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    qui suis-je ?:
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  • Lun 8 Jan - 13:33
    La cloche du premier round sonna, lorsque l'abomination fut lourdement ramenée d'où elle était sorti par l'attaque au combien puissante de mon allié de jade. Par réflexe,je fis un pas en arrière, créant une barrière avec ma cape cramoisie lorsque les morceaux se détachèrent et éclaboussèrent sur plusieurs mètres le camp de son liquide impur. Je lâchais de ce rideau de tissus , m'approchant du garde royal qui réduisait cette horreur en une boue à la couleur douteuse sous les acclamations d'une poignée de soldats.Je me remémorais l'histoire qu'il m'avait conté sur son passé et l'imaginé un instant faire ces mêmes gestes dans une arène qui acclamait son exploit. Me doutant que d'autres immondices étaient encore présentes dans les environs, je posais mon bras sur l' épaulière du géant pour que nous nous recentrons sur notre véritable combat.

    -Nous devrions veiller à ce qu'aucun de ces non-morts ne foule notre camp.

    Je me reculais, nullement à l'aise avec ces applaudissements, mon esprit bien plus sur le qui vive qu'autre chose. Je ne pouvais m'empêcher de penser à ceux qui n'avaient pas eu la chance de se relever. J'attendis que Brak me rejoigne avant de déambuler à ses côtés pour sillonner chaque recoin du camp, à la chasse aux intrus qui à l'heure qu'il est, devrait reposer en paix. À l'aide de mon espadon, je tranchais ceux qui n'avaient encore parfois qu'une vague silhouette de ce qu'ils étaient auparavant, sans y éprouver le moindre plaisir ni aucune forme d'exutoire qu'il soit. Tandis que je me préoccupais de ceux se tenant à ma droite, je fis confiance  l'un des seuls guerriers sur qui je comptais pour couvrir mes arrières et s'occuper de ceux de l'autre côté.

    -J'ai l'impression que cette mise en scène n'est là que pour masquer un plus gros danger ou du moins, gagner du temps.Qu'en pensez vous Brak'Trarg ? De temps à autre je m'éloignais de lui pour tuer un trépassé, revenant à sa hauteur sur un ton plus léger:-En combattant à vos côtés, j'ai eu l'impression que rien ne pouvait nous arrêter

    Ce léger sourire s'était vite volatilisé lorsque quelque chose attira mon attention. Un petit nombre de nos soldat s'étaient relevé , certains qu'avec les plaies qu'ils portaient, cela n'était possible. Au moment où je comptais m'élancer vers eux pour les éliminer, je  m'interrompis, interloqué en comprenant que cela n'était pas dû à la magie de notre ennemi. En effet,ils semblaient être manipulé par l'une des nôtres, une bune qui se tenait qui plus est au côté de la Griffe elle-même. Déconcerté qu'une citoyenne du Reike  utilise sur nos propres hommes une magie abjecte par bien des aspects, me fit serrer la mâchoire, plus encore en réalisant que c'était celui-là même qui nous dirigeait qui l'avait sollicité dans ce sens.

    Mon regard se posa sur ces soldats avec un sentiment de peine à leur encontre, me rappelant que certains d'entre avaient croisé ma route, tandis que le feu de la vie les habitait encore.Je fis dos à ce spectacle au combien affligeant, que ce soit par cette faiblesse d'user ce pouvoir à ce genre de fin, plus futile qu'autre chose. Une douzaine d'hommes sur pied ne changeraient aucunement la donne, plus encore si leur visage voilé par la mort se pose sur leur compagnon. Bafouer ainsi la vie, plus par distraction que par une réelle utilité amplifiée cette impression, celle où le massacre et l'ignominie prévalait plus que le reste. Mais je n'étais pas ici pour sortir le moindre discours pour semer la discorde, loyal à la couronne plus que tout cependant, mon estime vis-à-vis de la Griffe baissa drastiquement, encore plus en voyant qu'il contaminait cette femme qui s'était laissé entrainer dans cette horreur.

    -Que les astres nous pardonnent.

    Dis-je en m'éloignant, suppliant intérieurement les étoiles et la lune présente  à travers ce rideau de neige, de veiller sur ces êtres que nous avions nous-mêmes corrompus et de guider ces pauvres âmes vers le droit chemin. Je pris une longue inspiration, faisant reculer peu à peu ces vagues de tristesses qui s'étaient échoué en mon coeur, brûlant d'une aspiration que nul ne pourrait étouffer. Je repensais à ces images, celles des citoyens d'un Reike imparfait mais qui méritait que je contienne ce tumulte intérieur, pour me concentrer sur le présent. J'abattais encore ci et là  ces êtres auxquels on avait subtilisé la paix:

    -Faisons de notre mieux pour que plus personne ne meure mon camarade. Une fois que nous étions bien éloigné, j'ajoutais le regard lourd et sombre: -Je voudrais que vous me promettiez une chose . Si jamais je venais à rejoindre les étoiles, je souhaiterais que vous tranchez mes membres s'il ne t'ait pas possible de me bruler.

    Ce sous-entendu, celui de ne vouloir servir même mort  l'un  des deux camps ,n'avait pas été masqué, sans vouloir que cela n'entame  une remise en question mon dévouement envers l'Empire qui était inébranlable. Je posais ma cape sur l'un des derniers sans vie que j'avais découpé qui était dans mon champ de vision, brulant ce malheureux en le fixant un instant. Profitant d'être à côté de ma tante, je pris une nouvelle cape noire, bien plus adéquate avec la circonstance actuelle. Je ressortis en élevant la voix pour que qu'un maximum de monde m'entende:

    -Est-ce que quelqu'un pourrait nous  faire l'honneur de chanter pour celles et ceux qui ont péri ce soir ?

    Tour 4:


    Arkanon discute en 993300
    [Event] La marche du Vent d'Acier - Page 4 1721486551-aqxaqx
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  • Lun 8 Jan - 20:02
    Comme les jours et taches de défenses précédents le duo Arkanon et Brak se montra efficace une fois de plus contre l'abomination, ou Brak en coordination et grâce aux actions de Arkanon parvint a disloquer et tuer (pour de bon cette fois), l'abomination, même si ce fut quelque peut ... tachant. Une fois le problème réglé Brak vit Arkanon arriver à son niveau et lui dire de veiller a ce que aucun ennemi ne rode encore dans le camp. Brak hocha la caboche et le heaume en consentement retirant Drakny des reste de l'abomination et se mettant en route avec Arkanon.

    Sur le chemin Arkanon s'ocupait des zombis et ennemi sur la droite et à l'avant, Brak lui se chargea de tous les zombis et ennemis sur l'arrière et la gauche. chemin et zombis tuant faisant Arkanon demanda à Brak ce qu'il pensait de l'attaque de l'ennemi, totu en disant qu'il se sentait sécurisé de combattre à ses côtés.

    " Yep je ferait tout pour que rien ne nous atteigne Arkanon, Mais tu a raison sur un point cette attaque est trop bien coordonné et en même temps surmontable. L'ennemi se joue de nous pour el moment et veux nous clouer sur place , en attendant de nous tuer avec le gros de ses forces qu'il doit acheminer vers nous en ce moment ou pire il n'en a rien a faire denous et nous ocupe juste ce qu'il faut pour nous faire croire qu'on le combat et nous garde ocupé pendant que sa vraie armé va déferler sur Melorn et le reike. Si le Shoumei et Sable d'or m'on apprit un truc c'est qu'il ne faut JAMAIS sous estimer ses ordure adoratrice des titans et des titans eux mêems. Mais t'en fait pas Arkanon on fera tout pour les trucider et c'est nous qui gagnerons à la fin, comme à Sable d'or et au Shoumei. WWAARRGG"

    Lui répondit Brak ponctuant ses dire par un petit WARG de courage, et une petite tape virile sur l'épaulière de Arkanon pour lui signifier tout son soutient. (san superforce et parfaitement bien maitrisé ). Un peut plus tard tout en continuant de vider l'intérieur du camps des derniers ennemis Bral et Arkanon assistèren au triste spectacle de relevage des morts reikois ordonné par Deydreus, si la stratégie était purement pragmatique et dicté par la nécessité du moment Brak comme Arkanon ne l'approuvait ABSOLUMENT PAS, on ne gagne rien a s'abaisser au niveau de l'ennemi. de son coté Brak marmona sous son heaume

    "Par tous les dragons n'y avait il vraiment pas une autre stratégie de défense Deydreus".

    Brak ponctuant son marmonnement désapprobateur par un pas plus lourd sur le coté avant de détourner les neuneuils et poursuivre sa route avec Arkanon. Un peut plus loin Arkanon lui demanda la promesse de le découper en morceaux ou de le bruler si lui arrivait malheur pour que jamais il ne devienne un zombi. Brak ne pouvait que le comprendre et après avoir vécu lui même esclave il e voulais pas revivre cela que se soit vivant ou non mort. après une profonde inspiration grave il répondit à Arkanon.

    "Je le ferait, Mais si c'est a moi qu'il arrive malheur ne me découpe pas et en me brule pas mais fait tout pour que je ne soit jamais un zombi je souhaite être enterré à Ikusa auprès de mes camarades Gladiateurs de l'arène dans la zone du cimetière dédié aux gladiateurs et qu'il soit précisé sur la tombe en plus de mon nom, et que j'ai été Gladiateur que je fut le garde royal de Draknys et que ce fut là ma plus grande joie et mon plus grand honneur qu'il m'ait été donné de vivre et accomplir. "

    lu avait répondu très sérieusement Brak exprimant pour la première fois à haute voix ses dernière volonté qu'il avait écrite sur son testament et déposé chez un notaire d'Ikusa. Un peut plus tard encore Arkanon brûla un dernier zombi après l'avoir tué à l'aide de sa cape avant d'aller chercher une cape noire dan ssa tente et de s'en revêtir. Une fois cela fait il demanda si quelqu'un pouvait chanter pour ceux qui avait péri ce soir.

    Brak tourna son heaume vers lui le regardant de drôle de neuneuils un instant avant de se racler la gorge et de chanter de sa grande voix grave a plein poumon sur un ton de chant martial d'arène très entrainant destiner a faire chanter le public pour encourager les gladiateur sur le sable de l'arène.

    " Aux Dragons et étoiles
    Veillez sur nos morts
    et souflez sur les non morts

    que nos griffes et nos cros
    leur entailles les os
    que nous etripaille
    cette pietaille

    Aux Dragons et étoiles
    Veillez sur nos morts
    et souflez sur les non morts

    que la neige soit rouge
    que plus aucun ne bouge
    trépassé et étrippé
    par nos lames seront tué

    Aux Dragons et étoiles
    Veillez sur nos morts
    et souflez sur les non morts

    Que l'aube et sa lumière
    notre victoire éclaire
    que nos imonde enenmis
    soit vaincu et plus jamais en vie

    Aux Dragons et étoiles
    Veillez sur nos morts
    et souflez sur les non morts

    Que nos mort soit reposé
    qu'ils soit pleinement vengé
    et que les titans meurent
    et leur serviteur pleurent

    Aux Dragons et étoiles
    Veillez sur nos morts
    et souflez sur les non morts


    WWWWWWWWWWWWWWWAAAAAAAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGG"


    Termina de Chater par un grand WWAARRGG de grand guerrier reikois déversant tout sa fureur contre les vilains zombis et leur faisant comprendre qu'il les tuerait tous jusque au dernier, et que Brak reverrait VIVANT Ikusa et le petit Draknys.

    résumé :

    _ après avoir tué l'abomination Brak et Arkanon écume le camps pour le débarasser des derniers zombis qui y rodait encore.
    _ Pendant la dezombification de l'interieur du camps Arkanon et Brak parlent entre eux et désaprouvent la stratégie de Deydreus sur le relevage des morts reikois
    _ Brak protege Arkanon et se coordone avec lui pour tuer les zombis dans le camps (sur la gauche et les arrières de Arkanon)
    _ Brak répond favorablement à la demande de promessse de Arkanon et lui fait part en retoru de ses dernière volontés en cas de déccès
    _ Brak suite à la demande de chanson de Arkanon y répond également favorablement et se met à chanter de sa grande voix grave finissant par un viril et tres martial WARG


    pouvoir utilisé ce tour :

    super force palier 1 : pour donenr plus de puissance a son chant et tuer les zombis qui rodait dans el camps

    (Chant de gladiateur martial reikois : palier 3 Smile )

    utilisation pouvoirs :
    palier 1 : 3 / infini (dans un tour ou Brak utilise plusieurs pouvoir palier 1 je compte comme une seule utilisation )
    palier 2 : 1/16
    palier 3 : /10
    palier 4: /2




    voix et thème de Brak'Trarg:


    Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:


    [Event] La marche du Vent d'Acier - Page 4 W84111
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  • Mer 10 Jan - 11:28
    Pas peu fier de ses quelques tirs, le gobelin chantonnait toujours, entrecoupé par une nouvelle salve de flèches en direction des chauves-souris géantes : c’est qu’après un si joli tir, on prenait goût à l’exploit ! Mais un tout autre évènement lui fit perdre le fil de sa chansonnette : le nain Kharik Brumberg, celui qui les avait recrutés pour cette maudite Marche d’Acier, était venu le couvrir d’éloges après avoir terrassé de ce qui restait d’un monstre purulent.

    Pas le temps de bomber le torse pour notre barde, le nain fut emporté dans les airs, se débattant tant bien que mal à l’aide de ses deux pioches. Avant qu’il n’ait pu décocher une flèche, le nain volait déjà trop haut pour un tir vraiment efficace. Heureusement la bête se mit à piquer du nez – le gobelin apprendrait quelques temps plus tard que c’était grâce à une attaque psychique d’une étudiante - et relâcha l’explorateur de petite taille qui s’empressa de montrer les autres bestioles qui menaçaient le camp.

    Bah ça fait un moment qu’on est sur l’affaire l’ami, c’pas la trouvaille du siècle, marmonna le gobelin.

    Comme ces héros pouvaient être niais par moment, pensa l’assassin impérial. Néanmoins il empoigna l’avant-bras du nain, comme le fond les vrais guerriers, les virils, lorsqu’il ramena enfin les flèches à son petit groupe de groupies d’archers civils.

    T’es un putain de héro Kharik ! Le petit tour dans les airs c’était bien nécessaire ou tu as juste voulu montrer qui était le patron ? s’en suivit d’un gros clin d’œil un peu trop appuyé. Sans lui laisser le temps de réagir, il continua :

    Sache que tu m’inspires l’ami, chacune de tes actions seront chantées haut et fort, en musique évidement et si les astres veulent bien nous sauver les miches de ce guet-apens, tes aventures feront le tour du Reike pendant des siècles !  

    Ce n’était pas sa plus belle tirade mais elle ferait bien l’affaire pour faire de Kharik un nain gonflé à bloc.

    Ça a l’air de se calmer un peu, je te propose d’aller boire un petit remontant et quand tu seras remis de tes émotions, j’vais faire une petite “compo” d’vant ceux qui veulent.  

    Il désigna un gars à côté de lui.  

    Toi, là. Va me chercher mon luth.

    Ensuite furent désignés trois autres civils dont le barde avait détecté chez eux une sorte d’allergie à ses vocalises.

    Toi, toi et toi, vous restez là à veiller au grain. Soufflez dans le cor si ça vient et on rappliquera. Les autres, v’nez on va se détendre un peu avant la nouvelle vague : ce n’est jamais bon de rester là à attendre, on perd en concentration.

    Et voilà le tour était joué, pas besoin de faire sept ans d’étude à Drakstang pour gérer une situation comme celle-ci se dit le gobelin. Alors que la première pauvre âme désignée ramena son luth, le ménestrel commença à faire vibrer les cordes de son instrument tout en se déplaçant vers le centre du camp.

    Air de la chanson:

    Pluie sanglante, pluie sannnnglante...

    Parfois c’est vrai, il tutoyait le génie. Malheureusement pour notre gobelin, les sonorités de son luth ne s’accordaient pas du tout avec la mélodie et une telle harmonie... méritait ce qu’il y avait de mieux. Non clairement, il lui fallait d’autres sonorités qu’aucun instrument dans le Sekai ne saurait fournir. Qui sait un jour, peut-être un mage arriverait à faire un miracle à ce sujet ?

    Secouant la tête pour expulser cette odieuse tourmente musicale qu’il venait de vivre intérieurement, le troubadour se rapprocha des “officiels” de l’expédition et notamment la Griffe qui dirigeait l’expédition et la défense du camp d’une main de fer. Il ne fallait tout de même pas oublier ce pourquoi il était là et s’il pouvait glâner quelques informations au sujet de sa cible, ça serait tout bénéf’. Même si la dernière fois qu’il avait essayé d’écouter une conversation du célèbre vampire, il n’avait pas eu grand-chose à se mettre sous la dent si ce n’est une belle histoire de “bain bouillonnant”. Voilà qui lui avait réchauffé le cœur, un peu émoustillé en imaginant la scène et bien sûr inspiré un petit refrain :

    Air de la chanson:

    Car dans mes yeux, ça se voit...  

    La fièvre dans ses yeux ça se voit...


    Malheureusement la scène à laquelle le barde venait d’assister fit carrément retomber le soufflé... Faire revenir des morts, utiliser la magie de nos ennemis, Stadzank n’était pas trop pour. A dire vrai, il avait même peur que l’étudiante en perde le contrôle au profit d’un nécromant bien plus confirmé qui risquait de pointer le bout de son nez d’ici peu... Une erreur qui pourrait leur causer bien des soucis, heureusement qu’il n’y en avait qu’une petite douzaine que l’assassin ne manquerait pas de garder à l’œil. Tout du moins il ferait en sorte de ne pas leur tourner le dos.

    Alors qu’Arkanon demanda à l’assemblée de chanter nos morts, le gobelin se sentit dans l’obligation d’intervenir. Mais quel fût sa surprise lorsque l’énorme Garde Royal entama son chant mortuaire, coupant ainsi l’herbe sous le pied du ménestrel. L’orgueil blessé du poète lui fit froncer les sourcils et lui fit balancer quelques commentaires acides à l’attention de ses amis civils (concernant l’absence d’alexandrins mais c’était clairement de la mauvaise foi et de la jalousie). Il applaudit néanmoins à la fin du chant/poème et prit cette fois les devant :

    Bien, bien, bien. Il y avait de l’idée l’ami même si ton chant aurait mérité une octave de plus !

    Fallait bien qu’il place le seul terme musical qu’il connaissait pour confirmer à son auditoire qu’il était “la” référence musicale de la Marche du Vent d’acier et pas le pinpin du coin. Il chercha ensuite du regard le nain responsable de leur recrutement. Ensuite le petit homme homme vert au magnifique chapeau à plume plaça une petite caisse au milieu de l'assemblée qui s'était créée afin de réaliser une petite scène de fortune.

    Kharik est là ? Ah te voilà mon brave. Ça serait dommage que tu loupes ça mais attention aux chevilles qui enflent quand même. Assez pleurer les morts, de toute façon ils veulent notre peau... Honorons les vivants plutôt et un des héros de cette bataille !

    Avec une agilité des plus surprenantes, votre ménestrel préféré fit danser ses doigts sur les cordes de son luth créant une musique des plus entraînantes qu’il avait composé durant le long trajet qui les avait menés ici. Et grâce aux astres, il avait amélioré son niveau de luth. Malheureusement sa voix, restait sa petite voix de gobelin qu’il poussa bien (trop) fort pour qu’un maximum de membre de l’expédition l’entendent.

    Air de la chanson:

    Et soudain surgit grâce au vent
    Le vrai héros de tous les temps
    Kharik Deux pioches contre tout zombie
    L'aventurier contre tout macchabée
    Kharik Deux pioches contre tout zombie
    L'aventurier contre tout macchabée

    Dérivant à bord d'une chauve-souris
    De ses deux pioches il l’a mis au tapis
    Son surnom, Deux pioches Vol au Vent
    En démantelant le gang des Morts-Volants
    Otage des guerriers du vil X'o-rath
    Il s'en sortira toujours à temps
    Tel L'aventurier solitaire
    Kharik Deux pioches est le roi des airs

    Et soudain surgit grâce au vent
    Le vrai héros de tous les temps
    Kharik Deux pioches contre tout zombie
    L'aventurier contre tout macchabée
    Kharik Deux pioches contre tout zombie
    L'aventurier contre tout macchabée


    Une fois la mélodie terminée, le barde fit une ridicule petite révérence pour saluer la foule et observa la réaction de chacun mais attacha une attention particulière au héros qui venait d’être célébré comme il se devait.

    Résumé:
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    Ben le Bouc
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  • Mer 10 Jan - 15:57
     
    La marche du Vent d'Acier
    Feat. le Reike / Melorn

    Le plan du Luteni Tulkas avait parfaitement fonctionné : déstabilisé par l’attaque de l’officier impérial, la ligne ennemie avait facilement cédé face à la percée des Serres Pourpres, qui finirent le travail avec brio. Du moins, la majorité des soldats encore en vie, car quelques éléments parvinrent à se faire ôter la vie par des opposants déstabilisés et désorganisés. A croire que même l’élite des forces armées impériales avait été infiltrée par des incompétents. Enfin, ce problème n’était pas celui du contrôleur, qui attendait maintenant les nouvelles directives.

    Les autres groupes semblaient s’en être tiré sans trop de dommages, si bien que l’assaut avait été repoussé sans difficulté et que les officiers de liaison beuglaient déjà de nouveaux ordres, si ce n’était la Griffe elle-même : nettoyer la vermine restante, et renforcer la ligne de défense pour permettre aux civils de lever le camp, créant un espace plus dégagé pour accueillir de nouveaux assaillants potentiels. Ben le Bouc obéit à ces directives en restant là où il était, perché sur son promontoire d’où il jouissait d'une vue dégagée sur l’extérieur du camp, ainsi que sur les opérations en cours à l’intérieur. Une place de choix pour déchainer son mana avec précision, mais pas à tout bout de champ !

    Suivant du regard le déroulé des opérations, l’attention du mage fut attirée par un flux de mana particulier, émanant de celle pour qui le général reikois semblait avoir un attachement particulier. Cet effluve dans le mana … De la nécromancie ! La Compagnie du Vent d’Acier venait de voir ses rangs grossir d’une douzaine d’individus revenus d’entre les morts pour servir à nouveau. Un acte qui ne sembla pas plaire à certains éléments de la Compagnie, mais qu’en était-il de Ben le Bouc ? Eh bien, le contrôleur … avait sorti son boulier, tout en marmonnant dans son bouc grisonnant :

    « Une douzaine de Driv’Zafra supplémentaires […] appliquer la marque spéciale […] redistribuer aux exploitants de mines des Terres du Nord […] revoir les charges employeurs […] »

    « CONTRÔLEUR, FAITES GAFFE ! »

    L’une des dernières chauves-souris encore en vie, mortellement blessée par les flèches des forces reikoises, plongeait vers l’officier impérial plongé dans sa réflexion et tournant le dos au danger, un dernier baroud d’honneur avant de rendre l’âme. La gueule remplie de dents tranchantes n’arriva cependant jamais jusqu’au cou de l’homme. A la place, celui-ci se retourna vivement, et assena un revers retentissant à l’aide de son boulier sur le côté du crâne de la bestiole. Un craquement écœurant se fit entendre, puis la chauve-souris allait s’écraser brutalement dans la neige, sa boite crânienne brisée laissant s’échapper des morceaux de cervelle sanguinolents.

    Alors que les archers les plus proches regardaient Ben le Bouc d’un air effaré, celui-ci, tout en nettoyant son instrument, les foudroya du regard :

    « Eh bien, soldats ?! N’étiez-vous pas censé vous occuper de ces abominations ? Croyez-vous que nous soyons tiré d’affaire ? Dois-je faire votre travail à votre place ? »

    Concluant sa phrase par un sifflement désapprobateur, l’officier impérial entrepris de nettoyer le sang qui tachait son boulier, et l’œil avisé remarquerait l’éclat du fer forgé avec lequel cet instrument avait été créé. Un véritable boulier de combat, qui venait à l’instant d’abattre le courroux des impôts impériaux sur une créature ignoble.


    Que les hérétiques et les mauvais payeurs prennent garde, car ils faisaient face à la Compagnie du Vent d’Acier.

    Et la Marche n’était pas encore terminée.

    Spoiler:

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  • Ven 12 Jan - 20:08
    En plein cœur de la bataille, autant poussés par la rage du désespoir que par la hargne, nous poussions vaillamment au milieu des vagues de morts-vivants afin de donner à chacun comme à soi-même une chance de voir l’aube se lever. Chaque femme, chaque homme, soldat comme mercenaire, donnait tout ce qu’il avait au fond de ses tripes dans cette ultime charge dont l’aboutissement n’était même pas garanti. Qu’à cela ne tienne. Peu importe ce qui se trouvait au bout de cette course effrénée, nous devions l’attendre.

    Heureusement si je devais bien admettre quelque chose au sujet des soldat reikois, c’est qu’ils savaient y faire lorsqu’il était question de trucider, broyer, massacrer ou encore démembrer un adversaire qu’il leur aura été désigné. J’avais d’ailleurs estimé, après de sérieuses études évidemment, que 95% de leur “matière grise” était dédiée à cette tâche, les 5% restants servant uniquement à se nourrir, chier et baiser, la base. De toute part, des corps et des membres squelettiques et putréfiés volaient sous chaque coup, dans une cacophonie de hurlements et de craquements lugubres.

    À présent que les troupes les plus lourdement armurées au sein de l’armée de morts avaient été mises hors d’état de nuire, notre progression dans leurs effectifs semblait plus aisée, bien que coûteuse en temps, en énergie et surtout, en hommes. Malgré cela, portés par notre élan et le travail efficace des serres pourpres, nous parvînmes finalement à traverser totalement leurs rangs jusqu’à nous retrouver de l’autre côté du champ de bataille, derrière eux. Je fus étonnée lorsqu’un énième moulinet de ma masse improvisée fauche un dernier mort-vivant en deux dans de ne rencontrer rien d’autre que le vide.

    Arrivée la première, je fus rapidement rejointe par d’autres camarades et soldats qui étaient parvenus à se frayer avec moi un chemin jusque là. Le bruit conjugué de nos souffles haletants se perdait dans l’infinité du voile nocturne alors que nous nous regardions tous d’un air hagard, étonnés et abrutis par cette providentielle finalité. En mettant de côté la bataille qui faisait rage derrière nous, la nuit ici était étrangement calme et une intrigante sérénité s’empara de moi. Nous l’avions fait. Notre fin n’était pas encore arrivée.

    Je fus toutefois vite rappelée à l’ordre lorsqu’un soldat m’interpella en me faisant si justement remarquer que nous n’avions plus qu’à faire le chemin en sens inverse pour achever les ennemis dans leur dos. Les hommes restés en arrière seraient l’enclume et nous serions le marteau qui allait clouer définitivement le cercueil de ces tas d’os, du moins je l’espérais. Après une grande inspiration, je raffermis la poigne de mes doigts autour du manche de mon arme avant d'acquiescer d’un hochement de tête affirmatif.

    “ Tu as raison, profitons de notre avantage. Allez les gars, un dernier effort ! Tous derrière moi ! ”

    Sur ces mots, nous chargions à nouveau, puisant dans nos dernières réserves afin de porter une ultime attaque sur nos assaillants qui s’effondrèrent peu de temps après. Sur la fin de la contre-offensive, nous fûmes même rejoints par les dévoreurs qui revenaient de leur escapade nocturne, menés par ce qui ressemblait de mon point de vue à une bourrasque de griffes, de crocs et de fourrure bleutée qui traversa la champ de bataille comme une flèche avant d’être rejoint par le reste de sa troupe.

    “ Et c’est maintenant qu’ils arrivent ceux-là ! ”

    Disais je en m’essuyant le front de l'aggloméra de sueur, de sang et de pus dont il était recouvert tandis que j'extrais ma lance de la cage thoracique d’un zombie.

    “ M’enfin, mieux vaut tard que jamais comme on dit. ”

    Sans plus m’attarder sur ces zouaves assoiffés de sang, je contemplais le charnier qu’étaient devenus les abords du camp. Si l’on comptait beaucoup de squelettes et de “morts-vivants-morts, je dénombrerais également de nombreuses pertes humaines parmi les soldats du Reike. Nombre d’entre-nous s’étaient laissés submergés lors de notre traversée et avaient péri sous les coups acharnés de la horde monstrueuse.

    À présent que le plus dur semblait être passé, pour le moment, et que les seuls dangers restants n’étaient plus que des bras ou des jambes continuant de s’agiter sans le reste de leur corps, l’énorme poussé d’adrénaline qui me permettait jusqu’à présent de rester debout s’estompa et je fus soudainement abattue par un lourd et immense sentiment de peine et de fatigue. Sans que je ne puisse y faire grand-chose, mes jambes cédèrent sous mon propre poids et, si ce n’était pour ma lance qui me servait de soutien, je me serais effondrée à la renverse. À la place, je glissais lentement sur le sol, me retrouvant à genoux au milieu des corps, les bras et la tête appuyés contre la hampe métallique de ma lance qui recouvrait peu à peu sa forme d’origine.

    “ Putain de nuit. ”

    J’entendais que l’on s’agitait encore dans le camp et que le repos n’était pas encore d’actualité mais pour l’heure, on m’accorderait bien quelques minutes quand-même. Je fus rejointe par quelques mercenaires et soldats qui, pour certains, firent de même et s’asseyèrent à mes côtés. L’un d’eux se risqua à poser une main chaleureuse sur mon épaule.

    “ Bravo ma grande, tu t’en es bien sortie. ”

    Malgré un sourire en demi-teinte, un arrière goût de défaite me restait en travers de la gorge. En contemplant les derniers moments de nos camarades cristallisés par la mort sur leur visage, je haussais les épaules dans un ricanement acerbe.

    “ Pff ! tu parles… ”
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  • Ven 12 Jan - 20:49
    - Miles, expugnare !

    La horde semblait sans fin. Au cœur de la mêlée, entouré de ses frères d’armes des Serres Pourpres et rejoint par les mercenaires dirigés par Kassandra, se trouvait la bannière de la Griffe. Portée fièrement par le banneret de Coeurébène, cette simple tapisserie reprenant les couleurs des Serres Pourpres était pourtant porteuse de beaucoup de symboles.

    Pour Tulkas et ses frères d’armes, la bannière leurs servait d’ancre dans le tumulte de la guerre. Comme un autel à la gloire de l’unique déesse vénérée par celles et ceux qui avaient prêté serment auprès de celui qui était désormais devenu le bras droit de l’Empereur. Sous cette égide de tissus, portée par le bras puissant du Lion de Taisen, les guerriers des Serres Pourpres tiendraient bon, rempart éternel face à l’apocalypse.

    Pour la Griffe, pour la gloire, exemplars de la guerre à la Reikoise.

    Pour les hommes d’armes de l’empire et autres civils, la bannière des Serres était devenue un symbole d’espoir depuis la grande bataille de Sable d’Or. Tant les figures emblématiques de ce régiment d’élite s’étaient distinguées par leurs exploits lors de cette grande bataille. La voir dressée, fière et infaillible, était un rappel de l’invincibilité du Reike, de la force infinie de ceux qui portaient l’emblème de l’empire à même la peau.

    Un symbole d’espoir. De défiance éternelle.

    Et pour ceux qui osaient se dresser contre la volonté de l’Empereur ou qui avaient mérité son courroux, la vision de la bannière n’était rien de moins que le héraut d’une mort certaine. Car l’élite de la Kyrielle était venue, et en moissonneurs des champs de batailles, la récolte promettait d’être sanglante.

    Cette bannière même que Tulkas avait désormais l’honneur de porter au champ de bataille. Et qu’importe les coups qui parvenaient à frapper son armure, à tordre la maille et faire se gorger de sang sa peau. Il ne tomberait pas.

    Et c’est sous cette bannière, qu’ils venaient d’arracher la première victoire de cette campagne. Sa poitrine se soulevait rapidement, des volutes de buée s’échappant d’entre ses lèvres à un rythme soutenu avant que, finalement, le luteni ne se redresse pour observer les hommes d’armes réguliers terminer de nettoyer les restes de cette première vague. Enfin, la tête du fléau d’armes toucha le sol, et Tulkas s’autorisa un instant à récupérer ses forces.

    - Il est pratique ce mage, hein ?
    - La mercenaire a été utile aussi.
    - Eh, Weserian ! Tu t’es chié dessus cette fois ou pas ?
    - Ferme-la, bouffeur de dates.

    Tulkas n’écoutait pas vraiment ses hommes, il darda un regard vers la mercenaire qui rallia les autres lames-à-louer pour les pousser à finir le travail.

    - Admirable. Lâcha-il avant de se tourner vers ses hommes. Concentrez-vous les gars !

    Avait-il commenté avant d’avoir son attention tournée vers un mouvement à l’orée de la vision du camp. Quelque chose approchait, au loin, mais il ne savait pas quoi. C’est alors qu’un messager le rejoint.

    - Tulkas !
    - Ikaryon ! Répondit-il, reconnaissant son frère d’armes, en venant lui prendre l’avant-bras. Quelle bataille n’est-ce pas ? Pourquoi es-tu là ? Vous arrivez un peu tard pour la fête les gars ! Avait-il dit dans un rire.
    - T’inquiète, on a eu notre lot de notre côté. Non, un ombragon a survécu, il te donne l’ordre d’aller t’en charger avec nous.

    Une proie enfin à sa taille. Un ombragon. Engaillardi par la tâche qui lui avais été confiée, Tulkas rassembla les piquiers qui lui avaient été confiés pour aller s’attaquer à la créature qui menaçait le campement. Se tournant vers les hommes qui lui avaient été confiés, Tulkas ordonné aux six hommes les plus blessés de prendre position près de la porte en cas d’attaque surprise et ordonna aux autres de le suivre au combat contre l’Ombragon.

    - Ikaryon, toi et tes piquiers allez être en soutien, je veux que vous occupiez la bête autant que possible. Weserian ! Toi et les porteurs de bouclier vous profitez des diversions pour frapper la bête aux articulations, gaffe à ce que la bestiole ne vous roule pas dessus et évitez sa gueule a moins que vous ne vouliez perdre un bras ! Ne vous mettez pas en danger inutilement !

    La machine de guerre des Serres Pourpres était bien huilée, chacun d’entre eux connaissait son rôle jusqu’au bout des doigts. Les hallebardiers des Serres avaient l’habitude des chasses aux monstres, dans les montagnes du grand nord. Qu’il s’agisse d’affronter des armées ou des créations impies de Kazgoth, ils avaient ça dans le sang.

    Mais ce n’était rien comparé à l’expérience du Luteni. Qui lui avait passé la majeure partie de son existence à se battre en arène, à affronter justement des créatures de cet acabit. Des béhémoths, des trolls, des géants. C’était son domaine d’expertise, le combat contre de grands monstres. Il aurait certainement pu se charger seul de la créature, la terrasser de ses propres mains dans un combat d’anthologie. Mais le gladiateur était mort, et même si son spectre hantait encore le Luteni, c’était un soldat qui se trouvait aux commandes de son être. Et les soldats privilégient l’efficacité avant tout.

    Au pas de course, les hommes d’armes de la Griffe s’étaient rendus au combat contre la bête. Tulkas en tête, tenant toujours la bannière dans sa main qu’il utilisait désormais comme une arme d’hast. Tandis que ses frères d’armes se positionnaient pour encercler la créature et profiter de la portée avantageuse des piques pour venir la frapper à plusieurs reprises. S’éloignant quand elle tournait son attention vers elle. Ils frappaient, tranchaient, se reculaient, tenaient la créature à distance. Tulkas, lui, allait au corps à corps. Occupant la gueule de la créature en esquivant ses attaques grâce à sa vitesse supérieure, il savait comment se battre contre ces bestioles. Evitant un coup de dents en se dérobant sur le côté, pivotant sur lui-même pour générer de l’inertie, le Luteni levait le fer de lance de sa bannière pour la planter dans l’œil de la créature et se reculer.

    Il sentit d’abord son souffle se geler contre la plaque faciale de son heaume. Puis, une lueur bleue dans la gorge de l’ombragon. Gonflant ses poumons décrépit d’un air glacial, la créature mort-vivante projeta un souffle glacial devant lui, manquant de frapper le Luteni en plein torse. Le temps se mit à ralentir, regarder la mort en face à toujours eu cet effet sur lui, le temps devient plus épais, plus malléable.

    C’était une boule d’énergie dans son ventre, qui se répandait vers ses jambes, les gonflant d’une énergie insoupçonnée, poussant ses capacités plus loin, toujours plus loin et d’une impulsion vive, il se déroba.

    - DU SANG !

    Un hurlement inattendu, une hache passa devant les yeux du Luteni pour venir se figer dans le museau du dragon sans ailes, une autre. Puis, trois. Les dévoreurs étaient revenus, c’est le cœur rempli de joie que Tulkas observa Gatlig et deux autres dévoreurs se lancer à l’assaut. Sautant sur la créature en lui portant des coups dévastateurs. Partant dans un rire, le Luteni rassembla son énergie magique pour augmenter sa prochaine attaque, s’élançant dans un saut avec sa lance. Il retomba sur la tête de l’ombragon pour enfoncer sa lance dans la tête de la créature.

    - Gatlig ! Enfant de putain, vous êtes de retour !

    S’exclama Tulkas alors que l’ombragon succomba finalement à ses blessures. Tournant le fer de lance avant de l’extraire du crane, posant la hampe de la bannière dans l’œil intact du cadavre, il rajouta.

    - Ouaip ! Y’a une armée énorme qu’viens vers nous ! C’est génial !

    Se redressant, le Luteni hocha la tête pour regarder Ikaryon.

    - Ikaryon, je te confie les gars, dépece moi cette bête et brûle-la. Dit-il, transférant le commandement a l’un des plus anciens membres du régiment de la griffe. Puis rassemblement à la porte du camp. Compris ?

    Ce dernier hocha la tête avant de hurler ses ordres aux autres. Tandis que Tulkas se rendait au camp pour faire son rapport à la Griffe et attendre la suite des opérations.


    Résumé:


    [Event] La marche du Vent d'Acier - Page 4 5CwAax9
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  • Ven 12 Jan - 22:22
    Demeurant focalisée sur le barrage de flammes que j’étais parvenue à constituer, je regardais les quelques noctules ayant eu l’audace de se confronter à ce dernier se consumer non sans émettre quelques cris aigus de douleur. Pour autant, ces grincements ne parvenaient guère à couvrir le rugissement constant qui accompagnait cette vague ardente telle une symphonie assourdissante dont les seules notes étaient la promesse d’une mort violente. Et encore, cet hymne pour le moins enflammé n’était rien en comparaison du spectacle qu’il offrait. Bien qu’ayant les yeux qui picotaient, mon regard resta fixé, un court instant sur cette vision hypnotique et ô combien chimérique. Le souffle brûlant de ces flammes aux douleurs dansantes murmurait à mes oreilles des histoires de guerre et de revanche qui trouvaient un écho en moi pour une raison que j’ignorais.

    Néanmoins, l’odeur âcre de fumée, mêlée à la pestilence des corps carbonisés des chauves-souris, eut tôt fait de me piquer les narines et de rompre le charme. Essuyant d’un revers de la main les quelques gouttes de transpiration qui perlaient sur mon front, j’en profitais pour jeter un coup d’œil aux alentours. Non sans satisfaction, je notais que « mes hommes » suivaient à la lettre les instructions que je leur avais données. En effet, ils parvinrent à éliminer un certain nombre de chiroptères qui tentèrent, instinctivement, de déborder ma muraille incandescente conformément à ce que j’avais anticipé. Cela dit, malgré toutes mes précautions et les prouesses martiales de mes archers, quelques-uns de ces nuisibles volants avaient su profiter de la mort de leurs homologues pour traverser notre barrière de flammes et d’acier et pénétrer plus en avant dans notre camp.

    Bien que leur élimination fût une priorité, je ne donnais dans un premier temps aucun ordre allant en ce sens. En effet, je ne pouvais me permettre de diviser ma force de frappe tant que nous n’avions pas descendu les quelques adversaires ailées qui continuaient d’affluer sur notre position. Aussi, je demeurais immobile pendant quelques minutes afin de maintenir ma barricade ignée et ainsi faciliter le travail de « mes troupes » qui s’en donnèrent à cœur joie pour abattre de manière inlassable ces êtres corrompus par la volonté des Titans. J’en profitais également, du fait de ma position, pour jeter un coup d’œil en contrebas et notais que nos alliés, dirigés par Tulkas, avaient été capables de mener une percée et de prendre à revers cet antique bataillon d’elfe. Vraisemblablement, ces derniers n’avaient nul besoin d’assistance ce qui en un sens me facilitait la tâche. Les quelques damnés qui demeuraient en ce monde auraient tôt fait de rejoindre les abysses de la mort. Possiblement, quelques soldats périraient si je m’abstenais de leur fournir une puissance de feu supplémentaire, mais même avec celle-ci, le trépas de quelques hommes était inévitable. De plus, j’avais d’autres chauves-souris à fouetter en cet instant.

    Rompant aussitôt mon sortilège, je me saisissais de mon yumi, encochais une simple flèche en conservant une prise sur son empennage, le bandais et ajustais ma position conformément à mon estimation de la trajectoire du lâcher pour finalement relâcher ma flèche qui alla aussitôt, dans un sifflement, se loger dans la tête du volatile. Puis, sans attendre, je me retournais, pour faire face à notre camp et ainsi repérer les quelques nuisibles ailée encore en vie et qui avaient su, quelques instants auparavant, déborder notre défense au point notamment de s’attaquer à quelques civils et de tenter de tuer un homme chauve situé non loin de ma position. Celui-ci eût tôt fait de faire comprendre à son assaillant son erreur, et ce, en lui assénant un magistral coup de bouclier qui eut raison de lui. Néanmoins, cet allié crut bon de foudroyer du regard mes hommes et nous faire part de son mécontentement par l’entremise d’une remarque qui me fît lever, instinctivement, les yeux au ciel.  En voici un qui n’avait, très clairement, pas la moindre expérience de la guerre.

    Soupirant, je ne perdais pas une seule minute à vouloir fournir le fond de ma pensée à cette personne atteinte d’atrichie. Cela aurait été une perte de temps, tant son cerveau, du fait des températures, avaient dû geler depuis longtemps. Néanmoins, j’entrepris de donner rapidement des directives afin de résoudre de manière définitive ce problème épineux.


    « Que les archers disposant d’arcs courts nous réapprovisionnent. Prenez aussi quelques bandages pour les blessés. La nuit risque d’être encore très longue. Les autres, débarrassez-vous des dernières merdes volantes qui subsistent en veillant à ne pas loger une flèche par inadvertance dans le cul d’un allié ! C’est qu’on a encore du monde en vie à l’intérieur du camp ! »

    Ainsi, alors que mes troupes se divisaient en deux pour exécuter mes ordres, je bandais à nouveau mon arc et éliminais une autre chauve-souris qui se dirigeait tout droit sur l’un de mes homologues, avant de saisir une autre flèche et de poursuivre mon œuvre macabre. Bien que je bouillonnasse intérieurement de rage du fait que certains de mes compatriotes, voire peut-être même des ancêtres de ma dynastie, aient été les jouets d’un séide des titans, je restais focalisée sur la tâche qui m’incombait. À défaut d’être une distraction, mes émotions étaient un catalyseur. Elles me poussaient à éliminer l’une après l’autre, les chiroptères qui croisaient mon regard. Plus rien n’importait. Mon environnement se limitait à mon arc, ma flèche et ma cible. Une chauve-souris plongeait sur un soldat ? Je l’éliminais. Elle tentait de trouver un autre vecteur d’approche pour se faire les dents sur les civils ? Un tir dans la tête suffisait à l’en dissuader. Une autre souhaitait venger ses camarades et être rancunière en manifestant son intérêt pour ma personne ? Un trait d’acier et de bois traversait sa gorge de part en part. Aucune d’entre elles n’échapperait à mon ire.

    Ce n’était pas une promesse, mais bel et bien une réalité qui prit forme après un certain temps, grâce notamment, à une intervention pour le moins remarquée des Dévoreurs qui étaient revenus dans le camp. À les voir et à les entendre, ils avaient eu, eux aussi, droit à un comité d’accueil quelque peu décharné. Néanmoins, cela ne semblait pas les avoir dérangés. Bien au contraire. En soi, cela ne me parut guère étonnant au regard de leur comportement récent. En soi, une pensée pour le moins incongrue me traversa suite à cette réflexion : celle de ce Tovyr en train de se frotter les mains d’un air réjoui et enjoué avant de sortir sa hache pour se jeter dans la mêlée. M’admonestant une claque mentale, j’examinais à nouveau les alentours et notais que Tulkas, ainsi que d’autres personnes, effectuait une sortie pour s’occuper du dernier ombragon encore en « vie ». Cette réaction de la part de cet homme me fît grincer des dents et me poussa à ouvrir la bouche pour lui dire ne rester dans le camp avant de la refermer aussitôt. C’était un Luteni. Lui asséner un ordre m’était impossible. Lui manquer de respect ouvertement l’était encore plus. Il était mon supérieur hiérarchique. Je n’étais rien, quand bien même j’eusse le privilège, de le voir totalement saoul dans une taverne reikoise.

    Cependant, je ne cautionnais pas la nature de ses actes. C’était idiot et dangereux ! À croire que tel un gladiateur de l’arène d’Ikusa, il souhaitait réaliser une prouesse qui laisserait la foule des spectateurs ébaubie. Avait-il oublié que des troupes ennemies se dirigeaient vraisemblablement vers notre position. Avait-il négligé sciemment que des abominations étaient parvenues à surgir du sol et à nous attaquer, et ce, à l’intérieur de notre propre forteresse ? À la place de l’ennemi, si j’étais capable d’une telle ruse, j’aurais été jusqu’à disposer d’autres « soldats » sous terre, afin de prendre par surprise les quelques troupes adverses qui auraient eu l’idée de faire preuve de tant d’audace. J’espérais pour lui qu’il n’en serait rien. Pourtant, je glissais cet ordre à mes subalternes.


    « Couvrez le Luteni. »

    Je profitais de la situation pour me saisir des flèches que me présentèrent les hommes que j’avais mandés quelques instants auparavant, puis je réajustais mon chèche avant de désigner du doigt trois archers au profil similaire au mien. Étant donné que nos instructions n’avaient pas changé et qu’une armée risquait à nouveau de nous assiéger, je préférais prendre les devants.

    « Postez-vous sur les autres tours de guet du camp et soyez vigilants. L’ennemi nous réserve sans doute d’autres surprises. Si celui-ci décide de revenir à l’assaut, donnez l’alerte et rejoignez-nous ensuite. Nous agirons ensuite en fonction de la menace et des ordres de la Griffe. » Je fixais du regard les autres archers. «Profitez de cet instant de répit pour vous désaltérer ou vous soigner. La soirée ne fait que commencer. »

    Sans prononcer d’autres paroles, je contemplais l’horizon en usant de mes prédispositions pour percer ce manteau d’encre qui nous entourait. Encore une fois, je restreignais mes capacités visuelles pour ne pas m’épuiser inutilement. De fait, mon regard ne pouvait scruter l’horizon que sur une centaine de mètres. Pas plus. Au vu des circonstances, j’hésitais néanmoins à faire preuve de zèle. Nos ennemis avaient eu recours à diverses tactiques pour assaillir notre camp. Il y avait, par conséquent, de fortes probabilités, pour que ces derniers se montrent tout aussi imaginatifs. Aussi, j’eusse aimé obtenir une information pouvant me révéler la teneur de leurs plans afin de renseigner le Luteni, le Tovyr voire même la Griffe à ce sujet. Dès lors, ces derniers anticiperaient en grande partie les agissements de nos adversaires. Hélas ! Bien que je fusse tentée d’utiliser mes capacités, je n’ignorais pas le coût en mana que susciterait un tel comportement. Or, nous n’étions encore qu’au préambule de cet assaut. M’épuiser ainsi ne serait, par conséquent, guère judicieux. Ainsi, me contentais-je de tendre l’oreille au loin…

    …du moins ce fut l’idée jusqu’à ce que mon ouïe fût brutalement assaillie non pas par un, mais deux chants en provenance de l’arrière. Qui étaient les deux idiots qui croyaient qu’il était temps de pousser la chansonnette ? J’avais bien des soupçons sur leur identité. Cependant, sur l’instant, je m’en moquais. Une horde de morts vivants convergeait vers notre position ! La composition de ses rangs et ses effectifs nous étaient inconnus. Aussi les archers que j’avais mandés et moi-même faisions tous pour obtenir le moindre renseignement qui éclairerait notre lanterne. MAIS NON. Ces deux chiabrenas avaient l’audace de parasiter les sens des seules personnes capables de les aider par l’entremise d’une envolée lyrique qui au lieu de s’approcher du langage des pâquerettes, ressemblait bien plus aux plaintes d’un singe hurleur à qui l’on aurait arraché les dents avec une épingle et qui, par inadvertance, se serait en même temps enfoncé trois durians entiers dans son arrière train. Dieu, que c’était pénible et surtout insensé. Pourquoi avait-il fallu que des civils nous accompagnent ? Pourquoi ne s’agissait-il pas d’une expédition essentiellement militaire ? Je n’en savais rien. Néanmoins, je ne pus réprimer mon ire et n’hésitais pas, au mépris des risques encourus, à formuler mon mécontentement de manière audible en usant pleinement de l’écho spectral qui caractérisait si bien ma voix sur un ton fielleux.


    «Mais, BORDEL ! Ils vont bientôt fermer leur putain de gueule, les deux fots-en-cul attardés ? Ou bien, faut-il que je vienne moi-même extirper de force l’appendice difforme qui leur tient de langue pour la donner à boulotter aux autres décérébrés de service, fidèles, pour ce qui les concerne aux Titans afin de pouvoir ENFIN repérer les ennemis ?

    Me retenant d’insulter plus longuement les deux crétins, croque-notes de naissance, je raffermissais mon emprise sur mon yumi et passais ma main droite derrière mon oreille afin d’être en mesure de mieux isoler les sons en provenance des alentours. À défaut d’être capable de voir à plus de 100 mètres pour le moment, j’espérais naïvement, avec mon ouïe améliorée, saisir les battements d’une aile, les pas lourds et cadencés d’une armée en marche ou pire encore…
    Résumé:


    "La mémoire est une forme d’immortalité. La nuit, quand le vent se tait et que le silence règne sur la plaine de pierre scintillante, je me souviens. Et tous revivent. Les soldats vivent. Et se demandent pourquoi..."
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  • Lun 15 Jan - 1:27
     
    La marche du Vent d'Acier
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    Après quelques minutes supplémentaires d’épuration, nos héros finissèrent par débarrasser le camp et ses environs des derniers nuisibles dont le maître avait naïvement pensé à la hauteur pour écraser l’expédition. Du haut des tours et des barricades, les archers assistaient au spectacle macabre des différentes piles de corps, embrasées par les soldats. Purifiés par les flammes, leurs cendres s’envolaient, portées par le vent nordique. Puissent-ils être pardonnés par les astres pour s’être dressés face aux forces des vivants. Les brasiers portaient en eux les espoirs du camp, une preuve indéniable de leur réussite de plus tôt. Il y avait certes eu quelques blessés, néanmoins, les pertes s’étaient montrées minimes, preuve de la stratégie et de la force supérieures dont avaient fait preuve les forces de la marche.

    Les flammes, éclairant la mer sanguine causée par la griffe, donnaient au reste du champ de bataille un sentiment oppressant autant qu’il était rassurant pour les civils du camp. Preuve ultime de la force dont était capable leur meneur. Concrétisation de l’espoir qui reposait sur ses épaules.
    Les vies de nombreuses personnes reposaient toujours sur les épaules de la Griffe et ses prochaines actions marqueraient certainement d’un fer rouge l’histoire de la marche du Vent d’Acier.

    Sous ses ordres, les soldats se mettaient déjà en route. Il y eut toutefois quelques mécontentement parmi les civils. Certains ne voyaient pas d’un très bon œil le fait que les braves soldats n’avaient pas le droit au repos tant mérité après l’ultime sacrifice, preuve d’une bravoure et d’une foi inébranlable envers leurs nations. Bien sûr, d’aucun se targuait d’avoir le courage de venir émettre de telles contestations devant la Griffe en personne.

    Ce fût Eliri qui tenta de calmer les civils, tentant de leur faire comprendre que parfois, ils n’avaient pas le luxe de se laisser aller à ce qui était juste ou à l’honneur. S’ils avaient survécu à ce premier assaut, rien ne prouvait qu’il n’y en aurait pas de second, plus dangereux encore. Et contrairement aux engeances du mal, eux avaient besoin de se reposer et de panser leurs plaies. Chaque bras armé était une chance minime de plus afin d’offrir à la globalité de la marche une chance de survie. Pour l’heure, ils devaient se ranger sous une seule et même bannière, ce ne serait que lorsqu’ils seraient enfin hors de danger qu’ils pourraient se laisser aller à des considérations philosophiques sur le bien fondé de la nécromancie. Et de toute manière, les civils melornois étaient plutôt d’accord avec le choix de Deydreus. Prétextant que si effectivement, leurs âmes avaient été rendues aux astres, alors il serait idiot de ne pas disposer d’outils supplémentaire visant à leur survie. De toutes manières, les malheureux ne pouvaient plus s’en plaindre dû à leur trépas.

    Un début de débat commença à s’installer auprès des civils avant qu’il ne soit coupé par le glorieux chant du géant vert. Amusés par le cri de guerre concluant le chant, ils applaudissèrent, touchés par les mots de Brak’trag. Ces derniers manquaient certes de finesse ou de poésie, mais ils étaient sincères. Certains commencèrent même à se laisser aller, voulant entamer leur petit chant visant à redonner espoir aux vivants et tous durent finalement se rendre à l’évidence qu’ils faisaient là bien pâle figure devant le maître ménestrel gobelin.

    Kharik passa sa main sur son cuir chevelu, visiblement légèrement gêné.
    —Allons, allons, commença t-il empreint d’une certaine modestie devant ce chant lui étant attribué. Je suis loin d’avoir fait autant que vous tous. Et puis, j’aimerai remercier dame Isolde pour m’avoir épargné de casser ma pipe avant l’heure. Maiiiis (Son visage se fendit d’un rire sincère alors qu’il arrêta de faire semblant que de telles éloges provoquaient chez lui une joie sans nom.) Ahaha ! C’est vrai que ça fait chaud au cœur. Et puis j’en ai bien cassé deux ou trois de ces pourritures ! Maître barde, sachez que si j’étais autant capable que vous avec les vers, je m’empresserai de vous rendre la pareille. Mais il semblerait que vous êtes le maître incontesté de cette expédition. Comme vous dites, honorons les vivants ! Nous ne sommes pas encore morts et nous avons fait passer un sacré message à l’ennemi ! Qu’il fermente dans sa rage et sa déception pendant que nous fêtons notre victoire, bercés par vos chants entraînants !

    La voix de Vaesidia invectiva alors les apprentis musiciens et tous ceux qui s’étaient mis en idée de pousser la chansonnette s’arrêtèrent en toute hâte.

    —Enfin… continua le nain avec un sourire amusé. Peut-être quand la dame au fort caractère nous le permettra.

    —Et elle a raison, ajouta son amie elfique d’un ton plus dur. Nous ne sommes pas encore sortis d'affaires. Si vous avez du temps pour chanter, vous en avez forcément pour aider au camp.

    —Bien, bien madame. (Il soupira et ajouta à voix basse à l’intention du gobelin, le ton amusé à peine dissimulé.) Les femmes, que voulez-vous.

    Retrouvant le calme, la janissaire avait de nouveau le champ libre pour tendre l’oreille. Les affrontements des dévoreurs et Tulkas contre l’ombragon rescapé par miracle se termina à peu près au même moment. Les quelques archers dépêchés pour leur venir en aide, cessèrent de tirer. Ne laissant en bruit de fond que le crépitement des flammes sur les corps disparaissant lentement.

    Bien qu’elle ne put discerner le moindre ennemi en approche avec ses sens visuels, le vent porta jusqu’au creux de ses oreilles alertes, le bruit incessant et désordonné d’une armée conséquente. Bien plus que la première vague qu’ils venaient de repousser. Habituée à la guerre, elle put déterminer que le camp avait encore deux bonnes heures devant eux avant que la marée incessante des morts ne parviennent jusqu’à eux. Pour l’instant, le camp profiterait du calme avant la tempête.

    Et au milieu de tout ça, Kahl mangeait cette chauve-souris succulente. Le liquide violacé contenu dans les veines de cette dernière, rance au possible, éclata entre les crocs de l’oni dans une explosion de saveurs discutables à chaque fois qu’il mordait à pleines dents le cadavre de la bête.

    Rapidement, des premiers chuchotements commencèrent à se faire entendre. Le souffle chaud, l’oni peut s’il le souhaite se faire violence pour rester sur ses deux jambes tandis qu’une profonde migraine vient le perturber. Plusieurs images évanescentes se succèdent au sein de son esprit. Tout d’abord, une grande salle bercée par des ténèbres menaçantes. En son centre, une vaste flamme reposait sur un instrument délirant. Une immense créature, couverte de chair, à la carrure légèrement recroquevillée, semblait utiliser l’étrange instrument. Depuis les flammes, sortaient en continue une nuée de monstres. Des revenants de bas étage, faibles et peu charnus. A l’occasion, une grosse monstruosité se créait également, avalant les plus petits pour se renforcer.
    —Avancez… se fit entendre une voix caverneuse. Rasez les insolents qui se pensent au-dessus du véritable dieu. Amenez moi le corps de cette pathétique “Griffe” du Reike. Son corps servira de carburant à la forge.

    Une pensée fugace naquit dans l’esprit de l’oni pour un court instant. Une envie d’accomplir ce que demandait la voix. Évidemment, il en fallait plus pour briser l’entêtement du monstre bleu, mais le danger n’était certainement pas à prendre à la légère.
    Une nouvelle image apparut alors. Kahl pouvait voir à travers des yeux qui n’étaient pas les siens. Quelque chose de large avançait en direction du camp, traversant une multitude de galeries souterraines, creusées dans la glace. Il comprit que ces dernières se répandaient dans tout le secteur. Tel un véritable labyrinthe. Labyrinthe qu’il pouvait certainement remonter jusqu’à la salle qu’il avait vu plus tôt en se concentrant un peu. L’ennemi ne s’était pas encore rendu compte de son influence sur l’oni, ni que ce dernier, par la bêtise de manger une chauve-souris contaminée, venait peut-être de donner à la marche une porte de sortie pour cesser le flot incessant des morts.

    Si l’être de chair qu’il avait espionné trépassait, son influence et sa magie cesserait de faire effet. Mettant fin d’un coup net aux lignes ennemies.

    Alors qu’il retrouvait finalement pied avec la réalité, le mal toujours bien présent en lui, il commença à sentir une démangeaison sous son armure. Ses veines commençaient à ressortir, prenant la même teinte violacée que celles des ombragons et autres créatures aériennes.

    Que Kahl reste silencieux ou non quant à ses visions et le mal qui le touchait, la marche allait devoir s’organiser. D’une façon ou d’une autre, le fer était voué à être croisé.

    Objectifs:
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    Kahl
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  • Lun 15 Jan - 19:11


    Dansant un peu tout en évoluant au sein du camp en guerre, Kahl continuait de déguster sa brochette de chauve-souris en toute tranquillité et laissait ses yeux se perdre ça et là. Ayant déjà en tête d'en attraper une deuxième pour montrer à ses comparses ce qu'était la vraie cuisine des tribus nordiques, il envisageait silencieusement diverses recettes pour accompagner la chair putride du chiroptère possédé mais alors que l'idée d'une cuisson en papillote venait de germer en lui, des images issues d'ailleurs se profilèrent brusquement. Happé par les visions d'horreur qui s'insinuaient en lui et s'emparaient de sa psyché, le colosse cessa brusquement de mâchonner la viande crue et lâcha son arme à terre. Il reconnut à l'instinct l'influence qui s'opérait sur lui et, dans un élan de démence, il ressentit à nouveau cet amour fou qu'il avait éprouvé pour l'immense créature titanesque qu'il avait affronté à Sable D'Or. S'il avait pu se mordre la lèvre, il l'aurait fait; mais il se contenta de marmonner un non-sens total dans sa barbe :

    "Salut ma belle. Tu m'avais manqué, tu sais..."

    Paralysé durant l'entièreté de cet étrange épisode, il s'imprégna de chaque son, chaque silhouette, ce jusqu'à la moindre parcelle de cette hallucination qui venait de le frapper. Sa crinière blanche fut parcourue d'un frisson qui le prit des hanches jusqu'au sommet de la nuque et ses poils s'hérissèrent tandis que ses jambes se mettaient à trembler. Son esprit vogua, l'amenant dans les couloirs sinueux de cet obscur labyrinthe qu'il pouvait parcourir mentalement. Un virage imaginaire trop abrupt poussa son corps bien physique à choir et dans une nausée grimpante, l'Oni bascula sur le côté pour se rattraper in extremis sur un genou. La douleur s'invita à la fête en même temps que les voix qui lui grattaient le crâne, transformant ses entrailles en foyer d'un brasier naissant et entre ses crocs maculé de sang violacé, il parvint à grommeler pour lui-même :

    "D'abord les champignons, ensuite les fleurs et maintenant ça... 'Faut vraiment que j'arrête de bouffer n'importe quoi. Oh bordel..."

    Retenant un grand jet de vomi corrompu en passant sa main devant sa gueule, il chancela pour se redresser et ressentit non sans effroi l'appel des engeances titanesques qui lui intimaient de passer à l'ennemi. Ses veines s'enflammèrent et des masses mauves apparurent partout, trahissant la présence d'une infection dépassant de loin l'altération commune. Certainement pas du genre à se laisser aller, Kahl poussa en réponse à la souffrance croissante un râle de protestation et balança brusquement sa tête en avant, droit dans la neige boueuse. Du fait d'une force inouïe et d'une rage barbare, il parvint sans mal à enfouir son gros crâne cornu dans la poudreuse et lorsqu'il fut ainsi changé en grotesque autruche bleue, le froid mordant lui offrit un soupçon d'apaisement bienvenue. Il resta ainsi immobile quelques secondes, en plein milieu d'un champ de bataille givré et ô combien chaotique, puis profita d'une brève reprise de ses esprits pour s'extirper de la neige et se remettre en marche. Empoignant sa massue couverte de viscères, il prit appui sur son arme et s'en servit comme d'une canne pour venir mollement boiter loin du tumulte à la recherche du dirigeant des opérations. D'une voix rauque et grondante, il rugit en levant la gueule :

    "DEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEY' "

    Pas de chef, pas de Griffe. Dans la panique qu'avait suivi l'empoisonnement, c'était le frère d'arme et non le soldat médaillé que Kahl recherchait avec tant d'ardeur. Après son beuglement, il cracha par réflexe un glaire au sol et constata d'une œillade en biais qu'à son grand effroi, la salive elle aussi avait adopté la teinte violacée du sang de chauve-souris. Allons, pas de défaitisme, ne s'était-il pas remis de la foutue Peste Obscure soi-disant ravageuse ? Il était plus fort qu'une vilaine grippe titanesque. Après de longues minutes de marche -ou peut être ving pauvre secondes, le mal insidieux n'aidant pas à évaluer les distances ou le temps avec précision - Kahl aperçut non loin de lui la silhouette d'un Deydreus bien plus fringant que lui; et qui échangeait avec une jeune nécromancienne. Captant l'attention de la Griffe du mieux qu'il pouvait, l'Ogre s'arrêta à quelques mètres du Général et entreprit d'expliquer :

    "Dey' ! 'Fin chef ! On a un gros problème. Alors que j't'explique, j'ai bouffé une chauve-souris et enfEEEEEEEEEURKH..."

    Se penchant soudainement en avant, il dégobilla sur place, arrosant la terre souillée d'un véritable geyser mêlant vomi, bile et pur produit de la corruption des Titans. Cela dura un peu trop longtemps pour ne pas susciter un malaise chez les spectateurs mais après avoir crachouillé les restes, Kahl parvint tout de même à relever sa gueule pour continuer son discours tout en ouvrant son esprit aux visions qui l'assaillaient sans cesse :

    "J'entends les voix de l'ennemi dans ma tête ! Ca m'brûle la caboche et je sais pas combien de temps j'vais garder le contrôle mais... Ca te cherche Dey', quoi que ce soit, ça veut t'arracher le crâne à toi, personnellement ! On approche pas de l'objectif, on y est déjà ! Ils sont sous nos pieds, ils ont construit des putains de galeries sous terre ! C'est comme un grand labyrinthe et au bout y'a... une forge ? C'est de là que sortent nos adversaires, de c'que je comprends. Il dit qu'il veut se servir de ton corps comme carburant. Attend, attend..."

    Levant un index en l'air comme pour invoquer le silence, il se concentra un peu plus pour accéder à ses souvenirs confus et ainsi décrypter ce qu'il avait cru retenir des informations obtenues par cette voie obscure, puis il conclut enfin :

    "...Si on tue le forgeron, tout s'arrête. J'en suis convaincu. 'Faut qu'on descende là-dessous et qu'on aille lui faire sa fête; sinon ils arrêteront jamais de venir ! Mais il sait pas que je sais, en tout cas j'crois pas. CA BRÛLE DEY', 'FAUT QU'ON SE DEPÊCHE ! Suivez-moi mais vous approchez pas trop, il continue à me perforer l'esprit, je sais pas ce que je pourrais faire si... Oh et puis MERDE !"

    S'éloignant subitement de la Griffe, le colosse qui passait un peu plus du bleu au violet à chaque minute perdue fut pris dans un tel océan de douleur qu'il en perdit le file de ses pensées. Redevenu le fauve qu'il avait été jadis, il chancela tête basse sur quelques mètres, humant le sol comme un chien remontant une piste au flair puis, d'un seul coup, il sauta sur place pour venir ensuite frapper le sol à pieds joints. Le premier impact déclencha une secousse massive et lors de son second bond, il s'enfonça dans la terre et disparut entièrement pour se retrouver dans les tunnels qu'arpentaient sans doute de nouveaux adversaires. Depuis l'extérieur du tunnel, Deydreus et sa camarade n'entendirent que l'écho déformé de la voix monstrueuse de l'Ogre :

    "FAITES FACE AU DÉVOREUR QUE VOUS AVEZ CRU BON DE CORROMPRE, CHIENS !"

    Un rire aliéné mêlé à d'irrépressibles grognements bestiaux se firent entendre depuis l'orifice creusé dans la glace, puis s'éloignèrent à mesure que Kahl progressait dans les galeries.

    Résumé:
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  • Lun 15 Jan - 19:59

    - Humpf!

    Tranchant une énième tête, Deydreus se replaça rapidement tandis qu'il achevait un énième moulinet avec Silence, s'assurant au passage du trépas définitif d'un des revenants qui cherchait à s'introduire dans le camp. Tout autour du bretteur, les Serres Pourpres venaient former un véritable étau de violence qui écrasait petit à petit tout ce qui tentait de pénétrer dans l'enceinte du campement. A leurs côtés, les créatures réanimés par Isolde semblaient quant à elles mordre et arracher leurs consœurs nécrotiques dans un grand ballet sanglant qui venait renforcer la défense des vivants. Conscient que la pratique de la nécromancie pourrait provoquer plus tard quelques remarques, le vampire ne s'en soucia pas pour le moment, trop occupé à protéger la nécromancienne de chaque débordement et à s'assurer que l'entièreté du camp ne tienne face à l'avancée des zombies. Lorsqu'enfin le calme sembla revenir peu à peu, le chevalier à l'armure noire soupira doucement tandis qu'il venait ranger ses deux lames dans leurs fourreaux. Si quelques pertes avaient été essuyé du côté du Reike et des melornois, ces dernières étaient infimes comparativement à l'assaut qu'ils venaient de repousser. Ici et là, les traces des premiers éclats de violence étaient parfaitement visibles, une grande partie de la neige environnante se voyant à présent transformée en un épais tapis de sang gelé sur lequel venaient danser les restes des créatures annihilées. Chauve-souris géantes. Abominations. Ombragons et soldats réanimés avec plus de jugeotte... Leurs adversaires se retrouvaient en tout point avec ceux qu'ils avaient combattu autrefois à Sable d'Or. Ordonnant à ses hommes d'établir un périmètre de sécurité autour du camp et de rester aux aguets, le vampire s'amusa ensuite de la remarque de Vaesidia qui parvint, malgré la distance, à traverser le campement pour demander à sa manière l'arrêt total de chants et autres stupidités. Souriant, Deydreus laissa alors son oreille porter au loin, remarquant quelque chose qu'il appréciait particulièrement. Le silence. Seulement brisé par quelques lamentations et gémissements ici et là. Une harmonie mortifère, qui venait offrir aux survivants un sentiment particulier et unique. Quittant son admiration silencieuse, le bretteur s'approcha ensuite de la nécromancienne qui se trouvait à ses côtés.

    - Vos dons et votre talent ont été très utiles Isolde, j'apprécie votre façon de penser et de faire. Vous êtes un atout précieux.Il fixa l'intérieur du camp, reportant ensuite son attention sur la nécromancienne. Je vais devoir me rendre auprès des archers afin de savoir quand cette damnée armée compte nous tomber dessus et s'ils ont vu quelque chose. Si vous avez besoin de quoique ce soit, vous savez où me trouver.

    Et il aurait dû partir le faire, si un Oni tout bleu n'était pas venu subitement en beuglant son nom. S'il eut d'abord un haussement de sourcil le bretteur repris un air sérieux en remarquant la "panique" qui semblait déformer les traits de Kahl. Ecoutant ce que ce dernier avait à dire, le vampire leva doucement les mains vers son frères d'armes dévoreur.

    - Attends attends. Une chose à la fo...

    Il n'eut pas le temps de finir sa phrase que l'Ogre s'éloignait déjà pour aller ramper comme la bête qu'il était autrefois. Lorsqu'il revint finalement ce dernier enfonça littéralement le sol, créant une nouvelle entrée à ce qui semblait être les fameux labyrinthes dont parlait Kahl quelques instants plus tôt. Alors que l'oni hurlait dans les fameux tunnels, sous les yeux des différents spectateurs, Deydreus remarqua l'arrivée d'Alasker et du reste des Dévoreurs. Soupirant longuement, il interpella le lycanthrope.

    - On a un oni qui galope là dessous. Il ricana doucement. Ce qu'il m'a dit est particulièrement inquiétant, et si l'armée avance, je pense que nous n'avons pas trop le choix. Prends tes gars et allez-y mon frère. Marque juste la route pour nous on arrive.

    Il laissa le chef des Dévoreurs répondre, puis il se tourna vers Isolde, retirant son casque dans un nouveau soupire alors qu'un soldat archer venait l'informer du délai d'arrivée de l'armée ennemi. Ainsi, Vaesidia avait sut parfaitement les pister.

    - Et dire que je comptai faire un discours et remotiver nos troupes pour les préparer à la suite. J'imagine que nous n'avons plus trop le choix et que je devrai attendre pour calmer les potentiels doutes sur nos méthodes. Restez près de moi Isolde, je sens que ces tunnels vont nous mettre à l'épreuve.

    Il fit ensuite venir à lui quelques Serres, leur intimant de préparer la suite des événements. Fort heureusement pour le chef des armées, les civils avaient déjà préparé leurs affaires.

    - Esyleij, va chercher Tulkas et demande lui de dire à tout le monde de débarquer ici. Nous allons faire plusieurs groupes, mais nous descendons tous là dessous. Qu'on allume un gigantesque bûcher pour y mettre nos derniers morts et créer un effet "d'appât" pour l'armée en marche. Quand tout le monde sera prêt, nous descendrons.
    - Ca marche chef.

    Il replaça ensuite son heaume, observant le trou puis le reste du camp. Contrairement à ce qu'il aurait pensé, ces galeries étaient extrêmement larges et n'auraient aucun mal à accueillir des géants comme Brak à l'intérieur. Tout ce que le vampire espérait, seulement, c'était qu'il ne se remette pas à chanter. Quand enfin le camp fut prêt à partir, à peine une dizaine de minutes plus tard, le bretteur fixa la foule puis prit finalement la parole.

    - L'ennemi avance sur nous. Il ne s'arrêtera pas tant que nous serons debout. Et sur cette prochaine vague, son nombre sera trop écrasant pour que nous puissions tenir la position ici. Alors nous allons mener le combat jusqu'à la chez eux. Les Dévoreurs déblaient actuellement la voie, et sont partis nous servir d'éclaireur. S'il faut, nous détâcherons des gens pour qu'ils aillent leur prêter main forte. Pour le reste...

    Il expliqua ensuite son plan et la division du convoi. A l'avant, les dévoreurs renforcés par Kahl et Alasker avanceraient pour nettoyer tout ce qui oserait venir gêner le chemin. Ensuite, le gros du convoi avancerait avec à sa tête l'ombra et le gobelin. Viendraient ensuite Deydreus, Isolde puis Brak, Arkanon qui formeraient le gros de la protection des civils. Puis, les janissaires archers s'assureraient de pouvoir soutenir l'avant comme l'arrière du convoi, tandis que tout autour de ce dernier les civils seraient entourés des militaires reikois avec Serres et hommes d'armes mélangés. A l'arrière, Kassandra protègerait avec les mercenaires cette partie du convoi alors qu'un troisième groupe serait composé à l'arrière, quelques mètres plus loin, de quelques Serres, des militaires, Tulkas et Ben. Leur duo avait été efficace et ensemble, il pourrait couper toute tentative de surprise et contournement, profitant des pouvoirs élémentaires du contrôleur royal pour bloquer la route à ces derniers le temps de se replier vers le convoi. Ainsi, ils avanceraient en une seule entité. Et tout ceux présent dans le "gros" du convoi pourraient, naturellement, changer de position selon leurs envie mais devraient alors en informer le chef des armées.

    Quand l'entièreté des gens furent donc prêts, et que le brasier fut allumé, la marche du vent d'acier reprit finalement sa route, s'enfonçant cette fois dans les tunnels pour aller directement s'occuper de l'étrange forge que Kahl avait vu et avançant pour ne pas s'éloigner trop de leurs camarades drapés de rouge. S'il savait qu'ils prenaient un risque, le bretteur avait confiance en son frère d'armes et en l'expertise stratégique de Vaesidia qui lui confirmait que rester sur place n'apporterait rien de bon. Ainsi, les yeux du vampire s'imprégnèrent d'une petite lueur tandis qu'ils s'adaptaient à l'obscurité et que le reste des sens du chef des armées devenaient plus sensibles. Deux heures. Deux heures d'avance avant que l'ennemi ne se rende compte qu'ils étaient partis et qu'ils se dirigeaient droit sur lui.

    Mais ils étaient la marche du vent d'acier et ensemble, ils montreraient à ces faux dieux ce qu'ils leur réservaient.

    Résumé (Tour 5):


    [Event] La marche du Vent d'Acier - Page 4 Sgnz7nO

    " Vous, dont la liberté n'est possible que grâce à la rigueur d'âmes plus pures que la votre, ne vous croyez pas libres, vous n'êtes que protégés. Votre liberté est un parasite, vous vous appuyez sur l'énergie des hommes honorables et n'offrez rien en retour. Vous qui avez apprécié la liberté et qui n'avez rien fait pour la mériter, votre heure est venue. Cette fois vous devrez combattre seuls. Maintenant, vous allez devoir payer votre liberté passée de votre sang et de votre sueur. Car il n'y a pas de paix, seulement la Guerre. Et lorsqu'elle se montrera, elle n'épargnera personne. "

    Apparence des épées de Deydreus:


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    Isolde Malkyn
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  • Lun 15 Jan - 21:40
    La marche du Vent d'Acier
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    Le sang coagulé recouvrait le menton décharné et le cou d’une de ses créations. Le sang d’un ennemi qu’elle avait dû longuement mâchouiller. La nécromancienne l’observait d’un air distrait. Le liquide pourpre coulait longuement de la mâchoire carnassière du mort-vivant. Il semblait être plus affamé que les autres, pensa-t-elle, en lui adressant un très léger sourire satisfait. Certes, les créatures répondaient aux ordres de la brune, mais celle-ci se plaisait à penser que chacune possédait un appétit qui lui était propre.

    Un énième chant sortit la jeune reikoise de sa rêverie passagère, alors qu’elle fit avancer sa créature ensanglantée près d’elle. Le nain remercia une nouvelle fois la mage de l’avoir sauvé à l’aide de sa magie. Cette dernière se contenta d’incliner doucement la tête, en guise de réponse. Elle n’appréciait pas plus que cela prendre la parole, au milieu de tant d’individus. Elle recula ensuite de quelques pas, préférant rester éloignée de la foule qui s’amassait. De toute manière, bon nombre de personnes la dévisageaient déjà, elle et ses créatures funèbres. Il était inutile de provoquer leur ire. Même si elle ne regrettait aucunement son geste. Ces pauvres âmes ne saisissaient pas tout l’honneur qu’elle avait fait à ses guerriers, de les ramener et leur permettre de se tenir encore debout et de lutter pour le Reike. Bande d’ingrats, qui ne saisissaient rien à la subtilité et la finesse des arts obscurs, pensa-t-elle.
    Deydreus vint appuyer sa pensée, il n’était évidemment pas contre l’idée et lui plus encore se prenait des regards interrogatifs, puis aussitôt fuyants. Pourtant, aucun n’avait osé lui faire la moindre remarque. Il était aisé de contredire les ordres, de râler contre les faits tout bas. Au final, tous restaient fidèles à la Griffe de l’Empire. Et vu la démonstration de ses pouvoirs, cela valait mieux pour eux. Après tout, l’expédition ne servait qu’un seul but, les archontes et en découvrir davantage sur leur magie et celle de leur créateur. S’écharper inutilement ne menait à rien.

    Isolde voulut répondre au chef des Armées, lui signaler de revenir vers elle lorsqu’il le pouvait pour lui communiquer les informations. Toutefois, elle fut interrompue par l’Oni bleu qui faisait partie des Dévoreurs. Ce dernier semblait affreusement mal en point, sans qu’elle en sût la raison. Il mentionna le fait d’avoir ingéré une des bestioles ailées, la même espèce que celles qu’Isolde avait exterminées. Et de manière très étrange, il semblait avoir eu des visions d’un éventuel forgeron obscur, celui-là même qui réanimait en boucle des engeances morbides. L’armée des morts fut créé par lui et ce dernier ne semblait pas vouloir s’arrêter. Il fallait intervenir rapidement, tant qu’il ne saisissait pas les connexions entre son esprit et celui de l’Oni.
    Le vampire n’eut pas le temps d’interroger davantage le colosse bleu. Ce dernier utilisa sa force surhumaine pour briser la couche de glace et s’enfoncer dans les tunnels, par un trou qu’il avait lui-même creusé sous son poids. À la surface, Isolde n’entendit que les grognements du monstre et son cri vengeur.

    - « Hum. Intéressant. » Dit-elle, en haussant les sourcils, passablement amusée par la situation.

    Certes, cela restait inquiétant pour Kahl. Cela dit, sa démonstration n’en demeurait pas moins burlesque. Au moins, le camp avait une chance de survie. Échapper à l’armée des morts restait la chose la plus prudente à faire dans l’immédiat. Mais sur quoi allaient-ils tomber dans ces tunnels maudits, cela créait une nouvelle problématique.

    La brune décida de concert avec la Griffe, qu’elle allait maintenir son sort de nécromancie pour la suite de leur aventure. La petite dizaine de réanimés suivait donc la mage, cette dernière les rassembla autour d’elle et s’éloigna, pour laisser place au second de la Griffe. Ils allaient organiser leur nouveau convoi souterrain. Elle usa de sa sombre magie, pour guider quelques unes de ses créatures. Elles pouvaient aider à la mise au départ rapide du camp.

    Chacun s’activait et prenait position comme le chef de l’expédition l’avait signalé. Isolde restait près de lui, accompagnée par ses fidèles sujets, créant une barrière défensive entre elle et de possibles ennemis. Quoiqu’il pouvait se trouver dans ces dédales de glace, ils restaient prêts à l’affronter.

    - « Je reste sceptique, croyez-vous à cette histoire de forgeron ? » demanda-t-elle à voix basse à Deydreus, en se penchant vers lui. Elle ne souhaitait pas être entendue par les civils pour ne pas les inquiéter davantage. « N’est-il pas possible que l’ennemi ait envoyé sciemment ces visions à l’Oni, pour nous entraîner dans son piège ? Enfin, je suppose que vous faites confiance à son jugement. Prions la Lune de nous maintenir en vie jusqu’à demain. »

    Isolde n’était pas de nature optimiste, pourtant, elle suivait et faisait de son mieux pour se montrer utile. Au besoin, elle pouvait ordonner à ses créatures de creuser, de dégager le chemin et de porter des charges. Aussi, sa vision dans les endroits les plus obscurs lui permettait d’avoir une vue plus dégagée et d’anticiper les éventuels obstacles et dangers.



    Résumé des actions:



    Entraînée pour l'éternité dans une valse funeste avec la mort, elle dérive entre deux mondes dans une éternelle danse macabre.

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    Arkanon Ikhilosho
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  • Mar 16 Jan - 14:57
    Le guerrier de jade avait lui aussi l'air de désapprouver la pratique d'une telle magie sur nos propres compagnons, ce qui d'une part me rassura et de l'autre me donna plus encore envie de protester mais j'avais choisi de me muet dans le silence. Ce n'était pas parce que la Griffe occupait un post aussi haut placé qu'il fallait fermer les yeux et taire l'infamie. Ce n'était juste pas le moment de débattre sur ces corps maintenant souillés pas simplement par le pouvoir de contrôle sur eux. En leur intimant de combattre contre nos ennemis, ceux-là mêmes allaient adopter un comportement monstrueux, c'était certain.  La promesse de Brak avait fini de mettre un terme à toutes ces pensées vagabondes sur le moment , tournant ma tête vers lui plus présent que jamais:

    -Je vous remercie.Vous pouvez compter sur moi, je veillerais personnellement que cela soit fait ainsi.

    Dis-je sincère, notant intérieurement la moindre de ses consignes pour honorer ces paroles, quelque part touchée qu'il accorde autant d'importance à l'enfant du couple royal, montrant une sensibilité qu'on ne pourrait deviner au début. Je ne fus pas étonné seulement par cette facette, ne m'attendant pas à ce qu'il se mette à chanter à la suite de ma demande. Sa voix s'éleva puis ce fut un cri de guerrier qui mit fin à cette chanson qui reflétait bien le garde royal. Je le remerciais d'un hochement de tête, relevant cette dernière en entendant celle qui avait créé un mur de feu un peu plus tôt lancé des jurons qui m'arrachèrent un sourire:

    -Je crois que je devrais lui présenter mes plus plates excuses lorsque je la croiserai. Je grattais l'arrière de l'une de mes cornes, désolé intérieurement de l'avoir importuné celle qui avait repoussé le danger venu du ciel:-Cela m'étonnerait avec toute cette neige mais si jamais vous voyez des fleurs, dites-le-moi comme ça, j'irai lui en apporter.

    Je me mis à rire doucement, convaincu que j'aurai plus de chance de trouver une pièce d'or qu'une quelconque plante dans les parages. Puis même si cela devait arriver, je prendrais le risque de le lui en apporter, quitte à me recevoir une flèche dans le postérieur en retour. Je pairais pour les deux chansons, me rappelant avoir entendu celle d'un inconnu qui avait manié le luth plus loin. Je ne tardais pas à retrouver mon sérieux, recevant les directives de la part d'autres soldats, qui étaient chargé de rassembler tout le monde vers la Griffe en emportant le nécessaire et allumant les derniers feux qui empêcheraient les malheureux d'être utilisés comme pantins et qui berneraient notre ennemi si les étoiles le voulaient.

    J'aidais à rassembler les civils et les provisions nécessaires avec Brak, usant de ma force pour porter les lourdes charges rapidement afin de gagner un temps précieux qui jouerait en notre avantage. Puisque certains avaient perdu le cheval, mon fidèle destrier solide et endurant qui venait de l'une de mes propres écuries se chargea de porter des charges supplémentaires,attelant un petit chariot qui n'tait rien comparé à ce qu'il était capable de transporter. Je vérifiais que tout soit bien accroché, lui procurant des caresses tout en vérifiant que son licol était bien ajusté, lui offrant du fourrage dans un sceau et dans un autre de l'eau, pendant que je vérifiais qu'il ne restait pas de retardataires.

    Je me pointais en compagnie de Brak vers ledit endroit,la longe de mon cheval en main  , levant un sourcil en voyant une grosse cavité au sol , l'endroit même ou avait dû sortir l'abomination. Je fus intrigué par le son de celui qui se trouvait déjà dedans, faisant le rapprochement en voyant la couleur bleutée avec celui qu'avait montré une certaine brutalité avec une table dans mes souvenirs. Mais là n'était pas la question écoutant les directives de celui à qui je jetais un discrédit que seuls les astres pouvaient remarquer.

    J'accrochais deux torches à mon, ceinturon, devinant que dans les galeries, un noir total hanterait ces lieux creusés par la main de ces abominations. N'ayant aucune capacité à voir dans de telles conditions, il fallait que je me montre prévoyant, vérifiant que mes pierres servant à créer du feu restent à un endroit bien au sec et qu'il ne serait pas facile de les mouiller. Dans ce genre de tunnel, plusieurs éléments pourraient vite nous plonger dans le chaos, comme un sort d'eau qui nous noierait si nous ne réagissons pas assez vite. J'espérais que quelqu'un possédant une affinité avec la terre créerait un mur pour bloquer ce genre de problème. Je craignais seulement, ne préférant pas imaginer le pire, qu'aucun courant d'air trop violent n'éteigne nos torches. C'est dans cette perspective que je demandais à Brak'Trag :

    -Lorsque nous serons à l'intérieur, je préfère vous prévenir que je n'aurai que ma torche pour voir. Si jamais nous nous retrouvions dans le noir, je ne serais pas en mesure d'aider à moins que vous ne possédiez la faculté de voir dans les ténèbres? Si cela est la cas, je compte sur vous pour être mes yeux.  

    Sous entenant que si des ennemis venaient à nous, qu'il puisse m'indiquer dans un dialecte militaire la direction et la distance ou se trouver celui à pourfendre. Pour pouvoir éviter de perdre mon arme dans l'obscurité, j'accrochais une chaine noire à mon poignet, reliant l'extrémité au pommeau de celui-ci. Je me demandais si j'allais devoir utiliser une telle arme la dessous, voyant en sa taille un handicap. Ma dague, grande comme certaines épées courtes, me serait plus utile dans de telle circonstance où malheureusement, j'allais devoir cohabiter près des horreurs qu'avait faites la brune compte tenu de la configuration choisie par notre supérieur. D'ailleurs, je crus apercevoir qu'elle chuchotait quelque chose à la Griffe sans en être vraiment certain. J'aurais aimé entendre le sujet de cette discussion, qui ne m'empêcherait pas à la moindre occasion favorable, de pourfendre ''sans le vouloir'' ceux qui auraient dû rejoindre le brasier au lieu d'être sali par tant de bassesses.

    -Avec un peu de chance, ça ne sera pas si long à traverser.

    Dis-je avec plein d'entrain, ne laissant à aucun instant les épreuves à venir atteindre mon moral d'acier , sans que je ne les sous-estime pour autant. Bien au contraire, plus nous allons nous enfoncer et nous rapprocher de notre cible, moins nos chances de survi serait grande mais celle de notre ennemi aussi. Je pris de longues inspirations, sachant que ce seraient les dernières à la surface avant une durée indéterminée. Enfin ,avant que cela soit à notre tour de pénétrer dans ces abysses et prendre position auprès des civils, je lançais pleins de détermination:

    -Puissions débarrasser le Sekai de ces infamies.

    Tour 5:


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  • Mer 17 Jan - 16:57
    Avec une fausse modestie à peine feinte, le barde accueillit les louanges de son nouvel ami de petite taille bien volontiers. Et lorsque Kharik évoqua cette mégère de janissaire et que la melornoise la soutenait, c’est avec un petit sourire malicieux qu’il reçut la remarque misogyne de l’aventurier reikois. Une fois à l’abri des oreilles des elfes, il répliqua à son comparse de la Marche.

    Ce n’est pas quatre oreilles pointues qui vont nous arrêter tout de même ?

    Non loin de la Griffe afin de n’échapper à aucune information d’importance capitale, le ménestrel, tout comme de nombreux membres de la Marche, assista à la scène surréaliste d’un Oni bleu dégobillant un liquide putride qui flairait clairement la non-vie. Les yeux exorbités mais les oreilles vertes bien en place, il écouta le récit décousu de la “bête”. Visiblement, Deydreus semblait tout retourné par ce qu’il venait d’apprendre et n’attendit pas pour réagir : branle-bas de combat, on dégage direction le super vilain ! C’était une stratégie très audacieuse que d’embarquer tout le monde dans les tunnels et à première vue, une idée débile même. Pourtant, rester là et attendre de voir une armée infinie nous tomber dessus, ça l’était encore plus. Le général reikois avait des couilles et son idée ne manquait pas de panache : voilà qui ne pouvait qu’inspirer notre troubadour !

    Associé à un petit groupe de civils qui auront la lourde tâche de déblayer le chemin durant leur virée souterraine, Stadzank du comme les autres rassembler ses effets personnels dans son paquetage. Il traîna ses deux poney, Castor et Pollux, devant ce qui allait devenir leur entrée dans les tunnels. Kharik et de nombreux autres piochaient comme des forcenés pour créer une pente acceptable pour faire rentrer le convoi et lorsqu’on lui demanda de se rapprocher pour donner un coup de main, il prétexta ceci :

    Oui oui, j’arrive les amis ! Vous êtes impressionnants ! J’ai oublié un truc je reviens...

    La vérité c’est qu’il avait tout de même quelque chose de très important à faire même si clairement il voulait éviter le travail manuel. Avec le pressentiment qu’ils approchaient du but de sa mission, l’assassin du couple impérial s’isola quelque peu pour faire ses petites manigances. Etant donné l’effervescence du départ, il n’était pas vraiment difficile de trouver un coin à l’abri des regards indiscrets pour invoquer deux ombres “tangibles” de lui-même avec son look “assassin”. Elles avaient pour ordre de suivre l’avant-garde du convoi sans se faire voir et de se relayer pour faire des rapports réguliers à leur maître : en toute discrétion. Avec une attention toute particulière en cas de rencontre avec un certain “Archonte”.  

    Tout en regardant les deux sosies de lui-même s’engouffrer dans les tunnels à la suite des “Dévoreurs”, le gobelin se posa tranquillement dans un coin à l’écart de l’effervescence des membres de la Marche en mouvement. Il en profita pour sortir son luth et faire danser ses doigts sur les cordes. Seulement voilà, on n’est jamais tranquille bien longtemps ici ! Un officier reikois le surprit à glander alors que les autres civils se démenaient pour ouvrir la voie.

    Allez toi, lève ton cul d’là et va aider les autres !

    Le gobelin releva alors la tête et fixa son interlocuteur de ses yeux rouges avec un air contrarié. Qui était-il cet ahuri pour interrompre un “artiste” en pleine séance créative ? Mais l’heure n’était pas à la discorde. Avec un aplomb digne des nobles les plus charismatiques du Reike, il répondit ceci :

    Hé bien mon brave, tous ici ne sont pas des héros comme vous, qui écrivez l’histoire en ce moment même. D’autres ont un autre rôle ici, celle de raconter, de perpétuer l’histoire, notre histoire. Certes c’est une tâche ingrate vous en conviendrez mais c’est ma destinée. Alors non, je n’irais pas lever mon cul et aider les autres : je suis en pleine “com-po-si-tion”.

    N’attendant même pas la réaction du militaire, le ménestrel baissa la tête et brassa à nouveau son luth comme si juste une mouche l’avait dérangé. Après tout il était l’assassin personnel du couple impérial, il n’allait tout de même pas s’abaisser à piocher avec les autres bouseux de civils qui d’ailleurs y arrivaient fort bien sans lui ! Non, ses précieuses petites mains vertes avaient un dessein bien plus important que de choper des ampoules à l’entrée d’une grotte. Le militaire passa son chemin, pas de temps à perdre avec ce vaurien.

    Quelques minutes plus tard, des éclats de voix en provenance de la toute nouvelle entrée du tunnel se firent entendre. Les officiers aboyèrent leurs ordres encore plus fort que d’habitude : il était clair que le convoi allait partir. C’est là que bizarrement, sentant qu’il allait au-devant d’un moment épique, le maître barde se cru mentalement dans les vestiaires des arènes de Taisen avec un brouhahaha provenant des tribunes pleines à craquer comme au “Jour de la Force” et il entendait un air qui le motivait particulièrement à se préparer alors que la foule scandait des :

    Musique dans la tête du Maître Ménestrel:

    Thunder !

    Alors, toujours habité par une musique d’un autre temps, il sangla ses effets personnels sur les selles de ses poneys.

    Thunder !

    Le gobelin prit soin ensuite de tâter chaque partie de son corps où se trouvait ses couteaux de lancer. Ils étaient tous en place.

    Thunder !

    Il envoya ses mains derrière son dos : les deux dagues étaient effectivement en place elles aussi.

    Thunder !

    Balançant son arc en bandoulière, il vérifia les flèches dans son carquois qu’il sangla fermement sur lui. Il quitta son chapeau à plume et plaça un bandana rouge autour de sa tête en lieu et place de son couvre-chef habituel.

    Thunderstruck !

    Et dans un déchaînement de guitares électriques, il monta sur son poney et arriva au petit trot à l’avant du convoi où l’attendait ses amis les civils. Lui imaginait la foule en délire s’excitant sur une musique endiablée.

    [Event] La marche du Vent d'Acier - Page 4 Keith-Richards
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    Le retour à la réalité fut rude mais il eut tout de même droit à quatre pécores qui scandaient des :

    Maître Ménestrel ! Maître Ménestrel ! Maître Ménestrel ! Maître Ménestrel !

    Et quelques applaudissements quand il souleva son luth en guise de trophée.

    ‘Tain tu foutais quoi l’ami ?

    Peu importe...

    Et avec l’air habité qui le caractérisait tant et qui ne donnait que plus de mysticisme à ses paroles :

    Engouffrons dans les portes de l’Enfer et délogeons ce suppôt de X'o-Rath ! Marche du Vent d’Acier, en avant !!!

    Une fois dans le tunnel, les éclats de voix s’étaient tus et l’ambiance étaient tout de suite pesante. La peur de se faire attaquer à tout moment était palpable et on sentait clairement que le danger pouvait surgir de n’importe où. Chevauchant fièrement son poney, le gobelin usait de sa vision nocturne pour vérifier que rien ne les attende devant eux : en tout cas ça lui permettait de voir bien plus loin que les civils qui illuminaient le convoi avec leurs torches.

    La progression du convoi allait bon train malgré les quelques obstacles qui bouchaient la route et alors qu’une certaine lassitude s’était installée à l’avant du convoi, beaucoup se remirent à causer. Aux côtés de Kharik, le gobelin envoya un léger coup de coude à l’aventurier pour l’interpeller :

    J’crois qu’il est grand temps de botter le cul des non-morts à coups de décibel.

    Et sans attendre la moindre réaction de son nouvel ami, le barde entama une de ses plus belles mélodies.

    Air de la chanson:

    Allez v’nez, les Reikois
    Les Melornois,
    En tant qu’soldat, en tant qu’mercenaire
    En tant qu’historien
    Prenez vot’bardas et dépechez vous !
    L’Archonte nous attend et il veut not’peau
    On s’repos’ra quand on s’ra mort
    Ou qu’on s’ra trop vieux

    Pour l’histoaaaaaare, pour l’histoaaaaaaaare

    Pour l’histoaaaaaare, pour l’histoaaaaaaaare
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  • Jeu 18 Jan - 11:35
     
    La marche du Vent d'Acier
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    « Putain, regarde ce qu’ils ont fait aux défunts ! Même mort, v’là qu’on est quand même conscrits ! »

    Le civil geignard, un commis de cuisine s’étant engagé dans l’expédition avec l’esprit rempli de notion d’honneur et de devoir à accomplir, s’affairait à finir de ranger le matériel de la tente, aidé par plusieurs autres civils. On pouvait dire qu’il faisait preuve d’un certain courage : celui de critiquer la décision du général des armées impériales, bien qu’il ait d’abord vérifié qu’aucun officier ne soit dans les parages pour l’entendre gémir. L’on pouvait aussi dire que la chance n’était pas du côté de ce commis, car Ben le Bouc passait justement par là pour rejoindre son groupe avant que la Compagnie ne descende dans le trou béant.

    L’officier impérial s’arrêta brusquement, et fixa le civil.

    Le civil le fixa en retour.

    Le contrôleur fronça les sourcils.

    Le commis de cuisine déglutit péniblement.

    L’homme au bouc grisonnant fronça encore plus les sourcils, et ses yeux se plissèrent.

    Le geignard sentit un filet de sueur froide courir le long de son échine.

    Ben le Bouc finit pas pousser un sifflement désapprobateur, puis continua sa route sans adresser la parole aux civils. Celui qui s’était plaint jeta un coup d’œil quelque peu inquiet à ses compères, et constata que ceux-ci s’étaient éloignés de quelques pas, comme pour ne pas être contaminé par un pestiféré. Le geignard se remit au travail, en silence cette fois-ci, son air inquiet toujours peint sur son visage rougi par le froid.


    ***

    Le convoi progressait lentement dans l’énorme tunnel creusé par l’ennemi, les flammes des torches se réverbérant sur les parois de glace. Le rythme de la marche rythmait l’avancée de la Compagnie, quand ce n’était pas les tentatives de chant de l’un des membres de l’expédition. Le Soleil et la Lune soient loués, les individus qui s’étaient essayés à cet art jusqu’à présent étaient bien meilleurs combattants que chanteurs, mais le contrôleur royal songeait sérieusement à leur adresser une amende pour atteinte à la pudeur et mauvais goût. Enfin, cela devrait attendre son retour au sein de la capitale impériale !

    De toute façon, l’heure n’était plus à la plaisanterie, car la Compagnie s’enfonçait littérallement dans le territoire de l’ennemi. Les murs de glace éclairés par les torches donnaient l’impression de se rapprocher d’eux, une atmosphère clostrauphobe qui les accompagnaient depuis que le convoi s’était engagé dans ce tunnel. Pour rajouter à cette pression, Ben le Bouc avait été placé dans le groupe d’escorte le plus à l’arrière, soit la première ligne de défense contre d’éventuels poursuivants, avec le Luteni Tulkas. L’association de leurs talents respectifs s’était révélée très efficace lors de la défense du camp, aussi le contrôleur royal comprenait pourquoi la Griffe l’avait assigné ici. En revanche, l’officier allait devoir redoubler de prudence en utilisant son mana, de peur de provoquer un éboulement souterrain qui couperait toute possibilité de retraite. A moins, bien sûr, que la situation exige de condamner le passage derrière eux …  


    Qu’importe ! Car ils étaient la Compagnie du Vent d’Acier !

    Et la Marche n’était pas encore terminée

    Spoiler:

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  • Jeu 18 Jan - 14:27
    Brak n'était pas un ménestrel de formation et serait bien incapable avec ses grandes paluches et griffes de dragon de jouer d'un instrument de musique (a part les gros tambours de guerre), mais malgré tout il reçut une ovation d'applaudissement à la fin de sa chanson et de son cri de guerre ainsi qu'un hochement de tête approbateur de la part de son nouvel ami Arkanon, avant de se faire voler la vedette par le gobelin torubadour qui chantait mieux que lui et savait jouer du luth, mais cela ne dura pas trop car très rapidement l'elfe cheffe des archer intima a tous l'ordre de se taire. Arkanon dit à Brak qu'il était désolé et que si a l'ocasion ils toruvait des fleur dans la neige il irait les offrit à l'elfe pour s'excuser. ce à quoi Brak lui répondit

    "Pas de soucis mais je craint que le fleuriste le plus proche n'est sa boutique un peut loin à pied ou a grande aile pour y faire un aller retour ha ha. Mais au retour je serait ravi de t'aider a lui trouver le plus beau bouquet de fleur."

    Ensuite du coin des neuneuils Brak vit l'autre grand monstre du camp a fourure bleu s'approcher de Deydreus avant de s'enfoncer sous terre dans les tunnels, grace à ces grandes noreille de dragon Brak avait put entendre tout ce qui s'était dit et étrangement son instinct lui disait que la gourmandise du monstre bleu pourait leur être bénéfique. QUoi qu'il en soit l'ordre avait été donné de lever le camps. Arkanon et Brak décidément toujours en duo efficace, s'ocupère d'aider les civils a rassembler leur affaires essentielles et se mettre en ordre de marche pour al suite de l'expédition dans les tunels. Brak eut à peine besoin d'une minute pour démonter sa tente et remmettre ses affaire dans un seul sac, il aida avec sa grande force a empaqueter les affaire de Arkanon et celles des civil qui était trop volumineuse et trop lourde pour eux.

    Peut de temps après Brak et Arkanon avec son cheval se présentèrent à l'entré du tunnel derrière eux brulait le buchet avec els derniers mort de leur coté pour leurrer l'ennemi ce n'était pas vraiment là la crémation ou l'enterrement digne qu'ils/elles aurait du avoir mais était largement plus enviable que le sort des douze malheureux zombifié post mortem.
    Au moment d'entrer dans le tunnel Arkanon se tourna de nouveau vers Brak, pour lui signifier qu'il ne disposait pas de vision nocturne et qu'il n'avait que sa torche demandant à Brak si il était nyctalope et que si c'était le cas il comptait sur lui pour être ses yeux dans ses sombres tunnels ou les attendait leur destins si possible non funeste si les dragons le voulais bien.

    " Je dispose de la nyctalopie et se sera un honneur que d'aider un bon ami a y voir clair dans ses galeries, Puisse les Dragon et les astres nous êtres favorables, je pense que le plus long ne sera pas de trouver l'ennemi et sa forge se sera le combat et le retour qui seront le plus long. Tant que nous avons le cœur vaillant et pur les dragon nous prêteront leur force pour terrasser l'ennemi et oui mon ami Arkanon nous parviendront un jour a débarrasser le seikai et ses vilains monstres et immondes créatures. "

    Lui répondit Brak de son cœur pur et vaillant rempli d'espoir et de gentillesse toute enfantine qui le caractérise .

    puis au moment d'entrer Brak poussa un petit "WWWWAAAARRRRRRGGGGGG" à volume raisonnable pour que seul Arkanon et les quelque personnes autour l'entende, tout en brandissant dans une pose de gladiateur épique bien haut sa grande népée Drakny, dont les flames du bucher se reflétèrent dans le neuneuil du dragon l'emplissant de force et de rage pour bien pourfendre et mordre les vilains méchant zombis qui Oserait s'en prendre à eux. Intérieurement le coté gladiateur de Brak espérait qu'il pourrait participer au combat final et donner quelques coups au grand ennemi final .


    résumé :

    _ Brak et Arkanon continu leur conversation,
    _ Brak et Arkanon aide les civils a empaqueter l'essentiel avant d'entre dans les tunnels Brak aide avec sa super force a porter les bagages des civils (Brak aide Arkanon avec ses affaires)
    _ Brak au moment d'entrer dans le tunnel tente de rassurer son Ami Arkanon tout en lui promettant d'être ses neuneuils dans les tunnels au cas ou et se jurant intérieurement de veiller sur lui.

    pouvoir utilisé ce tour :

    super force palier 1 : pour aider les civils avec leur chargement
    Nyctalopie palier 1 : maintenue pour y voir tant à la surface et encore plus dans les tunnels
    super ouie de dragon palier 1 : pour entendre toutes les conversations importante et surtout l'ennemi approcher
    pose héroïque de gladiateur palier 3 et cri de guerre palier 1 Smile pour donner du courage à Arkanon et les civils autours d'eux.

    utilisation pouvoirs :
    palier 1 : 4 / infini (dans un tour ou Brak utilise plusieurs pouvoir palier 1 je compte comme une seule utilisation )
    palier 2 : 1/16
    palier 3 : /10
    palier 4 : /2


    voix et thème de Brak'Trarg:


    Bric à Brak (inventaire de Brak'Trarg:


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