le contrôle.
Un rire retentit, emplissant l'atmosphère de la cité assiégée. Kaiyo, le Titan des Océans, semblait trouver de l' amusement dans la tentative futile de résistance qui se jouait sous ses yeux.
Comme pour démontrer la futilité de toute opposition, l'Avatar s'illumina d'une lueur bleutée. Soudain, deux appendices tentaculaires jaillirent de son corps, arborant des têtes de cheval, des pinces arthropoïdes et des queues de serpent qui se reliaient à son torse.
Ces nouveaux appendices apportaient avec eux la promesse d'une destruction d'une ampleur jamais vue auparavant, un présage sinistre pour la cité et ses habitants.
- Les Appendices de l'Avatar:
Face à la puissance écrasante d'un Titan, l'issue semblait désespérée. Que pouvait bien accomplir cette poignée de vaillants rassemblés ici ? Seuls, ils étaient clairement démunis face à cet adversaire colossal.
Soudain, derrière eux, un portail s'ouvrit, tandis que sur les flancs, une armée d'araignées surgit, l"un et l'autre revelant les héros qui viendraient leur prêter main-forte. Les renforts arrivaient à point nommé, mais même avec ces alliés providentiels, la victoire semblait encore hors de portée.
C'est alors que deux des Pléiades de MAGIC, à la tête des troupes de l'académie, firent leur apparition. La Silencieuse et la Perfectionniste, maîtres du du feu et de la glace, ouvrirent la voie en bombardant l'Avatar avec une puissance inouïe. À leurs côtés, les Enfants de la Dame se lancèrent dans la bataille, certains appuyant l'attaque, d'autres repoussant les flots déchaînés.
L'air vibrait de puissance alors que les magies s'entrelaçaient dans un ballet destructeur. Les éclairs zébraient le ciel, le feu brûlait les flots, la glace givrait les membres de l'Avatar. Les assaillants attaquaient avec une détermination farouche, sachant que la moindre faille pourrait coûter la vie à des milliers d'habitants de Liberty.
C'était le dernier baroude d'honneur.
Objectifs
- Vaincre l'Avatar de Kaiyo.
- Vaincre l'Appendice de Droite.
- Vaincre l'Appendice de Gauche.
Adversaires
- Sékaï, l'Avatar de Kaiyo.
Actions contre les joueurs
- ...
Prochaine réso : Dimanche 17 Mars.
Légende du Razkaal
Seraphin du Razkaal
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Info personnage
Race: Lycanthrope
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Mauvais
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Journal du Limier
Liberty, Proche de la Maison-Bleue
Dans les tréfonds de Liberty, le Possédé assiste, ébahi, à la libération de l'entité ancestrale grâce à sa lance d'ombre. Cet exploit réveille en lui un étonnement profond face à sa propre puissance, une maîtrise des ombres qu'il jugeait jusqu'alors précaire. Observant sa main, il mesure le chemin parcouru, lui qui a tant douté de ses capacités et de son lien avec Cabale, se trouve à présent au cœur d'un acte qui pourrait bien changer le cours de l'histoire.
La libération de l'entité, sous l'assaut combiné des magies, s'accompagne d'un transfert soudain vers la surface, près de la Maison-Bleue. L'apparition et la disparition tout aussi brusque des araignées laissent Seraphin dans un état de répulsion mêlée d'étonnement. "Par le néant, je me sens profané par leur touché..." dit le Limier, avec une once de dépit, alors qu'il respirait un grand bol d'air, tout en notant la présence de son camarade Drakyn à ses côtés. "Kieran ? Comment vas-tu, mon frère ?"
A peine sa dernière syllabe chantée qu'une contraction de souffrance ne vienne se zébrer dans tout son être, lui rappelant que malgré ses blessures brièvement apaisées par les soins de Xera dans le tumulte des événements, il demeurait affligé. Malgré l'endolorissement, il ne peut s'empêcher d'observer les conséquences dévastatrices du torrent aqueux sur la ville, l'ordre était à présent chaos, un enfer pour les hommes, un paradis pour les alevins.
Levant les yeux, c'est avec un effarement des plus grands qu'il est alors saisi par la vision de l'Avatar de Kaiyo, une puissance titanesque incarnée qui domine le ciel. Le spectacle de cette entité, en proie à une lutte interne palpable, captive son attention et ravive en lui une soif de pouvoir jusqu'ici inassouvie, dans cet endroit de son être là où s'expriment avec des flammes apocalyptiques son désir ardent de s'emparer d'une telle force, convaincu qu'il est le seul véritablement digne de la porter..
"Cette aura... C'est celle qui m'a traversé le corps tout à l'heure. Kaiyo ? Par le Néant, c'est... magnifique... c'est la puissance que je convoite depuis toujours, Kieran. C'est notre ennemi, certes, mais imagine... si elle pouvait être mienne."
Car oui, son Moi le plus néfaste - celui qui représente son énergie la plus infernale, celui qui incarne encore plus le désir que son démon de l'envie - refaisait surface. Son attraction pour le pouvoir, cette fièvre incompatible avec toute notion de civilité Républicaine, refais alors surface.
Il observe alors ses yeux grands ouverts et vois, il voit cet avatar se débattre, il sent cette lutte intérieur qui habite cet être aux dimensions cyclopéennes. Cette image ne manque alors pas de rappeler au Possédé ses propres et anciennes rixes intérieures, lorsque son corps, son esprit, son âme, tout son être luttait contre l'influence de ses démons invités. Cette résonance entre sa condition et celle de l'Avatar cristallise sa détermination à vaincre cette incarnation du pouvoir des Titans. Se redressant malgré les élancements de douleur, c'est avec une hargne nouvelle qu'il déclare à Kieran son intention de combattre l'Avatar, appelant à l'union pour défendre leur cité :
"Il est à notre portée... Il est à moi" déblatérait le Cerbère avec quelques syllabes qui laisseraient à toute personne le connaissant suffisamment un doute certains sur les desseins de l'Angelot.
L'apparition soudaine d'Agents de MAGIC, déchaînant leurs sorts contre l'Avatar, vient alors bousculer son attention, rebasculant son regard vers l'objet de ses désirs comme pour s'assurer qu'il avait survécu, qu'il était toujours là, renforçant alors par la même occasion son envie de s'approprier ce pouvoir.
"Je vais rejoindre le toit de la Maison-Bleue et y prendre position, assure-toi de ne pas mourir", fusait-il, avec ce brin d'inquiétude envers son frère d'arme qui ne manquait pas tout de même de pointer son nez malgré les flammes du désir qui l'habitait.
Grimpant avec agilité jusqu'au sommet de la Maison-Bleue, c'est finalement du haut de ce perchoir improvisé que le Possédé s'annonça, les bras grands ouverts :
"KAIYO, MAÎTRE DES OCEANS, SEIGNEUR DES ABYSSES ! ENTENDS MON APPEL !"
C'est de toutes ses cordes vocales que le Razkalin interpellait alors le Titan des Mers au travers de son avatar, n'ayant pas la capacité de comprendre que c'était Sekaï qui s'était accaparé l'énergie de Kaiyo, et non ce dernier qui fit appel à lui.
"FAIS DE MOI TON HÉRAUT ! MOI SEUL SUIS DIGNE DE TA PUISSANCE, ET NON PAS CETTE ÂME PAUVRE, CETTE "INSULTE" QUI OSE BAFFOUER TON ÊTRE ! MOI SEUL POSSÈDE L'ESPRIT APTE À PORTER TA PUISSANCE ! ENTENDS MON APPEL, TITANS DES OCÉANS !"
Ses démons, furieux de cette aspiration à un pouvoir extérieur, lui reprochent cette quête insatiable qui semble négliger leur présence en lui. Pourtant, Seraphin reste inébranlable, convaincu que seules ses capacités peuvent porter dignement l'essence d'un Titan.
Les murmures de ses démons intérieurs s'élèvent, emplis de dérision et de colère.
"Tu trahis notre présence, notre puissance pour... lui ?"
... crachent-ils, méprisants.
"Tu es aveuglé, Seraphin. NOUS sommes ta vraie force, tu étais censé l'avoir compris, progéniture des enfers."
Le Possédé était cependant trop absorbé par la vision de l'avatar et par l'envie brûlante de saisir le pouvoir qui lui semble à portée de main. Son désir de transcender sa condition mortelle et de devenir quelque chose de plus grand que ce qu'il a jamais été l'emporte sur toute autre considération, allant jusqu'à balayer ces deux visions de silhouettes qui dans son esprit le dévisage et qui avaient réussis jusque là à le ressaisir.
Résumé :
- Seraphin reçoit un soin de Xera et est transporté avec Kieran jusqu'à la Maison-Bleue
- Il observe la scène et l'Avatar, complétement obnubilé par une telle puissance
- Il rejoint le plus haut point de la Maison-Bleue pour se rapprocher le plus possible de l'avatar de Kaiyo
- Ignorant ce qu'il s'est passé, il implore à toute voix Kaiyo de délaisser Sekaï et de faire de lui son avatar (il a pas tout compris, oui)
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰ - Stabilisé, avec plusieurs meurtrissures conséquentes mais pansés.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Regain de motivation et de chaos !
- Seraphin reçoit un soin de Xera et est transporté avec Kieran jusqu'à la Maison-Bleue
- Il observe la scène et l'Avatar, complétement obnubilé par une telle puissance
- Il rejoint le plus haut point de la Maison-Bleue pour se rapprocher le plus possible de l'avatar de Kaiyo
- Ignorant ce qu'il s'est passé, il implore à toute voix Kaiyo de délaisser Sekaï et de faire de lui son avatar (il a pas tout compris, oui)
Santé physique - ▰▰▰▰▰▰ - Stabilisé, avec plusieurs meurtrissures conséquentes mais pansés.
Santé mentale - ▰▰▰▰▰▰ - Regain de motivation et de chaos !
Pouvoirs :
- Vue augmentée (Palier 1)
- Odorat augmentée (Palier 1)
- Agilité et Précision (Palier 1) pour rejoindre le plus haut point de la Maison-Bleue
- P1 * 17 / ∞
- P2 * 7 /
torture, blessure, infirmité, supplice psychologique, mort etc...
Liens :
Troupes - Démons - Présentation de base
Dragon du Razkaal
Kieran Ryven
Messages : 283
crédits : 706
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Info personnage
Race: Drakyn
Vocation: Guerrier combattant
Alignement: Neutre Bon
Rang: C
Qu'est-ce qu'il s'est passé.
Je me rappelle m'être envolé pour récupérer Neera, puis Sixte. Elle va bien ?
Et puis, plus rien. Tout m'a secoué dans la bourrasque. Des milliers de pattes arachnides bougeant comme le ressac violent de la mer contre les parois de la nation bleue. Une cacophonie sourde du martèlement continu des membres de ces bestioles prenant une direction sans pouvoir être freiné par quoi que ce soit. L'air frais embrasse ma peau et mes poumons, mes yeux s'ouvrent et je constate que ce n'est pas le plafond dégueulasse des égouts, mais bien le ciel de la République.
Nous sommes dehors. L'Entité disait vrai. Elle a tenu parole. Mais à quel prix.
Me redressant doucement, je vois que le Prévot est déjà debout. Probablement que j'ai dû cogner quelque chose de fort sur la tête pour avoir ce trou noir. Ou bien que les choses sont allées beaucoup trop vite. Impossible de relever la réflexion du Limier, toute mon attention part vers l'horizon, essayant de comprendre ce qui se passe. Ah, oui. Cette voix. Kaiyo. Et le véritable carnage qui a eu lieu en ville. Tout est sous l'eau, le tableau est pathétique à regarder. Combien de personnes vont se retrouver sans leur toit ? Leur foyer ? Une partie de leur histoire va disparaître avec la flotte accumulée. Me craquant la nuque avant de rouler des épaules, je me rapproche de Séraphin, répondant silencieusement à sa question d'un signe de tête avant d'engloutir son épaule avec une main chaleureuse.
« Et toi ? Tu es vraiment abîmé. Ne prends pas de risques inutiles. »
Et cela ne loupera pas. Je vais assister impuissant à ses douleurs qui vont le torturer pour un petit moment encore. Par chance, Xera est quand même passée et Neera juste avant. Il faut quand même croire que ce n'est pas encore suffisant, et qu'aucune magie ne vaut une vraie convalescence, à se dorer l'oignon et à ne rien moufter pendant des semaines. Ça fait combien de temps que je n'ai pas laissé mes écailles tranquilles ? À l'instar de mon frère d'armes, mes yeux se lèvent et constatent l'objet de tous les problèmes causés ici.
Trois silhouettes, une au milieu qui est bien partie pour être Kaiyo ou du moins, une partie de lui. Depuis que je tiens une épée, j'ai toujours admiré ces combattants qui ont fait la guerre contre les titans, avec une certaine admiration pour ceux qui leur ont flanqué une dérouillée. Quand on lit ces lignes, on pourrait presque imaginer que c'est féérique. Maintenant, la féerie arrive dans notre réalité comme un coup de poing dans les tripes.
Est-ce que j'ai le cœur qui bat ? Oui. Est-ce que je doute ? Bien sûr. Est-ce que je veux fuir ? Une partie de moi aimerait retrouver mon fils et l'emmener loin d'ici. Mais est-ce que je vais le faire pour autant ? Non. On va se battre. Oui... On n'a pas fait tout ce chemin pour rien, et on va se foutre sur la gueule.
Allez, on danse. Alors que j'étais en train de conditionner mon esprit pour le meilleur et surtout pour le pire, Séraphin partira sur une tirade qui viendra me court-circuiter dans la manœuvre. J'aurais aimé me dire que ce sont ses démons qui essaient de le convaincre de partir dans cet amour pour le pouvoir. Mais, ces étoiles dans les yeux ne sont pas occupées par ces trois enfoirés. Non, c'est bien le regard ambré d'Elusie qui bout d'adoration.
« Le pouvoir est toujours dangereux. Il attire le pire et corrompt le meilleur, mon frère. »
Je vois bien que je pisse dans un violon, mais j'ose espérer qu'il fera le nécessaire pour penser au bien commun ; faire en sorte que la République ne tombe pas. Ses derniers mots sonnent tristement comme quelqu'un qui veut égoïstement convoiter quelque chose qu'il a toujours voulu au détriment de vies innocentes. Un long soupir me trahit. Tournant ma tête du côté d'un portail qui s'ouvre de nulle part, les tracés élémentaires des projectiles percutent directement leur cible. Ça y est, c'est l'heure. Le Prévot a l'air finalement bien parti pour s'occuper également de lui, d'un signe de tête entendu, on se sépare. Courant d'abord, je vais déployer mes ailes pour rejoindre la zone de combat.
Trois silhouettes, deux bestioles qui ont l'air de sortir de l’accouplement d’un canasson et un poulpe et... Cette créature.
Arrivant lourdement au sol, un genou et un poing à terre, je vois que j'arrive à point nommé auprès d'autres personnes. Et l'équipe appelle à retirer le chapeau. La Grande Mairesse de Courage, Sénateur Soren, la Sénatrice Aiwenor, l'oncle de Séraphin en personne et... ce type. Dégainant Portecendres puis mon bouclier tordu criblé d'impacts, maculé de sang, par les attaques de dizaines de Géomis et d'un Lanconda, je resserre la proximité en constatant que d'un côté comme de l'autre, les renforts se rejoignent naturellement dans une dernière offensive.
Aujourd'hui, c'est l'ennemi ou nous.
« Sénateurs, Sénatrice, Mairesse...Soldat. Le Razkaal vient en renfort. Je suppose que elle et ces deux créatures sont... »
Ouais, non, pas besoin d'aller plus loin dans la question.
« ... Je suis prêt. »
Casque fissuré, bouclier dont la tôle est froissée, une épaulière manquante sur mon armure, mon plastron enfoncé, j'arrive dans le bourbier du dédale républicain, aujourd'hui sous l'eau et qui risque de voir ses dernières heures défiler. L'Histoire écrit une nouvelle page, et je compte bien y mettre quelques lettres embrasées par tout ce qui me constitue. Un monde qui fait tout pour se détruire, on va essayer d'en recoller quelques morceaux.
Et je peux faire ça toute la journée.
Je me rappelle m'être envolé pour récupérer Neera, puis Sixte. Elle va bien ?
Et puis, plus rien. Tout m'a secoué dans la bourrasque. Des milliers de pattes arachnides bougeant comme le ressac violent de la mer contre les parois de la nation bleue. Une cacophonie sourde du martèlement continu des membres de ces bestioles prenant une direction sans pouvoir être freiné par quoi que ce soit. L'air frais embrasse ma peau et mes poumons, mes yeux s'ouvrent et je constate que ce n'est pas le plafond dégueulasse des égouts, mais bien le ciel de la République.
Nous sommes dehors. L'Entité disait vrai. Elle a tenu parole. Mais à quel prix.
Me redressant doucement, je vois que le Prévot est déjà debout. Probablement que j'ai dû cogner quelque chose de fort sur la tête pour avoir ce trou noir. Ou bien que les choses sont allées beaucoup trop vite. Impossible de relever la réflexion du Limier, toute mon attention part vers l'horizon, essayant de comprendre ce qui se passe. Ah, oui. Cette voix. Kaiyo. Et le véritable carnage qui a eu lieu en ville. Tout est sous l'eau, le tableau est pathétique à regarder. Combien de personnes vont se retrouver sans leur toit ? Leur foyer ? Une partie de leur histoire va disparaître avec la flotte accumulée. Me craquant la nuque avant de rouler des épaules, je me rapproche de Séraphin, répondant silencieusement à sa question d'un signe de tête avant d'engloutir son épaule avec une main chaleureuse.
« Et toi ? Tu es vraiment abîmé. Ne prends pas de risques inutiles. »
Et cela ne loupera pas. Je vais assister impuissant à ses douleurs qui vont le torturer pour un petit moment encore. Par chance, Xera est quand même passée et Neera juste avant. Il faut quand même croire que ce n'est pas encore suffisant, et qu'aucune magie ne vaut une vraie convalescence, à se dorer l'oignon et à ne rien moufter pendant des semaines. Ça fait combien de temps que je n'ai pas laissé mes écailles tranquilles ? À l'instar de mon frère d'armes, mes yeux se lèvent et constatent l'objet de tous les problèmes causés ici.
Trois silhouettes, une au milieu qui est bien partie pour être Kaiyo ou du moins, une partie de lui. Depuis que je tiens une épée, j'ai toujours admiré ces combattants qui ont fait la guerre contre les titans, avec une certaine admiration pour ceux qui leur ont flanqué une dérouillée. Quand on lit ces lignes, on pourrait presque imaginer que c'est féérique. Maintenant, la féerie arrive dans notre réalité comme un coup de poing dans les tripes.
Est-ce que j'ai le cœur qui bat ? Oui. Est-ce que je doute ? Bien sûr. Est-ce que je veux fuir ? Une partie de moi aimerait retrouver mon fils et l'emmener loin d'ici. Mais est-ce que je vais le faire pour autant ? Non. On va se battre. Oui... On n'a pas fait tout ce chemin pour rien, et on va se foutre sur la gueule.
Allez, on danse. Alors que j'étais en train de conditionner mon esprit pour le meilleur et surtout pour le pire, Séraphin partira sur une tirade qui viendra me court-circuiter dans la manœuvre. J'aurais aimé me dire que ce sont ses démons qui essaient de le convaincre de partir dans cet amour pour le pouvoir. Mais, ces étoiles dans les yeux ne sont pas occupées par ces trois enfoirés. Non, c'est bien le regard ambré d'Elusie qui bout d'adoration.
« Le pouvoir est toujours dangereux. Il attire le pire et corrompt le meilleur, mon frère. »
Je vois bien que je pisse dans un violon, mais j'ose espérer qu'il fera le nécessaire pour penser au bien commun ; faire en sorte que la République ne tombe pas. Ses derniers mots sonnent tristement comme quelqu'un qui veut égoïstement convoiter quelque chose qu'il a toujours voulu au détriment de vies innocentes. Un long soupir me trahit. Tournant ma tête du côté d'un portail qui s'ouvre de nulle part, les tracés élémentaires des projectiles percutent directement leur cible. Ça y est, c'est l'heure. Le Prévot a l'air finalement bien parti pour s'occuper également de lui, d'un signe de tête entendu, on se sépare. Courant d'abord, je vais déployer mes ailes pour rejoindre la zone de combat.
Trois silhouettes, deux bestioles qui ont l'air de sortir de l’accouplement d’un canasson et un poulpe et... Cette créature.
Arrivant lourdement au sol, un genou et un poing à terre, je vois que j'arrive à point nommé auprès d'autres personnes. Et l'équipe appelle à retirer le chapeau. La Grande Mairesse de Courage, Sénateur Soren, la Sénatrice Aiwenor, l'oncle de Séraphin en personne et... ce type. Dégainant Portecendres puis mon bouclier tordu criblé d'impacts, maculé de sang, par les attaques de dizaines de Géomis et d'un Lanconda, je resserre la proximité en constatant que d'un côté comme de l'autre, les renforts se rejoignent naturellement dans une dernière offensive.
Aujourd'hui, c'est l'ennemi ou nous.
« Sénateurs, Sénatrice, Mairesse...Soldat. Le Razkaal vient en renfort. Je suppose que elle et ces deux créatures sont... »
Ouais, non, pas besoin d'aller plus loin dans la question.
« ... Je suis prêt. »
Casque fissuré, bouclier dont la tôle est froissée, une épaulière manquante sur mon armure, mon plastron enfoncé, j'arrive dans le bourbier du dédale républicain, aujourd'hui sous l'eau et qui risque de voir ses dernières heures défiler. L'Histoire écrit une nouvelle page, et je compte bien y mettre quelques lettres embrasées par tout ce qui me constitue. Un monde qui fait tout pour se détruire, on va essayer d'en recoller quelques morceaux.
Et je peux faire ça toute la journée.
- Résumé:
- Kieran atterri un peu perdu dans son nouvel environnement. Il essaie de ressaisir Séraphin mais sans succès. Sur leur séparation, sans avoir malheureusement entendu les louanges et invocation de son frère d'arme, il rejoint Soren, Azura, Koraki, Zelevas et Mortifer. Se présentant comme renfort du Razkaal, il se tient prêt pour la suite des évènements, observant les attaques élémentaires orchestrés par MAGIC portés sur l'Avatar. Posture défensive, pour baston des familles.
Pouvoirs utilisés ce tour :
- Vol P1
Pouvoirs utilisés durant l’évent :
P1 : 8/∞
P2 : 6/1013 (regains de 3 P2)
Citoyen de La République
Sixte V. Amala
Messages : 176
crédits : 1402
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Info personnage
Race: Elfe (mi-ange)
Vocation: Guerrier assassin
Alignement: Chaotique Neutre
Rang: D
- Non ! Hurla Sixte, le bras tendu vers la silhouette de Kieran qui volait furieusement dans sa direction. - Me laisse p-...Mais son cri fut englouti par une nuit mouvante de dizaine de milliers de petites pattes qui parcourent son corps. Elle voulut gémir, crier, appeler à l’aide mais des pattes rencontrèrent sa langue et il lui sembla même que quelque chose tentait de s’y faufiler. Alors elle se tut et se mit à se débattre comme un beau diable. L'étau mouvant se resserrait autour d’elle à intervalle réguliers, elle avait l’impression d’être un bout de viande dans la gorge d’un géant qui ne cessait de déglutir. Plus elle se démenait, plus les araignées resserraient les rangs jusqu’à ce qu’elle fut parfaitement incapable de se mouvoir. Il faisait un noir d’encre dans ce cocon vivant et le “tac” écœurant des millions de membres foulant le sol était sur le point de la rendre dingue. Parfois, l’eau entrait dans sa prison et elle devinait qu’elle traversait un endroit inondé. Mais cela ne décourageait guère ses kidnappeurs. Les mains collées au corps, Sixte était parfaitement incapable de saisir ses lames malgré l’envie furieuse qui l’animait. De même son arc se plantait dans sa hanche d’une manière tout à fait désagréable et la corde autour de sa poitrine la cisaillait atrocement. “Je ne veux pas mourir ainsi” Pensa-t-elle simplement alors qu’elle continuait sa course bien malgré elle, aveugle aux tourments de la ville qu’elle devait défendre.
Le corps de la demi-elfe s’échoua comme rejeté par une marée de millions d'araignées qui se faufilèrent à travers ses cheveux, ses doigts et ses vêtements, marchant sur son visage et son armure pour s’enfuir le plus vite possible. Gisant sur le flanc, il fallut quelques secondes à Sixte pour comprendre qu’elle pouvait à nouveau respirer pleinement. Dans une inspiration bruyante, elle avala une immense goulée d’air qui sembla lui scier les poumons. Ses yeux papillonnèrent un instant avant que son regard ne passe de l'hébétude à l’acier. Sixte comprit exactement où elle se trouvait et cela ne la réjouissait pas le moins du monde. Couverte du sang d’Akhos, loin d’être épuisée ou même blessée comme d’autres de ses compagnons, elle aurait été libre de s’enfuir sur le champ. Après tout, elle n’avait pas signé pour cela. Pourtant quand Xera apparut à son tour sous la masse noire arachnéenne, elle renonça et s’avança vers sa camarade.
- Debout ma vieille. On est pas sorti d'affaires.
Sixte ne croyait pas si bien dire car au moment où les mots franchirent la barrière de ses lèvres, elle prit toute la mesure de la tâche qui les attendait. Les cadavres jonchaient le sol comme un parterre de flocons de neige sanglant, le sang avait remplacé l’eau et une odeur d’iode avait supplanté celle des affrontements. Ici, ce n’était pas des géomis qui avaient péri. Au loin se tenait l’avatar de Kaiyo, puissant, immuable, exactement ce qu’il devait être. Pour la première fois depuis longtemps, Sixte se sentit coupée en deux. Sa religion d’un côté, sa haine d’elle de l’autre. Ses yeux s’attardèrent presque trop longtemps sur le monstre dont la stature était telle que même d’ici, elle lui semblait écrasante puis elle se tourna pour aviser d’une autre créature qui était tout à fait stupéfiante et dont la présence aurait dû lui sauter aux yeux bien plus tôt. Un élémentaire.
- Par Lothab, on va tous y passer.
Une fois de plus, l’univers sembla se gausser d’elle et autre chose fit son apparition. Sixte se sentit brusquement ridiculement petite face à ce monde qui voulait la broyer, face à ces deux entités qui étaient déterminées à tout détruire. Hélas, malgré l’envie tenace de rebrousser chemin, de les laisser à leurs combats qui n’avaient jamais été les siens, elle resta ici. Peut-être aussi parce que tenter d’échapper à la sorcière aurait été vain et qu’elle préférait encore lutter que mourir honteusement comme une lâche. Ses pieds dérapèrent sur le sol poisseux quand elle prit ses jambes à son cou.
- Fais chier. Cracha-t-elle alors qu’elle sentait la magie d’Anadeia crépiter. D’un instant à l’autre, elle la fendrait comme une brindille et sa propre magie n’y pourrait absolument rien. Son cœur battant la chamade, elle sentit plus qu’elle ne vit la puissance de ce qui s’apprêtait à les frapper. Mais alors qu’elle aurait dû rendre l’âme, une gerbe de flamme l'enlaça. Suffisamment proche pour la protéger, trop loin pour la brûler. Un hoquet de surprise, un regard vers les cieux et la silhouette de la Tornade se dessina au travers du brasier. Peut-être que, finalement, ses dieux l’avaient entendu. Ou que Neera serait à n’en point douter, une fidèle amie malgré le sang de titan qui coulait dans ses veines. Mais l’heure n’était pas à la réflexion et dès que l’attaque le lui permit, elle se drapa d’invisibilité. L’arc disparu de son dos pour atterrir entre ses mains et elle encocha une première flèche. Glissant sur le sol sale, elle décocha une première flèche puis reprit sa course tout en réarmant sa corde.
Par chance, ceux des remparts tenaient encore la position, sans doute bien moindre qu’au début du combat. Sixte n’avait guère le temps de faire connaissance mais lorsqu’elle passa dans le dos d’une jeune femme brune aux yeux vert, elle parla assez fort pour être entendu : -Aide moi.
Ne lui restait plus qu’à prier quelconques divinités qu’elle avait fait le bon choix parmi ceux qui les entouraient. Mais quelque chose chez cette femme, lui avait rappelé sa propre personne. Aussi, elle avait vu en elle une alliée.
Le corps de la demi-elfe s’échoua comme rejeté par une marée de millions d'araignées qui se faufilèrent à travers ses cheveux, ses doigts et ses vêtements, marchant sur son visage et son armure pour s’enfuir le plus vite possible. Gisant sur le flanc, il fallut quelques secondes à Sixte pour comprendre qu’elle pouvait à nouveau respirer pleinement. Dans une inspiration bruyante, elle avala une immense goulée d’air qui sembla lui scier les poumons. Ses yeux papillonnèrent un instant avant que son regard ne passe de l'hébétude à l’acier. Sixte comprit exactement où elle se trouvait et cela ne la réjouissait pas le moins du monde. Couverte du sang d’Akhos, loin d’être épuisée ou même blessée comme d’autres de ses compagnons, elle aurait été libre de s’enfuir sur le champ. Après tout, elle n’avait pas signé pour cela. Pourtant quand Xera apparut à son tour sous la masse noire arachnéenne, elle renonça et s’avança vers sa camarade.
- Debout ma vieille. On est pas sorti d'affaires.
Sixte ne croyait pas si bien dire car au moment où les mots franchirent la barrière de ses lèvres, elle prit toute la mesure de la tâche qui les attendait. Les cadavres jonchaient le sol comme un parterre de flocons de neige sanglant, le sang avait remplacé l’eau et une odeur d’iode avait supplanté celle des affrontements. Ici, ce n’était pas des géomis qui avaient péri. Au loin se tenait l’avatar de Kaiyo, puissant, immuable, exactement ce qu’il devait être. Pour la première fois depuis longtemps, Sixte se sentit coupée en deux. Sa religion d’un côté, sa haine d’elle de l’autre. Ses yeux s’attardèrent presque trop longtemps sur le monstre dont la stature était telle que même d’ici, elle lui semblait écrasante puis elle se tourna pour aviser d’une autre créature qui était tout à fait stupéfiante et dont la présence aurait dû lui sauter aux yeux bien plus tôt. Un élémentaire.
- Par Lothab, on va tous y passer.
Une fois de plus, l’univers sembla se gausser d’elle et autre chose fit son apparition. Sixte se sentit brusquement ridiculement petite face à ce monde qui voulait la broyer, face à ces deux entités qui étaient déterminées à tout détruire. Hélas, malgré l’envie tenace de rebrousser chemin, de les laisser à leurs combats qui n’avaient jamais été les siens, elle resta ici. Peut-être aussi parce que tenter d’échapper à la sorcière aurait été vain et qu’elle préférait encore lutter que mourir honteusement comme une lâche. Ses pieds dérapèrent sur le sol poisseux quand elle prit ses jambes à son cou.
- Fais chier. Cracha-t-elle alors qu’elle sentait la magie d’Anadeia crépiter. D’un instant à l’autre, elle la fendrait comme une brindille et sa propre magie n’y pourrait absolument rien. Son cœur battant la chamade, elle sentit plus qu’elle ne vit la puissance de ce qui s’apprêtait à les frapper. Mais alors qu’elle aurait dû rendre l’âme, une gerbe de flamme l'enlaça. Suffisamment proche pour la protéger, trop loin pour la brûler. Un hoquet de surprise, un regard vers les cieux et la silhouette de la Tornade se dessina au travers du brasier. Peut-être que, finalement, ses dieux l’avaient entendu. Ou que Neera serait à n’en point douter, une fidèle amie malgré le sang de titan qui coulait dans ses veines. Mais l’heure n’était pas à la réflexion et dès que l’attaque le lui permit, elle se drapa d’invisibilité. L’arc disparu de son dos pour atterrir entre ses mains et elle encocha une première flèche. Glissant sur le sol sale, elle décocha une première flèche puis reprit sa course tout en réarmant sa corde.
Par chance, ceux des remparts tenaient encore la position, sans doute bien moindre qu’au début du combat. Sixte n’avait guère le temps de faire connaissance mais lorsqu’elle passa dans le dos d’une jeune femme brune aux yeux vert, elle parla assez fort pour être entendu : -Aide moi.
Ne lui restait plus qu’à prier quelconques divinités qu’elle avait fait le bon choix parmi ceux qui les entouraient. Mais quelque chose chez cette femme, lui avait rappelé sa propre personne. Aussi, elle avait vu en elle une alliée.
- Résumé:
Une fois arrivée sur les remparts, Sixte aide Xéra à se relever. Elle découvre aussi l'endroit et ce qu'est devenu la ville. En apercevant l'avatar de Kaiyo, elle ne peut s'empêcher d'hésiter un bref instant, remettant sa foi en question. Mais avant d'avoir le temps de pousser plus la réflexion Anadeia passe à l'attaque. Sixte se voit protégée par un bouclier de feu de Neera et dès que le champ est libre utilise son invisibilité pour disparaitre. Elle décide ensuite de détourner l'attention de la sorcière à l'aide de ses flèches dans l'espoir de laisser une ouverture à quelqu'un capable de combattre une entité pareille. Elle interpelle également Léonora, en lui demandant de l'aide.
Pouvoirs utilisés :
Agilité et précision P2
Invisibilité P1
Super vitesse P1
Pouvoirs utilisés durant l'event :
Agilité et précision palier 2 -> 2/10
Invisibilité palier 1
Vue augmentée palier 1
Ouïe augmentée palier 1
Super vitesse palier 1
Noble de La République
Azura Aiwenor
Messages : 169
crédits : 759
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L'eau salée recouvrait les pavés, noyaient les parterres de tulipes, envahissaient les venelles, dévastaient les closeries, s'écoulait à perte de vue. Du haut de sa colline, telle un volcan crachant son magma, la maison bleue crachait des gerbes de flots marins. L'eau qui était en train de sourdre dévalait l'éminence pour ravager la capitale républicaine, se heurtant violemment aux murailles et barricades, emportant sur son passage les pauvres hères n'étant pas parvenus à se hisser hors de portée de l'inondation cataclysmique. Et Azura assistait à tout cela, impuissante depuis son promontoire, coincée au pied des ruines de la maison bleue. Ses larmes qui coulaient à flot se fondaient dans le torrent dévastateur. Quelques gouttes dans un océan.
Elle s'était effondrée, les deux genoux à terre, le visage couvert de poussière et de quelques gouttelettes écarlates lui rappelant qu'elle avait du sang sur les mains. Encore. Et si celui de Phtonia Até qu'elle avait dû tuer pour se défendre n'était pas suffisant, la Consule se sentait à présent responsable de l'hécatombe qui se déroulait sous son regard turbide, révulsé par la souffrance qu'elle n'était pas parvenue à endiguer. Du coin de l'œil, elle aperçu indistinctement l'imposante carrure d'un agent du Razkaal étant parvenu à se tirer hors du marasme de la bataille. Cette force physique qu'il inspirait donna un regain d'espoir à la sénatrice et Consule qui, comme le Drakyn, n'avait pas donné son dernier mot.
Alors que Zelevas s'était muré dans un silence macabre, à l'instar de Mortifère qui s'était lugubrement immobilisé, tout comme Soren qui était au bord de l'épuisement, et la vice-présidente qui semblait ruminer intérieurement, Azura ne devait pas rester les bras ballants. La lumina était, parmi tous les politiciens, celle qui avait le plus préservé son mana, comme si elle avait redouté un tel instant. C'était à présent à son tour de déployer toute sa magie. Elle brillait de mille feux, il était temps de laisser libre court à sa magie !
Avec une prestance surprenante, la Consule se redressa, jeta un regard à ses compagnons d'infortune, puis riva ses bruns iris sur la source du tsunami. Kaiyo devait s'arrêter là, et ce serait Azura qui stopperai sa folie.
Ceux qui étaient assez proches pour faire le rapprochement, perçurent le drainage magique qu'opéra la lumina. Cet Être de lumière qui se nourrissait des rayons du soleil en temps normal alla puiser dans la lueur des flammes et brandons, dans l'éclat des lames, dans la moindre source de lumière, l'énergie nécessaire à ce qu'il se préparait. La moindre clarté de son environnement proche vacilla, telle une tasse se remplissant d'eau dans une fontaine, Azura concentra toute la lumière qu'elle put dans le sort d'envergure qu'elle s'apprêtait à relâcher. Le halo qui entourait constamment la Consule se fit si intense qu'elle en devint presque aveuglante.
Soudain, dans un geste complexe, elle déploya son sort. Une forme indistincte, puissante, éblouissante, se forma au dessus d'elle, tel un nuage composé de lumière à l'état pur. Finalement, le miasme pris forme, une silhouette humanoïde apparu au dessus de la lumina. Elle croissait à vu d'œil, très rapidement. En un instant, la forme humanoïde était aussi haute que la maison bleue, et la seconde d'après, un géant de lumière se dressait face à l'avatar de Kaiyo, aussi grand que lui. Dans un souffle, la ville retint sa respiration face à ce duel de titan. Un géant composé d'eau déchainée face à un colosse de lumière scintillante, légèrement opalescente.
Soudain, dans un éclat lumineux, au bout du bras de l'avatar d'Azura, une épée de lumière apparue dans sa main et alla frapper de plein fouet l'un des appendices de Kaiyo avec une puissance telle que l'air au dessus de Liberty vrilla dans une détonation qui illumina le ciel comme en plein jour.- Il est temps de payer. Souffla Azura, les yeux fermée, concentrée, suant à grosses gouttes.Elle ouvrit subitement les yeux. Ils brillaient de milles feux.
- Résumé :
- Azura reprend du poil de la bête.
Elle canalyse toute son énergie pour faire apparaitre un guerrier gigantesque face à l'avatar de Kaiyo.
Son avatar de lumière frappe l'appendice droit de plein fouet (P4)
- Pouvoirs utilisés :
P4 (1/2)
P3 (1/7)
P2 (4/14)
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